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Magazine
SUP’AIRE
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(+216)
53424021
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9
Decembre
2015
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N°1
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EXCLUSIVITÉ
Forum SUP’COM
16éme édition
INTERVIEW « LA REFORME EST UN CHALLENGE… » Mounir FRIKHA
MOOC
Success story
REDACTRICE EN CHEF CHAIMA YEDES JOURNALISTES ALI SAADA OMAR KIDAR BOCHRA KALLALA MANEL BEN FATMA MOLKA JEBELI FARAH FADHLOUI DESIGNER
ALAEDDINE AYADI HACHEM SFAR MANAGER AlI SAADA NAHLA MOUSSOUI
Contact sup_aire@supcom.tn Le club Sup’Aire est une aire de discussion et d’animation scientifique et technologique de la vie universitaire en dehors des classes. Son objectif est d’améliorer la culture scientifique, technologique de l’élève et de le mettre en contact avec des professionnels de divers domaines et de différents horizons susceptibles de rencontrer son chemin un autre jour.
YEDES Chaima Aujourd’hui, faire partie d’un vécu noyé de problèmes de terrorisme et de peur incessante ne nous arrêtera pas nous futurs
Aujourd’hui, faire partie d’un vécu noyé de problèmes de terrorisme et de peur incessante ne nous arrêtera pas nous futurs entrepreneurs de tenter de créer une Tunisie meilleure ! C’est à nous de faire tourner la roue du développement de notre Tunisie dans les années à venir. C’est le moment où jamais de montrer notre force et notre résistance pour lutter dans la solidarité, contre la haine et l’ignorance. Nous sommes persuadés que l’initiative crée la révolution et nous avons décidé de nous unir autour d’un journal « Sup’Aire » au sein d’un club aussi super pour manifester notre envie d’aller vers les objectifs de notre ambition. Nous avons l’intime conviction que nous sommes le changement, nous sommes les écrivains de notre histoire. L’objectif de ce journal est d’améliorer la culture technologique et scientifique des étudiants en dehors de toute autre considération. Nous y publierons plusieurs informations utiles et cruciales pour que la Tunisie voie en nous la lumière de demain !
Rédactrice en chef YEDES CHAIMA
Sommaire Interview avec Mounir Frikha
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FORUM SUPCOM 2015
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Interview avec Wissem Oueslati
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les arts de la tunisie
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World Business Cloud
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Les MOOC ou l’avenir de l’université
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Oliver Heaviside
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Success story
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Projet PACTE
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AMAC
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Les échos d’ISET’Com
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ACM ACPC
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MOUNIR FRIKHA :
LA RÉFORME EST UN CHALLENGE
Par Ben Fatma Manel
Interview du Directeur de Sup’Com C’est dans son bureau que Monsieur Mounir Frikha a accepté de me recevoir, avec l’air toujours sérieux mais disponible, pour m’accorder cet entretien.
Sup’Aire : Pouvez-vous vous présenter ? Mounir Frikha : Mounir Frikha directeur et professeur à Sup’Com Sup’Aire : Pouvez-vous nous présenter Sup’com en deux mots ? M.F. : Sup’Com est la 1ère école d’ingénieurs en Tunisie dans le domaine de TIC. Les étudiants qu’elle accueille sont parmi les meilleurs. Aussi bien le staff pédagogique qu’administratif sont très contents de les avoir. Sup’Com offre plusieurs avantages : elle permet d’avoir une formation de qualité avec un corps enseignant parmi les meilleurs en Tunisie. Aussi la réforme, que je vois personnellement comme une opportunité pour mieux apprendre, est basé sur l’intégration de l’approche par projet et la pédagogie
active qui sont deux aspects importants. L’étudiant devient ainsi le centre de la formation et là c’est un challenge que l’étudiant doit suivre et le corps enseignant aussi. Les autres avantages sont les collaborations de avec des universités de renommées internationales avec de la mobilité, des doubles diplomations et de bonnes propositions de projets de fin d’études (PFE). Nous sommes en outre très ouverts sur le milieu industriel. Plusieurs industriels participent à la formation. Aussi on donne beaucoup d’importance à tout ce qui est soft skills et activités para universitaires et là je suis très content d’avoir l’apparition de Sup’Aire qui vient renforcer l’équipe des clubs sur place. Sup’Aire : Quel est votre vision pour l’avenir de Sup’com ? M.F. : Outre la formation en télécommunication, Sup’Com formera des ingénieurs en numérique. Les applications dans ce domaine sont nombreuses et porteuses sur le marché de l’emploi.
« Mounir Frikha directeur et professeur à Sup’com »
Sincerement j’encourage les activités parascolaire dans les cadres des club où l’étudiant travaille tout seul et ça augmente l’autonomie des étudiants.
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Sup’Aire : Que pensez-vous de développement de TIC ? M.F. : Le développement de TIC en Tunisie pendant les cinq années à venir va être très important. Il y aura les réseaux qui vont s’installer bientôt comme le réseau 4G pour tous les opérateurs et là il y aura un besoin en ingénieurs. Les services présentent aussi un axe très prometteur et donc on aura besoin de gens pour développer les services et aussi des gens pour travailler sur des applications mobiles. Sup’Aire : Concernant le forum, pouvez-vous nous parler un peu de l’édition de l’année précédente et celle de cette année ? M.F. : La dernière édition a été sur e-revolution ; la révolution électronique, est maintenant partout. Cette année le thème est sur smarter –Tunisia : e-education et e-business. Pour nous le plus important est e-education qui est au centre de la réforme qui a démarré il y a trois mois et ça intègre tout ce qui est MOOC et application en ligne. Ca intègre aussi une pédagogie active orientée sur l’étudiant qui est habitué à un cours classique. L’élève doit donc s’adapter à cette pédagogie. Ça lui apprend à être autonome. Sup’Aire : A la fin, nous voulons vous remercier d’avoir consacré du temps pour nous rencontrer. M.F. : Sincèrement j’encourage les activités para universitaires dans le cadre des clubs où l’étudiant travaille tout seul. Ceci augmente son autonomie.
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FORUM SUPCOM 2015 La 16ème édition du Forum de Sup’Com
«Smarter Tunisia
e-Education & e-business»,
totalement organisée par les élèvesingénieurs se tiendra le 9 décembre 2015 à l’espace des conférences du Park technologique El Ghazela
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le mon- 2015 s’intéresse à l’une de ces évolul’entreprise tions à savoir les « e-Education &
Le Forum de Sup’Com est un rendez-vous entre les étudiants, les entreprises et les médias. Il met en contact les chefs d’entreprises et les jeunes diplômés pour une réelle opportunité de carrière. Nous, élèves organisateurs, proposons à travers ce forum des conférences, une table ronde et une visite aux stands de différentes entreprises pour donner un aperçu de deux applications importantes dans le domaine des TIC. Il va sans dire que la visite des stands est une occasion pour déposer les Curriculum Vitae pour des stages et des projets de fin d’études (PFE).
Un à
rendez-vous dédié la technologie.
Le domaine du TIC connait une évolution en exponentiel ces dernières années. Le Forum donne une occasion pour en découvrir certaines. L’édition
e-Business »
Forum 2015: Smarter Tunisia: E-Education & E-Business
Le monde se dirige de plus en plus vers des applications électroniques et la Tunisie ne fait pas exception. Notre Tunisie se voit même comme un acteur dans la création de concepts liés aux multiples applications qu’on peut rencontrer dans tous les domaines. Les “e-Education & e-Business” sont en particulier importants. Ils se présentent comme une solution moderne et efficace pour une meilleure pédagogie et une meilleure commercialisation des différents produits qui existent sur le marché. D’ailleurs dans le cadre de la stratégie nationale « Tunisie Digitale », l’état ne cesse de lancer de nombreux appels d’offre, que ce soit dans le domaine de l’e-gov, d’infrastructures numériques ou de
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C’est plus qu’un évènement - Plus de 1000 visiteurs en une journée - Des invités de marque - Des conférences - Des ateliers de discussions - Couverture médiatique - Plus de 15 entreprises nationales et internationales de renommée.
e-business. Dans ce sens, les budgets consacrés à ces trois derniers domaines atteignent 2.2 millions de dinars actuellement avec une estimation de 4 millions de dinars consacrés aux projets en cours d’implémentation. pour sujet «Smarter Tunisia : Le forum de cette année aura
e-Education & e-Business» et va donc traiter les concepts du commerce électronique, des métiers de l’avenir et du rôle des institutions dans l’adaptation des programmes académiques avec les besoins d’un marché de travail de plus en plus compétitif.
Par omar kidar
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E-COMMERCE EN TUNISIE. OÙ EST CE QUE NOUS EN SOMMES ? Par Chaïma Yeddes et Molka Jébali
Les dix dernières années ont vu un développement exponentiel de l’internet , du Web , plus généralement des NTIC(nouvelles technlogies de l’information et de communication ). Chaque jour qui passe nous apporte son lot de nouveautés . Parmi les éléments les plus marquants de ces changements on pourrait citer la mutation des systèmes de production et des modèles de consommation . Le « world wide web » ou la toile est devenu le nouveau lieu d’échange des commerçants. Monsieur Wissem Oueslati Expert en e-commerce et numérique passionné par les nouvelles technologies, ingénieur corps et âme (au sein de la grande école d’informatique ENSI.) bloggeurwww.wissemoueslati. com , a suivi de prés l’évolution du E-commerce dans le monde et en particulier en Tunisie depuis +10 ans . Avec une équipe talentueux on a réussi à concevoir et développer le premier portail tunisien www.artsdetunisie.com en 2008 de vente d’article fait-main 100% tunisien en trois langues acceptant les cartes bleues étrangères , puis le premier site e-commerce de vente de bijoux de fantaisie en Tunisie www.Bijoulella.com et a géré plusieurs autres projets e-Learning ,places de marché virtuelles et e-commerce afin de booster e-business en Tunisie . La Tunisie , consciente que le fait de s’arrimer à la société mondiale de l’information consiste à se faire une place , devrait suivre le boom de e-commerce et révolutionner les processus de gestion dans ce domaine. Nous devons affronter d’énormes obstacles pour arriver à s’insérer véritablement dans le monde des technologies de l’information. Le commerce électronique , l’e-commerce ou le commerce virtuelle représente, sans doute , une nouvelle opportunité pour la Tunisie. Sup’Aire : A L’heure où la crise économique perturbe le marché, le e-commerce lui, se développe comme un nouveau moyen de distribution à la mode. Mais qu’entend t on vraiment par « e-commerce » ? Wissem Ouislati : Le commerce électronique ou vente en ligne désigné par « E-Commerce » l’utilisation d’un média électronique pour la réalisation de transactions commerciales.
La plupart du temps il s’agit de la vente de produits ou services à travers le réseau Internet ; ainsi le E-commerce cadre tout le processus B To C (Business to Customer ) et le terme E-commerce englobe aussi les mécanismes d’achat sur Internet comme le B To B (Business to Business.) , C to C entre particuliers et d’autre types ...
problème d’offre par rapport à la demande. Comment expliquez-vous la réticence des entreprises à vendre en ligne ? W.O. : Malgré que cette étude citée n’est pas assez profonde pour donner des conclusions finales , il est bien clair que il n’ ya pas assez d’offre vu que le nombre des sites e-marchands ne dépasse pas les 700 dont plus que la moitié de ces sites est dédiée pour la Sup’Aire : D’après une étude récente publi- vente des billets d’avion, tourisme ou paieée par le ministère du commerce il existe un ment des factures.
PAGINATION 3 Les entreprises ne voient pas encore le potentiel du e-commerce ou ils attendent que le secteur soit assez mûr pour ce lancer dans ce genre de business, d’ailleurs récemment on remarque une montée et concurrence même chez les sites d’achat groupé. Sup’Aire : Quels sont les défis du commerce électronique en Tunisie? W.O. : Je dirais que les principaux défis en Tunisie sont : directement la culture numérique à instaurer chez le citoyen tunisien en effet ,la question de la confiance dans Internet constitue un obstacle considérable à la croissance du commerce électronique et indirectement la stabilité du pays après la révolution. Sup’Aire : Après l’introduction de la nouvelle carte bancaire technologique, allons-nous témoigner d’une croissance du volume des transactions en ligne ? W.O. : Tout dépendra comment ça va être implémenté par les banques : les outils techniques et humains mis à la disposition par les banques pour réussir cette carte ; autrement dit est ce que le service de la carte quand il sera mis à l’épreuve sera-t-il fonctionnel avec une continuité de service ? On le saura dans un futur proche !
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J’AI UNE CONVICTION TRÈS PROFONDE DANS LE POTENTIEL QUE L’ÉCONOMIE TUNISIENNE PEUT TIRER DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE POUR AUGMENTER LES VOLUMES D’EXPORTATION
Sup’Aire : Pour finir , Quels sont vos conseils pour nous les jeunes ingénieurs ? W.O. : il ne suffit pas d’avoir une idée , il faut la mettre en pratique . „Ne dites pas que vous allez faire, faites !” Faites quelque chose qui vous passionne et n’abandonnez jamais. „Ne pas avoir peur de l’échec” il s’agit d’innover , d’imaginer en permanence ...en 2005 , j’ ai pris la décision de quitter mon poste à ministère de défense pour se lancer dans les affaires et lancer mes propres projets ecar je souhaitais être maître de mon avenir et me tailler une place dans le monde. Certes , j’ai rencontré beaucoup d’obstacle , mais j ‚ai toujours été motivé et j’ai finalement réussi à concevoir et développer le premier portail ARTSDETUNISIE.COM de vente d’article fait-main 100% tunisien en trois langues acceptant les cartes bleues étrangères , puis le premier site e-commerce de vente de bijoux de fantaisie en Tunisie Bijoulella.com et autres projets e-Learning o e-business afin de booster e-business car j’ai toujours la conviction que le E-commerce en Tunisie volera très haut..
Bref , je dirais tout simplement n’ayez pas peur et essayez de faire partie des Winners. « On ne découvre pas le monde on le crée »
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Les entreprises ne voient pas encore le potentiel du e-commerce ou ils attendent que le secteur soit assez mûr pour ce lancer dans ce genre de business, d’ailleurs récemment on remarque une montée et concurrence même chez les sites d’achat groupé.
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CLUB PAGINATION 1
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WORLD
BUSINESS
CLOUD
SUP’COM
Chez World Business Cloud, nous guidons la transformation numérique pas à pas : - Accompagnement de projet de petite envergure . - Organisation d’évènements dédiés cloud. - Organisation des formations pour faciliter l’accés au Cloudcomputing . Le but de World Business Cloud est de valoriser le cloud et le mettre au service de toutes les entreprises. Ayadi Alaeddine, fondateur du WBC
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LE MOOC L’AVENIR
DE L’UNIVERSITÉ… Les MOOCs sont présentés comme une révolution pour l’enseignement supérieur.
Par BEN FATMA Manel
Les MOOC sont présentés comme une révolution pour l’enseignement supérieur. S’ils ne permettront sans doute pas de mettre l’université à la portée de tous, ces nouveaux outils peuvent avoir un fort impact sur le monde de la formation
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etour sur l’histoire :
Avec 160.000 inscrits, le premier « cours en ligne ouvert et massif » (« massive open online course ») sur l’intelligence artificielle, proposé par l’université californienne de Stanford fin 2011, avait eu un retentissement sans précédent.En quelques mois, la plupart des grands campus américains mettaient en ligne des cours gratuits en vidéo, et lançaient des plates-formes s’adressant aux étudiants du monde entier.Il y a tout juste deux ans, l’université française
Dans le même ordre d’idée, le MOOC permet
aussi d’adapter l’enseignement à chaque élève.En outre, selon M.Rolin Pierre, coordinateur du MOOC « principes des réseaux de données », le MOOC présente une opportunité pour pratiquer les informations acquises grâce aux Labs disponibles à chaque chapitre.Madame Fouzaai, enseignante à Sup’com a insisté aussi sur l’importance d’exercice d’évaluation par paire et ses bienfaits pour apprendre à évaluer les rapports.
y allait de son initiative, adoptant la soluLa Tunisie et le MOOC: : tion Open edX, initiée par Harvard, le MIT, La fièvre du MOOC a aussi touché la Tunisie. Sanford et Google, pour proposer des cours En effet, le 23 octobre 2014, et grâce à la sur une plate-forme portant l’étonnant nom Fondation Orange, le premier MOOC Tunide FUN (« France Université Numérique »). sie vient de voir le jour. C’est une manière d’apprendre à distance, partout, à tout Avantage : moment et, notamment, le français. Farouk Selon madame Gmara, enseignante à Su- Kammoun, Rafik Bouaziz et Jilani Lamlop’com, le grand avantage est « accès de par- umi, directeurs respectifs de l’Ecole Sésatout ».En effet, nous n’avons plus le contrain- me, de l’Université de Sfax et de l’Universite du place ou du temps : On peut apprendre té virtuelle de Tunis, partenaires du projet, n’importe où, n’importe quand, tout ce qu’on ont remercié, de leur côté, la Fondation voudrait. Les MOOCs permettraient d’en d’Orange, pour cette action de mécénat finir avec l’enseignement à l’ancienne, les qui va permettre à leurs étudiants d’être acsystèmes fermés, les profs qui pérorent compagnés et formés par des tuteurs frapendant des heures devant un amphi, ra- nçais, à travers des forums d’échange avec contant les mêmes blagues depuis quinze ans. des étudiants de France.
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E-LEARNING : SE FORMER ET APPRENDRE AUTREMENT! E-business, e-government, e-health, e-marketing, e-administration, e-services, e-gouvernance…, à l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le préfixe “e”, abréviation de “électronique” impose son omniprésence et l’enseignement n’échappe pas à cette tendance lourde. Le E-Learning, un mot générique qui désigne l’apprentissage avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) est, dès lors, une des variantes réactualisée et rafraîchie de l’enseignement à distance via Internet. Points forts Plus besoin de se rendre en classe ou une bibliothèque pour apprendre. Les frontières de la classe et des établissements d’enseignement s’abaissent. Personnalisation, individualisation : Grâce au e-learning, pas de problème d’emploi du temps : celui-ci est principalement utilisé pour sa flexibilité, chacun suivant la formation à son rythme et selon ses disponibilités.Mais aussi selon ses modes d’apprentissage : visuel, auditif… le multimédia permet une réelle adaptation, et l’apprenant est l’acteur principal de sa formation. Autonomie : Les dispositifs E-Learning accordent une certaine liberté et un degré d’autonomie important à l’apprenant. Celui-ci peut donc s’engager individuellement dans les activités d’apprentissage proposées et porte en lui la responsabilité de son propre apprentissage. Limitation des coûts: Outre le prix de la formation elle-même, les frais se limitent à un ordinateur opérationnel et une connexion à internet. Tout peut ensuite être téléchargé (supports de cours, vidéos, exercices, conférences…).
NARJES MERIMI Fondatrice du Centre pour le Développement des Compétences
FREINS ET OBSTACLES l’effort motivationnel à distance est plus important qu’en présentiel. l’apprenant est acteur de sa formation. Pour cela , les condi- ERIC LE MAROIS DIRECTEUR DELEGUE, tions doivent être favorables pour le motiver. RESPONSABLE DE L’ACTIVITE Des disciplines non adaptées E-LEARNING EN FRANCE Le e-Learning n’est pas une ressource d’apprentissage pour toutes les disciplines. Ainsi en est-il pour tout ce qui est lié au manuel (métiers de bouche), mais aussi la physique, la chimie, la mécanique…dont 70 à 80% des connaissances viennent de la pratique, et qui exigeront un mixte entre formation à distance et présentielle…. Ce qui amoindrit tous les avantages du e-Learning. Confusion multimédia Face à la profusion des modules, certains participants peuvent prendre peur, ou ne pas oser les utiliser, ou ne pas savoir les utiliser.
LE MARCHÉ SE STRUCTURE ET LE E-LEARNING ENTRE DANS LES MŒURS, OFFRANT DES PRODUITS ET SERVICES DE PLUS EN PLUS CONVAINCANTS. BEAUCOUP DE PROJETS, DONC, ET D’INITIATIVES PRIVÉES OU PUBLIQUES.
Quelles sont les raisons principales qui les incitent à mettre en place une formation à distance ? ERIC LE MAROIS : L’e-Learning est une solution face à la complexité de déploiement. Quand il faut former des milliers de personnes réparties géographiquement et qu’il faut aller vite, il est souvent difficile de mettre en place une hiérarchie ou une cascade de formateurs qui ne sont d’ailleurs pas toujours disponibles, ni présents. Il est difficile de les faire se déplacer depuis leur lieu de travail. Avant, lors d’une formation classique, on fait déplacer des gens pour plusieurs jours, alors qu’avec ces méthodes, on peut les faire déplacer pour des fractions voire même pas du tout. Ils peuvent rester à leur lieu de travail ou encore se former une heure en fin de journée chaque jour.
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OLIVER HEAVISIDE, LE PARCOURS D’UN SCIENTIFIQUE ATYPIQUE Par Ali SAADA
Oliver Heaviside (18 mai 1850 - 3 février 1925) est un physicien britannique autodidacte. Il a formulé à nouveau et simplifié les équations de Maxwell
L
ors d’une séance de cours, un de mes élèves en formation à l’école supérieure des communications de Tunis, Sup’Com, faisait remarquer non sans humour, l’injustice du temps qui un siècle avant a rendu Heaviside connu rien que pour avoir développé la fonction échelon1 qui porte son nom, cette fonction toute simple, nulle pour les réels négatifs et égale à un pour les positifs. Avec cette remarque, l’élève en question ne se rendait pas compte que le temps se trouve encore une fois injuste vis-à-vis de ce scientifique dont l’histoire mérite d’être connue dans ses plus petits détails [1] et qui est passé à côté d’une renommée qu’il n’aurait pas du tout usurpée. J’avoue que moi-même n’étais pas très au fait de l’immense talon de Heaviside mais je savais qu’il était le premier à avoir utilisé la dérivée au sens des distributions dont la théorie a été développée entre 1940 et 1950 par Laurent Schwartz ! Mais qui de nos jours le connait, ne serait-ce que par le nom, à part les quelques personnes qui ont eu à rencontrer cette fonction au hasard des cours de mathématiques pour l’ingénieur ? C’est en plongeant dans son histoire, à travers les quelques documents que j’ai rencontré sur internet, que j’ai découvert que le monde est passé à côté de l’histoire de ce génie anglais de la seconde moitié du dix-neuvième siècle et du début du vingtième.
TRÈS BREF APERÇU SUR L’ANGLETERRE DE HEAVISIDE :
Oliver Heaviside (18 mai 1850 - 3 février 1925) est un phy sicien britannique autodidacte. Il a formulé à nouveau et simplifié les équations de Maxwell sous leur forme actuelle utilisée en calcul vectoriel.
C’est dans une Angleterre bouillonnante qui venait d’intégrer le Royaume uni (1801) qu’Oliver Heaviside a vu le jour en 1850 dans une banlieue de Londres. Les effets de la révolution industrielle qui a débuté au milieu du dix-huitième siècle et qui a fait basculer la société anglaise, mais pas uniquement, d’un modèle socio-économique agraire et artisanal à un modèle commercial et industriel étaient déjà bien là. L’application de la loi promulguée sur les brevets pour protéger les inventeurs sur une période de dix ans, a aussi encouragé ces derniers à faire aussi bien des innovations que des inventions. Le fameux moteur à vapeur de James Watt vit le jour à la fin du dix-huitième siècle. En 1800 à la veille de la tombée du brevet de Watt dans le domaine public, la Grande Bretagne disposait de 496 machines à vapeur en service. En 1830, le royaume uni disposait de 15000 prototypes de ces machines contre 3000 en France et 1000 en Prusse. Forte de son industrie, l’Angleterre devint une grande puissance plus particulièrement sous le règne de la reine Victoria, montée au trône en 1837. En 1845, et grâce à l’expansion qui a eu lieu les années 1840, le royaume uni obtint la moitié du marché des 9500 kilomètres de rail européen. Le développement de la colonie australienne à partir du milieu du dix-neuvième siècle contribua à sa richesse et à son rayonnement mondial. L’Angleterre subit cependant la forte rivalité des États-Unis jusqu’à la première guerre mondiale, après laquelle ceux-ci deviennent plus puissants que leur ancienne puissance coloniale. En parallèle à ce boom industriel, l’Angleterre a vu sa science se développer avec des noms comme Faraday, Kelvin, Maxwell, Hamilton, Stokes, Tait, Thomson,… dans l’enceinte de plusieurs universités.
Oliver Heaviside (18 mai 1850 - 3 février 1925) est un physicien britannique
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Ces développements ont touché tous les domaines et particulièrement celui de l’électricité et de l’énergie.
Oliver Heaviside, Né le 18 mai 1850
à Camden Town près de Londres, Oliver était le dernier des quatre enfants de Thomas Heaviside, peintre artiste, et de Rachel Elizabeth West. La scarlatine , qui était difficile à différentier de la diphtérie et qui se traite de nos jours par la simple administration d’un antibiotique, laissait dans le temps de fortes séquelles chez ceux qui l’attrapaient. Le handicap d’ouïe qui a été occasionné à Heaviside par cette maladie à l’âge de cinq ans, rendit ses relations avec d’autres enfants difficiles et sa jeunesse malheureuse. N’empêche qu’il était resté relativement brillant dans ses études et a même été classé cinquième sur cinq cent élèves en 1865. Il choisit cependant de quitter l’école et a continué à apprendre en autodidacte. Il parvint ainsi à apprendre le Morse, les langues danoise et allemande et à étudier l’électricité. Encouragé par son oncle Charles Wheatstone, il partit apprendre la télégraphie au Danemark en 1868. Il revint en Angleterre en 1871 et occupa un poste de télégraphiste à Newcastle on Tyne dans les bureaux de la compagnie Great Nothern Telegraph Compagny qui s’occupait du trafic avec les pays d’outre-mer. En parallèle, il menait, malgré l’aggravation de son handicap, ses travaux de recherche toujours en électricité. Sa première publication parut en 1872 alors qu’il était chef opérateur. Son second papier qui parut en 1873 était assez intéressant pour que Maxwell l’intègre dans la seconde édition de son traité sur l’électricité et le magnétisme. Heureux de ce succès, Heaviside arrêta son contrat avec la compagnie et consacra le reste de sa vie à la recherche. A propos de Maxwell, il écrira plus tard : Il était grand, très grand, le plus grand, doté d’un immense génie. Je me suis résolu à maîtriser son livre. Cela m’a pris plusieurs années pour le comprendre au
SHALL I REFUSE MY DINNER BECAUSE I DO NOT FULLY UNDERSTAND THE PROCESS OF DIGESTION? mieux que je pouvais. Après, j’ai mis Maxwell de côté, suivi mes propres cours et là j’ai progressé beaucoup plus vite.Bien qu’il ait été très brillant dans le domaine de l’électricité et du magnétisme, Heaviside rencontrait des problèmes pour justifier l’utilisation d’outils mathématiques qu’il a lui-même développé. Ceci ne l’a cependant pas empêché de simplifier les équations de Maxwell en les faisant passer de vingt équations à vingt inconnues, à quatre équations à deux inconnues !!! De nos jours nous les appelons les équations de Maxwell oubliant que dans les faits ce sont les équations de Heaviside. En évoquant ce sujet, le poète FitzGerald dit : Le traité de Maxwell est encombré de débris de ses brillantes lignes d’assaut, de ses camps retranchés et de ses batailles. Heaviside l’a débroussaillé et ouvert une route large et directe qui lui a permis d’explorer une grande partie du pays.Malheureusement, les méthodes d’analyse vectorielle développées par Heaviside ont jeté de l’ombre sur ses impressionnants résultats en électromagnétisme. Son calcul opérationnel développé entre 1880 et 1887 a provoqué une grande controverse. Ce calcul n’était autre que l’application de la transformée de Laplace pour résoudre des équations
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différentielles. Les invectives qui dénonçaient le manque de rigueur mathématique venaient de toute part. Il s’est ainsi vu refusé un papier qu’il a soumis au Proceedings Royal Society . Pour Edmund Taylor Whittaker, le calcul opérationnel développé par Heaviside a été une des trois plus importantes découvertes du 19ème siècle. En 1902, Heaviside a prédit l’existence d’une couche atmosphérique conductrice qui permet aux ondes radios de suivre la courbure de la terre. Cette couche porte aujourd’hui son nom. Son existence a été prouvée en 1923 par Appleton. En 1922, il reçut la médaille Faraday5, un prix de l’IEE. La fin de Heavisde était longue et triste. En 1909 il déménagea à Torquay où il a commencé à souffrir d’un syndrome de persécution. Il y vécu très mal jusqu’à sa mort, le 3 février 1925. Est-il devenu plus célèbre avec la chanson D’Andrew Lloyd Weber6 qui évoque la couche atmosphérique d’Heaviside !? L’histoire ne le dit pas ! Ce qui parait certain c’est que Heaviside a laissé à l’humanité bien plus qu’il n’a pris d’elle. En 1970, comme pour se rattraper, cette dernière donna le nom Heaviside à un cratère d’impact… sur la face cachée de la lune !!! Bibliographie 1- Paul J. Nahin. Oliver Heaviside : The life, work and times of an electrical genius of the victorian age, Johns Hopkins University Press, Maryland, 2002. 2 - h t t p : / / w w w - g a p. d c s . s t - a n d . a c . u k / histor y/Biographies/Heaviside.html 3-https://fr.wikipedia.org/ w i k i / O l i v e r _ H e a v i s i d e 4-https://fr.wikipedia.org/ wiki/Révolution_industrielle 5 - h t t p s : / / f r. w i k i p e d i a . o r g / w i k i / H i s t o i r e _ d e _ l ’A n g l e t e r r e j u i n 6-https://en.wikipedia.org/wiki/Institution_of_Electrical_Engineers 1
S TORY
UCCESS
« La programmation est un art, une manière de penser et de voir le monde différemment. A la croisée des chemins entre le codeur et la machine, un programme évolue pas à pas » Par Bochra KALLALA
Qu’est-ce qui vous attire dans la programmation ? Elèves Sup’Com : La programmation nous a appris l’autonomie, la patience et la curiosité, elle nous a affirmé qu’une vie en apprentissage continu est une meilleure vie à vivre et nous a continuellement aidé à arriver à nos objectifs. Parlez-nous de votre expérience dernièrement vécu lors de l’ACM ACPC. E.S. : Les jours de la compétition étaient vraiment exceptionnels, le fait de rencontrer nos rivaux nous a motivé pour faire de notre mieux et les vaincre. Les étudiants en 1ere année à Sup’Com vont bien vivre de telles émotions lors du challenge de programmation.
Comment avez-vous pu réaliser un tel succès ? E.S. : Le succès ne vient pas par la volonté mais par un travail acharné. Le meilleur moyen de réussir en programmation c’est de la cultiver en s’entraînant. Pour cela nous nous sommes bien entrainés pendant les vacances d’été et surtout pendant le dernier mois avant la compétition.
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PROJET PACTE Houyem MESSAOUDI
Le Projet d’Apprentissage à la Communication et au Travail en Equipe : est un projet qui s’insère dans le cadre de la pédagogie active et de la stratégie de SUPCOM de s’ouvrir sur son environnement tant pédagogique que citoyen.
C
e projet, initié depuis déjà 4 ans, par le département de l’Economie, Gestion, Droit, Humanité et Langues, concrétise aussi la volonté de Sup’Com de participer activement à la construction d’une société bâtie sur les valeurs humanistes de solidarité et d’entraide, et c’est une innovation en Tunisie, dans la mesure où il fédère des organismes issus d’horizons divers (établissements de l’éducation nationale, universités, municipalités, ONGs, pôle technologique et associations de la société civile). Au total, et pour chaque édition, une vingtaine d’organismes partenaires, une quinzaine d’enseignants universitaires et aux alentours de 150 élèves ingénieurs participent à ce projet. Sur le plan pédagogique, le projet PACTE est un projet annuel, basé sur les principes de la pédagogie active, qui possède pour objectifs de:
1- Faire découvrir à l’élève ingénieur son environnement social et de l’inciter à s’y impliquer activement. 2- Initier l’élève ingénieur à gérer un projet de bout en bout (de la définition du projet à sa réalisation concrète et à son évaluation) 3- Apprendre aux élèves à travailler en équipe : discuter, argumenter, échanger des idées, convaincre, présenter leur point de vue d’une manière claire et synthétique, répartir les tâches et les responsabilités entre les membres et gérer les conflits. 4- Familiariser nos élèves avec
Oliver Heaviside (18 mai 1850 - 3 février
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les outils de communication sociaux usuels. Au terme de ce projet nos élèves doivent pouvoir maîtriser trois aspects de la communication : interne, découvrir externe et publique. D’un point de vue opérationInitier nel, Les élèves ingénieurs sont répartis d’une manière Apprendre aléatoire dans des groupes restreints (4 élèves au miFamiliariser nimum et 6 au maximum). Chaque groupe choisit une thématique parmi 5 : * Citoyenneté * Humanitaire * Education * Pôle clôture, se base sur la mise technologique * Ecologie/ en place d’un stand décodéveloppement durable ré et animé par les candidats qui sont appelés aussi à présenter leurs projets sur la Chaque groupe identifie un base d’une vidéo résumant organisme d’accueil opérant leur action aux membres du dans la thématique choisie jury. Le Jury discerne, en fin (association, établissement de course, trois prix : le Prix public ou privé, municipali- PACTE, le prix Coup de cœur té, etc.) et propose une ac- et le prix Communication. tion concrète à mener sur le Pour l’édition de cette année terrain en collaboration avec 2015/2016, quatre séminaires l’organisme d’accueil. Ce pro- hebdomadaires en début de jet est sanctionné par deux l’exercice sont prévus pour évaluations : une première mieux outiller les élèves pédagogique pour l’octroi à mener leurs projets : d’une note par un jury com- 1- Un séminaire sur la posé des enseignants. Et rédaction des correune deuxième évaluation fa- spondances officielles ite par un jury indépendant, 2- Un séminaire sur la comconstitué par des membres munication et les techde la société civile qui di- niques d’expression. scerne des prix aux meilleurs 3- Un séminaire sur l’Ethique projets. Cette deuxième éva- et la propriété intellectuelle. luation, qui se fait dans le 4- Un séminaire sur la vidéo. cadre de la cérémonie de
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L’ARAB GLOBAL APPLICATION
MOBILE CHALLENGE
Par Farah FADHLOUI ET Rostom GHARBI
L’Ecole Supérieure des Communications de Tunis, SUP’COM, organise cette année la troisième éditionde l’Arab Global Application Mobile Challenge.
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’Ecole Supérieure des Communications de Tunis, SUP’COM, organise cette année la troisième édition de l’Arab Global Application Mobile Challenge. Ce challenge s’inscrit dans le cadre de la 6ème édition du Global Mobile Application Challenge : l’une des plus prestigieuses compétitions internationales qui se déroule en marge du Mobile World Congress à Barcelone. Ce challenge réunit chaque année les jeunes talents du monde entier afin de concrétiser leurs passions et mettre leur créativité au service du développement technologique. L’objectif est de développer une application mobile focalisant sur le domaine de d’éducation, des loisirs, du business et de la santé. Les 3 équipes demi-finalistes à l’échelle nationale auront la chance d’aller à Liban où les finalistes seront sélectionnés pour participer aux finales à Barcelone, Espagne. Rappellons que lors de l’Arab Mobile App Challenge, deux startups ont vu le jour, il s’agit de « Incept », qui produit une solution de réalité augmentée pour les
monuments historiques, et Grant Fit, qui offre une nouvelle approche de gestion des doses d’insuline en fonction des repas ingurgitées pour les diabètes. « Grant Fit » a été sélectionnée dans le top 15 des startups nées dans le milieu universitaire à l’University Mobile Challenge en marge du Mobile World Congress. Problème : Une observation a mis en relief que les étudiants et les élèves passent beaucoup de temps à chercher des documents scolaires appropriés , et même parfois ils n’arrivent pas à trouver des documents de qualité . En outre , certains élèves qui ont des problèmes financiers, ne peuvent donc pas acheter les livres scolaires .
Solution:
Study network est une platforme qui assure un partage de documents scolaires : 1/ un partage réel ou physique: les étudiants et les élèves peuvent donner ou bien vendre leurs livres à des prix très réduits .
AMAC 2015
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2/ un partage virtuel : il s’agit d’une bibliothèque en ligne qui contient des TD, des Examens et des résumés de cours. Ces derniers seront classés par catégories afin de faciliter la tâche de recherche . De plus , Study Network offre l’opportunité à ces utilisateurs de bénificier de tuteurs bien qualifiés. Study network a été selectionné pour présenter Supcom et le tunisie dans les finals arabes de l’amac à Dubai , Là , study network était classé par les tops 20 innivations mobiles dans le monde arabe. Maintenant l’ équipe de study network est en cours de developement de l’appliacation , afin de lancé son startup tres prochainement Equipe : Hamza Hassine (1ere supcom) Miled Braiek (1ere supcom) Mariem khemir( 2eme année génie electrique à TUM ) Hamza karwi (1ere supcom)
Pour cette année
L’application Angel Guard
Farah Fadhlaoui, Selim Aloui et Houssem Eddine Hamdi sont en train de développer une application sous le nom d’Angel Guard est un concept d’application mobile relié directement à une matière textile intelligente conçue pour des produits vestimentaires pour nourrissons. Les utilités de cette application sont diverses mais s’unifient dans un but ultime et vital, en effet La matière utilisée pour le concept Angel Guard a des capacités sensoriel permettant de capter toute anomalie intérieure au corps du nourrisson soit : tachycardie, température trop élevée, vitesse de circulation sanguine anormale... Pour bien assimiler le fonctionnement de Angel Guard il est possible d’imaginer un scénario très courant dans la vie des parents où leur bébé pleure sans cesse pendant qu’ils se demandent ce qui lui arrive puis l’emmènent au médecin qui leurs annonce qu’il est trop tard pour leur enfant. En parallèle on imagine une autre situation où les parents reçoivent une alerte provenant de l’application Angel Guard de leurs Smartphone leurs indiquant que leurs enfant (qui paraît normal) a l’une des anomalies citées dans la description (température dépassant les 39 degrés par exemple). Ayant confiance en la technologie d’Angel Guard les parents sont amenés à suivre les consignes inscrites dans l’application où l’hospitaliser directement (selon le cas de l’alerte) ce deuxième cas souligne l’efficacité et l’importance du suivi effectué par l’Application pour le bébé ; un suivi mis à niveau et enregistré chaque laps de temps pour un contrôle continu et parfait sur son état.
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Gharbi Med Rostom et Kooli Khalil sont en train de développer une application sous le nom de HealthCare. Cette application va principalement vous permettre de vous occuper de vos bien-aimés et les rappelera de prendre leurs médicaments. Elle vous enverra un message automatique en cas d’absence de réponse à la notification de médicaments du patient. D’une part, avec cette application vous serez capable de voir si la personne pour laquelle vous vous souciez a pris ses médicaments ou pas, vous pourrez aussi voir la progression de son traitement et il sera supervisé 24/7. Plus que cela, elle va rappeler à l’utilisateur d’acheter / vérifier ses médicaments quand il n’en aura plus. D’autre part, cette application peut être utilisée par les médecins, ils pourront surveiller leurs patients, puisque ils auront une plate-forme sur leurs ordinateurs qui contient les comptes HealthCare de chaque patient, de cette façon , ils peuvent voir si le patient est en progression ou pas, ainsi, ils peuvent leur envoyer des conseils quotidiens ou des conseils hebdomadaires donc HealthCare va créer une voie de communication directe entre les deux et elle permettra aussi au patient de devenir plus confiant au sujet de sa santé, sa situation et surtout la progression de son état. En outre, elle fera entrer le patient en contact avec ceux qui se soucient de lui et qui lui sont proches. Cette application pourra être vraiment utile pour ceux qui ont des maladies chroniques. Finalement, HealthCare sera une application qui prend en charge des patients, qui les guidera, les supervisera, et assurera la progression des traitements et à chaque fois que le patient a besoin d’aide, elle facilitera le contact des médecins et ses proches avec lui. Et de cette façon, HealthCare peut créer la différence et permettra d’avoir un avenir meilleur.
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LANCEMENT DE DEUX NOUVEAUX MASTÈRES PROFESSIONNELS À L’ISET’COM : « SMART’COM » ET « DIGITAL’COM » L’Institut Supérieur des Etudes Technologiques en Communications (ISET’Com) se positionne depuis toujours comme un espace de formation, de recherche et d’innovation dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), un espace de partage qui mise sur l’intelligence et l’ouverture avec une attention particulière aux besoins des entreprises dans le domaine des TICs. SMART’COM » est un mastère
ou « Smart Communications professionnel
présentant un complément de formation en communications qui vise à former les étudiants sur des nouvelles technologies reliées au domaine des télécommunications et de les préparer aux besoins en communications croissants des villes, maisons, voitures et économie numérique du futur. En effet, de nos jours les systèmes de communications intelligents sont de plus en plus présents dans le quotidien. D’après des études récentes1, le nombre de systèmes intelligents dans le monde atteindra
2,6 milliards en 2016 et aboutira à 1,4 billion de dollars de revenus. Les systèmes intelligents sont la nouvelle génération de systèmes embarqués et systèmes temps-réel, hautement connectés, avec une forte puissance de traitement, permettant d’exécuter des applications complexes. Ainsi, les objets communicants sont devenus un des axes stratégiques de développement trouvant des domaines d’applications diverses : domotique, monitoring de l’environnement, automobile et transport, avionique, etc. Ces objets sont soumis à des fortes contraintes : sécurité, fiabilité,
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disponibilité, consommation d’énergie, réponse
de l’information et d’une économie numérique en
temps réel, qualité de services et coûts.
tant qu’outil de croissance et de compétitivité. Cette valorisation des technologies de l’information et de la communication et cette nouvelle approche managériale
DIGITAL’COM ou « Digital Communications » est
appellent une expertise et un savoir-faire qui seront
un mastère professionnel proposant des enseignements au cœur du mastère communication digitale. En effet, dans le domaine de la communication marketing à
la communication se fait plus visuelle et dynamique
l’ère digitale ; une formation qui constitue une des
et grâce à l’utilisation des outils digitaux. L’ISET’Com,
spécialités les plus demandées sur le marché national et étant la seule institution en Tunisie proposant une international. En effet, la Tunisie reconnaît l’importance
formation combinée en gestion et en technologies de
des « TIC au service du développement » et met l’accent
l’information et de la communication, continue dans ce
sur l’importance de la mise en place d’une société
même esprit avec ce mastère.
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