Tinal'zine - SAMEDI

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du côté des stands Vous ne trouvez pas le stand d’assemblage de vins et jus de fruit ? Don’t panic ! il a simplement changé de place et se trouve maintenant sous la tente de l’atelier couronnes de fleurs : dépêchez-vous, c’est le dernier jour pour en profiter ! Atelier sérigraphie : « l’été est avec nous, les madeleines étaient bien cuites et bien beurrées et d’une efficacité redoutable ! Ca a nappé grave et les gens étaient heureux de sérigraphier ! » (Les Madeleines, animatrices du stand). Atelier cerfs-volants : « J’aime le travail manuel » (Flavio, 10 ans). « C’est un atelier très ludique qui permet aux enfants de s’amuser dans le cadre du festival, et comme aujourd’hui il y a beaucoup de vent, c’est cool » (Leila). « Au moins une quarantaine de cerfs-volants fabriqués hier ! » (Hugo, bénévole). Atelier badges : « Nous avons fabriqué entre 50 et 60 badges hier, à partir des visuels du festival, en invitant les gens à les personnaliser, par exemple, avec un slogan. Tout s’est bien passé, pas de blessé avec les cutters ! Atelier couronnes de fleurs : « Hier, nous avons fabriqué plus d’une centaine de couronnes. Les gens ont apprécié de pouvoir bricoler simplement quelque chose qui rend plus beau ! Surtout des filles mais aussi quelques garçons… ». Les demandes les plus surprenantes posées au point info : Une femme qui cherchait un téléphone rose, un homme qui a essayé de convaincre les personnes à la billetterie de laisser rentrer un de ses amis en le présentant comme son frère de retour de la guerre, un autre a même demandé s’il pouvait organiser un after sur le site !

On remercie les bénévoles photographes (Aaditya, JP, Zélie, Edouard), Laëtitia, l’équipe de la com’ de Paloma, Patrice de la Férarock et les Come On People pour leur soutien et leur participation.

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TINAL’ Zine 29

31 mai 2014

samedi 31 mai 2014

cat power (solo) neutral Live-report DU vendredi 30 mai ou pourquoi il fallait être à TINALS ce jour là

Findlay Quelle bonne idée ils ont eue à Paloma d’installer pour cette deuxième édition une scène à l’extérieur. Hier, après une bourrasque matinale qui a flingué l’installation du mur d’expression et envoyé valdinguer quelques mètres de canisses, on a chopé nos premières marques de bronzage agricole en écoutant les Wooden Shjips. Pour les chanceux qui étaient là à 14h pour les voir gratos, le groupe de Ripley Johnson qui bénéficie déjà d’une belle notoriété (en plus de son side project avec sa dulcinée - Moon Duo), a envoyé un set psyché, bien huilé, durant lequel on sirote nos premiers verres (alcoolisés ou pas) ; certains aurait aimé s’envoler plus tard dans les hautes sphères avec eux. Peut-être aurait-il fallu intervertir avec Rodrigo Amarante dont le son son pop-folk aurait été idéal à l’ombre d’un olivier. Vint ensuite Courtney Barnett, sans son batteur bloqué à Londres, sans passeport, qui assure un joli show folk en mode guitare-voix. Le public, enjoué, bat la mesure en frappant dans ses mains pour l’accompagner. On sourit. Elle inaugure, sans leINFO savoir, le « girl power » qui va marquer la soirée, avec Findlay CONCERT .COM et Cat Power, seules représentantes Cat Power féminines de ce vendredi, avec chacune un style différent. La petite anglaise, à la voix grave et sensuelle, nous offre un concert glam-rock plus énergique que celui de sa compatriote Anna Calvi. Elle envoie du lourd ! L’américaine en coupe garçonne, offre, quant à elle, un set dépouillé avec une classe naturelle passant du piano à la guitare comme l’audacieuse Shannon Wright (la dégaine destroy

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en moins). Les fans se délectent de ce moment plus confidentiel qu’elle partage avec son public malgré quelques soucis techniques avec son ingé’ son. Côté club, l’ambiance était plus caliente avec les Meridian Brothers : c’était le moment de se rappeler de ses cours de salsa ! Si ce n’est pas vraiment votre came, dans la grande salle s’installaient tout Har Mar Superstar juste les « rednecks » plutôt punks des Neutral Milk Hotel : le groupe composé de charmants barbus/moustachus qu’on croirait directement sortis du film « Delivrance » (en plus gentils) se met à jouer de la cornemuse, de la scie, du banjo et des cuivres... une performance aussi intriguante qu’entrainante. Sans transition aucune, Earl Sweatshirt assène, à l’extérieur, un flow hip-hop qui ne convainc pas vraiment ; pourtant le public semble apprécier malgré un problème d’enchainement des titres (allô, la régie ?). Place ensuite à la déferlante rock de la soirée : les Black Lips et Ty Segall ont tout donné. Les premiers, dans un esprit punk « propre » (et là on sous-entend moins « sales » que les Babyshambles), ont déchainé un public juste à point pour se ruer dans la grande salle et se faire exploser les tympans par les gros riffs de Ty Segall, vociférant, et sa team de chevelus. Véritable avion de chasse dans sa catégorie, le groupe a carrément marqué la soirée et pourtant, face à lui, se tenait l’OVNI de cette seconde journée de festival. Là, on dit battle ! Har Mar Superstar, installé avec ses ‘zicos dans le club, a donné des bouffées de chaleur aux spectateurs qui ont fini torse-poil, comme le chanteur qui ne s’est pas fait prier. Quelle « bête » de scène ! Moment funky-burlesque qu’il fallait absolument voir avant d’aller onduler de la croupe sur le dancefloor où se trouvait, perché sur son podium (Ah, ces Dj !), Daniel Avery et ses platines. Assez rigolé, demain on remet ça... par Charlotte, Pauline et Marie-Ange

On vous fait partager... Une partie des interviews suite aux sessions LIve en Studio

(propos recueillis par patrice de la ferarock, filmées par Prescilia, marion et françois, captées par adrien)

L’histoire raconte qu’à la sortie de son disque, Rodrigo Amarante a mis son disque dans une enveloppe et l’a envoyé à Caetano Veloso (l’un des maîtres à penser de la musique brésilienne). Mais l’histoire ne raconte pas le dernier épisode… Rodrigo Amarante : le dernier épisode, je vous le laisse imaginer. La vérité c’est que quand j’ai écrit ces chansons, je l’ai fait d’une manière naïve. C’était une forme de dialogue avec des gens, Caetano Veloso, des amis à moi et d’autres maîtres du genre. Je dis naïve parce que c’est authentique. Quand j’écoute sa musique… L’« art de qualité » donne cette impression que c’est écrit pour toi, que tu es le seul à comprendre, que ça te révèle quelque chose sur toi-même. Tu en tires des révélations et une nouvelle perspective de toi-même. Et donc tu as le sentiment que tu comprends ce qu’il raconte et qu’il te parle à toi. Et donc, (les chansons) c’est une réponse naturelle à ça. J’essaye d’une certaine manière de dialoguer avec eux. Ty Segall

Ty Segall et son penchant pour les K7 et les vinyles. Ty Segall : C’est juste que c’est comme ça que j’écoute la musique, sur vinyle ou K7. J’ai un lecteur K7 à la maison, bon il était vieux, maintenant il est mort, mais je fais des mixtapes depuis que j’ai 13 ans. Durant la session This is Not A Live Song - Férarock Session, Ty Segall a interprété des nouveaux titres. Pas étonnant de sa part vu sa productivité comme si les problèmes de l’industrie musicale actuelle ne l’atteignaient pas une seconde et quand on voit combien il est difficile de sortir un disque. Ty Segall : Vous savez, j’aime juste jouer. J’ai vraiment une chance que ce soit « mon travail ». C’est parfois bizarre de ne pas avoir à travailler tous les jours et surtout c’est quand même fun ! On joue tout le temps, j’écris à la maison, j’enregistre à la maison le plus souvent. Ça dépend des moments. 2Daniel Avery

The Black Lips

NB : Les sessions vidéos seront disponibles après le festival sur le site de Paloma et sa chaîne Youtube, celui de TINALS et ceux des radios du réseaux Férarock.


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