Bonjour à tous, Welcome pour le second numéro du Guild Mag 2.0 (soit le 12e numéro depuis sa création). C'est toujours un immense plaisir que de partager avec vous nos passions et nous espérons que vous prenez autant de plaisir à nous lire que nous à écrire pour vous. N'hésitez pas à parler de nous à vos amis, ou a vos ennemis (si vous ne nous aimez pas… c'est pas grave ça nous fait des clics aussi). Nous vous rappelons que vous aussi vous pouvez être rédacteur pour le Guild Mag. Pour cela rien de plus simple, rejoignez nous sur forumverse.info L'équipe de rédaction.
Au sommaire de ce numéro : • Le Chat s’expose • Alan Moore, les dessins du magicien • Goldorak • Dieu est grand, je suis toute petite • Vidocq • Le journal de Bridget Jones • Statuettes Star Wars • Les Noces Funèbres • Le temps qui reste • Le petit lieutenant • Palais Royal • Et si c’était vrai.... • A History of Violence • L'interview de Luc Besson • Le streap • la Pin up
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STATUETTES STAR WARS UNE GALAXIE DE BONHEUR En 1977, les studios n’ayant que peu de foi dans le film, George Lucas cède 500.000$ de son salaire en échange des droits pour d’éventuelles suites et sur le merchandising. Il invente par là même le merchandising moderne... Au début il n’y avait que quelques T-shirts et affiches destinés à faire la promotion du film. En effet au départ le film La Guerre Des Etoiles n’était pas soutenu par les distributeurs. George Lucas sentait que la publicité serait négligée, voilà pourquoi il a négocié les droits du merchandising qui ne représentait rien à l’époque. Il voulait les droits de licences pour assurer lui même la promotion du film. Puis la gamme des licences s’est élargie. Affiches, jouets, livres, vêtements, produits d’hygiène et de beauté, alimentaires... Bref Lucas mange à tous les râteliers. Après les biens périssables ou de faible valeur pécunière, c’est le marché de la collection qui est envahi. Avant il fallait, pour qu’un objet soit coté, attendre qu’il vieillisse dans son emballage d’origine immaculé. Désormais, grâce à une bande de sculpteurs français, il est possible d’acheter un objet de collection neuf, fait pour être un objet de collection. Bah oui, parce que regarder une vieille figurine d’Obi Wan dans un carton jauni ça va un moment. Donc on dit quoi ? On dit merci Attakus ! Attakus ? Mais quoi est-ce-donc ? La réponse se trouve dans un atelier parisien composé d’autodidactes et de sculpteurs issus de l’école Boule qui ont depuis dix ans créé plus de 600 statuettes de 3cm à 5m, de séries cultes, bandes dessinées, films... Ces œuvres sont soit en bronze soit en résine et vont de 35€ à 350€. Cet
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atelier a envahi tout le réseau spécialisé d’Internet aux librairies BD. Après avoir acquis la licence Marvel (maison d’édition de Spider-Man, Hulk...), Attakus réussit à décrocher la licence Star Wars. Trois prototypes (chaque prototype demandant 600 heures de travail) ont suffit pour convaincre les directeurs et responsables du département jouets de Lucas Licencing. Ce qui a plu tout de suite était le caractère réaliste qui ne se retrouve pas dans les représentations anatomiques des produits dérivés américains. En 1998 Attakus est récompensé aux Etats-Unis pour son travail et gagne le Game Oward Diamonds. Dans la collection Star Wars dédiée aux collectionneurs les plus fortunés on retrouve 4 sortes de sculptures : • 9 statues en résine peintes à la main et numérotées. Elles sont de 40 cm environ. Série limitée à 1200 exemplaires pour l’Europe, elles sont livrées avec leur certificat d’authenticité [entre 179€ et 279€] • L’énorme statue de Jabba dans 65*45cm de résine de 15 kg et éditée en série limitée de 750 pièces pour les collectionneurs avertis [729€] • 4 répliques en taille réelle des armes inventées par Lucas pour sa saga interstellaire. Editées en série limitée de 1500 à 2500 exemplaires en fonction des pièces [de 495€ à 795€] • 18 Action Figure Star Wars L’Attaque Des Clones de 7 cm environ [13€]
L’objectif est d’atteindre les ruptures de stock. Ces produits sont destinés exclusivement à la collection et une fois qu’ils commenceront à devenir introuvables, verront leur cote augmenter vertigineusement. Beyonder
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LE CHAT S’EXPOSE CHAT M’A PLU ALORS JE VOUS RACONTE Philippe Geluck, né à Bruxelles en 1954, a grandi avec la revue Hara-Kiri. Après des débuts comme comédien (il a fait l’Insas, prestigieuse école des arts de la scène), il ne cesse pourtant jamais de dessiner. Connu tout d’abord à travers les lettres du Docteur G diffusées sur Rires et chanson, sa BD du Chat, il devient vraiment célèbre en France à travers ses émissions avec Ruquier et Drucker. Le Chat, ça vous dit quelque chose ? Ce personnage de BD est né par hasard , à la demande l’auteur dont de superbes vieilles BD du journal Le de SF et de vieux jouets qui feraient Soir en 1983. il rêver des brocanteurs. On découvre un sera vite édité humour très noir et très drôle (la série chez des musiciens notamment), puis on Casterman puis arrive à des travaux plus poussés, des arrivent les aquarelles faites entre ses 17 et ses produits 25 ans. On pénètre alors dans dérivés : l’univers du Chat, puis dans celui de agendas, sculptures et d’objets spécialement cartes créés pour l’exposition, une salle de postales, murs vidéo, les Vénus de Milo, les montres et autres objets usuels et grandes toiles faites pour l’Expo... décoratifs, campagnes publicitaires, C’est une vision à la fois rétrospective causes citoyennes (la marche blanche, et prospective, puisque la plus grande la guerre en Irak, la montée du Front partie des pièces présentées ont été National). L’expo consacrée au Chat de spécialement conçues pour Philippe Geluck à l’École des Beauxl’exposition. Arts de Paris, fête notamment les vingt ans du chat et nous permet d’approfondir notre connaissance de l’univers cartoonesque de Philippe Geluck. L’expo commence dans la cour vitrée de l’École nationale supérieure des beaux-arts à Paris décorée de 26 C’est donc le sourire aux lèvres que peintures géantes parodiant les l’on ressort de l’expo, hélas la réalité classiques. Dans la cour on pénètre mercantile de la boutique à la sortie de dans un crayon géant long de 28 m, l’expo [1] nous assomme par les prix haut de 5. On y découvre les premiers exorbitants des reproductions des dessins d’enfance de Philippe Geluck dessins vus quelques minutes que ses parents avaient gardés, auparavant. Dommage, ça casse un ensuite ceux de son adolescence et les peu le rêve. premiers publiés (à l’âge de 16 ans). Beyonder De véritables dessins inédits accompagnés d’objets d’enfance de [1] L’expo se tient jusqu’au 4 janvier 2004, au 14, rue Bonaparte Paris 6e. Tous les jours (sauf lundi), de 10 à 19 h, nocturne le jeudi jusqu’à 22 heures. Accès métro station Saint-Germain-des-Près. Tarif 6 € en plein tarif et 4 € en tarif réduit.
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ALAN MOORE, LES DESSINS DU MAGICIEN EXPO SUR LE BARBU D’OUTRE MANCHE DANS LE PAYS DE LA FRITE. Lors d’un périple à Lille pour y retrouver mon père spirituel, Stella, un mouvement de terrain a ouvert les frontières franco belges, nous permettant d’aller à l’Expo Alan Moore, les dessins du magicien. Les voies du Comics sont impénétrables... Le Palais des Beauxl’incontournable Watchmen. Bref le fan Arts de Charleroi [1] boy que je suis était vraiment ravi. accueille Alan Moore à Quatrième partie : Les énergies du travers une exploration passé. The League of Extraordinary de plus de 200 œuvres Gentlemen basé sur les héros originales qui durera 7 romanesques du 19e siècle, montre à semaines. L’exposition quel point Moore me pique toutes mes s’articule autour de dix idées. Il y a fort longtemps j’avais points (sur 500 m²) qui écris un scénario créant une équipe de se penchent chacun sur super héros Français avec Arsène une thématique puisée Lupin, Fantomas, Belphégore... Bon il dans sa vie ou dans ses récits. Les dix a été plus rapide que moi sur ce coupparties de l’expo sont marquées par là. des lignes jaunes tracées sur le sol qui Cinquième partie : Les leçons de permettent de naviguer dans l’univers l’Histoire. On y redécouvre une œuvre de l’auteur de From Hell, Watchmen qui a mis 10 ans à voir le jour : From (Les Gardiens), V pour Vendetta, La Hell (qui comme la League à connu Ligue des gentlemen extraordinaires, une seconde vie sur grand écran, pour Promethea, Top Ten... en savoir plus voir le site Bandes des Première partie : Un gentleman Cinés). extraordinaire. On découvre dès le Sixième Partie : Les chocs du futur. début de l’expo les œuvres de Alan Moore pour le magazine 2000 A.D jeunesses d’Alan Moore, dont certains se lance dans la science-fiction mêlant de ses dessins datant des années 70. réflexion philosophique à l’humour C’est parce qu’il se jugeait lent qu’il déjanté. décide de se limiter au scénario, mais Septième partie : Jeux ces débuts lui permettent d’acquérir la de pouvoirs. Cette partie maîtrise du rythme et du découpage. est consacrée au Deuxième partie : Les mystères du génialissime V for quotidien. On découvre que l’univers Vendetta, le combat de d’Alan Moore prend racine dans le "V" contre la société sera quotidien d’une Angleterre même adapté sur grand contemporaine. écran bientôt ! Attention la Troisième révolution est en marche. partie : Cette BD est une de mes Superpouvoirs. LA préférées d’Alan Moore partie qui me parle justement car elle ne le plus. On y s’attarde pas sur le personnage du découvre des super héros, mais sur ce qu’il représente. héros comme Huitième partie : la puissance de Marvelman (alias l’imagination, nous dévoile quelques Miracleman), pages d’horreur de la BD Nighttar. Captain Britain et
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Neuvième partie : la puissance de l’amour. Après l’horreur c’est la pornographie que Moore revisite. Nous y voyons des planches inédites (la BD étant en cours de préparation) de Lost Girls, dessiné par sa compagne Melinda Gebbie. On y retrouvera, comme dans la League, des rescapé de romans pour enfants : Dorothy du Magicien d’Oz, Wendy de Peter Pan et Alice d’Alice au Pays des Merveilles. Ces petites jeunes filles devenues femmes se rencontrent, par hasard, dans une maison close. Le tout est de savoir comment les aventures qu’elles
ont vécues les ont amenées dans cet endroit. J’avoue attendre cette BD avec beaucoup d’impatience. Nous finissons donc notre visite avec la dixième partie : living magic, qui nous dévoile les dessous de la série Promethea. Mais avant de retourner en France on se pose quelques minutes devant le maître qui se dévoile un peu dans un reportage vidéo. Mais vraiment un peu, le grand ours d’outre Manche tien à son intimité et à rester un mystère. Beyonder
[1] Du 14 février au 4 avril 2004 Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h, Palais de Beaux-Arts de Charleroi Place du Manège B-6000 Charleroi
***** GOLDORAK POUR L’AMOUR DES FLEURS, DES OISEAUX... ET DU GEEK Vous savez quoi ? Le problème avec les jeunes adultes... ben c’est qu’ils se croient encore jeunes... Ce qui semble pour nous aller de soi ben ne va pas forcément de soi... Tout ça pour dire que les vrais jeunes maintenant ce sont ceux qui ne connaissent pas Goldorak ! La sortie DVD de Goldorak était attendue avec fébrilité. Faut dire que c’était le premier dessin animé à être paru en France (diffusé durant 15 ans !) Il inaugura la déferlante de productions nippones sur notre territoire. Dès la fin août 2005, les DVD édités par Declic Images sont en vente à la Fnac, Virgin, Auchan, Casino, Leclerc, Carrefour. Près de la moitié du million a été acheté. Le problème, c’est que c’est aussi en août que la Toei a découvert la commercialisation imminente de coffrets DVD des aventures d’Actarus, d’Alcor et de Vénusia alors qu’aucun droit d’exploitation ne leur avait été concédé. Du coup le tribunal de Paris a ordonné le retrait de la vente de DVD
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illégaux du dessin animé, dont la Toei promet une sortie "deluxe" en France. Cette information s’est répandue comme une traînée de poudre. Mais les jeunes ne comprennent pas forcement pourquoi nous nous emballons comme ça pour une vieille série animée qui ne vaut certainement pas Bob l’Eponge. Pour cela il faut leur expliquer que les histoires de Goldorak n’ont rien à voir avec celles de Bob l’Eponge. Une fois cette vérité rétablie, on peut leur expliquer comment un scénario béton peut faire d’un dessin animé un socle culturel commun à toute une génération. Après avoir dit que Goldo n’est pas une éponge il faut préciser que c’est le dernier volet d’une trilogie imaginée par Go Nagai mettant en scène des robots géants. Dans la première série, Mazinger Z, Alcor (Koji en japonais) est pilote du robot géant Mazinger.
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Dans la deuxième série, Super Mazinger, Alcor est parti aux ÉtatsUnis. Il reviendra au début de Goldorak. C’est à cause du "relégage" au second plan du personnage principal Alcor que les Nippons n’ont pas apprécié Goldorak. Actarus est le prince de la planète Euphor et est l’ami des oiseaux, des enfants et des fleurs. Quand le méchant Stratéguère décide d’asservir sa planète, le vaillant prince décide de prendre son Goldorak et de fuir. Il venait d’avoir son permis de robot géant et ne voulait pas rayer la peinture de la soucoupe porteuse qu’il venait d’acheter. Alors il arrive sur Terre (ce sera l’histoire racontée dans le film amateur italien dont je vous ai parlé) et trouvera un scientifique qui l’adoptera. Il lui créera une base secrète sous une cascade pour garer son Goldorak. Pour se faire de l’argent de poche Actarus va travailler dans une ferme "le ranch du Boulot Blanc" où il rencontre Alcor et Vénusia, la fille d’un neuneu qui veut faire ami ami avec les extraterrestres. Alcor, qui n’est pas la moitié d’un idiot, a récupéré une petite soucoupe volante (la honte pour quelqu’un qui pilotait Mazinger) et découvre le secret d’Actarus... Alors comme il veut pas rester sur la touche, il fait des pieds et des mains pour lui aussi avoir un gros robot pour pouvoir frimer et draguer en boîte. Le professeur Protion (le scientifique, père adoptif d’Actarus) refuse et lui dit que s’il veut, il peut piloter un petit avion qui s’arrimera sur le dos du Goldorak pour qu’il puisse voler. Vénusia qui est folle amoureuse d’Actarus, mais qui a totalement oublié
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d’être idiote, découvrira aussi le secret d’Actarus... elle demande rien mais sera aussi au contrôle d’un vaisseau qui en s’arrimant au Goldorak lui permet d’aller dans l’eau (Goldorak est capable d’aller dans l’espace mais pas dans l’eau ??) Mais elle trouve que c’est un peu la honte pour Actarus, quand il veut embarquer dans le Goldorak, de se jeter dans le vide ordure. Si elle savait que pendant les combats son preux chevalier fait le con (on a le droit aux gros mots ici ?) avec son fauteuil à roulette... J’ai sans doute oublié de vous dire que pendant tout ce temps le méchant Stratéguère attaque régulièrement la Terre les nuits où la lune est rouge. Mais au lieu d’envoyer toute sa flotte d’un coup il envoie les vaisseaux au compte goûte (le problème des productions en flux tendu). Evidemment Actarus à bord du Goldorak les détruit un à un... quel n’est pas son drame quand il apprend que chaque vaisseau est piloté par le cerveau désincarné d’un des habitants de sa planète. A lui tout seul il a tué plus de ses sujets que le méchant Stratéguère ! M’enfin tout va pas trop mal pour lui puisqu’il retrouve sa sœur et qu’avec son aide et celle d’Alcor et de Vénusia il sauveront définitivement la Terre. Alors évidemment on s’attend à un happy end, mais ce n’est pas le cas pour Vénusia qui voit son amour repartir sans elle vers sa planète dévastée, pour la repeupler avec sa sœur !!! Bon même si ce n’est pas évident dans mon résumé, c’est une de mes séries préférées (qui aime bien châtie bien). Et si comme moi vous êtes un inconditionnel du géant d’acier, allez vite voir le film amateur d’une bande d’Italiens qui vaut le détour. Beyonder
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DIEU EST GRAND, JE SUIS TOUTE PETITE Coup de coeur REALISATRICE : PASCAL BAILLY AVEC AUDREY TAUTOU ET EDOUARD BAER.
L’histoire L’héroïne est une désespérée de la vie. Elle ne croit plus en rien et surtout plus en elle. Alors un matin, après avoir passé la nuit avec un inconnu, elle décide de mettre fin à ses jours. Grâce à cet homme, son suicide est un échec. Après cela, elle décide de reprendre sa vie en main, notamment en testant presque toutes les religions.
Cela pourrait très bien lui faire trouver l’amour. Mon avis Si vous avez aimé Amélie Poulain, alors vous ne pourrez certainement pas résister à cette nouvelle prestation d’Audrey Tautou. Elle est de chaque scène, et change de tenue et de coiffure selon la situation. En un mot, magnifique. Edouard Baer quant à lui a trouvé un rôle à sa mesure, celui d’un doux dur. Un film à voir, pour son scénario, mais aussi pour ses acteurs. Mamie Voilà
***** VIDOCQ Non rien de rien, non rien à voir avec la série TV. REALISATRICE : PITOF Avec Gérard Depardieu, Guillaune Canet.
L’histoire Paris,1830. Vidocq, aggripé au bord d’un gouffre observe la créature qui le domine. Celle-ci ôte son masque et l’enquêteur le plus célèbre de son époque, horrifié, disparaît dans l’abîme. Parmis ceux qui cherchent à percer le mystère de cette mort, Etienne Boisset, son biographe.
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Mon avis Il s'agit du premier film tourné entièrement en numérique (désolé monsieur Américain). Alors le scénario est-il à la hauteur des images ? Et bien oui. Et c’est une agréable surprise. Le film tient la route du début à la fin (notamment grâce à la prestation des acteurs). Cette fin d’ailleur en surprendra plus d’un. Ceux qui découvriraient l’identité du tueur avant la fin, sont sans doute des grands fans de cinéma, ou des chanceux. Mamie Voilà
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LE JOURNAL DE BRIDGET JONES Un film à voir (de préférence en VO) REALISATRICE : SHARON MAGUIRE Avec Renee Zellweger, Colin Firth, Hugh Grant.
L’histoire Bridget vient d’avoir 32 ans, et elle est toujours célibataire. A la suite d’un Noël raté, elle décide de prendre de nouvelles bonnes résolutions : arrêter de fumer perdre du poids
Mon avis Renee Zellweger interprète avec brio ce rôle de femme recherchant le grand et parfait amour. Comme à son habitude, elle joue son rôle à la perfection, et rend son personnage attachant. Hught Grant, pour sa part, interprète son rôle de mauvais garcon avec splendeur. Heureusement que Colin Firth est là pour contrebalancer ce dernier, car sinon on en viendrait à croire que tous les hommes sont des salauds. Mamie Voilà
et surtout, trouver un petit ami qui ne soit pas un salaud de plus. C’est donc cette année-là que le film nous propose de suivre. *****
LE TEMPS QUI RESTE REALISATRICE : FRANÇOIS OZON AVEC MELVIL POUPAUD, VALERIA BRUNI-TEDESCHI, JEANNE MOREAU.
Histoire : Romain, un jeune photographe de 30 ans, apprend brutalement qu’il n’a plus que quelques mois à vivre. Commentaire : Teinté d’une véritable pudeur et d’une vraie sensibilité, un très beau film de François
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Ozon sur la toute fin de vie d’un jeune homme de 30 ans condamné à cause d’un cancer généralisé incurable. La prouesse du réalisateur tient dans le fait qu’il arrive à aborder un sujet aussi délicat sans pour autant que toute la salle sorte son mouchoir et que la séance se termine dans un bain de larmes général. M@rie
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LES NOCES FUNEBRES RÉALISATRICE : MIKE JOHNSON, TIM BURTON AVEC JOHNNY DEPP, HELENA BONHAM CARTER, EMILY WATSON.
L’histoire : Au XIXème siècle, dans un petit village d’Europe de l’est, deux familles décident d’unir leurs enfants. Un mariage arrangé qui "arrange" tout le monde, justement, puisque la famille de Victor, des nouveaux riches, va pouvoir se hisser dans la haute société, alors que la famille de Victoria, de la haute noblesse dans le sou, va profiter de l’argent apporté par le gendre. Mais les deux futurs mariés angoissent à l’idée de franchir le pas. Victor se retrouve alors errant dans la forêt, et finit par déclarer accidentellement ses voeux de mariage à une autre femme. Le seul problème, c’est que celle-ci n’est plus qu’un cadavre depuis des années... Mon avis : Tim Burton nous plonge dans une ambiance presque macabre et romantico-comique, bourrée de
fantaisie et plutôt délirante. On retrouve la même technique graphique que pour l’Etrange Noël de Mr Jack, le fameux stop-motion (comme pour Wallace et Gromit). Les personnages sont des marionnettes qui évoluent dans un décor fixe, et l’animation se fait en filmant 24 poses différentes par seconde, pour rendre une image de cinéma. C’est assez impressionnant car finalement, moi j’ai l’impression de voir de jolies images de synthèse très pures, alors qu’il n’en est rien. Les graphismes sont toujours très particuliers avec les longues jambes très fines (on aime ou pas...). Malgré la bande-annonce qui faisait présentir la même ambiance musicale que dans l’Etrange Noël de Mr Jack, il n’en est rien, et on assiste là à une histoire bien différente avec son propre caractère, même si tout nous y fait penser, bien entendu. J’ai donc passé un agréable moment. Odessa
***** PALAIS ROYAL REALISATRICE : VALERIE LEMERCIER Avec Valérie Lemercier, Lambert Wilson, Catherine Deneuve.
L’histoire : Une orthophoniste toute simple, mais mariée au fils cadet du roi, devient reine malgré elle à la mort du monarque... Et ça rigole pas tous les jours sous les couronnes... Ou alors si. Commentaire : J’ai lu quelque part que c’était la comédie de l’année. De l’année pourquoi pas, de ma vie sûrement pas. C’est drôle,
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rafraîchissant, et pas du tout cassant. Et ça ressemble étrangement à l’histoire de la Princesse Diana... sauf pour la fin bien sur, puisque comme vous le savez, Diana ne meurt pas en sautant à l’élastique... oups ! si y’en avait qui l’avait pas vu.... M@rie
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LE PETIT LIEUTENANT REALISATEUR : XAVIER BEAUVOIS Avec Nathalie Baye, Jalil Lespert, Roschdy Zem.
L’histoire : A sa sortie de l’école de police, Antoine monte à Paris pour intégrer la 2ème division de police judiciaire. Caroline Vaudieu, de retour dans le service après avoir vaincu son alcoolisme, choisit le petit lieutenant pour son groupe crim’. Plein d’enthousiasme, Antoine fait son apprentissage du métier aux côtés de ses hommes. Vaudieu s’attache rapidement à ce jeune homme, de l’âge qu’aurait eu son fils disparu... Commentaire : Un polar ma foi pas désagréable mais loin d’être exaltant.
Le but du jeu n’est pas de tenir en suspens le spectateur en s’assurant de lui procurer quelques émotions de diverses nature au passage, ce qui pour ma part m’a un peu ennuyé. Il ne s’agit en rien d’un polar-thriller type Seven, auquel, me semble t-il, nous sommes plus habitués. L’objet n’est pas tant ici l’action et encore moins le sensationnel. Nous sommes au cœur d’une histoire banale, avec des héros qui n’en sont pas. Une histoire du quotidien, dans le gris et la morosité d’un commissariat parisien qui connaît quelques longueurs. Un film bien joué cependant. M@rie
***** ET SI C’ETAIT VRAI.... RÉALISATEUR : MARK WATERS Avec Reese Witherspoon, Mark Ruffalo, Donal Logue.. L’histoire : Alors que David s’installe dans l’appartement qu’il vient de louer, une jeune femme, Elizabeth, apparaît soudainement, affirmant que cet appartement est le sien. David pense d’abord avoir affaire à un malentendu... jusqu’à ce qu’Elizabeth disparaisse aussi mystérieusement qu’elle était apparue. Cette dernière commence à apparaître et à disparaître à volonté. Convaincu qu’elle est un fantôme, David tente d’aider Elizabeth à passer de "l’autre
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côté". Mais celle-ci est certaine d’être encore en vie. Commentaire : Adapté ou tout du moins inspiré d’un roman à succès de Marc Lévy, Et si c’était vrai...(le titre du film est textuellement celui du roman) est un gentil petit film, un peu drôle, très frais, c tout mignon cette petite histoire impossible mais c tellement prévisible...à mon avis les 10 dernières minutes sont de trop. Si vous allez le voir vous comprendrez pourquoi ! M@rie
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4e Trimestre 2005 Guild-Mag 12 L’histoire : Tom Stall, un père de famille à la vie paisiblement tranquille, abat dans un réflexe de légitime défense son agresseur dans un restaurant. Il devient alors un personnage médiatique, dont l’existence est dorénavant connue du grand public... Commentaire : Je ne connais pas suffisamment bien la filmographie de Cronenberg pour pouvoir parler de ce film en particulier et le situer dans l’ensemble de sa production. Il paraît
que A History of Violence est davantage grand public que les autres. Perso, j’ai beaucoup aimé l’histoire de cette famille américaine ordinaire en prise à un passé qui les rattrape et que tous ignorent, sauf le père, même si, pendant quelques temps, il feint d’ignorer ce qui se passe... et là, c’est très fort, je ne sais pas si comme moi les autres spectateurs s’y sont laissés prendre mais l’espace d’une demiheure, je ne savais vraiment pas si le père jouait la comédie ou si vraiment les gangsters qui le poursuivaient s’étaient trompés de proie... M@rie STREAP BY VANCE ET BEYONDERPIN
Rend toi Darthounet
Episode 3 Sac-Man Vs Darthounet
Géronimo
Mais heuu
A suivre… ou pas
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4e Trimestre 2005 Guild-Mag 12 INTERVIEW DE LUC BESSON Le tournage du film d'animation "Arthur", nouvelle réalisation de Luc Besson, vient de débuter en Normandie. Madonna, Mia Farrow et Freddie Highmore sont au casting. Le film devrait sortir dans un an. C'est en novembre 2002 que nous avons rencontré le réalisateur du Grand Bleu et de Nikita. On entend dire beaucoup de choses sur Luc Besson, mais finalement, dès son apparition il a été sympa. Très proche de son public. Tout juste arrivé, il remonte la file en nous disant " ça ne vous dérange pas si je passe devant sans faire la queue ?". Beyonder : Bonjour, quelle est la genèse des aventures d’Arthur ? Luc Besson : Ça a commencé quand Patrice Garcia, qui était designer sur le 5e Élément, a décidé de me montrer un projet de programme télé qu’il à fait avec sa femme. Je suis tombé amoureux du dessin, mais comme je connaissais pas le monde de la télé je lui ai proposé d’en faire un film. Beyonder : Et de quoi va parler ce film ? Luc Besson : Pour une fois que je ne fais pas de mystère sur l'histoire d'un film avant sa sortie… toutes les réponses se trouvent dans le livre (rires). En fait Arthur est un jeune
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garçon de dix ans qui veut sauver la maison de sa grand-mère, qui l'a élevé dans un petit village perdu, des mains d’un méchant promoteur. Grâce à un grimoire dans le grenier, il entre dans le monde des Minimoys, des petits lutins couverts de taches de rousseur et aux oreilles pointues, en passant par un puits de lumière… Beyonder : Côté casting j'ai entendu parlé de Morgan Freeman. Qu'en estil? Luc Besson : Je ne peux encore rien dire si ce n'est que le film mêlera 3D et personnages réels. Arrive à ce moment un admirateur qui désire présenter au réalisateur/producteur un projet de court-métrage. Luc Besson saisit une des photos destinées à être signées et y inscrivit derrière une adresse e-mail avec le nom d’une personne à contacter. Beyonder : Je ne sais pas si vous connaissez le personnage de Photonik [BD de Tota ndr] mais j'ai toujours été étonné que personne ne l'adapte au cinéma si vous voulez je peux vous écrire un scénario et… Luc Besson : Une fois écrit je te laisse trouver les personnes à qui l'envoyer. Si le scénario arrive à me parvenir c'est que tu auras été motivé et débrouillard. [rires]. Beyonder
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