Desir n11 decembre

Page 1

DESIR

Des•Envies•Subites•d’Informations•Récentes

Décembre 2015 N° 11

ROSP génériques Les chefs d’état vieillissent plus vite Une étude réalisée aux Etats-Unis a comparé la durée de vie des chefs d’état après leur élection à celle de leur challenger malheureux, dans 17 pays régis selon un régime parlementaire ou présidentiel. L’inclusion des élus et de leur opposant débute en 1722 et l’étude se termine en septembre 2015. Au total 540 candidats ont été recensés, dont 279 élus et 261 candidats malheureux. Le résultat est significatif, puisque les candidats qui ont été aux postes de chefs d’état ou de gouvernement vivent en moyenne 4,4 ans (intervalle de confiance à 95 % de 2,1 à 6,6) de moins après leur dernière élection que ceux qui n’ont jamais obtenu l’investiture suprême (13,4 ans vs 17,8 ans après la dernière élection). Les auteurs de l’étude reconnaissent l’existence possible de certains biais, tenant notamment au fait de la comparaison entre l’élu et le battu. Dans certains pays en effet, les candidats des partis sont le reflet de classes socio-économiques différentes, ce qui peut fausser les données de départ, comme par exemple au Royaume Uni où les candidats du parti du Labour sont issus des milieux des fermiers, ou des mineurs, alors que les candidats des Tories sont classiquement des aristocrates.

Source : JIM

Le principal point d’achoppement reposait sur l’objectif de substitution fixé à 87 % par l’assurance-maladie. Après une ultime séance de négociations, les différentes parties (à l’exception de l’UNPF) sont tombées d’accord sur un taux de 86 % pour 2016. Selon Philippe Besset, vice-président de la FSPF, les nouveaux paramètres définis vont permettre d’atteindre l’enveloppe de 143 millions d’euros pour le réseau en 2016 (qui seront versés en 2017), c’est-à-dire de retrouver le niveau de 2014. « Ceux dont le taux de substitution s’élèvera à 84 %, 85 %, ou 87 %, toucheront également une prime », souligne Gilles Bonnefond, président de l’USPO, qui précise que les officinaux percevront une ROSP à partir de 76 %. Parallèlement, il a été convenu que le TFR appliqué au clopidogrel à partir du 2 janvier 2017 serait supprimé si le taux de substitution de la molécule atteint les 80 % à la fin 2016. Dans le cas contraire, les signataires ont décidé de se revoir à la fin de l’année prochaine, ou si de nouvelles baisses sur les prix des génériques, non prévues lors des négociations, intervenaient. De son côté, l’UNPF justifie son refus de signer par le fait que les sommes allouées ne tiennent pas compte des futures baisses de prix annoncées par le CEPS. Pour elle, « les pharmaciens risquent de ne pas percevoir les enveloppes budgétaires annoncées en raison d’une augmentation des objectifs de substitution, de critères inatteignables, d’une mise en place tardive des logiciels pour l’inscription des numéros RPPS, d’une augmentation du nombre de molécules pour l’objectif de stabilité… »

Source : Le Quotidien du Pharmacien


Interpro 95 % de médecins plaident en faveur d’une réforme partagée du système de santé. Parmi les pistes d’actions souhaitées, 84% citent les coopérations interprofessionnelles entre médecins et autres professionnels de santé. Elles sont à favoriser au même titre que la structuration du parcours de soins entre ville et hôpital et la lutte contre les inégalités territoriales d’accès aux soins. « Les médecins ne font pas preuve de ce conservatisme dont certains les taxent à tort », a souligné Patrick Bouet, président de l’Ordre des médecins lors de la présentation des résultats à la presse le 17 décembre. En parallèle, un autre sondage grand public a été réalisé pour l’instance ordinale par l’institut Elabe auprès d’un échantillon représentatif de 4 000 usagers. Dans le sondage, le pharmacien apparaît comme l’un des acteurs auquel 74% des Français font le plus confiance pour faire évoluer le système de santé dans le sens de l’intérêt du patient. Certes, à un degré moindre que le médecin auxquels 86 % accordent leur confiance pour le réformer. Mais plus que les associations de patients plébiscitées par 71% des sondés, et nettement devant les acteurs institutionnels que sont les mutuelles (56% de taux de confiance), l’assurance maladie (55%), les pouvoirs publics (36%). Ces différents aspects seront abordés dans le livre blanc que l’Ordre des médecins doit présenter le 26 janvier 2016.

Source : Le Moniteur des Pharmacies

Honoraires de dispensation « Comme prévu, l’honoraire de dispensation (HD) passera à 1,02 euro TTC à partir du 1er janvier 2016. Le montant de l’honoraire pour grand conditionnement (HG) - qui correspond à trois fois le tarif de l’honoraire à la boîte, auquel est appliquée une décote de 10 % - sera, par conséquent, lui aussi modifié. Il s’élèvera désormais facturé 2,76 euros TTC, contre 2,21 euros TTC actuellement. En revanche, le montant de l’honoraire pour ordonnance complexe (HC) ne changera pas et restera facturé 0,51 euro TTC pour la dispensation des ordonnances de 5 lignes et plus, en contrepartie de la remise au patient d’un plan de posologie. »

Source : Le Quotidien du Pharmacien

URPS : UNPF veut poursuivre son chemin « En obtenant un score inférieur à 10 % aux élections aux Unions régionales des professionnels de santé (voir la carte interactive), l’UNPF va perdre sa place dans les futures négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie à compter de juin 2016. Malgré cet échec, le syndicat présidé par Jean-Luc Fournival ne lâche pas prise. A l’issue d’un conseil d’administration du 16 décembre, il indique vouloir « poursuivre son chemin en toute indépendance » et avoir entendu « le souhait de ses adhérents de retravailler autour d’un projet collectif ». « L’UNPF garde toute sa représentativité sociale : salaires, conventions collectives, prévoyance, formation... et continuera à faire entendre sa voix », écrit le syndicat. En attendant, l’UNPF, toujours présent dans les négociations conventionnelles en cours notamment sur l’évolution de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) refuse de signer les avenants présentés par l’assurance maladie. Le syndicat juge «risqué» d’accepter «de nouvelles tâches chronophages (renseignement du numéro RPPS pour les prescripteurs hospitaliers), une plus grande dépendance à l’assurance maladie en contrepartie d’une rémunération toujours plus faible et sans garantie pour l’avenir». »

Source : Le Moniteur des Pharmacies


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.