Revue de presse n°17 (fev13)

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Revue de presse de l’ANEPF 2013 - N ° 17

Dans ce numéro :

Edito

Édito 1

Suivi des patients 2 - 3 sous AVK, entretiens pharmaceutiques

Bonjour à tous, La Revue de Presse nouvelle est arrivée, avec au programme un point approfondi sur les entretiens pharmaceutiques pour le suivi des patients sous AVK.

Il sera également question des avancées du Dossier Pharmaceutique pour l’année 2013, qui 5 continue son chemin d’outil incontournable et technologique qui étend ses possibilités.

Le DP ne se repose 4 par sur ses lauriers Retour sur Fernando Pessoa Répartition pharmaceutique

Février 2013

Pour votre information, nous vous fournissons également un point sur l’école portugaise Fernando Pessoa implantée à Toulon. Pour ce début d’année, la Revue inclue également la revalorisation des salaires pour 2013. Pour finir, un petit point d’information sur les épidémies hivernales. En espérant toujours que vous prendrez plaisir à lire cette Revue de Presse.

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Revalorisation du point

Vous pourrez ensuite vous pencher sur un article dédié aux 6 problématiques de la répartition pharmaceutique.

Epidémie météo

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Anne CATHALIFAUD VP - Relations professionnelles de l’ANEPF

Astuce :

Pensez à cliquer sur les liens en fin d’articles pour consulter les sources ou approfondir les sujets.

Après une *in d’année houleuse avec le report de la négociation de la r é m u n é r a t i o n à l ’ h o n o r a i r e , M m e TOURAINE, ministre de la santé, a reçu pour la première fois depuis sa prise de fonction les 3 syndicats d’of*icine la semaine du 7 février, a*in de faire le point sur la p r o f e s s i o n e t d e (re)nouer le dialogue.

Une ministre visiblement à l ’ é c o u t e , s a l u a n t l’engagement dans les génériques et rappelant s o n a t t a c h e m e n t a u m a i l l a g e t e r r i t o r i a l , écartant également toute d i s t r i b u t i o n d e médicament en dehors d u r é s e a u pharmaceutique. Du côté de la convention, s’il faut encore attendre

que les négociations pour l a r é m u n é r a t i o n à l’honoraire se déroulent, le premier avenant à la convention a bien été signé et n’attend plus que sa publication au JO pour être effectif. Les e n t r e t i e n s pharmaceutiques des patients sous AVK sont dans les starting blocks, et font ainsi l’objet de l’article qui suit.


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AVK ENTRETIENS PHARMACEUTIQUES Les pharmaciens dans les starting blocks

L’avenant à la convention concernant les entretiens pharmaceutiques pour le suivi des patients sous AVK a été signé le 10 janvier dernier, la sortie prochaine au Journal Of*iciel marquera dé*initivement le lancement d e s e n t r e t i e n s pharmaceutiques. P o u r c o m m e n c e r , l e s entretiens concernent les patients sous AVK pour une durée effective ou prévisible de 6 mois consécutifs. L ’ é t e n d u e a u x a n t i -­‐ coagulants oraux se fera directement lorsque les référentiels de bon usage é m a n a n t d e s a u t o r i t é s sanitaires seront sortis. L’entrée dans le dispositif pourra se faire par plusieurs moyens. Le pharmacien pourra lui-­‐même proposer à ses patients sous AVK de béné*icier des entretiens p h a r m a c e u t i q u e s . L’assurance maladie enverra aussi aux patients des bulletins d’intégration au dispositif, accompagnés d’un courrier explicatif. En*in, le médecin traitant pourra également proposer le suivi

AVK = anti-vitamines K ACO = Anti-coagulants oraux

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a u p a t i e n t . C ’ e s t évidemment le patient lui-­‐ m ê m e q u i c h o i s i r a l e pharmacien qui effectuera les entretiens. L’intégration dans le dispositif se fera par la signature d’un formulaire d’inscription, en double exemplaire. La déclaration des entretiens se fera par t é l é t r a n s m i s s i o n à l’assurance maladie. La rémunération sera de 40€ p a r p a t i e n t , p o u r 2 entretiens annuels. Si c’est u n e i n s t a u r a t i o n d e traitement AVK, il y aura en plus 1 entretien à l’initiation du traitement. Le paiement se fera annuellement, au premier trimestre de l’année suivante. Pour la formalisation des entretiens, l’avenant inclut un guide d’accompagnement du pharmacien ainsi qu’un questionnaire type pour permettre au pharmacien de s’organiser. Le pharmacien accordera une attention particulière à ce que le patient dispose de son carnet de suivi AVK et qu’il l’utilise bien. Il n’y a pas de

durée *ixée pour l’entretien, celle-­‐ci devant être la durée n é c e s s a i r e à l a b o n n e c o m p r é h e n s i o n d e s explications données aux patients. L’entretien doit évidemment se dérouler dans un endroit permettant l a c o n * i d e n t i a l i t é d e l’entretien. Il n’y a pas nécessairement besoin d’un local dédié si la pharmacie n’en dispose pas, le bureau du pharmacien pouvant tout à fait remplir le rôle de local de con*identialité. Dans l ’ o f * i c i n e , s e u l s l e s pharmaciens sont autorisés à mener les entretiens, qu’ils soient titulaires ou adjoints. Le patient peut évidemment venir accompagné s’il le souhaite, notamment s’il ne gère pas seul son traitement. L e p h a r m a c i e n p e u t prévenir le médecin traitant s e u l e m e n t a p r è s autorisation par le patient lui-­‐même.

Sources : Le Pharmacien de France


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AVK ENTRETIENS PHARMACEUTIQUES L’observance des patients sous AVK, un enjeu de santé publique

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Une étude de pharmacovigilance de 1998 rapporte que 13% des hospitalisations suite à des effets secondaires sont liées à une hémorragie sous AVK, soit environ 17000 hospitalisations par an, dont plus de la moitié serait évitable. Une étude de 2004 impute aux AVK le chiffre de 37% des évènements indésirables graves rapportés liés aux médicaments, concernant majoritairement les sujets âgés de plus de 65 ans. La classe des AVK se distingue ainsi largement comme la classe ayant la plus forte incidence d’hospitalisation pour effet indésirable. Dans une nouvelle campagne de communication aux professionnels de santé de 2009, l’ANSM rapporte que «Malgré les recommandations existantes et les différentes campagnes de communication menées auprès des professionnels de santé par l’Afssaps en 2000 et 2004, le traitement par AVK tient toujours une place importante dans la iatrogénie médicamenteuse». Tout l’enjeu des entretiens pharmaceutiques sera d’améliorer l’observance et le bon suivi des patients pour diminuer les accidents iatrogènes. Ce facteur sera d’ailleurs particulièrement étudié pour juger de l’ef*icacité de la mise en place du dispositif.

AVK commercialisés en France

« la consommation des anticoagulants n’a pas cessé d’augmenter depuis 10 ans, avec un nombre de boites vendues d’AVK ayant presque doublé (7,5 à 13,8 millions).»

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« En 2011, [...]1,1 million de personnes ont pris des AVK, qui sont habituellement prescrits pour une durée prolongée. »

« Les an(coagulants sont la première cause d’effets indésirables graves et les AVK en par(culier sont la première cause d’hospitalisa(on pour effets indésirables. Parmi les facteurs associés à ce risque élevé on peut citer le fait qu’en moyenne, le temps passé dans la zone thérapeu(que n’excède jamais plus de 65%, même dans les études randomisées les plus récentes. Autrement dit, pendant près de 40% du temps passé sous traitement, le pa(ent est soit trop an(coagulé, courant alors un risque hémorragique, soit pas assez an(coagulé et courant un risque thrombo(que. Pour ces raisons, une surveillance thérapeu(que de l’INR est nécessaire. Par ailleurs de nombreuses interac(ons médicamenteuses sont connues avec les AVK. »

Source : ANSM REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF


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Le Dossier Pharmaceutique ne se repose pas sur ses lauriers Le DP, projet de l’Ordre depuis 2005, déployé sur le territoire depuis 2008, a connu un développement ef*icace et rapide. A terme, le DP est censé alimenter le Dossier Médical Personnalisé (DMP) pour sa partie pharmaceutique (mais le DMP connait un développement beaucoup plus ralenti pour le moment). Le DP rassemble les informations concernant les médicaments délivrés au patient sur les 4 derniers mois. L’ouverture est soumise à l’autorisation du patient, et le pharmacien est tenu d’alimenter son DP sauf opposition de ce dernier. C’est depuis quelques années par le canal informatique du DP que sont transmises les alertes concernant les retraits / rappels de lots et d’autres alertes sanitaires importantes pour l’exercice du pharmacien au quotidien. Le DP permet également au ministère de la santé, à l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et à l’InVS (Institut national de Veille Sanitaire) de recueillir des données pour des raisons de sécurité sanitaire.

Fort de son déploiement, le dossier pharmaceutique ne se repose pas sur ses lauriers, et continue de se développer, en étendant ses champs d’application et les professionnels qui peuvent le consulter et l’alimenter. Ainsi, depuis le mois d’octobre, c’est aux Pharmacies à Usage Intérieur (PUI) qu’a été étendu le droit de demander le r a c c o r d e m e n t a u D P , a * i n q u e l e s pharmaciens des établissements de santé puissent le consulter et l’alimenter. Le DP devient ainsi un véritable outil de décloisonnement ville/hopital, renforçant la sécurité des dispensations quel qu’en soit le lieu. L’ordre annonce déjà plus de 600 d e m a n d e s d e r a c c o r d e m e n t d’établissements de santé. Pour 2013, et jusqu’à la *in 2014, des expérimentations pourront être menées

pour permettre la consultation du dossier par certains médecins hospitaliers : les anesthésistes-­‐réanimateurs, les médecins urgentistes, qui peuvent avoir besoin d’un accès rapide aux traitements des patients, les services de gériatrie, qui côtoient des p a t i e n t s s o u v e n t f o r t e m e n t polymédicamentés. Le DP se lance ainsi sur le domaine de la coopération inter-­‐ professionnelle, permettant de tester l’apport qu’il peut représenter pour le corps médical. Les expérimentations devraient ê t r e m e n é e s s u r u n e t r e n t a i n e d’établissements. Et, nouveauté pour les pharmaciens en 2013, le DP devrait permettre de faire remonter des informations depuis les o f * i c i n e s , c o m m e l e s r u p t u r e s d’approvisionnement, permettant d’avoir une information complète sur les zones de ruptures et les médicaments concernés.

Quelques chiffres Au 14 janvier dernier : • 24 326 607 dossiers pharmaceutiques créés • 97% des of*icines raccordées • 5 051 159 patients de moins de 20 ans • 7 205 005 patients de plus de 60 ans • 17% de taux de refus de création

Sources : Quotipharm, ordre REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF


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Retour sur l’université Fernando Pessoa

Le 25 octobre 2012, nous découvrions l’existence de cette université… Retour après 3 mois de mobilisation. Petit rappel, l’Université Fernando Pessoa est une université portugaise privée située à Porto qui a ouvert une antenne en France dans les locaux de l’hôpital G.Clémenceau de la Garde, près de Toulon dans le Var. Au titre de la législation européenne, elle prétend pouvoir délivrer des formations portugaises, entre autres de pharmacie, odontologie et orthophonie. Etudes à deux vitesses, inégalités d’accès aux formations, dérégulation de l’offre de soin, absence du droit de regard sur la qualité des formations, danger pour les futurs patients… sont les points sur lesquels nous avons alerté la conférence des doyens, l’Ordre des pharmaciens et les syndicats professionnels, puis le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le Ministère de la Santé par l’intermédiaire d’une lettre ouverte commune avec l’UNECD (Union Nationale des Etudiants en Chirurgie Dentaire) et la FNEO ( F é d é r a t i o n N a t i o n a l e d e s E t u d i a n t s e n Orthophonie) le 5 novembre. Malgré notre mobilisation, l’établissement ouvrait ses portes le 12 Novembre 2012, sans pour autant accueillir d’étudiants en pharmacie. C’est le même jour que la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes), regroupant entre autre des associations de *ilières dont l’ANEPF, publie son communiqué de presse “Nouvelle université à

Toulon : diplômes à vendre !” a*in d’interpeller les instances concernées avec plus de poids. Le 13 décembre, le Ministère de l’Enseignement Supérieur of*icialisait son dépôt de plainte pour usage abusif du terme “université” et non-­‐respect des règles du régime de déclaration préalable n é c e s s a i r e p o u r l ’ o u v e r t u r e d e c e t y p e d’établissement, L’ANEPF considérant ces motifs un peu « légers » surtout pour éviter la réouverture de ce type d’établissements. L e 1 9 d é c e m b r e , l ’ h ô p i t a l h é b e r g e a n t l’ « université » décidait de rompre le bail en déclarant que l’UFP n’avait pas déclaré ses formations de santé lors de la signature. Le Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur portugais, quant à lui déclarait : L'expression "diplôme portugais" peut faire croire aux lecteurs qu'il s'agit de diplômes universitaires reconnus ofTiciellement au Portugal, ce qui n'est pas le cas. Les cours que l'université citée dispense au Portugal ont certes été reconnus par l'Agence portugaise d'évaluation et d'accréditation, mais n'ont pas vocation à être dispensés en France. (...) En effet, cette accréditation tient compte des conditions et des lieux des cours, du corps enseignant, des installations. Elle n'est donc pas transférable par une université d'un pays à l'autre. Ainsi, l'université Fernando Pessoa, même dans le cas de diplômes qu'elle octroie, n'a pas la compétence pour délivrer des diplômes portugais en France."

Où en est-on ? L’Université Fernando Pessoa semble avoir fait sa rentrée dans les locaux de l’hôpital de la Garde, avec l’ouverture de la *ilière pharmacie, comptant une douzaine d’étudiants, prévue début février. Ils recherchent activement un autre local pour s’installer dans la région. De son côté, l’ANEPF et les autres associations concernées ont rencontré des élus locaux pour les sensibiliser à la problématique et lutter contre l’installation de l’université dans un autre local de la région. D’autre part, la directive européenne qu’exploite l’UFP sera revue au parlement européen *in février, et il est prévu des actions de lobbying a*in que les *ilières contingentées, particulièrement celles de santé, ne soient pas soumises à cette directive.

Quelques chiffres

Sources : Le Monde, UFP France REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF


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REPARTITION PHARMACEUTIQUE Hubert Olivier, président de la CSRP (Chambre Syndicale de la Répartition Pharmaceutique) a été auditionné par la commission des affaires sociales à l’Assemblée Nationale le 30 janvier dernier, pour défendre la répartition au s u j e t d e s r u p t u r e s d’approvisionnement et pour a l e r t e r s u r l a s i t u a t i o n économique de la branche. Concernant les ruptures : « En moyenne, les quantités de médicaments non livrées par les laboratoires aux répartiteurs sont d e l ’ o r d r e d e 1 2 -­‐ 1 5 % p a r commande. Alors que, en aval, l o r s q u e n o u s l i v r o n s a u x p h a r m a c i e n s , l e t a u x d e manquants est réduit de 3 à 5%. S a n s l a r é p a r t i t i o n pharmaceutique, nous aurions donc trois fois plus de ruptures d’approvisionnement en France. » « Avec nos stocks de quinze jours ou plus, nous sommes en mesure de les absorber ». Les ruptures

dépassant les 15 jours, la répartition ne peut les amortir, impactant alors le pharmacien d’of*icine et le patient. H. Olivier regrette également le manque d’information quant au calcul des quotas de médicaments qui leur s o n t a t t r i b u é s p a r l e s laboratoires. Les propositions de la CSRP : -­‐ Création d’un comité de suivi de l’approvisionnement des of*icines rassemblant le ministère de la santé, l’ANSM, les syndicats, l’Ordre, le LEEM (les Entreprises du médicaments, représentant l’industrie), et la CSRP. -­‐ I n s t a u r a t i o n d ’ u n e procédure d’urgence, visant à concentrer les stocks d’urgence dans 26 centres pivots, qui p o u r r a i e n t e n s u i t e l i v r e r n’importe quelle of*icine dans les 24h.

Concernant les difMicultés économiques de la répartition : Il pointe la baisse du marché du médicament et le redémarrage du générique. En e f f e t , i l e x p l i q u e q u e l a distribution d’une boîte de générique ferait perdre 8 à 16 centimes. Il pointe également les ventes directes, dont les volumes atteignent un tiers en France, alors que la moyenne européenne est d’environ 10 – 12%, faisant de la France une exception. Il estime que ces dif*icultés économiques mettent en péril les missions de service public de la répartition. H. Olivier propose ainsi une rémunération à la boîte, en prenant exemple sur le modèle allemand. « Il faut déconnecter en partie nos ressources du prix du médicaments », annonçant tout un secteur dans le rouge en 2015 si rien n’est fait. Sources : Quotipharm

Les obligations de la répartition pharmaceutique, acteur de santé publique : Responsabilité du pharmacien : C h a q u e é t a b l i s s e m e n t d e r é p a r t i t i o n e s t s o u s l a responsabilité d’un pharmacien : le pharmacien responsable qui, selon l’effectif de l’établissement est a s s i s t é d ’ u n o u p l u s i e u r s pharmaciens assistants. Dans le r e s p e c t d e c e t t e p r e m i è r e o b l i g a t i o n , l e s p h a r m a c i e n s représentent, en France, 40 % des c a d r e s d e l a r é p a r t i t i o n pharmaceutique.

Desservir toutes les pharmacies qui leur en font la demande sur « le secteur d’activité déclaré » : La desserte habituelle d’une of*icine dans une commune oblige le grossiste répartiteur à desservir toutes les of*icines de la commune qui le lui demanderaient en respectant les 3 obligations de service public suivantes : Référencer au moins les 90 % des présentations des médicaments exploitées en France auxquelles s ’ a j o u t e n t l e s a c c e s s o i r e s médicaux ;

Avoir un stock permettant de satisfaire au moins deux semaines de consommation ; Livrer tout médicament du stock dans les 24 heures suivant la réception de la commande. Depuis le 24 août 2008, les grossistes-­‐répartiteurs ont par ailleurs l'obligation de participer à un système d'astreinte pour permettre la mise à disposition des médicaments dans les situations d'urgence les week-­‐ends et jours fériés. Sources : CSRP

REVALORISATION DES SALAIRES A L’OFFICINE La revalorisation du point au 1er janvier 2013 est de 1,6%, passant de 4,193€ à 4,26€. Le salaire mensuel garanti au coef*icient 100 pour 35h hebdomadaires est de 1431€ brut, soit 31€ de plus que l’an dernier. Rappel des principaux coef*icients concernant les étudiants :

-­‐ avec moins de 350h de travail en of*icine: Coeff 230 : 9,80€ brut -­‐ avec plus de 350h de travail en of*icine : Coeff 300 : 12,78€ brut -­‐ Remplacement du titulaire par un 6ème année ayant son stage validé, et non thésé : Coeff 330 : 14,06€ brut

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Infos en vrac

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EPIDEMIE - METEO Le réseau Sentinelles de l’INSERM permet le recueil, l’analyse et la prévision des données épidémiologiques issues de l’activité des médecins généralistes. Pro*itons de leur bulletin mensuel pour faire le point sur les épidémies hivernales :

Syndromes grippaux

Depuis 7 semaines consécutives, on note une hausse de l’activité épidémique en France. Les incidences les plus élevées sont relevées dans les régions Nord-­‐Pas-­‐de-­‐Calais (2093 cas/ 10 000 habitants), Rhône-­‐Alpes (1310), Limousin (1228), Languedoc-­‐Roussillon (974), Centre (852) … D’après le modèle de prévision basé sur les données historiques, l’activité endémique pourrait avoir atteint son pic la semaine prochaine. Le nombre de consultations attribuables à la grippe parmi les consultations pour syndromes grippaux est estimé à 483 000.

Diarrhées aiguës

Sources : INSERM

La semaine précédente, l’incidence des cas de diarrhées aiguës vues en consultation a été estimée à 233 cas / 10 000 habitants, passant en dessous du seuil épidémique (270). L’épidémie de gastroentérite serait ainsi terminée, et aurait duré 4 semaines, du 24 décembre an 20 Janvier.

Seule organisation représentative des étudiants en pharmacie, l’ANEPF (Association Nationale des Étudiants en Pharmacie) a pour objectif de :

Adresse postale : ANEPF 4 avenue Ruysdaël 75008 PARIS

• Représenter les 82 000 étudiants en pharmacie d’une voie unique, apartisane et asyndicale auprès des instances universitaires et des organismes de tutelle. • Promouvoir des liens entre les étudiants a*in de créer une unité nationale.

relationsprofession@anepf.org

• Favoriser les échanges internationaux, notamment par le biais des associations EPSA (European Pharmaceutical Student Association) et IPSF (International Pharmaceutical Student Federation).

Retrouvez - nous en ligne sur www.anepf-online.com

Pour plus d’informations, contactez-­‐nous à : info@anepf.org

Responsable de la publication : Anne CATHALIFAUD

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