BORD'ERLINE#admissibles 2013

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BORD’ERLINE

#Numéro admissibles 2013 © Justine Rochereuil


EDITO Que vous soyez aujourd’hui à Bordeaux ou Marseille, dans le train, la voiture, assis ou debout, stressé par votre entretien qui approche ou sur le trajet du retour vous vous êtes arrêtés sur ce magazine par curiosité. En vous présentant aujourd’hui admissible à KEDGE, vous montrez l’envie de rejoindre cette « nouvelle » école, ce rassemblement de BEM et Euromed. Mais que connaissez-vous de la région où vous vous trouvez actuellement ? Des gens qui habitent cette école ? Des évènements qui font vivre la ville et bouger les choses ? C’est pour mieux vous accueillir dans cette grande maison et vous aider à vous familiariser à son environnement, que notre équipe du Bord’erline s’est unie à celle de l’Encre de Kedge. En rédigeant les articles de ce magazine, numéro spécialement destiné aux admissibles, chaque journaliste s’est remémoré ce moment qu’il a lui aussi connu la découverte d’une ville, d’une école, de nouvelles personnes.

Rédaction Rédactrice en Chef - Justine Rochereuil Responsable CREATE - Valentin Bonnichon Responsable SHARE - Fanny Croisé Responsable CARE - Clémentine Leroy Journalistes Bérengère Cabrero Justine Rochereuil Anaëlle Durand Valentin Bonnichon Adrien Peillon Clémence Perret Sanae Rakba Laure Revenchon Fanny Croisé Clémentine Leroy Communication Justine Rochereuil Conception Graphique Justine Rochereuil Anaëlle Durand Crédits Photographiques

Je signe pour la première fois cette première page, sur les traces de Justine Rochereuil, qui a réussi à me transmettre son côté BORD’ERLINE.

Bérengère CABRERO

Emilie Domergue Anaïta Heshmat Dehkordi Justine Rochereuil Jérôme Esnaut Laura Assirlikian


CREATE Agence située non loin de la Pépinière Eco-Créative du quartier des Chartrons, OnAir est une agence de design sonore « made in Bordeaux » en plein essor et désormais mondialement connue. Mondialement me direz-vous ? Et oui, depuis qu’ils ont composé la musique de campagne de Barack Obama en 2012, les médias s’y sont soudainement intéressés ! I-télé, BFM, Le Petit Journal : ils ont parlé d’eux ! Tony Jazz, plutôt du côté de la composition, et Mathieu Billon, au management, tous deux à la tête de l’agence, ont donc un avenir plus que prometteur !

ENTREPRENEUR BORDELAIS Interview de Mathieu Billon Co-fondateur de l’Agence On Air Agency Comment envisagez-vous le futur de votre entreprise ? Son développement ? Nous travaillons actuellement sur une évolution commerciale vers des radios, des playlists musicales pour les entreprises. Ces playlists fonctionnent selon des critères que l’entreprise va déterminer afin de satisfaire au maximum sa clientèle. L’entreprise va donc se développer sur deux fronts : le développement du design sonore et celui de radios d’entreprise, qui ont commencé à être commercialisés à Bordeaux, et dans toute l’Aquitaine. Bientôt, d’autres entrepreneurs y auront accès à Paris et en Corse. Nous travaillons également à un plan de développement dans les grandes capitales musicales européennes, soit Londres, Berlin et Barcelone. © Googleimage


Y a-t-il des entreprises, des organismes locaux avec lesquels vous souhaiteriez travailler ? Nous sommes membre du réseau des communicants de Bordeaux, membre de clubs, et travaillons en partenariat avec des collectifs sur différents évènements, mais ne visons pas un organisme particulier avec lequel nous souhaiterions travailler. Pensez-vous que vous auriez connu le même succès en exerçant ailleurs qu’à Bordeaux ? A Paris, vu le nombre d’entreprises, il aurait été plus difficile de se faire un nom. A contrario, il aurait été moins facile de se développer commercialement ailleurs. Bordeaux représente donc le juste milieu, comme un « grand village » où tout le monde se connaît !

La campagne de Barack Obama En 2008, Tony Jazz, après l’élection d’Obama, avait décidé de lui rendre hommage en composant une musique où il reprend des phrases clés du discours du président élu, en le mixant avec des airs de différents instruments qu’il compose. Une fois postée sur Youtube, la vidéo est remarquée par les Jeunes Démocrates qui reviendront vers lui au moment des préparatifs de la campagne de 2012. Et la suite, vous la connaissez…

Une anecdote à nous raconter ? Cette anecdote concerne le buzz qui nous a révélé en France. Nous déjeunions avec l’équipe d’Alain Juppé et en réponse à une question, nous avons mentionné notre travail sur la campagne 2012 d’Obama. Une personne présente autour de la table a twitté : « déjeuner avec une petite agence qui a bossé sur la campagne Obama », ce qui fût retwitté par une journaliste de Sud-Ouest. Viennent les vœux du maire à la ville de Bordeaux pour 2012, et c’est le jour choisi par Sud-Ouest pour sortit une double-page sur nous et l’entreprise. Les journalistes présents d’I-télé, BFM, etc. ont donc sauté sur l’occasion et nous ont interviewés. Notre succès en France est donc parti d’une innocente phrase lâchée au cours d’une conversation. C. P. Le Design Sonore Sous ce terme un peu obscur et générique (on parle de design à tout va actuellement), se cache un principe plutôt simple : derrière les marques, se cachent en général un logo. Le design sonore suit le même principe avec une composition qui va chercher à renvoyer à l’image de la marque, son identité, etc. Le but est qu’au premier « coup d’oreille », un son réfère immédiatement à la marque, l’exemple de la SNCF et de son bien connu jingle, devrait suffir à illustrer cela. © Googleimage


© Emilie Domergue

STUDY ABROAD, COMMENT MELER L’UTILE A L’AGREABLE La flexibilité. C’est le mot d’ordre de la formation ESC de BeM-Kedge. Un parcours à la carte où l’étudiant est libre de choisir ce qu’il souhaite étudier, quand il souhaite étudier et surtout où il souhaite étudier. Car oui, l’école dénombre pas moins de 120 universités partenaires situées sur les 5 continents. C’est à toi, admissible, de créer ton propre parcours international, que ton cœur balance pour l’Amérique, l’Asie ou l’Afrique : toutes les raisons sont bonnes pour prendre tes valises et sauter le pas. De nos jours, développer son expérience internationale est devenu primordial lors du cursus universitaire, mais il est aussi important de savoir se démarquer des parcours internationaux habituels : le Koweït, Le Pérou, la Malaisie... Ces destinations atypiques feront de l’étudiant en programme ESC à BeM-Kedge un étudiant différent, téméraire, à la recherche de nouveautés.

L ‘Australie, et plus particulièrement Melbourne, s’avère être une destination pour le moins insolite et idéale. Melbourne, située près de la baie de Port Phillip, est une ville qui a su se développer grâce au commerce maritime, tout comme Bordeaux. Elle possède le plus fort taux de croissance économique du pays, devant Sydney. De plus, cette ville se trouve être la capitale sportive et culturelle de l’Australie de par la prépondérance de ses stades et le nombre incroyable d’ouvrages de sa bibliothèque. On y a recensé 1,5 million de livres, ainsi que de nombreux écrits de James Cook. Une fois sur place, il est aussi possible de faire une expédition vers le « bush », pour enfin rencontrer ces espèces animales qui font la réputation du pays. À vos chapeaux de paille, jumelles et autres rangers pour un semestre au pays des Kangourous ! L. R.


A L’HEURE DE LA E-REPUTATION Le dictionnaire des mots 2.0 ne cesse de croître. L’avènement de l’Internet et désormais des réseaux sociaux y est pour beaucoup. E-mail, buzz et tweets sont devenus en une dizaine d’années des mots centraux dans notre société. Tout passe maintenant par la toile. Le virtuel offre un champ d’action quasi-infini dans l’espace : Tokyo et New-York sont désormais à un clic de la France. Cette dématérialisation touche aussi les relations entre les personnes, et la réputation que l’on a « IRL » (In Real Life) se fait actuellement doubler par l’E-réputation. A l’instar de la réputation, l’E-réputation est l’opinion d’un public envers une personne ou un groupe. Mais la nuance réside dans le fait que la l’E-réputation se crée sur l’impression que produisent les informations que nous donnons sur le net. Ces informations peuvent être diverses : statuts, commentaires, vidéos et photos. Cette réputation peut être un atout afin d’attirer des recruteurs, mais la gestion de celle-ci est primordiale car elle peut très vite nuire à l’intéressé. On ne met pas tous ses œufs dans le même panier : il est important de créer des listes d’amis afin de différencier famille, collègues et amis. Un outil permet d’avoir un accès rapide et global à l’ensemble de vos comptes, et vous aurez dès lors l’œil sur l’ensemble de vos actions : « Hootsuite ». Vous pouvez ajouter n’importe quel réseau social, vous aurez alors accès à des analyses. C’est un moyen simple, efficace et gratuit de garder la mainmise sur son E-réputation sans avoir à passer 5 heures par jour sur les réseaux sociaux. On peut mesurer de manière concrète notre E-réputation avec des indices comme le « Klout ». Cet indice qui va de 1 à 100 mesure l’activité de l’utilisateur à travers un vaste panel d’informations : nombre de followers, d’amis Facebook, de commentaires, de likes … Barack Obama est actuellement la personne la plus influente sur les réseaux sociaux avec un Klout de 99, pas loin derrière Justin Bieber, quant à lui à 92. A. P.

© Googleimage


© BEM

DESIGN IN CAMPUS DE BORDEAUX Incontournable du bien-être domestique, aujourd’hui le design s’immisce et s’intègre dans la vie des entreprises. Celles-ci sont de plus en plus nombreuses à faire appel à des architectes d’intérieur pour créer une atmosphère de travail. Après des années d’uniformisation, la tendance actuelle vise à développer l’identité de la compagnie en créant des locaux uniques à l’image de l’entreprise. Influences scandinaves ou nouvelles théories de ressources humaines, le fait est là : la rénovation ou la création de nouveaux bureaux entrainent l’intégration du design dans le paysage de travail. L’équipe de BEM, chargée de l’aménagement du nouveau bâtiment, semble animée de cette même envie de créer une atmosphère particulière avec une dimension design.

Emblème du campus bordelais, les nouveaux locaux offriront un cadre privilégié pour l’épanouissement associatif et personnel des étudiants. Innovant grâce aux technologies mises à disposition, l’espace pourra aussi participer à l’inspiration des étudiants. En effet, l’école affiche la volonté de personnaliser les espaces de travail et de créer une identité unique en intégrant des objets design au sein de l’école. Ce projet est mené par les étudiants du Parcours des Industries Créatives (PIC) de BEM qui doivent choisir et proposer une liste d’éléments design à intégrer dans l’ensemble du campus. Ces objets répartis dans tout l’espace contribueront à faire entrer l’innovation et la création dans l’école et qui sait, inspireront peut-être certains étudiants. A. D.


SHARE © Jérome Esnault

FOCUS SUR BORDEAUX C’est en Aquitaine, plus précisément dans le département de la Gironde, que se situe Bordeaux. Il s’agit aujourd’hui de la commune principale de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) avec près de 240 000 habitants, dont 70 000 étudiants. Son dynamisme se compte avec ses 200 entreprises de plus de 50 salariés (et 16 300 établissements de moins de 50 salariés), et la renommée du vignoble bordelais (9 820 vignes en Gironde) n’est plus à démontrer. À l’origine, ce n’était pourtant qu’un petit village de forgerons appelé Burdigala. Victimes de plusieurs invasions, les habitants ont été amenés à se réfugier derrière les fortifications de la ville (qui lui ont value le nom de Port de la Lune, par leur suivi des courbes de la Garonne), jusqu’au 13ème siècle. Entre temps, le roi d’Angleterre et l’héritière du duc d’Aquitaine passèrent à la tête d’un vaste territoire provoquant la Guerre de Cent Ans, et favorisant l’expansion viticole de la région. Puis l’âge d’or de Bordeaux apparaît au 18ème siècle, grâce au commerce triangulaire et à son port (1er de France). Une expansion urbaine se fait sentir, notamment avec le marquis de Tourny qui fera détruire les remparts et moderniser la ville : Le quartier des Chartrons qui devient le QG du négoce du vin, Des promenades sont créées sur les quais, les allées de Tourny, la place de la Bourse, La construction du Grand Théâtre, de l’Hôtel de Ville, d’immeubles bourgeois. En 1995, le maire Alain Juppé succède à Jacques Chaban-Delmas et poursuit la transformation de la commune (aménagement des quais, création du tramway, zones rendues piétonnes, mise en lumière…). De plus, la commune est très présente sur la scène artistique et culturelle par ses 53 sites, monuments et musées animés avec des manifestations toute l’année. L’attractivité qu’exerce Bordeaux est donc indéniable, par son côté historique (Port de la Lune classé au patrimoine mondial de l’Unesco), sa proximité à la mer (Bassin d’Arcachon), et sa qualité de vie. À faire : allez au Musée d’Aquitaine, qui relate toute l’évolution de Bordeaux depuis la préhistoire, puis arpentez les ruelles pavées du centre ville jusqu’à dénicher un petit restaurant chaleureux.


© Clémence Perret

QUARTIERS DE BORDEAUX Bordeaux est formée de 8 cantons (quartiers administratifs), mais certains lieux s’en détachent par leur fréquentation et leur activité plus importantes. La zone dans laquelle la majorité d’étudiants emménage est délimitée ; au Nord par le Grand Théâtre, au Sud par le cours Victor Hugo, à l’Ouest par l’Hôtel de Ville, et à l’Est par les quais (donc par les lignes de tram B et C en quelque sorte). Selon leur popularité auprès des étudiants notamment, on peut citer ces quartiers : Le quartier Saint Pierre Au Moyen Age, il s’agissait du repère des artisans de la cité. Aujourd’hui, ce vieux quartier est très apprécié pour son charme caractérisé par ses ruelles et places pavées accueillant de nombreux restaurants et petites boutiques. La place du Parlement possède une fontaine du Second Empire, la place de la Bourse est marquée par de majestueuses façades et un miroir d’eau, tandis que la place Saint Pierre accueille chaque semaine un marché biologique.

Le cinéma Utopia, à l’intérieur de l’ancienne église Saint-Siméon (5 Place Camille Jullian), alterne la projection de films indépendants à petit budget et de films à gros budget pour promouvoir la diversité culturelle. Petits atouts : le prix des places est plus bas que la moyenne, et un bar/restaurant s’ouvre sur la place, idéal sous le soleil ! Gambetta La place Gambetta, large carré de verdure, est aussi un grand rond-point pour les voitures. Le quartier cache un cinéma UGC, et il n’est pas rare de croiser dans les parages des amis à la terrasse d’un bar animé. Plus à l’Est, de l’autre côté de la Porte Dijeaux, les rues piétonnes sont dédiées au shopping et aux cafés les jours de beaux temps. À quelques mètres se trouve la mairie, avec la fameuse place Pey Berland, magnifique par ses monuments et son étendue (réservée aux piétons et régulièrement animée). Le Centre commercial Meriadeck permet de faire ses emplettes, surtout à Auchan qui offre de nombreuses références pour les plus petits budgets.


Rue Sainte Catherine C’est la grande rue commerçante de Bordeaux, qui relie l’esplanade des Quinconces à la place de la Victoire. Elle est toujours animée, ce qui peut gêner certains habitants. Autour des Quinconces, se situent : une grande fontaine qui surplombe un terrain toujours animé par de nouveaux évènements (cirques, antiquaires, foire…), plus au Nord, le Jardin Public somptueux et traversé par un ruisseau avec des petits ponts, et marquant le Nord du centre ville, le Grand Théâtre rattaché à un quartier piéton très bourgeois (l’hôtel le plus chic de Bordeaux fait face au Grand Théâtre et le cours de l’Intendance est connu pour ses boutiques de luxe). Serpentez dans la rue, une glace Niceberry à la main trouvée a 129 rue Sainte Catherine. Il s’agit d’une glace au yaourt 0% que l’on peut personnaliser avec plein d’ingrédients ! Des fruits frais, des bonbons, du chocolat. Victoire et Saint Michel C’est en quelque sorte le coeur du centre-ville, là où les étudiants se retrouvent pour sortir. Le quartier est donc populaire et très vivant. Située à l’embouchure de la rue Sainte Catherine, la place de la Victoire accueille des restaurants et bars conviviaux ainsi que certaines manifestations durant l’année. Plusieurs salles de spectacle se situent dans le coin, comme le Théâtre National Bordeaux Aquitaine, la Rock School Barbey ou encore le Conservatoire. En rentrant d’une soirée proche du Quai de Paludate, sur les coups de 6h, allez manger une entrecôte au marché des Capucins. Votre palais vous remerciera tout autant que votre estomac ! Quel que soit votre quartier favori, Bordeaux tient son charme de ses petites rues et places pavées, majoritairement piétonnes. La douceur du temps joue aussi en faveur de promenades le long des quais, qui suivent le cours de la Garonne. Si cette ville à taille humaine est parcourue par des lignes de tramway, le vélo est aussi très apprécié des Bordelais pour se déplacer.propice à son dynamisme. B. C.

© Anaïta Dekhordi


ESCAPADES AUTOUR DE BORDEAUX Amateurs de plaisance, de glisse, de beaux paysages et de produits de la mer : bienvenue chez vous ! Cette région du bassin d’Arcachon où il fait bon vivre pourrait en effet sous peu devenir la vôtre, et un petit focus sur les lieux incontournables qui vous permettront d’explorer le coin s’impose. Plusieurs passages sont obligés dans cette région maritime où sont pratiquées l’ostréiculture, la pêche et la plaisance. Il est répandu de partir en bateau à la découverte du Banc d’Arguin, classé réserve naturelle, où de nombreux sternes nidifient et où vous ramasserez coques et palourdes. L’île aux Oiseaux également, accessible par des esteys, et où plus de 300 espèces trouvent refuge, est une excursion qui vaut le détour et charme par sa simplicité. Ces sites préservés laissent peu de place à l’Homme, au plus grand bonheur des animaux qui peuvent y élire domicile en toute tranquillité, entre terre et eau. Seules quelques cabanes, dont les deux tchanquées – c’est-à-dire sur pilotis – emblématiques du Bassin, sont tolérées sur l’île. Pour un retour à la terre ferme, la dune du Pilat, point d’orgue de la région située au coeur des Landes de Gascogne. Lorsque par les escaliers en bois ou le sable vous atteignez le sommet de la plus grande dune d’Europe, qui culmine à 110 mètres, s’offre alors à vous une vue imprenable sur l’ensemble du bassin d’Arcachon. A la belle saison une petite baignade s’impose, et les plus téméraires qui souhaitent combiner panorama époustouflant et sensations ont sur place la possibilité de profiter de loisirs aériens comme le parapente.

© Justine Rochereuil


© Justine Rochereuil

On ne présente également plus les communes de Lacanau et du Cap-Ferret, emblématiques de la région. La première, dont les vagues jouissent d’une certaine notoriété et attirent amateurs et professionnels de la glisse, est réputée de ce fait pour accueillir chaque année des compétitions de surf comme le Lacanau Pro ou plus récemment l’After School Contest. La seconde, qui sépare l’Atlantique du Bassin, est tout autant célèbre pour son phare et sa pratique de l’ostréiculture que pour la pâtisserie Frédélian. Vous pouvez donc, sur place, déguster une douzaine d’huîtres accompagnée d’un petit verre d’Entre-Deux-Mers produit dans la région, avant de goûter les canelés ou une gaufre de chez Frédélian.

Pour ceux qui souhaitent découvrir une partie moins connue du Bassin, il est possible de remonter la Leyre en pinasse, l’embarcation du coin, en mettant le cap sur Gujan-Mestras considérée comme la capitale de l’ostréiculture arcachonnaise. Sillonner la pinède sur une eau de couleur rouille vous permettra ainsi de vous reposer et de profiter d’un paysage verdoyant. Une fois sur Gujan-Mestras vous aurez le choix entre une visite guidée de ses sept ports et un après-midi sportif à la plage de la Hume, spot réputé pour la pratique du kite surf : avis aux amateurs ! La région du Bassin en propose donc pour tous les goûts et est, chers admissibles, à découvrir au plus vite ! F. C.


© BEM

DITES NOUS TOUT SUR BORDEAUX

Interview de Philip McLaughlin, directeur de BEM Première visite et premières impressions sur Bordeaux ? Il y a 25 ou 30 ans, quand je descendais vacances avec ma famille dans les Landes et en Espagne. C’était une ville de passage, la porte d’entrée des Landes justement, donc c’était une ville que j’associais à la plage, au soleil, aux vacances. Formation et parcours qui vous ont mené à Bordeaux ? J’ai une formation littéraire, un doctorat en littérature espagnole, poésie pour être précis, ensuite j’ai été maître de conférence dans une université néo-zélandaise puis je me suis intéressé à la psychanalyse et je me suis retrouvé dans le monde des écoles de commerce un peu « par hasard » finalement. BeM est ma troisième école puisque j’ai été directeur de plusieurs formations à Reims pendant 11 ans, j’ai ensuite été directeur adjoint du programme Grande École à Toulouse pendant 4 ans, et enfin je suis arrivé à Bordeaux en 2005. D’ailleurs quand j’ai annoncé cela à mes collaborateurs de Toulouse ils me disaient « Mais Bordeaux c’est le

Nord ! Tu remontes dans le Nord ? » (rires). Monument ou lieu préféré à Bordeaux ? Sans hésiter la Place de la Bourse, que ce soit tôt le matin ou le soir c’est magnifique ! Votre QG à Bordeaux ? Peut-être la Brasserie bordelaise et le Café brun, un genre de pub irlandais rue Saint Rémi. Ce que vous adorez à Bordeaux ? Un meilleur moment ? Son architecture que je trouve magnifique, ses grands boulevards, les Bordelais aussi, que je trouve chaleureux contrairement à ce que j’avais entendu avant d’arriver ici. Allez je vais faire un peu de langue de bois : mon meilleur moment à Bordeaux est surtout l’annonce de la fusion entre BeM et Euromed ! (rires) Pour moi les meilleurs moments dans n’importe quelle ville c’est vraiment quand je cours tôt le matin, quand la ville se réveille.


Ce que vous détestez à Bordeaux ? Un pire moment ? Peut-être la pluie, mais ça me rappelle ma ville natale (NDLR : Liverpool) donc ce n’est pas tellement gênant. Pour ce qui est d’un pire moment à Bordeaux, peut-être il y a quelques jours quand je suis resté bloqué dans le tramway pendant 15-20 minutes ! Où êtes-vous quand vous n’êtes pas à Bordeaux ? Partout ! Je voyage beaucoup dans le cadre de mon travail, entre les écoles, les universités partenaires etc. Sinon pour les vacances je vais plutôt en Espagne, au Portugal et, pour des raisons familiales, en Angleterre. Plutôt château et vin ou plage et surf ? Plutôt plage et surf. Je ne surfe pas mais je loue un surf pour attirer les filles, je me mets sur la plage à côté des beaux mecs et j’attends. Mais hélas personne ne vient ! Quant au vin, j’aime bien embêter un peu mes amis bordelais en demandant un Gaillac ou un Bourgogne au restaurant à Bordeaux, et bien sûr il n’y en a jamais. Quelle est votre plage préférée? Les plages des Landes en général, Hossegor peut-être ! Girondins de Bordeaux ou Union Bordeaux Bègles ? Je suis plutôt rugby, pour l’ambiance et les valeurs notamment, mais ça fait 30 ans que je n’ai pas de télé chez moi donc je ne regarde pas les matchs. Mes frères essayent toujours de me brancher sur Liverpool mais je préfère aller courir ! Quel est votre quartier préféré? Les Chartrons, ces quais au Nord de la ville où a été inauguré le superbe pont Chaban-Delmas en mars 2013. Bordeaux en trois mots ? Pour moi Bordeaux est la ville du vin, de la gastronomie et reste une ville maritime. Kedge en trois mots ? Create – Share - Care. Non au-delà de ça je dirais global – communauté – innovation. Kedge BS n’aura de sens que si elle améliore de façon significative ce qu’on vous offre et ce qu’on offre aux entreprises. Kedge BS vous permettra donc de voyager partout dans le monde, d’avoir une expérience multiculturelle, de relever les défis digitaux par des investissements majeurs dans les technologies modernes et d’apprentissage.


En quoi sera-t-il différent pour un admissible de rentrer à Kedge cette année plutôt que de rentrer à BeM ou Euromed ? A court terme ce sera d’abord le rayonnement d’une marque internationale plus visible que Bordeaux ou Marseille, un vrai réseau global de diplômés mais aussi la mise en commun de nos partenariats internationaux. Qu’est-ce que BeM apportera à Kedge ? Nous avons à BeM des niches telles que le Supply chain management, Achats, Vins et spiritueux, et Industries créatives notamment, ainsi qu’une culture bordelaise peut-être plus légère, plus réfléchie et enfin notre présence en Afrique et à Paris qui est un atout majeur. Qu’est-ce qu’Euromed apportera à Kedge ? L’école d’Euromed a quant à elle une présence en Chine, un executive MBA, d’autres qualités comme la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), le management maritime, une culture peut-être parfois plus dynamique au sens commercial et qui a plus tendance à « saisir les opportunités ». Quelque chose que vous enviez à Marseille ? Le soleil peut-être ! Ainsi que leur nouvelle informathèque, le « HUB » que j’aime bien. Les admis 2013 profiteront-ils du nouveau campus de Bordeaux ? Oui, bien sûr, puisque nous déménageons tous dans le nouveau bâtiment le 1er janvier 2014. Quelque chose à dire aux admissibles ? Soyez lucides, vous-mêmes, ayez de la confiance et n’oubliez pas que les écoles ont besoin de vous, de votre fraîcheur et de votre enthousiasme. N’ayez pas peur si vous n’avez pas de projet professionnel précis, nos formations sont larges et les disciplines enseignées dans les écoles de management sont de toute façon l’occasion de s’ouvrir sur le monde, d’enrichir la vie de chaque personne. Pour vos oraux sachez parler de vous même, de vos expériences et soyez ouverts sur le monde. Bon courage à tous !

V. B.


CARE © GoogleImage

LE TEDx KEDGEBS «Nous avons tous eu envie un jour de changer le monde à notre manière et avec notre propre conception », telle est la devise de TED, ce concept ancien assez emblématique. En 1984, en Californie, on assiste à la naissance de TED « Technology, Entertainment, Design » ; une organisation à but non lucratif qui organise des conférences dont la vocation est le partage d’idées qui pourront changer le monde. Des milliers d’intervenants connus à travers le monde ont partagé leur vécu, le secret de leur réussite et leurs idées, afin de faire évoluer nos comportements et notre façon de voir les choses. En 2001, le concept se démocratise et est baptisé par la suite le TEDx, faisant référence à une initiative locale indépendante qui aborde des thèmes totalement différents. Et le concept restant le même, émotion et partage sont au rendez vous dans ces conférences atypiques. Aujourd’hui, ce sont des étudiants de BEM qui donnent un souffle nouveau à ce concept encore méconnu de la plupart d’entre nous. Le TEDx KEDGEBS est une équipe de treize étudiants, dont l’organisatrice générale est Intis-

sar Bouftaim. Jeunes, beaux, et intelligents, ils ont concocté cette première édition sur le thème : « Believe, Expect, Manage » qui reflète bel et bien l’état d’esprit du TEDx. Trois mots d’ordre afin de nous donner espoir, de nous faire nous évader en l’espace de quelques minutes et de nous inspirer. Trois forces influentes, mais surtout plusieurs promesses inspirantes qui tendent vers le rêve. Et pourquoi pas la concrétisation de ce rêve! Le 25 mai, cette équipe de choc va, pour la première fois, voir respirer son projet et pourra en être fier. Des intervenants venus de toute l’Europe afin de partager une idée, une invention, une histoire touchante pour nous transporter tout le long du cheminement décrit par ce thème seront présents. Vous aurez donc l’honneur de voir dans cette première édition : Rand Hindi, Pierre Mora, Raphael Poulain, Olivier Torres, Alexandre Castel et la liste est longue. Tous viennent afin de faire en sorte que cette expérience unique et ce projet incomparable se réalisent, pour changer le monde !

S. R.


URBANISME A BORDEAUX : LES GRANDS PROJETS « Bordeaux, la deuxième ville préférée des Français » voici l’intitulé de l’article de Sud Ouest sorti il y a quelques semaines, et qui a suscité notre attention en faisant l’objet de nombreux partages à travers les réseaux sociaux. Nous ne nous y attendions pas forcément, mais nous avons quand même été fiers de voir cette belle ville, dans laquelle nous vivons depuis quelques mois, en tête du classement. Première ville de province, elle est aujourd’hui mise à nu et se retrouve sous pression, car si le sondage est renouvelé l’an prochain, elle se doit de faire preuve de dévouement afin de garder sa place ou de dépasser Paris. Mais pas de stress, la ville respire la rénovation. Et Alain Juppé sait ce qu’il fait ! En effet, depuis quelques années, Alain Juppé, maire de Bordeaux, a mis en place un plan de restructuration et de rénovation pour la ville, tout en gardant la spécificité de son architecture. On sent déjà la concrétisation de grands projets bordelais, et il y en a pour tous les goûts ! Pour les grands amateurs de vin et de culture, ce projet est fait pour vous. Je fais ici allusion au nouveau Centre Culturel du Vin dont tout le monde parle et qui s’appellera la « Cité des Civilisations du Vin ». La conception de ce projet emblématique doté d’une technologie dernier cri est l’amalgame entre un musée et un parc à thème, car il ne s’agit pas seulement de promouvoir une collection de vin mais aussi de le découvrir selon ses envies, en privilégiant l’émotion, l’expérience, les sensations et le rêve. Une devise qui ne laisse pas indifférent, à en juger par les chiffres, puisque la cité accueille près de 450 000 visiteurs par an. Ce projet à l’architecture incomparable et exceptionnelle a aussi des objectifs liés au développement du tourisme et de l’oenotourisme bordelais, et aura des retombées économiques importantes.

© Jérome Esnault


CARE

L’envie de renouveau ne s’arrête pas là, et Bordeaux n’aura plus rien à envier aux autres villes de France dotées de grands stades. Dans la perspective de l’Euro 2016 qui s’organisera en France, Bordeaux compte bien continuer à briller avec son nouveau stade de plus de 430 000 places à Bordeaux Lac, et dont la livraison est prévue pour 2015 afin d’organiser au mieux les rencontres footballistiques. Ce grand projet, comme tous les autres projets d’envergure de la ville, s’inscrit dans une logique globale de technologies numériques afin d’en cultiver le confort et la qualité espérés. Parce qu’il n’y en a jamais assez et parce qu’on s’en plaint toujours, c’est en 2016 que l’on assistera à la naissance de la quatrième ligne de tram. La ligne D reliera les Quinconces au quartier Cantinole d’Eysines, une extension de plus de 10 km qui va en ravir plus d’un. Et ce n’est pas tout, Alain Juppé a également prévu des travaux allant des Quais jusqu’aux Capucins en passant par Saint Michel, pour une rénovation et une harmonisation de cet espace longtemps délaissé. La promesse donc d’un Bordeaux tout nouveau et tout beau, mais en prenant garde de conserver cette architecture qui lui est propre et fait tout son charme. Nous pourrons enfin nous vanter de la splendeur de cette ville, encore un peu latente, qui ne demande qu’à briller. S. R.

© Justine Rochereuil


© Fils unique

ACTEUR DE LA SCENE ARTISTIQUE BORDELAISE RENCONTRE AVEC FILS UNIQUE A 23 ans, Fils Unique est un artiste comme on n’en fait plus dans le milieu électro. Très tôt plongé dans la musique, il a d’abord appris à jouer du piano avant de s’attaquer à la virtualité du monde du DJing. Son style est le fruit de cet apprentissage classique : une techno alternative, des mélodies qui se mêlent pour mieux nous transporter et des rythmiques complexes qui nous enivrent. Il n’est pas le stéréotype du DJ qui consomme la musique sans même prendre le temps de l’écouter en profondeur. Fils Unique se rapproche plus du compositeur solitaire aux inspirations solides, une espèce malheureusement en voie de disparition. Malgré son pseudonyme, rencontrer Fils Unique c’est avant tout rencontrer une grande famille. Car plutôt que de se tourner vers un petit label, Fils Unique (compositeur) s’est associé à Alexis (scénariste), Ugo (réalisateur), Lisa (graphiste),

Guy-Georges (informaticien) et Lucas (chef opérateur) mettant leurs compétences au service d’un projet ambitieux : Un EP accompagné d’un clip, le tout basé sur un système de financement participatif. Vous pouvez en effet soutenir ce projet sur le site « KissKissBankBank » et mettre votre pierre à l’édifice. Le clip est le cœur de cette réalisation commune, il représente à lui seul plusieurs milliers d’euros. Cependant ces jeunes Bordelais animés par le goût du travail bien fait avancent et nous réservent, pour le début du mois de juillet, un clip et un EP assurément « made in Bordeaux », ainsi qu’un premier live. N’hésitez pas à faire un tour sur la page facebook de Fils Unique, vos oreilles vous remercieront. A. P.



REMERCIEMENTS

#BEBORDERLINE by Com’On Toute l’équipe du Bord’erline voudrait remercier le service de communication de Kedge pour sa sollicitation et son intérêt pour notre projet. Un remerciement tout particulier à Bernard Belletante et Phillip McLaughlin qui ont répondu à nos interviews. Merci également à l’équipe des admissibles de BEM et d’Euromed pour leur soutien. Nous voudrions égalmement remercier l’équipe de l’Encre de Kedge sans qui ce partenariat n’aurait pas pu être possible. Enfin merci à Justine Rochereuil pour son aide et sa contribution au projet du numéro des admissibles. Pour rejoindre la communauté Bord’erline, suivez l’actualité bordelaise sur Beborderline.com.


ŠLaura Assinirkian


numero admissible

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EDITO

Rédaction

Amis (futurs) kedgiens, Tout d’abord si vous lisez ces quelques lignes, nous tenons à vous adresser nos plus sincères félicitations : vous avez (bien) choisi de candidater dans notre école, et plus que tous, vous avez passé la première étape de sélection. Bordeaux et Marseille fusionnent et vous êtes peu être en train de devenir la première promotion de Kedge Business School. Première promotion, mais pas premier projet en commun ! En effet pour ce numéro, nous avons décidé que l’Encre de Kedge, journal marseillais, et Borderline, le magazine bordelais, se réunirait pour vous proposer un seul et unique journal admissible. Malgré la vieille rivalité qui a pu exister entre nos deux écoles, aujourd’hui la fusion, on adhère ! Nous avons délibérément fait le choix de centrer notre magazine sur les villes e Bordeaux et de Marseille et de laisser un peu de côté les associations et la vie interne des deux écoles. Par expérience, nous savons que ces quelques jours passés à Marseille (ou à Bordeaux) sauront vous convaincre des charmes de la vie kedgienne. Pour autant, puisque vous ne visiterez qu’un seul des deux campus, nous avons souhaité, au travers de ces quelques lignes, vous emmenez en balade, de Notre Dame aux calanques de Sormiou, pour que vous puissiez disposer de toutes les informations nécessaires pour le choix de votre campus. Nous espérons que vous trouverez dans ces quelques pages autant de joie que nous avons voulu en mettre. La vie marseillaise est un régal et c’est avec une vraie nostalgie que nous, vieux Master 1, emballons nos cartons avant de partir en césure. En vous souhaitant le meilleur pour vos oraux et une bonne lecture de ce journal A la revisto ! (Au revoir en provencal)

Thomas ALLIET

Rédacteur en Chef - Thomas Alliet Responsable CREATE - Alexandre Bion Responsable SHARE - Tuba Responsable CARE - Amélie Delmas Journalistes Thomas Alliet Alexandre Bion Tuba Yildiz Amélie Delmas Victor Noiret Josué Odimba Raphaël Falzi Manon Marc Simon Deleplanque Communication Thomas Alliet Conception Graphique Justine Rochereuil Anaëlle Durand Crédits Photographiques Emilie Domergue Justine Rochereuil Laura Assilirkian


CREATE

Durant ces quelques semaines, vous serez plusieurs milliers à visiter nos campus et à vouloir intégrer la première promotion du groupe Kedge Business School. Parmi tous ces candidats, sans doute êtes-vous nombreux à porter des projets entrepreneuriaux. Difficile, couteuse, risquée, l’aventure de la création d’entreprise peut parfois faire peur. Nous sommes allés à la rencontre de Roman Soler, qui, tout en continuant son cursus à Luminy, à créé Jacker Mag, magazine sur la culture urbaine, distribué à plus de 12000 exemplaire dès son 3ème numéro.

ENTREPRENEUR MARSEILLAIS Interview de Roman Soler, Fondateur du Jager Mag Salut Roman, peux-tu nous expliquer brièvement ce qu’est le Jacker Mag ? Roman : Jacker magazine résulte de l’initiative d’un étudiant euromédien et d’un graphiste freelance qui se sont associés autour d’un projet à leur image. Le magazine est gratuit, nous abordons des sujets tels que le graffiti, la musique, le skate, le street art ainsi que du lifestyle à travers des interviews et des articles réalisés par nos soins. Nous nous finançons avec la vente d’encarts publicitaires, avec des évènements (Dj Techno / House internationaux) ainsi que bientôt une boutique en ligne qui proposera des produits de nos annonceurs mais également la marque «Jacker Authentic Dope» sur laquelle nous travaillons actuellement. Nous sommes passés d’un premier numéro seulement online en février 2012 à une distribution internationale (12500 exemplaires) en janvier 2013, avec 160 points de distribution (skateshops, recordstores, concept-stores). Que t’a apporté Euromed dans cette aventure ? R : Tout d’abord, Euromed m’a donné une motivation et m’a poussé à être actif grâce à la pédagogie pro-act. Celleci, menée avec dextérité, est un vecteur d’émancipation

personnelle et professionnelle. Plus généralement, en plus de bases de management, j’ai pu comprendre des notions essentielles, avec une vision des choses à plusieurs échelles. Ainsi, si c’est de force que j’ai été «tête dans le guidon», Euromed m’a permis de prendre du recul et de me munir, lorsqu’il le faut, d’une vision d’aigle. Je tiens à remercier toute l’équipe Pro-Act, notamment Jean-Noël Schneider ainsi qu’Olivier Pelazza, sans oublier bien sûr Damien Auffret pour son soutien. Quel conseil donnerais-tu à un étudiant souhaitant créer son entreprise ? R : Nombreuses ont été les personnes à me déconseiller de réaliser ce projet, souvent jugé trop important de par sa masse de travail et son investissement personnel. Le conseil principal que je donnerais serait de n’écouter que soi-même. N’écouter que soi tout en gardant la tête sur les épaules, en se faisant conseiller par des entrepreneurs proches du secteur d’activité en question. Un dernier conseil en enfilant ses pompes tous les matins, il faut se dire qu’on ne va reculer devant rien, et que lorsque les portes se ferment, il ne faut pas hésiter à passer par la fenêtre. T. A.


STUDY ABROAD Interview de Gwenn et Thomas, étudiants en échange universitaire Présente-toi en quelques mots Thomas : Actuellement en M2, je rentre d’un semestre d’échange à Leipzig en Allemagne de l’Est (150 km au sud de Berlin). Après une année de césure à Paris, en tant que commercial dans une entreprise de conseil en informatique, j’ai attaqué mon semestre d’échange le sourire aux lèvres et l’envie de découvrir une région d’Europe chargée d’une histoire récente et forte de sens. Gwenn : j’ai 25 ans, je suis originaire de Lorient en Bretagne et je suis entrée à BEM en 2008. Pourquoi as-tu choisi ce pays? Thomas : Leipzig n’était pas mon premier choix, mais je souhaitais partir dans un pays germanophone. Leipzig s’est révélé très rapidement être un bon choix. En collocation avec une allemande vraiment adorable, j’ai vite pu m’intégrer dans cette ville étudiante et très belle, surtout à Noël. Gwenn : Pour une raison simple : découvrir un pays que je ne connaissais absolument pas ! Et la Pologne n’est pas un choix commun. Je ne savais pas trop où partir le jour de la bourse aux échanges, on a vu Varsovie, on s’est regardé avec un copain et l’on s’est dit : « on fonce ! » Peux-tu décrire ta journée type d’étudiant Erasmus ? Thomas : Je dirais qu’il y a eu deux journées types. J’ai eu un mois et demi de travail vraiment intensif (parfois jusque tard dans la nuit) pour cause de nombreuses présentations et examens. Par contre pendant la période plus calme, j’ai pu faire régulièrement la fête à Leipzig avec les étudiants Erasmus, les amis de ma colocataire et des étudiants allemands d’HHL. J’ai aussi beaucoup voyagé en Allemagne (Dresde et de nombreuses villes de l’est, Berlin, Hambourg, la mer du Nord, la Bavière et la forêt noire...). C’était donc une expérience bien remplie.

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Gwenn : Une journée type n’est pas très stressante. Cependant dans l’université ou nous étions, à SGH, les journées étaient quand même bien remplies. En gros ça se passe plutôt comme une journée en France. Tu te lèves (ou tu ne te lèves pas) pour aller en cours, tu suis des cours en anglais (par des professeurs polonais qui parlent en anglais) et le tout avec des étudiants du monde entier ! La majeure différence avec BEM, c’est que pour la quasi-totalité des cours nous avions un travail de groupe à réaliser. J’ai trouvé ça très sérieux, il y avait une réelle envie de la part des étudiants étrangers ou locaux de travailler ensemble, tu devais apprendre à connaitre tes partenaires ! Donc souvent tu restes travailler à la bibliothèque ou dans des cafés. En plus ça te permet d’agrandir ton cercle de potes, c’est plutôt pas mal

Quel conseil peux-tu donner à ceux qui veulent partir ? Thomas : Mon meilleur conseil serait de vivre votre semestre à fond car il passe très vite ! La destination a peu d’importance, ce qui importe est votre état d’esprit avant de partir. Soyez ouverts aux autres et ils vous feront découvrir de merveilleuses choses. Gwenn : De se donner le temps en arrivant. Par exemple le logement, ne pas hésiter a connaitre un peu de monde, les quartiers... Profiter d’avoir quelques jours avant de commencer pour vivre un peu en auberge. S’ouvrir le plus possible et pas seulement dans l’université en particulier ! Sortir en petit groupe dans des endroits typiques, voyager dans les pays limitrophes. Et surtout si la destination le permet, faites venir vos amis, vous aurez tellement de choses à leur raconter ! Bref, profitez car l’échange, ça ne dure pas toute la vie ! A. D.


LE HUB : ENTRE CONFORT ET INNOVQTION Cinq ans de discussion entre les professionnels de la documentation et la direction de l’école ont abouti à un pari osé : le HUB. Bibliothèque – presque – sans livres, le HUB a pour vocation d’être un lieu de travail agréable et innovant pour les étudiants. Inauguré lors de la rentrée 2011-2012, le HUB rassemble 1200 étudiants quotidiennement. Situé sur deux niveaux, cet espace de 1200 m² permet aux étudiants de travailler selon leurs envies : sur des tables, des fauteuils, accoudés à un canapé. Ils peuvent également se reposer dans une ambiance plus tamisée sur de grands coussins. Avant d’être un lieu, le HUB est tout d’abord une idée, celle de faciliter l’accès des étudiants aux nouvelles technologies. En effet, l’école a bien compris que le monde du travail est aujourd’hui bouleversé par la présence de ces nouveaux outils. Les étudiants disposent donc d’un accès wifi, de téléviseurs sur lesquels l’information est diffusée en continu, mais également d’ordinateurs en libre-service, d’Ipad en prêt pour la journée et d’imprimantes. La volonté de l’école est double. Elle est tout d’abord écoresponsable, se voulant être une école « sans papier » et responsabilisant de futurs managers mais c’est également une volonté d’innovation en élaborant un lieu de travail créatif, convivial et qui permet l’échange entre les étudiants. Le lieu devait donc être confortable afin que les étudiants aient du plaisir à le fréquenter. Cette volonté se place dans la continuité de politiques d’entreprises comme Google qui privilégient le bien-être de leurs employés afin d’optimiser leur créativité et leur motivation, facteurs essentiels d’innovation.

© Euromed


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En termes d’innovation, l’école n’est pas en reste. Les étudiants peuvent ainsi écrire sur les murs à l’aide de stylets électroniques reliés à deux rétroprojecteurs. Les travaux de groupe sont favorisés par la présence de six boxes de travail, nommées « Brain Bubble », équipées chacune de deux écrans de télévision que l’on peut relier aux ordinateurs par câble HDMI. Les étudiants peuvent ainsi partager leurs travaux avec le groupe entier en temps réel. La technologie est ainsi omniprésente dans le travail des étudiants. Dès leur rentrée, ils accèdent au campus virtuel qui se veut vitrine de leur scolarité leur offrant un accès aux supports de cours mais également aux 21 bases de données que l’école possède en ligne. Ce campus leur permet de suivre l’avancée de leur scolarité avec un bulletin

virtuel et un état d’avancement de leurs requis diplômants. Dans l’objectif du zéro papier, les étudiants ont accès à CYBERLIBRIS, une base de données qui rassemble à elleseul 10 000 ouvrages en ligne, ainsi qu’à CrossKnowlegde, qui leur propose 1200 modules de cours. Toutefois, pour les irréductibles du papier et les allergiques de la technologie, il faut noter qu’il existe toujours un fond documentaire constitué de 6500 documents sur les thèmes enseignés en école de commerce tels que le Management, le Commerce International, la Finance ou encore l’enseignement des langues. M. M.


KEDGE EST SUR TWITTER § Vous connaissez sûrement par cœur les différents classements des écoles de commerces mais saviez-vous qu’il existe des classements qui déterminent l’influence des écoles sur les réseaux sociaux? Euromed management, qui est sur Facebook et Twitter depuis 2008 et Bem avaient déjà une très forte présence sur les réseaux sociaux, c’est pourquoi Kedge Business School n’a eu aucune difficulté à créer sa web-identité. Selon le classement Twitter donné par ecoles2commerces.com le compte de Kedge Business School arrive septième derrière notamment l’Escp, Hec, Audencia et Euromed ! Quel est l’intérêt d’avoir une école au top sur les réseaux sociaux? Qui dit maîtrise des réseaux sociaux dit maîtrise de l’image internationale des écoles! Ce n’est pas un hasard si toutes les entreprises se soucient de leurs e-reputation aujourd’hui. Mais à Kedge, les réseaux sociaux servent surtout à enrichir l’échange entre les étudiants, les professeurs, les partenaires, les anciens diplômés... Alexandre Kane, le responsable de la

communication digitale d’Euromed (et Kedge) explique qu’il faut voir dans les réseaux sociaux non pas un simple moyen de diffuser des informations mais aussi le moyen de communiquer et d’échanger avec les différents acteurs. Vous voulez avoir un un avis rapide sur votre projet associatif? Tweeter directement votre dean, il vous répondra dans la demi heure qui suit! Un réseau social interne. Kedge a aussi créé son problème réseau social! Le social Hub est le réseau social à destination exclusivement des étudiants et diplômés de Kedge Business School. Un lieu privilégié pour entretenir vos contacts et enrichir vos relations professionnelles. Alors à bientôt sur les réseaux sociaux, Twitter @kedgebs Facebook/kedgebs Vidéo de présentation du social hub: http://vimeo.com/50969723

T. Y.


SHARE

QUARTIERS DE MARSEILLE Le vieux Port Grâce a un réaménagement conséquent, la Ville de Marseille, à voulu remettre au goût du jour le quartier si exceptionnel du Vieux Port. En effet, avec moins de voitures, de bouchons, de klaxons, le Vieux Port est redevenu le centre de Marseille où tout le monde se rencontre dans un restaurant à Bouillabaisse ou autour d’un verre avec vue sur la mer et sur le port. L’immeuble 51 domine, c’est peutêtre un signe. Cours Julien Très connu par les étudiants Euromédiens pour ses nombreux bars tels que le Red Lion, le Cours Julien est un quartier où vous pourrez rencontrer tous types d’artistes à tout moment de la journée. Il regorge également de res-

taurants typiquement Marseillais. Vous l’aurez compris, pour sortir le soir, boire un coup ou manger, le Cours Julien est l’endroit rêvé puisqu’il ne dort jamais. Prado / Borely Pour se reposer dans un coin de verdure, pour jouer au foot avec ses potes (et oui le foot est une tradition) ou pour aller faire un footing, le Parc Borely est idéal. Vous pourrez rencontrer des touristes, des étudiants, des travailleurs qui jouent ou se prélassent. Le Prado comprend aussi bien l’emblème de Marseille, le stade Vélodrome, que la plage. Ce qui est incroyable entre Borely et le Prado c’est que ce sont deux endroits de Marseille où nous nous sentons toujours en vacances.


Castellane Pour reprendre les termes d’une rappeuse Marseillaise dont nous tairons le nom (pour ne pas attirer les foudres de Dionysos), Castellane à été en quelque sorte « colonisée par Euromed ». Aux alentours du terminus du Bus 21, à 5 minutes du cours julien et du Vieux port, Castellane est « The Place to Be » quand vous êtes Euromedien et que vous cherchez un logement. Ici, le nombre d’apéros en appartements sont probablement plus nombreux que le nombre de réunions de travail pour un dossier de cours. Ceci dit, c’est un quartier où le marché donne le tempo et où les pizzerias font fortune. Le panier Le panier est le quartier le plus ancien de Marseille. C’était, à l’origine, le quartier populaire de la cité phocéenne. Cependant avec les récentes réhabilitations, le Panier tend à devenir le quartier le plus touristique de Massalia. Les monuments qui ornent le panier sont à visiter sans retenue. Par exemple, la cathédrale de la Major, La Vieille Charité, le musée des arts Africains, sont trois des nombreux endroits à visiter dans ce quartier haut en couleurs. Pour plus d’informations sur les quartiers et ce qu’il y a à faire dans Marseille, nous vous invitons à consulter le « Citadingue » et le « Crazy City » qui sont des city guides de notre chère ville de Marseille, réalisés par des Euromédiens. R. F.

© Laura Assilirkian


URBANISME A MARSEILLE : LES GRANDS PROJETS Depuis longtemps attendue, la nomination de Marseille en tant que capitale européenne de la culture donne naissance à un tout nouvel entrain, la modernisation et le développement du paysage urbain marseillais. Toutefois ce projet ambitieux ne date pas d’aujourd’hui. Lancé conjointement par l’Etat et l’Union Européenne en 1995, l’Euroméditerranée s’est illustrée par la réhabilitation des docks en quartier d’affaires entre autres. L’objectif est clair, faire de Marseille-Provence une métropole digne de ce nom. Transports, développement durable, infrastructures culturelles, habitat, bassin économique, tout y passe ! À l’image de l’impressionnante tour de la CMA-CGM (numéro 3 mondial du transport maritime) la ville veut moderniser son paysage. C’est la raison pour laquelle des travaux titanesques ont commencé et que d’autres, nombreux, sont à venir. L’heure est venue de donner à Marseille une attractivité basée sur autre chose que son littoral. Observons quelques uns des grands projets qui changeront le visage de Marseille dans les années à venir. Créer un bassin économique attractif pour les grandes entreprises 600 000 m² de bureaux supplémentaires seront construits, accompagnés de la construction de plusieurs gratte-ciel pour favoriser l’implantation de compagnies d’assurance, de banques et d’entreprises de commerce international. En effet ces infrastructures, pour la grande majorité de grand standing, sont indispensables pour attirer les sièges sociaux de grandes entreprises, un manque dont souffraient la ville et sa région depuis de nombreuses années. Et bien plus encore... De toute part la ville grouille de chantiers et de projets tous aussi ambitieux les uns que les autres. L’un des exemples les plus frappants, le symbole historique de la ferveur de la ville, le stade Vélodrome, en travaux depuis 2010, sera livré en 2014. Il deviendra alors un stade incontournable sur la scène européenne (5 étoiles UEFA), mais aussi et avant tout une véritable arena moderne multiusage, permettant, à l’image de ce qui peut se faire dans les grands stades allemands ou britanniques, d’accueillir une multitude d’événements divers.. J. O. © Laura Assilirkian


ESCAPADE AUTOUR DE MARSEILLE

De bonne heure, prenez votre sac à dos et direction Luminy. Juste en bas de l’école, empruntez le chemin qui mène à la Calanque de Sugiton et partez à la découverte de l’un des parcs naturels les plus beaux de France. En remontant le sentier, vous croiserez certainement quelques joggeurs venus eux aussi profiter de ce cadre incroyable à seulement quelques kilomètres de la ville. Profitez du lever de soleil sur la tranquille Méditerranée, observez les nombreuses espèces d’oiseaux, de reptiles sortir de leur refuge. Arrivé en haut du sentier, imaginez vous prendre le large, vers les côtes africaines et au delà. En descendant dans la calanque, vous y verrez surement des grimpeurs venus se confronter aux abruptes falaises environnantes, souffrant en silence sur les énormes blocs de granite. Nul doute que vous aurez l’occasion de partager vos impressions avec les amoureux de la nature que vous croiserez lors de votre ballade Prenez ensuite de la hauteur, montez jusqu’en haut du Mont Puget et profitez d’une vue imprenable sur Luminy et plus au loin, Notre-Dame de la Garde. Il est temps de redescendre maintenant, en remontant vers Cassis vous trouverez la superbe calanque d’En-Vau, où vous pourrez pique-niquer face à la mer. En repartant, vous aurez peut-être la chance d’admirer des high-liner, ces acrobates qui marchent en équilibre sur une sangle entre deux falaises, au dessus de 50 mètres de vide… Avant d’arriver à Cassis, une dernière occasion vous sera donnée d’aller voir les plongeurs sous-marins remontant des riches eaux des Calanques, les sacs remplis de poissons qu’ils feront frire au barbecue ce soir. Et parce qu’ici, c’est la Provence, n’oubliez pas d’aller conclure cette riche journée en buvant un pastis (ou deux) à Cassis avant de reprendre le bus pour Marseille, la tête emplie d’images. Bienvenu à Marseille ! S. D. © Laura Assilirkian


DITES NOUS TOUT SUR MARSEILLE

Interview de Bernard Belletante, directeur d’EUROMED Première visite de Marseille ? 1er avril 2002 (et ce n’est pas un poisson !) Premières impressions sur Marseille ? Le contraste entre la Gare St Charles (pas terrible) et la Corniche Kennedy (superbe) Formation et parcours qui vous ont mené à Marseille? Ancien DGA EM Lyon – Chassé pour le poste Monument ou lieu préféré à Marseille ? Le Parc National des Calanques Quel est votre quartier préféré? La Treille Quelle est votre plage préférée? Un lac de montagne ! Plutôt château à vin ou plage et surf? Montagne et un très bon vin local OM ou pétanque ? En montagne, les boules sont trop lourdes Ce que vous adorez à Marseille ? Les diversités, des hommes et des lieux Ce que vous détestez à Marseille? La saleté de certaines rues Un ami découvre Marseille, vous l’emmenez où ? Vallon des Auffes Où êtes-vous quand vous n’êtes pas à Marseille? Dans les Alpes Votre meilleur moment à Marseille ? La fête de l’Ecole après la 3ème accréditation Votre pire moment à Marseille ? Pas encore connu Un bon vin à Marseille ? Un Château Pibarnon Marseille en trois mots ? Monde – Métissage – Mosaïque Kedge en trois mots ? Create – Share – Care Qu’apportera Euromed Management à Kedge ? Diversité – Originalité - Vitesse Qu’apportera BEM à Kedge ? Rigueur – Dynamisme – Equilibre Quelque chose à dire aux admissibles ? Bravo d’être admissibles. Venez faire de Kedge BS la plus belle école du Monde ©Euromed


CARE

MARSEILLE FAIT PEAU NEUVE

Marseille : son vieux port, ses calanques, son bord de mer. Bien que les médias aiment surtout parler des règlements de compte, qu’on est bien dans notre capitale du sud de la France ! Le printemps qui coïncide avec l’arrivée de la fin des cours ne laisse personne indifférent : chaque année, de la plage du David à Cassis, les Kedgiens laissent éclater leur joie et leur bonne humeur. Dommage que les classements des écoles de commerce n’intègrent pas le climat et l’environnement … Kedge bondirait autant que l’action de Total après la découverte d’un puits de pétrole. Ajoutez à cela une ville cosmopolite au cœur du carrefour méditerranéen et vous obtiendrez « the place to study » pour un étudiant. Et le plus beau reste à venir … En effet, de nombreux travaux et chantiers ne cessent

d’embellir les quartiers de notre quotidien. Le vieux port, dont les premiers aménagements ont été terminés en 2012, connaitra de nouveaux travaux jusqu’en 2017 et réorganisera complètement l’espace que nous connaissions encore il y a deux ans, pour faire la part belle aux piétons. La Joliette, qui a déjà vu l’aménagement d’un nouveau tunnel, changera également de physionomie avec la construction de terrasses et de commerces. L’escale Borély, dont l’exploitant changera cet été, devrait retrouver l’élan qui lui a été donné il y a 15 ans et rester ainsi un spot incontournable pour l’été. Enfin, l’aménagement du rond-point du Prado devrait désencombrer les axes Michelet / Rabateau / Prado, pour le plus grand bonheur des fans de l’OM une fois que les travaux du stade Vélodrome seront terminés (été 2014).


Ces grands chantiers profiteront également à l’économie de la ville et de la région avec l’avancée du pôle Euroméditerranée, le futur quartier d’affaires de la ville situé à la Joliette qui accueillera entre autres de nombreux bureaux et la tour de 33 étages de la CMA-CGM. Les Kedgiens pourront d’ailleurs compter sur cette entreprise faisant partie des leaders mondiaux dans son secteur, tout comme Eurocopter, Pernod-Ricard ou la Sodexo, pour imaginer leurs futures carrières avec ambition. Les nombreux changements à venir sont donc prêts à donner un nouveau souffle à la vie de Marseille en général et à celle des étudiants en particulier : moins de circulation signifie moins de temps de trajet, aménagement d’espaces

piétons signifie meilleure attractivité du centre ville et assurément une nouvelle dynamique pour Marseille by Night. Et vous pourrez déjà avoir un aperçu de ce bond en avant cet été avec la seconde étape de Marseille Provence capitale de la culture 2013, lancée par l’événement « Le vieux port entre flammes et flots » en mai et qui verra se multiplier les manifestations en plein air. Enfin, quoi de mieux qu’une interlude culturelle au Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, ouvert depuis le 7 juin) ou à l’exposition du « Grand atelier du midi » au Palais Longchamp pour se reposer, ou au contraire se préparer à séduire les jurys. A. B.


«PIX YOUR CAMPUS» UNE DES PREMIERES AVENTURES KEDGIENNES Focus sur « Pix Your Campus », un des premiers projets inter-campus entre Euromed Management et Bordeaux Ecole de Management. Quand deux écoles de commerce fusionnent, ce n’est pas seulement une mise en commun des administrations en place et d’une organisation, mais également une rencontre entre étudiants. C’est l’ambition du projet « Pix Your Campus » : devenir un exemple de l’union de deux écoles en une seule : Kedge Business School. Les étudiants montrent ainsi leur capacité à collaborer entre les différentes associations présentes sur les campus. Concrètement, qu’est-ce que « Pix Your Campus » ? Il s’agit du premier concours de photographies intercampus de Kedge Business School. Le projet est porté par neuf étudiants : quatre du campus de Marseille et cinq de

celui de Bordeaux. Le but est de récompenser les meilleures photos proposées par les internautes sur la page Facebook du concours « Pix Your Campus ». La première édition se déroulait du 15 février 2013 au 15 mai 2013 et proposait trois thèmes, avec une récompense par catégorie à la clef : « So proud of » : Vous avez carte blanche pour mettre en valeur vos réussites ou vos échecs. Dépassez-vous, surprenez-nous ! « Through the window » : Captez l’instant à travers une fenêtre « My life shot » : Grandir, mûrir, évoluer… Montrez-nous une évolution!


Les thèmes étaient donc larges et les participants – étudiants des deux campus - devaient démontrer leurs qualités techniques et artistiques, ainsi que leur originalité et leur créativité. Le concours se déroulait en trois phases successives : une phase de pré-sélection du 15 février au 25 avril 2013, la sélection finale et la remise des prix. Les étudiants des deux campus devaient envoyer leurs photographies (trois par catégorie maximum) avant le 15 avril par voie électronique. Les photographies étaient récoltées soit via la page Facebook soit via le site du projet (http://pixyourcampus.kedge.overblog.com). Les participants

devaient également expliquer leur démarche et la technique utilisée et donner la date de la photographie. Les internautes pouvaient ensuite donner leurs votes par « like » sur facebook pour la photo qu’ils préféraient. Les soixante photographies - équitablement réparties entre les propositions des deux campus - récoltant le plus de « like » étaient présélectionnées. Un jury composé de l’équipe organisatrice et de professionnels de la photographie choisissait alors les trois gagnants. L’annonce des résultats donna lieu à une remise des prix, puis à un vernissage où les photos des gagnants étaient exposées en format haute définition. M. M.


SCENES ARTISTIQUES MARSEILLAISES Le théâtre de la Criée Si vous faites le choix d’étudier à Marseille, il vous faut absolument découvrir ce théâtre. Situé sur le Quai de la Rive Neuve (Vieux Port), il dispose d’un cadre exceptionnel. Le décor chaleureux des salles et les effets de lumières font d’ailleurs de la Criée l’un des plus beaux théâtres de la région. La programmation y est vraiment de qualité et les prix des billets sont tout à fait abordables. L’Opéra N’ayez aucune réticence à passer une soirée à l’Opéra de Marseille. L’ambiance y est certes très différente d’une soirée étudiante mais vous vous y trouverez ressourcé. Il est l’un des rares lieux qui provoque l’unanimité chez les marseillais et vous comprendrez vite pourquoi... Car nul besoin d’être un fan inconditionnel de Wagner ou de Mozart pour tomber sous le charme du décor somptueux d’inspiration art-déco de l’Opéra de Marseille.

La Friche de la Belle de Mai Construite en 1992 dans une ancienne usine, la Friche de la Belle de Mai est un espace culturel pluridisciplinaire. Vous y retrouverez notamment des salles de spectacles (concerts, danses, théâtres, one-man show) mais aussi de nombreuses expositions. À l’occasion de MP2013 (Marseille Provence capitale européenne de la culture 2013) la Friche a également inauguré de nombreux projets qui n’attendent que vous pour être découverts. T. Y.

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REMERCIEMENTS L’ENCRE DE KEDGE Toute l’équipe de L’encre de Kedge souhaite remercier les copains Bord’erline qui nous ont apporté leurs talents graphiques et leur expertise journalistique. Merci à eux et puisse ce partenariat durer encore longtemps ! Nous souhaitons aussi remercier les services communication d’Euromed et Damien Auffret pour son soutien sur le projet, ainsi que tous les intervenants qui font vivre ces quelques pages : Monsieur Belletante pour son interview, Roman (Jacker Mag on top!) et Gwenn et Thomas pour leurs souvenirs de l’étranger. Et merci à vous, amis lecteurs , de faire de notre école un projet toujours plus ambitieux ! Pour continuer à aimer l’Encre de Kedge, retrouvez nous sur http://lencredekedge.blogspot.fr/ !


© JC Pieri


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