Dossier 2017web

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LECTOURE VISITE DU JURY NATIONAL L A B E L N ATI ON AL DES VIL L ES ET VI L L AGES FL EU R I S JEUDI 3 AOUT 2017


LE MOT DU MAIRE

Participante au Concours des Villes et Villages Fleuris, la Commune de LECTOURE, qui compte 4 128 habitants, lauréate d’une première fleur en 2003, a obtenu sa quatrième fleur en 2014. Cette prouesse est le fruit du travail fourni par une talentueuse et remarquable équipe d’agents communaux tendus vers un même objectif. Car prétendre à un label de qualité tel que celui octroyé par le Conseil National des Villes et Villages fleuris, c’est prendre l’engagement de faire toujours mieux. Et depuis 2014 où nous avons eu la fierté d’obtenir cette 4ème Fleur tant convoitée, nous avons continué avec des moyens modestes compte tenu de la petite taille de la Commune, de faire de Lectoure un lieu de vie où le lien social est renforcé, où tourisme, résidence, culture, patrimoine et environnement sont la base d’une économie non délocalisable. Accueillir de la population résidente ou des touristes nécessite un cadre de vie préservé. Paysage, patrimoine et nature constituent un environnement de qualité que nous préservons en mettant en œuvre une démarche de développement durable cohérente et responsable. Le renouvellement de notre label 4 fleurs par la visite du Conseil National des Villes et Villages Fleuris s’inscrit dans le processus d’amélioration continue qui conditionne toutes nos actions reconnues et récompensées jusqu’au plus haut niveau dont notamment la labellisation en septembre 2011, en station classée de tourisme et l’obtention du Secteur Sauvegardé le 12 mai 2016. Alors bienvenue à vous, Collège d’experts qui venez visiter notre Cité : nous sommes heureux d’entendre vos avis qui sonnent comme autant de conseils pour la satisfaction de tous… Gérard DUCLOS Maire de Lectoure 2


LE CIRCUIT A pied : Mairie – Cathédrale Saint-Gervais – Place Barton – Rue Nationale jusqu’au Chemin Saint-Clair En minibus : Rue Nationale – Avenue Magne – Verger des Ecoliers - St-Gény - Chemin de la Boère - RN21 jusqu’au giratoire desservant Intermarché et Bricomarché - Retour RN21 jusqu'au Boulevard Banel – Boulevard Banel – Lotissement « Villalodge » - Rue Campardiné - RN 21 - Cours Gambetta - Rue Nationale - Place Daniel Seguin et Jardin Bladé - Village des Brocs – Belvédère du Grand Bastion du Château - Allées Montmorency – Avenue du Souvenir Français - Boulevard du Nord - Rond-point de la Croix-Rouge - Rue Barbacane A pied : Rue Corhaut - Rue Subervie – Rue Lagrange – Bibliothèque - Médiathèque- Ludothèque – Rue Saint-Gervais – Place du Général de Gaulle – Palais Episcopal – Salle des Mariages

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Le Palais Episcopal Bâti de 1676 à 1682 à la demande d’Hugues de Bar, il a été la propriété des évêques jusqu’à la Révolution, date à laquelle l’évêché de Lectoure a été supprimé et est devenu bien national. Il a été ensuite racheté par le futur Maréchal Lannes pour y devenir sa résidence. Quelques années après sa mort, son épouse en fait don à la Ville de Lectoure pour devenir le siège de la Sous- Préfecture jusqu’en 1926, puis l’Hôtel de Ville. Outre les services administratifs, cet édifice abrite aujourd’hui une Salle des Illustres, galerie à l’italienne où figurent les portraits de Maréchaux ou Généraux d’Empire (Boué de Lapeyrère…), qui offre une vue splendide sur la chaîne des Pyrénées et la vallée du Gers, une pharmacie de jadis reconstituée autour d’une cheminée Renaissance et une salle dédié au souvenir du Maréchal Lannes. Les sous-sols, anciennes cuisines voûtées abritent le Musée lapidaire. A droite de la Salle des « Pas perdus », on trouve un très bel escalier de pierre agrémenté d’une rampe splendide en fer forgé du XVIIIe siècle classée Monument Historique.

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Le Palais Episcopal s’est vu décerner le dernier né des labels du Ministère de la Culture, celui de « Maison des Illustres » qui a été créé en septembre 2011. C’était en 2013, lors de la campagne de labellisation qui a porté le nombre de maisons bénéficiaires à 195. Toutes conservent et transmettent la mémoire de femmes et d’hommes qui les ont habitées et qui se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France. En effet, dans cette ancienne propriété du Maréchal Lannes, ouverte toute l’année au public, on peut admirer son portrait dans l’escalier monumental et surtout visiter la Salle qui lui est dédiée à l’étage. Elle renferme le mobilier de la famille, une maquette de la bataille d’Essling, des figurines, gravures, documents, portraits … et la cantine de camp du Maréchal.

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A l’arrière de l’hôtel de ville, se trouve le « Jardin des Marronniers » et la piscine municipale qui offre une vue panoramique extraordinaire.

Enfin, un bâtiment singulier ferme la cour d’entrée à l’ouest. Construit en même temps que l’évêché, il avait pour destination de loger les chevaux de l’Evêque et le personnel qui lui était attaché. Après avoir accueilli les services de la Poste, cet édifice abrite aujourd’hui l’Office de Tourisme.

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Le Stade Des fenêtres de la Salle des Illustres, on peut apercevoir le Stade Municipal Ernest Vila, plaine sportive de 11 hectares géré en zéro phyto depuis 2014, composé de 2 terrains d’honneur rugby et football, de terrains d’entraînement rugby et football et de 4 terrains de tennis.

Extrait du Bulletin Municipal n°42 (hiver 2015-2016) Zéro phyto, la Commune prend les devants La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte adoptée le 22 juillet 2015, interdit l’utilisation des produits phytosanitaires au 1er janvier 2017 par l’Etat, les collectivités locales et les établissements publics sur les voiries, dans les espaces verts, forêts et promenades ouverts au public, et à partir de 2019, par les particuliers. Le plan Ecophyto, piloté par le Ministère de l’Agriculture, pour le volet zones agricoles, et animé par le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable pour le volet dédié aux jardins, espaces verts et infrastructures, fixe en effet pour objectif de réduire progressivement l’utilisation des pesticides en France. Pour sa part, la Commune a anticipé la mise en œuvre de ces nouvelles mesures puisque le Verger des Écoliers, situé en contrebas de l’Avenue Magne, est depuis sa création (2002) entretenu de manière écologique. En outre, le personnel du Service Espaces Verts a suivi une formation spécifique en 2014 qui permet à ce jour de mener une expérimentation sur la plaine des sports du Stade Municipal. Ainsi, pas moins de 11 hectares de surfaces enherbées où viennent évoluer plus de 40 000 personnes sont concernées par ce programme de gestion en zéro phyto, visant à protéger la santé des joueurs, du public et des agents qui assurent l’entretien des terrains, tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité. Dans ce cadre-là, même les lapins gentleman qui veulent venir batifoler sur des terrains plus confortables suite à leur remise en état (aération, carottage, sablage, sous-solage et regarnissage), en sont dissuadés par une clôture électrique, en lieu et place de répulsifs ou toutes autres méthodes beaucoup plus expéditives…

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C’est sur cette enceinte que la Commune organise chaque année depuis 14 ans, « Les Nuits de Feu » de Lectoure, un festival pyrotechnique qui se déroule le vendredi et le samedi de chaque 1er week-end de septembre et qui draine quelques 10 000 spectateurs sur les 2 soirs. Un spectacle grandiose de plus de 2 heures de feux non-stop…

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Sur le perron accessible depuis la Salle du Conseil Municipal et la Salle des Mariages, on peut admirer la façade Sud du Palais Episcopal qui a été entièrement rénovée en 2016. Elle présentait en effet de graves désordres susceptibles d’entraîner son effondrement par endroit et notamment au niveau de la Rue Fontélie (éclatement et descellement des pierres, énormes fentes remettant en cause la solidité de la structure, problème d’étanchéité au niveau des pièces d’appui des fenêtres et des portes et des terrasses donnant sur le potager …). Coût de l’opération • Maîtrise d’œuvre Le Pavillon d’Architecture – Julien TAJAN - Architecte du Patrimoine – 23 rue Laganne 31300 Toulouse (6,95 % du coût HT des travaux : 24 599,12 € HT soit 29 518,95 € TTC) • Travaux : 350 182,23 € HT soit 420 218,67 € TTC • EDF façade : 841,67 € soit 1 010 € TTC • Eclairage de la façade (SDEG) : 29 681,41 € HT, soit 35 617,69 € TTC Total : 405 304,43 € HT et 486 365,31 € TTC Les prestations réalisées en interne Profitant de la présence des échafaudages gracieusement mis à disposition par l’entreprise SOURBES, les agents des Services Techniques ont déposé les 10 paires de volets situés à l’étage puis les 10 paires du rez-de-chaussée pour les refaire entièrement à l’identique, les peindre et les replacer toujours avec l’aide de l’entreprise SOURBES. Coût des fournitures (bois, peinture, pentures et gonds) : 8 000 € TTC Le plan de financement • Etat au titre de la DETR 2015 : 149 974,70 € • SDEG : 5 936,28 € • Commune : 249 393,45 € HT et 330 454,33 € TTC

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Extrait du Bulletin Municipal n°44 (Eté 2016) La façade sud du corps latéral du Palais Episcopal présente une longueur exceptionnelle de 12 travées de baies en pierre de taille sur 2 étages carrés, un niveau semi enterré et un comble en pavillon. La moitié Ouest de cette façade domine la Rue Fontélie, la moitié Est donne via un balcon reposant sur des arcades, sur une terrasse intermédiaire entre le Jardin des Marronniers et la terrasse inférieure où se situe la piscine. L’élévation est construite en maçonnerie de tout venant recouverte d’un enduit à la chaux et les encadrements de toutes les baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille. Les travaux ont consisté à purger tous les parements en pierre de taille dégradés et à les remplacer par de la pierre de substitution provenant des carrières de RIGUEPEU, après que les réseaux électriques, téléphoniques et informatiques aient été effacés. Les portes fenêtres de la terrasse ont été démontées et restaurées en atelier. Les menuiseries récentes ont été remplacées par des fenêtres en bois, copiées sur le modèle ancien. Tous les contrevents ont été restaurés par les Services techniques de la Ville qui ont également réalisé le décapage et la mise en peinture de toutes les menuiseries, des gardecorps et des fers de défense qui ont été déposés, restaurés puis reposés avec scellement dans les parements en pierre. La façade est éclairée par leds mis en place sur les appuis de toutes les baies à la manière de luminions.

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Le potager de l’Evêque

Arbres en tonnelles, fruitiers en espaliers, massifs de légumes signent l'aboutissement d'un travail de replantation débuté il y a trois ans dans ce jardin épiscopal. Ce potager séduit véritablement les visiteurs avec la culture des légumes d’hiver (petit pois, choux, carottes). Il accueille maintenant toute la diversité et les couleurs des légumes d’été. Les visiteurs auront le plaisir d’y découvrir plusieurs variétés de tomates et de courgettes, du céleri, du concombre, des poivrons, des aubergines ou encore du persil. Un paillage traditionnel a été adopté pour limiter l’arrosage et la pousse des mauvaises herbes. Une surprise attend le Jury : une œuvre réalisée par des agents communaux !

Les douves du Palais Episcopal : les Grandes Découvertes

La reconstitution d’un Village Maya avec maïs, dindons et cabanes Les rebus : un exemple à trouver

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Le Dindon noir du Gers


Place du Général de Gaulle et Place Barton En 2009, la Commune a réalisé dans le cadre de l’OMPCA 1ère et 2ème tranche, l’aménagement des Places du Général de Gaulle et Barton, l’une située devant la Cathédrale, le Palais Episcopal et l’Office de Tourisme, l’autre, devant l’entrée latérale de la Cathédrale, toutes 2 attenantes à la Rue Nationale, l’artère principale de la Ville. La Place du Général de Gaulle avant ces travaux, ressemblait à une sorte de rond-point, sans cesse encombré de voitures en stationnement en son milieu. En outre, y avait été implanté en son temps, le Monument aux Morts et les cérémonies s’y déroulaient la plupart du temps, au milieu des voitures et sans sécurité pour les participants, du fait de la proximité immédiate avec la Rue Nationale, très fréquentée. Idem pour les mariages, les enterrements … Ainsi, après avoir déplacé ce Monument aux Morts (en concertation avec les Anciens Combattants), la Commune a choisi de confier la maîtrise d’œuvre de l’opération à l’Architecte en Chef des Monuments Historiques qui a proposé un réaménagement complet de ce site où le stationnement a été supprimé suite à de très longues négociations avec les commerçants. Par ailleurs, la Commune a fait appel à un concepteur lumière pour l’éclairage public intégrant celui de la Cathédrale. Le résultat est particulièrement réussi et fait l’unanimité tant auprès de la population locale que des touristes : la Place, agrémentée de quelques arbres, a été traitée avec des pavés, le parvis et les abords immédiats de la Cathédrale en galets. L’ancien puits de plus de 30 mètres de profondeur, a été rehaussé et mis en valeur par un éclairage intérieur ; des bornes dont quelques-unes amovibles, ont été mises en place pour délimiter l’espace. L’accès des véhicules à la cour de la Mairie est géré par des bornes pilotées par appel au service Accueil. Des bancs et une fontaine d’eau potable (à l’attention notamment des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle) complètent l’ensemble de très grande allure. Un éclairage au sol léchant les murs de la Cathédrale, valorise ce bâti monumental qui a retrouvé toute sa force architecturale. Après

Avant

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En perdant ses voitures, le parking est redevenu après une centaine d'années, le parvis qu'il avait été durant un bon millénaire, lieu de rencontre, d'échange, de repos.

Le puits, reconstruit sur son ancien emplacement, va chercher l'eau à 12 m de profondeur. Appréciée des pèlerins, cyclistes, promeneurs et autres morts de soif, une fontaine permet de se désaltérer. On peut même accrocher le chien à l’anneau !

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La Place Barton attenante à la Rue Nationale, réalisée concomitamment, offre un espace libre devant la Cathédrale (entrée secondaire) protégé par un muret devant lequel a été aménagée une dizaine de places de stationnement en zone bleue dont une réservée aux handicapés. 3 arbres ont été plantés et un éclairage au sol, identique à celui de la Place du Général de Gaulle, met en valeur la Cathédrale. Le coût de l’ensemble de ces travaux s’est élevé à 501 456,62 € HT. Plan de financement : Département - OMPCA Tranche 1 : 6 318,00 Région - OMPCA Tranche 1

27 000,00

FISAC OMPCA Tranches 1 et 2 Département - OMPCA Tranche 2

47 910,00 30 000,00

Région - OMPCA Tranche 2

30 000,00

Syndicat d’Electrification du Gers

17 108,06

Communauté de Communes de la Lo- 74 424,02 magne Gersoise COMMUNE 366 982,03

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La Cathédrale Saint-Gervais : le monument le plus visité de la Ville

L’Eglise Saint-Gervais a bénéficié d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1912. Située au cœur du Centre Ancien protégé par le Secteur Sauvegardé, cet édifice fait régulièrement l’objet de travaux, notamment dans le cadre du programme de strict entretien de la DRAC. Côté Place Barton attenante à la Rue Nationale, artère principale de la Ville, les grillages sis devant les vitraux présentaient d’énormes trous et ne remplissaient plus leur fonction de protection. En outre, leur aspect du fait qu’ils étaient tordus et rouillés, nuisait considérablement à l’esthétique. En liaison avec le Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine (SDAP), ils ont été remplacés en faisant appel après consultation, à une Entreprise spécialisée, l‘Atelier CREUNIER d’ABAS (46) qui était déjà intervenu sur les baies 1 et 2. Par ailleurs, la toiture du bas-côté nord-ouest étant couverte de végétation, un nettoyage confié après consultation, à la Société ACRO’BAT de MONFERRAN PLAVES (32), a été réalisé. Les baies 1, 2, 3, 4, 5 et la baie axiale (9) ont été restaurées dans le cadre d’une programmation pluriannuelle.

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La restauration des baies 18 et 19, au-dessus de l’entrée principale de la Cathédrale, est actuellement en cours pour un coût opération de 88 576,26 € HT incluant la protection de l’orgue pendant la réalisation des travaux d’un montant de 3 000 € HT effectuée par M. Pierre VIALLE, facteur d’orgues de FLEURANCE, qui est chargé de son entretien annuel et le bilan sanitaire et relevés de la façade qui s’est délitée avec le temps pour un coût de 9 350 € HT, effectué par Didier LEGRAND Atelier de Jegun. Plan - - - -

de financement : Ministère de la Culture – DRAC : 40 564 € Région Occitanie : 17 826 € Département du Gers : 17 826 € Commune : 17 493,76 €

Possibilité de visite virtuelle à 360° de la Cathédrale sur le site Internet de la Ville www.lectoure.fr

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Le Trésor de la Cathédrale se déploie Afin d’inciter les visiteurs à prendre le temps de découvrir le somptueux Trésor de la Cathédrale, une partie de ce mobilier est désormais mise en scène dans la première chapelle sud de la nef. L’orfèvrerie est seulement évoquée pour laisser la part belle aux étoffes, broderies et passements qui constituent et ornent les quelques 150 pièces textiles disposées dans les chasubliers du Trésor. Ce diorama a été mis en place par l’Abbé Cenzon, Curé des paroisses de Lectoure et Saint-Clar avec les services Patrimoine et Archives de la Mairie.

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La lutte contre les pigeons La Commune fait appel depuis plusieurs années à la Société EFEC (Entreprise de Fauconnerie d'Effarouchement et de Capture) basée dans le Gers à Marsan, pour réguler leur nombre (capture d’environ 1 200 par an). Par ailleurs, des piques ont été installées notamment sur les rebords de fenêtres, les corniches … pour empêcher qu’ils souillent les trottoirs de la Rue Nationale. Coût : 8 300 € par an

La Promenade du Bastion, un des fleurons de la Cité Historique La Promenade du Bastion, site classé le 20 août 1932, où trône la statue du Maréchal Lannes, est l’un des plus visités de la Ville. En fond de Place, la simple vision de la Cathédrale Saint Gervais révèle à elle seule, la force minérale architecturale du bâti qui fait de Lectoure, une Ville d’Art. S’y a joute un point de vue panoramique unique sur la Vallée et les collines alentour. Les plans retrouvés aux Archives montrent que cette Promenade était arborée en 1832 (« Plan des abords de la Ville de Lectoure dressé pour servir à déterminer l’emplacement de la Statue à élever à la Mémoire du Maréchal Lannes » - 18 septembre 1932). « Le projet de plantation d’arbres sur le Bastion » datant du 13 octobre 1860, montre la disposition du mail tel qu’il est resté jusqu’à nos jours. Au cours de la tempête du 24 Janvier 2009, 26 marronniers sur les 50 que compte le Site classé du Bastion, ont été déracinés ou cassés et le réseau aérien de l’éclairage public complètement détruit.

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Les travaux modifiant l’état ou l’aspect de ce lieu devant faire l’objet d’une autorisation préalable, conformément aux dispositions du Code de l’Environnement (article L 341.10), la Commune a sollicité afin de rénover entièrement ce Site clos très fréquenté par de nombreux usagers (touristes qui peuvent y pique-niquer, enfants, boulistes, organisation de manifestations), 3 autorisations concernant : - l’abattage des 24 arbres restants qui déjà malades, ont été fortement endommagés par les fouilles archéologiques et qui relève d’une autorisation ministérielle (article R 341-12 du Code de l’Environnement), - la mise en place d’un éclairage public répondant aux normes de basse consommation, - la réfection de la toiture du kiosque, ces deux derniers dossiers relevant d’une autorisation préfectorale. Présenté le 6 avril 2010 aux membres de la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites, réunie en formation « Sites et Paysages », le dossier a reçu un avis favorable à l’unanimité. Dans son autorisation en date du 11 mai 2010, le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer préconise de réaménager le site endommagé à l’identique du projet classé Monuments Historiques en 1932, sous trois réserves : • creuser des trous de plantations suffisamment importants pour dégager les racines des arbres existants et limiter les risques de transmission des maladies ; • assurer un suivi des arbres nouvellement plantés et, le cas échéant, leur remplacement ; • respecter le plan d’origine des plantations et remettre le sol du Bastion dans son état initial (sol stabilisé et gravier). Le plan de gestion correspondant est joint en annexe.

La Promenade a été équipée de mâts qui peuvent être à la demande, transformés lors de manifestations festives, en éclairage ou en sonorisation (mieux intégrés que la sono existante sur les arbres), pour un coût de 191 131,70 € HT, et la toiture du kiosque entièrement refaite pour un coût de 23 833,29 € TTC. 50 marronniers d’une force de 40/45 ont ainsi été replantés en novembre 2010 pour un coût unitaire de 1 000 € HT auxquels se ra joutent l’apport de terre végétale, le dispositif d’arrosage et la main d’œuvre (valorisation du temps de travail des agents de l’Equipe des Espaces Verts) soit un coût estimé à 98 567,56 € HT. 21


Le chantier de replantation des marronniers de la Promenade du Bastion Entamé l'été 2010, il est arrivé à son terme en 2011, avec la pose des entourages des arbres en chêne massif, réalisés par les Services Techniques.

L’ensemble de ces travaux d’un coût de 307 049,26 € HT, ont permis de redonner à ce site prestigieux situé à l’entrée de la Cité Historique où trône fièrement la statue du Maréchal Lannes, sa ma jesté d’antan. Les générations futures pourront comme par le passé, profiter d’un mail harmonieux qui s’étoffera au fil du temps. Une action avec les enfants des écoles maternelles et primaires a été menée au moment de la replantation comme une transmission de ce site aux générations futures qui verront grandir et forcir les arbres replantés.

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La médiation Un panneau explicatif a été implanté sur cette Promenade, identique à celui qui l’a précédé dans le Jardin des Marronniers. Un autre a été installé à l’entrée de l’ancien Hôpital - Château des Comtes d’Armagnac et dans sa Salle de garde. Le dernier a été tout récemment installé Place Bladé. Ces supports qui racontent brièvement l’histoire de ces sites permettent aux visiteurs de s’en imprégner et de mieux appréhender la nature des travaux qui ont été réalisés dans le respect précisément de cette histoire.

Lectoure se met à l’électrique Dans le cadre de son projet de déploiement d’infrastructures de charges électriques, le SDEG 32 qui souhaite mettre en place un système de charge cohérent sur l’ensemble du Département pour les usagers des véhicules électriques, a identifié 33 Communes dont Lectoure. C’est ainsi qu’une borne de recharge avec 2 points de charge (PDC 3/22KW muni chacun d’une prise type E/F et type 2, conformément à la réglementation en vigueur) a été implantée sur le parking situé devant la Poste côté gauche face à l’entrée, nécessitant de modifier l’emplacement réservé au stationnement des PMR qui a été rapproché de l’entrée. Le SDEG prend à sa charge le financement de cette borne, sa pose, son raccordement GSM, son entretien et son suivi par le biais d’un marché de supervision qui sera lancé une fois que toutes les bornes auront été installées. La Commune pour sa part a matérialisé le parking, a acquis et mis en place les panneaux de signalisation au titre de sa compétence voirie. Elle devra en outre s’acquitter d’une contribution annuelle destinée à couvrir les frais électriques et téléphoniques du dispositif (autour de 250 € par an). L’accès aux bornes est gratuit pour les usagers durant 2 ans. Ils devront s’acquitter uniquement de l’achat d’une carte donnant un accès permanent aux bornes, dont le coût sera fixé ultérieurement. L’accueil de cette borne s’inscrit dans la volonté de la Municipalité de contribuer à la réussite de la mobilité électrique, enjeu ma jeur dans la lutte contre les pollutions.

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Un panneau bas-relief consacré au Maréchal Lannes Il a été réalisé par le ferronnier d'art Serge Carvalho avec les élèves de 4e du collège Maréchal Lannes. En métaux de diverses couleurs, dressé contre le mur du Bastion, il marque pour les générations futures le souvenir des festivités organisées en mémoire du bicentenaire de la mort du héros lectourois. Le panneau représente un ensemble de cartes géantes des pays où Jean Lannes est allé sur ordre de Napoléon et où il a combattu avant d'être victime d'un boulet, à Essling. Dans un cadre de trois mètres de haut sur six mètres de large, chacun des pays est représenté avec un élément caractéristique réalisé en métal découpé et soudé.

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Le Verger des Ecoliers : une initiative réussie Comme expliqué sur le panneau d’entrée, le projet visait en 2002 à "Créer à proximité du Centre-Ville, un verger des écoliers afin de sensibiliser les enfants à la richesse et à la fragilité du patrimoine arboré et ainsi les responsabiliser à la protection de l'environnement par une action concrète et valorisante". Très belle initiative donc de 17 élèves de CE2-CM1 et 11 élèves de la classe d’intégration scolaire ainsi que des jeunes apprentis du CFA de Lectoure qui ont réalisé ce projet en partenariat avec la municipalité et le corps des enseignants et qui perdure puisque 12 ans après, le verger est toujours là et que les générations qui se sont succédées ont toutes goûté aux fruits qui y ont muri ! Ce site grandeur nature d’éducation à l’environnement permet aux scolaires d’observer la flore et la faune, de s’initier à la taille des fruitiers, d’observer et de déguster les fruits.

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Labyrinthe végétal

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Une autre action menĂŠe avec les enfants

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Une autre aire de pique-nique au parking Victor Hugo Au-delà de sa destination première, le parking qui se prolonge par un verger, s'avère être aussi un lieu de pique-nique voire un lieu privilégié pour des nourritures moins terrestres comme en témoigne cette lycéenne venue sans aucun doute, pour réviser au calme… Afin d'éviter que des véhicules indélicats ne viennent se l'approprier, des potelets en interdisent l'entrée. Ils ont été, ainsi que les tables et bancs, conçus et fabriqués en régie par le service ferronnerie des Ateliers Municipaux.

L’effacement systématique des réseaux aériens Depuis plus de 15 ans maintenant, la Commune a mis en place un programme pluriannuel d’effacement des réseaux aériens dans le Centre Ancien. Certaines rues n’ont pu être traitées dans la mesure où le SDEG, maître d’œuvre des travaux, se heurte aux propriétaires qui refusent de donner leur autorisation pour le déploiement de câbles sur leur façades. Les réseaux par contre sont systématiquement enfouis avant la réalisation de tous travaux d’aménagement de voies. En outre, dans le cadre de la révision du PLU, un nouvel article a été introduit dans le règlement pour interdire tout réseau aérien. En 2016, la Direction Interdépartementale des Routes du Sud-Ouest (DIRSO) a décidé de réaliser la réfection des enrobés de la RN 21, sur la portion comprise entre le giratoire du Bastion et le carrefour de Saint-Gény, dans le prolongement de ceux réalisés en 2015 Route d’Agen et Avenue Alsace Lorraine. En préalable, a donc été réalisés l’enfouissement de réseaux électriques, travaux dont le Syndicat Départemental d’Electrification du Gers (SDEG) assure la maîtrise d’ouvrage dans le cadre du programme d’esthétique des réseaux (partenariat EDF/GDF/Commune). En outre, et en prévision des travaux de réfection de leur chaussée, l’enfouissement des réseaux électriques de la Rue Claude Ydron et du Chemin Saint-Clair ont été mis en œuvre simultanément. Le montant de ces travaux s’est élevé à 81 126,58 € HT, la participation communale s’établissant à 50 % de ce montant, soit 40 563 € auxquels s’est ra jouté l’enfouissement des réseaux téléphoniques Avenue MAGNE, Rue Claude YDRON, Chemin SAINT-CLAIR avec un coût restant à la charge de la Commune de 6 787 € HT. Avant

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Le carrefour de Saint-Gény : la porte ouverte sur la Cité antique

Situé en entrée de Ville, le massif situé au carrefour de Saint-Gény en constitue la première vitrine qui en annonçant et identifiant la Cité perchée sur son promontoire, invite le visiteur à la découvrir. Composé d’une porte antique, paré de fleurs de couleur blanche variant suivant les saisons (Hespéris, Pavots, Myosotis et Gauras) et ponctué de quelques fleurs teintées de rouge (Sauges, Emilia Sagittata), il fait référence à l’ancienne Cité Gallo-Romaine et aux tauroboles, sacrifice au cours duquel on égorgeait un taureau pour se purifier de son sang. Rappelons que Lectoure possède une des plus importantes collections de tauroboles, unique en Europe, exposés au Musée Archéologique.

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Cette année, ce massif a été entièrement dédié au thème du voyage avec ses grands mâts qui s’élancent vers le ciel. Mais il fait référence aussi à l'esclavage et à l'évangélisation forcée qui sont la part sombre des Grandes Découvertes. Lectoure a souhaité les représenter car ils font partie intégrante de notre Histoire.

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Les paysages, les cultures

Balade en famille entre ombre et lumière La campagne lectouroise bénéficie d'un paysage vallonné qui se pare de belles couleurs, quelle que soit la saison. Grâce à de nombreux espaces boisés et agricoles et à ses nombreux circuits de randonnée pédestre et VTT inscrits au Plan Départemental des itinéraires de randonnées, fléchés et entretenus (300 kilomètres de circuits VTT sont balisés), la Ville comble toutes les envies de nature. Les dénivelés, les distances et les difficultés variées permettent de satisfaire sportifs et familles dans un décor harmonieux où les collines parsemées de blé et de tournesols laissent entrevoir des vallons couverts de vignes ou de vergers. La nature dans toute sa splendeur avec des paysages protégés qui ravissent les visiteurs.

En outre, la Commune de Lectoure est traversée par la « via podensis », la voie qui part du Puy-en-Velay pour St Jacques de Compostelle et qui est aussi connue sous l’appellation « GR65 ». Cette route de pèlerinage est sans doute la plus célèbre et la plus empruntée de France. C’est la voie la plus aménagée (balisage, infrastructures d’accueil), tant pour les marcheurs que pour les cyclistes et les vététistes. Le chemin est presque entièrement réalisable en VTT, bien qu’une bonne pratique de la discipline demeure indispensable. Le GR65 n’est pas une petite promenade de santé : c’est un itinéraire très technique pour les VTT et très physique pour tous les randonneurs-pèlerins. La portion qui va de SAINT ANTOINE à CONDOM et qui traverse la Lomagne Gersoise est classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Le territoire communal est traversé par 17 km de Chemins de randonnée et 130 km de voies pédestres et VTT.

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Les sols argilo-calcaires de la région et son climat particulièrement ensoleillé, conviennent parfaitement au melon de Lectoure. La culture du melon à Lectoure, attestée depuis 1850, se développera de manière importante à partir des années 1950. Sa culture requiert une main-d’œuvre attentive et un savoir-faire particulier. Le melon se prête à des recettes variées, notamment avec le Floc de Gascogne ou avec une chiffonade de jambon de Pays.

Lectoure organise chaque année en août, la Fête du Melon de Lectoure où sa Confrérie intronise des personnalités dont Marc LAVOINE notamment qui revient chaque année, ainsi que la Féria du Melon proposée par le Club Taurin.

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Grâce à l’engagement des membres de l’Association de Promotion du Melon de Lectoure, soutenue par la Commune, un nouveau produit a vu le jour, le carat de melon de Lectoure, développé par M. Michel GLOSEK de la Société GLOSEK GOURMET qui est d’ores et déjà commercialisé dans les épiceries fines, Fauchon notamment.

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L’Association de Promotion du Melon a par ailleurs constitué le dossier en vue d’obtenir une labellisation et engagé des démarches pour obtenir une certification. « Le 14 juin 2017, ont été remises officiellement les cartes permettant aux producteurs de melon du Canton de Lectoure d’obtenir les plateaux estampillés «Melon de Lectoure». 41 producteurs ont d’ores-et-déjà adhéré à cette démarche et Marie-Hélène Lagardère, la Co-Présidente de l’Association pour la Promotion du Melon de Lectoure, assure qu’il y en aura d’autres très prochainement. Comme il subsiste encore quelques anciens plateaux chez certains distributeurs et producteurs, les deux emballages circuleront encore simultanément pendant quelques mois. Afin de mieux se faire connaître des consommateurs, Marie-Hélène Lagardère conseille à chaque producteur de s’identifier via une affiche dans les magasins distribuant leur produit. Le nom du producteur et celui de la localité de la production mentionnés sur le plateau ne pourront qu’apporter de la crédibilité au produit. A partir de cette année, et grâce à la mise en œuvre de ce dispositif, vous serez certain de déguster du véritable melon de Lectoure. » Extrait du Bulletin Municipal n°47 (été 2017). La Commune compte aussi des domaines viticoles dont les vins sont régulièrement primés : Domaine de Mirail, Domaine d’Arton et qui ouvrent leurs portes aux touristes. En outre, le territoire de Lectoure est inclus dans plusieurs zones d’Identification Géographique Protégée (IGP) et d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) : • IGP ail blanc de Lomagne • IGP canard à foie gras du Sud-ouest • IGP Jambon de Bayonne • IGP pruneaux d’Agen • IGP volailles de Gascogne • IGP volailles du Gers • AOC armagnac • AOC blanche armagnac • AOC floc de Gascogne rosé • AOC Haut Armagnac. 5 exploitations produisent selon le mode biologique. 7 exploitations agricoles ont une activité de tourisme rural et 13 exploitations pratiquent la vente directe (palmipèdes gras : foie gras, magret, confit, aiguillettes de canard et d’oie, chapons, porc noir, vins, fruits, légumes, fleurs). A noter que l’Office de Tourisme clôture les visites qu’il organise par une dégustation des produits du terroir et que les restaurateurs proposent un menu spécial découverte avec foie gras, magret et melon… La Commune pour sa part, organise en juillet et en août, «Les Repas des Associations» sur la Promenade du Bastion où sont servis uniquement des produits du terroir (entre 2 000 et 3 000 repas sur les 2 soirs).

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Le classement en station de tourisme

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Le Casino de jeux La Commune a été classée Station de Tourisme le 19 septembre 2011. Dès lors que le Conseil Municipal avait demandé son classement en Station Hydrominérale après enquête publique, lors de sa séance en date du 6 juin 1996, la Commune a bénéficié du droit d’option en matière d’établissement de jeux de hasard prévu par le 5° alinéa de l’article 1er de la loi du 15 juin 1907 relative aux casinos dans sa rédaction issue de la loi n° 2006437 du 14 avril 2006 portant diverses dispositions relatives au tourisme. Lors de sa séance du 2 février 2012, le Conseil Municipal a approuvé le principe d’une activité de casino de jeux sur le territoire de la Commune, dans le cadre d’une délégation de service public. Lors de sa séance du 21 février 2013, le Conseil Municipal • a approuvé le choix de la Société AREV FINANCE en tant que délégataire de l’exploitation du Casino, • a approuvé les termes du cahier des charges de délégation de service public pour l’exploitation des Jeux du Casino de Lectoure et de ses annexes, • a autorisé M. le Maire à signer ce cahier des charges de délégation de service public pour l’exploitation des Jeux du Casino de Lectoure, joint à la présente note. M. Antoine AREVIAN, en sa qualité de Président d’AREV Finance et de la SAS Casino de Lectoure, a déposé une demande auprès de la Sous-Préfecture de Condom, le 8 août 2016, en vue d’autoriser sa Société à pratiquer des jeux de hasard au sein de l’Etablissement situé 4 Avenue Jacques DESCAMPS à Lectoure. Par arrêté en date du 20 septembre 2016, M. le Sous-Préfet de Condom a prescrit l’enquête de « commodo et incommodo » qui a débouché sur un avis très favorable compte tenu des éléments suivants : • création de 30 à 35 emplois qui contrebalanceront au moins pour partie, la perte des 250 emplois due au départ de la Base Intermarché, • réhabilitation d’un bâtiment aujourd’hui inutilisé, qui sera entièrement financée par le délégataire, et qui permettra de rénover et revitaliser un quartier aujourd’hui déserté, • mise en place d’une offre de jeux diversifiée, attractive et dimensionnée aux potentialités de la Ville, • mise en place d’une offre de restauration de nature à garantir une véritable fidélisation de la clientèle et la certitude de trouver un point de restauration toujours ouvert, • organisation de 104 animations par an qui contribueront à conforter l’offre culturelle, touristique et artistique de la Ville, Station Classée de Tourisme, • un taux de prélèvement sur le produit brut des jeux qui tout en apportant une recette appréciable pour la Commune, permettra de pérenniser l’activité, • et donc une source de développement économique et un véritable pôle d’animation, d’actions culturelles, touristiques et de loisirs. Le Maire a présenté à la Commission Consultative des jeux de cercles et de casinos le 7 février 2017, la richesse du patrimoine lectourois qui attire chaque année plus de 45 000 visiteurs, la situation idéale de Lectoure avec 170 000 joueurs potentiels, la présence d’un établissement thermal et la construction, à deux pas, d’un hôtel de luxe... Sans oublier, bien sûr, la qualité architecturale du futur casino, dessiné par le Cabinet Yves Mazet. A l’intérieur : une salle de restaurant de 70 couverts, un bar salon, 50 machines à sous, une table de black jack et, évidemment, la fameuse roulette, symbole de tous les casinos du monde ! A l’extérieur, une terrasse couverte parée de brise-vues qui modifient totalement l’aspect du bâtiment, selon qu’il fasse jour ou nuit. Ce futur casino qui sera implanté Avenue Jacques Descamps, à l’emplacement de l’ancien Intermarché, laissé vacant depuis plusieurs années déjà, redynamisera ce quartier à l’abandon depuis la double fermeture d’Intermarché et du Point Vert. 37


Par arrêté du 24 février 2017, le Ministère de l’Intérieur a autorisé la SAS Casino de Lectoure à exploiter une table de jeu Black Jack, une roulette anglaise électronique et 50 machines à sous jusqu'au 28 février 2022. Déclaration de Gérard Duclos dans les colonnes de la Dépêche du 7 mars 2017 : « La Commune de Lectoure a été classée Station de Tourisme le 19 septembre 2011. Le Conseil Municipal a demandé son classement en station hydrominérale après enquête publique, en juin 1996. Je ne regrette pas tous les investissements que nous avons dû faire : construire une nouvelle station d'épuration, une usine de production d'eau potable, revoir tout le réseau d'assainissement. Lectoure est devenue ville labellisée quatre fleurs, elle a obtenu son secteur sauvegardé, nous avons mis notre ville en conformité, elle méritait donc une animation permanente. Avec l'impact d'un casino, c'est dans 5 à 10 ans que nous allons voir les retombées, c'est la transformation du patrimoine en une économie touristique, culturelle et patrimoniale. Antoine Arévian a soumissionné pour la délégation de service public en 2012, il propose 153 animations par an. Nous avons rencontré un groupe à notre taille, avec qui nous avons pu envisager un avenir commun.» L’ouverture aura lieu dans le courant du 1er semestre 2018.

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Le giratoire sur la RN 21

La Commune a réalisé ce giratoire en 2011 pour un montant de 444 269, 48 € TTC pour permettre l’implantation de commerces. INTERMARCHE en chiffres Installé depuis le 23 mai 2012 - 2 500 m² de superficie - - Un magasin ouvert du lundi au samedi et le dimanche matin - 260 places de parkings dont 110 places couvertes - Un service drive - Une laverie ouverte 24h/24 - Une galerie marchande regroupant des services de proximité (coiffeur, esthéti cienne, fleuriste, boutique de chaussures) composée essentiellement de commer çants gersois ! - Un point de collecte de piles usagées et de bouteilles en plastique (bouchon d’amour) - Un espace presse - Un espace hifi, électroménager - Un service de développement de photos - Une boucherie et une poissonnerie - Un service de billetterie spectacle - Un service de location de véhicule - Un guichet automatique bancaire - Une station-service 24h/24h - Un service de restauration - 55 salariés La valorisation des Moulins avec la création du cheminement piétonnier reliant l’Avenue Jean LANNES au magasin BRICOMARCHE en chiffres - Ouvert depuis le 9 mars 2016 - 2 700 m2 de superficie dont 1 000 m2 chauffés et couverts - Parking de 55 places - 1 SAV motoculture - 1 atelier découpe du bois, verre et moquette - 1 point clé minute - Livraison à domicile et service commande en ligne - Ouvert du lundi au samedi - 10 salariés • Investissement total : 7 M€ • 70 emplois créés pour un total de 95 (incluant les emplois des boutiques et de la brasserie) De l’autre côté de la RN21, l’enseigne MAC’DO s’est positionnée pour une ouverture pré39 vue en 2018 qui permettra sans aucun doute d’attirer de nouvelles enseignes.


Les Labels

Les 4 et 5 décembre 2014, la Ville de Lectoure a participé aux 14èmes Assises des Villes et Villages Fleuris à Menton consacrées à l’impact du label et des démarches de valorisation paysagère sur l’attractivité touristique afin d’apporter des réponses stratégiques et de proposer des pistes d’actions aux destinations. Elle a présenté sa démarche à travers le thème de « La pêche aux labels : la qualité environnementale au service de l’attractivité touristique » et a séduit par ses pratiques originales, l’ensemble de l’assistance. Extrait du Bulletin Municipal n°40 (printemps 2015) Le fleurissement, une promotion porteuse pour la Ville Durant les semaines qui ont succédé l’obtention de la 4ème Fleur, Gérard DUCLOS, Martine MAZERES, Adjointe chargée du développement culturel, du développement et de l’aménagement durable, de l’environnement et des cimetières, Maryse ESCRIBE-NAGLIN, la Directrice Générale des Services et Christian GADRAS, le Chef de l’Equipe Espaces Verts, ont eu l’occasion de promouvoir la Ville. A Menton où se sont déroulées les 4 et 5 décembre 2014, les Assises Nationales des Villes et Villages Fleuris sur le thème « Villes et Villages Fleuris, une opportunité pour valoriser les destinations touristiques ! », Gérard DUCLOS et Maryse ESCRIBE-NAGLIN ont fait une intervention très remarquée intitulée « A la pêche aux labels : la qualité environnementale au service de l’attractivité touristique ». Station Classée de Tourisme, Station Verte de Vacances, Ville étape sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, l’un des Plus Beaux Détours de France, Site VTT - FFC, Lectoure est devenue l’une des Communes les plus primées de France. Une nécessité pour conforter notre destination touristique… 40


Après l’obtention de la 4ème Fleur l’an dernier, l’été 2015 a été pour Lectoure, celui de nouvelles récompenses prestigieuses : la Ville s’est vue attribuer sa première étoile dans le célèbre Guide Vert Michelin, classée comme site intéressant selon 9 critères de notation évalués par les équipes éditoriales de Michelin qui se sont rendues sur place anonymement. Ces critères concernent entre autres, le ressenti lors de la découverte du site, la notoriété du lieu, la richesse patrimoniale, la présence de labels, la beauté esthétique et l’authenticité, l’agrément de la visite, la qualité de l’accueil… Le magazine Télé Star pour sa part en partenariat avec le Guide du Routard, a hissé Lectoure au top 3 des Plus Beaux Villages de France aux côtés de Saint-Émilion en Gironde et de Fayence dans le Var. On peut y lire que «Lectoure est l’un des plus jolis villages du Gers et possède un riche ensemble architectural. Ceinturé par les vestiges de ses anciens remparts médiévaux, il s’étire comme une acropole sur une haute colline (…). En fin de journée, quand le soleil décline, la vue sur la vallée du Gers est magique !». Le magazine L’Express à quant à lui, réalisé un dossier Spécial Gers, qui vante le charme et les qualités exceptionnelles tant architecturales que gastronomiques de notre Ville … Une reconnaissance pour la Cité des Comtes d’Armagnac qui évolue sans conteste dans la cour des Grands … Christian GADRAS, le passionné (Responsable du Service Cadre de Vie à la Mairie de Lectoure) Les Cahiers du Fleurissement d’octobre 2015 lui consacrent un article retraçant sa carrière de CASTILLONES (47) où il a débuté dans le secteur privé, à LECTOURE. Un coup de projecteur sur notre Commune et sur les réalisations exceptionnelles de ce jardinier créateur qui ont largement contribué à l’obtention de la 4ème Fleur.

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Le Lotissement «Le Couloumé Vert» Pour faire face à une offre immobilière insuffisante et afin de répondre aux demandes des nouveaux arrivants qui souhaitent s’installer sur son territoire, la Ville a décidé de réaliser un lotissement de 18 lots. Souhaitant proposer une offre foncière de qualité dans la perspective d’aboutir à la construction d’un quartier d’habitations intégré dans un environnement paysager soigné, une étude d’aide à la programmation et à la prise de décision proposant un scénario d’aménagement du lotissement, a été confiée à la Société Atelier Daniel BRUGGEMAN d’Auch. La Commune a fait appel à la Société Anonyme Gasconne d’HLM, le Toit Familial de Gascogne d’Auch, qui s’est porté acquéreur d’une part d’un macrolot en vue d’y réaliser 11 logements et d’autre part des lots n°1, 2, 4 et 5. Coût de l’opération : 560 764 € HT Plan de financement : • Vente du macrolot n° 14 et des lots 1, 2, 4 et 5 à la SAG d’HLM, Le Toit Familial de Gascogne : 63 000 € HT • Vente des autres lots : 315 000 € HT • Etat au titre de la DETR 2015 : 150 000 € (acquis) • Conseil Départemental du Gers : subvention la plus élevée possible • Commune : solde.

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Liaison entre les 2 giratoires Route d’Agen

Pendant les travaux

Après les travaux juillet 2014

Les arbres ont été plantés en novembre 2013, les vivaces et les couvre-sol en février 2014 et la jachère fleurie semée en avril 2014 Juillet 2017

Sortie de Ville, en direction d’Agen

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Paillage biodégradable en amidon de maïs qui limite la pousse des adventices en attendant que les plantes couvres-sol se développent

Par endroit, les pervenches se sont déjà étalées

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Cheminement piétonnier sécurisé entre plate bande herbacée sur un linéaire de 400 m des 2 côtés de la voie (soit 800 m au total) et jachère fleurie

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Panneaux électroniques aux entrées de Ville Afin de lutter contre l’affichage sauvage et notamment les banderoles qui ne sont pas admises entre autres par le Comité National des Villes et Villages Fleuris, la Commune s’est dotée de 3 panneaux lumineux qu’elle a implantés à l’angle de la Rue Nationale et de la Rue Victor Hugo, Cours d’Armagnac et Route d’Agen entre le giratoire de la Route de Tané et celui d’Intermarché. Acquis auprès de l’entreprise ACE de Béziers pour un montant de 7 000 € chacun, ce sont les Services Techniques qui en ont assuré l’installation et l’alimentation électrique. Afin d’encadrer son utilisation, le Conseil Municipal a adopté une charte consultable sur le site internet www.lectoure.fr Dans le cadre du plan d’action 2014 de résorption des publicités extérieures, des enseignes et des pré-enseignes illicites, les services de la Direction Départementale des Territoires ont effectué un relevé des dispositifs présents sur le territoire de la Commune et établi un tableau des infractions constatées. A la demande du Maire, M. Pierre GIULIANI, référent dans ce domaine à la DDT (Tél : 05 62 61 53 30), a animé une réunion explicative le 23 avril 2015 à la Salle de la Comédie à laquelle ont été conviés entreprises, commerçants, artisans de la Commune … qui ont été par la suite individuellement informés par la Mairie des mesures à prendre pour se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur. La Commune a décidé pour sa part d’engager la révision de son RLP en 2016 en même temps que celle de son PLU et de réaliser une signalétique sur mâts avec réglettes pour baliser les établissements et espaces publics mais également les entreprises, les commerces … qui le souhaitent, à charge pour eux de s’acquitter du prix de la réglette, lequel varie autour de 100 à 130 € en fonction de la longueur du texte.

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Le Square Cassin, un exemple de décor éphémère lié au thème du Voyage

Paprika, cumin, curry, muscade, poivre, café... le Comptoir des épices vous propose tout ce qu’il faut pour une cuisine relevée de mille saveurs !

Le Bleu de Lectoure

Considéré à juste titre comme le meilleur d’Europe à la Renaissance, le Pastel Occitan connût son âge d’Or au XVIe siècle en tirant parti de l’essor des échanges commerciaux européens de l’époque. Par ses retombées économiques, il forgea la légende du “Pays de Cocagne“ dans le triangle Albi, Toulouse, Carcassonne. Ceux qui deviendront les plus célèbres négociants pasteliers de l’histoire s’installent dans la Ville Rose, accumulant des fortunes extraordinaires, et y bâtissent des hôtels pasteliers. Concurrencée par l’indigo, cette teinture a peu à peu disparue. Les ateliers du Bleu Pastel, basés sur le site d’une ancienne tannerie du XVIIIe siècle au Pont de Pile, se sont engagés dans un projet de remise en valeur de ce savoir-faire an48 cestral.


Depuis 1994, l’entreprise avait développé dans ses ateliers la culture du pastel, l’extraction du pigment pur à l’usage des Beaux-arts et de l’industrie textile, et la fabrication de produits ennoblis par ce pigment. Autrefois confié au savoir-faire des maîtres teinturiers, le procédé des cocagnes ne permettait pas de produire le pigment pur. Seule une partie était récupérée à la surface des cuves appelée “Florée d’Inde“ ou “Fleurée de Pastel“. Grâce à son laboratoire de recherche et à ses partenaires industriels, les Ateliers du Bleu pouvaient traiter jusqu’à 20 tonnes de feuilles de pastel par jour. Suite à des difficultés financières, l’entreprise a été reprise et installée Rue Alsace Lorraine.

Outre la création d’une gamme de produits dérivés pour les Beaux-Arts, la décoration ou les produits cosmétiques, le magasin propose également de nombreux articles de prêt-à-porter. Cette production de renom est diffusée dans certains lieux sélectionnés en France mais également sur le marché international. Les visites guidées Sur site, découvrez l’étonnante histoire du pastel (Isatis Tinctoria) dont les feuilles produisent un bleu exceptionnel tant en teinture qu’en peinture. La visite guidée retrace l’élaboration de cette couleur unique, de l’extraction du pigment à la teinture.

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Boulevard Banel, Place Sainte-Marie : un aménagement concerté de quartiers d’habitation Visible de la Rue Alsace Lorraine entièrement rénovée, ce Boulevard faisait vraiment grise mine avec sa chaussée et ses trottoirs dévastés. La Commune a donc décidé de le réhabiliter entièrement en créant des espaces publics de qualité, conformes aux dispositions de la loi du 11 février 2005, pour l'égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Les travaux ont concerné le Boulevard lui-même où la circulation s’effectue en sens unique, la Place Sainte Marie et une partie de la Rue du Campardiné, des 2 côtés de cette Place, ainsi que de l’autre côté de la Rue Alsace Lorraine, la portion du Chemin des Amandiers qui fait face au Boulevard et qui dessert le parking de 200 places aménagé en régie en 2011 et 2012.

Les travaux ont consisté, après enfouissement des réseaux électriques et de téléphonie, • pour le Boulevard Banel - à créer un cheminement piétonnier sécurisé avec des aires piétonnes devant les habi tations, dans le prolongement de celui de la Rue Alsace Lorraine, - à aménager une voie cyclable pour permettre aux cyclistes de remonter le Boulevard à contresens de la circulation, - à rétrécir la voie de circulation pour ralentir la vitesse des véhicules, - à maintenir des places de stationnement, - à replanter les arbres morts au fil du temps, dans l’alignement de ceux qui existent, - à créer un accès sécurisé au Château d’eau qui a été mis en valeur, - à procéder à la réfection complète de la chaussée ;

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Avant

Pendant

Après

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• pour la Place Sainte Marie - à mettre en valeur la statue de la Vierge Marie en empêchant le stationnement des véhicules à proximité, - à aplanir et rendre accessible l’espace vert qui la jouxte par la création d’un muret de soutènement qui participe à la mise en sécurité de la Rue du Campardiné et à l’embel lissement du site où 3 magnolias ont été plantés, - à réaménager l’espace public côté nord de la Place où a été créé un cheminement piétonnier et des aires piétonnes et où a été planté un marronnier pour conforter le mail existant ; - à créer une canisette;

Avant

Après

Après

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• pour les 2 entrées de la Rue Campardiné qui dessert la Cité Scolaire Maréchal Lannes - à créer un cheminement piétonnier sécurisé, - à procéder à la réfection complète de la chaussée ; • pour le Chemin des Amandiers - à poursuivre le chemin piétonnier amorcé dans le cadre des travaux de mise en acces sibilité de la Rue Alsace Lorraine, - à mettre en valeur la croix de la Place Saint-Gervais, - à réhabiliter l’escalier qui dessert les habitations et le parking situé en contrebas, - à procéder à la réfection complète de la chaussée.

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La voie et les espaces publics ont été équipés d’un éclairage basse consommation. La Commune a fait appel à un maître d’œuvre, mais dès la première phase du projet, les riverains ont été consultés. Le Service des Espaces Verts a non seulement été associé à la conception du projet, mais a réalisé en régie, les aménagements paysagers. Coût de l’opération : 408 217,28 € HT Plan de financement : • Conseil Régional Midi-Pyrénées : 37 170 € • SDEG (enfouissement des réseaux et éclairage public) : 12 736,44 € • Commune : 358 310,84 €

Le Château d’eau

Lectoure a de tous temps, disposé de fontaines publiques : la Fontaine Diane classée Monument Historique le 11 décembre 1925, celles du Saint-Esprit, de Pradoulin, situées hors des remparts… En 1893, Lectoure intra-muros compte 2 500 habitants. La population est alimentée par des puits particuliers très profonds et d’un puisage long et difficile, ainsi que par un certain nombre de pompes publiques à levier. En raison de la pauvreté de la nappe phréatique, l’administration est contrainte d’arrêter régulièrement le puisage à plusieurs de ces pompes. Les grandes chaleurs de l’été 1893 exigent en outre, une plus grande abondance d’eau pour les usages domestiques, mais aussi pour le lavage des rigoles de la Ville, dans lesquelles se déversent les vidanges d’éviers et autres eaux usées, compromettant fortement l’hygiène publique. Il est donc nécessaire d’équiper la Ville d’une distribution d’eau potable accessible à toute la population. La municipalité demande à M. MARMET, Ingénieur civil, concessionnaire des Eaux de Fleurance, d’étudier un projet de construction d’un réservoir de 500 000 litres, permettant de stocker et de conserver l’eau, lorsqu’elle n’est pas consommée en vue de satisfaire les besoins des habitants et d’alimenter les bornes-fontaines ainsi que les bouches d’incendie dispersées dans toute la Commune. Mais en fait, plusieurs études seront nécessaires pour équiper la Ville en eau potable. En 1899, M. Andrew HOWATSON rédige un projet d’élévation et de distribution, en puisant l’eau dans le Gers, au Moulin de Repassac. Elle sera filtrée et propulsée au point le plus 54 élevé de l’agglomération.


En décembre 1899, les élus décident de contracter un emprunt de 185 000 francs, pour l’édification du réservoir. Lors de sa séance du 12 février 1901, le Conseil Municipal vote l’achat d’un terrain situé Boulevard BANEL afin d’y établir le futur château d’eau. La livraison d’un des deux réservoirs est prévue pour le 15 avril 1902 au plus tard. Les essais de distribution d’eau sont programmés le 1er juillet. Une durée d’un mois est jugée nécessaire pour assurer le fonctionnement normal du système. Il s’avère qu’une multitude de contretemps retarde l’arrivée de l’eau aux diverses bornes-fontaines. En février 1905, la ville de Lectoure n’est toujours pas approvisionnée en eau potable. M. HOWASTON reconnaît que des défauts sont survenus sur l’installation des filtres de stérilisation qu’il a lui-même réalisée au Moulin de Repassac et s’engage à les réparer à ses frais, dans un délai de trois mois maximum. Il met en place un nouveau procédé appelé « Ferrochlore » expérimenté avec succès à Montsouris. La réception provisoire doit avoir lieu lorsque que les essais auront donné entière satisfaction pendant une durée de 30 jours. Lors de sa séance du 3 mars 1940, le Conseil Municipal adopte la construction d’un troisième bassin au Boulevard BANEL, permettant ainsi d’augmenter le volume d’eau distribuée dans toute la Ville et à tous les étages des immeubles. Ces travaux d’agrandissement qu’il est urgent de réaliser en raison de l’arrivée des réfugiés Alsaciens, sont nécessaires pour des raisons d’hygiène. Le Conseil Municipal décide unanimement de confier la construction de ce bassin supplémentaire à l’entreprise Archinard de Montpellier.

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La propreté, un impératif pour la station touristique La Commune a délégué sa compétence pour la collecte des déchets ménagers au Syndicat Intercommunal de la Lomagne (SIDEL) présidé par le Maire de Lectoure. Créé en 1973, il regroupe aujourd’hui 58 communes (Cantons de Fleurance, Lectoure, Saint Clar et Miradoux) ainsi que la Commune de Saint Puy. Le Sidel gère les activités suivantes : - réalisation des circuits des collectes ; - acquisition et entretien des véhicules et du matériel de collecte ; - gestion des déchetteries ; - animations scolaires sur le tri sélectif et sensibilisation auprès des usagers ; - communication sur le devenir des déchets. La collecte des ordures ménagères s’effectue tous les lundis et vendredis matin, celle des produits recyclables tous les mercredis matin et celle des déchets verts en alternance un mardi sur deux, en sacs ouverts ou en fagots d'un mètre maximum. Equipés de containers et de caisses jaunes à titre individuel, les habitants sont régulièrement sensibilisés au fait de ne les sortir que les soirs de collecte afin d’éviter la pollution visuelle et olfactive. La Commune est par ailleurs dotée d’une déchetterie ultramoderne, située sur son territoire. Concernant la propreté de la Ville, une équipe spécifique a été constituée au sein de celle des Espaces Verts. Composée de 4 agents, elle est chargée du balayage des rues en complément du passage de la balayeuse qui fonctionne tous les jours selon un planning tenant compte de la tranquillité des résidents, dans les hôtels notamment. Des interventions ponctuelles sont également programmées les lendemains de manifestations. Le vendredi dès la fin du marché, toute l’équipe est mobilisée pour nettoyer le cœur de ville.

La propreté de la Ville est une des préoccupations ma jeures de la Municipalité : des canisites ont ainsi été aménagés aux quatre coins de la Cité et des actions de sensibilisation sont régulièrement menées afin d’inciter les propriétaires à ramasser les excréments de leurs chiens. Par ailleurs, une politique stricte permet de réguler la population de chiens ou chats errants : à cette fin, la Commune a conclu par le biais de l’Association Départementale des Maires, un accord avec la SPA qui se déplace pour venir chercher les animaux sans maître. Un local a été aménagé pour les accueillir dans l’attente de leur prise en charge par la SPA. Enfin, les Chefs d’Equipe des Ateliers Municipaux placés sous les ordres de la Directrice Générale des Services, sont missionnés pour effectuer chaque jour, un tour de Ville afin de pallier immédiatement à tous types de désordres constatés (enlèvement d’encombrants type matelas déposés près des poubelles, canettes de bière ou autres détritus sur les espaces publics, de tags, ….). Grâce à la mise en œuvre de l’ensemble de ces mesures et à la réactivité des agents communaux, la Commune s’est forgée une solide réputation de propreté comme en té56 moigne plusieurs lettres de visiteurs.


Planning d’intervention de la balayeuse modulable en fonction de contraintes saisonnières ou particulières Une balayeuse aspiratrice compacte a remplacé l’ancienne qui ne fonctionnait plus correctement et dont le coût de maintenance était devenu très élevé du fait de sa vétusté. C’est la Société CMAR 3 Rue Denis Papin, 49430 DURTAL qui a été retenue à l’issue de la procédure d’appel d’offres pour un montant de 163 410,94 € TTC, incluant 3 options : une pompe HP 200 bars, une coupole et une potence, permettant outre le balayage, le décapage et le lavage, le nettoyage des regards d’eaux pluviales. Un investissement important mais indispensable pour assurer la propreté de la Cité, ses rues, ses places… mais aussi celle de sa périphérie, lotissements, zone industrielle … Les interventions de la balayeuse s’organisent ainsi sur la semaine, sauf modification justifiée par des travaux plus urgents ou par des contraintes saisonnières :

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Les canisettes La Mairie prend très au sérieux le problème des déjections canines dans les rues et a déjà beaucoup travaillé sur ce sujet, qui a même été évoqué par les enfants du Conseil Municipal des Jeunes. Elle a aussi publié un long article dans le n°41 (été 2015) du bulletin municipal. Un nouveau responsable propreté a donc été nommé et l'entretien des canisettes amélioré : un nouvel équipement a été installé aux Allées Montmorency, qui s'a joute à ceux existant, Rue Antichan, à la Fontaine Diane, à la Cité Bagatelle, au Boulevard Banel, à Gambetta, au Bastion, à la Tour d'Albinac, Boulevard du Nord, Rue Jules-de-Sardac et Chemin des Piétons (soit une excellente couverture sanitaire pour une ville de la taille de Lectoure). Les canisettes sont nettoyées et désinfectées quotidiennement contre les parasites et les bactéries. En outre, la Mairie a déjà organisé une animation avec le Club d'éducation canine afin de responsabiliser les propriétaires de chiens. Il s'agit de «former les maîtres» avec des conseils de bon sens : sortir son chien après l'avoir nourri et l'emmener en laisse jusqu'à la canisette, par exemple. L’initiative du Conseil Municipal des Jeunes Agacés par la présence incongrue de crottes de chiens dans les rues aux alentours de leur école, les élèves de l’école élémentaire ont écrit au Maire pour lui demander une autorisation d'affichage temporaire d'un appel à plus de civisme : sensibiliser les maîtres de chiens à la propreté de notre ville ; ne pas laisser errer des chiens en liberté qui font peur aux enfants. Le Maire a entendu l'appel de ces jeunes citoyens et les a autorisés à poser une quinzaine d'affiches (cf. «La Dépêche du Midi» du 21 mai). Les élèves, âgés d'une dizaine d'années, ont par conséquent effectué des recherches de dessins sur internet puis, sous l'œil vigilant de leurs institutrices, ils ont placé plusieurs affiches en ville (dont certaines ont malheureusement déjà disparu). Forts de cette expérience citoyenne, les enfants pensent qu'il faudrait installer des distributeurs de sacs en plastique pour ramasser les crottes de chiens, ainsi que davantage de poubelles. Les enseignantes ont également noté avec beaucoup de satisfaction que cette initiative pédagogique a entraîné des discussions constructives entre les enfants, notamment ceux dont les parents possèdent des chiens et se promènent dans la ville de Lectoure : ils n'oublient jamais de prendre leurs sacs en plastique.

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Les poules gasconnes pour réduire les déchets Extrait du journal « La Dépêche » du 13 décembre 2013 : « L’idée a de quoi surprendre mais la chose est sérieuse et ambitieuse. En cette fin d’année 2013, TRIGONE lance une opération exceptionnelle auprès de 100 foyers témoins gersois qui se sont porté candidats pour accueillir chez eux des poules et un poulailler en kit à monter. Ces poules, deux par foyer, permettront de valoriser et réduire de moitié les déchets fermentescibles de la famille. Quand on estime à 150 à 200 kg par an le nombre de biodéchets rejetés par un foyer dans les poubelles « noires », on a une idée de ce que représente le détournement des restes de cuisine consommés par les poules. Cette expérience vient en complément des démarches de compostage et de lombricompostage déjà en action dans le département dans le cadre du programme local de prévention des déchets mené par TRIGONE. Rondement menée, cette expérimentation fait appel à une poule particulière, la poule d’Astarac Bigorre, une petite poule noire qui a fait le bonheur des basses-cours de nos aïeux. Si elle a connu un réel déclin lors de ces dernières décennies, une poignée de passionnés a réussi à redorer le plumage de ce gallinacé. Ils sont une douzaine d’éleveurs dans le département à lui accorder leur confiance. En plus de réduire les déchets des ménages, il ne faut pas oublier qu’une poule pond des œufs : environ un œuf tous les deux jours, soit 180 par an ! Avec plus de 10 années d’activités et d’expertise en matière de prévention et de réduction des déchets au sein du Gers, TRIGONE confirme ainsi l’objectif qui est le sien à l’horizon 2020, de réduire de 7 % l’enfouissement des déchets en les recyclant ou comme dans ce cas en les revalorisant. Ce vendredi 13 décembre au siège auscitain de TRIGONE, une conférence de presse sera donnée et les foyers témoins, venus de tout le département, recevront des mains de ceux qui ont initié ce projet, les fameuses poules. Ensuite, rendez-vous sera pris dans quelques mois pour dresser un premier bilan de cette opération. La finalité de la « poule ambassadrice » sera d’essaimer l’opération au maximum de foyers gersois selon les enseignements de cette phase expérimentale. Si l’expérimentation lancée par TRIGONE est facilement concevable en soi, il a fallu s’entourer des meilleurs représentants du Gers et de cette poule gasconne. Ainsi, deux grands noms : Philippe Piton (restaurant Rive Droite à Villecomtal sur Arros) et Alain Brumont (Château Montus, Bouscassé) se sont associés au projet, ainsi que l’association de la Poule Gasconne chargée de promouvoir les élevages. Le poulailler de 3 m2 prévu dans le kit aux foyers témoins est lui aussi dans une démarche durable puisqu’il est conçu et réalisé en France et le bois issu des forets vosgiennes ou jurassiennes de pins Douglas, résistant et naturellement imputrescible.

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La Cité Bagatelle (HLM) : à l’écoute des habitants

Extrait du Bulletin Municipal : « D'une hauteur de 5,60 m, son érection par les services techniques a nécessité des travaux préparatoires importants dont la mise en place d'un sol synthétique de 150 m2 sous lequel se trouve une couche amortissante de 7 cm, 10 blocs d'ancrage pour les cordes et un bloc pour le mât à 1,10 m de profondeur, soit l'équivalent de 6 m3 de béton. Retrouvant leur âme d'enfants, les élus, Gérard Duclos en tête, sont venus, sous prétexte d'inauguration, tester le jeu et échanger avec les enfants et les quelques habitants présents en cette fin d'après-midi de mai. Pour faire suite aux demandes exprimées par des parents présents, il a été adopté l'idée d'implanter quelques bancs supplémentaires ainsi qu'une table de pique-nique autour de l'aire de jeu pour que ce bel espace ludique devienne aussi un lieu d'échanges et de convivialité. » Allégeons nos poubelles La Commune s’est associée au SIDEL pour promouvoir la création de sites de compostage collectif. Dans ce cadre, une étude préalable a été menée par TRIGONE et le SIDEL. Le site susceptible d’être équipé a été évalué à partir de différents critères (situation, surface, modalités d’accès, sécurité, exposition, etc…). Après accord de l’Office Public de l’Habitat du Gers, propriétaire des logements, une enquête a ainsi été menée auprès des habitants de la Cité Bagatelle où 58 % des foyers se sont montrés intéressés pour participer à cette démarche de compostage partagé. Par ailleurs, deux référents volontaires ont suivi une formation spécifique en début d’année. Les Services Techniques de la Ville ont pour leur part, réalisé l’aménagement de l’aire. Chaque foyer signataire d’une charte d’engagement a reçu un bio-seau pour collecter les déchets dans sa cuisine, un guide de compostage et l’ensemble des consignes nécessaires pour créer un compost de qualité. Un suivi de l’aire sera régulièrement effectué par le SIDEL. Aménagement d’un jardin potager en complément de l’aire de compostage Depuis sa mise en service, le SIDEL, l'équipe cadre de vie et la Municipalité peuvent se réjouir du succès de cette réalisation : les proportions de déchets de cuisine et de broyat sont respectées, il n'y a pas d'erreur de tri, sauf peut-être l'élimination de fruits ou légumes entiers qu'il conviendrait de découper pour une décomposition plus rapide. En un an, l'aire de compostage a été réaménagée, les composteurs en plastique ont été remplacés par des composteurs en bois, il y en a désormais cinq et ils fonctionnent à plein régime. En effet, il faut faire face à la demande et ce sont désormais 16 foyers qui sont 63


inscrits (sur 24 foyers de résidents). Le compost est prêt à être utilisé et les foyers utilisateurs ont été invités à faire leur première récolte de compost afin de l'utiliser pour leurs plantes en pot ou dans le potager collectif. Le site a été aménagé par les jardiniers municipaux qui ont apporté quelques légumes pour démarrer cette production, des fleurs ont été plantées, une table et des bancs installés. Des conteneurs qui récupèrent l'eau de pluie permettent l'arrosage des plants.

Vu le succès de cette entreprise, elle pourrait être étendue à d'autres sites. Un nouveau slogan pour les habitants de Bagatelle s'impose : «Lectoure en avant-poste, je trie, je composte. En jardinant collectif, nos déchets sont productifs». Le compostage est très encadré grâce aux deux référents du site et un suivi très régulier par Anaïs Armengol, ambassadrice de tri et de prévention au SIDEL. Extrait du Bulletin Municipal n°40 (printemps 2015) Dans un souci de recyclage des déchets, la Municipalité a décidé d’aménager une aire de compostage collectif en partenariat avec le SIDEL, à la Cité Bagatelle qui compte 24 foyers en habitat collectif. Ce compost pourra directement être utilisé par les habitants, partenaires de l’opération, pour alimenter leur propre potager sur une parcelle mise à leur disposition. Deux carrés fleuris et six bandes de terre composeront ce potager, le tout protégé par une barrière en châtaignier du même type que celle du Centre-Ville. Les riverains disposeront d’un local avec récupérateur d’eau et rangement des outils, intégré sous un porche du bâtiment. Les chiens quant à eux, pourront se détendre dans une canisette, en regardant leur maître jardiner. A Bagatelle, utiliser ses déchets va permettre de récolter des légumes, d’avoir des produits frais dans son assiette, tout en respectant les cycles naturels. La réalisation de ce projet ne pourra que contribuer à créer du lien entre les habitants de cette Cité. Exemple à suivre …

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Un autre exemple d’aménagement, celui du Jardin des Amandiers, espace champêtre propice à la sieste et à la lecture Situé à proximité de la caserne des Pompiers et en contrebas du Chemin des Amandiers, ce jardin très bucolique invite au farniente tant il respire calme et douceur. C’est un endroit idéal pour lire, rêvasser ou simplement se poser … Tout récemment, le puits qui a longtemps été pris pour poubelle, a retrouvé sa vocation première. Pour parer à l’incivilité de certaines personnes, les agents des Services Techniques après une descente en rappel pour nettoyer le fonds, ont mis en place une grille qualifiée « d’anti-détritus » qu’ils ont fabriquée. En outre, son entourage a été entièrement rénové. Un magnifique escalier en pierre de Vianne et en béton désactivé a été réalisé. Les Services Techniques se sont ensuite attelés à la réalisation de toilettes (wc, urinoirs et lavabo), à la mise en place de deux tables de pique-nique et d’un barbecue en pierre de pays. Beaucoup de monde se presse pour profiter de ce superbe espace destiné à la détente.

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La Villalodge : un exemple de Cité où le cadre de vie est privilégié Composé de 58 logements et villas à la location, cet ensemble situé à proximité immédiate du centre urbain, a été conçu avec soin avec des prestations de qualité, pour accueillir de nouveaux habitants.

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Rue Alsace Lorraine : des travaux colossaux de mise en accessibilité La Rue Alsace Lorraine (RN21), couverte par la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP), bordée de part et d’autre d’immeubles remarquables pour certains, fait partie intégrante de la Cité. Elle connaît un trafic très dense de poids lourds notamment, qui rendait très dangereux son usage par les piétons et les cyclistes. Suite à plusieurs accidents dont certains mortels, la Commune a décidé de procéder à la réalisation de travaux d’aménagement et de mise en accessibilité, conformément au Plan de mise en accessibilité de la Voirie et des Espaces Publics (PAVE) que le Conseil Municipal a approuvé le 22 décembre 2010, sur la portion comprise entre l’Avenue du Maréchal Lannes et le Bastion, en incluant la revalorisation esthétique des espaces communs et des aires piétonnes dont le Cours Gambetta. Ce projet comme celui de l’Avenue du Maréchal Lannes a été conçu en étroite liaison avec M. Jean-Charles POUTCHY-TIXIER, chargé de Mission au Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, en vue d’en faire un exemple de réalisation conforme au « Code de la Rue ». Comme à l’accoutumée, le Service des Espaces Verts y a été étroitement associé dès la première phase de conception. La Commune a réalisé en 2011, une première tranche de travaux d’aménagement et de mise en accessibilité de la Rue Alsace Lorraine, portant sur la portion comprise entre l’Avenue du Maréchal Lannes et l’angle du Couvent de la Providence pour un coût, maîtrise d’œuvre comprise, de 587 579,43 € HT selon le schéma type suivant :

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Pendant les travaux

Pendant les travaux

Pendant les travaux

Après

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La 2ème tranche réalisée en 2012, a concerné - d’une part, l’aménagement et la mise en accessibilité, conformément à la loi du 11 février 2005, de la portion comprise entre l’angle du Cours Gambetta et le départ de l’Avenue Magne, au droit du Bastion, - d’autre part, le réaménagement et la réfection de l’espace public que constitue le Cours Gambetta. Ainsi, devant le Bastion, le carrefour en entrée de Ville a été réaménagé en giratoire pour constituer un appel vers le Centre-Ville. Avant

Après

Les entrées des aires de stationnement ont été modifiées : - l’entrée au parking du Petit Bastion à côté de la Poste a été sécurisée et un sens unique ² instauré Rue Victor Hugo, - une nouvelle entrée au parking Cours Gambetta a été créée à partir du giratoire.

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Le Cours Gambetta : au cœur d’un aménagement paysager adapté aux multiples usages du lieu Il a été entièrement réaménagé afin de sécuriser les cheminements piétonniers du fait de la présence de bâtiments publics (Maison des Services regroupant le CCAS, plusieurs permanences de structures liées à l’emploi, l’Ecole de musique, l’école Gambetta, le Club des Aînés de Lomagne, le Centre Médico-Psychologique, le Centre de Photographie, le Monument aux Morts et le couvent de la Providence qui accueille les pèlerins) et d’offrir un espace public attractif (aménagement d’aires de pique-nique préservées pour les touristes de passage, bancs, espaces verts, fontaine…). Le stationnement en épi des véhicules situé le long de la Rue Alsace Lorraine, particulièrement dangereux et très fréquenté par les clients (pharmacie, laboratoire d’analyses médicales, vétérinaire, boulangerie, médecin généraliste, agence immobilière, cabinet d’assurances …) qui sont obligés de traverser la rue, a été supprimé au profit d’une contre-allée avec arrêt minute aménagée de l’autre côté de la voie, à proximité immédiate de ces commerces. La voie et les espaces publics ont été équipés d’un éclairage basse consommation. Avant

Après

L’entrée de ville qui a ainsi été entièrement transformée avec giratoire, aires et cheminements piétonniers sécurisés, offre aux visiteurs un avant-goût de la beauté et du dynamisme de la Cité, contribuant à son attractivité. Les Services Techniques ont largement participé à l’exécution de ce chantier : maçons et tailleurs de pierre ont réalisé la fontaine à l’emplacement de l’ancien abreuvoir ainsi que le muret qui l’entoure où nombreux sont ceux qui viennent s’asseoir et se laisser bercer au bruit de l’eau.

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Au coin de la Providence, la fontaine aux Béliers, jadis installée à l’entrée du Chemin des Amandiers, a retrouvé pour sa part, une deuxième jeunesse. Des plantations de zones humides ont été réalisées à proximité de la Fontaine aux Béliers

Deux zones de pique-nique pour permettre leur usage en fonction de l’ensoleillement (soit ombre, soit soleil) protégées par des charmes constituent des lieux conviviaux à l’écart de la circulation et de ses nuisances, qui invitent à se retrouver en famille.

L’équipe des Espaces Verts a agrémenté le lieu de gazon et de plantations diversifiées et créé un magnifique décor grâce à d’énormes potées fleuries et un alignement d’une luxuriante végétation dans le massif qui sépare la contre allée desservant les commerces, de la Rue Alsace Lorraine.

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Les noisetiers, le long du cheminement sont taillés pour donner l’impression au promeneur de déambuler dans une clairière, en milieu naturel, et non en centre-ville, masquant par la même occasion, le parking situé en arrière-plan.

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Les plantations de vivaces (aster, géranium, nepeta, achillée) apportent une touche fleurie pérenne.

Une attention particulière a été portée sur le développement durable : paillage avec des copeaux de bois récupérés et broyés lors des tailles d’hiver, mise en place de toiles de paillage biodégradables en amidon de maïs et arrosage programmé avec coupure automatique en fonction des précipitations.

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Ambiance végétale en milieu humide

Massif dédié à la Ville de Saint-Louis, jumelée à celle de Lectoure

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Enfin huit jets d’eau réalisés par les Services de la Mairie, murmurent aux oreilles des passants et créent une perspective sur le Monument aux Morts. Plusieurs points d’eau évoquent la vocation thermale de la Ville.

Le traitement de l’ensemble de la Rue Alsace Lorraine (de l’Avenue du Maréchal Lannes au Bastion) permet de réduire la vitesse, de sécuriser les cheminements piétonniers jusqu’au centre-ville, de promouvoir les déplacements à pied ou en vélo du fait de l’aménagement de bandes cyclables et de réduire les émissions de CO2 en offrant à tout un chacun, un mode de déplacement alternatif à la voiture.

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Le plan de mise en accessibilité de la Voirie et des Espaces Publics En liaison avec M. Jean-Charles POUTCHY-TIXIER, Chargé de Mission au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer), la Commune a beaucoup travaillé sur le Plan d’accessibilité dans le cadre d’une part de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie et d’autre part de la loi n° 2005.102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Une équipe projet a été constituée associant les Elus de la Ville, la DDEA, la Secrétaire Générale du Conseil National des Transports (« Une Voirie pour tous ») et le Centre d’Etudes Techniques (CETE) de Bordeaux afin de définir une méthodologie transposable aux autres Communes. Plusieurs travaux ont d’ores et déjà été réalisés pour sécuriser les cheminements piétonniers à la fois dans la Cité Historique (Bastion, partie de la Rue Nationale, de la Rue Alsace Lorraine …) où une zone de rencontre a été instaurée et en périphérie en fonction des usages.

Chemin Lamarque desservant la Cité Scolaire Maréchal Lannes où une zone de rencontre a été mise en place 76


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Le Conseil Municipal lors de sa séance du 11 juillet 2017, a procédé à la réactualisation du PAVE pour tenir compte des travaux effectués de 2013 à 2016 et a été présenté au Comité de Suivi, le 28 juin 2017. En application de la loi du 11 février 2005, tous les bâtiments recevant du public, classés ERP de catégorie 1 à 5, devaient être accessibles aux personnes en situation de handicap et à mobilité réduite au 1er janvier 2015. Bien que l’échéance n’ait pas été remise en cause par le législateur, le Gouvernement a décidé de permettre aux propriétaires de ces équipements, de mobiliser un nouvel outil, l’Agenda d’Accessibilité Programmée (AD’AP). A partir du diagnostic des 38 ERP et IOP (Installations Ouvertes au Public) réalisé par le Bureau de contrôle agréé SOCOTEC, et en tenant compte des possibilités financières de la Commune, le Conseil Municipal, lors de sa séance du 24 septembre 2015 a approuvé l’AD’AP de la Commune et sollicité une durée de deux périodes de 3 ans pour sa mise en œuvre dans la mesure où la Commune est propriétaire d’au moins un ERP du 1er groupe et compte-tenu de l’ampleur des travaux envisagés. Lors de sa séance du 18 octobre 2016, le Conseil Municipal a pris acte de la liste des travaux réalisés en première année (septembre 2015 – septembre 2016).

Le mobilier urbain La grande ma jorité du mobilier urbain (et plus particulièrement bancs et tables de pique-nique), a été réalisée par les Services Techniques (équipe ferronnerie et menuiserie) qui ont utilisé métal pour les piétements et bois douglas ou chêne pour le reste. Les couleurs de ce mobilier ont été choisies en concertation avec Gaëlle Prost, chargée de l’Inventaire et soumises à l’Architecte des Bâtiments de France, conformément au Règlement de la ZPPAUP. Bancs et tables de pique-nique sont systématiquement repeints tous les 2 ou 3 ans afin qu’ils conservent un aspect esthétique irréprochable.

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Afin d’harmoniser les mâts d’éclairage public, la Commune en a adopté 3 types : - lanternes pour le Centre Ancien,

- mâts avec potence pour les zones périphériques (Boulevard du Nord, Boulevard Banel, Route de Tané …)

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- lampadaires pour les lotissements

Le Centre d’Art et Photographie : un espace destiné à promouvoir la photographie mais ouvert à toutes les autres formes artistiques Reconnu par le Ministère de la Culture comme l'un des six centres nationaux, unique en milieu rural, le Centre Photographique de Lectoure, structure culturelle de référence nationale et européenne, Pôle national de ressources pour la photo et les arts visuels, Pôle National de Ressources de photographie de l'Académie de Toulouse, est un véritable Centre d’Art dédié à la photographie et aux arts visuels. Depuis 20 ans, il a pour mission de soutenir et diffuser la création artistique, sensibiliser le public à cet art. Il a fortement développé ses actions de médiation envers les publics, tout comme son ancrage au sein du territoire couvert par le Pays Portes de Gascogne. Il a investi en octobre 2010, l’immeuble sis Cours Gambetta que la Ville de Saint-Louis, propriétaire et jumelée à Lectoure, a mis à disposition de la Commune par bail emphytéotique. L’installation dans de nouveaux locaux plus vastes et plus fonctionnels, entièrement restaurés et réaménagés par la Municipalité pour un coût de 251 107,44 € TTC, a permis de renforcer la dimension sociale du projet, en créant un lieu ouvert et accueillant aussi bien pour le public local, national ou international, que pour les nombreux partenaires du Centre.

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Les géraniums, un exemple des liens très étroits qui unissent les Villes de Saint-Louis et de Lectoure

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Le Secteur de Gambetta en entrée de Ville

Rebus sur le thème

Boîte à livres

Le Galion

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Un autre exemple de jeux proposé dans le cadre du fleurissement en lien avec l’Office de Tourisme et la Bibliothèque

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Participation aux «Journées Nature» et aux «Jardins Nourriciers» La Ville s'est impliquée dans des opérations d'ampleur nationale comme les "Journées Nature" auxquelles les écoles ont largement participé ou en adhérant au thème national des "Jardins Nourriciers" pour lequel de nombreuses plantations de légumineuses et plantes aromatiques ont été débutées dans les serres municipales puis installées en Ville. Différentes variétés de tomates dont la Noire de Crimée, la Cœur de Boeuf et des tomates cerises, courgettes, poivrons rouges, jaunes et verts, melons de Lectoure, plantes aromatiques, Stévia … attendent toutes pour se faire admirer.

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Extrait du Bulletin Municipal n°41 (été 2015) La 4ème Fleur n’étant bien sûr pas une fin en soi, la Commune, boostée par l’obtention de ce label d’excellence, poursuit sa dynamique, dans le respect de la nature et de la biodiversité qui restent au cœur des préoccupations de l’équipe des Espaces Verts dirigée par Christian GADRAS. Comme d’habitude, un lot de surprises vous attend : nos jardins n’ont pas fini de vous surprendre. 2015 sera l’année de la tomate ! Après la gastronomie l’an dernier et la mise en valeur de notre célèbre Melon de Lectoure et de sa couleur orange, c’est donc le rouge qui sera à la fête. Un circuit fleuri sous forme de charades, disponible à l’Office de Tourisme, amènera ainsi les curieux à découvrir les différentes variétés de tomates. Les agents des Espaces Verts s’activent en coulisse dans les serres municipales : plants de tomates, fruits, légumes et compositions florales sont en production. Aux quatre coins de la Ville, de l’Avenue Ville de Saint-Louis à la Tour d’Albinhac, du Cours d’Armagnac au Boulevard du Nord, partez à la découverte des massifs et des jardins. Prenez le temps de découvrir par exemple, le magnifique rouge des coquelicots grimpant sur les remparts, des cosmos, célosies, capucines, scaevola, noms chantants qui composeront nos jardinières. Observer, voir, s’émerveiller des compositions de nos jardins est un bonheur à ne pas galvauder, mais chacun de ces espaces est étudié et dispose de sa propre histoire. Pour vous aider à comprendre le travail de nos jardiniers, des panneaux explicatifs ont été apposés. A titre d’exemple, penchons-nous sur le jardin de Saint –Gény : pour rappeler le culte religieux de Cybèle et mettre en avant l’acte de pureté, un ensemble de massifs composé de fleurs blanches (Cléomes Hélène Campbel, Cosmos sonata blanc, Gaura lindheimerii, Salvia coccinea) a été planté. Au pied de l’hôtel, ce sont les Emilia Sagittataqui telles les gouttes de sang qui coulaient en forme de pluies sur toutes les parties du corps du pénitent, nous rappellent ce sacrifice d’expiation. Cette année, quelques fantômes tout de blanc vêtus sont venus hanter ce site, en dansant autour de la zone du sacrifice.

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L’Inventaire du Patrimoine : un support essentiel pour la connaissance et la mise en valeur du patrimoine La Commune s’est attachée depuis 2009, les services d’une chargée de Mission de l’Inventaire (poste pris en charge à parité avec le Conseil Régional Midi-Pyrénées) pour non seulement connaître ce patrimoine mais également élaborer des fiches opérationnelles à l’attention des propriétaires qui pourront ainsi le restaurer dans les règles de l’art, en toute connaissance de cause. Il s’agit d’une démarche inédite en France qui est menée à titre expérimental et qui pourra servir de référence aux autres Villes du réseau de l’Association Nationale des villes et Pays d’Art et d’Histoire et Villes à Secteurs Sauvegardés et Protégés dont Gérard DUCLOS est Trésorier Adjoint. Fontaine Diane Si Lectoure attire les visiteurs par son climat, sa gastronomie, son thermalisme et ses chemins de randonnée, c’est aussi et peut-être surtout, la Cité Médiévale perchée sur son Oppidum, que l’on vient découvrir. Les « vieilles pierres » n’ont jamais eu autant de succès. Pour preuve, les Journées Européennes du Patrimoine enregistrent une participation grandissante d’années en années ainsi que les visites culturelles et patrimoniales proposées par l’Office de Tourisme. De ce point de vue, le Service de l’Inventaire du Patrimoine constitue un formidable réservoir d’informations. L’étude de nombreux sites, parfois même, la révélation de leur existence, permettent de faire sans cesse, évoluer l’offre touristique relative au patrimoine architectural, tant en ville qu’à la campagne. Dans le Centre Ancien, une trentaine d’édifices remarquables ont pu ainsi être signalés par une plaque, une seconde faisant ressortir les sites protégés au titre des Monuments Historiques. Quant à la signalétique des espaces publics tels que places, jardins…, elle se met progressivement en place. Les randonnées gourmandes et culturelles de la Fête des Plus Beaux Détours de France en mai et des « Journées du Patrimoine de Pays » en juin, ont été organisées en étroite collaboration entre la Mairie et l’Office du Tourisme.

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Tout au long de la saison estivale, l’Office de Tourisme propose ses traditionnelles visites thématiques dont une visite consacrée à la Cité Médiévale. Au-delà des vestiges visibles, les guides font revivre la Ville de l’époque, en emmenant les visiteurs au cœur des parcelles, là où ont été recensées les fameuses «maisons-tours » des 13ème et 14ème siècles qui font l’exception de Lectoure.

• L'Hôpital de Lectoure, fleuron du patrimoine hospitalier Midi-Pyrénéen

L’histoire de cet édifice construit au 18ème siècle par l’évêque Narbonne-Pelet pour recueillir les pauvres de la ville est contée en 8 pages illustrées de 9 superbes photos, dans un article du magazine trimestriel « Midi-Pyrénées Patrimoine ». Signées par Gaëlle Prost, chargée de l’Inventaire du patrimoine de Lectoure, ces pages font partie du dossier thématique du 37ème numéro (Printemps 2014).

• Randonnée patrimoniale Interactive Le circuit médiéval de Lectoure est le prélude à plusieurs visites thématiques construites à partir de l’Inventaire du Patrimoine de la Ville, consultables sur internet et conçues pour les smartphones. Ce dernier se compose de 10 sites visibles depuis la rue et de 10 sites masqués par des constructions ultérieures, représentatifs de l’essentiel des vestiges du Moyen-Âge. Une occasion unique d’entrer au cœur de la secrète cité médiévale. Compter 2km (environ 2h) pour tout voir. L’intégralité de l’inventaire est disponible sur : www. patrimoines.midipyrenees.fr. Le circuit se trouve dans les Cartographies interactives des Visites virtuelles.

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Le Secteur Sauvegardé Le Préfet du Gers a créé, par arrêté du 12 mai 2016, le Secteur Sauvegardé de Lectoure. Cette création a été rendue possible par la volonté conjointe des services de l’Etat représentée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et la Ville de Lectoure. Depuis 2009, un travail d’inventaire des immeubles a été mené avec le concours de la Région Midi-Pyrénées et ces recherches ont révélé des richesses insoupçonnées : derrière les façades du XIXème siècle, se cachent des bâtiments ou des parties de bâtis remontant à l’époque médiévale, à la Renaissance et aux XVII et XVIIIème siècles. C’est cet ensemble urbain, dressé sur son éperon rocheux qui fait le visage de Lectoure. Ces découvertes et la confirmation de la présence d’un patrimoine d’exception ont convaincu l’Etat et la Ville de travailler de manière plus approfondie que ne le propose la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) créée le 10 juin 2005. Cet approfondissement est un atout pour la revitalisation du cœur de la Cité, en particulier pour la qualité des logements qui seront proposés. Le Secteur Sauvegardé est l’outil adéquat pour répondre à cette volonté. La Commission Nationale des Secteurs Sauvegardés, réunie le 31 mars dernier, devant laquelle (passage obligatoire) le Maire, Gérard DUCLOS, a présenté la candidature de Lectoure a émis un avis très favorable à l’unanimité, le dossier correspondant ayant été constitué en interne avec l’appui de Benoît MELON, Architecte Urbaniste en Chef de l'État, Conseiller pour l'architecture à la DRAC. Qu’est-ce qu’un Secteur Sauvegardé ? Créés par la loi du 4 août 1962, sous l’égide d’André Malraux, Ministre de la Culture, les Secteurs Sauvegardés sont des quartiers anciens dont la valeur historique, architecturale et urbaine justifie une protection au titre de patrimoine d’intérêt national. Selon les termes de l’article L 313-1 du Code de l’Urbanisme : “Des secteurs dits "secteurs sauvegardés", lorsque ceux-ci présentent un caractère historique, esthétique ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de tout ou partie d'un ensemble d'immeubles bâtis ou non, peuvent être créés et délimités. (…)” Les objectifs assignés aux Secteurs Sauvegardés sont les suivants : - éviter la dégradation des quartiers historiques, grâce à un régime de protection adapté, - requalifier le patrimoine et rendre les quartiers anciens attractifs et habitables au regard des modes de vie contemporains, des défis du développement durable, en encadrant la qualité des nécessaires évolutions des immeubles anciens, - favoriser la revitalisation résidentielle, commerciale et économique du centre historique. Souvent qualifiés de « Rolls des documents d’urbanisme », les Secteurs Sauvegardés, parce qu’ils s’adressent à des ensembles urbains de premier ordre sont rares : seulement 111 ont été créés depuis 1962 ! Ce chiffre témoigne de l’intérêt porté par le Ministère de la Culture et de la Communication au patrimoine de Lectoure. Quels sont les effets du Secteur Sauvegardé ? L’arrêté préfectoral crée un périmètre (la limite des anciens remparts), prescrit l’élabo94


ration du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) qui est le document d’urbanisme qui va fixer en quelque sorte la « règle du jeu » au sein du périmètre désigné. Si le Secteur Sauvegardé a été créé par décision du Préfet du Département, c’est parce que la procédure d’élaboration du PSMV. relève de la compétence de l’Etat qui assure la conduite des études, menées par une équipe pluridisciplinaire animée par un architecte-urbaniste du patrimoine, et l’essentiel du financement. Le PSMV, quand il sera approuvé, se substituera au Plan Local d’Urbanisme (PLU) dont la révision a été décidée par le Conseil Municipal lors de sa séance du 22 décembre 2015. Tout au long de la procédure d’élaboration du P.S.M.V, a lieu une concertation du public. Le PSMV établit à la fois : - le projet urbain retenu pour le centre ancien en ce qui concerne l’habitat, l’urbanisme, le commerce, le peuplement, les équipements et les espaces publics, - l’identification du patrimoine protégé, et les évolutions possibles des immeubles, - les modalités de la restauration et de la mise en valeur du patrimoine. Le dossier de PSMV se compose : - d’un rapport de présentation, qui explicite le projet retenu pour le secteur sauvegardé, - d’un plan en couleur, - d’un règlement et ses annexes. Tout au long de son élaboration et au terme des études, le projet de PSMV sera soumis à la Commission Locale du Secteur Sauvegardé constituée par le Préfet et présidée par le Maire. Des personnes qualifiées de la société civile siègent au sein de cette commission. La requalification du patrimoine bâti : Pour valoriser ce patrimoine caché et révélé, le projet de PSMV propose les règles de restauration et de transformations des immeubles tant intérieures qu’extérieures. C’est la particularité des Secteurs Sauvegardés, dès leur création, de soumettre tous les travaux réalisés aussi bien à l’extérieur qu’à l’’intérieur des immeubles à l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France. De nouveaux moyens financiers pour la requalification : Pour prendre en compte ces particularités, dès sa création, le Secteur Sauvegardé ouvre droit, sous conditions, à des avantages fiscaux connus sous le nom de “fiscalité Malraux”. Cet avantage fiscal est plus important que les aides apportées par la ZPPAUP : en effet, pour restaurer les immeubles et produire du logement locatif, les propriétaires peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts pouvant atteindre 30 000 € par an et ce, pendant 3 années. Par ailleurs, les OPAH (Opération Programmées d’Amélioration de l’Habitat) signées entre la Communauté de Commune de la Lomagne Gerçoise, l’Etat et l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) prennent aussi en compte la spécificité des restaurations. Une ambition qui stimulera aussi l’activité économique : L’existence d’un Secteur Sauvegardé attire des investisseurs pour restaurer les immeubles et ces restaurations s’adressent prioritairement aux artisans. La reconquête des logements attire de nouveaux habitants qui sont autant de nouveaux consommateurs. 95


Comme il signale un patrimoine d’exception, le Secteur Sauvegardé favorise l’attrait touristique d’autant que les études qui permettront d’établir le PSMV approfondissent les connaissances historiques et patrimoniales, supports de publications, d’événements et de circuits de visites renouvelés. La Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP) La ZPPAUP qui couvre non seulement la Ville proprement dite, avec ses monuments, sa forme urbaine et ses maisons, mais aussi le site de la ville et les paysages qui l’environnent immédiatement ainsi que son substrat archéologique, hérité de son passé antique d’ancienne capitale des Lactorates et de son passé médiéval, créée par arrêté préfectoral en date du 10 juin 2005, continue de produire ses effets. Dans le cadre de son élaboration, ont été distingués • un patrimoine paysager, constitué par le site de la Ville et par les relations qu’elle entretient avec son environnement, en prenant également en compte la présence de la rivière Gers en tant que valeur patrimoniale, • un patrimoine urbain constitué par le caractère de la forme urbanisée dont rendent compte la forme et la structure du parcellaire, de la voirie et des espaces publics et plus généralement les ensembles bâtis et les interrelations qui associent entre eux les édifices qui constituent la ville et son environnement, • un patrimoine architectural constitué par l’addition des valeurs propres que possède chacun des immeubles constitutifs de la Ville et de son environnement, pris séparément, • enfin, un patrimoine archéologique dont l’une des caractéristiques est de ne pas présenter de visage architectural identifiable. La ZPPAUP est divisée en 3 secteurs, eux-mêmes subdivisés en sous-secteurs, chacun régi par un règlement spécifique qui fixe les conditions de réalisation et d’obtention des autorisations concernant l’aspect des immeubles, constructions et aménagements à venir. Elle se substitue aux sites inscrits (au titre de la loi du 2 mai 1930), aux périmètres de protection ou servitudes d’abords engendrés par les monuments historiques compris dans son périmètre (définis par l’art. 13 bis et 13 ter de la loi de 1913 sur les monuments historiques), ainsi qu’à la zone d’intérêt général instaurée par le titre III de la loi de 1930. Toutefois, dans le périmètre de la ZPPAUP, les monuments historiques dont la liste suit, continuent à être soumis à la législation qui leur est propre (loi du 13 décembre 1913 sur les monuments historiques) : • Ancienne cathédrale Saint Gervais et Protais, parcelle CK 469 (CMH : 31-10-1912) • Escalier de l’ancien palais épiscopal parcelle CK 470, (MHI : 5-2-1927) • La Tour du Bourreau, parcelle CK 427 (MHI : 23-4-1947) • Salles voûtées de la maison, 41 Rue Nationale, parc. CK 788 (MHI : 6-1-1959) • La Fontaine de Diane : la Hontélie, parcelle CK 465 (MHI : 11-12-1925) • Hôtel de Bastard-Castaing, parcelle CK 384 (MHI : 8-10-1984) • Le Couvent des Carmélites et chapelle du Carmel, parcelle CK 317 (MHI : 9-5-1996) • Ancien couvent des Cordeliers, parcelle CK 51, (MHI : 26-5-1999) • Ancienne Tannerie Royale • Par ailleurs, le site de la promenade du Bastion, (classement du 20-9-1932), continue à être régi par la loi du 13 juin 1969. Cependant, l’importance du patrimoine architectural et du patrimoine paysager dépasse largement l’image qu’en donnent les mesures de protection existantes. Pour la plupart 96


d’entre eux en effet, les nombreux édifices médiévaux, les églises, châteaux, manoirs ou moulins présents sur la Commune dont certains présentent un intérêt de premier plan, n’ont bénéficié à ce jour d’aucune reconnaissance particulière. A titre d’exemple et hors la ville elle-même, les salles médiévales de Lesquère, Combarreau, La Mothe, Pitrac, Arton, Castaing, les repaires post médiévaux de Brescon, Mauléon, Castet-Picon, Coupette, Crabé, les domaines , châteaux et chartreuses 17ème et 18ème de Vaucluse, Tulle, Cujon, Hustarrau, Abbat, Clavères, Thésaurère, Vacquiers, d’autres du 19ème siècle. Au total une trentaine de logis remarquables peuvent être recensés sur le territoire de la Commune auxquels il faut a jouter des moulins ainsi que l’Eglise d’origine pré-romane et le site de la nécropole de Saint Gény ou encore les vestiges des anciennes tanneries royales. C’est donc un outil de protection très partiel vis-à-vis d’un patrimoine considérablement dispersé et notablement sous protégé qui a été mis en place, concentré sur la seule ville ancienne et ses abords. C’est pourquoi la Commune, dans le cadre de la révision du PLU actuellement en cours, a décidé de protéger ce patrimoine et de le régir par un règlement particulier.

Le règlement de publicité Toute publicité étant interdite au sein de la ZPPAUP, une réglementation spécifique a été mise en place. Elle concerne les enseignes, les pré-enseignes et les panneaux publicitaires. Le Règlement Local de Publicité définit ainsi plusieurs zones régies par des dispositions particulières. Cette mesure a permis de libérer la Ville d’une multitude de panneaux pour la plupart anciens et détériorés qui constituaient une véritable pollution visuelle. Ce réglement est en cours de révision pour se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur.

La règlementation applicable aux terrasses Lors de sa séance du 8 décembre 2005, le Conseil Municipal a réglementé l’installation des terrasses sur le domaine public - Rue Nationale, pour des raisons à la fois de sécurité et d’esthétique et approuvé les dispositions du cahier des charges définissant l’emprise des terrasses et les modalités de leur installation.

De nombreux commerces se sont installés ces 2 dernières années dans la Rue Nationale qui n’offre quasiment plus de locaux vacants : un dynamisme à saluer. Ce phénomène s’observe aussi dans les zones commerciales. 97


La protection du patrimoine La ZPPAUP a été approuvée par arrêté du Préfet de Région en date du 10 juin 2005 en vue de protéger et mettre en valeur le patrimoine architectural et paysager de la Ville et de ses abords. Dans la suite logique de la mise en place de ce dispositif, la Commune a décidé en 2009 d'engager en partenariat avec la Région Midi-Pyrénées, la réalisation d’un inventaire du patrimoine. Le bâti (souvent construit en plusieurs étapes) est étudié avec précision et fait l’objet d’une notice illustrée accessible aux propriétaires et à tous les acteurs de la construction et du cadre de vie. Il ressort que Lectoure a un très riche patrimoine architectural, exceptionnel pour les périodes des Moyen Age, 17ème et 18ème siècle, qui malheureusement est mis à mal par certains propriétaires lors de restaurations et/ou d’aménagements. La méconnaissance de la valeur de leur bien (différentes époques de construction, ancienneté, qualité, originalité, rareté…) mène à de graves dénaturations qui pourraient être évitées. Cet état de fait nécessitant d’impliquer tous les acteurs concernés (agences immobilières, notaires, maîtres d’œuvre, artisans …), une charte de qualité leur a été proposée pour qu’ils s’approprient la Ville et son patrimoine avec pour objectif • de répondre à la fois à l'attente de la Ville de Lectoure et à celle des propriétaires, • de permettre la réalisation de travaux de qualité conformes aux prescriptions de la ZPPAUP. • d'éviter les difficultés pouvant naître de démarches dispersées, • d’éviter les contentieux, • de promouvoir les qualités architecturales du bâti et de l’habitat de Lectoure. Cette charte a pour vocation de constituer un condensé des règles techniques opposables aux tiers lors de tous travaux de réhabilitation et de restauration du patrimoine, permettant d'assurer des réalisations de qualité et de valoriser les bonnes démarches et le « bon travail ». Le groupe des signataires (une vingtaine à ce jour) fonctionne à la manière d'un « cercle de qualité », avec des rencontres plus ou moins régulières suivant l'actualité sur des points techniques et réglementaires particuliers à la réhabilitation et restauration. Au-delà des engagements respectifs des signataires, la charte se veut aussi un outil de promotion des savoir-faire de qualité et des valeurs architecturales et urbaine de la Ville.

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La rénovation des façades La loi du 2 juillet 1996, créant la Fondation du Patrimoine l’autorise à délivrer un label au patrimoine non protégé qui selon l’article 156 du Code Général des Impôts, permet aux propriétaires privés de bénéficier d’une aide de l’Etat sous forme de déductions fiscales. Trois catégories d’immeubles entrent dans le champ d’application du dispositif : • les immeubles non habitables situés tant en zone rurale qu’en zone urbanisée constituant le petit patrimoine de proximité (pigeonniers, lavoirs, fours à pain, locaux artisanaux…), • les immeubles habitables les plus caractéristiques du patrimoine rural (fermes, granges…), • les immeubles habitables et non habitables situés dans les ZPPAUP. Il n’y a pas d’obligation d’ouvrir le bâtiment labellisé au public. En revanche, l’immeuble doit impérativement être visible pour l’essentiel, de la voie publique, l’une des façades principales devant en tout état de cause, être visible. Le propriétaire dispose d’un libre choix des entrepreneurs pour ses travaux, dès lors que les prescriptions éventuelles de l’Architecte des Bâtiments de France sont respectées. Les honoraires d’architecte entrent dans le cadre des dépenses éligibles. Avec le label de la Fondation du Patrimoine, les propriétaires peuvent bénéficier • d’une déduction fiscale sur leur revenu global imposable, égale à 50 % du montant TTC des travaux réalisés sur l’extérieur du bâtiment : toitures (couvertures et charpentes), façades, huisseries, menuiseries extérieures, à l’exclusion de toute autre charge, • d’une déduction fiscale de 100 % du montant TTC des travaux lorsqu’ils obtiennent au moins 20 % de subventions publiques et de la Fondation du Patrimoine. Le montant défiscalisable est calculé net de subventions. Les propriétaires peuvent également déduire de leurs revenus fonciers, lorsque l’immeuble est donné en location, 100 % du montant des travaux TTC, sans application du seuil de 10 700 € la première année. Dans le cadre de la mise en place de la ZPPAUP, la Commune a conclu avec la Fondation du Patrimoine, une convention de partenariat permettant aux propriétaires de bénéficier en sus d’une participation de la Fondation du Patrimoine à hauteur de 1 % minimum, à charge pour la Commune de financer cette quote-part dont le montant est plafonné à hauteur de 1 000 € par dossier.

Façades 7 et 23 rue Diane, rénovées avec l’aide de la Fondation du Patrimoine et de la Mairie

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Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) A l’initiative de la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise (CCLG), une OPAH a été mise en place en 2016 sur l’ensemble du territoire communautaire jusqu’en juin 2019. Pour améliorer une résidence principale ou pour rénover un logement locatif, un régime d’aides spécifiques est proposé par l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), la CCLG, la Commune de Lectoure (avec celles de Fleurance et de Miradoux), auxquelles s’associent l’Etat, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, le Département du Gers et certaines Caisses de retraite. Le dispositif de l’ANAH • Logements du parc privé, maisons ou appartements, ayant plus de 15 ans situés sur le territoire de la CCLG • Travaux réalisés par des professionnels du bâtiment • Travaux non commencés avant le dépôt du dossier de demande de subventions • Plafonds de revenus pour les propriétaires occupants • Loyers conventionnés pour les propriétaires bailleurs Types de travaux éligibles aux aides • Travaux d’économies d’énergie • Travaux d’adaptation du logement au vieillissement ou au handicap • Travaux pour la réhabilitation d’un logement dégradé et insalubre Avantages fiscaux Les aides peuvent être cumulables avec • le crédit d’impôt CITE • l’éco-prêt à taux zéro Eco PTZ • l’abattement sur les revenus fonciers pour les propriétaires bailleurs • la défiscalisation Malraux du fait du Secteur Sauvegardé à Lectoure Les Aides Spécifiques de la CCLG et celles de la Commune - sur l’ensemble du territoire • un accompagnement personnalisé et gratuit • une ma joration de 10 % des aides de l’ANAH sur le volet « lutte contre l’habitat indigne » • une ma joration de l’éco-chèque régional - en Centre-bourg de Lectoure (comme pour Fleurance et Miradoux) • une ma joration de 10 % des aides de l’ANAH sur le volet « autonomie de la personne » - et avec l’aide de la Commune à même hauteur que celle de la CCLG • une aide spécifique au ravalement de façade (jusqu’à 3 000 €) • une aide spécifique à la pose de menuiserie (jusqu’à 1 000 €) • une prime spécifique pour les projets concernant des logements vacants de plus de 2 ans (jusqu’à 5000 €)

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La Tour d’Albinhac • La ville médiévale connait un spectaculaire essor après 1273, date du paréage entre l’évêque de Lectoure, Géraud de Monlezun, et le roi d’Angleterre Edouard 1er. Les remparts sont édifiés dans la décennie qui suit et, jusqu’au début du 14e siècle, de hautes demeures en pierre sont construites de part et d'autre de l'axe principal, en retrait. On suppose qu’il y avait des échoppes en bois devant. Les demeures bordant la rue aujourd’hui les remplacent au 18ème siècle. Parmi la quarantaine d’édifices médiévaux en pierre préservés, la Tour d’Albinhac est le mieux conservé et grâce à la destruction d’un garage dans les années 1970, on peut la voir depuis la rue. • Nous avons choisi de mettre en valeur cet édifice unique par l’aménagement d’un jardin du 14ème siècle avec 4 carrés, allées, puits central, plessis et tonnelles … préservant la vue sur l’édifice.

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Travaux d’aménagement de la Place Daniel SEGUIN et des abords de la Halle Polyvalente Le bâtiment actuel de la Halle Polyvalente a été édifié en 1846, à l’emplacement de l’ancienne maison commune (hôtel de ville et boucherie) détruite en 1840 par un incendie. L’examen des plans anciens (plan napoléoniens datés de 1840 et plans des réseaux datés de 1893 conservés par les archives de la Ville) révèle que les 2 parcelles situées à l’ouest de la Halle étaient occupées par des bâtiments démolis dans le courant du XIXème siècle : le 1er entre 1824 et 1893, pour percer la Rue de la Halle aux Vins, le second entre 1893 et le début du XXème siècle, pour aménager l’actuelle Place Jean-François Bladé. Les vues anciennes de la Place de la Halle et de ses abords ne révèlent pas de transformations ma jeures. On distingue toutefois qu’au début du XXème siècle, subsistaient les larges caniveaux en dalles de pierre bordant la Rue Nationale sur toute sa longueur, qui ont été ensuite partiellement démolis lors de l’élargissement des trottoirs. Historique du dossier La Commune a inscrit les travaux d’aménagement de la Place Daniel Seguin, sise Rue Nationale devant la Halle aux Grains ainsi que de ses abords (Rue Montebello, portion de la Rue Jules de Sardac située à l’arrière de la Halle et Rue de la Halle aux Vins) à la programmation de l’Opération de Modernisation des Pôles Commerciaux et Artisanaux (OMPCA) 3ème tranche volet « Investissements structurants » que le Conseil Municipal a approuvée le 21 décembre 2010. Rappelons que ce dossier a été élaboré en liaison avec la Chambre des Métiers du Gers. Ce projet a fait l’objet d’une étude de faisabilité consistant à effectuer un diagnostic de l’existant, proposer des esquisses d’aménagement et estimer le montant des travaux, confiée à la Société Stéphane Thouin Architecture – 54 rue des Augustins – 47000 AGEN pour un montant de 3 500 € HT, soit 4 186 € TTC. Au terme de cette étude, le coût d’objectif de l’opération a été estimé à 660 000 € HT. Lors de sa séance du 24 septembre 2015, le Conseil Municipal après consultation, a confié la maîtrise d’œuvre des travaux à la Société « Hêtre Paysage » (Samuel RABILLER) de Toulouse, « l’Atelier Lavigne » de Pau et « OTCE infra » de Toulouse pour un montant de 6,63 % du coût HT des travaux, soit pour un coût estimé à 660 000 € HT, un montant d’honoraires de 43 758 € HT. Entreprises retenues La Commune a lancé le 15 février 2015, un appel d’offres ouvert, comportant 3 lots : - lot n°1 : voirie - réseaux divers, attribué au Groupement d’entreprises CARRERE / EUROVIA - STPAG 32120 MONFORT pour un montant de 191 197,97 € HT auquel s’est ra jouté un montant de 40 590 € correspondants à des travaux supplémentaires • remblaiement des fouilles archéologiques réalisées par l’INRAP (17 005 €), • enduit monocouche pré-gravillonné pour la Rue Montebello (1 250 €), • reprise de chaussée Rue Jules de Sardac (7 035 €), • fourniture et pose d’une grille et d’un tube PVC CR8 au droit du restaurant « Auberge des Bouviers » (950 €), • renfort en tôle avec tampon fonte pour mise en sécurité du puits découvert en cours de chantier Rue de la Halle aux Vins (14 350 €) Montant total : 231 787,97 € 103


-lot n°2 : bordures, sols, pavage, dallage, mobilier et serrurerie, attribué à l’entreprise SudOuest Pavage 33320 EYSINES pour un montant de 229 809,20 € HT, auquel s’est ra jouté un montant de 11 870 € pour la mise en valeur du puits et à l’évocation de sa forme en trou de serrure, sur la chaussée par un dallage soit un coût de 241 679,20 € -lot n°3 : maçonnerie, pierre de taille attribué à l’entreprise SGRP de Lectoure pour un montant de 84 886,04 € HT. Cette entreprise a déposé le 7 octobre 2016, un acte spécial de sous-traitance en faveur de l’entreprise Ferronnerie Lochard et Lucas – « Pellegasse » à Lectoure, pour la fabrication et pose de 24 ml de balustrades, en paiement direct d’un montant de 6 480 € HT. Coût de l’opération : 702 405,68 € • étude de faisabilité : 3500 € • les honoraires du maître d’œuvre : 43 758 € HT • les études de sol (FONDASOL) : 3 750 € • la mission SPS : 1 830 € • l’éclairage public (SDEG) : 79 835, 74 € • l’enfouissement des réseaux télécom : 2 945,77 € • réseaux extension ERDF (prestation aux canevas) : 5 707,96 € • relevé topo : 2 175 € • plan d’implantation : 550 € • travaux : 558 353,21 € Plan de financement : • DETR : 272 661,55 € • Conseil Régional : 30 000 € • Conseil Départemental : 30 000 € • Fonds de Soutien à l'investissement local (FSIL) : 121 881 € • Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (FISAC) : 35 634 € • SDEG : 15 967,15 € • COMMUNE : 196 261,98 € (28%)

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Le Jardin Bladé Conçu par Christian Gadras, il a été réalisé en régie par les agents des Services Techniques (Cadre de Vie – Maçonnerie – Ferronnerie – Peinture) C’est ainsi qu’en préalable, une ancienne cuve à fioul a été déposée et un puits découvert lors du décapage du sol. Les tranchées communes ont permis l’amenée de l’électricité, de l’arrosage, de l’eau potable et la réalisation des évacuations. Puis le mur du riverain a été recrépi. Le projet a consisté à créer un centre de vie et de mixité intergénérationnelle où jeunes et moins jeunes peuvent profiter d’aménagements adaptés à leurs attentes. Pour faciliter les déplacements, ont été mis en œuvre les dallages récupérés de la Place Boué de Lapeyrère. Une zone de repos a été aménagée avec bancs et pergolas. Des jeux avec sols souples sont proposés aux tout-petits. Une zone est dédiée aux adolescents à proximité des 4 tilleuls de Mongolie avec mobilier adapté (jeu de bar pour casse-croûter). Dans la partie basse, une fontaine d’eau potable avec sur son fronton, le logo de la Ville, apporte une touche de fraîcheur. Le puits a été rehaussé et paré d’une grille et d’une ferronnerie. La configuration de cet espace a nécessité de jouer avec des éléments contradictoires en combinant le cheminement des piétons et les lieux de rencontre structurés par le végétal, source de bien-être. Coût de 30 491,36 € détaillé comme suit : • Jeux d’enfants, plantations : 11 374,23 € • Pierre de taille, ferronnerie … : 19 117,13 € Extrait du Bulletin Municipal n°46 (printemps 2017) Dans le prolongement de l'aménagement de la Place Daniel SEGUIN et des abords de la Halle Polyvalente, les Services Techniques ont procédé à celui de la Place Bladé: enlèvement d'une ancienne cuve à fioul, décapage du sol, ouverture de tranchées pour permettre l'arrivée de l'eau, de l'élec­tricité, réalisation des évacuations et enfin, réfection du crépi d'une partie du mur qui la surplombe. Lors de ces travaux, a été découvert un ancien puits qui a été mis en valeur par une margelle. 4 arbres ont été plantés et de hautes tables avec sièges installées à l'entrée. Ceux-ci permettront aux promeneurs de profiter d'une place au soleil pour grignoter quelques sandwiches provenant de la supérette ou de la boulangerie à proximité. Ce lieu de vie et d'échange avec bancs, pergolas, fontaine, jeux et, bien sûr, végétaux variés contribuera à mettre en valeur la Halle Polyvalente.

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Le Centre Thermal

Installés depuis 2004, dans un ancien hôtel particulier (l’hôtel de Goulard), belle demeure du XVIIIe siècle, les Thermes bénéficient d’un cadre et d’un environnement exceptionnels. En effet, l’alliance de pierres d’origine et de créations architecturales audacieuses fait de ce Centre Thermal, l’un des plus beaux établissements de France. D’une surface utile de 2 196 m², il est doté de 8 baignoires - 10 cabines de boues - 8 postes de piscine mobilisation - 4 postes de piscine hydromassage - 3 douches au jet - 4 cabines de massages et une salle de repos. Le modernisme et la qualité des installations de soins, ainsi que l’authenticité du lieu sont propices au meilleur déroulement des cures. Préconisées dans le traitement des rhumatismes et des troubles ostéo-articulaires, l’eau thermale de Lectoure est la garantie d’une prise en charge globale des problèmes de santé de cet ordre. L’accueil familial et très convivial grâce au professionnalisme des employés pour la plupart issus de la Commune ou de ses alentours, y est tout particulièrement apprécié. Le curiste bénéficie d’un traitement personnalisé avec des horaires de soins très raisonnables (7h00 - 12h00).

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Le Centre propose pour le traitement des affections rhumatismales et des séquelles de traumatisme ostéoarticulaires : • des cures thermales (3 semaines : 18 jours de soins) prises en charge par la Sécurité Sociale, sous contrôle médical, • des semaines thermales (de 6 à 12 jours) non prises en charge par la Sécurité Sociale, sous contrôle médical. Pour retrouver forme, santé et vitalité, les Thermes prodiguent une gamme complète et variée de soins et activités d’une demi-journée à 5 demi-journées. L’espace aqua-détente propose un libre accès à la piscine, au sauna, au hammam et au spa. Les pauses et les parenthèses bien-être permettent également de bénéficier de soins à la carte ou de séances relaxantes allant du bain hydro massant à la douche au jet en passant par toute une série de modelages, de séances d’aquagym ou de power plate. La Place d’Armes située devant la façade principale a été entièrement réaménagée par le même architecte pour créer la continuité avec le bâti.

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Extrait du Bulletin Municipal n°46 (printemps 2017) Face au futur Hôtel des Thermes (Hôtel des Doctrinaires), huit tilleuls plantés dans une fosse trop étroite qui empêchait leur développe­ment ont été déposés puis transplantés Cité Bagatelle en remplace­ment d'arbres en fin de vie. Il a fallu enlever le mobilier urbain (grilles, éclairage, barrières, bornes et dallage), agrandir le trou existant pour y amener de la terre végétale et y installer des gaines pour l'éclairage et l'arrosage. Huit nouveaux tilleuls ont été replantés, agrémentés d'arbustes dont les tons bleutés viennent résonner avec le Centre Thermal en évoquant l'eau, sensation que vient renforcer un éclai­rage créé spécialement pour l'occasion.

Avant Après

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Travaux de restructuration et d’aménagement de l’ancien Collège des Doctrinaires en Hôtel 3* La SARL Hôtel des Doctrinaires dont le siège est situé 148 Rue Nationale, a acquis l’ex Hôpital Long Séjour, en vue d’y aménager un hôtel 3* de 45 chambres à l’enseigne « Hôtel des Doctrinaires ». • 9 chambres au R+2 • 22 chambres au R+1 • 14 chambres au RDC avec accueil, salle de petits déjeuners, office, salle de réunion, sanitaires Coût de l’opération estimé à 6 296 374 € HT décomposé comme suit : • acquisition de l’immeuble : 329 000 € HT • travaux de rénovation : 5 567 374 € HT • mobilier et équipements : 400 000 € Plan de financement prévisionnel • Conseil Régional : 270 000 €  • Conseil Général du Gers : 200 000 € € • Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise (CCLG) : 150 000 € € • Commune : 150 000 € Extrait du Bulletin Municipal n°46 (printemps 2017) L'ancien collège des Doctrinaires édifié vers 1630, devenu hôpital long séjour en 1980 puis fermé depuis 2006, va re­prendre vie en devenant un hôtel 3 étoiles. 45 chambres, salle de petit-déjeuner, office et espace de réunion sont quelques-unes des prestations qu'offrira ce lieu idéale­ment situé face au Centre Thermal auquel il sera relié par une galerie souterraine. La SARL «Hôtel des Doctrinaires» qui réalise les travaux, a choisi plusieurs entreprises lectouroises et lomagnoles : Oralu pour les menuiseries, Fauché-Ligardes pour l'électricité, Da Costa pour la charpente acier et Dutrey pour la peinture. L'ouverture est prévue à l'été 2018. Par ailleurs, afin de garantir le confort de la clientèle qui de­vra pouvoir bénéficier d'un parking sécurisé, le Conseil Mu­nicipal a approuvé la vente d'une partie du parking localisé Rue Jules de Sardac, pour un montant de 20 313,60€ TTC à la SARL Hôtel des Doctrinaires. 27 emplacements de sta­tionnement privé y seront réservés à la clientèle de l'hôtel. Avant

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Projet

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Travaux d’aménagement d’une galerie reliant le Centre Thermal à l’Hôtel des Doctrinaires Lors de sa séance du 7 juillet 2016, le Conseil Municipal a confié à la SCPA GIAVARINI-VILLENEUVE de Gimont et ses co-contractants SARL XMGE et PYRENEES ETUDES INGENIERIE, la maîtrise d’œuvre de cette opération pour un montant égal à 9,15 % du coût HT des travaux, soit pour un coût estimé à 321 912 € HT, un montant d’honoraires de 29 454,95 € HT, portant le coût de cette opération à 362 241,95 € HT. Plan de financement prévisionnel : • Fonds de soutien à l’investissement public local – soutien aux bourgs-centre : 174 957,46 € • DETR (30 %) : 114 836,10 € (arrêté du 13 septembre 2016) • Commune (20 %) : 72 448,39 € Le début des travaux est prévu en novembre 2017.

Hôtel des Doctrinaires

Galerie

Centre Thermal 112


Le Village des Brocs

Suite à la fusion des hôpitaux de Fleurance et de Lectoure le 1er janvier 2010 et à la réorganisation de ses services, l’Etablissement Public de Santé de Lomagne (EPSL) a mis à la vente pour un montant de 1 350 000 €, l’ensemble immobilier sis Cours d’Armagnac, construit à partir de 1758 à l’emplacement de l’ancien Château des Comtes d’Armagnac dont certaines structures subsistent encore à l’arrière, et constitué > d’un bâtiment du XVIIIème siècle, d’une surface de 4 600 m² sur 3 niveaux, > et du Château des Comtes d’Armagnac du XIVème siècle situé à l’arrière de ce bâtiment, avec ses dépendances de 500 m2 sur 2 niveaux. L’EPSL, avec l’approbation de l’Agence Régionale de Santé de Midi Pyrénées, a proposé, compte tenu des considérations d’intérêt général existant entre les deux Collectivités, de céder ce bien à la Commune pour un montant de 500 000 €, offre que le Conseil Municipal lors de sa séance du 15 avril 2013, a acceptée. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Gers ayant repéré cet édifice dont les volumes et les spécificités architecturales et esthétiques se prêtaient parfaitement à l’accueil d’un hôtel 4 étoiles avec spa, restaurant gastronomique, bar club, salles de séminaire modulables … qui correspond à un besoin ciblé par les acteurs économiques, institutionnels et touristiques du Département, la Commune a engagé 2 études afin d’attirer des investisseurs susceptibles de porter un tel projet : > une étude de faisabilité confiée à M. Christophe TANGUY, Cabinet TOURISEO de Toulouse, pour un coût de 7 000 € HT, en vue de mesurer sa faisabilité, définir différentes options en termes de prestations et établir un compte d’exploitation prévisionnel, > une étude architecturale confiée à M. Emmanuel DU CHAZAUD de La Tour Blanche (24) pour un coût de 7 500 € HT, en vue d’estimer le montant des travaux. Entre temps, le Village des Brocanteurs s’est installé au rez-de-chaussée et au rez-de-sol de l’ancien Hôpital, créant une activité économique très porteuse surtout hors saison pour la Ville, en redynamisant en outre le bas de la Rue Nationale. Face à ce succès et en l’absence de projet hôtelier, la Mairie a décidé de retirer cet ensemble immobilier de la vente. L’ancien Hôpital - Château des Comtes d’Armagnac accueille donc le Village des Brocs où se trouvent des tas d’objets de décoration, des antiquités et autres objets insolites, vinyles….

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Extrait du Bulletin Municipal n°42 (hiver 2015-2016) Des ateliers d’artistes dans les sous-sols de l’ex Hôpital - Château des Comtes d’Armagnac Prévu au départ pour n’être qu’une brocante éphémère, « le Village des Brocs » est devenu au fil des mois, un lieu incontournable de la Cité et unique dans le Département voire bien au-delà. Avec Didier SERE, il faut s’attendre à tout. Après le succès retentissant de son « Village des Brocs » implanté au rez-de-chaussée de l’ex Hôpital- Château des Comtes d’Armagnac, le Président de l’Association a eu l’idée (géniale) d’investir les magnifiques caves voûtées baignées d’une douce lumière propice à la création artistique …. Travaux titanesques de déblaiement, nettoyage, électricité (un grand merci à Thierry VIGLIARON et Stéphane LORO), peinture … pour accueillir dans les meilleures conditions, artistes peintres, sculpteurs, ferronnier qui ont trouvé là un lieu sur mesure pour exprimer pleinement leur talent. Une salle a même été aménagée à leur intention avec coin cuisine, salon, télévision … Lors du 1er anniversaire du Village, le 1er août 2015, Didier SERE s’est fait une joie d’accompagner Philippe MARTIN, Député du Gers, Président du Conseil Départemental, un habitué du lieu qu’il a rebaptisé pour l’occasion « La Maison des Temps Anciens » et Gérard DUCLOS, le Maire, pour leur montrer notamment un bassin romain quasi intact découvert dans le cadre du grand nettoyage …

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Ce site qui remporte un immense succès bien au-delà des frontières du Département, attire depuis son ouverture en novembre 2014, plus de 160 000 visiteurs par an, ce qui constitue une formidable opportunité pour la Ville et ses commerces puisque le Village est ouvert toute l’année …

Les travaux de sauvegarde Actuellement réalisés par la Commune sous maîtrise d’ouvrage de Guillaume CLEMENT, architecte du patrimoine de Bordeaux, ils ont pour objet la sauvegarde des bâtiments pour en assurer la conservation. Ils consistent principalement à restaurer les 2 620 m2² de couverture de l’Hôpital et le clocheton associé. Les couvertures du Château seront également vérifiées, la végétation qui pousse dans les murs enlevée, les descentes d’eaux pluviales remplacées… Plan de financement pour un coût global de 574 450,21 € HT : Etat au titre de la DETR 2017 : 172 200 € (acquis) Conseil Régional Occitanie (20 % d’une dépense plafonnée à 300 000 €) : 60 000 € (en cours d’instruction) Réserve Parlementaire de Raymond VALL : 7 000€ (acquise) Fonds de concours de la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise : 90 000 € (en cours d’instruction) Fonds Départemental de Développement : 70 000 € (en cours d’instruction) Commune : 175 250,21 € HT Fin des travaux prévue le 31 mars 2018.

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Cimetière des Sœurs de Nevers C'était il y a encore une dizaine d'années un terrain en friche où les herbes folles, les ronces et la mousse se disputaient la place autour de quelques croix et pierres tombales dans un terrain peu accessible situé à l'angle Sud-Ouest du promontoire rocheux à proximité du château des Comtes d'Armagnac. Le cimetière des sœurs de Nevers connaît un véritable renouveau suite à la réfection des remparts et à la création du belvédère du Grand Bastion du Château. Les 9 sœurs partagent la même sépulture Lors de la création du Comité Lectourois du Souvenir Français par le Général Éric Boss, une action avait été menée pour nettoyer ce cimetière en déshérence avec l'aide des guides des scouts unitaires de France à Astaffort-Lectoure. Le cimetière se situant en continuité du belvédère du Grand Bastion du Château, les agents communaux ont restauré cet espace pour en faire un lieu propre, qui invite à la sérénité. Une nouvelle pierre a été gravée. En effet, il fallait matérialiser un emplacement pour la sépulture commune de neuf sœurs suite à leur exhumation d'un caveau délaissé au cimetière Saint-Gervais. Deux plaques posées à l'entrée du cimetière par le Souvenir Français reprennent l'histoire de la Congrégation des sœurs de la charité de Nevers, fondée en 1680. La plus connue d'entre elles est Bernadette Soubirous. À Lectoure, elles arrivent fin XVIIIème début du XIXème siècle et installent, dans l'ancien couvent des Clarisses (rue Sainte-Claire), une école primaire et un pensionnat pour jeunes filles. Présentes à Lectoure pendant la guerre de 1914-1918, elles furent engagées dans les soins aux blessés et aux malades et parmi eux les Tirailleurs Sénégalais.

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La restauration des remparts Les fortifications de la Ville datant du XIIème, XVIème et XVIIème siècle, d’une longueur d’environ 3,2 Km, implantées sur les vestiges de l’enceinte romaine, en abords de Monuments Historiques et au centre de la ZPPAUP, souffrant d’un défaut d’entretien depuis 200 ans ont entraîné des effondrements et des éclatements de pierres, et la végétation s’est faite très envahissante. En 2004, la Ville suite à d’importants désordres qui affectent le mur d’enceinte surplombant le Boulevard du Nord, engage un vaste programme d’étude. En effet, les travaux à réaliser se devaient d’être appréhendées dans leur totalité afin de bâtir un projet général et cohérent de restauration et de mise en valeur, à mettre en œuvre sur plusieurs années. En liaison avec Stéphane THOUIN, Architecte en Chef des Monuments Historiques, Gilles SERAPHIN, Architecte du Patrimoine, Christian CORVISIER, Historien de l’Architecture et Nicolas FAUCHERRE, Spécialiste de l’Architecture fortifiée moderne (après 1500), Directeur d’un groupe de Recherche à l’Université de Poitiers, qui se sont déplacés à Lectoure le 20 février 2003, il a ainsi été décidé de réaliser 3 études : - une étude historique, confiée au Groupe de Recherche Art Histoire Architecture et Littérature (GRAHAL) 2, Rue Pharaon 31000 TOULOUSE, pour un coût de 9 936 € HT, - une étude topographique confiée à M. Christian LABARDIN, Géomètre-Expert Foncier DPLG, 3 Rue de Pau 32800 EAUZE, pour un coût de 27 210 € HT, - une étude du patrimoine confiée au Pavillon Architectures (Julien TAJAN, Architecte du Patrimoine) de TOULOUSE, pour un coût de 56 507,24 € HT, soit un coût global de 93 653,24 € HT. Une programmation sur plusieurs années tenant compte des urgences, a pu être ainsi établie. Depuis 2004, outre de nombreux travaux immédiats compte tenu des dangers avérés (menace d’effondrement notamment), 3 tranches de restauration ont été réalisées pour un montant de 2,5 M€€, avec l’aide de l’Etat, du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général du Gers et de la Fondation du Patrimoine (dont 300 000 € de TOTAL) : • la tranche 1 a concerné une première portion de rempart sis au-dessus du Boulevard du Nord, incluant la restauration de 2 joliettes, • la tranche 2 a concerné d’une part, une seconde portion du rempart Boulevard du Nord, dans la continuité des travaux précédents et d’autre part, les remparts qui longent la Rue Barbacane, • la tranche 3 a concerné le Grand Bastion du Château, soit environ 600 mètres. Ces travaux d’une qualité exceptionnelle ont été réalisés sous maîtrise d’œuvre d’un Architecte du Patrimoine (Julien TAJAN du Cabinet « Le Pavillon Architectures » de Toulouse), par des entreprises spécialisées. Le Grand Bastion du Château C’est un chantier d’une ampleur exceptionnelle qui a été réalisé en 2014 et 2015 : la consolidation de l’assise rocheuse du Château menaçant de glisser dans la Vallée, avec des pieux qui s’ancrent dans la roche stable entre 10 et 12 mètres de profondeur et construction d’un mur de 14 mètres au sommet duquel a été aménagé un belvédère.

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Etat avant travaux : un enrochement a été mis en place à titre provisoire en 2004 pour contenir l’effondrement des structures

Enlèvement de l’enrochement provisoire et consolidation du rocher par la mise en place d’une paroi drainante et par l’ancrage de clous horizontaux de 12 cm de diamètre et de 14 m de long

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Des pieux et micro-pieux ont été forés à 30 m dans le sol pour supporter les fondations des 14 mètres de paroi en cours d’élévation 119


1. La structure en voile béton est terminée, en attente du parement en pierre de taille 2. L’enceinte au droit du cimetière des Sœurs de Nevers est terminée, en attente du vieillissement et patine 3. Le parement en pierre de taille habille le voile béton sur la totalité des élévations

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Plan - - - - - - - -

de financement pour un coût opération de 1 205 381,29 € HT Fondation du Patrimoine : 214 190 € Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise (CCLG) : 204 598,70€ ETAT - DRAC : 16 765 € Conseil Régional Midi-Pyrénées : 121 910 €€ Syndicat Départemental d’Energie du Gers : 8 995,18 € Conseil Général du Gers : 54 567 € ETAT (DETR 2013) : 257 524 € Commune : 326 831,41 €

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Accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à un monte-personne installé à l’arrière de l’exHôpital Château des Comtesd’Armagnac, mais accessible aussi côté Allées Montmorency où un premier escalier en fer dessert la salle de garde et un second le belvédère, c’est un point de vue exceptionnel sur la vallée du Gers qui se dévoile à plus de 14 mètres de hauteur. Les visites organisées par l’Office de Tourisme ont connu un incroyable succès. Les participants qui ont découvert par ce biais ce lieu magique, ont été littéralement subjugués.

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RECAPITULATIF DES AIDES OBTENUES pour une dépense globale de 1 989 552,60 € HT - Etat : 500 110,12 € - DRAC : 53 765 € - Conseil Régional Midi-Pyrénées : 287 154 € - Conseil Départemental du Gers : 164 567 € - CCLG : 204 598 € - SDEG : 8 890,20 € - Fondation du Patrimoine : 226 484,65 € - TOTAL : 300 000 € - Commune : 243 983,63 €

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Le carrĂŠ militaire

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Extrait du Bulletin Municipal n°46 (printemps 2017) Le 16 décembre dernier, a été inauguré par Mme Martine Mazères, Ad­jointe au Maire, en présence de Pierre Ory, Préfet du Gers et Maître Louis Saint-Ygnan, délégué général pour le Souvenir Français, un espace de mémoire, à proximité du cimetière militaire des Tirailleurs Sénégalais. Ce lieu de recueillement est là « pour éclairer l'avenir», comme l'a dit le Préfet Pierre Ory. Il se compose d'une tombe de regroupement qui accueille les restes de quatre soldats lectourois morts pour la France lors de la 1ère guerre mondiale et d'un mur du souvenir, dans lequel a été incrusté un bronze réalisé par Roger Thévenon. C'est une réalisation importante, fruit d'un partenariat entre acteurs variés : Municipalité, Comité du Souvenir Français, Associations, entrepreneurs, écoles, ... Lors de cette inauguration, les élèves des écoles ont lu deux textes, sui­vis de l’appel des Morts Pour La France et d’une Marseillaise entonnée à l’unisson. Cet espace de mémoire comporte également un palmier planté il y a un an par les élèves de l’école de l’immaculée Conception, dans le cadre du projet« Un arbre pour nos Tirailleurs Sénégalais».

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L’usine de traitement d’eau potable, une installation intégrée à l’environnement

Toutes les dispositions ont été prises pour intégrer l’usine à son environnement : un site de caractère paysager exceptionnel. • Un visuel harmonieux Trois lignes directrices ont été suivies pour construire l’identité architecturale du projet : - Assurer une grande discrétion depuis les remparts de Lectoure, par l’intermédiaire d’une implantation compacte et harmonieuse et par la création d’une toiture végétalisée. - Offrir un aspect agréable aux piétons fréquentant la proximité immédiate de l’installation : faible hauteur (4 mètres), positionnement parallèle à l’ancienne voie romaine, avec un éloignement permettant des plantations. - Assumer le caractère industriel de l’installation, mais en choisissant des teintes et des matériaux de construction en accord avec l’environnement rural (façade vert autrichien, brises-vue en bois). • Une usine silencieuse Afin de prévenir les nuisances sonores, les équipements jugés bruyants disposent d’une isolation phonique.

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Lectoure. L'usine de traitement de l'eau potable inaugurée Publié le 30/06/2012 à 08:43

Gérard Duclos, Georges Courtès et Francis Dupouey ont tour à tour pris la parole. Photo DDM, H. M. Jeudi 28 juin, a eu lieu l'inauguration officielle de l'usine de traitement de l'eau potable du SIAEP (Syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable du Lectourois), ancien syndicat intercommunal de Saint-Mézard. Une soixantaine de personnalités étaient présentes aux côtés du président et maire Gérard Duclos et de son vice-président Patrick Marconato, avec notamment les conseillers généraux Georges Courtès et Francis Dupouey, des maires et des élus du canton, des représentants de la trentaine de sociétés ayant participé aux travaux. Gérard Duclos a souhaité la bienvenue à tous les présents. Il a raconté le combat long d'une vingtaine d'années qui a abouti au classement de Lectoure en station de tourisme avec toutes les mises aux normes nécessaires. La nouvelle usine bénéficie des dernières techniques de traitement, en parfaite conformité avec la loi sur l'eau et avec les contraintes découlant d'un site touristique. Elle fournit la meilleure eau possible à 18 communes. Elle a coûté plus de 6 millions d'euros couverts à environ 50 % par des subventions de l'Agence de l'eau Adour-Garonne et du conseil général du Gers. Georges Courtès a raconté l'histoire du canal de la Neste qui assure l'approvisionnement en eau du Gers et de Théodule Cantaloup, conseiller général visionnaire, initiateur au siècle dernier de la distribution d'eau dans les fermes. Il a rappelé la préoccupation du conseil général d'assurer une gestion globale de l'eau. Propos repris par Francis Dupouey, qui a expliqué la fonction de Trigone à la fois sur le traitement ordures ménagères et sur l'approvisionnement en eau. Ils ont rendu hommage à la réalisation de cette usine construite par OTV-Véolia et Touja et exploitée par la Saur. Un représentant de Véolia a dit les difficultés du traitement de l'eau du Gers avec les variations rapides de sa pollution et les bons résultats de l'ultrafiltration membranaire. Roland Morichon, directeur de la SAUR, a indiqué que sa société, spécialisée dans la ruralité, avait remporté la gestion de l'usine en faisant preuve de combativité et s'implantait peu à peu dans le Gers. La réunion s'est poursuivie par une visite de l'usine et par un sympathique apéritif. La Dépêche du Midi 127


Le Vallon des Brumes En se dirigeant vers le cimetière Saint-Esprit, on peut découvrir un lieu unique au sein d’une collection de bambous. Un théâtre de verdure pouvant accueillir une trentaine de personnes surprend par sa discrétion et son intégration au site. La vue y est imprenable. Des éclairages mettant en scène les variétés de bambous permettent à chacun d’y déambuler à la tombée de la nuit. L’accès libre offre la possibilité aux Compagnies de Théâtre, aux musiciens … de s’y produire à leur gré. De plus, tout a été réalisé dans le but d’accueillir les personnes à mobilité réduite : un accès est prévu en haut du théâtre de verdure pour leur permettre de profiter pleinement du spectacle. Un site très original … Royaume des graminées et du bambou zigzag (Phyllostachys auréosulcata) caractérisé par ses nombreux chaumes. L’hibanobambusa tranquillans Shiroshima au feuillage vert panaché, très traçant sur un fond de phyllostachys nigra, aux chaumes noirs.

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Les Allées Montmorency Entièrement réalisée par le tailleur de pierre, et magnifiquement intégrée aux futures plantations prévues en pied des remparts, la fontaine permet aux passants de se désaltérer

Adoptée en janvier 2014, la loi interdisant l’usage des produits pesticides dans les espaces verts publics puis dans les jardins particuliers, est entrée en vigueur le 1er janvier 2017. Depuis cette date, l’entretien des espaces publics doit passer par d’autres moyens que les produits phytosanitaires ou les pesticides. Lectoure a anticipé cette échéance : on a vu que le Verger des Écoliers qui accueille de jeunes enfants en tant que site référent pour l’éducation à l’environnement (hôtel à insectes, lâcher de coccinelles…), n'a vu aucun traitement phytosanitaire depuis sa création en 2001. Il en va de même sur la plaine sportive du Stade où aucun traitement à base de pesticides n'a été utilisé depuis 2014. En attendant l'arrivée de désherbeurs dits "thermiques", les agents communaux emploient d'autres méthodes. Des semis "pieds de mur" évitent la pousse de mauvaises herbes le long des parois dans les carrelots. Des variétés de sédum sur les rochers remplacent les plantes adventices qui étaient, jusque-là, désherbées à l'aide de produits phytosanitaires. Les chemins de roche sont remplacés par de la pelouse. Et une hauteur de coupe plus haute le long des accotements est respectée afin d'éviter l'arrivée de plantes invasives difficiles à déloger. En plus de ces actions préventives, il reste bien sûr le désherbage manuel et mécanique...

Dominées par le belvédère du Grand Bastion du Château, ces Allées sont devenues un point stratégique de la Ville à la fois pour les Lectourois et les touristes. L’entrée face au cimetière Saint-Esprit a été réagencée pour créer un cheminement guidant le promeneur vers les escaliers du Moineau et vers le futur jardin qui l’accompagnera ensuite jusqu’à la sortie de ces Allées sur l’Avenue Ville de Saint-Louis. La construction des petits murets permet la retenue des terres nécessaires aux plantations à venir. L’équipe de maçonnerie laissera donc place tout prochainement à celle des Espaces Verts car, vous l’avez compris, plusieurs aménagements paysagers sont prévus tout au long de ces Allées.

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La cascade de l’Avenue du Souvenir Français Profitant de la présence d’une source, une cascade s’échappant des rochers renforce cette ambiance de fraicheur à proximité de la fontaine et de l’abreuvoir. Quelques plantes de milieu humide telles que typha, papyrus, fougères suggère la présence de l’eau.

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Les matériels alternatifs dans le cadre de la démarche «Zéro Phyto» Le Conseil Municipal, lors de sa séance du 1er décembre 2016, a décidé sur la base du diagnostic réalisé par Mme Marie-France BERGEZ du Service Agriculture et Développement Durable - Direction Territoire et Développement Durable du Conseil Départemental du Gers, d’approuver l’engagement de la Commune dans la démarche « Zéro Phyto » et de solliciter auprès de l’Agence de l’Eau Adour Garonne, la possibilité de bénéficier d’une aide notamment pour l’achat de matériels alternatifs, de végétaux couvre-sol, et pour l’engagement d’actions de sensibilisation et de communication … Une consultation est actuellement en cours pour l’acquisition des matériels suivants avec l’aide de l’Agence de l’Eau à hauteur de 70 % : • désherbeur à gaz type Ripagreen ou équivalent • désherbeur mécanique avec porte outils type Kersten ou équivalent • débroussailleuse à batterie type Pellenc Excelion ou équivalent • broyeur de branches type Eliet Maestro ou équivalent • brosse de désherbage type Kersten ou équivalent • débroussailleuse thermique type Echo ou équivalent

Le Boulevard du Nord Les graminées et vivaces ondulent à la première brise d’ouest. Au niveau de la Rue Sainte-Claire, il s’est paré de plantes vivaces (érigéron, géranium).

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Le cimetière Saint-Gervais

Un columbarium, un puits de dispersion des cendres et un jardin d’urnes ont été aménagés par les Services Techniques.

Le rond-point de la Croix Rouge

Un décor lié au thème

Rue Barbacane

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La réduction des consommations énergétiques

Dans le Centre Ancien, l’éclairage public est assuré par 65 sources ballons fluorescents vétustes qu’il n’est plus possible de dépanner : en effet, la présence de mercure et leur forte consommation en énergie a rendu leur commercialisation interdite. Le Conseil Municipal lors de sa séance du 31 août 2016, a décidé de remplacer ces 65 points lumineux par des lanternes de style LEDs 60 W avec variation de puissance. Cette opération permettra - de réaliser des économies d’énergie conséquentes, comme le démontre le bilan ci-an nexé, - d’uniformiser les températures de couleur dans tout le périmètre du Centre Ancien, - de s’inscrire dans une démarche environnementale, ouvrant droit à des subventions notamment au titre du Fonds de Soutien à l’Investissement Public Local - Transition Energétique. Plan de financement de cette opération dont le coût s’établit à 100 006,64 € HT : • ETAT (Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte) par le biais du Pays Portes de Gascogne (50 %) : 33 543,01 € • SDEG (20% plafonnée à 80 000 € HT) : 16 000 € • Commune : 50 463,63 € En outre, la Commune travaille en liaison avec l’Association Nationale des Villes et Pays d’Art et d’Histoire et Villes à Secteurs Sauvegardés et Protégés, à la maîtrise des énergies dans les immeubles du Centre Ancien où notamment la ZPPAUP interdit l’usage des panneaux photovoltaïques. Concernant les établissements publics propriété de la Commune, les travaux réalisés prennent systématiquement en compte la performance énergétique. Enfin, dans le cadre des achats qu’elle effectue, la Commune privilégie les circuits courts.

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Rue Corhaut – Rue Saint Gervais : les ponceaux

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La Bibliothèque et son jardin : un autre exemple d’aménagement de place

Sur une superficie de 360 m2, la médiathèque-ludothèque propose en libre accès environ 17 000 documents : • romans adultes : Policiers, SF, terroir ... et jeunes : SF, aventures, fantasy ... • documentaires adultes et jeunes • albums, contes • BD : franco-belge, manga, comics • périodiques (magazines, journaux) : en consultation sur place et empruntables (maga zines). • DVD, CD, CD Rom • usuels • des jeux • services numériques en ligne : presse, VOD, auto-formation Des fonds spécifiques : • le fonds « Hédi Bouraoui » (écrivain et chercheur à l’université de Toronto), qui a fait don à la Ville de livres de poésie et d'essais • fonds du Centre d’Art et de Photographie de Lectoure • livres en gros caractères • point parents • fonds professionnel • Fonds local A disposition du public : • 4 postes informatiques permettent un accès à Internet. • Une salle est réservée aux expositions et à des soirées à thème (rencontre d’auteurs, éditeurs, plasticiens, concerts, conférences…). • Une salle est dédiée aux jeux. 135


Services spécifiques : • Makerspace : espace de création autour du numérique. Impression et scanner 3d … (à venir) • jeu vidéo : PS4 disponible avec jeux pour des animations, tournois … et jeu sur place en libre accès sur des créneaux horaires • ateliers : tablettes ipad, outils numériques : scratch, makey-makey … (à venir) • portage de livres à domicile pour toute personne habitant la Ville et qui se retrouve immobilisée à son domicile. Service sur demande avec un RDV préalable pour définir les besoins • accueil de classes et de structures pour des animations thématiques. L’été, le jardin est l’occasion d’organiser des ateliers, soirées jeux, rencontres … et le damier géant offre aux enfants la possibilité de se tester au jeu de dames. La Ville de Lectoure a signé une convention avec la Médiathèque Départementale du Gers qui prête à celle de Lectoure des livres, CD, DVD, plusieurs fois dans l’année ainsi que des expositions et l’accès aux services numériques en ligne.

La fontaine de la Médiathèque-Ludothèque a été mise en eau en circuit fermé après réfection et dotée d’un magnifique bec en bronze : une oasis de verdure et de couleurs qui vient renforcer l’attrait du jeu de dames

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Dans le cadre des actions mises en place cette année en lien avec le thème des Grandes Découvertes, l’Atelier de Thierry DEDIEU sur le thème du Canada et de la feuille d’érable Le projet mené par la Bibliothèque – Médiathèque - Ludothèque avec Thierry DEDIEU permet de donner du sens et un fil conducteur aux actions réalisées par la Ville en faveur du développement de la lecture publique en liaison avec d’autres services municipaux (espaces verts) et des acteurs du territoire (écoles, Associations, commerces). Ce projet consiste durant les 3 prochaines années à créer des espaces scéniques au sein des espaces verts. Les personnages de Thierry DEDIEU sortiront de ses livres sous différentes formes : végétal, pierre, bois, fer pour des créations durables et/ou éphémères. Ce travail s’effectuera avec plusieurs partenaires à certains moments des années 2018, 2019 et 2020.

Il faut savoir que la Ville conserve le fonds Thierry DEDIEU (qui habite à quelques kilomètres de Lectoure) au sein de la Médiathèque – Ludothèque (lieu ressource) dans le cadre de la conservation partagée Jeunesse Midi-Pyrénées, mise en place par le Centre Régional des Lettres où la Ville est adhérente. Les médiathèques de « Midi-Pyrénées » envoient les livres sortis des collections à Lectoure pour constituer ce fonds. Le premier atelier aura lieu le 3 août en présence de Thierry DEDIEU avec pour thématique « Le Canada ». Une œuvre en très grand format sera également réalisée à partir du livre de Thierry Dedieu "Le pissenlit" au Jardin des Marronniers dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine.

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Les chiffres clés de l’Office de Tourisme En 2016, 27 811 personnes dont 10 % d’étrangers ont franchi la porte de l’Office de Tourisme (8 284 en juillet et 10 190 en août) : des chiffres stables par rapport à 2015. Le tourisme de proximité reste ma joritaire grâce à une clientèle en provenance des ex-régions Midi-Pyrénées et Aquitaine fortement présente sur l'avant et l'arrière-saison notamment. Suivent traditionnellement les franciliens ainsi que les visiteurs issus du Grand Ouest (Pays de la Loire, Bretagne), du Quart Sud-Est (Rhône-Alpes, PACA) et du Nord de la France. La fréquentation étrangère globalement stable elle aussi, connaît une nette progression du nombre de belges et de britanniques. Les espagnols confortent leur place tandis que les allemands sont venus un peu moins nombreux cette année. Les néerlandais complètent les nations de tête. Les familles constituent « la » clientèle de juillet-août tandis que la clientèle individuelle (marcheurs de Saint-Jacques-de-Compostelle, curistes) ou les couples sans enfants, les retraités, les camping-caristes et les curistes sont plus représentés au printemps et sur la fin de l’été. Les tendances qui se dégagent : • une météo particulièrement favorable en juillet et août • Une avant-saison « frileuse » (- 10 % de fréquentation) avant un pic de fréquentation entre le 14 juillet et le 15 août • une forte progression du nombre de marcheurs de Saint-Jacques-de-Compostelle (3242 ont été recensés), notamment au printemps • une participation stable aux visites thématiques proposées par l’Office de Tourisme tant en groupe qu’en individuel : 1 182 participants sur plus de 15 visites thématiques différentes programmées et des partenariats tissés avec « Pass’ en Gers », « Rencontres en Lecture », le Centre d’art et de la photographie, le club d’Astronomie de NERAC ou encore, pour les randonnées gourmandes, avec la Main Harmonique, l’Association ART TERRE 32 et les mairies de FLAMARENS, SAINT-MEZARD et PLIEUX • une hausse de la fréquentation des sites de baignade et des activités de plein air • une fréquentation stable des sites, monuments et musées, incidence des conditions météo estivales • un engouement quasi-intact pour les grandes manifestations qui génèrent des nuitées • un pouvoir d’achat en baisse constaté par de nombreux commerçants et restaurateurs jusqu’à mi-juillet mais très vite compensé par l’activité du mois d’août et de ce début septembre (constat partagé par la ma jorité des hébergeurs en terme de réservations). Enfin et c’est intéressant de le souligner, notre destination a globalement résisté au contexte sécuritaire national actuel. A noter que chaque année, l’Office de Tourisme mène des actions de communication et d’animation pour promouvoir le patrimoine végétal et paysager auprès des touristes. Le fleurissement thématique donne lieu également à des circuits de visite.

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Le Musée Archéologique Créé officiellement au XIXème siècle, comme les autres musées du réseau gersois du fait de la volonté locale, le musée archéologique Eugène Camoreyt de Lectoure a été rendu célèbre par ses fameux autels de culte. Ce ne sont pourtant pas les seuls attraits de cet établissement, "Musée de France" au titre de la loi de 2002, placé sous la gestion scientifique de la conservation départementale du patrimoine et des musées du Gers et propriété de la ville de Lectoure. Avec celles d'Auch et d'Eauze, ses collections archéologiques comptent parmi les plus riches du département. Les collections municipales, rattachées au musée archéologique, intègrent aussi des fonds publics et des dépôts de l'Etat consacrés à d'illustres lectourois, ainsi que les tableaux de la salle des Illustres. Ils voisinent avec les objets et documents d'une ancienne pharmacie reconstituée (avec ses présentoirs) provenant d’Astaffort (XIXème siècle). Deux ensembles muséographiques (qui vont faire l'objet d'une réintroduction programmée dans le cadre du futur projet de musée), se distinguent ; ils font revivre de façon vivante, à travers objets, documents et illustrations d'époque, deux exceptionnelles destinées : celle de l'Amiral et Ministre de la Marine, Auguste Boué de Lapeyrère et celle du Maréchal d'Empire Jean Lannes. Des découvertes fortuites à l'origine de la collection Lectouroise Le Musée Archéologique Eugène Camoreyt de Lectoure est identifié comme tel à partir de 1540, suite à la découverte fortuite des autels de culte dits "tauroboliques" (II-IIIème siècles), du fait de leur représentation de l'animal sacrifié (taureau ou bélier). Utilisés en réemploi dans le mur d'enceinte de la ville antique, ceux-ci sont mis au jour sous le chœur de l'actuelle cathédrale Saint-Gervais. Les consuls de la ville en dressent alors l'inventaire, définissent un lieu de présentation et l'ouvrent au public… Toutes les composantes du musée moderne sont ici en germe, et font de celui-ci, sans doute, l'un des plus anciens de France ! En 1591, les autels servent de base de piliers pour la halle communale, jusqu'à son incendie en 1842. En 1874, Eugène Camoreyt, les installe dans une salle du rez-de-chaussée de la mairie (chapelle), préfiguration du futur musée, dont ils constituent, encore aujourd'hui, l'attraction incontournable. Du musée XIXème au musée actuel A partir de 1890, le musée est dirigé (et largement enrichi) par Eugène Camoreyt, professeur de dessin et archéologue lectourois ; il continue de se distinguer par sa collection d'autels de cultes, la seconde, dit-on alors, après Rome ! Malgré de nombreux avatars, et après les fouilles de Pradoulin (1880-90), le fonds est à nouveau augmenté, dans les années 1960-70, par Mary Larrieu-Duler, historienne et archéologue. Tout au long de son existence cependant, une certaine déshérence entretient la mauvaise conservation et la disparition des collections, comptant parmi les plus importantes du Gers.

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En 1972, dans le cadre du plan de réaménagement des musées gersois, décision est prise d'installer celui de Lectoure dans les caves voûtées et les cuisines de l'hôtel de ville, transformées en musée après enlèvement des déblais et détritus, aménagement, puis transfert des collections… L'ensemble est inauguré, le 3 juillet 1972, par Jacques Duhamel, alors ministre de la Culture. Intégré désormais au réseau des "Musées de France" du Gers (label national), le Musée actuel reflète la vie quotidienne des habitants de l'antique cité des Lactorates, à travers des collections archéologiques trouvées sur le site même de la ville antique, ou aux alentours ; elles couvrent des périodes allant de la Préhistoire au Moyen-Âge. Parallèlement aux expositions, le Musée propose aujourd'hui, depuis l'année 2000, des ateliers et des animations à destination des scolaires ou des familles, ou lors des opérations nationales ("Nuit des Musées", "Journées du Patrimoine" … etc.). Une collection de référence De par leur ancienneté et leur richesse, les collections du Musée de Lectoure possèdent, dès le XIXème siècle, des objets et documents de toutes périodes, issus de plusieurs sites du département, grâce surtout au travail d'enrichissement d'E. Camoreyt. Dans le même temps, ces collections s'agrandissent grâce aux dons et dépôts, y compris ceux de l'Etat (années 1880), jusqu'à constituer le type même du musée généraliste.

Dès cette époque, et à l'image des autres musées français, la vocation pédagogique s'affirme par la présentation de collections dites "comparatives". C'est le cas, notamment, en géologie et en paléontologie, (époques tertiaire et quaternaire) et en préhistoire. Avant la romanisation, Lectoure, au cœur du territoire de la tribu des Lactorates, bénéficie de sa position dominante, en éperon de près de 100 mètres, au-dessus de la vallée du Gers. L'occupation gauloise de l'âge du Fer semble se concentrer, jusqu'à l'époque augustéenne, à l'est, sur le plateau (ou oppidum) de Lamarque, en direction de Toulouse et à l'entrée de la ville actuelle. A Lectoure, les trouvailles anciennes laissent supposer que la zone cultuelle de la ville romaine se situe au point le plus élevé et concerne les cultes de Jupiter et de Cybèle ("La Grande Mère"), hypothèse confirmée par la découverte des autels de culte en marbre. Elle témoigne de l’importance des cultes orientaux qui se répandent alors dans l'Empire romain (Culte de Cybèle, Culte de Mithra … ), parallèlement à la religion officielle impériale. Dès le Ier siècle de notre ère, la Cité de Lectoure prend un essor remarquable, avec la 140


mise en évidence de nombreux sites sur son territoire. Dominée par la ville haute, à vocation religieuse et administrative, une ville basse prend, peu à peu, possession des pentes de l'ancien oppidum ; tournés vers le sud, de nouveaux quartiers s'y érigent, comme celui de Pradoulin. Les fouilles livrent énormément de matériel (Ier-IVème siècle), qui nous renseigne sur la vie quotidienne et les activités artisanales des habitants de la cité, jusqu'au VIème siècle, source d'information chronologique et typologique essentielle pour les archéologues. Proches des habitats du plateau de Lamarque au Ier siècle av. J.-C., les nécropoles vont accompagner, à partir du Ier siècle de notre ère, l’extension de la ville haute (qui demeure), vers la ville basse, et le développement des nouveaux quartiers. Au IIIème siècle, la ville porte la trace d’une brutale interruption et de destructions ; en pleine crise de l’Empire et fondation d’un royaume «gaulois» (vers 260), les premières invasions franques atteignent le sud-ouest et ravagent Lectoure (275 et 282). Les trésors monétaires et les niveaux de destruction constatés sur Pradoulin, témoignent alors de l’insécurité grandissante. Un renouveau se fait, du IVème au Vème siècle, tandis que se répand le christianisme. L’éperon sommital reprend, à cette époque, sa fonction de refuge, vis-à-vis des habitants, soumis alors aux incursions dites «barbares», de plus en plus fréquentes. La nécropole de Saint-Gény, située au sud de la ville, sur la route d’Auch, constitue la limite de la ville antique. Datée principalement du Bas Empire (sarcophages du IVème siècle), elle accueille, autour d’une probable basilique, des enfouissements jusqu’au haut Moyen Âge avant d’être abandonnée.

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Après la restauration du IVème siècle, la ville basse est abandonnée lors d'une nouvelle déferlante des Francs, des Alamans ou Suèves, et des Vandales (407-409), sous la pression des Huns, puis l'installation des Wisigoths (416-418). Ces incursions successives laissent peu de traces, hormis les nécropoles en rapport ; trois d'entre elles, attribuées aux populations mérovingiennes issues des Francs (VIème siècle), sont présentées au musée de Lectoure. Cet exceptionnel mobilier témoigne d'un art nouveau, à la fin de l'Antiquité tardive et à l'orée du Moyen Âge. Enfin, un bel ensemble de chapiteaux préromans, de style corinthien, en marbre, fait le lien avec l'époque médiévale. Au terme de la visite, l'ensemble de la collection du Musée E. Camoreyt constitue aussi une invitation à découvrir, en parcourant la ville, la richesse du patrimoine de Lectoure et de sa région.

L’exposition « Le Voyage des Plantes » en lien avec le thème du fleurissement, elle est proposée dans la Salle des Pas Perdus de l’Hôtel de Ville. Elle vous emmène en voyage avec plus de 69 plantes consommées partout dans le monde à travers l’ouvrage de José Eduardo Mendes Ferrão.

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LECTOURE Les grands projets 2018-2020

Sous maîtrise d’ouvrage communale - Travaux de mise en accessibilité et de réfection de la Rue Claude Ydron, du Boulevard du Midi et du Boulevard Jean-Jaurès (plus d’1 km) dont le coût est estimé à 901 840 € HT

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-Travaux de reconstruction des tribunes de rugby au Stade dont le coût est estimé à 1 130 000 € HT

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Sous maîtrise d’ouvrage de la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise - Travaux de restructuration et de réfection des anciennes écuries du Palais Episcopal pour l’accueil de l’Office de Tourisme Communautaire

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- Implantation du Pôle Santé dans l’actuelle Ecole Gambetta

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- Construction de l’école élémentaire aujourd’hui éclatée sur 2 sites (Gambetta et Bladé) Avenue Jean Moulin à proximité immédiate de la Cité Scolaire Maréchal Lannes

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