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XXXXXXX porte clés Le journal de l’office public de l’habitat Seine-Saint-Denis

le DOSSIER

Développement durable

Économies d’énergies : vers un habitat plus écologique La question des économies d’énergie est devenue ces dernières années une préoccupation centrale. Chaque pays doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement de la planète. La France doit ainsi diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. En France, le « bâtiment » représente 40 % de la consommation d’énergie et 25% des émissions de gaz à effet de serre. Le secteur du logement est donc une des cibles prioritaires du Grenelle de l’environnement pour obtenir les nécessaires diminutions de consommation

d’énergie. Les logements sociaux sont déjà plus économes en énergie de 30 % en comparaison aux autres logements. Mais il faut aller plus loin. C'est pourquoi, en tant que bailleur et en tant que bailleur et constructeur de logements sociaux, l’Office mène une politique spécifique pour contribuer aux économies d’énergies : entretien de son patrimoine, grosses réparations, réhabilitations lourdes, constructions neuves… Ce dossier présente les principales mesures prises par l’Office dans ces domaines pour contribuer aux économies d’énergies et lutter contre le réchauffement climatique.

I


Développement durable

Économies d’énergie : vers un habitat plus écologique Des labels « éco » Pour obtenir les résultats espérés en matière de diminution des consommations d’énergies, l’Etat fixe les objectifs à atteindre pour les constructions neuves et pour le patrimoine existant lorsque celui-ci fait l’objet de travaux importants, à travers la réglementation thermique (RT 2005).

Une réglementation en constante évolution Cette réglementation n’est pas figée et évolue rapidement : > Des labels de haute performance énergétique (HPE) et de très haute performance énergétique (THPE) ont été créés pour obtenir des résultats encore plus performants que ceux fixés par la réglementation thermique en cours. Les constructions labellisées HPE permettent un gain de 10 % par rapport aux performances réglementaires actuelles, les opérations THPE, un gain de 20 %. Cette réduction de 20 % devrait devenir la norme pour 2010. > Un objectif encore plus performant est envisagé : le « bâtiment basse consommation » (BBC), qui permet un gain de plus 50 % par rapport à la réglementation thermique actuelle. Il devrait devenir la norme réglementaire pour les constructions neuves à partir de 2012.

II

L’Office investit grâce à la vente de ses certificats d’économies d’énergie Sur la période 2006-2009, l’Office a généré près de 100 000 kw/heure d’économies d’énergies en réalisant des travaux sur 1 750 logements. Lors de son dernier Conseil d’Administration, l’Office a approuvé la vente de ces certificats d’économies d’énergie à EDF. > Les subventions ainsi recueillies permettront d’investir dans de nouveaux travaux participants aux économies d’énergie.

Des travaux pour contribuer aux économies d’énergie

> Enfin, objectif pour 2020, le concept du « Bâtiment à énergie positive » (BEP) prévoit qu’un bâtiment doive produire plus d’énergie qu’il n’en consomme…

La diminution de consommation d’énergie concerne aussi bien les logements neufs que les logements « anciens ». 3 types d’actions favorisent les économies d’énergie : > le renforcement de l’isolation des bâtiments afin de réduire la quantité de chauffage nécessaire ; > la maîtrise de la ventilation des logements ; > l’utilisation d’énergies renouvelables comme le solaire, la géothermie, le vent, etc.

Les opérations de l’Office labellisées…

Amélioration de l’isolation

Pour chaque opération, l’Office recherche les meilleures conditions possibles pour concevoir des programmes économes en énergies. Aujourd’hui, les opérations de construction neuves, en étude ou programmées, prévoient d’atteindre le label HPE et même THPE pour les nouvelles études, soit 25 opérations comptabilisant près de 1 600 logements. Quant aux opérations neuves programmées pour 2012, elles prévoient d’être labellisées « BBC », le label le plus performant à l’heure actuelle.

Que ce soit dans le cadre de gros travaux, d’une réhabilitation lourde ou encore de la conception de logements neufs, l’Office cherche toujours à optimiser l’isolation des logements. Etanchéité des terrasses et toitures, isolation thermique par l’extérieur, installation de fenêtres en PVC à double vitrage, ces solutions s’avèrent particulièrement efficaces en terme d’isolation des logements. Elles sont économes en énergies et permettent d’améliorer le confort des logements tout en réduisant les charges locatives.


Favoriser les installations collectives

Le saviez-vous ?

Actuellement 15 550 logements sur près de 23 000 sont desservis par une chaufferie collective. Pour chaque opération, l’Office fait le choix systématique d’une production de chaleur et d’eau chaude collective. Cette solution permet d’obtenir les meilleurs rendements et permet de mieux gérer les consommations d’énergie tout en apportant un meilleur confort à l’ensemble des locataires.

L’installation de fenêtres en PVC à double vitrage dans un logement génère des économies d’énergies de l’ordre de 7 % de la consommation annuelle de chauffage.

ce type d’énergie ne dépend pas de l’augmentation du prix des énergies fossiles (pétrole, gaz…) et a donc l’avantage de diminuer notre dépendance à l’utilisation de ces énergies coûteuses ! » explique Jean-Pierre Hugueniot, directeur technique à l’Office.

Vers les énergies renouvelables et une architecture bioclimatique Pour les constructions neuves, l’Office favorise les installations à énergies renouvelables. Cela passe par exemple par l’installation de panneaux solaires, assurant au minium 30 % des besoins d’eau chaude sanitaires, ou encore par la géothermie – la chaleur est puisée du sol – pour les installations de chauffage et d’eau chaude sanitaire. « Les énergies renouvelables sont des énergies durables. En plus de leur impact favorable pour lutter contre le réchauffement de la planète,

Enfin, les nouvelles constructions privilégient des architectures « bioclimatiques » : éclairage naturel des parties communes, double orientation des logements, installation de terrasse végétalisées… Économiser un maximum d’énergies est une priorité.

ZOOM L’amélioration de la performance énergétique, l’exemple de la réhabilitation de la cité Pont-de-Pierre à Pantin. Evolution prévisionnelle de la consommation énergétique pour la cité Pont-de-Pierre à Pantin suite aux travaux de réhabilitation (en kWh EP / m2. an) Bâtiment économe

A note

5

B note

5

C note Cité Pont-de-Pierre D note à Pantin

4

E note

2

ux rava tion ès t Apr abilita éh de r

50 51 à 90 91 à 150

3

F G Bâtiment énergivore

151 à 230 231 à 330 331 à 450 450

A chaque opération, une estimation de la performance énergétique est réalisée. Pour la réhabilitation de la cité Pont-de-Pierre à Pantin, voici l’amélioration des dépenses en énergies des logements (tableau ci-contre). Le résultat se lit, comme sur les étiquettes qui ornent les appareils électroménagers, par un classement appelé « diagnostic de performance énergétique ». « Grâce aux travaux de réhabilitation, on améliore les niveaux de consommation énergétiques et d’émission de gaz à effet de serre des logements, précise Marian Sypniewski, responsable de la réhabilitation à l’Office. Pour des bâtiments déjà existants, une telle amélioration du niveau de performance est très positive. »

III


Développement durable

Économies d’énergie : vers un habitat plus écologique Aussi, l’Office intègre la notion de « confort d’été » lors de la conception de ses programmes neufs. « Avec le réchauffement climatique, il ne faut pas non plus oublier les périodes de canicule, précise Pierre Bordone, responsables des constructions neuves à l’Office. En plus du travail d’isolation pour le confort d’hiver, nos immeubles sont équipés de systèmes occultants visant à assurer des zones d’ombres en été. » Stores, volets, débords de façades… des protections solaires qui assurent une meilleure inertie thermique des bâtiments.

La « simulation thermique dynamique » Lors de la conception de chaque immeuble, l’Office réalise une « simulation thermique dynamique ». Il s’agit de modéliser le(s) futur(s) bâtiment(s) dans les conditions réelles de fonctionnement (conditions climatiques sur une année…) ; et de simuler, en fonction de ces données, les différentes solutions de chauffage possible, traditionnelles ou

innovantes en terme de confort, de consommation et de production de gaz à effet de serre. Les solutions les plus intéressantes sont alors retenues en fonction de leurs performances. > Cet outil permet à l’Office de choisir la meilleure solution pour ses constructions neuves, dans l’intérêt des locataires et de notre planète.

Vous aussi, vous pouvez agir pour réaliser des économies d’énergie Parce que, même à petite échelle, avec de simples gestes, vous contribuez aux économies d’énergie, il est important de changer certaines habitudes, pour le bien-être de la planète et la réduction de vos charges. Des gestes simples pour réduire vos consommations d’énergie : > J’éteins la lumière quand je quitte une pièce ; > Je veille à ne pas surchauffer mon logement (la température idéale d’un logement est de 19°C) ; > Je préfère une douche plutôt qu’un bain ; > Télévision, antenne satellite, chaîne hifi, ordinateur : j’éteins les veilles ; > Je dégivre régulièrement mon réfrigérateur et je nettoie la grille arrière ; > J’utilise des ampoules basse consommation et je nettoie mes ampoules régulièrement. Si vous effectuez ces gestes simples quotidiennement, vous pouvez économiser jusqu’à 635 euros* par an. * Économies réalisées pour un logement de 100 m2 occupé par 4 personnes.

IV

A savoir L’efficacité d’un système de chauffage se juge à la température obtenue dans un logement et non à la température de l’eau qui circule dans les radiateurs.


c’est en cours Le développement durable gagne les espaces verts Sensible aux questions environnementales, l’Office prend des initiatives en terme de développement durable et inclut désormais dans les marchés qu’il conclut avec les entreprises qui entretiennent ses espaces verts des clauses orientées «développement durable»… Présentation de certaines de ces mesures: > Limiter les tailles d’arbustes : Si la tendance était à une taille « géométrique », les arbustes devront désormais être taillés de manière plus naturelle, plus vivante. L’Office demande aux entreprises de réaliser des tailles « raisonnées » : « On ne taillera plus que le minimum, précise le service espaces verts de l’Office, juste ce qu’il faut pour ne pas gêner le passage. Cela sera plus esthétique ; dans nos cités fortement bétonnées, il est quand même plus agréable de laisser les arbustes et la verdure s’étendre ».

Ne plus ramasser l’herbe coupée lors des tontes, une mesure écologique.

La plupart des cités de l’Office dispose d’espaces verts : jardins, pelouses, arbres, haies… L’entretien de ces espaces est assuré, la plupart du temps, par des entreprises privées (sauf dans quelques cités de petite taille où le gardien s’en charge).

> Limiter les traitements phytosanitaires : L’utilisation de produits toxiques pour le traitement des mauvaises herbes est limitée à 2 passages par an. Pour visualiser le passage de ces traitements, l’Office demande aux entreprises d’utiliser un colorant bleu. Utilisés à trop fortes doses, ces produits deviennent polluants et néfastes pour notre environnement. « Deux passages par an ne suffisent pas pour supprimer totalement toutes les mauvaises herbes. C’est pourquoi nous demanderons aux entreprises de faire également des nettoyages manuels. Evidemment, cela prend plus de temps et l’aspect des cités pourra sembler un peu moins net mais la nature y gagnera ! » > Ne plus ramasser les déchets de tonte : Hormis le premier et le dernier passage de tonte, l’herbe coupée ne sera plus ramassée. Cette pratique permet de diminuer les circulations de camions et évite la pollution de la nappe phréatique qu’entraîne l’entassement des déchets de tontes dans les déchetteries.

> Limiter le ramassage des feuilles : Il est également demandé aux entreprises de passer moins souvent avec les souffleuses et uniquement sur les allées et autres lieux de passage. La consommation d’essence et la pollution sonore seront ainsi limitées.

> De nombreuses autres mesures sont prévues pour une évolution « écologique » des cités : développement des prairies fleuries (parterres de plantes et de fleurs vivaces et hautes), paillage des massifs d’arbustes (mise en place d’écorce de pin sur le sol), remplacement des sols en stabilisés par du gazon pour limiter les traitements phytosanitaires, etc. Ces évolutions vont se faire progressivement, cependant, dans les mois à venir, le paysage des cités va changer vers plus de naturel : « Peut-être que les locataires auront l’impression qu’on travaille moins sur les espaces verts mais, au contraire ! Ce sera un travail davantage manuel qui respecte l’environnement, favorise le naturel et la bonne santé des végétaux. »

Le saviez vous ? Le patrimoine « vert » de l’Office est très varié. Il représente 57 hectares (hors jardinets privatifs), soit environ 5 % des espaces verts du département.

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