Le bijoutier International by Directeur artistique Graphiste freelance

Sommaire

r e v u e

F o N D é e

e N

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Les 4 vérités / Interview l

Marie Nzienghi : Directrice de French Spirit

N o 782 - décembre 2010 édition professionnelle

Actualités / News

Tableau de bord / Statistics

Les chiffres de la profession

Gemmologie / Gemology l

Glyptique, la gravure sur pierre dure

Portrait de créateur/ Designer portrait l

Panzavolta : Créations joaillères

19 16

Saint Valentin / Saint Valentin

Zoom sur... / Focus on...

vive les amoureux ! et les célibataires !

Antoine Chapoutot : une approche couture du bijou

Dossier Diamants / Diamonds

Anvers : enjeux stratégiques du leader du diamant p. 27 Harry Winston : le diamant Hope se refait une beauté p. 34 l La taille du diamant : historique des différentes tailles p. 38 l La taille «coussin» : focus sur une taille réservée aux grandes p. 40 l Notre sélection p. 42 l

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Caplain Diamant

Export... / Export l

ubifrance - Mission : accompagner les PMe à l’export

Savoir-faire / Know how l

LE BIJOUTIER est édité par EDITOLUX SARL au capital de 200 000 euros. R.C.S. Paris 403 144 413 Société du groupe COFIMO 2. ISSN n° 0766-6934

Zoom sur... / Focus on... l

Gérant - Directeur de publication : Yves Moritz ymoritz@club-internet.fr

Converse : riche en couleur

Vie du métier / Business news

Rédaction-Publicité Administration-Abonnements : 18, rue Mozart, 92110 Clichy (France) Tél. : +33(0)1 47 30 58 89 Fax : +33(0)1 47 30 59 71 Internet : www.editolux.com

Juridique / Legal news l

Rédactrice en Chef : Claudie Violette Tél. : 06 83 19 07 98

Les complications horlogères

Attribution d'une prime aux salariés n’ayant pas participé au mouvement de grève l Tous aux abris

44 48 52

52 53 57

e-mail : cviolette@le-bijoutier-horloger.com

Rédactrice : Julie Rey-Camet Tél. : 06 38 38 42 15 e-mail : jreycamet@le-bijoutier-horloger.com

Graphisme et réalisation : Antonin Lorain Tél. : 06 61 89 25 85 e-mail : antonin.lorain@gmail.com

Petites annonces Muriel Cappelli-Vandar Tél. : 01 47 30 58 90 e-mail : visuel@editolux.com

Directeur de la publicité : Renaud Fonverne Tél. : 06 38 38 36 11 e-mail : rfonverne@le-bijoutier-horloger.com

Chef de publicité : Michel Francou (Région Sud-Est - Rhône-Alpes) Tél. : 06 07 69 11 43

Salons / Fairs l

Inhorgenta : tendance à la hausse pour 2011 l Printor :Le salon des métiers d’art et de la création HBJo l Bisou : un concept diversifié adapté aux besoins des HBJo

Livres du mois / Books of month

Petites annonces / Small ads

Répertoire des annonceurs / Index

Dernière heure / Last news

e-mail : michelfrancou@yahoo.fr

Chef de publicité : Zhou Hongxia (Hong Kong - China) Tél. : +86 13761179501 e-mail : hxz28ch@gmail.com

Distribution : Prix du numéro : 10 euros TTC Abonnement 1 an (9 numéros) France : 80 euros TTC CEE + Suisse : 120 euros Autres pays (avion) : 160 euros Règlement à l'ordre de EDITOLux SARL Imprimé en France Bulletin d’abonnement Grille Petites Annonces entre les pages 48 et 49 Les documents reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique l'accord de l'auteur pour leur publication. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de la revue qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier. La rédaction n'est pas responsable des textes, dessins et photos insérés.

Décembre 2010 - Le Bijoutier no 782

edito

2010, « brillant » millésime pour les ventes de diamants

in 2009, le marché mondial du diamant a commencé à se redresser et cette tendance s’est confirmée au cours de l’année 2010. Globalement, pour les 3 premiers trimestres de 2010, le marché serait revenu au niveau de 2008 mais il resterait inférieur d’environ 20 % à celui de 2007, une année exceptionnelle. Pour mémoire, selon le Conseil mondial du diamant, environ 13 milliards de dollars de diamants bruts sont produits chaque année, dont 65 % en Afrique. Les ventes globales de diamants utilisés en bijouterie se situent elles, autour de 65 milliards de dollars. Les résultats 2010 sont considérés comme satisfaisants compte tenu du fait que les uSA ne sont pas complètement sortis de la crise. Ce pays reste le premier consommateur de la planète, tandis que l’Inde a pris un rôle de locomotive en matière de production de diamants taillés. Dans ce contexte de forte croissance asiatique, une bourse aux diamants a ouvert en Corée du Sud et celle de Bombay s’est entièrement rénovée. Cela inquiète les lapidaires israéliens en particulier la bourse de Tel Aviv. Sachant toutefois que les exportations israéliennes de diamants bruts et taillés vont augmenter de près de 40 % en 2010. en fait, le secteur du diamant indien bénéficie de subvention du gouvernement indien et de l’assistance des banques du pays. Leur main d’œuvre bon marché pour la taille est aussi un grand atout, surtout pour les petites pierres. résultats, les ventes des lapidaires indiens ont augmenté de 25 % sur le marché américain dont nous venons de rappeler qu’il est le premier du monde. vous trouverez dans cette édition de votre magazine professionnel Le Bijoutier International, un dossier à multiple facettes… sur le diamant. Il vous permettra, je l’espère, d’acquérir des connaissances et des informations qui vous donneront les moyens d’être encore plus performants dans la commercialisation de ce produit éternel.l Yves Moritz ymoritz@club-internet.fr

2010, “brilliant” vintage year for the sales of diamonds At the end of 2009, the diamond global market has started picking up and this trend was confirmed all through 2010. Overall, for the first three quarters of 2010, the market is said to have returned to its 2008 level, but it is said to remain around 20% below what it was in 2007, which was an excellent year. Just as a reminder, according to the World Diamond Council, around 13 billion dollars worth of rough diamonds are produced each and every year, and 65% of them in Africa. The world sales of diamonds used in the jewellery trade amount to some 65 billion dollars. The 2010 results are considered as satisfactory considering that the USA has not completely seen the end of the crisis. This country remains the first consumer on the planet while India has taken on the leading role in the production of cut diamonds. In this high growth context in Asia, a diamond stock exchange has opened in South Korea and the Mumbai one has been fully refurbished. The Israeli gem dealers are worried, and it is reflected in the Tel Aviv stock exchange. It is known, however, that the Israeli exports of rough and cut diamonds are going to increase by nearly 40% in 2010. In fact, the Indian diamond sector is enjoying Indian government subsidies as well as the assistance of the country’s banks. Their cheap manpower for the cutting of diamonds is also an important asset, especially for small stones. It results that the sales of the Indian gem dealers have increased by 25% on the American market, which we have just mentioned again it is the first one in the World. In this your issue of Bijoutier International, you will find a multi-faceted dossier… on diamonds. It will enable you, I hope, to get the knowledge and information which will give you the means to be even more performing in the marketing of this eternal item.

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Les 4 vérités

Marie Nzienghi Directrice de French Spirit

Après avoir été, pendant deux ans, en charge des nouveaux projets et du développement sous la direction de Sylvie Chapuzet, Marie Nzienghi devient en septembre 2009 directrice de l’agence de communication French Spirit, spécialisée dans le secteur HBJO. Auparavant, la jeune femme a travaillé sept ans pour le Midem, salon international de l’industrie musicale. Univers plutôt éloigné de nos cailloux et de nos mouvements automatiques, et pourtant. Chargée du « Networking », elle apprend la force de la synergie en mettant en présence les personnes influentes de l’industrie musicale avec les personnes influentes d’autres industries telles que la téléphonie mobile, les jeux vidéo ou les séries télévisées. Une expérience déterminante pour la suite, puisque « l’union fait la force » est un peu devenu la devise de cette agence unique en son genre. 6

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Interview

Quel est le concept fondateur de French Spirit ? French Spirit est une agence de communication et de marketing dédiée aux professionnels de la bijouterie horlogerie avec une action triangulaire entre distributeurs, fabricants et consommateurs. Tout d’abord, le site French Spirit est au service des bijoutiers et des fabricants pour diffuser les actualités vers le grand public. Par ailleurs, nos actions sont toutes programmées et pensées sur le long terme. en général, elles se déroulent sur 3 mois à 1 an, ce qui nous permet de « toucher » l’ensemble de la chaîne : le designer qui va orienter sa prochaine création en fonction des tendances présentées par le Comité Francéclat et que nous relayons à l’ensemble du secteur, le fabricant qui prépare sa campagne de communication et de commercialisation, et le bijoutier qui doit ensuite sensibiliser le consommateur et vendre le produit. Notre objectif, dans ce secteur qui regroupe de nombreuses entreprises souvent de trop petite taille pour avoir accès au consommateur, c'est d'aider tous les maillons de la chaînes, leur donner des outils pour toutes ces étapes primordiales avant de toucher de manière efficace leur cible. C’est dans cette optique que vous développez le concours des Trophées. Concernant l’édition 2010, vous en êtes à une phase très concrète, en collaboration étroite avec le détaillant. effectivement nous sommes sur la dernière étape des Trophées 2010. Nous avons annoncé les résultats en septembre aux bijoutiers, les incitant à commander les bijoux et les montres qui ont remporté le plus de voix – ces produits devant être les « best-sellers » de Noël. et dès le mois de janvier, nous lancerons, pour la quatrième année consécutive, les trophées 2011 où le choix sera, une fois de plus, laissé aux consommateurs ! une trentaine de bijoux et montres, présentés pendant 2 mois sur une plateforme de vote, avec le soutien du Journal des Femmes qui enregistre 8 millions de visiteurs par mois. La visibilité est maximum pour les participants grâce à l’envoi de newsletters et l'insertion de plusieurs dossiers spéciaux dans la presse professionnelle. Nous enregistrons chaque année plus de 30 000 votes par catégorie et envoyons 5 newsletters par Internet à plus de

Marie Nzienghi French Spirit Director After being for two years in charge of the new projects and development under the leading of Sylvie Chapuzet, Marie Nzienghi became in September 2009 the head of French Spirit, a communication agency specialised in the watch and jewellery sector. Before that, the young lady worked seven years for the Midem, the international fair of the music industry. A world rather distant from our stones and our automatic movements and yet. In charge of the networking, she learns the strength of synergy by connecting those influential people in the music industry and those influential people in other industries such as mobile telephony, video games or television series. A determining experience for what was to come since “unity is strength” has in one way become the motto of this unique agency. Which is the founding concept behind French Spirit? French Spirit is a communication and marketing agency dedicated to the professionals of jewellery and watch making with a triangular action between distributors, manufacturers and consumers. First of all, French Spirit’s website helps jewellers and manufacturers to broadcast the current affairs to the public at large. Furthermore, our actions are all programmed and thought in the long term. In general, they take place over 3 months to 1 year, which enables us to affect the whole chain: the designer who is going to decide on his next creation according to the trends presented by the Comité Francéclat and that we report to the whole sector, the manufacturer who prepares his communication and marketing campaign, and the jeweller who must then make the consumer aware of it and sell the product. Our aim, in this sector which groups many companies often too small in size to have access to the consumer, is to help any and all the links of the chains, give them tools for all those primary steps prior to reach their target efficiently. It is with this in mind that you are developing the Trophies competition. As regards the 2010 edition, you have come to a very concrete phase, in narrow collaboration with the retailer. Indeed we are on the last stage of the 2010 Trophies. We announced the results in September to the jewellers, enticing them into ordering the jewellery and watches which were given more votes

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Les 4 vérités

500 000 internautes sensibilisés à la création depuis plusieurs années. et puis tout au long de l'année, je reçois des mails de clients qui cherchent l'endroit où acheter tel bijou ou montre. Je transmets ces demandes au fabricant concerné qui oriente le consommateur vers son dépositaire le plus proche. Pour l’édition 2011, tout juste lancée, vous vous adressez plutôt aux marques et créateurs. Pouvezvous nous en dire plus ? Pour l’instant, notre action est focalisée sur la création, car c'est un véritable support de développement pour tous les maillons de la chaîne. Nous allons sensibiliser tous les exposants au nouveau thème « Romance Précieuse ». Le cahier des charges est déjà établi : la chaleur des tons curcuma/champignon ou verveine viendra relever cette ambiance luxueuse d’un apport « écolo » qui s’opposera à un autre thème plus « bio » où l’on jouera la carte du moelleux, de la maille mousseuse, le tout dans un esprit qui va vers l’essentiel et la simplicité mais attention ! Pas question de minimaliste, sauf celui faisant référence à une restructuration qui met en valeur les effets de plissé savamment placé... Vous travaillez aussi beaucoup avec le Comité Francéclat, sur les tendances du secteur. Nous travaillons avec le Comité Francéclat depuis de nombreuses années et c’est un vrai privilège que de pouvoir travailler avec cette équipe. Tout commence avec la présentation des cahiers de tendances, deux fois par an. ensuite, nous sommes en charge de définir des visuels reflétant les tendances de la saison à venir. Ces visuels sont utilisés comme fonds de vitrines, autocollants de décoration, affiches pour l’intérieur du magasin… Tous ces éléments forment le « kit tendance » que nous distribuons deux fois par an sur les salons Printor. Le kit s’étoffe à chaque saison et cette année à Lyon, le sac que nous donnons gratuitement à tous les bijoutiers-visiteurs sera composé d’affiches, de stickers mais aussi d’une clé uSB avec beaucoup de visuels, afin que chaque bijoutier s’approprie le kit et décore son magasin en fonction de la taille et du nombre de vitrines.

– such products must be the Christmas best sellers. And as early as January, we will launch, for the fourth consecutive year, the 2011 trophies when the choice will once again stay with the consumers! About thirty pieces of jewellery and watches, displayed for 2 months on a voting platform, supported by the Journal des Femmes which records 8 million visitors per month. There is maximum visibility for the participants thanks to the sending of newsletters and the insertion of several special dossiers in the professional press. Each and every year we record more than 30,000 votes per category and send 5 newsletters via the Internet to more than 500,000 internet users aware of the creation for several years. And then throughout the year, I receive mails from customers who are looking for the place where they can buy such or such piece of jewellery or watch. I transfer such requests to the adequate manufacturers who informs the consumer as to the nearest shop. For the 2011 edition, freshly launched, you turn more to trade marks and creators. Could you tell us more about it? For the time being, our action is focalised on creation since it is a genuine development support for all the links along the chain. We are going to make all the exhibitors aware of the new topic, “Precious Romance”. The specifications has already been decided upon: the warm curcuma/mushroom or verbena shades will underline this luxurious atmosphere with an ecological addition which will oppose another more biological theme where we will go for softness, the foamy link, everything in a spirit which tends to the essential and simplicity, but with a warning! There is no minimalism, except when it refers to a restructuring which stresses the effects of the knowingly placed pleats… You work a great deal with the Comité Francéclat, on the trends of the sector. We have been working with the Comité Francéclat for many years and it is a genuine privilege to be able to work with this team. It all starts with the presentation of the trends registers, twice a year. Then we are in charge of drafting the visuals reflecting the season to come . Such visuals are used as shop window backgrounds, decoration stickers, posters inside the shop … All those elements form the “trend kit” which we distribute twice a year on the Printo fairs. The kit is increased with each and every season and this year in Lyon, the bag which we give for free to all the visitors who are jewellers shall include posters, stickers but also

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Interview

Autre spécificité, vous avez très vite compris l’intérêt du web et vous avez développé un site original dans son modèle économique. Comment faites-vous se concilier les intérêts du réseau physique avec celui du commerce en ligne et des créateurs ? Le site French Spirit, c’est plus de 240 articles régulièrement mis à jour avec liens systématiques vers les sites et marques cités, une banque d’images de plus de 2 500 pages, et une newsletter thématique mensuelle adressée à 120 000 abonnés. Cette dernière se décline en plusieurs formules, monomarque ou multi-marques. Cela nous permet de mettre en avant les fabricants et créateurs, de sensibiliser les consommateurs et de les renvoyer systématiquement vers le bijoutier le plus près de chez eux, ou vers le site du créateur qui présente lui-même la liste de ses points de vente. Actuellement, French Spirit ne fait pas de vente en ligne : c'est une présentation de gammes, une sorte de magasin virtuel de pré-vente. Nous avons tenté l’expérience, mais très rapidement nous nous sommes rendu compte que le chiffre d’affaires engendré était trop anecdotique pour une si lourde charge de travail. Car pour être efficace, il faut « fédérer » un maximum de bijoutiers – pour l’instant réticents à ce type d’action commune. Nous nous concentrons donc essentiellement sur la mise en avant de produits, d’actualités et de tendances mode. Vous travaillez avec tous les acteurs de ce secteur, ce qui fait de vous un témoin essentiel de ce marché. Que pensez-vous de cette « sortie de crise » annoncée ? Au regard des fabricants déjà organisés et bien développés, cette crise leur a permis de mettre des priorités sur leurs pistes stratégiques et ils sont prêts à se développer à nouveau. Les fabricants de petite structure et les détaillants sont, eux, très pénalisés par la hausse de l'or qui entraîne une augmentation des besoins de trésorerie. Leur principale réaction est souvent de diminuer les dépenses de communication et les achats. Cela confirme la nécessité pour la profession de travailler en confiance et de mettre en commun ses ressources sur des projets mutualisés, comme les Trophées, les salons, les événements grand public. J’élabore pour certains clients importants des opérations sur mesure pour leurs détaillants, qui sont développées sur le terrain par les commerciaux : c'est en général une très bonne réponse à ces périodes de frilosité.l Propos recueillis par Julie Rey-Camet

a USB stick with many visuals so that each and every jeweller makes the it his and decorates his shop according to the size and the number of shop windows. Another specificity, you have quickly understood the interest of the web and you have developed an original site in its economical model. How do you manage to make the interests of the physical network meet the interests of e-commerce and of the creators? The French Spirit site means more than 240 articles updated from time to time with the systematic links to the sites and trade marks quoted, a picture bank of more than 2,500 pages and a monthly theme newsletter sent to 120,000 subscribers. The newsletter comes in various shapes, for one trademark or multi trade marks. It enables us to underline the manufacturers and creators, to make the consumers aware and to send them systematically to the jeweller which is nearest to them, or to the creator’s site which represents the list of its sales outlet. Currently, French Spirit does not do any online sales: it is a presentation of the ranges, a kind of virtual presale shop. We have attempted this experiment, but very quickly we realised that the sales turnover entailed was too anecdotal for such a heavy load of work. Since to be efficient, there is a need to federate as many jewellers as possible – for now reticent to such a common action. We therefore concentrate on stressing the products, the news and the fashion trends. You are working with all the actors of this sector, which makes you a major witness in this market. What do you think of this forecast “end of the crisis”? Seeing the already organised and well developed manufacturers, this crisis made it possible for them to set priorities on their strategic tracks and they are ready to develop again. The small structure manufacturers and the retailers are very penalised by the increase of gold which entails an increase in needs for cash. Their main reaction is often to reduce expenses for communication and purchases. It confirms the need for the profession to work in full confidence and to pool its resources on shared projects, such as the Trophies, the fairs, the events for the public at large. For some important customers, I set up customised operations for their retailers, developing them on site by their commercial reparesentatives: in general it is a very good answer to such weaker periods.

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Actualités

Omega lance sa première ligne exclusivement féminine

mega a décidé de faire de la Ladymatic, créée en 1955 et qui fut à l’époque une des premières montres automatiques spécialement conçues pour les femmes, l’inspiration de sa toute première ligne dédiée exclusivement aux dames. A l’époque dotée du plus petit mouvement automatique créé par la marque du groupe Swatch, la version 2010 s’est vue conférer une nouvelle dimension en alliant innovation de l’échappement Co-Axial, qui offre une très correcte stabilité, à l’originalité de son design. Ces garde-temps ont été créés pour répondre au désir des femmes de posséder une montre-bracelet à la pointe de la mode tout en étant équipée d’un mouvement horloger mécanique de qualité. C’est l’actrice Nicole Kidman, ambassadrice de la marque depuis 2004, qui sera le visage et le poignet associés à la ligne Ladymatic. Avec un boîtier de 34 mm décliné en acier inoxydable, en or rouge ou jaune avec un anneau en céramique placé entre l’intérieur du boîtier et une vaguelette décorative située à l’extérieur, les montres de cette collection offrent aussi le choix entre une lunette polie ou pavée de diamants. La couronne, vissée et polie, est soit sertie d’un diamant Brillant omega Cut™, soit frappée d’un symbole omega poli. Le fond de boîtier, lui aussi poli, est doté d’un verre saphir permettant d’admirer le mouvement omega Co-Axial calibre 8520/8521. equipé du spiral Si 14 en silicium, cette innovation exclusive permet de rendre le mouvement plus résistant aux chocs extérieurs et aux autres perturbations environnementales. l

Nicole Kidman sera l’ambassadrice et l’image de la nouvelle collection Ladymatic, lancée par Omega pour séduire les femmes amatrices de belles montres.

April lance une collection de bijoux éthiques

Bagues « Liane » en or éthique, serties d’une améthyste et d’un grenat.

oute nouvelle venue sur le marché de la joaillerie, April se distingue pourtant déjà. La marque, créée courant 2010, s’est en effet positionnée sur le marché de la « joaillerie éco-responsable ». Derrière ce qualificatif encore un peu mystérieux, se cachent des bijoux de fabrication française, éthiques et écologiques dont les matériaux sont tous issus du développement durable. véritable « éco-concept », la première collection April utilise de l’or éthique, provenant de mines respectant les droits des travailleurs et refusant d’employer des enfants, et de l’argent recyclé. Les gemmes proviennent, quant à elles, de communautés artisanales responsables, appliquant les principes de développement durable à l’extraction minière et respectant le processus de Kimberley. A l’origine du projet, on trouve Muriel Gibault : issue d’une famille d’artisans, la créatrice était jusque récemment directrice administrative et financière et DrH dans le secteur du luxe, de l’industrie et au sein d’une organisation internationale de protection de l’environnement. un parcours atypique et une histoire hors des sentiers battus pour une joaillerie aussi engagée que féminine. l

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News

Une bague contre la violence faite aux femmes

L’ En métal blanc et cuivre fini palladium, la bague « Women Power » est ornée du symbole de l’infini, qui illustre la chaîne de solidarité Avon.

Avon Foundation for Women lance une bague pour lutter contre les violences faites aux femmes. Baptisée « Women Power » et vendue 4 euros, celle-ci est proposée sur l’ensemble du réseau Avon. en France, le produit des ventes sera intégralement reversé à la Fédération Nationale de Solidarité Femmes (FNSF), qui accompagne chaque année près de 40 000 femmes victimes de violences. La marraine de l’opération n’est autre que l’actrice américaine resse Witherspoon, présidente d'honneur de la fondation Avon. Depuis 2004, l’Avon Foundation for Women a réuni plus de 30 millions de dollars pour lutter contre les violences conjugales. l

Genève couronne 11 horlogers

our sa dixième édition, le prestigieux Grand Prix d’Horlogerie de Genève a décerné 11 récompenses saluant créativité, dynamisme et savoir-faire au sein de l’univers horloger. Tradition, innovation, hautes complications et artisanat ont été appréciés par un jury de collectionneurs, de journalistes et d’experts en horlogerie, réunis au Grand Théâtre de Genève le 18 novembre dernier. Ce sont les créateurs indépendants de Greubel Forsey qui ont été récompensés par la fameuse Aiguille d’or pour leur Double Tourbillon 30° edition Historique. un choix symbolique tout comme le prix spécial du Jury remis à l’Académie Horlogère des Créateurs Indépendants qui contribue à l’épanouissement de nombreuses jeunes marques horlogères. Autre nouveauté pour le dixième anniversaire de l’évènement, le Prix de la Petite Aiguille qui récompense une montre dont le prix public est inférieur à 5 000 francs suisses, décerné cette année à la Carrera Calibre 1887 Chronographe de TAG Heuer. Les autres lauréats sont : van Cleef & Arpels avec Le Pont des Amoureux (Prix de la Montre Prix du Public : Dame), Laurent Ferrier avec la Galet Classic Vacheron Constantion Tourbillon Double Spiral (Prix de la Montre avec l’Historique Homme), MB&F avec la Horological Machine Ultra-fine 1955. N°4 Thunderbolt (Prix de la Montre Design & Concept Watch), Chopard avec la High Jewellery owl Watch (Prix de la Montre Joaillerie), Seiko avec la Spring Drive Spacewalk Commemorative edition (Prix de la Montre Sport), F.P. Journe avec son Chronomètre à résonance (Prix de la Haute Complication), vacheron Constantion avec l’Historique ultra-fine 1955 (Prix du Public) et Jean-François Mojon (Prix du Prix de la Montre Sport : Meilleur Horloger Concepteur).. l Seiko avec la Spring Drive Spacewalk

Commemorative Edition.

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Actualités

Vacheron Constantin rend hommage à l’Opéra Garnier

écène de l’opéra national de Paris depuis 2007, la Manufacture vacheron Constantin a décidé de rendre hommage aux plus grands compositeurs, qui ont inspiré à Marc Chagall la fresque monumentale formant le plafond de l’opéra Garnier, à travers une collection de quinze pièces uniques. Première-née de cette collection Métiers d’Art – Chagall & l’opéra de Paris, la montre Hommage aux Compositeurs Illustres a été présentée lors de la soirée de gala du 30ème anniversaire de l’Association pour le rayonnement de l’opéra national de Paris, le 20 novembre 2010 au Palais Garnier. Le garde-temps reproduit dans son intégralité le plafond de Chagall par la technique genevoise ancestrale de la peinture miniature en émail « Grand Feu ». Dans son écrin d’or jaune, le cadran accueille sur 31,50 mm de diamètre La technique ancestrale de la peinture miniature une œuvre qui occupe en en émail « Grand Feu » n’est plus possédée aujourd’hui que par une poignée d’artisans. réalité 200 m2.

Ce modèle unique inspiré par Chagall introduit la collection Métiers d’Art de Vacheron Constantin, dédiée à l’Opéra Garnier et à ses compositeurs.

Le garde-temps est doté du calibre 2460, mouvement à remontage automatique entièrement développé et manufacturé par vacheron Constantin. Les 14 autres pièces seront élaborées au cours des deux prochaines années, chacune consacrée à l’un des compositeurs figurant dans l’œuvre de Chagall. l

Candino poursuit l’aventure avec l’expédition PlanetSolar

artenaire principal de l’expédition PlanetSolar, la marque Candino (groupe Festina) peut se réjouir : l’équipe a déposé fin novembre une demande d’homologation du record de la plus rapide traversée de l’océan Atlantique à l’énergie solaire : le bâtiment a en effet rejoint les Caraïbes depuis Las Palmas en 26 jours, 19 heures et 10 minutes. une réussite qui permet à ce projet de prouver, comme l’a expliqué raphaël Domjan, l’éco-aventurier à l’initiative du projet, que PlanetSolar « détient la technologie du changement ». Après cette escale, le bâtiment baptisé Tûranor a continué sa route vers Cancun, où il a accosté durant la Conférence mondiale sur le climat, porteur du message d’une utilisation efficace des énergies renouvelables sur la Terre. Candino, « première marque de montre à faire le tour du monde en utilisant uniquement de l’énergie solaire », participe activement au projet qui se concentre stratégiquement sur une communication axée sur le thème du « développement ». La marque a développé une collection de montres dédiées et une édition limitée, en adéquation avec les exigences de qualité suisse. Inspirés du bateau, les éléments, telles que les cellules photovoltaïques, sont interprétés à travers un design dynamique et sportif. Chaque montre de cette collection est équipée d'un mouvement automatique eTA 2824-2 ou d’un mouvement quartz avec la fonction GMT, d’un verre saphir, et monté sur un bracelet métal ou Pu. l L’Edition Limitée PlanetSolar (200 pièces) est livrée dans très élégant coffret en bois contenant un bracelet PU supplémentaire, un outil pour raccourcir le bracelet et une brochure d’information sur le projet. D’un diamètre de 44 mm et doté d’un verre saphir, ce modèle intègre un mouvement ETA 2892-17 et propose les fonctions date et second fuseau horaire ainsi qu’une réserve de marche 42 heures.

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News

Influences 2012 : les tendances de demain

L’ Abstract

Organic

Origines

édition 2012 du cahier de tendances du Comité Francéclat, qui couvre non seulement le secteur HBJo mais aussi le secteur des Arts de la Table, révèle les 3 grandes influences qui imprègneront le design et la création d’ici deux ans. L’étude réalisée par Promostyl cette année met l’accent sur l’art et la matière. Inspirées de différents courants artistiques puisés dans des lieux et des époques variés, les créations sont résolument orientées vers le futur avec la volonté d’offrir un témoignage pour les générations futures. • Le thème « Abstract » empreinte des références au Bauhaus, tant pour les formes que pour les couleurs utilisées. La lumière est traitée comme une matière première. • Le thème « organic » s’inspire des micro-organismes et de la métamorphose des cellules à l’origine d’un « design vivant » qui fait parfois écho au mouvement de l’art nouveau. • Le thème « origines » explore les techniques d’artisanat primitif, les traditions venues d’Asie et du monde arabe, les matières naturelles disponibles dans notre environnement proche et qui intéressent de nouveaux créateurs. Destiné aux fabricants français de montres, de bijouterie, de joaillerie et de produits d’arts de la table ainsi qu’aux artisans créateurs de ces secteurs et aux distributeurs intervenants dans la création de produits qu’ils commercialisent, le Cahier des tendances peut être obtenu gratuitement auprès du Comité Francéclat (Hélène Leuchtmann – Tél. : 01 53 77 29 00 – email : h.leuchtmann@franceclat.fr). l

Dior célèbre la réouverture de Vendôme

e 22 novembre 2010, la boutique Dior, dédiée aux collections de joaillerie et d’horlogerie du 8, place vendôme, a ouvert ses portes pour la seconde fois sur un nouvel espace imaginé par l’architecte américain Peter Marino. A cette occasion, la marque a présenté en avant-première des collections exclusives de joaillerie et d’horlogerie. La joaillerie a mis à l’honneur la collection La rose Dior, avec 8 nouveautés, tandis que l’horlogerie a dévoilé la Dior Christal vendôme, une édition limitée à 8 exemplaires et dotée du mouvement breveté « Dior 8 fuseaux horaires ». Son satellite indique simultanément l’heure locale, celle de 8 fuseaux horaires et le jour/nuit. Toute en dégradé de gris, cette montre en diamants et bracelet en python, avec son cadran recouvert d’une feuille de palladium, de nacre et d’or, rend hommage aux codes de la maison (l’or, le gris, les moulures) et à la boutique de la place vendôme, dont elle arbore le nom sur son boîtier. l

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Bague Rose Dior Bagatelle en or blanc, diamants, diamants jaunes et grenats tsavorites.

sponsorise le Tableau de bord LES VENTES H.B.J.O.

FRANCE :

Baromètre mensuel à fin octobre 2010 Source : Société 5 / GfK - Comité Francéclat

Evolution sur un an

chiffre d’affaires tous produits

En bijouteries, grands magasins et grandes surfaces Evolution mensuelle Bijouteries en ville et grands magasins Bijouteries de centre commercial Grandes surfaces Evolution en cumul annuel mobile

Evolution sur un an

Mars 10

Avril 10

Mai-Juin 10 (1)

-1% -3% +4% -3% -2%

+6% +7% +7% -2% -1%

-4% -5% -2% -7% -1%

+1% +1% +3% stable -1%

Octobre 2010/2009 Quantités

En bijouteries, grands magasins et grandes surfaces Vente de montres Ventes de bijoux en or 750 ‰ Vente d’autres bijoux (argent, plaqué or, or 375 ‰, acier...) (1)

Fév. 10

Juillet 10

Août 10

Sept. 10

Oct. 10

+6% +6% +8% +5% stable

+5% +3% + 12 % +1% stable

+5% +5% +7% stable +1%

+2% +3% +1% +2% +1%

de novembre 2009 à décembre 2010 Valeur

-4%

+6%

- 15 %

-1%

+2%

+9%

Quantités

Valeur

stable

Prix moyen

+2%

-7%

-2%

+5%

+ 14 %

+ 10 %

-3%

L’évolution bimestrielle permet de gommer les fortes variations de chiffre d’affaires dues à la fête des mères qui a lieu en mai ou juin selon les années.

MARCHéS La valeur au 2/12/2010 d’un euro en devises

Consultation cours des métaux précieux et tendances : www.cookson-clal.com

1,3216 Dollar

Indices mondiaux Indices

Etats-Unis

110,775 Yen

Japon

0,8476 Livre

Grande Bretagne

1,3122 Franc

Suisse

6,55957 Francs

Sélection de valeurs boursières

Cours

Evolution en %

(2/12/2010)

(depuis le 1/11/2010)

Indices

CAC 40 - Paris

3 747

- 2,51

Accor

DJ - Euro - Stoxx 50

2 781

- 1,99

Dow Jones - New York

11 362

Nikkei 225 - Tokyo

Cours en euros

Evolution en %

(2/12/2010)

(depuis le 1/11/2010)

33,295

+ 11,74

Carrefour

33,83

-14,71

+ 2,09

Groupe Danone

46,96

+ 2,66

10 169

+ 9,97

France Telecom

15,905

- 8,30

FTSE 100 - Londres

5 768

+ 1,26

Michelin

55,7

- 3,03

Dax 30 - Francfort

6 954

+ 5,03

Société Générale

39,01

- 9,19

23 449

- 0,87

LVMH Moët Vuitton

122,2

+ 7,24

6 483

- 0,33

Vivendi - Universal

19,635

- 2,88

127,5

+ 8,00

France

Cours de l’or (Source : Cookson-Clal.com) Produits

Cours en euros Evolution en % au 2/12/2010

depuis le 1/11/2010

Lingot 1kg

33 843

+ 7,68

Napoléon

196,3

+ 7,69

20 F. suisse

196,3

+ 7,69

Union latine

196,3

+ 7,69

Souverain

246,7

+ 7,66

Hang Seng - Hongkong SMI - Suisse Thaïlande SET

INDICES (Source : INSEE) Prix à la consommation : Ensemble des ménages (Base 100 en 1998) Octobre 2010 : 121,42 %

Plafond de Sécurité sociale : Pour 2010 : 2 885 euros

PPR

STATISTIQUES (Source : INSEE) Produit intérieur brut total 2007 : 1 892,2 milliards d’euros

Population active 2008 : 25,9 millions dont femmes :12,3 millions

Chômage 3ème trimestre 2010 Taux : 9,7 % (Source : INSEE)

Taux de base bancaire : 6,60 %

Variation annuelle : + 1,5 %

Coût à la construction (Indice Insee) : 2ème trimestre 2010 : 1 517

Variation annuelle : + 1,27 %

Valeur du SMIC (au 1/01/2010) : - Taux horaire : 8,86 euros - Valeur mensuelle brute : 1 343,77 euros par mois pour 35 h.

(depuis le 15/10/2001)

Intérêt légal pour 2009 : 3,79 %

Gemmologie

Glyptique, la gravure sur pierre dure La glyptique ou le ciselage des minéraux et pierres précieuses connaît un regain d'intérêt. Venu des états-Unis et d'Extrême-Orient sous le nom de « Carving », cette technique ancienne réunit toutes les maîtrises de la taille de la roche. Pourtant un des centres les plus importants se situe en Allemagne à Idar-Oberstein…

n effet, un des centres les plus importants se situe en Allemagne à Idar-oberstein, où l'on pratique cet art depuis plusieurs siècles, sur l’agate, le lapis, la malachite etc. La raison en est, qu’au courant de la période romane et médiévale, on trouvait des agates le long de la rivière la Nahe qui traversait le village. Le site est depuis longtemps épuisé, mais les habitants de cette région, connue pour la taille des pierres précieuses, sont partis à la recherche de nouvelles sources d’approvisionnement e.a. le Brésil. un autre centre européen est Torre del Greco près de Naples en Italie, où l'on pratique principalement cette technique des « camées » sur coquillage ou sur du corail depuis la période romaine. Le nom de glyptique vient du grec « Gluptikê » qui veut dire art de graver. Les Grecs étant aussi devenus les maîtres dans cet art, s’installèrent à Torre del Greco. Depuis que l'homme s'intéressa à la taille et le polissage des pierres fines, à Tête de Richelieu gravée dans de l'onyx l'époque assyrienne et noir XIXème siècle. égyptienne, il pratiqua la gravure sur malachite, lapis et carnéole. Les fameux scarabées, faucons et autres symboles étaient ciselés, soit en profondeur, soit en relief. L’égypte, qui fut le berceau de la croyance du pouvoir des amulettes et des phylactères (nom que les anciens donnaient aux amulettes qu’ils portaient sur eux pour se préserver de quelque mal) de toute sorte, et où fleurirent avec tant d'expansion les pratiques superstitieuses les plus singulières, devait voir se développer de bonne heure l'art qui, par son essence même, était le plus propre à fournir à chaque individu les éléments matériels du symbolisme religieux ou magique.

Camée de la tête de Charles Quint.

Camées sur agate du Battenberg Antiquitaire. Les prix varient entre 2 500 et 7 000 €

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Gemmology De grands artistes

Le premier grand nom de cet art nous parvient en 740 avant J.-C., Théodore de Samos qui grava une émeraude. Pyrgotéles au temps d’Alexandre, exécuta un magnifique camée. L'Amour et Psyché sont gravés par Tryphon. Par la suite les étrusques et les romains continuèrent à pratiquer cet art qui connut son apogée au temps de l'empereur Auguste. Discoridès grava la tête de Caligula, car les Grecs étaient passés maître à cette époque. Il nous en reste plusieurs merveilles dont les deux plus importantes sont le « Grand Camée » et le « Camée d'Auguste ». Malheureusement l'art se perd sous le règne de Tibère et l'on doit attendre le Xvème siècle pour retrouver un regain d'intérêt. Le XvII et XIXème siècle s'avérèrent être le siècle d'or de cet art, avec des artistes renommés comme Jeuffroy et Ponscalme, de grands portraitistes français comme Coldore, Maurice François, Julien Barrier, Jacques Jacques Guay au travail. Guay et bien d'autres. en Italie, lors de la renaissance, l’on pratiqua la glyptique à rome, venise et Florence, qui enrichit les célèbres collections du Pape Paul III et de Laurent le Magnifique dont l'effigie fut gravée sur un camée par l'artiste pisan Giovanni delle Cornivole, qui cisela également le portrait du prédicateur dominicain Savonarole. La gravure est principalement faite sur des roches stratifiées, ce qui permet un jeu des différentes couleurs ou bandes de couleurs. Certaines gravures sont réalisées sur un minéral d'une seule couleur, par exemple, du lapis lazuli, la malachite ou l’onyx etc. De grands coquillages sont à l'origine des camées, provenant des mers chaudes, le travail en est moins difficile, car la matière est moins dure. Le corail est lui aussi employé. Par la suite on a choisi de travailler plutôt sur l'onyx stratifié, la cornaline, l'agate bandée ainsi que la sardoine, calcédoine, chrysoprase, hématite, le quartz, jaspe et l’ivoire. Cette énumération n'est pas limitative, mais ce sont bien les principales pierres utilisées.

Le mode opératoire

L'outillage est un petit tour horizontal dans lequel l'on place différentes tiges ou forets diamantés de formes précises, cônes, disques, pointes, sphères, etc. de dimensions différentes. Les premiers tours étaient mis en mouvement à l’aide d’un archet, puis par des pédales. Actuellement le tour est, naturellement, actionné par un petit moteur électrique. Ainsi un graveur, qui a aussi le nom de lithoglyphe, a devant lui une centaine de pièces différentes. La vitesse du tour varie de 3 à 6 000 tours/minute. Les pointes en fer sont enduites de poudre de diamant abrasive, on peut également utiliser des pointes diamantées. Les forets de nombreuses variétés peuvent se ramener à trois types essentiels : la bouterolle ou trépan, dont l’extrémité arrondie perce droit, formant des cavités hémisphériques plus ou moins larges et profondes ; la molette ou scie, sorte de petit disque à

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bords dentelés, qui, tournant comme une roue, trace des lignes ; la charnière ou ciseau courbe, qui creuse des sillons. Le graveur tient la pièce bien fixée entre les mains et la pousse contre la pointe appropriée, une usure se fait à l'endroit voulu. Préalablement le motif en cire en relief aura été créé. Ce modèle est déposé dans un récipient avec de l'eau, on ne laissera en surface qu'une petite partie. Ainsi le graveur commence avec les parties à user selon le modèle et fait baisser progressivement le niveau du liquide. Si la pièce à graver est trop petite, on place celle-ci sur un bâton à l'aide de cire. Les pointes métalliques sont régulièrement enduites de poudre de diamant, mélangée à de l'huile, qui, au fur et à mesure, s'imprègne dans le métal. Le polissage s'effectue à l'aide de petites meules en

Glyptique du XVIème siècle sur agate de différentes couleurs.

cuir, en étain, en bois ou en coton enduites de poudre de polissage, le tripoli, ou différentes pâtes d’émeri selon le minéral à polir. L'émeri et même le diamant mordent les pierres fines par le frottement, non point comme la lime ronge le fer, mais comme la goutte d'eau creuse le rocher. « Il faut aussi longtemps pour graver un camée que pour bâtir une cathédrale » raconte ernest

Gemmologie

goutte d'eau creuse le rocher. « Il faut aussi longtemps pour graver un camée que pour bâtir une cathédrale » raconte ernest Babelon en 1894. « L’art de la glyptique est le plus pénible et le plus rebutant de tous » dit Natter. Aujourd'hui encore, pour donner à un bloc de jade tout son poli et tout son éclat, les Chinois ne reculent pas devant cinq ou six cents journées de main-d'œuvre. on cite des œuvres de glyptique qui ont demandé vingt années d'un labeur monotone, opiniâtre et incessant. Il s'est trouvé des artistes qui, vingt années durant, jour par jour, ont saisi dans leurs mains ces

Différents outils du graveur. Gems & Gemmology 1986.

Appareil de gravure de G. Maline (E.U.). Quelques pièces terminées en premier plan.

Une statuette chinoise est créée. Gems & Gemmology 1986.

blocs de quartz, les appliquant, avec une obstination qui confine à la folie, sur ces petites tiges de fer enduites d'émeri, et contemplant à chaque minute les progrès, invisibles à l’œil nu, de leur œuvre antalgique ! Les esclaves qui ont gravé, pour d'opulents maîtres, le camée de l'Apothéose d'Auguste ou la coupe des Ptolémées ont donné de ces exemples de patience presque surhumaine. Le camée de l'Apothéose de Napoléon Ier, œuvre d’Adolphe David, commencé en 1861, n'a été achevé qu'en 1874. Au XvIIIème siècle, deux hommes d'expérience, Mariette et Natter, écrivirent des traités de la gravure en pierres fines, et les procédés qu'ils exposent sont intéressants à rapprocher de ceux que Pline a décrits. Natter était lui-même un graveur de grand mérite ; quant à Mariette, il raconte la manière de graver les pierres fines, telle qu'il l'a vue pratiquer par Jacques Guay, le plus habile des artistes en ce genre dont s'honore le XvIIIème siècle ; il a même, dans un curieux dessin que nous reproduisons ici, représenté à son établi, celui qui fut le maître et le protégé de Mme de Pompadour. Actuellement l'emploi de flexibles permet une plus grande liberté, certainement en ce qui concerne les pièces plus grosses, comme les statuettes ou les vases. on a développé des méthodes artificielles pour reproduire des camées, mais on les exécute également en verre, spécialement à l’époque hellénistique et au XIXème siècle. l Eddy Vleeschdrager

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Portrait de créateur

A N z A v o L T A

Créations joaillères Après une formation de 5 ans à l'école Boulle complétée par l'Ecole du Louvre, Clémentine Lebrun, créatrice de la marque Panzavolta a ouvert début 2010 au public, son atelier parisien.

I Bague « Smoothie cassis », or jaune et dégradé de saphirs bleus.

Bracelet « Smoothie white », or rose et diamants.

nspirée par la richesse des couleurs qui l’entourent et soutenue par une passion débordante, Clémentine Lebrun façonne à tout va, des bijoux qui révèlent la part de folie qui sommeille en vous.Collections saisonnières ou mieux encore, créations sur mesure, ces bijoux ludiques et précieux se dédient à vous rendre heureux... Couleurs et gourmandises, rondeurs et géométrie confrontées, la collection de bijoux Smoothie, dévoile des dégradés de pierres fines et précieuses entourées d'or rouge, jaune ou blanc. À porter seul ou à plusieurs, les bracelets chaînette se déclinent en de multiples coloris et possèdent leurs bagues chaînette assorties. Les pendentifs, quant à eux, sont montés en pampilles, et les boucles d'oreilles, discrètes et féminines clôturent le bal... À découvrir aussi, la collection Smoothie version Fiançailles et Haute Joaillerie ! Fascinée avant tout par la magie qui émane de l'univers de la joaillerie, Clémentine reçoit ses clients particuliers sur rendez-vous au sein de son atelier, pour concevoir avec eux le bijou qui leur ressemble. une idée, une envie ou un dessin ; à l'écoute de votre projet elle partage et met en place avec vous, chaque étape de réalisation du bijou. Alliances, bagues de fiançailles, médailles, ou bagues de cocktail, donnez vie à vos plus précieuses envies… !. l

Bague « Smoothie light », or blanc et diamants noirs et blancs.

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Bague chaînette « Smoothie cassis », or rose, avec saphirs roses, bleus et améthystes.

Saint valentin

Vive les amoureux ! et les célibataires ! C’est l’occasion d’offrir un petit cadeau et de dire à votre moitié combien vous l’aimez, mais ce n’est pas toujours facile de trouver une idée cadeau vraiment originale pour la Saint Valentin. Comment surprendre votre Valentine ?

n ne sait pas très bien pourquoi le 14 février, la fête des amoureux et des fiancés, est placée sous le vocable de Saint valentin. Ils étaient d'abord plusieurs, dont aucun ne paraît présenter les caractéristiques qui justifient cet honneur...

Une fête romaine ? Peut-être la fête des amoureux a-t-elle davantage à voir avec les Lupercales, des fêtes romaines annuelles en l'honneur de Lupercus, protecteur des champs et des troupeaux, qui avaient lieu le 14 février, ou aux environs de cette date, une fête consacrée à la fertilité, la fécondité et donc à l'Amour… on sait qu'après l'avènement du christianisme de nombreuses fêtes païennes ont été christianisées. Les Lupercales auraient été ainsi récupérées par l'eglise catholique et le dieu païen, Lupercus, aurait été canonisé par vénération pour plusieurs martyrs chrétiens portant le même nom. on peut penser aussi que l'amour du prochain, donné en exemple par ces martyrs, a pu en faire, avec le temps, des patrons des amoureux. Comme une promesse d’amour… Bracelet et collier en acier, cuir, nacre, perles synthétiques grises et cristaux synthétiques. Fossil.

Une légende ? Il existe une légende qui raconte qu'un valentin, qui était l'ami des enfants, fut emprisonné par les autorités romaines parce qu'il refusait de sacrifier à leurs dieux. Les enfants, à qui leur ami manquait, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C'est peut-être là une explication aux petits mots doux, qu'on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.

Pendentifs (Clef, cadenas) de la ligne « Possession », argenté. Stella Cadente by Akeo.

Opale mi-noire de 12,20 carats en forme de poire, montée sur or 750 ‰. Cette opale bleue et turquoise est parsemée de petits « nuages ». Dimensions : 28 x 18 mm. La Taillerie de Nîmes.

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Saint valentin

Un bracelet lien dont la plaque dorée à l’or fin livre un message d’amour et d’humour à choisir selon l’humeur du couple… « Just Married » ou « Single and Free »… si pas de Valentin cette année ! Gas.

La ligne « Graffiti » de Paloma Picasso pour Tiffany & Co se démarque avec trois pendentifs ultra modernes qui composent les mots « Peace », « Love » et « Kiss » pour celles qui oseront afficher leur état d’esprit sans complexe. Ces pendentifs se déclinent en argent mais aussi en or jaune, rose ou blanc avec ou sans diamants.

D'aucuns évoquant également une loi promulguée par l'empereur Claude II, le Gothique, au début des années 200, qui interdisait aux jeunes hommes de se marier car, croyait-on, les célibataires faisaient de meilleurs soldats. un prêtre, nommé valentin, désobéit aux ordres de l'empereur et maria de jeunes couples en secret. valentin, d'après certains auteurs, aurait été exécuté le 14 février aux alentours de l'an 269. Le pape Gélasse Ier (492-496) aurait décidé que cette journée lui serait consacrée.

Une coutume ? une coutume de la Saint-valentin pourrait aussi avoir son origine dans l'histoire de France. La tradition qui consiste à envoyer des vers ou des pommes à l'être aimé, disent certains historiens, remonterait, en effet, à Charles d'orléans (13911465), qui fut fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, en 1415, et, resta captif des Anglais un quart de siècle. Depuis la Tour de Londres, on dit que, le jour de la Saint-valentin, il aurait adressé des lettres d'amour à Marie de Clèves, qu'il épousa à son retour.

Une croyance populaire ? en fait, une croyance populaire répandue est que c'est le 14 février, jour de la fête du saint, que les oiseaux commencent à s'accoupler à l'approche du printemps. Les poètes anglais Chaucer et Shakespeare en font mention dans leurs œuvres. on raconte qu'à l'époque garçons et filles célibataires tiraient au sort, ce jour-là, le nom de leur valentine dans un pot. Dans certaines régions, ces couples se fiançaient. Dans d'autres, le garçon devait arborer le nom de la fille sur sa manche et la protéger durant l'année.

Collier « cœurs », coloré et tendance, en argent et cristaux Swarovski. Fashionvictime.

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Saint valentin

Un élégant bracelet 2 cœurs avec pierre fine sur cordon de couleur. Cœur de Paris.

4mee propose une mini ligne de bijoux à petits prix pour la St Valentin, en or martelé, avec pierres précieuses, en cuirs exotiques (Python, Galuchat, Autruche...). Ici bracelet en or martelé et cuir d’Autruche (12 mm).

La Saint Valentin dans le monde La Saint Valentin est la fête des amoureux du monde entier car l'amour n'a pas de frontière ! En France, nous disons « je t’aime » pour déclarer notre amour. En Italie, on vend des petits pains appelés « Baci perugini » qui représentent une tradition amoureuse. En Angleterre, les amoureux s’échangent des cœurs symboliques en carton contre des fleurs. Les coutumes et les façon de dire je t’aime varient selon les pays. A découvrir…

Les symboles de l’amour À la Saint valentin, nous célébrons l’amour et nous retrouvons un peu partout bon nombre de symboles qui représente cet amour : cupidon, petits cœurs… mais quelle est leur origine ?

• Cupidon Fils de vénus, la déesse de l’amour, cupidon est dans la mythologie romaine le dieu de l’amour. Cupidon vient du latin « cupido » qui signifie « désir ». Dans la mythologie grec, il correspond à eros. on le représente généralement par un enfant nu, avec un arc et des flèches d’argent, souvent couronné de roses, emblème des plaisir et parfois les yeux bandé pour représenter l’amour aveugle. La légende dit que si l’une de ses flèches vous touche, vous tomberez éperdument amoureux de la première personne que vous regarderez !

• Le Cœur C’est le plus vieux symbole de l’Amour, il est couramment utilisé depuis la préhistoire pour représenter le siège des émotions, peut être parce qu’il bat plus vite lorsqu’on ressent une émotion. Depuis l’antiquité, les cœurs de couleur rouge sont synonymes d’amour fidèle.

En Allemagne

Ich liebe diche

En Angleterre

I love you

Dans les pays arabes

Ana behabik

Au pays basque

Nere Maitea

En Bretagne

Karout a ran ac'hanout

En Chine

Wo ai ni

Dans les Iles créoles

En ka emé ou

Au Danemark

Jeg elsker dig

En Espagne

Te quiero

En Grèce

S'agapo

En Italie

Ti amo

En Turquie

Seni seviyorum

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Saint valentin

• La Dentelle et les Rubans Sur les 1ères cartes de St valentin on retrouvait souvent de la dentelle et des rubans. Le mot dentelle vient du latin « laquaere » qui signifie attraper. Autrefois, les femmes faisait tomber leur mouchoir « malencontreusement » afin d’attirer l’attention d’un homme et d’attraper son cœur…

Preuve d’amour : pendentif (40 cm) et bracelet (18 cm) chaîne « Cœur » de la collection végétale, en or 750 ‰. April.

• Les Oiseaux

Bracelet rigide et bague jonc en argent, gravés, message « je t’aime » décliné en plusieurs langues. Agatha.

La colombe est le symbole de l’amour romantique, elle symbolise la grâce, la douceur, la pureté… Le Cygne quand à lui symbolise la loyauté, c’était l’oiseau préféré de vénus. Le male reste fidèle à la même femelle toute sa vie. Au Moyen Age on racontait que le jour de la St valentin, certains signes prédisaient l’avenir sentimental. voir un vol de cygne annonçait un mariage heureux, un rouge gorge prédisait un mariage avec un homme en uniforme, un moineau prédisait un mariage heureux avec un homme pauvre…

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Saint valentin « Tumulte » une collection intemporelle en argent massif au charme discret. Ici une fine chaîne accompagne un cœur torsadé sur laquelle Christofle appose un nouveau modèle de fermoir arrondi. Design Cécile Chalvet.

Bracelet charms/message d'une marque anglaise Assya. Association de pierres fines, de vermeil ou d’argent. Chaque couleur de pierre délivre un message : « Peace » pour l’améthyste, « Love » pour la grenat… A moins que vous ne préfériez écrire votre propre message (3 lignes maxi) ou craquer pour votre Charms préféré : peace, couronne, fleur... Distribué en France chez Franck&Fils.

• Signer XXX Signer X à la fin d’une lettre… Cela remonte aux débuts du catholicisme, le X représentait alors une croix, symbole de foi. Lorsqu’on ne savait pas écrire on signait X et on embrassait la croix devant témoin ! Cette pratique du baiser de la croix donna naissance au X symbolisant le baiser.

Donc…

Le 14 février, c'est la Saint valentin. et la Saint valentin c'est la fête de tous les amoureux ! Ce jour-là on offre à son amoureux(se) des fleurs ou des chocolats. on envoie de belles cartes ou encore un poème sur un beau papier couvert de petits cœurs. et pourquoi pas...un bijou, une montre… l

Une ligne de bagues fines et élégantes, chacune induisant un message… Cœur, trèfle, fleur ou étoile ? A vous de choisir LA bague pour déclarer votre flamme… H. Gringoire. En or blanc et diamants.

Décembre 2010 - Le Bijoutier no 782

zoom sur...

N T o I N e

H A P o u T o T

Une approche couture du bijou Antoine Chapoutot est un homme de rigueur, mais aussi de passions, d'émotions et de créations. Elevé dans la tradition libérale, il grandit au milieu d'artistes et peintures, sculptures, photographies meublent ses souvenirs d'enfant…

Bague « Navona », or jaune, citrine et pavage diamants.

l'âge de douze ans, chez son correspondant allemand, Antoine Chapoutot reçoit en cadeau ce qui constituera les bases de sa première collection : des minéraux ! Les études le mènent vers une école de commerce, une spécialisation en gestion financière et un master en marketing adapté à l'industrie du luxe. C’est là que le déclic s'opère et que l'évidence s'impose dans le choix de sa carrière : la joaillerie ! Artiste et chef d'entreprise, il débute sa carrière avec une démarche pointue : la création de pièces uniques, sur mesure, uniquement pour des particuliers et en showroom. Après quinze années d'expérience, restant fidèle à sa démarche initiale, il ouvre enfin sa première boutique, au cœur de Paris : 76, rue de Seine. Sur la base des modèles qu'il a créés, vous déclinez la monture qui vous plaît en fonction de la pierre que vous choisissez. Gemmologue de cœur, les pierres qu'il propose sont toujours sélectionnées avec soin et peuvent être accompagnées des meilleurs certificats. Modernes et classiques, sans être ostentatoires, ses créations se remarquent. elles se caractérisent par la mise en valeur de la pierre principale, souvent présentée en solitaire. C'est là que l'on sent l'influence de l'architecture, de la sculpture. L'influence de la peinture se ressent à travers le choix des couleurs. Des pierres, mais aussi de l'or. Sans parler des effets de matières. Avec des lignes pures et sobres, en volume tout en restant aériennes, ces créations évoquent force et élégance et soulignent toujours le goût du détail. l

Bague « Ines », or blanc et rhodolite.

Bagues « Vivaldi « , or blanc et saphirs en miroir.

25 Décembre 2010 - Le Bijoutier no 782 - www.le-bijoutier-horloger.com

Bague « Praha », or blanc sablé et perle de Tahiti.

Diamonds

ANverS

Enjeux stratégiques du leader du diamant Anvers a trois trésors : le charme romantique de son centre-ville historique bordé par l’Escaut, l’industrie de la mode en plein développement, et le plus précieux de tous, le plus vieux mais aussi le plus secret : le diamant. Emplois directs et indirects confondus, la gemme procure au pays quelque 34 000 emplois, dont 8 000 en emplois directs. Représentant 5 % du PIB national et 14 % du C.A. export de la Belgique hors Union Européenne, le diamant est le 1er produit exporté en Union Européenne. 80 % des diamants bruts et 50 % des taillés passent par le célèbre quartier des diamantaires, concentré sur deux rues presque anonymes et coincées le long de la Gare Centrale. Cette position dominante n’empêche pourtant pas les diamantaires de réfléchir et s’adapter, au sortir de la crise, aux profondes mutations du marché. Par Julie Rey-Camet.

uand on imagine la bourse d’Anvers, on voit une salle noire de monde, un bruit continu, une ambiance électrique. Cette image d’epinal aujourd’hui obsolète : les 4 bourses de la ville sont désormais pour ainsi dire vides. Signes d’une industrie en crise ? et bien, détrompez-vous. La plupart des diamantaires reçoivent aujourd’hui leurs clients chez eux, dans leurs bureaux, mais surtout ils se sont adaptés à une concurrence mondiale de plus en plus prégnante. « Avant, le bijoutier se déplaçait, explique eddy vleeschdrager, expert gemmologue. Aujourd’hui, c’est le diamantaire qui va au-devant de ses clients. Ils participent à tous les salons, Hong-Kong étant le plus important, suivi de près par Bâle, puis Vicenza, Dubaï ou encore Dallas. » un diamantaire qui voyage donc, mais aussi un diamantaire qui taille de moins en moins. Les 30 000 tailleurs des années 70 sont aujourd’hui moins de mille. La production de masse a échappé à la capitale du diamant, au profit de l’Inde où la main d’œuvre est moins chère. « A Anvers, seule la taille

Antwerp Strategic stakes of the leader in diamonds There are three treasures in Antwerp: the romantic charm of its down town, a historical town centre bordered by the river Escaut, the developing fashion industry in full swing and the most precious of all, the oldest but also the most secret one: diamonds. In both direct and indirect employment terms, the gem gives the country some 34,000 jobs of which 8,000 are direct ones. Representing 5% of the GNP and 14% of the export turnover of Belgium outside the European union, diamonds are the fist product exported in the European union. 80% of the rough diamonds and 50% of the cut ones transit through the famous diamond dealers district, situated in two almost anonymous streets, squeezed along the Main Station. This prevailing position does not, however, preclude the

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des grosses pierres fait exception, explique eddy vleeschdrager. En effet, la place est équipée d’un centre de très haute technologie pour la taille des pierres exceptionnelles.» Mais l’Inde n’est plus le seul concurrent : les pays producteurs, qui jusque récemment se contentaient de vendre du produit brut, se mettent peu à peu à tailler leurs pierres, comme au Canada ou en russie. « Certes, le métier de diamantaire suppose des corps de métier très différents et peu faciles, mais en quelques années, ce savoir-faire s’acquiert ». reste qu’Anvers dispose de puissants atouts pour demeurer la capitale mondiale du diamant. « On ne se rend plus à la bourse pour des transactions comme avant. Tout s’opère dans les bureaux de chacun, confirme Caroline Germain, responsable de la communication d’AWDC. Mais la bourse continue d’avoir un rôle d’instance régulatrice et elle intervient en cas de litige. De plus, être inscrit à la Bourse d’Anvers est une clé d’entrée sur les autres bourses mondiales, qui sont restées des centres de transactions. »

Des années fastes à l’après-crise Lorsque la crise frappe en 2008, les diamantaires sont pris de court. Les diamantaires avaient déjà connu une crise dans les années 80 : mais les effets en furent différents. « C’était une crise purement diamantaire, raconte Jacky Taché, directeur de Taché Diamonds. En 2008, la crise a été très vite. Elle a stoppé soudainement les ventes. Dans les années 80, ça avait mis 6 mois à un an. » Dans les chiffres, le constat est lourd. « 2009 fut une année complètement atypique, résume Caroline Germain (AWDC). La production de diamants s’est pratiquement arrêtée. Les mines ont fermé ou ont diminué leur production. Le chiffre d’affaires de la place

diamond dealers from thinking about and adapting to, at the end of the crisis, the deep transformations of the market. By Julie Rey-Camet. When we imagine the Antwerp Stock Exchange, we figure a hall crowded with people, a permanent noise, an electric atmosphere. This idealized image belong to days gone bye: the 4 stock exchanges in the city are now more or less empty. Are they signs of an industry facing a crisis? Well, you have got it all wrong there. Most of the diamond dealers welcome their customers directly today, in their offices, but above all, they have adapted to a world competition which is more and more important. “In the past, jewellers would come, explains Eddy Vleeschdrager, expert in gemmology. Today, it is the other way around and the diamond dealers go to their customers. They take part in all the fairs, Hong Kong being the most important one, closely tackled by Basel, then Vicenza, Dubai without forgetting Dallas.” A diamond dealer who travels, but also a diamond dealer who cuts less and less. The 30,000 cutters that were in the 70s are today less than 1,000. Mass production did not settle in the diamond capital and preferred India where manpower is cheaper. “In Antwerp, the only exception is the cutting of big diamonds, Eddy Vleeschdrager explains. Indeed the city has a centre fitted with very high technology for the cutting of exception stones.” But India is no longer the only competitor: the producing countries which, so far, were quite happy with selling the rough product, are now starting little by little to cut their own stones, as is the case in Canada and Russia. “Indeed diamond dealing, as a trade, means very different and quite hard trades, but in a few years’time, such know how may be learnt and

2nde édition de l’Anwerp Diamond Fair : opération séduction opération de promotion destinée à mettre en lumière le centre d’Anvers, la 2nde édition de l’Antwerp Diamond Trade Fair se tiendra du 30 janvier au 1er février prochains. Le principe de l’évènement ? Inviter le marché européen au cœur de la célèbre Bourse d’Anvers, où sont réunies toutes les infrastructures de l’industrie du diamant. « La première année, 38 exposants étaient présents au sein de la Bourse d’Anvers et du Club des diamantaires. En 2011, pour la seconde édition, nous aurons 60 stands, se réjouit l’organisatrice du salon Pascale vanhoeck. Il existait une vraie demande chez les diamantaires pour créer un évènement et faire venir les acheteurs. Ils voulaient un évènement fédérateur pour le secteur. En effet, de plus en plus, les salons internationaux entrent en concurrence avec Anvers, attirant même les consommateurs européens. Or les ¾ des opérations diamantaires passent par Anvers. Les prix sont les même et c’est moins loin. » Mais à qui est destiné l’évènement ? « On invite les belles maisons, les joailliers créateurs, les bijoutiers, les petites centrales d’achat, les acheteurs de marques comme Dolce & Gabbana. L’année passée, nous avons invité 100 personnes, pour qui nous avions organisé un parcours haut de gamme : transferts en limousine, hôtel 5 étoiles, gala, défilés. Les conjoints, également invités, bénéficiaient d’un programme alternatif avec notamment une visite du Musée du diamant et un parcours chez les couturiers anversois, réputés pour leur avant-gardisme. » Cette année, le salon invitera 200 nouvelles personnes. Afin de participer et d’être sélectionné, un formulaire de candidature est disponible en ligne, sur www.antwerpdiamondtraidfair.com. Il est également possible de s’y rendre à ses propres frais, avec une inscription préalable. Plus d’informations : www.antwerpdiamondsfair.com Tél. : + 32 2 770 03 06

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a chuté de 16 %. Ce qui, somme toute, n’est pas si catastrophique : d’autres centres ont perdu entre 30 et 40 % de leur chiffre d’affaires. » Pendant plus d’un an, le secteur se prépare au pire. « on s’attendait à de nombreuses faillites, indique Jacky Taché, comme on a pu en voir dans les banques. Nos structures sont en effet proches, très lourdes du point de vue du capital. Quand les ventes s’arrêtent, faire face aux banques devient difficile. Nous avions conscience que la crise pouvait générer un effet domino gigantesque. Il suffisait qu’un « grand » tombe, pour entraîner les autres. ». Plusieurs facteurs permettent cependant au secteur de résister à la crise : la décision des mines de réduire leur production dès le premier trimestre 2009 pour maintenir l’équilibre de la pipeline, le soutien des banques, les mesures responsables prises par les diamantaires pour juguler leurs dettes, et le développement des marchés de la Chine et de l’Inde. Des efforts qui payent et s’apparentent presque aujourd’hui à un mauvais souvenir : depuis le début de l’année 2010, le rythme est de nouveau à la croissance. « La relance est soutenue par les banques, les mesures prises par les producteurs et la reprise du marché du luxe, analyse AWDC. Nous ne sommes pas revenus au niveau de 2007 (C.A. 2007 : 45 milliards USD) mais nous devrions finir l’année avec un C.A. de 40 milliards USD. »

Le marché se tourne vers l’Est Le marché est reparti, les chiffres le confirment. Pour autant, de profondes mutations se sont opérées en deux ans. D’abord, le phénomène de globalisation a été accentué par la crise, et les petites structures ressortent affaiblies. « C’est la fin des PME-PMI au profit des grosses entreprises. » commente eddy vleeschdrager. « Pour les nouveaux arrivants, confirme Piyush Gandhi , Ceo de Dianish, la crise a été très dure. Elle n’est pas finie, mais nous sommes aujourd’hui plus confiants. La stabilité et la confiance sont de retour. » Du côté des poids-lourds, le discours est plus optimiste. Avec 6 000 employés à travers le monde et un C.A. qui avoisine 1,5 milliard uSD, rosy Blue domine le marché et l’optimisme est de mise : « 20082009 ont été des années très dures, admet Ilse raymakers, Directeur marketing et communication chez rosy Blue. Mais nous sommes de nouveau sur notre taux de croissance d’avant crise. » La crise a cependant laissé apparaître les faiblesses du système diamantaire et les banques ont réagi. « Ce qui va changer, explique Jacky Taché (Taché Diamonds), c’est bien sûr la façon dont les banques gèreront les crédits accordés aux diamantaires. Les enveloppes seront moins ouvertes. » La Chine et l’Inde sont l’autre grande transformation : avec l’effondrement du marché américain et le ralentissement du marché européen, le continent asiatique est devenu la priorité des diamantaires. « Avec l’apparition de la classe moyenne et la multiplication des très riches, ces marchés dotés d’une véritable culture joaillère sont en plein développement », commente Ilse raymakers (rosy Blue).

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2nd edition of the Antwerp Diamond Fair: out to charm An promotion operation intended to throw light once again on the centre of Antwerp, the 2nd edition of the Antwerp Diamond Trade Fair will be held between 30 January and 1 February next. What is the principle of the venue? To invite the european market in the heart of the Antwerp Stock exchange where all the infrastructures of the diamond industry are gathered. “The first year, 38 exhibitors could be found at the Antwerp Stock Exchange and the diamond dealers’ Club. In 2011, for the second edition, we will have 60 boothes, fair organiser Pascale Vanhoeck says with pleasure. There was a genuine request with the diamond dealers to set up an event and attract the buyers. They wanted a federating venue for the sector. Indeed, more and more, the international fairs compete with Antwerp, even attracting European consumers. But ¾ of the diamond dealing transactions are carried out in Antwerp. The prices are the same and it is not so far away.” But whom is the venue intended for? “We are inviting the nice houses, the jewellers who are creators, the goldsmiths, the small buying groups, the buyers for trade marks such as Dolce & Gabbana. Last year, we had sent out invitations to 100 people for whom we had organised a state of the art trip: limousine transfers, 5 star hotels, gala, catwalks. Their spouses, also invited, could enjoy an alternative programme with more particularly a visit to the diamond Museum and a trip to the Antwerp fashion designers, famous for their avant-garde creations”. This year, the fair will send out invitations to 200 new people. To be able to participate and be chosen, an application form is available online, on www.antwerpdiamondtraidfair.com. It is also possible to go there on your own expenses, on a preliminary inscription. More information : www.antwerpdiamondsfair.com Tel.: + 32 2 770 03 06

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Le diamant synthétique : une menace ? Lorsqu’on a commencé à parler du diamant synthétique, il y a deux ou trois ans, les diamantaires se sont un peu affolés. Le HrD a aussitôt mis au point et commercialiser un appareil permettant de les distinguer des pierres naturelles. Pourtant, en 2010, force est de constater qu’aucune entreprise ne commercialise la fameuse substitution à destination de la joaillerie. Le coût du synthétique n’est en effet absolument pas compétitif. Seule commercialisation en dehors des applications industrielles : une société américaine, LifeGem, propose de transformer en diamant les cendres de votre conjoint ! Pas sûr que le marché européen suive cette excentricité venue d’outre-Atlantique…

et la France ? Avec une reprise fragile, le marché hexagonal n’affiche pas une excellente forme. « Les détaillants sont devenus très frileux, observe Johanna Leclercq, commerciale chez DHv. Longtemps, ils ont eu des petits stocks, selon leurs modèles. Aujourd’hui, ils ne veulent plus stocker. Ils achètent quand ils font la vente. Et puis, les sites internet ont un peu chamboulé les choses en créant plus de concurrence à des prix plus bas. »

Le diamant brut à la hausse L'augmentation des ventes de diamant brut reflète à la fois le retour de la demande européenne et américaine mais aussi celle des nouveaux marchés, alors que depuis plus d’un an, les miniers ont réduit ou fermé leurs exploitations. « Aujourd’hui, l’offre est limitée : les mines qui ont fermé ne vont pas s’ouvrir à nouveau sans difficulté, explique Jacky Taché. Cela explique en partie pourquoi l’offre est restreinte. Les miniers ne veulent pas revenir aux volumes de 2008 ». Si les pipelines se sont vidées, c’est entre autre parce que les rapports de force ont changé : des sociétés ont trouvé dans la crise des opportunités pour gagner des parts de marché, d’autres sont plus affaiblies. résultat : les diamantaires se sont lancés dans une vraie bataille auprès des miniers, afin d’obtenir la meilleure position auprès d’eux. « Le brut de première main a toujours été le point critique. » conclut le diamantaire. Peut-on craindre une répercussion sur le prix du diamant taillé, qui

Nevertheless Antwerp has powerful assets to remain the world capital for diamonds. “People do not go to the stock exchange for any transactions as they used to. Every dealing is carried out in each other’s offices, AWDC communication officer Caroline Germain confirms. But the stock exchange is still playing its role as a regulating authority and it does step in whenever there is a dispute. Moreover, being on the list of the Antwerp Stock Exchange is the key to the entry in the other world stock exchanges which have remained transaction centres.” From good years to the aftermath of the crisis When the crisis hits the world in 2008, diamond dealers find themselves at a loss. The diamond dealers had already experimented a crisis in the 80s: but the consequences were different. “It was a crisis which affected the diamond world only, Jacky Taché, Taché Diamonds director, tells us. In 2008, the crisis was a very fast one. It put an abrupt end to the sales. In the 80s, it took 6 years to one month.” The figures show a heavy toll. “2009 has been a particularly atypical year, Caroline Germain sums up. The production of diamonds more or less stopped. The mines shut down or reduced their production. The sales turnover of Antwerp slumped down by 16%. Generally speaking, this is not so dramatic: other centres have lost between 30 and 40% of their sales turnover.” For more than one year, the sector has now been sprucing up for the worst. “We were expecting to have to face many bankruptcies, Jacky Taché indicated, similar to what the banking sector went through. Our structures are indeed very close to theirs and very heavy from the capital point of view.

Should synthetic diamonds be seen as a threat? When talks started about a synthetic diamond, two or three years ago, the diamond dealers felt more or less threatened. The HrD did not take long to set up and market a device enabling to distinguish them from natural stones. Yet, in 2010 we have to admit that no business has been selling the famous substitution to the jewellers. The cost of the synthetic diamond is indeed not competitive at all. It is only being sold, apart form industrial applications by an American company, LifeGem, which is offering to transform your spouse’s ashes into diamonds! I am not so sure that the european market will follow such an American eccentricity ….

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When the sales are stalled, facing the banks becomes a hard job. We realised that the crisis could very well have a huge domino effect. A big one’s crumbling would mean that the others would follow.” Several factors, however, enable the sector to stand strong through the crisis: the mines’ decision to reduce their production from the first quarter of 2009 to maintain a balance of the pipeline, the banks’ support, the responsible measures taken by the diamond dealers to keep their liabilities in check and the development of the Chinese and Indian markets. Such efforts have been paying and today we can almost remember them as a bad memory: since the beginning of 2010, we have once more Certification et formation : les diamantaires experienced a growing rhythm. répondent aux exigences du consommateur. “Reflation is supported by the banks, the measures taken by the Avec le GIA (fondé en 1935) et le HrD (1976), l’IGI, fondé en 1975, est un des 3 producers and the luxury market’s certificats reconnu mondialement. A eux trois, ces instituts délivrent 90% des recovery, Caroline Germain is certificats dans le monde. Premier à s’être installé en Inde, l’IGI est le n°1 du certificat analysing. We have not yet reached là-bas et y dispose de 6 bureaux. Le GIA vient quant à lui d’inaugurer un nouveau the 2007 level (2007 sales turnover: laboratoire de pointe à Hong Kong. « Le marché hongkongais est si dynamique, c’est US$ 45 billion), but we should close essentiel d’y être présent », a affirmé Donna Baker, p.d.g. du GIA. Tous les plus the year with a sales turnover of grands diamantaires mondiaux disposent de bureaux à Hong Kong car la ville n’est US$ 40 billion.”

viendrait alors à s’ajouter à la hausse des métaux précieux. Pour Taché, tel n’est pas encore le cas : « la répercussion de cette surchauffe du brut ne se fait pas encore véritablement sentir sur le taillé, car on rencontre une résistance auprès de nos clients. Nos marges sont donc réduites aujourd’hui. » Mais d’autres avouent commencer à trouver des solutions, qui ne peuvent être que provisoires. « Avec la flambée du brut, s’inquiète Johanna Leclercq (DHv), ça nous revient presque moins cher d’acheter du taillé pour le revendre. Entre le prix du brut et celui du taillé, les produits sont parfois trop chers pour nous. On ne peut pas les acheter. »

pas seulement une passerelle vers le marché chinois, mais également, depuis longtemps, un centre pour les grossistes en diamants en Extrême Orient. » La certification des diamants et la protection du consommateur sont plus que jamais au cœur du débat. « Une fois taillé, on ne peut plus connaître l’origine du diamant, si ce n’est grâce au certificat », explique roland Lorie, Ceo de l’IGI. un besoin d’être rassuré sur ce qu’on achète qui commence dès le choix du laboratoire : « nous avons craint un temps les répercussions de la crise, mais c’est terminé, raconte roland Lorie. Par contre, le paysage s’est éclairci : le phénomène de multiplication de laboratoires observé avant la crise a disparu. Les gens ont en effet eu tendance à se replier pendant la crise sur les valeurs sûres c’est-à-dire les certificats connus. » Idem dans le réseau de distribution : les gens certifient de plus en plus. « Chez Carrefour par exemple, le client veut son certificat, cite roland Lorie. Chez Cartier, les gens achètent une marque mais dans la grande distribution, où le consommateur vient acheter un bijou à bas prix, il veut être rassuré sur la valeur de ce qu’il achète. » reste la formation du personnel de vente. « Le diamant n’est pas une matière simple. Nous avons fait le test avec une chaîne de magasins. Nous avons envoyé pendant 6 mois des acheteurs. Après 6 mois d’observations, les résultats étaient désastreux sur les bijoux diamants. Systématiquement, les vendeurs s’éloignaient des vitrines diamants, parce qu’ils ne savaient pas les vendre. Posséder un diamant, c’est d’une part le plaisir de le porter mais c’est aussi un placement. Il y a donc une marge de manœuvre énorme », explique roland Lorie. Pourtant, en France, la formation du personnel n’est pas systématique. « En France, il existe une réelle lacune de formation des bijoutiers, face à une clientèle très exigeante quant à elle, s’étonne roland Lorie. Ce n’est pas le cas des nouveaux marchés qui découvrent le métier et qui sont paradoxalement très ouverts aux formations. Nous avons d’ailleurs ouvert récemment une école à Shanghai. Les Français sont plus frileux. En Italie par exemple, nous avons dix fois plus d’élèves, ce qui est assez frustrant. En 1975, la France était pourtant notre premier client. Mais depuis, il y a eu peu d’évolution. Je crois qu’en France, le métier de bijoutier se vend mal. »

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The market looks to the East The market has picked up again, the figures are here to support this assertion. Deep changes, however, have taken place in two years. First of all, the globalisation phenomenon has been increased by the crisis and the smaller structures come out weaker. “It is the end of the SMB leaving the path free for big businesses,” expert Eddy Vleeschdrager comments. “For the new comers, Dianish CEO Piyush Gandhi confirms, the crisis has really been very hard indeed. It is not over yet, but we are nowadays much more confident. Stability and confidence are back.” The very important businesses are much more optimistic. With a 6,000 strong staff throughout the world and a sales turnover around uS$ 1.5 billion, Rosy Blue is predominant in the market and optimism is there: “2008-2009 have been very hard years, Ilse Raymakers, Rosy Blue communication and marketing manager, admits. But we are back on the growth rate we had prior to the crisis.” The crisis has nevertheless shown

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Certification and training: the diamond dealers meet the consumers’ demands With the GIA (set up in 1935) and the HrD (1976), the IGI set up in 1975, is one of the 3 certificates recognized world wide. Between them, these three institutes deliver 90% of the certificates throughout the world. The first one to settle in India, the IGI is the n°1 over as regards certificates and it has 6 offices. The GIA has just opened a new first class laboratory in Hong Kong. The Hong Kong market is so dynamic that it is essential to be present there”, stated Donna Baker, GIA’s Ceo. All the main world diamond dealers have offices in Hong Kong since the city is not only a bridge to the Chinese market, but also – and it has been so for quite a long time now – a centre for diamond wholesalers in the Far East.” The certification of diamonds and the protection of the consumers are more than ever at the heart of the discussion. “once the diamond is cut, it is almost impossible to find out the origin of the diamond, apart from with the certificate”, roland Lorie, IGI Ceo, explains. There is a need for reassurance on the product bought and it starts with the choice of the laboratory: “for some time we feared the repercussions of the crisis, but that is all over, roland Lorie says. And the sky is clearing up: prior to the crisis more and more laboratories were set up, but this phenomenon has now ceased. The people were indeed tending to fall back on safe values, namely on the well-known certificates.” The same goes for the distribution network: the people are certifying more and more. “At Carrefour, for instance, the certificate insists on his/her certificate, roland Lorie is quoting. At Cartier the people are buying a name, but in the mass market where the consumer has bought a cheap piece of jewellery, he/she wants to be reassured as to the value of what he/she is buying.” Another point is the training of the sales staff. “Diamonds are not mere material. We performed a test with a chain of shops. For 6 months we sent buyers. After a 6 month observation, the results proved a disaster regarding the diamond jewellery. Systematically, the salesgirls would move away from the diamond windows because they did not know how to sell them. Having a diamond is on the one hand, the pleasure of wearing it, but it is also an investment. So there is ample room for manoeuvre”, roland Lorie explains. Yet, in France, staff training is not systematic. “In France, there is a genuine lack of training as regards jewellers, while customers are very demanding, roland Lorie says a little surprised. It is not the case of the new markets which are discovering the trade and which are paradoxically very open to training. We have just opened a school in Shanghai. The French are not daring enough. In Italy, for instance, we have ten times more students, which is rather frustrating. In 1975, France was, however, our first customer. But since then, there has been very little improvement. I think that in France, the jewellery trade sells poorly.”

the weaknesses of the system in diamond dealing and the banks have reacted. “What is going to change, Jacky Taché (Taché Diamonds) explains, is of course the way the banks are going to manage the credits granted to the diamond dealers. The envelopes will definitely be more limited.” China and India are the other main transformation: with the crumbling of the American market and the slowing down of the European market, the Asian continent has become the diamond dealers’ priority. “With the rising of the middle class and the multiplication of the very rich, such markets with a real jewellery culture are in full swing”, Ilse Raymakers (Rosy Blue) is commenting. What about France? With a less than solid recovery, the French market does not disclose an excellent fitness. “The retailers have become over careful, DHV sales manager Johanna Leclercq remarks. For a long time, they have had small stocks, according to their different models. Today, they do not want to stock at all. They purchase when they are actually selling. And then, the websites have somewhat messed up the things in creating more competition at cheaper prices.” Rough diamonds on the rise The sales increase in rough diamonds is showing both that European and American demands are back, but there are also demands from the new markets while for more than a year, the mining business have reduced or shut down their mining operations. “Today supply is limited: those mines which have shut down are not going to open again so easily, Jacky Taché (Taché Diamonds) says. This partly explains why there is such a limited supply. The mining businesses do not want to go back to their 2008 volumes”. If the pipelines got empty, it is amongst other things because the balance of powers have changed: some companies have found opportunities in the crisis to gain market shares, others are weaker. The result: the diamond dealers have waged a real battle with the mining businesses in order to get the best position with them. “First hand rough diamonds have always been the critical point,” concludes the diamond dealer. Should we fear a repercussion on the price of the cut diamond, which would then add to the rise in precious metals? For Taché, it is not the case: “the repercussion of this overheating in the prices of rough diamonds cannot yet be felt on the price of cut diamonds as our clients are rather reticent. Therefore today our margins are somewhat reduced.” But others admit that they are looking for solutions which may only be temporary. “With the explosion in the prices of rough diamonds, Johanna Leclercq (DHV) states worriedly, it is almost cheaper for us to buy cut diamonds to sell them. If we take the prices of a rough diamond and a cut diamond, the products are sometimes too expensive for us. We cannot afford them.”

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A r r Y

I N S T o N

Le diamant Hope se refait une beauté C’est à l’occasion du retour de l’exposition historique et itinérante « Court of Jewels » que le joaillier Harry Winston a dévoilé, le 18 novembre dernier à New York, la nouvelle monture du célèbre diamant Hope. Un retour aux sources en quelque sorte, puisque le célèbre diamant fut la pièce maîtresse de l’exposition entre 1949 et 1953. 5 ans plus tard, Harry Winston faisait don de ce trésor à la Smithsonian Institution à Washington. Parcours d’un diamant exceptionnel.

i l’histoire d’amour entre Harry Winston et le diamant Hope a plus de 60 ans d’existence, la gemme exceptionnelle a pour sa part une vie antérieure absolument rocambolesque. Découverte en Inde dans la mine de Kollur au milieu du 17ème siècle, elle eut une liste d’illustres propriétaires particulièrement étoffée avant d’entrer en possession du joaillier américain. Premier voyage, le Hope est rapporté en France par un marchand, Jean-Baptiste Tavernier, qui se hâte de le présenter à la cour du roi Soleil. Louis XIv en fait aussitôt l’acquisition et le fait tailler une première fois. La gemme de 112,5 carats passe à 67,5 carats, et le roi la nomme modestement « Bleu de France ». Attachée à la monarchie, les dernières mains royales à la posséder seront celles de MarieAntoinette. La pierre disparaît en effet pendant la révolution Française, et quitte la France pour l'Angleterre où elle est retaillée pour être plus facilement vendue. Sa trace se perd jusqu'en 1812. Mais c’est seulement en 1824 qu’elle est vendue au banquier londonien sir Henri Philip Hope, qui lui donne son nom actuel. vendue en 1901 par la famille en manque d’argent, la pierre voyagera entre l’Angleterre et la France, pour finalement repartir aux états-unis. Les propriétaires successifs du Hope au XXème siècle sont Pierre Cartier, fils du célèbre joailler Louis Cartier, l’héritière evalyn Walsh McLean et enfin Harry Winston, qui l’achète en 1949. Le diamant Hope devient la pièce maîtresse de la première exposition

Le diamant bleu Hope dans sa nouvelle monture « Embracing Hope » / The blue Hope diamond in its new setting “Embracing Hope”.

Harry Winston The Hope is sprucing up The opportunity came for Harry Winston, the jeweller with the return of the circuit historic “Court of Jewels” exhibition, who disclosed, on 18 November last in New York, the new setting of the famous Hope diamond. A return to the origins, somewhat, since the famous diamond used to be the main piece of the exhibition between 1949 and 1953. 5 years later, Harry Winston presented this treasure to the Smithsonian Institution in Washington. Let us see the career of an exceptional diamond. If the love story between Harry Winston and the Hope diamond dates back to more than 60 years, the exceptional gem started its life earlier and it is a truly incredible one. Discovered in the south of India, in the Golconda mine, in the middle of the 17th century, it belonged to very famous people – and a great deal of them too – prior to becoming the possession of the American jeweller. First trip, the Hope is brought back to France by a merchant, Jean-Baptiste Tavernier, who quickly displays it at the court of the Sun King. Louis xIV does not hesitate and purchases it and has it cut – its first cut. The 112.5 carat gem now only weighs 67.5 carats and the King humbly christens it

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Diamonds itinérante de Harry Winston, intitulée « Court of Jewels » et présentée dans les principales villes américaines, jusqu’en 1953. Cette exposition incarnait le rêve du joaillier, à savoir « instruire le public sur les pierres précieuses ». elle permit de récolter des fonds pour les plus grandes causes philanthropiques de l’époque. et c’est dans cet état d’esprit qu’Harry Winston fit don au grand public du diamant Hope en l’offrant au plus grand complexe de musées du monde, la Smithsonian Institution de Washington, en 1958. Aujourd’hui, plus de 7 millions de visiteurs - autant que la Joconde - viennent l’admirer chaque année. et c’est pour commémorer le 50ème anniversaire de la donation de Harry Winston que le mythique diamant bleu est apparu en novembre dernier dans sa nouvelle monture, baptisée « embracing Hope », au Musée National d’Histoire Naturelle à Washington où il sera désormais exposé. Fidèle à l’héritage et à la générosité de Harry Winston, Frédéric de Narp, actuel Ceo de la marque, a également annoncé aux invités la création de la Fondation Harry Winston Hope qui s’engagera à reverser au minimum 5% des bénéfices avant impôt de l’entreprise à des actions en faveur de l’éducation.

“French Blue”. Associated to the monarchy, the last royal hands who sported it are the hands of MarieAntoinette. The stone does indeed vanish during the French Revolution and leaves France for England where it is cut anew to be sold easily. Track is lost till 1812. But it is not before 1824 that it is sold to the London banker, Sir Henri Philip Hope who gives it the name it is still known under. Sold in 1901 by the family who is in need of money, the stone will travel between England and France before eventually leaving for the united States. The successive owners of the Hope in the 20th century are Pierre Cartier, the son of the famous jeweller, Louis Cartier, the heiress Evalyn Walsh McLean and the last one, Harry Winston who purchases it in 1949. The Hope diamond becomes the main piece of Harry Winston’s first circuit exhibition entitled “Court Jewels” which is displayed in the main American cities till 1953. This exhibition was the jeweller’s dream, namely “acknowledge the public at large with the precious stones”. It enabled to collect funds for the main philanthropic causes of the time. And that is

Vente aux enchères : les prix s’enflamment pour les diamants d’exception un diamant rose Fancy Intense Pink de 24,78 carats vient d’être vendu pour 46,158 millions uSD lors de la vente de Haute Joaillerie de Sotheby’s Genève le 16 novembre 2010, signant là un nouveau record mondial pour un diamant et un bijou vendus aux enchères. L’ancien record était en effet détenu par le diamant Wittelsbach, un diamant historique taille coussin de couleur Fancy Deep Grayish Blue de 35,56 carats et vendu à 24,311 millions uSD par Christie’s London en 2008. Quatre enchérisseurs se sont disputés ce diamant comptant parmi les plus rares et les plus beaux jamais mis aux enchères et revenant sur le marché après près de 60 ans. Le diamant a finalement été acheté par Patti Wong, Présidente de Sotheby’s en Asie, au nom de Laurence Graff, Ceo de la maison de haute joaillerie britannique Graff Jewels. Juste après la vente, Laurence Graff a nommé le diamant le « Graff Pink ». Pour David Bennett, Président du département international de Haute Joaillerie pour l’europe et le Moyen-orient, la vente « démontre que des objets extraordinaires commandent des prix extraordinaires ». La couleur et la pureté exceptionnelles de ce diamant rose se conjuguent à une taille émeraude classique, « ce qui justifie pleinement le prix de 45.442.500 CHF/ 46.158.674 US$ atteint ce soir. Il s’agit tout simplement de l’un des plus beaux diamants que j’ai vu au cours de mes 35 années de carrière chez Sotheby’s ». Les diamants roses excédant les 20 carats sont d’une grande rareté. L’arrivée sur le marché de ce diamant représentait donc un événement majeur sur le marché international de la haute joaillerie. Cette pierre taille émeraude montée en bague appartient à la catégorie de diamants de type IIa, une catégorie rare et extrêmement recherchée représentant moins de 2 % des diamants répertoriés dans le monde. estimé à 38 millions uSD, ce diamant Le « Graff Pink » Fancy Intense Pink (24,78 carats) / The “Graff Pink” Fancy provenait d’une collection privée et revenait sur le marché environ 60 Intense Pink (24.78 carats). ans après avoir été acheté à Harry Winston lui-même.

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Dossier Diamants

Le don inaugural d’au moins un million de dollars versé à la Smithsonian permettra de soutenir les initiatives éducatives et proviendra de la future vente de « embracing Hope ». Parmi les nombreuses pierres exposées, l’exposition « Court of Jewels » proposait un autre diamant d’exception : le légendaire Lesotho I, de 71,73 carats. Cette pierre taillée en émeraude a été montée sur platine par le célèbre Harry Winston. estimé à une valeur pouvant atteindre les 5,6 millions de dollars, ce diamant provient d’une pierre de 601 carats découvert par une femme en 1967 et taillée par Winston en 18 précieux gemmes, pour un total de 252,4 carats. Parmi ces célèbres pierres, figure le non moins célèbre Lesotho III, un diamant de 40,42 carats qui appartint à la belle Jacqueline onassis et qui a été vendu en 1996 par Sotheby’s New York pour un montant de 2,5 millions de dollars.

what Harry Winston had in mind when he presented the Hope diamond to the public at large by offering it to the biggest museum complex in the world, the Smithsonian Institution in Washington in 1958. Today more than 7 million visitors – as many as those who come to see the Joconde – come to admire it each and every year. And it is to commemorate the 50th anniversary of Harry Winston’s gift that they mythical blue diamond appeared last November in its new setting, christened “Embracing Hope”, in the Natural History National Museum in Washington where it will be on display from now on. Faithful to the inheritance and generosity of Harry Winston, Frederic de Narp, the current CEO of the mark, has also informed his guests that the Harry Winston Hope Foundation has been set up, which shall pay back at least 5% of the business’s pre-tax profits to actions in favour of education. The first gift of at least one million dollars paid to the Smithsonian A 24.78 carat Fancy Intense Pink pink diamond has just been sold for uS$ 46,158 million in a Haute will make it Joaillerie sale held by Sotheby’s Geneva on 16 November 2010, thus setting a new world record for possible to sustain a diamond and a piece of jewellery sold by auction. The former record was indeed held by the the educational initiatives and will Wittelsbach diamond, a historical 35.56 carat cushion cut Fancy Deep Grayish Blue diamond sold at originate from the uS$ 24,311 by Christie’s London in 2008. sale to come of the Four auctioneers were vying to get this diamond which is amongst the rarest and most beautiful ever “Embracing Hope”. put under the hammer and being put on the market again after almost 60 years. The diamond was Amongst the many eventually bought by Patti Wong, Sotheby’s Asia Chairwoman, on behalf of Laurence Graff, the Ceo stones on display, the “Court of of the British haute joaillerie house, Graff Jewels. Immediately after the sale, Laurence Graff named Jewels” exhibition the diamond “Graff Pink”. For David Bennett, the Chairman of the international department of Haute offered another Joaillerie for europe and the Middle east, the sale “shows that extraordinary items go for exceptional extraordinary prices”. The exceptional colour and purity of this pink diamond come together with a diamond, i.e. the classical emerald cut, “which fully supports the price of CHF 45,442,500 / US$ 46,158,674 reached legendary Lesotho tonight. It is after all no less than one of the most beautiful diamonds I have ever seen in my 35 years I, weighing 71.73 carats. This stone with Sotheby’s”. cut emerald type The pink diamonds over 20 carats are very rare indeed. The arrival on the market of this diamond has been set on was therefore a major event on the haute joaillerie international market. This emerald cut stone set in platinum by the a ring belongs to the Ila type category of diamonds, a rare category, very much wanted and famous Harry representing less than 2% of all the diamonds listed in the world. estimated at uS$ 38 million, this Winston. Its estimated value diamond used to be included in a private collection and was put back on the market after almost 60 may reach 5.6 years after Harry Winston himself had acquired it. million dollars; this diamond has been obtained from a 601 carat stone discovered by a woman in 1967 and cut by Winston in 18 precious gems, for a total of 252.4 carats. Amongst such famous stones one can also find the equally renown Lesotho III, a 40.42 carat diamond which used to be owned by the beautiful Jacqueline Onassis and which was sold in 1996 by Sotheby’s New York for an amount of 2.5 million dollars.

Auction sales : the prices are soaring for exceptional diamonds

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Dossier Diamants

TA I L L e

D u

D I A M A N T

Historique des différentes tailles Quand nous parlons de la taille du diamant, nous faisons référence à la façon dont il est coupé et non à sa dimension. Au Moyen Age, les diamants étaient taillés en aplanissant leurs faces. Aujourd'hui, les diamants sont découpés en diverses formes pour mettre en valeur leur lustre. Les gemmologues ont toujours cherché un moyen de tailler le diamant pour réfracter le plus de lumière possible tout en évitant aussi de gaspiller de la matière brute. Puis, pour rendre un diamant plus esthétique, la pierre brute a été taillée en plusieurs formes. Par Xavier Massonnaud.

ès le Moyen Age, les Hindous arrivent à dompter les diamants en aplanissant les faces du diamant. Mais c’est seulement en 1919 que Tolkowsky publia les proportions idéales d'un diamant pour une taille parfaite : comptant 58 facettes, il s’agit de la taille « brillant ». en 1951, Parker invente une nouvelle taille qui a la particularité d'avoir une très grande table étalée, et en 1963, est découverte la taille « princesse » comportant au total 74 facettes. Deux ans plus tard, est élaborée la taille « haute lumière » comportant au total 146 facettes, et l’année suivante, Tillander publie les nouvelles normes du standard scandinave : cette nomenclature sert encore aujourd’hui de base pour la taille moderne. en 1970, la

taille « royal 144 », qui comporte 144 facettes, est mise au point. en1978, l’International Diamond Council (IDC) définit les normes qui donnent au diamant le plus de réfraction.

Composition du diamant taillé de type « brillant »

Le diamant brillant est composé de plusieurs parties : • La table est la plus grande facette du diamant. • La couronne est la partie supérieure du diamant juste au-dessus du rondiste. • Le rondiste est la bande étroite située entre la culasse et la couronne. • La culasse est la partie inférieure du diamant située sous le rondiste. • La colette est la pointe de la culasse. • Le bezel, également appelé le « coin de la table », est la facette de la couronne du diamant. • L'haléfi est la facette qui forme la couronne ou la culasse du diamant, qui part du rondiste. • L'étoile est une facette en forme de triangle située sur la couronne et qui sépare deux bezels. • Le pavillon est la facette qui forme la culasse.

Composition de la taille « brillant ».

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Diamonds

Les techniques de la taille du diamant

Pendant la taille d'un diamant brut, entre 40 % et 60 % de la pierre est perdue en poussière. Pour cela, il faut donc étudier préalablement le diamant, de manière à choisir une coupe qui soit à la fois rentable et permette au diamant de réfracter le maximum de lumière. La taille du diamant brut se passe en quatre étapes : le clivage, le sciage, le débrutage et enfin le polissage. 1. Le clivage Le clivage consiste à fendre le diamant brut en deux pour lui donner une forme qui sera à la fois appréciable et rentable. A l'aide d'une lame d'acier, une entaille est faite dans la pierre. La lame est ensuite placée dans la fente et le diamant est divisé en deux parties en frappant d'un coup sec sur la lame. Durant cette étape, les défauts que contient le diamant, comme les impuretés qui se seraient incrustées durant sa cristallisation, sont éliminés. Quand cette étape est ratée, le diamant brut peut se casser, diminuant au passage sa valeur marchande. Notons que le clivage n’est utile que s'il y a trop d'inclusions présentes dans la pierre brute. Le clivage permet une meilleure rentabilité du diamant.

(outil composé de leviers articulés que l'on rapproche pour serrer le diamant) également appelée « dop ». une colle est utilisée pour fixer le diamant au « dop ». Le « dop » est tendu sur un disque en acier (plateau) où approximativement 1 carat de poudre de diamant a d'abord été appliqué. Le disque, qui fait entre 3 000 et 4 000 tours par minute, crée une friction avec le diamant. Le diamant reste en contact pendant quelques secondes uniquement, afin d’éviter qu’il ne s'abime. on évite également ainsi le gaspillage de la pierre, car si une facette est mal faite ou si l'angle n'est pas respecté, la taille est à refaire. 4. Le polissage La dernière étape est le polissage. Le diamant passe sur un disque plus doux pour éviter qu'il y ait trop de friction. Au lieu de facetter le diamant, il est lustré, ce qui le rend éclatant.

2. Le sciage Le scieur contient une lame en cuir dont la circonférence est saupoudrée de diamant. Le sciage consiste à couper la moitié de la pierre brute en plusieurs petites parties. A la différence du clivage, dans le cas du sciage, les pointes de la pierre ne sont pas abîmées. La lame peut aussi être bougée pour éliminer une inclusion. Le sciage est aussi utilisé pour améliorer la forme de la pierre, car durant ce processus, on tient à obtenir la plus grande table possible et une culasse plus dure. La valeur du carat varie selon le temps requis pour le sciage de la pierre. 3. Le débrutage ou l'ébrutage Le débrutage consiste à arrondir le diamant. Pour cela, un autre diamant est utilisé et c’est en tournant sur eux-mêmes qu’ils s'arrondissent mutuellement. Après l'étape de débrutage, le diamant est placé dans une tenaille

Le facettage Le diamant est le minéral le plus dur sur l'échelle de Mohs (échelle de dureté des gemmes : résistance au frottement). Ainsi, il ne peut être usé que par lui-même. Le facettage du diamant est très délicat et nécessite à la fois de la concentration, de la précision et de l’expérience. un diamant « brillant » compte 58 facettes. Pour le facettage d'un diamant de ce type, le savoir-faire de trois personnes est requis : le tailleur en croix s'occupera de la taille de la table, des quatre facettes principales de la couronne et aussi de la culasse. Le tailleur en 8/8 se chargera de 8 facettes sur la couronne et de 8 facettes de la culasse. Finalement, le brillanteur, dernier maillon de la chaîne, taillera 24 des 36 facettes de la couronne et les 16 facettes restantes de la culasse.

L'effet de la lumière sur la taille du diamant

Si le diamant est trop plat, la lumière ne sera pas réfractée par la gemme. un diamant « brillant » d'une coupe idéale permettra à la lumière d’être réfractée, c'est-à-dire que la lumière une fois passée dans le diamant, se reflètera d'une facette à l'autre et ressortira par la table (haut du diamant). Si la taille du diamant est trop épaisse, la lumière s'échappera par le bas. en conclusion, la taille du diamant est un travail minutieux qui peut durer des heures comme des jours. en revoyant la taille et les outils utilisés durant ce processus, on constate que le diamant, la pierre la plus dure, a un seul ennemi : lui-même. Xavier Massonnaud / Joaillier Tél : 01 42 71 63 45 – www.xavier-massonnaud.fr

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Dossier Diamants

TA I L L e

C o u S S I N

Diamant Coussin Fancy Intense Yellow (Kulsen & Hennig).

Focus sur une taille réservée aux grandes

Diamant Coussin Champagne moyen (Kulsen & Hennig).

Dans les certificats GIA, elle est désignée sous le terme Cushion Modified Brilliant. Dans les certificats HRD : Cushion. En anglais, on trouve aussi le terme de pillow cut, taille oreiller, pour cushion cut, taille coussin. Cette taille ayant été conçue pour la lumière bien particulière rendue par les bougies – avant l’invention de l’électricité donc – elle est aussi appelée Candlelight, soit « Lueur de chandelle ». Le diamantaire Kulsen & Hennig nous révèle les secrets de cette taille.

a taille coussin est certes moins convenue que la taille brillant mais elle reste classique tout en dégageant un style ancien. elle est particulièrement appréciée pour les Diamants de Couleur. La taille coussin a une forme carrée ou rectangulaire aux angles arrondis et aux côtés bombés. elle comporte en général 58 facettes, ce qui l’apparente à la taille brillant. Avec ses 8 étoiles, 8 coins de table et 16 haléfis, la répartition des facettes de la taille coussin ressemble souvent à celle de la taille brillant. Le nombre de facettes de la culasse peut varier de 20 à 28.

Composition du diamant taillé de type « brillant »

on peut lire l’histoire de son évolution dans la version moderne de la taille coussin. elle allie la précision d’un diamant ovale moderne au volume et au charme ancien d’une taille old Mine, elle-même précurseur de la taille brillant actuelle. elle a une forme carrée aux angles arrondis, aux côtés bombés, une culasse et une couronne hautes, une table relativement petite, une rondiste épaisse et une grande colette aplatie que l’on voit distinctement de la table. Ses proportions, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres tailles anciennes de diamant, sont empreintes de la forme octaèdre naturelle du cristal. en effet, depuis toujours, on évitait, en taillant

les pierres précieuses, de perdre inutilement du poids de ce coûteux matériau. Les pierres étaient clivées le long de la strie de croissance puis taillées. Les propriétés de la réfraction de la lumière n’étant alors pas très bien connues, on accordait moins d’importance à la taille que ce n’est le cas aujourd’hui. Décembre 2010 - Le Bijoutier no 782

Diamonds La taille coussin actuelle est le développement de trois étapes différentes :

1- Taille « single » : taille « table »

Diamants célèbres en taille coussin Le Diamant Allnatt : il porte le nom de son ancien propriétaire, l’entrepreneur et collectionneur Alfred ernest Allnatt. La pierre taillée pesait d’abord 102,07 ct, mais elle a été retaillée fin des années 90 et ainsi ramenée à 101,29 ct, son poids d’aujourd’hui. Son intensité de couleur s’en est trouvée améliorée et elle est passée de Fancy Intense Yellow à Fancy vivid Yellow comme l’atteste un certificat GIA de l’année 2000. Le Diamant Tiffany Yellow : avec son poids de 128,54 ct, il est un des plus gros diamants jaunes jamais découverts. Cette taille coussin a été dotée de 90 facettes afin d’optimiser son brillant.

Ce qu’il faut considérer à l’achat 2- Taille « double » : taille « English Square »

3- Taille « triple » : taille « Old Mine »

Particularités des diamants de couleur L’intensité de la couleur d’un diamant de couleur peut être améliorée par une profondeur légèrement plus grande. C’est pour cela que la taille coussin, volumineuse et d’une profondeur relativement importante, s’avère idéale pour les diamants de couleur. un diamant jaune de couleur Fancy Yellow avec la taille coussin, serait plutôt certifié Fancy Light Yellow avec une taille brillant. C’est d’ailleurs pourquoi il est plus rare de trouver de gros brillants jaunes sur le marché tandis que les coussins jaunes y sont plus nombreux. C’est aussi pour cette raison que l’on utilise la taille coussin pour les diamants de belle grosseur car la perte au moment de la taille est inférieure à, par exemple, celle de la taille brillant : la forme volumineuse rappelle celle du cristal du diamant brut.

on dit généralement qu’un rapport longueur sur largeur de 1,25 à 1,3 se rapprocherait au mieux de la taille coussin « originale ». Mais les proportions d’une belle taille coussin sont aujourd’hui sur le marché bien moins standardisées que celles d’autres tailles. C’est pourquoi on peut se fier à son propre sens de l’esthétique : les proportions doivent simplement vous convenir. une multitude de formes est proposée, du carré au rectangle effilé, avec parfois de fortes variations dans la dimension des tables, la profondeur de la pierre et le nombre de facettes. Plus d’informations : Kulsen & Hennig GbR Expert et Diamantaire (Berlin) www.kulsen-hennig.com Tél.: +49 30 44 34 17 77

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Dossier Diamants Garland, pendentif en or jaune et gris, diamants blancs, bruns et jonquille.

Sélection

Adamence, bague Camicia en or gris et diamant blanc taille brillant.

Chanel, pendants d’oreilles Camelia en or gris et diamants blancs. Bvlgari, bague Bzero en or rose et diamants blancs.

Caplain Saint André, bracelet en or gris et diamants.

Vanessa Tugendhaft pour Adamence, pendentif Masque en or rose et diamants blancs.

Machalka, bague O’Maya, en or gris ou rose et diamants blancs.

Umane, bague Buisson en or gris et diamants blancs. IO & ES, bague Piratessa Smile, en or gris, diamants blancs et agate blanche.

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Diamonds

Henrich & Denzel (Allemagne) pour la Guilde du Platine, pendentif en platine, serti de 296 diamants blancs.

Bensheim-Auerbach (Allemagne) pour la Guilde du Platine, bague Black Arrow en platine et diamant blanc taille brillant de 2,2 carats.

Feldkirchen (Autriche) pour la Guilde du Platine, pendentifbroche en platine et diamants blancs et noirs. Perle de Lune, boucles d’oreilles Trapèze, en or jaune et diamants champagne et noirs taille briolette. IO & ES, bague Flower’s Dance Tulipe, en or rose, agathe blanche et diamants blancs.

Redline, motif Kouka en or gris et diamants blancs.

Piaget, pendentif Possession en or jaune et diamants blancs.

Poiray, bague Tresse en or noir et diamants blancs.

Marchak, bague Kakoshnik en or gris, diamants blancs et saphirs roses.

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export

uBIFrANCe

Mission : accompagner les PME à l’export Interlocuteur incontournable de l'aide à l'internationalisation des entreprises, Ubifrance, émanation du Ministère de l'Economie et de la Direction Nationale du Trésor est au cœur du dispositif public d'appui au commerce extérieur. Réformée en 2008, l’agence affiche des objectifs solides et chiffrés : détection de 10 000 nouveaux primo-exportateurs en trois ans (2008-2011), 10 000 jeunes VIE (Volontariat International en Entreprise) et 17 200 accompagnements annuels d'entreprises à l'étranger en 2010 et de 20 000 en 2011 (1). À mi-parcours, l’agence et ses réseaux consulaires affirme tenir ces objectifs ambitieux. Au sein de l’Agence, le département Mode, Luxe et Culture dirigé par Hélène Baillon, s’attache à soutenir plus particulièrement le secteur HBJO. Entre opérations collectives et suivis personnalisés, l’accompagnement Ubifrance revêt de multiples formes.

bifrance dispose aujourd'hui d'un réseau de 64 Missions économiques présentes dans 44 pays, représentant près de 90 % du commerce extérieur de la France. entre janvier 2011 et janvier 2012, ce réseau sera renforcé et l'Agence couvrira en propre une dizaine de pays supplémentaires. « Dans ces nouvelles implantations figurent des «pays-pari», précise Christophe Lecourtier, directeur général d'ubifrance (1), j'entends par là des pays émergents, tels que le Kazakhstan, l'Angola, la Colombie ou la Libye qui, sans représenter aujourd'hui un potentiel de marché considérable, deviendront sans doute un enjeu important à un horizon de cinq ou dix ans. Et si une entreprise veut aller dans un pays qui ne

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export

figure pas dans cette liste, elle en aura la possibilité grâce à des partenariats que nous allons nouer avec des Chambres de commerce françaises à l'étranger et des opérateurs privés. »

et extra communautaire des biens et services, etc.

Ubifrance : prospecteur des marchés étrangers Les attachés sectoriels des Missions économiques ont pour mission de prospecter les contacts locaux utiles à votre développement. Ils peuvent aussi

Les temps forts du secteur HBJO en 2011

Ubifrance : un rôle de conseil Les démarches à l’export peuvent être un vrai casse-tête, notamment pour les entreprises de taille moyenne, sans département dédié. Quels sont les droits et les taxes applicables ? Y a-t’il des formalités particulières à accomplir ? Quelles sont les règles d’étiquetage du produit (mentions obligatoires, emplacement…) ? Les normes de composition et d’emballage ? Sans oublier les questions juridiques et fiscales. ubifrance propose aux entreprises : • Documentation sur les marchés-cibles : ouvrages, études de marché, veille géographique (conjoncture géopolitique, financière et commerciale), veille internationale (sur un secteur), veille de marché personnalisées ou encore ateliers et entretiens personnalisés avec des experts. • Information opérationnelle : système d’alertes et de veille sur les projets ou appels d’offres internationaux. • Conseil et accompagnement juridique. outre les ouvrages, ubifrance propose des services tels que : -Les kits d’implantation : solution clé en main pour réussir son implantation commerciale basée sur la préparation du projet en fonction du marché visé et la rencontre d’acteurs locaux incontournables et d’experts de la mission économique. -La Hotline réglementaire, juridique et fiscale : réponses à vos questions en moins de 48 heures sur la réglementation internationale et les procédures douanières, sur la fiscalité applicable aux marchandises et la circulation intra

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Février 2011 : Pavillion France à l’occasion du Luxury Wedding and Gift Fair (Moscou / russie) Mars 2011 : Pavillon France à l’occasion de Chic Pékin (PAP, chaussures, accessoires) (Pékin / Chine) Mai 2011 : rencontres acheteurs : la joaillerie « Jewels of France » (Denver, Atlanta / uSA) Mai 2011 : Pavillon France à l’occasion d’Accessorie Circuit (New York / uSA) Août 2011 : Pavillon France à l’occasion de Pure London (Londres / Grande-Bretagne) Octobre 2011 : Pavillon France à l’occasion de Who’s Next & Première Classe in Dubaï (Dubaï / emirats Arabes unis) Octobre 2011 : Présentation de produits : « Collections Françaises » (Tokyo, osaka / Japon) Novembre 2011 : rencontres acheteurs franco sudafricaines de la mode, des accessoires et de la lunetterie (Johannesburg / Afrique du Sud)

export

Ubifrance : votre agence de communication Présents dans 17 grandes capitales économiques couvrant 39 pays, les services de presse d’ubifrance proposent des prestations ciblées, depuis la constitution d’outils de presse (communiqués, dossiers de presse, conférences de presse ou mise en relation avec les journalistes) mais aussi de promotion commerciale (kit de présentation export, catalogue de promotion).

Label France : la labellisation permet à un opérateur de monter des actions collectives de promotion répondant à des critères de qualité et d’intérêt économique et de bénéficier à cet effet d’une aide financière venant abaisser le coût de participation des entreprises. Ces actions viennent en complément de celles proposées par ubifrance, les Chambres de Commerce en France et à l’étranger ou réalisées par Adepta ou Sopexa sur financement du MAAP. Contacts : Département Mode, Luxe, Culture Hélène Baillon : helene.baillon@ubifrance.fr Béatrice de Bosscher : beatrice.debosscher@ubifrance.fr Tél : +33 140 73 31 08

Les soutiens publics proposés Pour soutenir les projets des entreprises à l’international, ubifrance propose différentes aides : Le Sidex : cette aide financière a pour but de soutenir un projet à vocation export pour les PMe / TPe françaises. elle est accordée à la personne salariée de l’entreprise réalisant la mission. Cette aide est comprise entre 400 et 800 euros. Innovex : cette aide financière en faveur de l’innovation vise à soutenir la prospection et le développement à l’international des PMe françaises innovantes et membres des pôles de compétitivité. Montant : 600 à 1 300 euros selon la zone ciblée. Programme Ubifrance / Québec : une aide visant à faciliter la négociation et la conclusion d’accords de partenariat industriel entre PMe / PMI françaises et québécoises. Ce programme est cogéré et cofinancé par ubifrance et le Ministère du Développement economique, de l’Innovation et de l’exportation du Québec.

(1) Interview de Christophe Lecourtier, directeur général d'Ubifrance depuis 2008, dans Le Journal des Entreprises (5 novembre 2010)

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BALTICAMBRE

LES RENCONTRES CLES DE VOTRE SUCCES.

MUNICH, DU 25 AU 28 FEVRIER 2011 Contact: PROMESSA tél: (01) 34 57 11 44 promessa@promessa.com www.inhorgenta.com Réservé au public professionnel 38ème Salon International de la Bijouterie, de l’Horlogerie, du Design, de la Pierre Précieuse et de la Technologie HBJO

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Savoir-faire

Les complications horlogères Il est un domaine particulier de la Haute Horlogerie mécanique, domaine réservé des Maîtres Horlogers : les « complications ».

Pose du disque de la grande date / Pose of the date disc

Montage / Assembly

n appelle « complications » les indications et les fonctions supplémentaires aux indications de base que sont l'heure, la minute et la seconde :

► les indications en rapport avec le calendrier (date ou quantième, jour, mois, année du cycle bissextile) ; ► les indications géographiques, qui permettent de mesurer le temps dans différents fuseaux horaires ; ► les fonctions chronographiques, qui permettent de mesurer les temps courts ; ► les indications astronomiques, qui marquent les phases de lune ou le mouvement des corps célestes ; ► les « répétitions », nom que l’on donne à la « répétition » de l’heure, à volonté, au moyen de petits marteaux frappant un timbre, une cloche ou un carillon. La répétition à minute est un des sommets de l'art horloger. Il faut maîtriser la métallurgie des timbres. Maîtriser la résonance, faire fonctionner de petits marteaux.

Watch complications There is a particular aspect of a mechanical Fine Watch that is reserved for Master watchmakers, and that is its "complications". For a watchmaker, complications are indications and functions other than the basic hours, minutes and seconds: ►calendar indications (date, day, month, leap year); ►geographic indications for measuring time in different time zones; ►chronograph functions for measuring very short intervals; ►astronomical indications showing moon phases or the movement of other celestial bodies; ►“repeaters” that sound the hours on demand by means of tiny hammers striking gongs or chimes.

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Know-how

une autre des grandes prouesses de la Haute Horlogerie est le tourbillon. Breveté par Abraham-Louis Breguet en 1801, il consiste en une cage, d'une très grande finesse, qui contient l'organe réglant du mouvement (le balancier et le spiral) et l'échappement (qui distribue l'énergie au balancier). en tournant elle-même sur son axe, la cage compense les effets de ralentissement dus à l'attraction terrestre. Concevoir et échafauder un tourbillon représente parmi les plus belles réalisations de l'art du Maître horloger. Certaines montres combinent deux, trois, voire plus encore de ces complications. on appelle ces montres des « Grandes Complications ». Les différentes indications sont données par affichage analogique (aiguilles animées d'un mouvement circulaire ou aiguilles rétrogrades qui reviennent en arrière sur leur position de départ) ou par affichage numérique dans des guichets (par exemple la date). Plusieurs mois d'un patient travail manuel sont nécessaires à un Maître Horloger pour assembler une seule de ces exceptionnelles architectures mécaniques. elles demandent des savoirs qui excèdent l'horlogerie : astronomie, science, métallurgie fine, micromécanique, goût artistique... et intelligence de la main.

Jaeger-LeCoultre : Reverso Squadra Chronograph GMT Palermo Open La reverso Squadra Chronograph GMT Palermo open se dote d’un boîtier unique associant métal et caoutchouc soulignant les lignes et les contours du boîtier réversible. Le mouvement automatique de manufacture avec complications est mis en valeur grâce à son fond ouvert. Hormis le second fuseau horaire, le mouvement mécanique à remontage automatique de la reverso Squadra Chronograph GMT Palermo open se caractérise par un chronographe, indéniablement la plus utile des fonctions sportives. Caractéristiques : Mouvement mécanique à remontage automatique, Calibre Jaeger-LeCoultre 754. 65 heures de réserve de marche 39 rubis 6,27 mm d’épaisseur Cadran noir guilloché au centre - 50,5 mm x 34,9 mm Au recto indication des heures, des minutes, de la grande date, fonction chronographe, 2ème fuseau horaire. Au verso fond transparent laissant apercevoir le mouvement. Disponible en acier ou en or rose (série limitée à 500 pièces) sur bracelet technique.

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The minute-repeater is one of the finest expressions of the watchmaker's art. It supposes a complete understanding of the properties of metal and reverberation for the gongs, and the creation of tiny, functioning hammers. Another feat of Fine Watchmaking is the tourbillon. Patented by AbrahamLouis Breguet in 1801, it consists of an intricately-crafted cage which carries the movement's regulating organ (the balance and its spring) and the escapement (which transmits energy to the balance). By rotating on its own axis, this cage cancels out variations in rate caused by gravitational pull. To conceive and construct a tourbillon remains one of the outstanding achievements of the Master watchmaker's art. Some watches combine two, three or even more of these complications. They are referred to as grande complication watches. These various indications are displayed either by means of hands which progress around a dial or, in the case of retrograde hands, spring b@ack to their starting-point to measure a new period of time, or by means of numbers shown in apertures (the date, for example). It takes a Master watchmaker months of patient hand-crafting to assemble just one of these exceptional mechanical systems. They demand knowledge beyond the realm of watchmaking to encompass astronomy, science, metallurgy, or micromechanics. They also call for artistic flair... and an experienced hand. These superbly decorated and finished movements can be "skeletonised", where the plates and bars are cut away, engraved, even set with precious stones or diamonds to reveal the movement's parts in all their splendour. THE PROFESSION INVOLVED IN THE CREATION OF COMPLICATIONS : • Master watchmaker – Complication watchmaker The master watchmaker creates and occasionally assembles, mounts and, if necessary, repairs movements equipped with complications such as a tourbillon, minute repeater or perpetual calendar. In principle, he/she is personally responsible

Savoir-faire Pateck Philippe : Chronographe mono-poussoir à rattrapante en lançant la référence 5950A, Patek Philippe présente un mouvement chronographe à rattrapante extra-plat (Ø 27 mm, 5,25 mm de hauteur), fabriqué à la main et à l’unité, dans un boîtier en acier. Parmi ces innovations figure un compteur 60 minutes traînant en prise directe avec la chaussée (pignon de la minuterie). Quand le chronographe est enclenché, la roue de compteur des minutes est entraînée par le renvoi de mise à l’heure, monté concentriquement et librement sur l’axe de compteur des minutes. La transmission d’énergie est assurée par deux ressorts de friction entre la roue de compteur des minutes et l’axe du renvoi. La friction sur l’axe de la roue de chronographe – qui empêche le chevrotement de l’aiguille de chronographe – est alors compensée par la suppression de la friction entre le renvoi de mise à l’heure et la roue de compteur des minutes. Quand le chronographe est arrêté, le frein ou le marteau de remise à zéro bloque la roue de compteur des minutes, et l’axe du renvoi de mise à l’heure tourne à vide entre les deux ressorts de friction. Cette construction permet donc de faire d’une pierre deux coups en réduisant la hauteur du mouvement, tout en disposant d’un système de compensation des différences de couples entre chronographe enclenché et arrêté. Autre exclusivité introduite sur le calibre CHr 27-525 PS : les roues du mécanisme de chronographe (roue entraîneuse de chronographe, roue d’embrayage et roue intermédiaire) présentent des profils de dents brevetés permettant aux dents d’engrener parfaitement les unes dans les autres au lieu de frotter les unes contre les autres. Ce système réduit l’usure tout en optimisant le fonctionnement du chronographe.

TAG Heuer : «Pendulum Concept » Le premier mouvement mécanique sans spiral Dans le TAG Heuer Pendulum Concept, le spiral traditionnel est remplacé par un ressort « invisible » ou virtuel, constitué d'aimants. Le dispositif complet constitue un oscillateur harmonique. Le champ magnétique, produit par quatre puissants aimants et contrôlé dans trois dimensions par des calculs géométriques complexes, fournit le couple de rappel linéaire nécessaire aux oscillations alternées du balancier. La période d'oscillation du TAG Heuer Pendulum Concept est insensible aux variations des forces de perturbation, ce qui en fait un système de chronométrage exceptionnel. Le mouvement doté de cet oscillateur révolutionnaire est entièrement mécanique, et ne requiert aucun actionneur électronique. Les aimants produisent un champ constant pendant des dizaines d'années. Le TAG Heuer Pendulum Concept, premier mouvement mécanique au monde muni d’un oscillateur sans spiral, bat à 43’200 alternances/heure (soit 6 hertz) et illustre parfaitement la maîtrise des hautes fréquences et de la précision ultime par TAG Heuer. Il ne nécessite aucun composant supplémentaire et fonctionne selon des propriétés physiques (magnétiques). Il doit son nom à une autre création de Huygens, inventée avant le spiral : l'horloge à pendule de 1657. La TAG Heuer Grand Carrera Pendulum Concept : facettes polies, cornes incurvées à facettes de part et d'autre d'une boîte en acier recouvert de carbure de titane noir. A 9 h, une ouverture spéciale dans le cadran permet d’admirer le cœur du mouvement d’avant-garde TAG Heuer Pendulum Concept.

Autant d’atouts contribuant à accroître la longévité et la fiabilité du mouvement sur la durée, tout en préservant la valeur de la montre.

Caractéristiques : Mouvement mécanique extra-plat à remontage manuel (Calibre CH r 27-525 PS), chronographe mono-poussoir à rattrapante avec roues à colonnes, aiguille de chronographe, compteur 60 minutes et petite seconde 48 heures de réserve de marche 27 rubis Balancier Gyromax à 2 bras, 8 masselottes Fréquence : 21 600 alternances par heure (3 Hz) Boîtier acier, verre saphir bombé, livré avec fond plein et fond transparent en verre saphir crochés, interchangeables. Plaque de recouvrement satinée soleil avec décor gravé doré dans les coins

etanche à 30 mètres Cadran opalin argenté avec décor gravé noir dans les coins Minuterie «chemin de fer» décalquée sur le pourtour du cadran Bracelet alligator écailles carrées, cousu main, brun brillant, boucle à ardillon en acier avec décor gravé laqué noir.

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Know-how Terminés et décorés de façon exceptionnelle ces mouvements sont parfois « squelettés ». Les platines et les ponts sont taillés, ajourés, gravés, voire sertis de pierres ou de diamants. Tous les composants du mouvement sont alors visibles en transparence, dans toute leur splendeur.

METIER EN RELATION AVEC LES COMPLICATIONS HORLOGERES : • Maître Horloger/Horloger complications Le Maître Horloger crée et éventuellement assemble, monte et répare au besoin, les mouvements dotés de complications telles que le tourbillon, la répétition à minutes ou le quantième perpétuel. Il assure en principe lui-même l’emboîtage du calibre et s’attache à vérifier la conformité de toutes les caractéristiques de la montre. Son diplôme d’horloger complet est le plus souvent assorti d’une formation d’horloger restaurateur. Plusieurs années d’expérience sont indispensables pour prétendre à un tel poste qui demande des capacités peu communes. CFC d’horloger, 3 ou 4 ans, et spécialisation en entreprise.

principle, he/she is personally responsible for carrying out the casing-up of the calibre and endeavours to verify the compliance of all the watch’s features. He/she is the bearer of a comprehensive watchmaking qualification which is usually complemented by training as a watch restorer. Several years of experience are crucial before aspiring to such a position, since it requires rare skills and ability. Watchmaker CFC, 3 or 4 years, with in-house company specialisation

Corum : Ti-Bridge Tourbillon Black Polie dans sa version titane gris, la boîte de la Ti-Bridge Tourbillon Black affiche une finition satinée et un traitement PvD noir. Le réhaut, le pont et les entretoises taillés dans « l’ArCAP » arborent une finition ruthénium noir. L’ensemble d’un noir profond met en lumière la clé du tourbillon volant, l’emblème de la marque. Le nouveau mouvement baguette surmonté d’un tourbillon volant fait figure de grande nouveauté en 2010 dans la collection des Corum Bridges. Dépourvu de pont supérieur, l’échappement, qui bat à 21'600 alternances par heure, semble flotter librement au-dessus du mouvement baguette. Caractéristiques : Mouvement Co 022 baguette avec tourbillon volant. 72 heures de réserve de marche 21 rubis Boîtier (42,5 x 41,5 mm) en titane, forme tonneau, finition PvD noir Cadran rehaut en Arcap avec finition ruthénium noir. Aiguilles squelettes diamantées facettes, sablées, traitées ruthénium avec Superluminova Bracelet en caoutchouc vulcanisé noir (livré avec un second bracelet en véritable cuir crocodile noir) etanchéité 50 mètres edition Limitée 83 pièces

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zoom sur...

o N v e r S e

Riche en couleur « Rookie » Le joueur trouve son jeu. Un style inspiré du sport qui associe l’étoile de Converse à une variété monochromatique. Bracelet et boîtier en silicone (Ø 43 mm). Aiguilles luminescentes. Affichage analogique. Verre minéral. 5 ATM. 8 coloris disponibles.

« Scoreboard » Le chrono favori de Converse. Un style audacieux inspiré du temps de jeu et adapté à tout type de jeu. Bracelet et boîtier en silicone. Affichage digital avec Chrono alarme. Verre minéral avec logo. 5 ATM. 3 coloris disponibles (bleu océan, fuchsia, blanc).

Depuis 1908, Converse a réussi à faire ses preuves et à s’imposer sur le marché. En refusant les nouveaux codes de la mode, Converse a su garder un esprit vintage et a créé la basket intemporelle par excellence…

out au long de ses années, Converse a accompagné de nombreux artistes et sportifs en créant chaussures à leurs pieds. Cette année, après le succès de ses chaussures et de sa ligne vestimentaire, la marque a décidé de se diversifier et de créer la collection de montres Converse. La collection automne 2010 des montres Converse est une collection riche en couleur tout en gardant l’esprit vintage de la marque. elle se divise en 5 gammes différentes en France. Les montres Converse sont distribuées par Seiko. l

« Clocked » Une montre design qui allie simplicité et modernité. Bracelet et boîtier en silicone (Ø 40 mm). Affichage analogique 3 aiguilles. Verre minéral. 5 ATM. Aiguilles luminescentes. 4 coloris disponibles.

« Lowboy » Un style discret qui fusionne le design avec le Rock & Roll. Boîtier aluminium très fin (Ø 41,5 mm). Bracelet nylon avec œillet ou cuir vieilli. Affichage digital de couleur. Verre minéral. 5 ATM. 6 coloris disponibles.

« Bootleg » Le must-have qui mélange le style militaire vintage et le Rock & Roll. Boîtier coloris militaire vintage (Ø 50 mm). Boîte acier inoxydable mat. Toile coton convertible en cuir. Cadran imprimé. Couronne à 9h. 5 ATM. 4 coloris disponibles.

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Business news

L’ING ouvre une section à Nice

C’

est dans le cadre d’un partenariat avec l’ISCAe, école de commerce inaugurée en janvier 2010, que l’Institut National de Gemmologie (ING) proposera à partir de février 2011 une formation « Gemmologue – Commerce du Bijou », dans le centre-ville de Nice. Cette formation, à destination des jeunes étudiants, sera proposée en accès direct aux titulaires d’un niveau 4 (bac) et sur dossier et entretien de motivation pour les titulaires d’un niveau 5 (CAP, BeP, etc.). Les deux premières années, les étudiants prépareront le Titre certifié par l’etat de Gemmologue. La troisième année (ouverture en septembre 2011), ils se spécialisent dans le cadre du Bachelor Négoce des objets de luxe, option joaillerie. De l’histoire de la joaillerie aux notions scientifiques de la gemmologie, les futurs diplômés suivront des cours pratiques de gemmologie ainsi que des modules plus spécialisés sur le diamant, la perle ou encore sur la création joaillière. Tout au long de l’année, les étudiants pourront mettre en pratique leurs connaissances grâce aux stages dans des entreprises du secteur du luxe. L’équipe pédagogique sera coordonnée par un professeur permanent de l’ING Paris, basé à Nice qui s’appuiera sur le concours de

nombreux gemmologues, formés par l’ING, et implantés en région azuréenne. Les étudiants bénéficieront d’une collection constituée spécialement pour Nice de 6 000 pierres, et de laboratoires équipés de matériel de dernière génération : microscopes, polariscopes, ainsi que tout le matériel d’expertise des pierres.l

Tiffany en forte croissance

e joaillier américain vient d’annoncer un bénéfice pour son troisième trimestre en augmentation de 27 %, à 55,1 millions de dollars. Des chiffres qui dépassent largement les prévisions des analystes, à la faveur de la progression du chiffre d'affaires et des marges. Alors qu'il avait accusé une baisse de 2,9 % en 2009, le chiffre d'affaires au 3ème trimestre est ressorti en hausse de 14 % à 681,7 millions de dollars (+ 12 % hors effets de change). A périmètre constant, les ventes ont augmenté de 7 %. Michael J. Kowalski, Ceo du joaillier américain, s’attend à une hausse de 12 % de son chiffre d'affaires mondial sur l’année. Sur les neuf premiers mois, le total des ventes s’est élevé à 1,98 milliard de dollars. Sur l'ensemble de l'année 2009, il avait enregistré 2,71 milliards de dollars de chiffre d’affaires, accusant alors une baisse de 4,9 % de son activité. Géographiquement, la zone Amérique a augmenté de 9 %, et de 5 % à périmètre constant et hors effets de change. Sans surprise, c’est en Asie-Pacifique qu’il a constaté la plus forte hausse (+ 24 %), s’inscrivant dans la lignée des résultats constatés chez Bulgari ou encore richemont. en europe, l'activité du groupe a crû de 22 %. A date, le

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numéro 2 mondial de la joaillerie a ouvert 6 boutiques dans le monde sur les 14 programmées initialement sur l’année 2010, portant l’ensemble à 225 dans le monde.l

vie du métier

Les montres Bulgari s’offrent un partenaire chinois

Signe de la popularité de la marque en Chine, la Bulgari Octo Grande Sonnerie Tourbillon, Collection Gérald Genta a été élue par les lecteurs du magazine spécialisé chinois Time Square « Meilleure Montre Compliquée de l’Année ».

e joaillier italien vient de signer un accord de partenariat avec le chinois Hengdeli Holdings Limited pour la distribution de ses montres en Chine. Ciblant plus de 50 revendeurs détaillants installés dans les grandes villes, l’accord devrait donner un coup de fouet à la maison italienne sur un marché disposant d'un potentiel énorme. Bulgari possède déjà sur le marché de 20 boutiques mono-marques. Selon l’accord, Hengdeli sera le seul distributeur de montres à la marque dans les magasins multimarques en Chine continentale pour une durée de cinq ans. une belle prise pour le Chinois qui compte 302 boutiques à travers la Chine, Hong Kong et Taïwan pour distribuer plus de 50 marques de montres, notamment du groupe Swatch et de LvMH. Bulgari a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 926,6 millions d’euros. Au 30 septembre, l’Italien a annoncé un parc commercial de 286 boutiques à l’enseigne, dont 171 en propre. l

LVMH prend le contrôle total de la Samaritaine

e groupe de luxe a acquis la participation de 40,1 % de la Fondation CognacqJay au sein du capital de la société Samaritaine. Dans son rapport annuel 2009, LvMH annonçait une participation au capital à hauteur de 57 %. Avec cette acquisition, le géant mondial du luxe détient « le contrôle total des murs et de l'exploitation » de la Samaritaine, est-il précisé sans plus de précision. La Samaritaine, fermée pour vétusté en 2005, doit rouvrir ses portes en 2013. Le site réhabilité devrait accueillir 23 000 m² de surface commerciale, 7 000 m² de logements et un hôtel de 14 000 m², dont le nom n'est pas encore connu, qui sera situé côté Seine. l

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Business news

Précisions douanières sur le poinçonnage des apprêts

a direction générale des douanes et des droits indirects a récemment précisé la réglementation de la garantie des métaux précieux concernant les apprêts. Il apparaît que les apprêts en métaux (or, argent, platine) ou en plaqué or, argent ou platine sur tous métaux ne sont pas considérés comme des ouvrages au sens de la réglementation susvisée. en conséquence, ils peuvent être importés en France sans apposition du poinçon d’importateur et du poinçon de garantie. Les articles en métaux précieux doivent cependant respecter les titres légaux. Il convient donc de les acheminer, accompagnés de la facture et de la déclaration de douane, à un bureau de garantie pour vérification du titre. Ces articles seront essayés par le bureau de garantie, l’essai étant constaté par l’annotation de la déclaration de douane et de la facture de la mention « apprêts essayés le … a – titre reconnu conforme » et apposition du cachet du bureau de garantie sur les documents. Les apprêts à bas titre (en dessous de 375‰ pour l’or, de 800‰ pour l’argent et 850‰ pour le platine) seront refoulés. Les articles en plaqué ou doublé ne sont pas présentés au bureau de garantie mais doivent respecter les conditions d’appellation du plaqué ou doublé prévues à l’article 551 du Code général des impôts. Cependant, certains apprêts en métaux précieux ou en plaqué ou doublé sur tous métaux sont considérés, pour la marque, comme des ouvrages par destination. Tel est le cas des anneaux, fermoirs et mousquetons. Dès lors, si ces articles sont en argent ou en plaqué argent d’un poids inférieur à 30 grammes ou en or et platine ou en plaqué d’or et de platine d’un poids inférieur à 3 grammes, ils devront être marqués du poinçon d’importateur de l’opérateur français et acheminés (sauf les articles en plaqué ou doublé sur du

métal commun) au bureau de garantie ou à un organisme de contrôle agréé (oCA) pour essais et marquage du poinçon de garantie. Les ouvrages fabriqués en France à partir d’apprêts en métaux précieux ou en plaqué ou doublé doivent être marqués du poinçon de fabricant et du poinçon de garantie (les articles constitués à partir d’apprêts en plaqué ou doublé sur du métal commun ne sont pas marqués du poinçon de garantie). Bien entendu, les articles en or et platine ou plaqué d’or et de platine sur du métal précieux d’un poids inférieur à 30 grammes sont dispensés du poinçon de garantie mais doivent être marqués du poinçon de fabricant, être aux titres légaux et respecter les conditions d’appellation du plaqué ou doublé prévues à l’article 551 du code général des impôts.l (Source Fédération Nationale HBJO)

Jaeger-LeCoultre ouvre une 4ème boutique en France

a manufacture suisse a choisi le Printemps Haussmann pour installer sa quatrième boutique française, après Paris Place vendôme, Lyon et Cannes. Cet emplacement stratégique dans le nouveau temple du luxe parisien permettra à JaegerLeCoultre de séduire les consommateurs français mais aussi de toucher l’importante clientèle touristique du grand magasin. Le concept architectural reste fidèle à l’esprit Art Déco, doux et chaleureux de la marque. en opération d’ouverture, la marque offre jusque fin décembre la gravure de deux lettres anglaises pour tout achat d’une montre reverso réglé avec la carte de fidélité du magasin. l

La nouvelle boutique de Jaeger-LeCoultre, à Paris Printemps Haussmann.

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vie du métier

Tempête autour de la définition de la « Haute Horlogerie »

a Fondation de la Haute Horlogerie (FHH) vient de lancer un Manifeste de la Haute Horlogerie, avec pour ambition de définir la Haute Horlogerie. Au-delà d’une définition stricto sensu, explique le site de la Fondation, « le Steering Committee de la Fondation, composé (…) de distributeurs, journalistes et experts-collectionneurs reconnus dans l’univers de la Haute Horlogerie, propose aujourd’hui un Manifeste de la Haute Horlogerie. Ce Manifeste énonce les grands principes sur lesquels les membres du Steering Committee se sont accordés afin de délimiter l’appellation « Haute Horlogerie ». (…) Sous le vocable « Haute Horlogerie » se conjuguent une histoire séculaire toujours vivante, la profondeur d’une culture spécifique, l’affirmation d’une éthique professionnelle, la perpétuation d’une expertise des métiers d’art et le feu d’une passion. En bref, la Haute Horlogerie est la culture du savoir et du savoir-faire. (…) Au nombre de ses valeurs figurent la recherche, l’innovation, le développement et la formation des nouvelles générations ». Tentative de définition honorable, mais qui a soulevé aussitôt une vague de protestations et de suspicion, sur fond de rivalité entre salons – Baselworld et

le SIHH qu’organise la Fondation. Car ce qui fait plus particulièrement débat, c’est la liste de marques attachée à cette définition. Pour François Thiébaud, président du Comité des exposants suisses à Bâle, « le manifeste et cette liste sont destinés à valoriser leur propre salon». outre les 26 marques partenaires de la FHH, le comité a sélectionné 33 marques extérieures, des petites (Alain Silberstein, urwerk), comme des grandes (rolex, Patek Philippe, ou encore omega et Breguet). un choix qui a provoqué un tollé et dont la subjectivité est remise en cause : « pourquoi telle marque et pas telle autre », peut-on lire dans le quotidien suisse Le Matin. « Montblanc, qui a certes sorti son propre mouvement mais est davantage réputé pour ses stylos, et pas Ebel, qui arbore six mouvements maison ?». Par ailleurs, si certains noms sont incontestés, tels Audemars-Piguet ou vacheronConstantin, en revanche, la présence dans le cercle des élues de griffes comme Hermès, Chanel ou Montblanc étonne certains, de même que l’absence de certaines nationalités dans les marques sélectionnées. Sur son blog Business-montres, Gregory Pons déplore l'absence de

grandes marques étrangères, si ce n’est quelques manufactures françaises. «Il n'y a pas d'Allemands, pas d'Espagnols, et pourquoi ignorer des marques japonaises comme Seiko ou Citizen, voire certaines manufactures chinoises, Shanghai Watch ou Beijing Watch, qui a son propre girotourbillon par exemple ?». François Thiébaud, directeur de Tissot, qui ne fait pas partie des élus, s'étonne quant à lui du qualificatif choisi: «C'est quoi, la «haute» horlogerie ? Je l'ignore. Ce concept n'a jamais existé. On parle d'entrée de gamme, de milieu de gamme, de haut de gamme, de complications, mais délimiter un cercle de haute horlogerie supposerait qu'il en existe une version basse, ce qui n'a pas de sens.» Quelques voix positives s’élèvent cependant. C’est le cas de Jean-Claude Biver chez Hublot, pour qui l’initiative fait sens : «C'est indispensable de recadrer ce qui est une marque, ce qui est une manufacture, car tous ces mots ont été vidés de leur sens depuis les années soixante. Aujourd'hui, n'importe quel service marketing appose la griffe «manufacture» sur des marques qui en fait sont des assembleurs de mouvements, et n'interviennent en rien dans leur conception.» Ce Manifeste intervient au moment où Fabienne Lupo accède à la présidence de la FHH, remplaçant l’initiateur du projet, Franco Cologni, qui se consacrera désormais aux activités culturelles de la Fondation. l

Philippe Houzé président de l'Union du Grand Commerce de Centre-Ville

e président du directoire du Groupe Galeries Lafayette a été choisi pour prendre la présidence de l’union du Grand Commerce de Centre-ville (uCv). Il prend la suite de l’ex-dirigeant du Bon Marché, Philippe de Beauvoir, à la tête

de cet organisme dédié à la défense du rayonnement et de la vitalité du commerce urbain. L’uCv fédère quelque 400 entreprises et 22 000 points de vente. un ensemble pesant pas moins de 180 000 salariés et une trentaine de milliards d’euros de chiffre d’affaires. L’union s’est dernièrement

associée « étroitement » avec la Fédération des enseignes de l’Habillement (FeH), qui regroupe de grands noms parmi lesquels Celio, zara, H&M, etam, vivarte, Gap, Armand Thierry ou Camaïeu. l (Source FashionMag.com)

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Legal news

Attribution d'une prime aux salariés n’ayant pas participé au mouvement de grève Dans un arrêt du 1er juin 2010, la Cour de cassation rappelle « qu'est discriminatoire l'attribution par l'employeur d'une prime aux salariés selon qu'ils ont participé ou non à un mouvement de grève ».

Droit de grève et pratiques discriminatoires La Cour de cassation rappelle « qu'est discriminatoire l'attribution par l'employeur d'une prime aux salariés selon qu'ils ont participé ou non à un mouvement de grève ». La décision d’attribuer ou de supprimer une prime ne peut trouver sa cause dans l'exercice normal du droit de grève. Tout acte contraire constituerait un acte discriminatoire non conforme à l'article L. 2511-1 alinéa 2 du Code du travail. La discrimination peut d'abord être caractérisée lorsque le salaire du salarié gréviste subit une réduction : si l'employeur peut tenir compte des absences, même motivées par le conflit collectif, pour verser une prime d'assiduité, c'est à la condition que toutes les absences subissent le même traitement. La discrimination est également constituée lorsque le salaire des salariés non-grévistes profite d'une augmentation. C’est ce que vient confirmer cet arrêt de la Chambre sociale de la Cour de cassation du 1er juin 2010 en précisant que l'attribution par l'employeur d'une prime aux salariés selon qu'ils aient ou non participé à un mouvement de grève est discriminatoire. Dans cet arrêt, la simple constatation du versement de la prime aux seuls

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salariés non-grévistes suffit à caractériser la décision illicite de l'employeur. Néanmoins, la prime demeure licite dès lors qu'elle ne trouve pas sa cause dans le refus de participer au mouvement mais dans la charge de travail supplémentaire qu'engendre le mouvement de grève (Cassation, sociale, 3 mars 2009, n° 0744.373). Il appartient à l’employeur d'apporter la preuve de la surcharge. L'attribution de la prime à l'ensemble des salariés non-grévistes, et à eux seuls, rendra sa tâche difficile compte tenu de la position de la Chambre sociale de Cour de cassation dans son arrêt du 1er juin 2010. l Perrine Defebvre Avocate Droit Social www.cvs-avocats.com

juridique

Tous aux abris

Gilles Piot Mouny

Avant l’avènement de l’Internet, la propriété intellectuelle coulait des jours heureux. La jurisprudence avait établi une hiérarchie des signes distinctifs qu’elle s’appliquait à faire respecter. La marque trônait dans l’olympe des signes distinctifs, la préférée des dieux étant la marque dite notoire ou de haute renommée, venaient ensuite l’enseigne et le nom commercial et enfin proche de l’indifférence générale, la dénomination sociale.

uis la révolution de l’Internet est arrivée et avec elle, la dénomination des sites aux noms barbares puisque tous précédés des www. suivi .fr, .com… Les plus audacieux ont immédiatement vu qu’il y avait moyen de tirer partie de la situation et de secouer le cocotier de l’ordre établi. C’est ainsi que la fin des années 90 a vu se multiplier des noms de domaine contrefaisant ou imitant les marques, notoires ou non, bien à l’abri de leur dépôt et qui n’avaient pas pris la précaution de se faire enregistrer sur le net. une fois n’est pas coutume, les puissants sont venus au secours des petits et peu à peu par les différentes procédures qu’ils ont engagées, ils ont permis que les choses rentrent dans l’ordre. Le nom de domaine est aujourd’hui aux côtés de la marque un signe distinctif bénéficiant d’une protection propre dans le cadre des instances de régulation dédiées depuis la mise en place des procédures d’arbitrage de l’ICANN. en revanche, la limite entre la marque et le nom de domaine demeure soumise à litige et donc à l’attention des Tribunaux. Il faut essentiellement retenir que la reproduction d’une marque par un nom de domaine est interdite dès lors que les produits ou services offerts sont, soit identiques, soit similaires à ceux visés dans l’enregistrement de la marque et de nature à entraîner un risque de confusion dans l’esprit du public. Mais il est rare que la contrefaçon soit une simple reproduction de la marque, elle est le plus souvent une imitation. La jurisprudence a tranché dans le même sens. Il faut se référer aux produits ou services offerts par le site à la dénomination contestée et le risque de confusion dans l’esprit du public pour caractériser la contrefaçon. Pour contourner cette difficulté de similitude des produits et services offerts et de risque de confusion dans l’esprit du public, de nombreux plaideurs revendiquent une notoriété ou une haute renommée qui les dispense de justifier d’un quelconque risque de confusion dans l’esprit du public ou réduit la protection à l’identité des produits et services offerts puisqu’aux termes de la loi, il suffit que l’imitation ou la reproduction constitue une

exploitation injustifiée de la marque. Cette tentative n’est cependant pas toujours couronnée de succès. La Cour de Cassation, pour débouter la marque DeCATHLoN qui s’était indignée de la création d’un nom de domaine DeCATHLoN.pl (Pologne), a jugé que si la marque DeCATHLoN jouissait d’une renommée indéniable sur le territoire français, il n’en était pas de même pour le public polonais à la date où le nom de domaine avait été enregistré. La réelle difficulté rencontrée se situe davantage dans la connaissance que peut avoir le titulaire, de la contrefaçon de sa marque et dans la possibilité qu’il pourra d’y mettre fin lorsque les noms de domaine ont été déposés sous des cieux hospitaliers à la contrefaçon. Il suffit pour s’en convaincre de voir les budgets mis en œuvre par les marques de luxe françaises pour venir à bout des contrefaçons de pays émergents. Dans la lutte contre la contrefaçon de marque, comme partout ailleurs, mieux vaut être riche et puissant que pauvre et malade. l Gilles Piot-Mouny Avocat associé Juri-europ www.juri-europ.com

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Salons

N H o r G e N TA

Tendance à la hausse pour Inhorgenta 2011 Le 38ème salon international de l'horlogerie, de la bijouterie, de la pierre précieuse, du design et de la technologie HBJO qui ouvrira ses portes le 25 février 2011 à Munich, a d’ores et déjà annoncé une augmentation de sa surface d'exposition. Cela correspond à un accroissement de 5 pour cent par rapport à 2009, et traduit une vraie dynamique de marché. Avec déjà 1 023 inscriptions fermes en provenance de 28 nations différentes, le nombre positif d'exposants des années passées devrait également être atteint. Plus de 30 000 visiteurs sont attendus. Parmi eux, un tiers sont des acheteurs internationaux.

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ous envisageons le salon Inhorgenta 2011 avec beaucoup d'optimisme. Notre compétence unique au monde en matière de bijoux et de design, la situation de notre site au cœur de l'Europe ainsi que le climat conjoncturel nettement favorable en Allemagne garantissent que le salon Inhorgenta à venir sera également un succès pour nos partenaires de l'industrie bijoutière et horlogère ainsi que leurs fournisseurs », déclare Klaus Dittrich, président directeur général de la Messe München. Qu'ils soient nouveaux ou de longue date, de nombreux partenaires d'Inhorgenta ont déjà confirmé leur présence. Le nombre de nouveaux exposants inscrits jusqu'à maintenant est particulièrement réjouissant : 75 entreprises présenteront pour la première fois leurs produits sur le salon. Lifestyle et alliances L’édition 2011 mettra un accent particulier sur des thèmes tendance tels que le lifestyle et les alliances. Grâce à cette mesure, des exposants et leur collection seront regroupés d'après leur unicité et leur ambiance. Ceci permettra de les présenter de manière optimale aux commerçants spécialisés. Les visiteurs du

salon Inhorgenta obtiennent ainsi une vue d'ensemble des tendances actuelles et peuvent ainsi former leur assortiment selon les souhaits individuels de leurs clients. La nouvelle répartition des halls ainsi que le lancement récent de l'Inhorgenta Award doivent permettre au commerce spécialisé de mieux s'orienter et de concocter plus aisément sa sélection de produits. Inhorgenta Award L'Inhorgenta Award succède au prix de l'innovation qui s'est révélé constituer un tremplin idéal pour les jeunes et talentueux designers de bijoux. Destiné à s'établir comme un label de qualité pour le design innovant, l'Inhorgenta Award sera remis dans sept catégories. Ceci permettra à un nombre plus important de candidats d'y participer. Plus d’informations : www.inhorgenta.com

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Fairs

r I N T o r

Le salon des métiers d’art et de la création HBJO

mpossible de manquer cette rencontre ! Cette année Printor donne rendez-vous à tous les professionnels de l'horlogerie bijouterie joaillerie, à Lyon eurexpo (Hall 6), du 6 au 8 février 2011. Avec 600 marques présentes sur 12 000 m2 d'exposition, les exposants dévoileront leurs nouvelles créations, ouvrant ainsi la marche aux nouvelles tendances du secteur. un espace Tendances & Concours d’étalagisme mettra en avant de façon originale les nouveautés des exposants. 6 vitrines seront créées à cet effet par des décorateurs, étalagistes et écoles de bijouterie. espace interactif puisque les visiteurs pourront voter et élire la vitrine de leur choix !

L’espace Art de Faire magnifiera encore les savoir-faire traditionnels ou hautement technologiques des métiers de l’horlogerie et de la joaillerie en rhône-Alpes. Le bassin lyonnais est en effet le premier site de production de joaillerie française où plusieurs artisans de grande qualité œuvrent en coulisse pour les grands noms de la Place vendôme. un nouvel espace Aménagement de magasins sera animé par Lyon Shop & Design. L’objectif étant de mettre en évidence des outils ou produits permettant de créer une boutique modulable et très actuelle. Comment optimiser les points de vente ? Quelles sont les techniques d'avenir de la bijouterie ? L'espace conférences est là pour répondre aux questions des professionnels au cours de deux journées thématiques. Incontournables, elles aborderont les sujets qui permettent de s’adapter face aux mutations de la société – origine des pierres – nouvelles tailles – stratégie de marque – Système eDI. Plus d’informations : www.printor.com

I S o u

Un concept diversifié adapté aux besoins des HBJO

endez-vous national qui se tient les 15, 16 et 17 janvier 2011, au Palais des expositions de Nice Acropolis, le 36 ème salon Bisou couvre les secteurs du Cadeau, de l’Article souvenir, de l’Article Provençal, de la Décoration, de la Bijouterie Fantaisie, du Cadeau gourmand, de la Fleuristerie et du Beachwear.

Créé en 1976, Bisou s'est imposé comme une référence nationale dans le secteur des salons professionnels. Chaque année, il attire 15 000 visiteurs professionnels français et étrangers venus découvrir les nouveautés et tendances, présentées par 240 exposants sélectionnés. Ce 60

salon, strictement réservé aux professionnels, offre aux visiteurs la possibilité exclusive et unique de découvrir et de commander auprès des exposants (fabricants, importateurs, distributeurs, artisans…) les classiques incontournables et, surtout, les nouveautés qu'ils pourront proposer à leurs clientèles au printemps et l'été 2011. Plus d’informations : www.bisou.com

Décembre 2010 - Le Bijoutier no 782

Livres du mois

ion de Chopard : la Pass 10) -20 l’excellence (1860 Salomé Broussky

regard intérieur et livre d’histoire somptueux sur une conception et un processus de fabrication uniques, cet ouvrage dédié à Chopard fait partie de ces ouvrages essentiels aux amateurs d’arts. Fondée par l’horloger Louis-ulysse Chopard en 1860, cette maison horlogère suisse de prestige a longtemps été synonyme de luxe et qualité. Connue dans le monde entier pour ses montres et sa joaillerie de haut vol, Chopard ne s’est jamais reposée jamais sur ses lauriers : innovant constamment et pourtant toujours consciente de son héritage, la marque a su se développer de façon extraordinaire au fil des époques, menée par la famille Scheufele. Avec cet ouvrage, Salomé Broussky nous entrane dans les coulisses de la maison et dévoile ce savoir-faire si précis qui permit de créer des objets d’une beauté singulière et intemporelle. Ce volume inclut les photographies fascinantes permettant de re-découvrir les plus grands succès de Chopard.

Chopard : la Passion de l’excellence (1860-2010) Par Salomé Broussky Photographies : Helmut Stelzenberger, Editions TeNeues 296 pages • Prix : 79 euros

Montblanc : Ecrire le temps Gisbert Brunner, Laurence Marti et Reinhard Meis

La maison Montblanc s’est associée à l’éditeur Flammarion pour créer un ouvrage d’exception. Après l’écriture, la marque a voulu explorer la mesure du temps. écrire le Temps raconte ainsi l’histoire des montres Montblanc vue par trois experts en horlogerie : la manufacture de montres Montblanc Montre S.A., située au Locle, dans les montagnes suisses où sont nés et où vivent toujours les meilleurs horlogers du monde, a en effet su s’imposer parmi les fabricants de montres de renom. Les premières montres, noir et or, évoquaient irrésistiblement la noblesse du stylo Meisterstück. Des modèles emblématiques sont apparus depuis, tel que le Chronographe Montblanc Nicolas rieussec rendant hommage à Nicolas Mathieu rieussec, l’inventeur de « l’instrument d’écriture du temps » — mondialement connu sous le nom de « chronographe ». en 2007, Montblanc prit la responsabilité d’un trésor unique de la haute horlogerie : la manufacture Minerva à villeret, qui produit depuis 1858 des gardetemps de la plus haute qualité.

Montblanc : Ecrire le temps Par Gisbert Brunner, Laurence Marti et Reinhard Meis Editions Flammarion • 288 pages • Prix : 125 euros

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Petites annonces

Classement par rubriques IMPORTANT : Pour répondre aux annonces sous référence, merci de nous adresser la réponse sous enveloppe portant le numéro de Tarif TTC : Demandes : la ligne 10 € – offres d'emploi - Divers - Travail à façon l'annonceur. - représentation - rhabillage - Locations - Achats de fonds - ventes de fonds Pour une parution dans le numéro de janvier - Gérance - vols... : la ligne 20 €. 2011 (parution le 10 janvier 2011) le texte de vos Supplément pour annonce : encadrée : 20 € - Tramée : 20 € petites annonces devra nous parvenir au plus - reproduction de photographie et/ou logo : 30 €. tard le 24 décembre 2010.

Frais de domiciliation à la revue (transmission de vos réponses) : 10 €. Les annonces sont payables à la commande par CHÈQue à l'ordre de « editolux », ou par CArTe BANCAIre.

Nos petites annonces en ligne, consultation gratuite sur : www.le-bijoutier-horloger.com

Ventes de fonds Département 22 – Broons – Cause retraite. vends bijouterie horlogerie, fonds + mur + habitation. Magasin 35 m2, atelier 35 m2, partie privée 120 m2 environ. L’ensemble 145 000 euros. Tél. : 02.96.84.64.87 ou 06.71.14.80.92. Réf. 14304. Région Centre – vends HBJo, très bon emplacement, alarme, climatisation, logement possible. 4 0 0 0 0 € , murs en options. Téléphone : 06.32.36.69.76. Réf. 14305. Nice – Plein centre, Jean Jaurès, vends fonds HBJo agencement neuf. C.A. à développer loyer 1 200 euros, 43 m2, bail récent. A saisir, 120 K€ direct propriétaire. Tél. : 06.03.52.51.77. Réf. 14306.

Secteur Guadeloupe – Pointe à Pitre - Deux bijouteries GoLD et GoLD CeNTer situées dans la rue principale de l'Ile constituant une véritable institution dans un DoM culturellement porté sur l'or. Affaires saines, lucratives, tenues depuis 20 ans. en zone franche (pas d'impôt), surface 140 m2 exploités 130 m2 et surface 220 m2 exploités 90 m2 - Chiffre d’affaires 1 700 000 euros. Prix de vente : 2 200 000 euros, stock compris (1 250 000 €) -

34 – Sète – vends HBJo tout équipée, excellent état, centre-ville touristique, rue piétonne. Surface de vente : 80 m2 avec réserve + un étage : 60 m2, bureaux + atelier. C.A. : 400 K€ TTC, loyer : 710 €/mois. Pas de reprise de stock. Fonds de commerce : 200 K€. ecrire à la revue sous la référence 14280. 62

Décembre 2010 - Le Bijoutier no 782

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