Guild Mag 16

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16

Cette fin d’année vous saurez quoi commander au papa noel grâce à nous. C’est presque un spécial BD que vous avez là. Du manga, du comics, du franco belge… quelque soit votre goût vous trouverez votre bonheur. Et si vous aussi vous voulez partager votre bonheur, ou votre avis ou quoi que ce soit qui se partage ou qui se donne avec le cœur devenez rédacteur pour le Guild Mag. Pour cela rien de plus simple, rejoignez nous sur forumverse.info L'équipe de rédaction.

Au sommaire de ce numéro : • • • • • • • • • • • • • • • • •

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CIVIL WAR #1 Le combat ordinaire - Volume 3 - Ce qui est précieux Random Walk Vitamine Locas Wimbledon Green : Le plus grand collectionneur de Comics du monde Le sommelier 10 : Des soldats d’honneur - Édition spéciale n&b Servitude - livre 1 : Le Chant d’Anoroer Methraton #3 Pharaon Le Journal de Mon Père L’homme qui marche. Les Quatre Fleuves Accros d’MSN - tome 1 Interview de Kitamura Ryuhei La Pin Up Le Comic Streap

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 CIVIL WAR #1 Rififi chez les super héros Marvel Actu VO - série en cours aux US Civil War 1/7 Scénariste : Mark Millar Dessinateur : Steve Mc Niven Nombre de pages : 48 pages Editeur : Marvel Comics "La paix à ses victoires. Non moins célèbres que celle de la guerre" John Milton (1608-1674) Devenir célèbre c’est bien, le rester c’est encore mieux. Malheureusement pour la jeune équipe des New Warriors, après des années de bons et loyaux services, cette époque bénie était révolue. Sous l’impulsion de leur chef, Night Trasher, ils décidèrent de s’abandonner aux chants des sirènes de la TV Réalité. Apres quelques (é)missions, le verdict de l’audimat tombe : Il faut affronter de plus gros dangers sous peine de voir le programme annulé par la chaîne. Mais la prise de risques est dangereuse, surtout pour un groupe, certes assez expérimenté, en quête d’amour du public. Paradoxalement, cette mission sera, au contraire, le début des ennuis pour les New Warriors et aussi, et surtout, pour la communauté superhéroïque.

Las Vegas ou bien l’attentat avorté d’un Wolverine possédé, avait bien besoin de contrôler ces soit-disant sauveurs de l’humanité. Soutenu par son administration et par l’agence du SHIELD (maintenant dirigée par la sublime Hill), il faut maintenant convaincre cette "communauté" d’hommes masqués qu’il serait plus raisonnable de travailler pour le gouvernement afin d’éviter un nouveau drame. Reste à trouver la personne adéquate qui aura assez de charisme pour leur faire accepter l’inévitable. 2 candidats sortent du lot : Captain America et Iron Man

Le Drame Comme je l’ai dit un peu plus haut, c’était la mission de la dernière chance pour les New Warriors. Et comme vous vous en doutez, rien ne s’est vraiment passé comme prévu car ils sont tombés sur plus fort qu’eux. Péripétie somme toute classique pour des super héros, me direz-vous, mais ce combat fut aussi fatal pour des civils dont de nombreux enfants. Et pour l’opinion c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Bien qu’aimés par une large majorité, les "encapés" n’ont pas toujours fait l’unanimité car souvent considérés comme des dangers publics comme par exemple Spider Man ou Hulk. Au vu du drame, l’émotion prend le pas sur la raison. A défaut d’avoir leurs têtes, on demande au pouvoir en place de prendre des mesures afin d’éviter un nouveau massacre. C’est là qu’entre en scène l’idée d’un enregistrement officiel pour les super héros. Super Héros Registration Act Bien que datant d’avant le massacre de Stampford, il aura suffit cette tragédie pour faire passer cette loi sans trop de contestations dans l’opinion. Il faut aussi avouer que cela tombe bien pour le président Bush, qui après l’incident Xorn/Magneto, l’attaque de Hulk à

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Les Frères Ennemis Ces deux amis de longue date sont les deux faces d’une même médaille. L’un est un homme du passé alors que l’autre est porté sur le futur. L’un ne sert que le rêve américain alors que l’autre ne sert que ses propres intérêts. Mais pourtant, malgré ses différences, ils ont toujours été l’un à coté de l’autre durant de nombreuses années. Bien sûr, il y eut quelques fois des clashs entre eux deux (la première guerre des armures et Galactic Storm pour ne citer que ces deux-là) mais jamais rien qui n’ait pu entacher une si vielle amitié. Toute bonne chose a une fin et ces deux légendes devront prendre la décision qui aura des conséquences sur leur avenir mais aussi celui de nombreux super héros. La guerre civile vient de débuter. De quel côté serezvous ? gbasik Complétez le dossier avec le Guild Mag 15 !

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 LE COMBAT ORDINAIRE - VOLUME 3 - CE QUI EST PRÉCIEUX

Auteur : Manu Larcenet Editeur : Dargaud Prix : 13 euros

Date de parution : 15/03/2006 Nombre de volumes disponibles : 3

Troisième volet de la saga du Combat ordinaire (dont le premier tome a valu à l’auteur un prix à Angoulême) "Ce qui est précieux" vient de sortir dans toutes les bonnes crèmeries. Achat obligatoire ou fin de série "hype" qui s’essouffle ? C’est ce que nous allons voir tout de suite. Le troisième tome continue donc de nous narrer la vie de Marco, photographe mal dans sa peau et qui ne sait que rarement quoi faire face aux problèmes de la vie qui arrivent en face de lui. On débute l’histoire avec un deuil qui servira de fil conducteur même si plusieurs autres pistes seront explorées dans ce tome. L’intérêt principal de cette série n’est pas à mon sens dans un scénario très compliqué (soyons clair, le scénario n’est pas trop recherché et il n’y a pas de rebondissement qui surprend le lecteur ou quoique ce soit de ce style) mais plus dans la forte implication du lecteur dans les déboires de Marco. On est avec Marco à travers ses peines, ses doutes, plus que simple spectateur mais pas réellement acteur. Larcenet ne délivre pas ici de grand message sur le monde ou une grande théorie sur comment être heureux. C’est juste l’histoire d’un gars dans un monde compliqué. Le dessin sert admirablement le propos et certaines cases

sont "magiques", on voit bien la progression entre le premier tome et celui-ci. Alors il y a quelques bémols quand même, le pathos est parfois un peu trop lourdement mis en place je trouve, surtout par rapport au premier tome qui était nettement plus fin et pourtant tout aussi dense. Il n’en reste pas moins que c’est une lecture hautement recommandable, Larcenet nous livrant un travail excellent tant au niveau de l’humour que de la tragédie. P.S à noter qu’il existe une version collector avec un dvd pour 20 euros de plus. Je n’ai pas pu me la procurer et je doute maintenant que vous le trouviez au prix coûtant mais on est exhaustif ou on ne l’est pas. captain marvel

****** VITAMINE

Auteur : Keiko Suenobu Editeur : Génération Comics Nombre de volumes : 1 (one shot)

Prix : 6,95 €

Au Japon, le phénomène d’ijimé est courant et jamais anodin. Il s’agit de la mise à l’écart et de la maltraitance volontaire d’un élève par tous ses camarades de classe mais également parfois par les professeurs. L’histoire Sawako Yarimizu a 15 ans. Elle est collégienne et a tout pour être heureuse. Elle est mignonne, elle a un copain, des amies, elle travaille plutôt bien. Alors pourquoi du jour au lendemain sa vie tourne au cauchemar ?_A cause de la méchanceté des gens, de l’égoïsme de son soit-disant petit ami, et de l’hypocrisie de la société japonaise (la société tout court, pourrait-on ajouter). Elle devient la cible des railleries et cherche désespérément de l’aide. Mon avis Ce manga très sombre raconte en un unique épisode la destinée de nombreux élèves au Japon et ailleurs. La cruauté et la souffrance décrites sont bien souvent en deça de ce que ces ados peuvent vivre, une fois que le

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monde entier s’est retourné contre eux. On a l’habitude de dire que les jeunes ne sont pas tendres entre eux ? En voici une illustration parfaite._Au-delà du choc asséné à la lecture de ce manga, ma tête a vite vagabondé vers les réflexions sur les définitions de la bienséance et les réactions qu’entrainent la jalousie sans borne._L’être humain n’est pas bon. En tout cas pas là. Mais on ne s’enfonce pas non plus totalement dans la noirceur. Et le souffle d’espoir vient de la seule personne évidente à nos yeux. .. en ce jour où on les fête... Une histoire qui retourne le cœur. Odessa

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 RANDOM WALK

Auteur : Yoshizumi Wataru Editeur : Glénat Prix : 6,50 euros Série finie en 3 volumes au Japon.

Date de parution : 05/04/2006 Nombre de volumes disponibles : 1

L’auteur de Marmalade Boy est de retour. Pour plus de lycée, plus d’histoires d’amour, plus de grands yeux brillants... L’histoire Les personnages se ressemblent tous, Le père de Yuka est écrivain. Très amoureux de sa non seulement d’une série sur l’autre, femme actuelle (qui n’est pas la mère de Yuka), il mais aussi à l’intérieur de la série conseille à sa fille de vivre de belles histoires d’amour elle-même. Soyez attentifs aux afin d’être heureuse. C a tombe bien, Yuka est nuances subtiles des coiffures, elles lycéenne et croise tous les jours des jeunes gens aussi vous permettront de différencier les héros. beaux les uns que les autres._Par le plus grand des Glénat sort au fur et à mesure toutes les séries de hasards, l’un de ces jeunes gens n’est autre que le fils cette auteur, dont le grand avantage est de ne jamais d’un autre écrivain, ami de son père. Est-ce le début dépasser les 8 tomes par série, pratique pour les petits d’une idylle ? portes-monnaie. Celle-ci est d’ailleurs finie au Japon et ne fait que 3 tomes. Il n’y a de toute façon pas besoin Mon avis de plus. Rien de bien original dans ce shôjo à l’eau de rose. Pas Cependant, la parution coup sur coup de séries très de familles échangistes comme dans Marmalade Boy, semblables risque de lasser un public qui ne verra pas de jumeau déguisé en fille comme dans Mint Na bientôt plus la différence entre les histoires. Là où une Bokura, pas de sorcière bien aimée comme dans Ultra situation cocasse (Marmalade Boy) et une dose de Maniac, une histoire somme toute banale où il ne se fantastique (Ultra Maniac) sauvaient les apparences et passe pas grand chose. On n’échappe pas aux donnaient lieu à des séries légères et divertissantes, questions existentielles habituelles (est-ce qu’il Random Walk fait pâle figure et ajoute juste un titre de m’aime ? est-ce que je l’aime moi ?), le tout dans une plus à la liste des shôjos sur les amourettes de lycée. ambiance assez froide. Peut-être est-il temps pour moi de passer aux josei, Côté dessins, le style clair et pas désagréable de ces manga pour jeunes femmes plus adultes, en tout Yoshizumi Wataru est reconnaissable entre mille et cas, post-lycée. Odessa commence même à voir fleurir ses clones en France.

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LOCAS Auteur : Jaime Hernandez Editeur : Le Seuil Prix : 19 euros

Date de parution : 11/04/2005 Nombre de volumes disponibles : 1

L’histoire Années 80, les aventures de 2 jeunes filles hispaniques dans une banlieue américaine. Entre punk, mecs, aventure et catch féminin. Mon avis Le bouquin souffle comme un vent de révolte pour notre époque trop sage et conventionnelle. Nos 2 banlieusardes Maggie et Hoopey, loin de nos stéréotypes, ont en elles une véritable vitalité et imagination. L’univers dans lequel elles vivent est peuplé de milliardaires à face à cornes, de réparateurs de robots, de super-héros mais aussi de misère et d’histoires humaines. Ces 2 filles à la vie très intense, n’ont de cesse de trouver l’Amour et celui-ci revêt différentes formes. Entre Don Juan, copines et mecs odieux, le panel est large. La bi-sexualité n’est pas montrée comme une chose curieuse mais plutôt

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comme une forme de liberté. Les 350 pages en noir et blanc défilent et on se prend à lire à la suite ces histoires courtes reliées entre elles par une certaine évolution des relations entre les différents protagonistes. Ouvertement pro-féminin (ses héroïnes ont tout de la femme libérée), il n’en reste pas moins que certains garçons très machos ont parfois un état de grâce. Il est difficile d’être exhaustif vis à vis d’une œuvre aussi riche mais ce qui peut en ressortir c’est que l’auteur met en scène Maggie afin qu’elle connaisse une expérience de toutes ses vies possibles. Entre un amour avec l’homme parfait, avec un homme gentil mais commun, une racaille, sa meilleure copine... Une excellente lecture qui j’espère sera accompagnée par la sortie prochaine d’un second et dernier tome. Thanos

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16

Auteur : Seth

WIMBLEDON GREEN : LE PLUS GRAND COLLECTIONNEUR DE COMICS DU MONDE

Editeur : Le Seuil Prix : 21 euros

Date de parution : 13/04/2006 Nombre de volumes disponibles : One-shot

L’histoire Wimbledon Green, le plus grand collectionneur de comics du monde a disparu. Ceux qui le connaissaient (ou pas) reviennent sur la carrière de cet homme mystérieux et intraitable en affaire. Mon avis Avec son format atypique (15 x 2 x 20) ce comics reprend bien l’idée de l’objet de collection. L’auteur s’efforce de donner par l’intermédiaire d’individus très différents une vision subjective et variée du héros. Il est alors difficile pour le lecteur d’arriver à déméler le vrai du faux. Les personnages sont tout en exagération afin d’assouvir leur passion commune : les comics. Il est amusant de retrouver derrière chacun d’entre eux les traits de certains lecteurs. De l’amateur snobinard au fan ignorant, tous peuvent s’y reconnaître... sauf les femmes. Seth a semblé vouloir les épargner. Il est

vrai que les protagonistes sont rarement mis sous leur meilleur jour. Entre pingres, petitesse d’esprit et escrocs, l’univers de collectionneurs ressemble à une faune. Wimbledon Green en tant que plus grand collectionneur est évidemment le plus malhonnête d’entre eux. Pourtant comme les autres, le lecteur ne peut s’empêcher d’être compréhensif (j’imagine même que certains seront admiratifs) face à la détermination et à la malice de Green. L’auteur, tout en étant critique, est respectueux de ces hommes qui ont consacré leur vie au comics. Le récit va et vient entre désir de collection vain et puéril, et un vrai amour de ces bd. La lecture de comics est un vrai bonheur, entâché hélas par un prix abusif, et saura remettre sur le droit chemin certains lecteurs. Foi de Wimbledon Green ! Thanos

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LE SOMMELIER

Les auteurs : Araki Joh, Ken-Ichi Hori et Shinobu Kaitani Editeur : Glénat Nombre de volumes : 1 volume paru

Prix : 7,30 Euro Date de sortie : mai 2006

L’histoire Un jeune japonais parcourt l’Europe à la recherche du vin de son enfance. Cette quête a fait de lui le vainqueur du célèbre concours de sommellerie français. Mais son discours a fait qu’on lui a retiré ce titre. Mon avis La lecture de ce manga avait mal commencé. Les 2 premières histoires sont assez vulgaires et le métier du vin est anecdotique et met en avant un héros... imbuvable. Dans la grande lignée des héros culinaires japonais, le héros est infaillible, sans attache et redresseur de torts à ses heures perdues. Pour être honnête, ça a le don de m’énerver. La seule surprise est le ton adulte de ses relations avec les femmes même si on n’est pas loin de la caricature. Malgré tous ces défauts, ce manga m’a énormément plu. Certainement a-t-il fait vibrer en moi une corde

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sensible liée à mon enfance dans le Médoc, grand pays du vin. Le manga a de grandes qualités éducatives sur le monde de l’œnologie grâce à la très bonne documentation d’un véritable sommelier. Le graphisme n’est pas exceptionnel mais sert bien l’histoire. Un manga à apprécier pour ses références mais aussi pour des histoires qui permettent d’introduire des lecteurs néophytes dans le monde du vin. Cependant si vous souhaitez vraiment appréhend er toutes les notions mises en avant dans le manga, il sera nécessaire de faire des recherches à côté. Thanos

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 10 : DES SOLDATS D’HONNEUR - ÉDITION SPÉCIALE N&B

Les auteurs : Joann SFAR, Lewis TRONDHEIM et BEZIAN Editeur : Delcourt Prix : 17.50 euros

Date de parution : 03/05/2006 Nombre de volumes disponibles : 10 (Donjon Monsters)

L’histoire Görk et Krag sont frères et soldats de la Géhenne. Ils sont chargés de défendre une porte secrète du donjon du Grand Khan. Un jour où Krag est de repos, Görk laisse passer un mystérieux aveugle. Pour le punir de son incompétence Görk est condamné à avoir les ailes arrachées et à être abandonné dans le désert par la main de son propre frère. Mon avis On ne peut pas dire que ce tome soit une franche partie de rigolade. Le ton est dur et le dessin est noir. L’édition spéciale en noir & blanc met en avant cette ambiance et il serait dommage, à mon avis bien sûr, de passer à côté de cette magnifique édition à prix très raisonnable. Le récit place le lecteur dans les pensées de Krag, le bourreau de son frère. L’évolution psychologique du personnage, avec son envie de

rationnaliser son acte terrible, est superbement représentée. Le lecteur peut être rebuté pas ce ton détaché et déshumanisé. Mais il faut garder à l’esprit que le texte retranscrit les réflexions d’un monstre en apparence mais aussi en fond. L’espèce de road-movie entamé par les 2 protagonistes et ayant pour terme le lieu d’exécution de l’un d’eux est particulièrement touchant. Par leur lien fraternel très fort par une "éducation" brutale, les héros nous mènent dans une véritable tragédie. Une bande-dessinée dans l’univers riche de Donjon qui prend à contre-pied l’humour de la série. Cet album est une très grande réussite et si l’aspect graphique ne vous rebute pas (moi je trouve ça magnifique) je vous invite à suivre les pas de ces 2 soldats d’honneur. Thanos

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METHRATON #3 PHARAON Auteurs : François Froideval, Druet, Sophie Balland. Editeur : Albin Michel Date de parution : Mars 2006 Prix : 12€90 pour 44 pages couleurs Nombre de volumes disponibles : 3 (les trois tomes sont disponibles dans un coffret) Histoire : Cette bande dessinée nous conte l’histoire du Serpent, héros des Chroniques de la Lune Noire et héraut de Méthraton. Sehk n’est qu’un enfant quand son village est réduit en cendres par un crâne volant. Il est ensuite recueilli par un mage de Bastet, la célèbre déesse chat. Bastet l’a choisi pour qu’il trouve l’Ankh de son amour Methraton et détruise l’Oblivion, un puissant sortilège lancé par les panthéons pour détruire son souvenir. Avis : Le tome 3 de Methraton est enfin sorti et j’ai un avis plutôt mitigé sur ce tome. L’idée centrale est toujours bien présente, raconter l’histoire d’un personnage énigmatique de la mythologie des Chroniques de la Lune Noire sans pour autant n’être compréhensible

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que par les initiés. Le dessin est très correct et Froideval ne tombe pas dans son travers de mettre une scène érotique par tome. L’histoire est vraiment prenante et pour ne rien gâcher, cela se déroule en dans une Egypte antique (ici nommée Erypte) où ceux qui maîtrisent la magie sont l’élite. Après tant d’éloges, voici les récriminations. Il y a quelques problèmes de bulles qui gênent malheureusement la compréhension et la fluidité de la lecture. Elles sont mal placées et j’ai eu à de nombreuses reprises du mal pour trouver l’ordre de lecture de ces mêmes bulles. Un autre mauvais point est le temps d’attente trop long entre le second, sorti en 2003, et le troisième tome, sorti en 2006. Cela reste une bonne lecture sans être essentielle. Magnange

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 SERVITUDE - LIVRE 1 : LE CHANT D’ANOROER

Auteurs : Fabrice David et Eric Bourgier

Editeur : Soleil Date de Parution : Mai 2006 Nombre de pages : 56 Prix : 12 euros 50 Nombre de volumes disponibles : 1 L’histoire Les Puissances sont les premières à avoir peuplé la Terre. Lorsque l’Homme apparut, il suscita parmi elles passion et division. Toutes choisirent alors de prendre forme physique : Dragons, Géants, Anges, Sirènes et Fées. Vint alors le temps des combats, des guerres intestines... Aujourd’hui, mille ans ont passé, les Géants ont disparu, les Dragons ont survécu, les Sirènes se sont retirées dans les profondeurs des océans, les Anges et les Fées ne sont plus que des mythes. Mille ans ont passé, et les Fils de la terre ont fini par fonder le plus grand des royaumes. Pour eux, les Puissances ne sont plus que des légendes... Mais les Dragons sont sortis de leur repère... Un nouvel âge s’annonce : est-ce la fin ou le début de la servitude ? (Soleil Productions ) Mon avis Encore une série d’Heroic Fantasy chez Soleil me direzvous ???? Oui c’est vrai mais une fois n’est pas coutume, l’éditeur nous offre un récit mature et graphiquement "différent" de ses autres productions. Mature car Fabrice David, le scénariste, nous propose un univers "réaliste" (à la différence de nombre de ses collègues) au background très riche. En moins de 56 pages, on y retrouve pèle mêle : complots, mariages de convenance, incestes, luttes fratricides, de nombreux morts et aussi des trahisons dont personne

ne sort vraiment vainqueur. On est loin du classique mais redondant jeune chevalier qui sauve la princesse et l’épouse à la fin. Et nous ne sommes qu’au tome 1 d’une série qui devrait (si les ventes suivent) être de 5. En tout cas le potentiel est là pour faire quelque chose de grand. Graphiquement "différent" car Eric Bougier (dessinateur et coloriste) nous prouve, alors que c’est son deuxième album, qu’il a un talent incroyable avec un style à mi chemin entre Travis Charest et Steve McNiven (deux dessinateurs canadiens connus des amateurs de comics). On sent, que ce soit dans les costumes ou les décors, que l’artiste a su s’inspirer du meilleur dans le genre comme par exemple l’excellent film Lord of the Rings de Peter Jackson. De plus il n’est pas manchot avec sa palette graphique et prend à contre pied les standards du moment en utilisant le sépia comme couleur dominante, ce qui donne un certain relief à l’histoire. Apres Live War Héros, leur premier album en commun paru en 2003, le duo David/Bourgier confirme tout le bien que je pensais d’eux avec un récit très dense et graphiquement impeccable. Un bien bel ouvrage qui j’espère en appellera d’autres dans les années à venir. Sans nul doute mon coup de cœur BD de l’année. gbasik

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L’HOMME QUI MARCHE.

Auteurs : Jirô Taniguchi. Editeur : Casterman Date de parution : 12/09/2003

Collection : Ecritures Prix : 12 euros 95

C’est l’histoire d’un homme... qui marche. Histoire : C’est l’histoire toute simple d’un homme qui se promène au hasard, s’allonge à l’ombre d’un cerisier, monte aux arbres en pleine ville. Un homme qui s’émerveille à la vue d’un coquillage, d’un oiseau... Avis : Si c’est de l’action que vous recherchez en lisant une bandes dessinée, et bien passez votre chemin ! Sinon

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vous serez enchanté par ce manga de Jirô Taniguchi (Quartier Lointain, L e Journal de mon père...). Alors asseyez-vous dans un fauteuil au calme, prenez un verre de ce que vous aimez boire et entrer dans la rêverie de ce manga. Prenez votre temps pour le lire sans vous énerver et je vous promets un sourire tout au long de votre lecture. Magnange

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 LE JOURNAL DE MON PÈRE

Auteur : Jiro Taniguchi Edition : Casterman

Année : 1999

La nostalgie est toujours ce qu’elle était... C’est un événement ultime qui contraint l’auteur à retourner plus de dix après dans sa ville natale : la mort de son père. La famille et les lieux font remonter de nombreux souvenirs à sa mémoire. Mais qui était ce père à l’origine de la rupture avec ses racines ? Au décès de son père, Yoichi qui n’a plus mis les pieds dans son village d’enfance depuis plus de dix ans, décide de rentrer pour accompagner le défunt dans son dernier voyage. Il est accueilli par sa gentille sœur Haruko et son oncle Daisuke. C’est la veillée funèbre qui servira de cadre à la narration de la vie de cette famille et qui sera l’objet de toutes les émotions. Tout gamin, le jeune Yoichi ne comprend pas pourquoi du jour au lendemain il ne revoit plus sa mère. Il s’enfuit pour la retrouver. Il est recueilli dans son périple par son oncle qui lui sera d’un proche soutien à chaque fois qu’il le sollicitera. Tout au long de sa prime jeunesse, Yoichi devra affronter des événements qui le marqueront et l’éloigneront de ce père impénétrable (incendie de la ville, séparation de ses parents, mort évitée de justesse sous un tunnel...). Les deux personnages principaux de cette histoire ont des caractères forts. Dans cette société japonaise où le père est tout puissant, décideur de sa propre vie et de celle des membres de sa famille, il n’y a de place ni

pour la contestation ni pour la discussion. C’est en tout cas comme cela que Yoichi voit son noyau familial et par dessus tout son père. Or, les souvenirs qui remontent de l’enfance vont peu à peu lui faire comprendre que ce père tant détesté n’est pas responsable du désastre dans lequel s’est retrouvé sa famille. Chacun a ses parts de responsabilité, lui autant que les autres. J’aime ce livre car il décrit de façon simple et émouvante une jeunesse qui pourrait être la nôtre. Il dépeint ce manque de communication entre les êtres (mêmes les plus chers), source de conflits souvent stérils. Jiro Taniguchi a une façon toute personnelle et très sensible de parler des hommes et des femmes et des rapports au quotidien qui sont tout sauf simples. A LIRE ! Scarboro

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LES QUATRE FLEUVES Auteurs : Fred Vargas, Edmond Baudoin Editeur : Viviane Hamy Collection : Chemins Nocturnes Date de parution : 11/2000 Prix : 22€71 (pour 224 pages) Alpha-Art du meilleur scénario - Angoulème 2001

Histoire :

Avis :

Le jeune Grégoire Braban vit avec ses trois frères et son père en banlieue et pars sur Paris retrouver son ami pour se livrer au vol à la tire avec plus ou moins de réussite. Mais un jour, il s’attaque à "un vieux. Il a quelque chose comme deux milles balles dans sa sacoche". La sacoche est très lourde, "Le sac du vieux, c’est la boîte de Pandore. Il y a tous les péchés du monde là-dedans". Ils n’auraient dû jamais l’attaquer car le lendemain du vol, Vincent est retrouvé mort, la cuisse lacérée de quatre coups de couteaux. Le commissaire Adamsberg s’inquiète à la vue de cet étrange dessin.

Ceci un polar noir écrit par une romancière, Fred Vargas, et mis en image par un grand dessinateur, Edmond Baudoin. Il y a tous dans cet BD, du suspense, de l’humour, tout en restant assez crédible. De plus, le dessinateur semble vraiment passionné par son travail, chaque page est un émerveillement tant par son trait que par sa façon d’organiser les formes, le rythme et le mouvement de l’histoire. C’est du très bon, mangez-en. Magnange

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 ACCROS D’MSN - TOME 1

Auteurs : Mdr, Lol, Hum... Editeur : Soleil Date de sortie : Août 2006

Prix : 9,45 euros Nombre de volumes actuellement : 1

Avec un titre très accrocheur, associant l’une des messageries instantanées les plus utilisées dans le monde, Soleil frappe un grand coup... d’épée dans l’eau. Recette d’une BD jeunesse, très... jeune... Couverture En plus, le héros, il ressemble à Mollo et il s’appelle Nono, trop classe ! En me balandant dans les rayons de ma librairie, mon regard s’attarde sur un titre, et des dessins sympas et colorés, cartoonesques. On m’annonce "Accros d’MSN" et direct, je me reconnais. Moi qui passe mon temps là-dessus, je vais adorer, c’est sûr. Je feuillette la BD... la première page m’interpelle. Les "héros" n’ont que 14 ans, et semblent en avoir 11... Quelques répliques rigolotes et le design sympa finissent de me convaincre de tenter cet achat à un prix loin d’être rébarbatif. L’histoire Euh, non... en fait, y en a pas. C’est 6 ados d’environ 14 ans qui passent leur vie à tchater sur le net et à s’envoyer des vannes. C’est des tranches de vie, des strips... ça se lit ligne par ligne, voire page par page. Mon avis Côté humour, c’est moyen rigolo. Ca m’a fait sourire, parfois rire. Mais rien d’extraordinaire. Les héros sont censés avoir 14 ans, et j’arrive pas à me rappeler avoir eu ce genre de préoccupations à cet âge-là... Mais bon, on va mettre ça sur le compte du choc des générations (et nan je ne suis pas une croulante, j’ai 26 ans). Côté "critique mignonnette" de la vie sur MSN, par contre, c’est de la publicité mensongère. Afin de documenter mon article, je me suis rendue sur le site de l’éditeur Soleil, sur la fiche technique de cette BD. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir que le visuel mentionnait "Accros du tchat", et non pas "Accros d’MSN". Je m’étais posée la question, en terme de marque... si on avait le droit d’utiliser le terme msn, comme ça, sans aucune mention légale dans le bouquin. Le titre qui semblait prévu à la base a fini par me convaincre que l’utilisation du terme msn n’était là que pour élargir la cible de base. Parce que finalement, de MSN, il n’en est pas du tout question dans cette BD... L’outil que les héros utilisent ressemble plus à un IRC, un canal de conversation, avec des rooms, un administrateur qui peut kicker un utilisateur de la conversation, et des modos.

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Mais croyez-en une utilisatrice hardcore d’MSN... ça n’en est pas ! Toutes les petites manies qu’on peut avoir sur msn (désormais Windows Live Messenger), les pseudos à rallonge, les smileys reconnaissables, les réactualisations d’infos, d’espaces persos, les modes anti-patrons/parents... ça passe à l’as ! Du coup, cette BD m’a fait marrer, mais elle ne restera pas dans les annales de mon cerveau. J’ai un peu eu l’impression de me faire "avoir" par un titre plus racoleur qu’autre chose. Ca m’apprendra à ne plus acheter mes BD au rayon jeunesse, snif. Odessa

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COMIC STREAP BY VANCE ET BEYONDER

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 PORTRAITS PUBLICS, PORTRAITS PRIVÉS, 1770-1830

Une très riche collection de tableaux et de sculptures au Grand Palais du 4 octobre 2006 au 9 janvier 2007 Lieu : Galeries Nationales du Grand Palais Entrée Clémenceau - 75008 Paris (01 44 13 17 17). Horaires : Tous les jours, sauf les mardis, de 10h à 20h, le mercredi de 10h à 22h. http://www.rmn.fr/galeriesnationalesdugrandpalais/ Tarif : 10 € Cette anthologie de l’art du portrait nous présente une galerie de personnages fortement aristocratiques du monde politique, militaire ou civil dans une période instable de l’histoire du monde qui en France fut fortement marquée par Napoléon 1er. Cette exposition est très bien construite, fort documentée et donc très intéressante : A ne pas manquer ! Est-ce le hasard qui a conduit à exposer parallèlement le thème du portrait (Musée du Luxembourg et Grand Palais) ? En tout cas, c’est le moment où jamais de découvrir à Paris plus de 140 toiles et sculptures consacrées à cet aspect de l’art. L’exposition couvre la période allant de la pré-révolution française à la révolution de 1830. Le portrait devient à la mode en Europe un peu avant la Révolution Française et atteint son apogée sous Napoléon en France, qui en fait un élément de pouvoir : il s’en sert pour magnifier sa puissance, son rôle et celui de sa famille. C’est ce que l’on va appeler le portrait public. Qu’ils s’appellent Gainsborough, Reynolds, Wright, Goya, Velázquez, David, Vigée Le Brun, Géricault, les grands noms de la peinture internationale ont su mettre en valeur sur leurs toiles, les traits et la magnificence de leurs illustres commanditaires (Georges III en Angleterre, Ferdinand VII en Espagne ou Pie VII au Vatican). Lorsqu’il va s’agir de commandes à titre privée, les sujets seront des personnages puissants (hommes ou

femmes) mais là, le peintre prendra plus de liberté et n’hésitera pas à les représenter dans des tenues ou dans un cadre plus "légers". De nombreux codes sont respectés lors de l’élaboration d’une œuvre. Chaque toile ou sculpture renferme une multitude de messages qu’il convient de découvrir pour apprécier pleinement le sens de l’œuvre. L’audio-guide réalisé pour cette exposition est très riche en anecdotes et explications de détails. En ce qui concerne la sculpture, les œuvres sont extraordinaires. D’un morceau de marbre que l’artiste a taillé, ciselé, poli, il en sort une représentation magnifique d’un être en trois dimension s auquel il ne manque que l’animation. L’une des pièces majeures de l’exposition est le Voltaire nu de Jean-Baptiste Pigalle. Qu’il soit public ou privé, peint ou sculpté, il ne faut pas oublier avant tout que le portrait a pour vocation d’être exposé, c’est à dire d’être connu et pour les personnages qui sont représentés d’être reconnus. Deux bonnes heures sont nécessaires pour parcourir ce dédale de toiles et de sculptures intelligemment orchestrées. Il ne manque qu’une légère musique baroque pour accompagner ce parcours initiatique de la beauté. Scarboro

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LE SALON DU CHEVAL 2006

Mettre le Salon du cheval et Gwenolé dans la même phrase n’est pas une chose évidente au premier abord. Et pourtant, je me suis rendu le WE dernier voir nos amis les équidés. Suivez le guide. salon du cheval 2006 Pour moi, le monde du cheval est vraiment quelque chose de très flou. Je ne suis pas un turfiste (au contraire de mon père), je n’ai jamais eu comme ambition de devenir jockey (malgré ma taille) et je ne suis pas fan du jumping (ou alors à petite dose).

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Malgré tout il y a un je ne sais quoi qui m’intéresse dans ce milieu là. Peut-être grâce à des gens passionnées par le sujet comme Jean Rochefort, des documentaires vu à la télé ou tout simplement parce que je suis quelqu’un de curieux.

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 Enfin bref je prends mon bâton de pèlerin et je me rends au salon de la porte de Versailles. Dès les premiers pas à l’intérieur du hall 7, on rentre dans le vif du sujet grâce à l’odeur très chevaline, chose qui pourrait rebuter les gens très délicats, ce qui, heureusement, n’est pas mon cas. Ensuite grâce au plan fourni à l’entrée je me familiarise avec les lieux. Et là ce que je craignais un peu se réalise au fur et à mesure que le temps passe : ce type d’événement est fait pour (et par) les professionnels (et licenciés) et accessoirement pour les enfants (j’y reviendrai plus tard). De la vente de véhicules et de treuils en passant par les selles et autres cravaches, tout était bon pour satisfaire les cavaliers (et cavalières). En soi ceci est tout à fait normal et je n’ai rien à reprocher là-dessus aux organisateurs. Par contre il y aurait à redire sur la vente des chevaux pratiqués durant le salon. Pas pour le prix de vente de l’animal mais plutôt par les conditions proposées. Comme vous l’avez compris, au début de cet article, je ne suis pas un connaisseur averti de ce milieu mais il me semble tout de même que le salon de Versailles n’est sans doute pas le lieu idéal pour ce genre d’affaires surtout que certains, après une semaine d’exposition, avaient l’air vraiment nerveux. Enfin clairement moi cela ne m’a pas donné envie d’en acheter un. Vous me direz je n’aurais pas eu non plus la place chez moi. Secundo j’aurais aimé voir une partie de ce salon utilisée pour les non initiés avec par exemple un musée du cheval ou un coin exposition (avec des photos ou des peintures) ce qui aurait été plus valorisant pour l’animal que des stands des différentes régions de France qui proposaient peu ou prou la même chose. Un peu de culture, à mon sens, n’aurait pas été de trop. Malgré tout, il y eut de bon moments comme par exemple les démonstrations en tout genre aussi bien pour les adultes que pour les plus jeunes. D’ailleurs, un coup de chapeau à tout ceux qui ont réussit à maintenir l’attention des enfants durant ces mini spectacles en les faisant participer. Il y eut aussi certains stands très intéressants et des points de ventes très originaux comme par exemple celui d’un couple d’anglais vendant des tasses, assiettes et autres plats (et pas forcement avec des chevaux comme dessin) avec la possibilité de graver le nom de votre choix dessus. Au final, je suis sorti un peu frustré de ces 3 heures de visites car je n’y ai pas trouvé mon compte. Ce qui n’enlève rien à l’intérêt que je peux porter à ce milieu. Mais peut-être en attendais-je trop. Peut-être...

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4e trimestre 2006 Guild Mag 16 INYTERVIEW DE RYUHEI KITAMURA Cinquante ans et toutes ses dents, 28 films et pas une ride si ce n’est la balafre américaine de Roland Emmerich en 98. The King of the monsters GODZILLA (le Guild Mag a toujours eu un petit faible pour le monstre radioactif CF Guild Mag n°9) est passé en France le 29 juin 2005 au Publiciscinemas pour l’avant première de FINAL WARS, le tout en présence exceptionnelle de Ryuhei Kitamura ! C’est donc très gentiment qu’il a répondu à nos questions. Bonjour, pour commencer est-ce que tout le monde au japon est fan de Godzilla ? (rires) Bonjour, c’est un véritable plaisir que d’être ici, je me sens un peu Français. En effet, j’ai un chien français. Alors c’est un peu comme si je revenais chez moi. Pour répondre à votre question, non tout le monde, au japon, n’est pas fan de Godzilla, certain sont fans de Gamera ! (rires) Ce film est sorti en novembre dernier au Japon pour les 50 ans de la création de Godzilla. Est-il facile d’accepter un tel projet Vous savez quand Wataru Mimura m’a proposé de faire ce film, j’ai dû réfléchir deux secondes avant de dire oui. Vous vous rendez conte faire un film Godzilla… wahou. Vous avez toujours été un fan de ce personnage J’ai grandi avec ces films, le premier que j’ai vu c’était Godzilla Vs Mechagodzilla [film de 1974 réalisé par Jun Fukuda]. C’est d’ailleurs les Godzilla des années 60 et 70, qui sont assez groovy, que je préfère. J’aime beaucoup moins ceux des années 90.

effets spéciaux... mais quand on m'a dit de supprimer la scène de combat à Paris je leur ai dit d'aller "se faire foutre" (rires). Vous savez le budget était trois fois plus important que pour un autre Godzilla donc j'ai vraiment été libre de faire ce que je voulais. Puis j'avais dès le début fixé mes exigences. Quand Wataru Mimura m'a proposé de faire ce film je lui avait dit que ça faisait longtemps que je ne dépensais plus d'argent pour aller voir un de ses Godzilla au cinéma, qu'il fallait que le personnage change. Il a cru que je blaguais, et m'a laissé faire à ma manière. Pour finir, la question qui fâche, que pensez vous du Godzilla américain Est-il nécessaire que je réponde à cette question ? Les fans savent très bien. Les autres comprendront en regardant mon film. En effet j’y fais se confronter le vrai Godzilla avec le Godzilla américain [un tonnerre d’applaudissement dans la salle qui sera répété durant la projection du film lors de cette scène]. Beyonder

Ce film, fait pour un anniversaire, est-il un véritable film ou est-ce plus un hommage rendu au personnage Non, c’est un vrai film qui reprend les meilleurs moments de la saga Godzilla. Il y a de l’humour et beaucoup d’action. J’ai demandé au concepteur du costume de faire en sorte que le monstre soit plus rapide, plus souple, plus fort. On y retrouvera tous les meilleurs éléments qui composent la saga Godzilla. On sera tantôt attendri par le monstre tantôt effrayé par sa fureur dévastatrice. Malgré les codes très stricts imposés dans la réalisation d’un tel projet, ce film reste t-il le votre ou est-ce une commande de la Toho ? Non, ça reste fondamentalement mon film, vous y retrouverez d'ailleurs des éléments de Versus L'Ultime Guerrier. Les seules limites quon voulait m'imposer étaient budgétaires : moins d'explosions, moins de scènes à

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