LE MARCHÉ DE L’EMPLOI AU PIÉMONT ET EN RHÔNE-ALPES

Page 1

lavoro senza frontiere travail sans frontière

UNIONE EUROPEA Fonds Européen de Développement Régional

LE MARCHÉ DE L’EMPLOI AU PIÉMONT ET EN RHÔNE-ALPES Secteur Hôtellerie, Tourisme et Restauration

www.lavorosenzafrontiere.eu

Secteur Bâtiment et Travaux publics



lavoro senza frontiere travail sans frontière

UNIONE EUROPEA Fonds Européen de Développement Régional

Directeur régional Pôle Emploi Rhône-Alpes Patrick Lescure Chef de Service Europe et Internazional Pôle Emploi Rhône-Alpes: Jean Maurice Mouette Service Statistique Etudes et Prospective Pôle Emploi Rhône-Alpes: Morgane Le Doaré Chargée de mission communication Service Europe et International Pôle Emploi Rhône Alpes Agnès Gaude Mome

1


Sommaire L’enquête, versant italien

6

Préface

6

Origines du projet: de Transalp à Travail sans frontière L’ambition du projet L’objectif général L’enquête Le champ d’enquête Secteurs et professions

1. L’analyse des agrégats sectoriels sur la base des données conjoncturelles (2008-2009) Identification des agrégats sectoriels L’identification des activités inhérentes aux “services de restauration et d’hôtellerie” L’agrégat “services de restauration et d’hôtellerie“ et ses caractéristiques L’identification des activités inhérentes à “bâtiment et travaux publics” L’agrégat “bâtiment et travaux publics” et ses caractéristiques

2. L’analyse des professions: données conjoncturelles et données prévisionnelles

2

6 6 6 7 7 8

11 11 12 13 16 17

19

Le language des professions L’alignement des codifications de la C.P 2001 aux codes NUP Les données prévisionnelles selon l’enquête RIF Les professions des services de restauration et d’hôtellerie Les professions du bâtiment et des travaux publics

19 19 20 21 29

Observations finales

38

Tableaux

39

Figures

39

Sommaire


L’enquête, versant francais Introduction L’objectif général L’étude Méthodologie Les flux de main d’oeuvre Les déclarations uniques d’embauches (DUE) L’enquête BMO Stocks d’emploi au 31/12 de chaque année

1. L’analyse des secteurs à travers les données conjoncturelles (2008-2009)

40 40 40 40 41 41 42 42 42

43

1.1

L’impact de la crise économique sur les flux de main d’œuvre: situation générale Répartition des flux d’entrée en emploi par secteurs économiques

43 43

1.2

1.2 Le secteur du tourisme-hébergement restauration Les flux de main d’oeuvre Les déclarations uniques d’embauches (DUE) Evolution des stocks d’emploi

47 47 47 49

1.3

Le secteur du bâtiment Les flux de main d’oeuvre Les déclarations uniques d’embauches (DUE) Evolution des stocks d’emploi

50 50 51 51

2. L’analyse des professions

52

2.1

Le secteur du tourisme, hébergement restauration Les intentions d’embauche dans le secteur privé Les métiers en tensions à travers l’enquête Besoin en Main d’Œuvre Les métiers en tensions à travers l’analyse de l’offre et la demand d’emploi

52 52 52 53

2.2

Le secteur du bâtiment Les intentions d’embauche dans le secteur privé Les métiers en tensions à travers l’enquête BESOIN EN MAIN D’ŒUVRE Les métiers en tensions à travers l’analyse de l’offre et la DEMANDE d’emploi

55 55 55 57

Observations finales

58

Tableau

59

Figures

59

Sommaire

3



Introduction La présente étude née dans le cadre du projet Alcotra «Travail sans frontière». Elle a pour objectif l’analyse des dynamiques du marché du travail Piémontais et Rhône alpin face à la crise. La collaboration assidue entre partenaires des deux régions transfrontalières a permis d’identifier au cours des années des problématiques communes qui ont porté à l’analyse détaillée de deux secteurs: celui des «services d’hébergement et de restauration» et celui du «bâtiment». L’analyse englobe cependant l’ensemble des secteurs et les principales activités économiques, avant de se focaliser sur les groupes professionnels retenus comme intéressants pour le projet. L’étude se réfère aussi bien aux données conjoncturelles et de flux qu’aux données prévisionnelles dans les deux territoires pris en considération. Cependant les sources et les banques de données utilisées se réfèrent à des procédures de récolte et d’élaboration des données différentes. Les données peuvent donc être confrontées mais ne sont pas strictement comparables terme à terme. Le ralentissement des flux en entrée sur le marché du travail au cours du premier semestre 2009, par rapport aux flux observés au cours du premier semestre 2008, est évident dans les deux régions. Les secteurs les plus touchés, sont ceux de l’industrie: - 45,3% au Piémont et – 48% en Rhône Alpes. Si l’on se réfère au poids des secteurs objets de l’enquête, alors que dans le Piémont la rédistribution en pourcentage des «services d’hébergement et de restauration» et du «bâtiment» dénote une tenue majeure par rapport aux autres secteurs économiques, en Rhône Alpes la résistance de ces deux secteurs, comparée à celle des autres secteurs, semble moindre. Sur la période prise en examen, la dimension des flux à l’embauche en Piémont chute en chiffre absolu de 320.000 unités et 271.000 unités respectivement dans les «services d’hébergement et de restauration» et du «bâtiment»; coté Rhône Alpes les chiffres affichent une perte de 320.000 unités dans les «services d’hébergement et de restauration» et 239.063 unités pour le «bâtiment». Les professions non qualifiées ou semi qualifiées sont les plus touchées par la crise dans les deux régions, alors que les positions intermédiaires résistent mieux. Dans le secteur des services d’hébergement et restauration aussi bien en Piémont qu’en Rhône Alpes, ce sont les femmes et les jeunes qui paient un plus lourd tribu à la crise. Du point de vue des activités économiques typiques de ce secteur, à part les agences de voyages, toutes les autres activités ont enregistré un net recul des embauches. La chute des embauches dans le secteur du bâtiment observable à travers les données conjoncturelles du marché du travail est consistante dans les deux régions, mais reste inférieure à celle enregistrées dans les différents secteurs de l’industrie, signe donc d’une meilleur tenue du secteur de part et d’autre des Alpes. En ce qui concerne les figures professionnelles les plus recherchées et en forte tension dans «les services d’hébergement et de restauration», coté Italien il s’agit de celle du «cuisinier», alors que coté français il s’agit de celle des «cadres des services d’hébergement et de restauration». La comparaison entre les deux régions des données relatives au marché du travail laisse donc entrevoir une relative différence dans la structuration du tissu des entreprises opérant dans ce secteur. En particulier dans le cas des «services d’hébergement et de restauration», la typologie des figures professionnelles semble dénoter en Italie une prépondérance d’entreprises à gestion familiale. Dans le secteur du «bâtiment» les similitudes entre les deux régions sont plus nettes. Dans le cas du «Bâtiment» au-delà des spécificités du secteur, c’est la figure professionnelle du maçon qui dans les deux régions est la plus recherchée et la plus difficile à repérer (forte tension).

Introduction

5


L’enquête, versant italien Préface Origines: de Transalp à Travail sans frontière

Les Services pour l’Emploi du Piémont et l’Agence Nationale pour l’Emploi Rhône-Alpes collaborent depuis le début des années ’90. En 2004, dans le cadre de l’Initiative Communautaire Interreg ils ont décidé de présenter un nouveau projet intitulé “Transalp travail sans frontière” afin d’affronter ensembles des problématiques communes et d’identifier de nouvelles réponses. Ces années de travail ont mis en évidence les similitudes qui unissent les deux régions: un contexte géographique de moyennes et hautes montagnes, un tissu économique et social caractérisé par une forte présence de l’industrie, de nombreuses figures professionnelles communes et «en tension» sur le marché de l’emploi. A celà s’ajoutent aujourd’hui les besoins en main d’œuvre liés à la réalisation et la construction de la nouvelle ligne ferroviaire Turin-Lyon. Les années de coopération entre les deux partenaires chefs de file des précédents projets (la Région Piemont et l’ANPE Rhône-Alpes) et de leurs partenaires respectifs, ont permis de poser les bases d’une solide collaboration dans différents domaines et de développer une expérience significative dans le cadre d’une approche transfrontalière commune. En particulier les services publiques pour l’emploi de la province de Turin et de la Savoie à travers un travail conjoint, ont pu expérimenter des modèles opérationnels communs de traitement des demandes et des offres d’emploi, et la professionalisation d’un certain nombre d’opérateurs des SPI1 et de l’ANPE2 sur les questions transfrontalières s’est nettement consolidée. Fortes de cette expérience positive et des dynamiques amorcées grace à l’analyse de problématiques communes sur le marché du travail, la Direction Régionale de l’ANPE de Rhône-Alpes et l’Agenzia Piemonte Lavoro, dans le but de consolider le niveau d’interaction expérimenté, ont choisi de mettre en place une nouvelle stratégie afin de créer un bassin naturel cohérent, au service d’un marché du travail élargi et dynamique, destiné aux Piemontais, Valdôstains et Rhônalpins. “Alcotra. Travail sans frontière” est le nouveau projet qui de 2009 à 2011 devra permettra d’intégrer ultérieurement les services pour l’emploi des territoires à l’intérieur de la macrorégion AlpeMéditerranée.

Finalités

Le saut qualitatif de la collaboration entre services pour l’emploi de part et d’autre de la frontière vise à:

l’élargissement (macrorégion) de la zone géographique de collaboration (jusqu’à ce jour cantonnée à la Province de Turin et au département de Savoie) en englobant la Région du Val d’Aoste, la Haute Savoie et le département du Rhône avec la capitale régionale Lyon.

une articulation plus structurée et formalisée de la collaboration interrégionale avec une attention particulière au travail saisonnier, typique du secteur touristique et hôtelier.

Il ne s’agit pas de créer une infrastructure supplémentaire par rapport aux services existants mais plutot de les doter “d’une mission frontalière” en fournissant aux structures et aux services en place des supports technico-logistiques adéguats et en formant des spécialistes en mesure d’aborder les thématiques du marché du travail au-delà des propres frontières géographiques. Le but est donc de réaliser une “maison de l’emploi” transfrontaliére opérationnelle quant aux services fournis, mais virtuelle dans sa structuration car faisant partie de l’organisation des services pour l’emploi des territoires considérés. L’objectif général

L’objectif général est donc de faire fonctionner dans les trois régions de la zone transfrontalière prise en compte (Piémont, Val d’Aoste, Rhône-Alpes) des services pour l’emploi de plus en plus spécialisés

1. Services pour l’emploi 2. Agence Nationale Pour l’Emploi

6

L’enquête, versant italien


et capables de traiter la rencontre entre offre et demande d’emploi à une échelle suprarégionale. Evidemment ceci requiert une formation adéguate des opérateurs internes des services concernés, afin de stabiliser cette collaboration dans le temps et au-delà de la cloture meme du projet. Il convient donc dans les services de la zone européenne prise en compte de:

disposer d’une méthodologie et d’instruments communs pour favoriser et gérer la rencontre entre demande et offre d’emploi;

valoriser, dans le respect des normes institutionnelles et procédurales respectives, l’échange de bonnes pratiques et de méthodologies innovantes telles que les “plate-formes de vocation”;

disposer d’études synthétiques et à jour des données actuelles et prospectives sur le marché du travail des secteurs d’activités retenus par le Projet;

disposer d’un répertoire descriptif des professions, les dites “fiches métier” élargies à de nouveaux secteurs professionnels, mises à jour et plus «détaillées» dans les descriptifs, pouvant etre diffusées localement et sur une échelle plus vaste comme instrument de travail pour la sélection et l’orientation des travailleurs;

réaliser, dans la zone géographique de référence, des “Salons pour l’emploi” transfrontaliers, thématiques et coordonnés, configurés comme de véritables moments de rencontre entre domande et offre d’emploi pour un grand nombre de travailleurs et d’entreprises et soutenu par une bonne promotion sur le territoire;

observer de plus près quelques figure professionnelles particulières caractérisées par une grande mobilité transfrontalière3.

Pour se faire, le projet doit disposer de données sur le marché du travail fiables et mises à jour, et tenir

L’enquête

compte de l’actuelle conjoncture de crise économique; d’où la nécessité de procéder à la présente étude. Grace aux précédentes collaborations, les partenaires ont pu identifier les points communs à affronter dans ce travail de comparaison. Les agrégats sectoriels identifiés se fondent sur une série de questionnements, tels que: «Existent-ils des secteurs caractérisés par une forte demande de main d’œuvre? Les entreprises ont-elles des difficultés à trouver le personnel correspondant à leurs attentes en terme de qualification? Sont-ils en nombre suffisant? Les compétences disponibles dans les différentes zones géographiques prises en compte sont-elles suffisantes pour satisfaire les besoins des entreprises? Une offre de main d’œuvre sur l’ensemble des trois régions pourrait-elle garantir une réponse plus efficace?« Répondre à ces questions signifie disposer d’une analyse fine et de données mises à jour tenant compte de la crise conjoncturelle économique et financière à l’oeuvre à échelle mondiale. L’étude s’appuie sur des données conjoncturelles et prospectives à moyen terme. Les principales sources sont d’une part les données SILP94, système d’enregistrement et d’archivage des

Notes

données sur l’emploi dont la région Piemont est propriétaire. Le SILP contient les données concernant

méthodologiques

toutes les embauches et les fins de contrats de travail et se prête à diverses élaborations par secteurs économiques et par professions sélectionnées; d’autre part l’enquête RIF (concernant l’analyse des besoins afin de mieux orienter les actions de formation) qui fournit des prévisions concernants les figures professionnelles et leurs profils de compétences attendues. RIF est une enquête produite pour le compte des institutions publiques régionales (provinces et région). La base de données SILP permet donc d’établir une photographie du marché du travail et les tendances à l’oeuvre; l’enquête RIF, fondée sur une analyse par échantillon, a permis de mettre en relation les informations élaborées grace au SILP sur les systèmes professionnels retenus avec les figures professionnels de références identifiées par les partenaires sociaux dans le cadre de l’enquête RIF et donc d’amorcer une première série de réflexions sur la base de cette confrontation.

3. La “mobilité transfrontalière” correspond aux mouvements annuels de main d’oeuvre entre régions trasnfrontalières. 4. Service d’information du travail en Piemont

L’enquête, versant italien

7


L’identification des activités, utiles à la définition des deux agrégats sectoriels sur lesquels s’est concentrée l’enquête, a été faite à partir de l’analyse du processus de travail inhérent à chaque activité économique, de la commande (input) jusqu’au produit final (output). Les activités économiques et les professions sont classées en références aux classifications ISTAT: “classification des activités économiques “(Ateco) dans le premier cas5 et “classification des professions Istat de 2001” (C.P. 2001)6 dans le second. A partir de cet ensemble de données, il a fallu observer et interpréter les dynamiques à l’œuvre à l’intérieur des systèmes professionnels pris en compte. Secteurs et

Il convient de souligner que malgré l’approche à la fois quantitative et qualitative choisie, liées à la

professions

complémentarité des sources utilisée, les corrélations entre données conjoncturelles et prévisions

face à la crise

du marché du travail ne sont pas analysées de manière rigide, afin de pouvoir mettre en évidence les tendances à l’oeuvre à travers la mise en relation de données de nature très différentes. Le travail change, se modifie dans le temps, se transforme et assume des formes nouvelles et différentes par rapport au passé. Comment peut-on dés lors penser à un marché du travail statique? S’obstiner à suivre sans exception toutes les dynamiques du marché du travail serait donc une erreur, comme serait une erreur ignorer les indices qui en émergent comme, par exemple, les figures professionnelles mises en évidence par l’analyse des flux, dynamiques pour lesquelles il faut vérifier l’apport de l’enquête RIF. L’impact de la crise est imprévu et se manifeste à travers une série de données en Piémont dès l’automne 2008. Notre région avait jusque là enregistré une brève période de croissance entre 2005 et 2008. Les flux enregistrent un véritable tremblement de terre dans les Secteurs7 et les professions reportés dans les tableaux ci-après.

5. L’identification des macroactivités et des activités est plus facile si l’on se réfère à la classification européenne NACE dont s’inspire aussi bien les classifications françaises NAF que celles Italiennes ATECO. 6. La question de la fiabilité des professions est affrontée dans une récente étude d’un projet Isfol/Istat qui propose la codification NUP (Nomenclature par unité professionnelle) qui a été utilisé dans le cadre de notre enquête car considerée comme plus précise et mise à jour. Elle est en quelque sorte l’évolution de la C.P 2001. 7. Dans le cadre de notre enquête, le terme «secteur» correspond à la section de l’ATECO 2007, codifié avec une lettre: le terme «macroactivité» correspond à la division de l’ATECO 2007 codifié avec 2 chiffres; le terme «micro-activité» correspond au groupe ATECO 2007 codifié avec trois chiffres et à la classe Ateco 2007 codifié avec 4 chiffres.

8

L’enquête, versant italien


Tableau 1: Distribution des embauches par secteur d’activité, variation 2008-2009 (valeur absolue en pourcentage) Embauche Secteur Ateco 2002

I sem. 2008

I sem. 2009

Var.

v.a.

%

v.a.

%

v.a.

%

Agriculture

13.520

3,6

14.607

5,4

1.087

8

Alimentaire

9.871

2,7

7.533

2,8

-2.338

-23,7

Textile-habillement-confection cuir

5.423

1,5

2.641

1

-2.782

-51,3

Bois

1.703

0,5

1.038

0,4

-665

-39

Papier-Graphiques

3.274

0,9

2.363

0,9

-911

-27,8

Chimie-pneumatiques

9.894

2,7

4.220

1,6

-5.674

-57,3

Travail des minéraux non ferreux

2.048

0,6

1.039

0,4

-1.009

-49,3

Mécanique

52.827

14,2

18.996

7

-33.831

-64

Autres industries

4.043

1,1

2.043

0,8

-2.000

-49,5

Construction

27.146

7,3

20.576

7,6

-6.570

-24,2

Commerce

35.411

9,5

31.254

11,5

-4.157

-11,7

Hôtel-Restaurant

46.164

12,4

34.342

12,7

-11.822

-25,6

Transport-communication

22.063

5,9

14.531

5,4

-7.532

-34,1

Activités financières

3.343

0,9

2.301

0,8

-1.042

-31,2

Services aux entreprises

47.321

12,7

39.796

14,7

-7.525

-15,9

Administration publique

3.377

0,9

2.451

0,9

-926

-27,4

Education

36.066

9,7

23.284

8,6

-12.782

-35,4

Santé et services sociaux

15.677

4,2

14.997

5,5

-680

-4,3

32.462

8,7

33.237

12,3

775

2,4

371.633

100

271.249

100

-100.384

-27

Autres services et services à la personne Totale

Source: élaboration Apl8 à partir de données ORMDL9 et SILP

Le tableau 1 met en évidence à quel point la crise économique influence de manière négative le flux des embauches dans presque tous les secteurs. Les données se réfèrent à deux semestres de tendance opposée: le premier semestre 2009 de récession et le premier semestre 2008 de croissance. Les secteurs les plus touchés sont ceux de l’industrie et en particulier celui de la métallurgie avec un déficit de -64 % d’embauche par rapport à la période de référence précédente. Par contre les secteurs de l’hôtellerierestauration et de la construction, objets de l’étude, sont touchés dans une moindre mesure par rapport à l’industrie.

8. Agence Piemonte Lavoro 9. Observatoire régional du marché du travail

L’enquête, versant italien

9


Tableau 2: Distribution des flux d’embauches par groupes professionels sur la base des donnés conjoncturelles10 2008-2009 (v.a. et %). Embauche Fin de contrat

Groupes professionels Istat 2001

I sem.

I sem.

Var.

2008

2009

ass.

I sem.

I sem.

Var.

2008

2009

ass.

71.941

58.603

-13.338

-18,5

59.571

51.987

-7.584

Professions non qualifiées

82.112

54.018

Professions techniques

63.973

50.642

-28.094

-34,2

68.104

43.244

-24.860

-35,5

-13.331

-20,8

53.154

47.024

-6.130

-11,5

45.090

32.420

-12.670

-28,1

33.476

29.002

-4.474

-13,4

35.411

27.164

-8.247

-23,3

26.683

26.358

-325

-1,2

27.227

27.062

-165

-0,6

26.014

28.517

2.503

9,6

41.946

19.665

-22.281

-53,1

30.470

21.379

-9.091

-29,8

2.318

1.658

-660

-28,5

1.592

1.469

-123

-7,7

Var. %

Var. %

Professions qualifiées des activités commerciales des

-12,7

services

Artisans, ouvriers spécialisés et agriculteurs Employés Professions intellectuelles, scientifiques et de haute spécialisation Conducteurs d’installation et ouvriers semi-qualifiés de machines fixes ou mobiles Classes dirigeantes (professions juridiques, politiques, dirigeants et entrepreneurs ) Armée Données absentes Total

2

2

0

0

4

2

-2

-50

1.613

15

-1.598

-99,1

1.657

89

-1.568

-94,6

371.633

271.249

-100.384

-27

300.725

249.071

-51.654

-17,2

Source: élaboration APL à partir de donnés ORMDL et SILP

En ce qui concerne les groupes professionnels, les données mettent en évidence un fléchissement des embauches pour les catégories non-qualifiées et semi-qualifiées: 34,2 % pour les premières et 53,1% pour les secondes. Cependant certains secteurs et groupes professionnels résistent mieux que d’autres. De ce point de vue, l’apport des résultats de l’enquête RIF est particulièrement intéressante et permet de vérifier si cette tendance avait déjà été remarquée par les chercheurs RIF.

10. Les grands groupes socio-professionnels de l’Istat 2001 sont ceux identifiés par un seul chiffre. Cette codification va jusqu’à 6 chiffres: grands groupes (1 chiffre), groupes (2 chiffres), classe (3 chiffres), catégorie (4 chiffres), etc.

10

L’enquête, versant italien


1. L’analyse des Agrégats sectoriels à travers les flux conjoncturels (2008-2009) Comme annoncé précédemment, les deux agrégats ont été identifiés en se référant aux classifications officielles des activités économiques. Pour reconstruire la filière de production coté italien, le point de départ, afin de pouvoir tenir compte des informations disponibles dans SILP et la banque de données RIF, est la classification ATECO 2002; sur cette base ont été reconstruits et définis les agrégats de référence, qui ont ensuite été recodifiés selon la classification ATECO 2007. En ce qui concerne le premier Agrégat (Tourisme-Hôtellerie-Restauration), les codes sélectionnés par les groupes de recherche, permettent d’isoler un ensemble d’activités qui recouvre toutes les composantes du secteur hôtellerie-restauration, qui représente 81% du total; le solde de 19% est représanté par quelques composantes de la catégorie «services à la personne» et pour une faible part par certaines rubriques de la catégorie «transports et communication» comme illustré par le tableau ci-après.

L’identification des deux agrégats sectoriels

Tableau 3: L’Agrégat UN (Ateco 2002)

Secteurs retenus (ATECO 2002).

Hôtel-restaurant (Tout) Services variés et à la personne (en partie) Transport-Communication (en partie) TOTAL

EMBAUCHE

FIN de contrat

SEMESTRE

SEMESTRE

I SEM 2008

I SEM 2009

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a.

%

v.a

%

v.a.

%

v.a

%

46.164

85,3

34.342

80,9

31.655

86,9

24.598

83,3

6.666

12,3

7.212

17

3.611

9,9

4.017

13,6

1.300

2,4

909

2,1

1.175

3,2

925

3,1

54.130

100

42.463

100

36.441

100

29.540

100

Elaboration Agenzia Piemonte Lavoro sur données SILP.

En ce qui concerne le second Agrégat, le secteur dominant est celui de la “construction”. Dans la classification ATECO 2002 sont exclues des composantes d’autres catégories attribuées à la “métallurgie” et aux “services aux entreprises”, qui dans la recodification ATECO 2007 sont par contre intégrées dans les macro-activités du secteur. Tableau 4: L’Agrégat Deux (Ateco 2002)

Secteurs retenus (ATECO 2002)

Construction (tout) Mécanique (en partie) Services aux entreprises (en partie) TOTAL

EMBAUCHE

FIN de contrat

SEMESTRE

SEMESTRE

I SEM 2008

I SEM 2009

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a

%

v.a

%

v.a

%

v.a

%

27.146

98,4

20.576

99,2

19.049

98,7

15.756

98,8

207

0,8

0

0

118

0,6

83

0,5

233

0,8

158

0,8

131

0,7

116

0,7

27.586

100

20.734

100

19.298

100

15.955

100

Elaboration Agenzia Piemonte Lavoro sur données SILP

L’enquête, versant italien

11


Comme annoncé précédemment, les données enregistrées dans l’archive du travail (SILP) et la banque de données RIF selon les codes Ateco 2002, ont été recodifiées selon la classification ATECO 2007, selon la logique explicitée dans le tableau ci-après. Le processus à

AGREGAT “TOURISME-Hôtellerie-RESTAURATION”11

travers la mise

Les groupes de travail franco-italien ont retenu les activités économiques suivantes, comme objets

en ordre des activités

de l’enquête. Celles-ci ont été classées en respectant la logique du processus de travail, comme indiqué dans la préface (sans tenir compte de l’ordre progressif de la classification ATECO).

>79.1 Activité des agences de voyages et tour operator Les activités des agences de voyages et des tour operator concernent principalement la vente de produits voyages, sorties, services de transports et hébergement du public et des clients commerciaux, les activités d’organisation et de gestion de voyages organisés. > 55. 1.Hôtels et structures similaires Il s’agit des structures qui fournissent des services d’hébergement pour de courtes périodes aux voyageurs et visiteurs de passage, ainsi que repas et boissons. Certaines structures fournissent exclusivement l’hébergement, alors que d’autres fournissent une combinaison de services d’hébergement, repas et services accessoires. > 49.39.01 Gestion de téléphériques, ski-lift et télésièges (différents de ceux des transports urbains et suburbains) >79.90.2 Activité des guides et des accompagnateurs touristiques >56. Activité des services de restauration Il s’âgit des activités qui incluent les services de restauration fournissant des repas complets ou des boissons pour la consommation sur place, aussi bien restaurants traditionnels que self-service, ou prêt à emporter, que kiosques permanents ou temporaires avec ou sans place assise. La caractéristique principale est de fournir des repas pour la consommation immédiate, indépendamment des caractéristiques de la structure qui les fournit. >93.29.90 Autres activités de loisirs Location pour des activités de loisirs et autres comme partie intégrante des structures de loisirs. Foires et expositions de loisirs, activités des producteurs d’événements en direct avec ou sans structure d’appui, animation de fêtes et villages touristiques, ludothèques pour les enfants, spectacles de feu d’artifice, spectacles de marionnettes, stand de tirs et autres, gestionnaires de domaine skiables.

Cette reclassification selon les codes ATECO 2007 confirme pour “l’Agrégat Un” deux grandes macroactivités “Hôtels” et “Restaurants” de l’ATECO 2002 et les unit dans une seule catégorie “services d’hébergement et restauration”12, de même les activités des agences de voyages et des tour opérator correspondent au code 79.1 de l’ATECO 2007 et les autres micro-activités sont des sous-ensembles de différents secteurs répondant aux nouveaux codes 49.39.0113, 79.90.2 et 93.29.90.

11. La dénomination “services d’hébergement et de restauration” est la nouvelle dénomination utilisée dans l’ATECO 2007 et qui substitue la dénomination utilisée dans l’ATECO 2002 “hôtels et restaurants”. 12. Les différences à l’intérieur de la structure de classification ATECO 2002 et 2007 correspondent à ce que nous appellons dans cette étude “secteur” pour faciliter la compréhension du lecteur mais qui est appellé section dans l’ATECO 2007 et qui n’est plus indiqué par la lettre H mais par la lettre I. 13. Dans ce cas, les microactivités correspondent aux catégories (5 chiffres) et aux sous-catégories (6 chiffres) de l’ATECO 2007.

12

L’enquête, versant italien


Plus précisément le code 49.39.1 dans la classification Ateco 2007 correspond au “transport et stockage”; tandis que les codes 79.1 et 79.90.2 sont inclus dans la catégorie “location, agence de voyages, services aux entreprises”; et le code 93.29.9 aux “activités artistiques, sportives, de loisirs et de spectacles”. Au-delà des différences de codification entre la nouvelle classification ATECO 2007 et la précédente (2002), il en reste que quelque soit la codification employée (celle de 2002 -Tableau 3- ou celle de 2007) «l’Agrégat Un» va bien au-delà du secteur “hôtellerie et restaurant” tel que défini dans l’ATECO 2002 et du seul secteur “services d’Hébergement et restauration tel que défini par l’ATECO 2007. Evidemment ces différences entre macro-activités, activités et micro-activités empêchent une comparaison terme à terme des tendances à l’oeuvre, par contre elles n’entravent pas l’analyse des caractéristiques socio-démographique de «l’Agrégat Un». Le tableau 5, fournit une photographie de l’Agrégat Un selon la codification Ateco 2007, il convient de se souvenir que toute comparaison est assujettie à caution compte tenu des différences de codification décrites. Tableau 5: Distribution des embauches et des cessation de contrats par activité de l’Agrégat Un (v.a. et %). EMBAUCHE

CESSATION

CODES ATECO

ACTIVITE

2007

I SEM

I SEM

I SEM

I SEM

08

09

Saldo

08

09

Saldo

v.a

v.a

%

v.a

v.a

%

55.1

Hôtel

19.834

12.659

-36,2

15.125

10.018

-33,6

56

Services de restauration

26.330

21.683

-17,6

16.530

14.580

-9,2

924

600

-35,1

1.162

955

-17,8

766

539

-29,6

1.225

1.296

-5,9

1.026

1.061

3,4

748

847

13,2

5.250

5.921

12,8

2.399

2.691

12,2

54.130

42.463

36.441

29.540

Gestion de téléphérique, Ski lift 49.39.1

et télésièges (différents de ceux de transport)

79.1. 79.90.2 93.29.90

Activité des agences de voyages et des voyagistes Activité des guides et des accompagnateurs touristiques Autres activités récréatives et de loisirs.

TOTAL

-21,6

-18,9

Source: élaboration Apl sur données Silp

Par contre, les caractéristiques sociodémographiques fournissent des informations intéressantes par rapport aux objectifs de notre enquête. L’Agrégat Un est constituée en majorité par des femmes, et ce aussi bien dans le cas des embauches que

L’Agrégat

des cessations de contrat, ainsi que l’illustre le tableau 6. La comparaison des données entre 2008 et 2009

Un et ses

montre que cette prépondérance féminine au niveau des embauches se réduit nettement sous l’effet de la

caractéristiques

crise.

L’enquête, versant italien

13


Tableau 6: Distribution des embauches/cessation par sexe (v.a. e %) EMBAUCHES SEXE

I SEM 2008

CESSATION I SEM 2009

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a

%

v.a

%

v.a

%

v.a.

%

M

21.952

40,6

19.175

45,2

15.064

41,3

12.522

42,4

F

32.178

59,4

23.288

54,8

21.377

58,7

17.018

57,6

TOTAL

54.130

100

42.463

100

36.441

100

29.540

100

Source: élaboration APL sur données Silp

Le tableau 7 explicite une distribution par classes d’âge plutôt homogène, aussi bien en ce qui concerne le flux des embauches que celui des cessations. Les effets de la crise se font sentir sur toute la pyramide des âges. Tableau 7: Distribution des embauches et des cessations de contrat par classe d’âge (v.a. e %) EMBAUCHE

CLASSES

I SEM 2008

D’AGE

CESSATION I SEM 2009

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a

%

v.a

%

v.a

%

v.a

%

15-24 ans

16.805

31

13.190

31,1

11.123

30,5

8.751

29,6

25-34 ans

15.961

29,5

12.344

29,1

11.095

30,4

8.854

30

35-44 ans

12154

22,5

9.405

22,1

7.923

21,7

6.566

22,2

45-54 ans

6.350

11,7

5.172

12,2

4.377

12

3.766

12,7

55 et plus

2.860

5,3

2.352

5,5

1.923

5,3

1.603

5,4

TOTAL

54.130

100

42.463

100

36.441

100

29.540

100

Source: élaboration Apl sur données Silp

Du point de vue de la nationalité, il apparaît que les travailleurs de l’Union Européenne ou extracommunautaires résistent mieux que ceux de nationalité italienne coté embauches; par contre toutes les nationalités sont touchés de manière uniforme pas les cessations de contrat. Tableau 8: Distribution des embauches et cessation de contrat par nationalité (v.a.et %) EMBAUCHE NATIONALITE

I SEM 2008 %

v.a

Communautaires

3491

6,4

Extracommunautaires

5099

9,4

Italiens

45540

84,1

TOTAL

L’enquête, versant italien

I SEM 2008

I SEM 2009

%

v.a

%

v.a

%

2859

6,7

2.273

6,2

2.125

7,2

4438

10,5

3.069

8,4

2.775

9,4

35166

82,8

31.097

85,3

24.638

83,4

0

0

0

0

2

0

2

0

54130

100

42463

100

36.441

100

29.540

100

Source: Elaboration Apl sur données Silp

14

I SEM 2009

v.a

inconnu

CESSATION


Le département de Turin est le plus touché par les effets de la crise comme l’illustre la comparaison des embauches entre 2008 et 2009. Tableau 9: Distribution des embauches/cessation par département (v.a. et %) EMBAUCHES PROVINCE

I SEM 2008

CESSATION de contrat

I SEM 2009

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a.

%

v.a.

%

v.a

%

v.a

%

AL

4646

8,6

3565

8,4

3525

9,7

2614

8,8

AT

1722

3,2

1600

3,8

1429

3,9

1456

4,9

BI

3304

6,1

3259

7,7

1057

2,9

796

2,7

CN

5474

10,1

4767

11,2

4167

11,4

3417

11,6

NO

3087

5,7

2598

6,1

1323

3,6

1033

3,5

TO

31094

57,4

22159

52,2

23150

63,5

18458

62,5

VB

3526

6,5

3454

8,1

1001

2,7

1137

3,8

VC

1277

2,4

1061

2,5

789

2,2

629

2,1

TOTAL

54130

100

42463

100

36441

100

29540

100

Source: Elaboration Apl sur données Silp

Au cours du premier semestre 2009, le nombre d’embauches avec contrat à durée indéterminée a fléchi, mais dans une moindre mesure que ceux à durée déterminée; une analyse plus fine montre que globalement la crise semble moins influencer le nombre de contrats à durée indéterminée au niveau des embauches, mais les touche plus fortement sur le versant des cessations de contrat. Tableau 10: Distribution des embauches/cessations par typologie de contrat de travail (v.a. et %) EMBAUCHE

CONTRAT DE TRAVAIL Durée Déterminée Durée Indeterminée TOTAL

CESSATION

v.a

%

v.a

%

v.a

%

v.a

%

48.675

89,9

37.196

87,6

31.251

85,8

24.399

82,6

5.455

10,1

5.267

12,4

5.190

14,2

5.141

17,4

54.130

100

42.463

100

36.441

29.540

100

Source: Elaborazione Apl sur données Silp

L’enquête, versant italien

15


Le processus

AGREGAT “CONSTRUCTION”

de travail à

Le groupe de travail Franco-Italien a retenu les activités économiques suivantes, comme objets

travers la mise

de l’enquête. Celles-ci ont été classées en respectant la logique du processus de travail, comme

en ordre des

indiquée dans la préface.

activités >42. Génie civil Cette macro-activité comprend toutes les activités inhérentes la construction d’ouvrages de génie civil. C’est à dire les constructions nouvelles, les réparations, les ajouts et les destructions, le montage de structures pre-fabriquées dans le chantier et aussi les constructions temporaires. Elle inclut aussi tous les travaux publics tels que autoroutes, routes, ponts, tunnels, lignes de chemin de fer, terrains d’aviation, ports et barrages, systèmes d’irrigation ou de tout-à-l’égout, lignes électriques, terrains de sport, etc. Ces activités peuvent être réalisées directement ou en sous-traitance. Le travail peut être effectué en sous-traitance pour partie ou totalement. >43. Travaux de construction spécialisés Cette macro-activité comprend les activités de construction spécialisées c’est à dire la construction de partie de bâtiment et d’ouvrages de génie civil ou la préparation à cette fin. Il s’agit habituellement d’activités spécialisées concernant un aspect structurel, requérant un savoir faire ou un équipement particulier, tels que les travaux relatifs aux fondations, l’ossature d’un bâtiment, les structures en béton armé à savoir, le pavage, la maçonnerie, le montage d’échafaudage, la toiture, etc. Elle comprend le montage de structures d’acier à condition que celles-ci ne soient pas produites par la même unité qui les installe sur le chantier. En général ces activités donnent lieu à un contrat de sous-traitance. Elle comprend les activités relatives aux finitions. Elle inclut en outre toutes les activités inhérentes aux installations de chauffage, eau, électricité nécessaires à la fonctionnalité du bâtiment. Ces activités sont effectuées en général sur le chantier, bien que certaines parties puissent être réalisées en atelier. Il s’agit de toute la plomberie, les sanitaires, le chauffage, l’air conditionné, les antennes et systèmes d’alarme, et autres appareillages électriques, les systèmes anti-incendie, les ascenseurs et escaliers mobiles, etc. Les travaux d’isolation (contre l’humidité, la chaleur ou le bruit), de tôlerie, l’installation de systèmes d’éclairages et de signalisation pour les routes, les chemin de fer, les aéroports, et les ports. Les activités de réparation et d’entretien similaires aux activités décrites ci –dessus sont comprises. La location de machines pour la construction avec main d’oeuvre est classée parmi les travaux de construction spécialisés effectués avec les dites machines. Ces activités incluent les travaux de finition des bâtiments et construction, tels que pose des vitrages, plâtrage, peinture et carrelage, revêtement muraux et des sols (moquette, parquet, papier peint, ponçage des sols), menuiserie, isolement acoustique, etc; plus toutes les activités de réparation similaires aux activités décrites.

Les codes ATECO 2007 confirment donc que l’Agrégat Deux, comme le précédent, inclut deux principales activités (codes 42 et 43)14, qui délimitent comme en 2002, le secteur des «Constructions»15. Dans le cas de cet Agrégat et contrairement au précédent, certaines micro-activités que la codification Istat 2002 insérait dans d’autres secteurs, sont comprises dans les macro-activités décrites dans la codification 2007; ceci permet de confirmer que “ l’Agrégat 2” coïncide parfaitement avec le secteur Construction de l’ATECO 2007.

14. Les macro-activités correspondent aux “divisions” des classifications ATECO 15. Encore une fois le terme “secteur” correspond à celui de “section” de l’ATECO. Les «constructions» aussi bien en 2002 qu’en 2007 dans la classification ATECO restent échangé aussi bien dans le nom que dans la lettre (toujours F)

16

L’enquête, versant italien


Tableau 11: Distribution des embauches et des fins de contrat par activité économique de l’Agrégat Deux (v.a. et %) EMBAUCHE

Code Ateco

Activité

2007 42

I SEM 08

GENIE CIVIL.

I SEM 09

FIN de contrat SALDO

I SEM 08

I SEM 09

SOLDE

v.a

v.a

%

v.a

v.a

%

12.933

9.715

-24,9

9.153

7.487

-18,2

14.653

11.019

-24,8

10.145

8.468

-16,5

27.586

20.734

-24,8

19.298

15.955

-17,3

TRAVAUX DE 43

CONSTRUCTION SPECIALISES

TOTAL Source: Elaboration Apl sur données Silp

Le tableau 12 met en évidence à quel point le sexe masculin est dominant (90% des effectifs) dans

L’Agrégat

ce secteur aussi bien dans le cas des embauches que des fins de contrat.

deux et ses caractéristiques

Tableau 12: Distribution des embauches et fins de contrat par sexe (v.a. et %) EMBAUCHES SEXE

I SEM 2008

FIN DE CONTRAT I SEM 2009

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a.

%

v.a.

%

v.a.

%

v.a.

%

M

25901

93,9

19501

94,1

18023

93,4

14884

93,3

F

1685

6,1

1233

5,9

1275

6,6

1071

6,7

TOTAL

27586

100

20734

100

19298

100

15955

100

Sources: Elaboration Apl sur données Silp

Le tableau suivant, n° 13, montre le poids de la classe d’age des 25-34 ans aussi bien dans le cas des embauches que des fins de contrat. Tableau 13: Distribution des embauches/fin de contrat par classe d’age (v.a. et %)

CLASSES D’AGE

EMBAUCHE

FIN de contrat

SEMESTRE

SEMESTRE

I SEM 2008

I SEM 2009

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a.

%

v.a

%

v.a.

%

v.a

%

15-24 ans

6495

23,5

4420

21,3

4042

20,9

2997

18,8

25-34 ans

9124

33,1

6594

31,8

6574

34,1

5117

32,1

35-44 ans

6806

24,7

5342

25,8

4757

24,7

4126

25,9

45-54 ans

3638

13,2

2934

14,2

2594

13,4

2388

15

55 et au-delà

1523

5,5

1444

7

1331

6,9

1326

8,3

TOTAL

27586

100

20734

100

19298

100

15954

100

Source: Elaboration Apl sur données Silp

L’analyse par nationalité souligne le poids des immigrés (communautaires et non) qui représentent environ 40% des effectifs aussi bien des embauches que des fins de contrats.

L’enquête, versant italien

17


Tableau 14: Distribution des embauches/fins de contrat par nationalité (v.a. et %) EMBAUCHE NATIONALITE

I SEMESTRE 2008

Communautaires

FIN de contrat

I SEMESTRE 2009

I SEMESTRE 2008

I SEMESTRE 2009

v.a

%

v.a.

%

v.a

%

v.a.

%

6557

23,8

4363

21

4461

23,1

3448

21,6

Extracommunautaires

5398

19,6

4169

20,1

3369

17,5

2916

18,3

Italiens

15631

56,7

12202

58,9

11468

59,4

9591

60,1

TOTAL

27586

100

20734

100

19298

100

15955

100

Source: Elaboration Apl sur données Silp

Les entreprises de la Province de Turin, sont celles qui apparemment ont le plus de difficultés, comme le montre le reflux des embauches et l’augmentation des fins de contrats. Tableau 15: Distribution des embauches/fins par département (v.a.et %) EMBAUCHE Département

I SEM 2008

FIN de contrat I SEM 2009

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a

%

v.a.

%

v.a

%

v.a.

%

AL

3634

13,2

2767

13,3

2504

13

1955

12,3

AT

1629

5,9

1345

6,5

910

4,7

738

4,6

BI

623

2,3

503

2,4

518

2,7

380

2,4

CN

2961

10,7

2539

12,2

2072

10,7

1602

10

NO

2320

8,4

1791

8,6

1601

8,3

1345

8,4

TO

14199

51,5

10220

49,3

10169

52,7

8662

54,3

VB

887

3,2

726

3,5

617

3,2

622

3,9

VC

1333

4,8

843

4,1

907

4,7

651

4,1

TOTAL

27586

100

20734

100

19298

100

15955

100

Sources: Elaboration Apl sur données Silp

Le tableau 16 permet de mesurer le poids des contrats à durée indéterminée par rapport aux contrats à durée determinée( ils sont à peu prés trois fois plus nombreux que pour l’Agrégat UN). Tableau 16: Distribution des embauches et des fin de contrat par typologie de contrat de travail (v.a.et %) EMBAUCHE FORME Durée Determinée Durée Indeterminée TOTAL

I SEM 2008

I SEM 2008

I SEM 2009

v.a

%

v.a.

%

v.a

%

v.a.

%

19369

70,2

14582

70,3

10587

54,9

8613

54

8217

29,8

6152

29,7

8711

45,1

7342

46

27586

100

20734

100

19298

100

15955

100

Source: Elaboration Apl sur données Silp

18

FIN de contrat I SEM 2009

L’enquête, versant italien


2. L’analyse des Professions: Flux et prévisions Après avoir cerné les activités à analyser (délimitation des deux agrégats sectoriels: Services

Le langage

d’hébergement et de restauration et Construction), et avoir tracé les principales caractéristiques des

des professions

secteurs d’activités à travers la comparaison des données conjoncturelles 2008-2009, nous nous sommes penchés sur les flux et les prévisions d’embauche relatifs aux professions des deux agrégats afin d’en mesurer le poids et le degré de tension sur le marché du travail. Les données prévisionnelles de l’enquête RIF ont permis de vérifier si les dynamiques enregistrées à travers l’enquête conjoncturelle, avaient déjà été prévues dans le cadre de cette enquête qualitative. L’échantillon RIF a été construit en s’appuyant sur le nombre des unités de production locale (données du recensement ISTAT 2001 revues et mises à jour par le CERIS, laboratoire de recherche du C.N.R) appartenant aux secteurs objet de l’enquête, organisées par taille des entreprises et par bassin territorial. L’enquête RIF réalisée à travers un questionnaire soumis en présence ou par téléphone aux entreprises, a pour but de cerner les prévisions à moyen terme des entreprises en ce qui concerne les profils professionnels recherchés et les éventuelles tensions (difficulté à repérer certains profils) entre offre et demande sur les bassins d’emplois locaux. Il s’agit donc d’une approche complémentaire par rapport à l’analyse conjoncturelle (mouvement des embauches et des fins de contrat), qui permet d’accéder à des données de nature différente, dans le but d’évaluer et de prévoir l’évolution des systèmes professionnels (figures nécessaires au fonctionnement et au développement des systèmes de production locales). La convergence des résultats entre données conjoncturelles et données prévisionnelles sur certains profils professionnels de référence trés demandés ou difficiles à trouver au Piemont et en Rhône-Alpes apparaît comme un élement déterminant par rapport à la pertinence des hypothèses posées par le projet et la nécessité de mettre en œuvre des stratégies communes en matière de politiques actives du travail et de la formation. Partant des exigences des opérateurs des services pour l’emploi et en particulier de ceux qui s’occupent de la mise en relation entre offre et demande d’emploi, on a choisi de produire une analyse synthétique et de lecture immédiate, utile pour comprendre les besoins et définir les compétences Le tableau 2 relatif aux grands groupes professionnels16 fournit des indications de caractère général très intéressantes, mais guère utiles par rapport aux objectifs de notre enquête. Le niveau d’analyse par travailleurs qualifiés, semi-qualifiés ou non qualifiés est trop vaste. Il s’agit donc d’approfondir sans aller au-delà d’une certaine limite. Sur la base des données empiriques à notre disposition, on a donc choisi de travailler, en s’appuyant sur la classification à 4 chiffres de la nomenclature des professions ISTAT 2001, comme indiqué précédemment. Aller au-delà dans la déclinaison des codifications peut porter à une perte de pertinence de l’information: l’excès de spécificité

Correspondance

peut induire en erreur aussi bien à la source (recueil des données) que dans leurs élaboration.

des codes Istat e des codes NUP

Pour les professions (exactement comme pour les activités économiques, pour lesquelles a été effectuée une recodification de l’ATECO 2002 à l’ATECO 2007), on est parti de la classification Istat 2001 sur laquelle se base le SILP (champ “code qualification”) et par approches successives on est arrivé à un alignement des codifications à 4 chiffres sur la classification NUP produite par l’Isfol et l’Istat17.

16. Comme indiqué précedemment, dans la C.P 2001 (classification des professions selon l’Istat 2001) la codification des grands groupes, groupes, des classes et des catégories professionnelles, suit une énumération decimale articulée progressivement en 4 chiffres. Selon cette logique le premier chiffre indique le Grand Groupe, le second chiffre la position que le Groupe occupe dans celui-ci, le troisième la position de la Classe dans le groupe et le quatrième chiffre la position de la catégorie dans la Classe. 17. L’alignement sur 4 chiffres permet d’établir l’exacte correspondance entre les deux codifications

L’enquête, versant italien

19


Ce passage était indispensable dans le contexte de notre enquête, dans la mesure où les professions identifiées dans le cadre de RIF peuvent etre corrélées, sans distorsion excessive, aux Unités Professionnelles, par conséquent en travaillant sur les classifications existantes, il est possible de faire dialoguer différents sujets avec “un objet” complexe comme celui des professions. Le “code qualification” présent dans le SILP en référence à la C.P.2001 (Istat) a été ainsi relié aux figures professionnelles de l’enquête RIF et aux codes NUP18 permettant de confronter les données issues des flux conjoncturels avec les données prévisionnelles et d’en vérifier l’éventuelle convergence. Les données prévisionnelles RIF

Sur la base de ces correspondances entre codification, les résultats de l’enquête RIF ont été comparés avec ceux issus de l’analyse des flux conjoncturels (embauche/fin de contrat) selon les procédures suivantes:

extraction du SILP des «qualifications dominantes» selon la classification CP 2001;

corrélation de ces qualifications avec le répertoire NUP;

sélection des figures de référence19 identifiées par les partenaires sociaux dans le cadre de l’enquête RIF comme qualifications dominantes, directement ou par le biais de NUP.

L’analyse des dynamiques en terme de besoin exprimés a permis d’évaluer à quel point une qualification/ figure/profil NUP est demandé par les entreprises et son degré de présence sur le marché du travail piemontais. Chaque figure de l’enquête RIF est en outre enrichie par une brève description des compétences20 caractérisques telles que définies conjointement par le système des entreprises et des repésentants syndicaux. En ce qui concerne les donnés prévisionnelles (attentes des entreprises), pour simplifier la lecture et la rendre plus immédiate, il a été convenu de rapporter seulement les indicateurs les plus intéressants, concernant la diffusion et la consistance d’une figure, la dynamique des besoins et la difficulté de repérage, comme illustré dans le tableau ci-après.

18. La NUP est un ensemble d’unité professionnelle type, définie à partir de la classification des professions préexistantes publiées par l’ISTAT, et qui va plus en détail. Pour chaque catégorie de la classification une ou plusieurs unités sont identifiées, en terme d’ensembles de professions homogènes du point de vue des compétences, habilités et activités. La NUP est donc un mode de classification qui a pour but de représenter de manière qualitative les contenus et les caractéristiques d’un travail. 19. Figure de référence: dans le modèle RIF il s’agit d’une figure identifiée par les partenaires sociaux et qui permet de mettre en évidence les besoins en formation de l’appareil de production, en terme d’agrégats professionnels nécessaires et suffisants pour garantir le fonctionnement et le développement d’un secteur à moyen terme. 20. Compétence: le modèle RIF se référe au concept de compétence comme résultat attendu c.a.d ce qu’il faut démontrer de savoir faire sans entrer dans les processus (formels ou non) liés à l’acquisition de la compétence elle-meme.

20

L’enquête, versant italien


INDICATEURS Enquête RIF Présence % d’unité de production locales qui déclarent qu’à l’intérieur de leurs organigrammes opèrent des profils assimilables à la figure de référence Outsourcing % d’unité de production locales qui déclarent que pour satisfaire leur besoin par rapport à la figure indiquée, recourent à des ressources externes Diffusion (= presence + outsourcing) fournit une estimation du degré d’identification des figures de référence, de la part des entreprises interviewées. Poids Incidence de la figure par rapport au personnel employé dans l’échantillon pris en compte Besoin: destiné à augmenter % des unités de production locales qui déclarent que dans les prochaines années le besoin de l’entreprise par rapport à ce type de figure va augmenter Besoin: Destiné à diminuer % des unités de production locales qui déclarent que dans les prochaines années le besoin de l’entreprise par rapport à ce type de figure va diminuer Besoin: stable % des unités de production locales qui déclarent que dans les prochaines années le besoin de l’entreprise par rapport à ce type de figure restera stable Repérage: sans difficulté % des unités de production locale qui déclarent que dans leur territoire le repèrage de ce type de figure ne comporte pas de difficulté. Repérage: avec difficulté % des unités de production locale qui déclarent que dans leur territoire le repèrage de ce type de figure se fait avec difficulté. Repérage: trés difficile % des unités de production locale qui déclarent que dans leur territoire le repérage dece type de figure est trés difficile.

Les professions du “tourisme-hôtellerie/restauration”. Dans le secteur «Services d’hébergement et de restauration» 5 qualifications dominantes ont été

Les données

identifiées, comme illustré par le tableau 17. Elles représentent, du point de vue des embauches, environ

conjoncturelles

75% du total à l’intérieur de l’agrégat sectoriel.

du SILP

Le tableau montre que sur le versant des embauches, les figures qui subissent une moindre contraction sous l’effet de la crise sont celles des Barman et assimilés et des cuisiniers d’hôtels et restaurants. Sur le versant des fins de contrats, ces deux figures enregistrent des dynamiques sensiblement différentes (en hausse dans le cas des cuisiniers, en baisse dans le cas des barmans). Les embauches de loin les plus consistantes ( certainement du à l’effet “du travail saisonnier”) concernent les serveurs et assimilés. Dans ce cas cependant, les dynamiques enregistrées mettent en évidence un net repli (autour de 30%) aussi bien dans le cas des embauches que des fins de contrats. Une autre contraction importante des embauches est celle du personnel non qualifié employé dans la restauration, bien qu’elle reste de moindre ampleur que celle du personnel non qualifié de l’industrie. Les employés à l’accueil, portiers et assimilés enregistrent (au cours du premier semestre 2009) une nette régression des embauches ( environ la moitié moins qu’en 2008) et une réduction relativement modeste des cessations de contrat, mettant ainsi en évidence par rapport à d’autres figures, un cadre conjoncturel plus défavorable.

L’enquête, versant italien

21


Tableau 17: Distribution des embauches/fins de contrats par qualifications dominantes (v.a. et %) EMB.

EMB.

DESCRIPTION

I SEM 08

I SEM 09

v.a

v.a

%

v.a

v.a

%

SERVEURS ET ASSIMILES

24.290

17.453

-28,1

18.058

12.713

-29,6

5.596

5.148

-8

3.138

3.230

2,9

5.008

4.945

-1,3

3.174

2.837

-10,6

3851

2745

-28,7

1113

895

-19,6

1.879

999

-46,8

646

559

-13,5

40.624

31.290

-22,98

26.129

20.234

-22,6

COD. QUAL SOLDE 5223

CUISINIER D’Hôtel ET

5221

RESTAURANT

5224

BARMAN ET ASSIMILES

SALD

CESS.

CESS.

I SEM 08

I SEM 09

SALD

EMPLOYES A LA 5222-8222

PREPARATION ET CUISSON DES ALIMENTS EMPLOYES A L’ACCEUIL,

4221-5213

PORTIERS D’Hôtel ET ASSIMILES TOTAL

Source: Elaboration Apl sur données Silp

Le tableau 1 fournit la distribution des embauches avec contrats à durée déterminée et à durée indeterminée pour les trois qualifications plus demandées en Piémont, mais aussi à échelle nationale selon d’autres analyses à moyen terme21. Il convient de souligner que le degré des embauches à durée indéterminée se situe pour les trois figures prises en considération à un niveau sensiblement supérieur à la moyenne de l’agrégat sectoriel (10,1%), en particulier dans le cas des cuisiniers (plus de 21%). Ce poids des contrats à durée indéterminée tend à s’affirmer si l’on confronte les données du premiers semestre 2008 à celles du premier semestre 2009. Tableau 18: Distribution des contrats à durée indéterminée pour les trois qualifications dominantes (v.a. et %)

DESCRIPTION Serveurs et assimilés Cuisiniers d’Hôtel et restaurant Barman et assimiles

COD. QUAL.

I SEM 08

I SEM 09

TD

TI

TD

TI

5223

86,3

13,7

83,9

16,1

5221

78,7

21,3

78,9

21,1

5224

83,3

16,7

81,6

18,4

Source: Elaboration Apl sur données Silp

21. ISFOL, “Economia, occupazione e professioni: scenari di medio periodo (2005-2009), in “Temi e Strumenti N° 44.

22

L’enquête, versant italien


Pour l’enquête RIF concernant l’agrégat «hébergement et services de restauration», pour un univers se

Les données

référant à 7.118 entreprises pour un total de 25.166 salariés (dernier recensement de l’ISTAT), 210 unité

prévisionnelles

locales (3,0% du total) pour un total de 1.299 salariés ont été interviewées un peu avant le début de l’été

RIF

2008. Les données reportées dans la matrice 1 (distribution par dimension des entreprises, des réponses concernant les figures présentes dans l’agrégat sectoriel) mettent en évidence qu’en moyenne les difficultés à repérer les figures recherchées concernent à peu près les trois quart des entreprises interviewées (72,9%), avec une tension plus forte dans le cas des entreprises de dimension intermédiaire (6-9 salariés). Le trend des besoins (le solde entre les prévisions à la hausse et celles à la baisse) se situe pour l’ensemble des figures de l’agrégat autour de 15%. Par rapport à ces données exprimées en terme de moyenne (voir les matrices 2, 3,4, 5, 6) les cinq activités «dominantes» mises en évidence par l’analyse conjoncturelle, font émerger une dynamique des besoins supérieure à la moyenne, confirmant donc un réel alignement des résultats entre analyses conjoncturelles et enquêtes prévisionnelles. On enregistre un intérêt consistant (matrice 2) pour la figure des serveurs, qui va de pair avec un poids élevé, mais une tension sur le marché du travail plutot contenue et (matrice 3) un intérêt notable pour les cuisiniers, dont le poids est plus contenu mais avec une tension (difficulté de repérage) aigu. L’intérêt pour les autres figures prises en considération est plus mitigé. En conclusion, on note une forte convergence entre les données fournies par les analyses conjoncturelles et prévisionnelles, en particulier en ce qui concerne les figures de serveurs (avec une moindre difficulté de repérage) et des cuisiniers (difficulté de repérage plus nette). Matrice 1: Aggregat sectoriel ” services d’hébergement et de restauration”. Toutes

1-5 salariés

6-9 salariés

10 salariés et plus

56,8

53,2

55,9

64,9

10,3

9,4

12,3

10,0

67,1

62,5

68,2

74,9

6,3

6,3

6,3

6,3

Tendance à la hausse

16,9

19,0

9,9

20,8

Tendance à la baisse

2,1

1,6

1,3

3,8

Stable

81,0

79,4

88,8

75,3

Sans difficulté

27,2

28,2

28,8

24,0

Difficulté relative

43,0

43,5

36,1

48,6

Forte difficulté

29,9

28,3

35,1

27,4

dimensions Présence Recours à ressources externes Diffusion Poids (Moyenne pour 16 figures)

Source: RIF

L’enquête, versant italien

23


Matrice 2: Figure “Operateurs en salle”(serveurs) profil NUP: 5223 serveurs et assimilès figure de référence dans enquête RIF Opérateurs en salle (serveurs) Ils effectuent le service en salle (mise en place; accueil et assistance clients; recueil des commandes et transmission en cuisine; distribution, encaissement et remise en place) Toutes

10 salariés

1-5 salariés

6-9 salariés

86,1

80,5

90,9

91,9

0,6

0,0

2,3

0,0

Diffusion

86,7

80,5

93,2

91,9

Poids

20,2

17,4

24,9

19,1

Tendence à la hausse

30,0

30,2

23,8

37,1

Tendance à la baisse

5,0

4,8

4,8

5,7

Stable

65,0

65,1

71,4

57,1

Sans difficulté

23,5

31,1

22,5

11,4

Difficulté relative

51,5

42,6

60,0

57,1

Forte difficulté

25,0

26,2

17,5

31,4

dimensions Présence Recours à ressources externes

et plus

outsourcing:

marginal

incidence:

élevée

trend:

tension:

au-dessous de la moyenne

dans la moyenne

intérêt: consistant Source: RIF

24

L’enquête, versant italien


Matrice 3: Figure “Cuisiniers d’hôtels et restaurants” profil NUP: 5221 cuisinier en hôtel et restaurant figure de référence dans enquête RIF cuisiniers s’occupent de la réalisation de recettes (matières premières, préparation et présentation), gèrent les temps de préparation et de présentation. Toutes

1-5

6-9

10 salariés

dimensions

salariés

salariés

et plus

84,5

80,0

88,4

89,2

1,3

0,0

4,7

0,0

Diffusion

85,8

80,0

93,0

89,2

Poids

10,6

11,0

10,2

10,6

Tendence à la hausse

27,0

27,0

20,0

35,3

Tendance à la baisse

2,2

1,6

0,0

5,9

Stable

70,8

71,4

80,0

58,8

Sans difficulté

12,7

16,7

7,5

11,8

Difficulté relative

35,1

33,3

32,5

41,2

Forte difficulté

52,2

50,0

60,0

47,1

Présence Recours à ressources externes

outsourcing:

marginal

incidence:

Dans la moyenne

trend:

tension:

au-dessous de la moyenne

élevée intérêt: élevé

Source: RIF

L’enquête, versant italien

25


Matrice 4: Figure “Barman et assimilés” profil NUP: 5224 barman et assimilés figure de référence dans enquête RIF Opérateurs de service de bar

S’occupent de la préparation et servent les produits (petits déjeuners, cafés, cappuccini, sodas, long drink, cocktails et apéritifs, sandwich et plats, tartes, croissants, pâtisseries, etc.) Toutes

1-5

6-9

10 salariés

dimensions

salariés

salariés

et plus

61,7

60,6

46,3

81,1

0,0

0,0

0,0

0,0

Diffusion

61,7

60,6

46,3

81,1

Poids

8,9

10,4

6,6

9,3

Tendence à la hausse

20,4

31,5

4,0

14,7

Tendance à la baisse

2,7

3,7

0,0

2,9

Stable

77,0

64,8

96,0

82,4

Sans difficulté

35,1

30,4

40,0

38,7

Difficulté relative

49,5

56,5

45,0

41,9

Forte difficulté

15,5

13,0

15,0

19,4

Présence Recours à ressources externes

outsourcing:

marginal

incidence:

dans la moyenne

trend:

tension:

au-dessous de la moyenne

en dessous de la moyenne intérêt: instable

Source: RIF

26

L’enquête, versant italien


Matrice 5: Figure “Personnel non qualifié de la restauration” profil NUP: 8222 personnel non qualifié de la restauration Figure de référence dans l’enquête RIF Opérateurs de cuisine

Ils effectuent les opérations suivantes en cuisine: préparation et cuisson des aliments, stockage des aliments, remise en ordre des ustensiles. Toutes

1-5

6-9

10 salariés

dimensions

salariés

salariés

et plus

78,1

67,1

85,0

91,7

0,7

0,0

2,5

0,0

Diffusion

78,8

67,1

87,5

91,7

Poids

9,6

8,6

10,5

9,5

24,8

22,2

15,8

39,4

Tendance à la baisse

1,6

1,9

0,0

3,0

stable

73,6

75,9

84,2

57,6

Sans difficulté

26,7

25,0

28,6

27,3

Difficulté relative

52,6

50,0

57,1

51,5

Forte difficulté

20,7

25,0

14,3

21,2

Présence Recours à ressources externes

Tendence à la hausse

outsourcing:

incidence:

trend:

tension:

marginal

au-dessus de la moyenne

au-dessous de la moyenne

en-dessous de la moyenne intérêt: incertain

Source: RIF

L’enquête, versant italien

27


Matrice 6: Figure “Salariés à l’accueil, portiers d’Hôtel et assimilés” profil NUP: 4221-5213 salariés à l’accueil, portiers d’hôtel et assimilés figure de référence dans enquête RIF Technicien de gestion des services hôteliers (accueil/ organisation étages/ services accessoires) opérateurs de services aux étages. S’occupent de l’optimisation des services (accueil, placement, organisation à l’étage, congrès, temps libre); ils contrôlent le respect des standards de confort et pourvoient à leur gestion (personnel, dotation, entretien) Opérateurs de services à l’étage

S’occupent du nettoyage, de la remise en ordre des chambres, des sanitaires et des parties communes (couloires, hall, escaliers); signalent les anomalies (éclairage défectueux, fuites d’eau,… ); effectuent certains services à l’étage (par ex: services de petit déjeuner, de bar) Toutes

10 salariés

1-5 salariés

6-9 salariés

45,8

46,0

34,7

57,4

1,1

1,6

0,0

1,5

diffusion

47,0

47,6

34,7

58,8

Poids

16,0

10,0

8,8

21,6

Tendance à la hausse

21,3

22,2

17,5

22,8

Tendance à la baisse

1,7

1,2

0,0

3,5

Stable

77,0

76,5

82,5

73,7

Sans difficulté

42,6

42,2

50,0

38,6

Difficulté relative

41,9

37,5

35,7

52,3

Forte difficulté

15,4

20,3

14,3

9,1

dimensions Presence Recours à ressources externes

et plus

outsourcing:

marginal

incidence:

élevé

au dessous

trend:

de la moyenne

tension:

en dessous de la moyenne

intérêt: instable Source: RIF

28

L’enquête, versant italien


Les Professions du B.T.P. Dans le secteur du BTP, sept qualifications ont été identifiées comme dominantes comme l’indique le

Les données

tableau 19. Elles représentent en terme d’embauche environ 67% de l’ensemble des embauches de

conjoncturelles

l’agrégat sectoriel.

SILP

Du point de vue des flux, les données reportées dans le tableau 19 fournissent une série d’indications. Les manœuvres et les maçons constituent le gros des effectifs des embauches avec 70% du total aussi bien au premier semestre 2008 qu’au premier semestre 2009. La chute des embauches (-23/-24%) comme celle des cessations de contrats (-18/-19%) sont parfaitement alignées par rapport à leurs poids respectifs. Par rapport aux dynamiques à l’œuvre, les oscillations à la baisse de la figure des plombiers (qui oscillent autour des 6% du total des embauches ) et de celle des peintres (2-3% du total des embauches) sont ellesaussi cohérentes par rapport à leurs poids respectifs dans le secteur. Les dynamiques les plus négatives sur le versant des embauches concernent les employées au montage et démontages des préfabriqués (plus de 4% des embauches sur le total au 1er semestre 2008) qui enregistrent du point de vue des embauches une chute de plus de la moitié des effectifs au 1er semestre 2009. En meme temps, pour cette qualification, on enregistre une augmentation des cessations de contrats plus consistante (40%). De meme la figure des électriciens enregistre une forte diminution des embauches (plus d’1/3) alors qu’au premier semestre 2008 celle-ci representait plus de 9% du total des embauches. Dans ce cas, les fins de contrats restent cependant plus limitées (inférieur à - 7%). En terme d’embauche la figure qui enregistre une meilleure tenue (chute à peine supérieure à 7%) par rapport aux autres, est celles des charpentiers et des menuisiers (dont le poids passe de 5 à 6% du total des embauches sur l’intervalle de temps pris en considération). Un fait qui va de pair avec une contraction des cessations à peine plus élevé (- 8%).

L’enquête, versant italien

29


Tableau 3: Distribution des embauches/cessations pour les qualifications dominantes (v.a. et %)

COD.

DESCRIPTION

QUAL

EMB

EMB

CESS

CESS

I SEM 08

I SEM 09

I SEM 08

I SEM 09

v.a.

v.a.

%

v.a.

v.a.

%

8189

6247

-23,7

5513

4504

-18,3

4968

3800

-23,5

3638

2955

-18,8

1686

1115

-33,9

1112

1039

-6,6

885

822

-7,1

651

596

-8,4

803

387

-51,8

591

337

-43

1064

860

-19,2

720

602

-16,4

469

363

-22,6

330

274

-17

18491

13943

-24,6

12555

10307

-18

SOLDE

SOLDE

MANOEUVRE ET PERSONNEL 8621

NON QUALIFIE DU BATIMENT (CIVIL) ET ASSIMILE

6121 6137

MACONS AVEC PIERRE; BRIQUES ET REFRACTAIRES ELECTRICIENS DU BATIMENT (CIVIL) ET ASSIMILES CHARPENTIERS ET MENUISIERS

6123

DU BATIMENT ( EXCLUS LES POSEURS DE PLANCHERS) EMPLOYES AU MONTAGE

6129

ET DEMONTAGE DES PREFABRIQUES PLOMBIERS ET INSTALLATEURS

6136

D’INSTALLATION D’EAU ET DE GAZ

6141

PEINTRES, PLATRIERS, ET DECORATEURS TOTAL

Source: Elaboration Apl sur données Silp

Le tableau 3 fournit la distribution des embauches à duré déterminée et à durée indéterminée pour les sept qualifications les plus demandées en Piémont. On constate deux tendances à l’œuvre: entre le premier semestre 2008 et le premier semestre 2009 le poids des contrats à durée indéterminée se contracte dans le cas des manoeuvres et du personnel non qualifié, reste stable pour les maçons, et augmente pour les autres figures; en même temps le poids des embauches avec contrat à durée indéterminée augmente (entre 29,5% et 32,8%) dans le cas des qualifications les plus demandées (manoeuvres, maçons, charpentiers).

30

L’enquête, versant italien


Tableau 4: Distribution des embauches à durée indéterminée pour les 4 qualifications dominantes (v.a. et %) COD.

DESCRIPTION

QUAL. 8621

manoeuvres et personnel non qualifié du bâtiment (civil) et assimilés

I SEM 08

I SEM 09

TD

TI

TD

TI

68,5

31,5

70,5

29,5

6121

maçons avec pierre; briques et refractaires

67,4

32,6

67,3

32,6

6137

électriciens du bâtiment (civil) et assimilés

80,9

19,1

79,1

20,9

71,6

28,4

67,2

32,8

74,5

25,5

65,7

34,3

82,9

17,1

81

19

6123 6129 6136

charpentiers et menuisiers du bâtiment (exclus les poseurs de planchers) employés au montage et démontage des préfabriqués plombiers et installateurs d’installation d’eau et de gaz

Source: Elaboration Apl sur données Silp

En synthèse, rapportée aux dynamiques du marché du travail en Piémont, l’analyse des flux montre que les qualifications de maçons et de manoeuvres22 résistent mieux (moins de pertes), avec un quota élevé d’embauches à durée indeterminée (environ une sur trois). Les qualifications de charpentiers/menuisiers résistent quant à elles encore mieux. Dans l’enquête RIF concernant le bâtiment, pour un univers se référant à 35.027 entreprises pour un total de 93.570 salariés (dernier recensement de l’ISTAT), 407 unités locales (1,2%) pour un total de 5.446 salariés (5,8%) ont été interviewées entre l’été et l’automne 2008. Les données reportées dans la matrice 7 (distribution par dimension des entreprises, des réponses

Les données

concernant les figures présentes dans l’agrégat sectoriel) mettent en évidence qu’en moyenne les

prévisionnelles

difficultées à repérer les figures recherchées concernent à peu prés la moitié des entreprises interviewées

RIF

(48,2%), avec une difficulté majeure dans le cas des entreprises de plus grandes dimensions (plus de 10 salariés). Le trend des besoins (le solde entre les prévisions à la hausse et celles à la baisse) se situe pour l’ensemble des figures de l’agrégat autour de 15%. Par rapport à ces données exprimées en terme de moyenne, les matrices 8,9,10,11,12 fournissent des indications intéressantes:

fort intérét pour les qualifications de maçons et de manœuvres semblables pour une bonne partie, mais pas totalement, à la figure de référence RIF à savoir opérateurs polyvalent du batiment et opérateurs de machines;

intérêt consistant pour la qualification de charpentier et menuisier du batiment (matrice 10) semblable dans une large mesure à la figure de référence RIF charpentiers/poseurs d’armatures métalliques;

intérêt moindre pour les autres qualifications d’électriciens, plombiers, peintres.

Dans ce secteur, comme dans le cas précédent, il y a une forte convergence entre les données fournies par l’analyse conjoncturelle (embauche/cessation) et l’analyse prévisionnelle (dynamiques des besoins).

22. Elles peuvent etre rassemblées, selon la règle de proximité, en une unique figure, comme le montre l’analyse des données prévisionnelles dans les prochains paragraphes.

L’enquête, versant italien

31


Matrice 7: Agrégat sectoriel ”BTP”. Toutes

6-9 salariés

10-49 salariés

34,7

28,4

34,6

39,4

52,8

29,0

25,1

34,4

31,1

28,0

63,7

53,5

69,0

70,5

80,8

3,1

3,1

3,1

3,1

3,1

16,4

15,7

17,9

16,8

13,5

dimensions Présence Recours à des ressources externes Diffusion Poids(Moyenne pour 32 figures) Destiné à augmenter

et plus

Destiné à diminuer

1,8

0,9

3,8

1,4

3,6

Stable

81,8

83,4

78,3

81,8

82,9

Sans difficulté

51,8

60,4

56,9

45,3

33,3

Difficulté relative

38,3

31,4

35,9

42,4

54,4

Forte difficulté

9,9

8,2

7,2

12,2

12,2

Source: RIF

32

50 salariés

1-5 salariés

L’enquête, versant italien


Matrice 8: Figure “maçon travail de la pierre, de la brique et réfractaires et manoeuvres et personnel non qualifié du bâtiment (civil) et assimilé” Profil NUP: 6121 maçon travail de la pierre, de la brique et réfractaires

8621 manoeuvre et personnel non qualifié du bâtiment (civil) et assimilé

figure de référence dans l’enquête RIF Opérateurs polyvalents du bâtiment: gros oeuvre et finitions Effectuent les opérations prévues par le processus de construction (murs, finitions, charpente, crépis) en respectant les normes de sécurité et de qualité; ils signalent les anomalies et effectuent l’entretien de l’outillage. Opérateurs machines Conduisent les machines de terrassement et démolition,, les appareils de levage/grue, les camions/béton niers, les pompes, s’occupent de l’entretien des machines et des instruments. Toutes

1-5

6-9

10-49

50 salariés

dimensions

salariés

salariés

salariés

et plus

60,4

50,2

60,5

67,2

95

10,8

13,5

13,2

7,6

2,5

Diffusion

71,2

63,7

73,6

74,8

97,5

Poids

25,6

13,7

15,4

23,7

35,4

25,1

23,3

24,8

27

25,6

3,3

1,5

6,7

2,5

7,7

Stable

71,6

75,2

68,6

70,5

66,7

Sans difficulté

42,4

53,2

45

32,6

28,9

41,4

34,6

41

46,2

52,6

16,3

12,2

14

21,2

18,4

Présence Recours ressources

outsourcing:

externes

Destiné à augmenter Destiné à diminuer

Difficulté relative Forte difficulté

incidence:

en dessous de la moyenne

très élevée

Au- dessous

trend:

de la moyenne

tension:

élevée

intérêt: élevé Source: RIF

L’enquête, versant italien

33


Matrice 9: Figure “électricien du batiment et assimilés” profil NUP: 6137 électriciens du bâtiment (civil) et assimilés Figure de référence dans l’enquête RIF Electriciens installateurs

S’occupent de l’installation/réparation des installations électriques sur la base des dessins et des schémas proposés (matériel nécessaire; passage des tubes isolants, passage et installations des fils et câbles et des dispositifs électriques), s’occupent de l’installation des systèmes d’énergie alternative). Toutes

1-5

6-9

10-49

50 salariés

dimensions

salariés

salariés

salariés

et plus

15,7

15,9

14,9

15,1

20,0

49,7

40,4

56,7

58,7

40,0

Diffusion

65,4

56,3

71,6

73,8

60,0

Poids

2,9

4,5

4,3

3,7

0,8

18,5

16,7

27,5

17,7

6,7

Destiné à diminuer

1,0

0,0

2,5

1,3

0,0

Stable

80,5

83,3

70,0

81,0

93,3

Sans difficulté

61,1

62,1

69,4

56,9

57,1

Difficulté relative

30,0

25,9

19,4

36,1

42,9

Forte difficulté

8,9

12,1

11,1

6,9

0,0

Présence Recours ressources externes

Destiné à augmenter

outsourcing:

incidenza:

trend:

tension:

élevé

dans la moyenne

dans la moyenne

dans la moyenne

intérêt: dans la moyenne Source: RIF

34

L’enquête, versant italien


Matrice 10: Figure “charpentier et menuisier du batiment” profil NUP: 6123 charpentier et menuisier du bâtiment (à exclusion des poseurs de planchers) figure de référence dans l’enquête RIF charpentier structures en fer du bâtiment S’occupent de la construction et de la réalisation des structures et des formes pour le béton armé (moules), le coulage en béton et le demontage; s’occupent de la réalisation et la mise en oeuvre des structures en bois Toutes

1-5

6-9

10-49

50 salariés

dimensions

salariés

salariés

salariés

et plus

48,6

43,7

53,8

46,8

80,0

15,5

9,9

20,0

19,8

15,0

Diffusion

64,1

53,6

73,8

66,7

95,0

Poids

7,0

6,9

8,0

4,7

10,5

22,5

21,5

22,4

22,7

26,3

Destiné à diminuer

3,2

2,2

4,1

2,3

10,5

stable

74,3

76,3

73,5

75,0

63,2

Sans difficulté

43,3

54,9

48,9

33,3

17,6

Difficulté relative

43,8

34,1

40,4

51,3

64,7

Forte difficulté

12,9

11,0

10,6

15,4

17,6

Présence Recours ressources externes

Destiné à augmenter

outsourcing:

incidence:

en dessous de la moyenne

au dessous de la moyenne

Au dessous

trend:

de la moyenne

tension:

Au dessous de la moyenne

intérêt: consistant Source: RIF

L’enquête, versant italien

35


Matrice 11: Figure “plombiers et poseurs d’installations hydrauliques et gaz” profil NUP: 6136 plombier et poseurs d’installations hydrauliques et gaz Figure de référence dans enquête RIF Installateurs de systèmes (plomberie, chauffage, énergie alternative) ferblantier. S’occupent de l’assemblage, l’ajustement, l’installation, l’entretien et la réparation des tuyaux et des installations de chauffage et d’eau. Toutes

1-5

6-9

10-49

50 salariés

dimensions

salariés

salariés

salariés

et plus

17,0

16,4

19,7

17,5

10,0

47,0

34,9

54,5

55,6

60,0

Diffusion

64,0

51,3

74,2

73,0

70,0

Poids

3,1

4,3

5,1

4,1

0,4

18,4

21,5

9,1

21,4

14,3

1,9

0,0

2,3

3,6

0,0

Stable

79,7

78,5

88,6

75,0

85,7

Sans difficulté

58,4

58,6

67,5

55,4

46,2

Difficulté relative

33,5

29,3

25,0

37,8

53,8

Forte difficulté

8,1

12,1

7,5

6,8

0,0

Présence Recours ressources

outsourcing:

élevé

incidence:

dans la moyenne

trend:

dans la moyenne

tension:

dans la moyenne

externes

Destiné à augmenter Destiné à diminuer

intérêt: dans la moyenne Source: RIF

36

L’enquête, versant italien


Matrice 12: Figure “peintres, décorateurs, poseurs de stucs et laques” profil NUP: 6141 peintres, décorateurs, poseurs de stucs et laques Figure de référence enquête RIF enduiseurs / staffeurs / plâtriers

S’occupent du lissage des murs, de l’application des supports, de la réalisation et installation de décor en stuc, de la réalisation et pose de décoration en plâtre et assimilé. décorateurs (internes et extérieurs)

S’occupent de la préparation des surfaces (parois et autres) des matériaux et des outils nécessaires pour peindre ou vernir, appliquent manuellement la peinture ou le vernis; posent des stucs, décorations, papiers peints et tapisseries. Toutes

1-5

6-9

10-49

50 salarié

dimensions

salariés

salarié

salarié

et plus

18,5

22,7

17,8

13,1

22,5

38,6

28,3

45,7

45,4

50,0

Diffusion

57,1

51,0

63,6

58,6

72,5

Poids

2,4

5,6

4,0

1,6

2,3

13,2

15,4

10,5

13,5

6,9

Destiné à diminuer

3,5

2,7

5,3

3,4

3,4

stable

83,3

81,9

84,2

83,1

89,7

Sans difficulté

63,1

72,1

62,3

54,8

60,0

Difficulté relative

32,9

25,6

34,8

38,7

36,0

Forte difficulté

4,0

2,3

2,9

6,5

4,0

Présence Recours ressources externes

Destiné à augmenter

outsourcing:

incidence:

trend:

tension:

au dessus de la moyenne

dans la moyenne

En dessous de la moyenne

En dessous de la moyenne intérêt: faible

Source: RIF

L’enquête, versant italien

37


Notes de conclusion L’analyse des données met en évidence que dans l’actuel contexte de crise, en Piemont, les deux agrégats sectoriels (services d’hébergement et restauration et construction) sont soumis à des difficultés, mais dans une bien moindre mesure que d’autres secteurs, comme ceux de l’industrie (dont les pertes se situent au-delà de 50%). Il en reste que l’analyse des flux conjoncturels révèle des situations très critiques (chute des embauches autour des 25%). Les données relatives aux dynamiques du marché de l’emploi, qui ne sont pas prises en considération dans notre étude, confirment que des deux secteurs celui qui enregistre les pertes les plus importantes est celui de la construction23. Les services d’hébergement et de restauration font désormais partie de l’économie piemontaise, et ainsi que l’illustrent les flux conjoncturels, tendent à se consolider à l’intérieur de la gamme des activités régionales. La construction par contre est en attente d’un événement extraordinaire, comme pourrait l’etre la construction de la ligne ferroviaire Turin-Lyon, pour relancer les embauches. Il s’agit d’agrégats dont les caractéristiques sont différentes. Dans les services d’hébergement et de restauration, les embauches à durée indéterminée sont moins nombreuses et confirment donc le caractère saisonier de ce type d’activité. Au contraire dans la construction les embauches à durée indéterminée sont nettement plus nombreuses (autour des 30%) soit trois fois plus que pour les services d’hébergement et de restauration. L’un - services d’hébergement et de restauration- utilise surtout une main d’œuvre féminine, alors que le second, construction, est dominé par une main d’œuvre masculine (90%) dont un pourcentage considérable du coté des embauches d’une main d’œuvre étrangère (communautaire ou extracommunautaire). Les entreprises des services d’hébergement et de restauration sont celles qui expriment le plus de difficulté pour repérer les figures professionnelles dont elles ont besoin ( elles sont 72,9% dans ce cas contre 42,8% dans le cas des entreprises de construction). Le degré de superposition des données conjoncturelles et prévisionnelles souligne les fortes tensions autour de quelques figures typiques des deux secteurs: celles du cuisinier pour le premier agrégat et du maçon pour le second agrégat, qui sont en mesure de conditionner les capacités de reprise et de fonctionnement des deux secteurs examinés.

23. Système d’information Excelsior, “synthèse des principaux résultats-2009 Régions Piémont et Vallée d’aoste”

38

L’enquête, versant italien


TABLEAUX Tableau 1:

Distribution des embauches par secteur d’activité, variation 2008-2009 (valeur absolue et pourcentage)

Tableau 2:

Distribution des flux d’embauches par groupes professionels sur la base des donnés conjoncturelles 2008-2009.(v.a. et %).

Tableau 3:

L’Agrégat Un (Ateco 2002)

Tableau 4:

L’Agrégat Deux (Ateco 2002)

Tableau 5:

Distribution des embauches et des fins de contrats par activité de l’Agrégat Un (v.a. et %).

Tableau 6:

Distribution des embauches/fins par sexe (v.a. et %)

Tableau 7:

Distribution des embauches et des fins de contrat par classe d’age (v.a. et %)

Tableau 8:

Distribution des embauches et fins de contrat par nationalité (v.a.et %)

Tableau 9:

Distribution des embauches/fins par département (v.a. et %)

Tableau 10:

Distribution des embauches/fins par typologie de contrat de travail (v.a. et %).

Tableau 11:

Distribution des embauches et des fins de contrat par activité économique de l’Agrégat Deux (v.a. et %).

Tableau 12:

Distribution des embauches et fins de contrat par sexe (v.a. et %).

Tableau 13:

Distribution des embauches/fins par classe d’age (v.a. et %).

Tableau 14:

Distribution des embauches/fins par nationalité (v.a. et %).

Tableau 15

Distribution des embauches/fins par département (v.a.et %).

Tableau 16:

Distribution des embauches et des fins par typologie de contrat de travail (v.a et %).

Tableau 17:

Distribution des embauches/fins de contrats par qualifications dominantes (v.a. et %).

Tableau 18:

Distribution des contrats à durée indéterminée pour les trois qualifications dominantes (v.a. et %).

Tableau 19:

Distribution des embauches/fins pour les qualifications dominantes (v.a. et %).

Tableau 20:

Distribution des embauches à durée indéterminée pour les 4 qualifications dominantes (v.a. et %).

FIGURES Matrice 1:

Aggregat sectoriel ”services d’hébergement et de restauration”

Matrice 2:

Figure “Operateurs en salle”(serveurs)

Matrice 3:

Figure “Cuisiniers d’hôtels et restaurants”

Matrice 4:

Figure “Barman et assimilés”

Matrice 5:

Figure “Personnel non qualifié de la restauration”

Matrice 6:

Figure “Salariés à l’accueil, portiers d’hôtel et assimilés”

Matrice 7:

Agrégat sectoriel ”BTP”

Matrice 8:

Figure “maçon travail de la pierre, de la brique et réfractaires et manoeuvres et personnel non qualifié du bâtiment (civil) et assimilé”

Matrice 9:

Figure “électricien du bâtiment et assimilés”

Matrice 10:

Figure “charpentier et menuisier du bâtiment”

Matrice 11:

Figure “plombiers et poseurs d’installations hydrauliques et gaz”

Matrice 12:

Figure “peintres, décorateurs, poseurs de stucs et laques”

L’enquête, versant italien

39


L’enquête, versant francais Introduction Beaucoup de similitudes sont relevées entre les deux régions: le contexte géographique de moyenne et haute montagne, le contexte économique et social et en particulier industriel, des domaines de métiers en tension proches. Le saut qualitatif de la collaboration entre les Services pour l’emploi de part et d’autre de la frontière devra permettre la réalisation:

d’une extension de la zone géographique de collaboration, jusqu’à présent limitée à la province de Turin et à la Savoie, à la région Vallée d’Aoste, à la haute Savoie et au département du Rhône avec la capitale régional Lyon;

une articulation plus structurée et formalisée de la collaboration interrégionale avec une attention spéciale au travail saisonnier, spécifique au secteur touristique, et en particulier celui de l’hôtellerie restauration.

L’objectif général

L’objectif général est le développement, dans les trois régions de la zone frontalière considéré (Piémont, Vallée d’Aoste et Rhône-Alpes), de services pour l’emploi spécialisé sur l’articulation transfrontalière entre offre et demande de travail. A terme, la cible consiste à élaborer des formations adaptées aux opérateurs afin de stabiliser la collaboration au-delà de la durée du présent projet. Il sera donc utile sur la zone européenne considérée de:

disposer d’une méthodologie commune et d’instruments partagés pour favoriser et gérer la rencontre demande/offre de travail;

valoriser, dans le respect des diversités institutionnelles et procédurales, l’échange de bonnes pratiques et de méthodologies innovantes telles que les “plates-formes de vocation”;

disposer d’études synthétiques et actualisées de données et perspectives du marché du travail dans les secteurs choisis pour le Projet;

disposer d’un répertoire descriptif actualisé des métiers, telle que “les fiches métier”, étendu aux nouveaux secteurs professionnels, afin de développer et préciser ce qui pourrait être un instrument de travail localement utile dans la sélection et l’orientation des travailleurs.

réaliser, dans la zone de référence, des “Salons” pour l’emploi transfrontaliers, coordonnés entre services, ces salons étant de véritables périodes de confrontation de la demande et de l’offre pour

un grand nombre de travailleurs et d’entreprises du territoire. L’étude

mettre sous observation quelques cas spécifiques qui relève d’une grande mobilité transfrontalière.

La nouvelle initiative communautaire ne peut pas se priver d’une étude de la conjoncture actuelle et des perspectives du marché du travail compte tenu du contexte particulier de crise. Le rencontre entre partenaire a porté sur la détermination de problématiques communes qui seront confrontées dans l’étude. Le choix des secteurs économiques sera déterminé par cette problématique afin de donner des réponses aux interrogations suivantes:

Est-ce qu’ils existent des secteurs en tension?

Les entreprises ont-elles des difficultés à trouver de la main d’œuvre, quantitativement et qualitativement?

Est-ce que les compétences disponibles dans les zones géographiques permettent de satisfaire les besoins des entreprises?

40

Est-ce qu’une offre globale des trois régions pourrait garantir une réponse plus efficace?

L’enquête, versant francais


La réponse à ces interrogations nécessite une analyse de données compte tenu de la crise économique, imprévue, de nature mondiale et financière. L’étude réalisée s’appuie sur des données conjoncturelles et des données prévisionnelles.

Des données conjoncturelles sur les flux de main d’œuvre: entrées et sorties en emploi

Des données prévisionnelles sur les besoins en main d’œuvre

Des données plus “structurelles” sur les métiers en tensions

L’identification des deux secteurs sur lesquels se concentre l’intérêt des partenaires transfrontaliers est issue de l’analyse des flux de l’économie réelle, c’est-à-dire des entrées et des sorties en emploi.

Méthodologie Les activités économiques et les métiers ont été sélectionnés et ordonnées, en faisant référence à la nomenclature des activités “NAF 2008”24 dans un premier temps et des classement des métiers (nomenclature des métiers de l’enquête besoin en main d’œuvre et nomenclature ROME,25 dans un second temps. L”interprétation s’appuiera sur des données de flux:

entrées en emploi et sorties d’emploi, données issues des sources administratives de la DIRECCTE26

déclarations uniques d’embauches, données issues des sources administratives de l’URSSAF27

Les intentions d’embauches des établissements du secteur privé, issues d’une enquête annuelle réalisée par Pôle Emploi

Elle s’appuie également sur des données de stock: - Stock d’emplois au 31/12 de chaque année, données de Pôle Emploi. Les données de flux permettront d’évaluer l’ampleur de la crise sur les différents secteurs de l’économie tandis que les données de stock permettront de dégager des tendances de long terme quant à l’évolution et le dynamisme des secteurs économiques de Rhône-Alpes. Enfin les données relatives aux métiers permettront d’évaluer les perspectives d’évolution, de repérer les métiers en tension notamment à travers les résultats de l’enquête BMO d’une part et l’analyse statistique de l’offre et la demande d’emploi de la direction du travail et d’autre part. Les données sont issues des sources DMMO928 et EMMO29. La gestion de ces enquêtes qui permettent

Les flux de main

d’estimer les mouvements de salariés dans les établissements de plus de 10 salariés repose sur les

d’oeuvre

DIRECCTE. Les données disponibles ne permettent pas de croiser les secteurs d’activités, les catégories professionnelles, le sexe et l’âge. Les enquêtes ont en effet été élaborées pour répondre à des questionnements territoriaux (statistiques par zone d’emploi).

24. Francaises Nomenclature d’ activités 25. Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois. 26. Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence et de la Consommation, du Travail et de l’Emploi. 27. Union de Recouvrement des Cotisation de Sécurite Sociale et d’Allocation Familiales 28. Déclaration des mouvements de main d’œuvre 29. Enquête sur les mouvements de main d’œuvre

L’enquête, versant francais

41


Les données sont issues d’une source disponible auprès des Urssaf et constituées à partir de la centralisation des déclarations des cotisants. Elles proviennent des déclarations enregistrées uniquement pour le régime général dans les Urssaf. Sont exclues les DUE de l’activité agricole, enregistrées par la Mutualité Sociale Agricole. De plus, pour l’identification du salarié préalablement à son embauche, seules les informations désignées dans le formulaire comme obligatoires sont systématiquement fournies par l’employeur. Les declarations

L’analyse concerne les DUE faites par les employeurs, dont l’établissement est implanté dans la région

unique

Rhône-Alpes, et enregistrées par l’Urssaf. Elles ont été extraites à partir de la date d’embauche du salarié

d’embauches

et correspondent à des flux d’intentions d’embauches et non à des embauches effectives ou à des stocks

(DUE)

d’emploi. Les données exploitées pour l’étude sont des données brutes. Réalisée avec le concours du CREDOC30 par l’ensemble des institutions de Pôle emploi l’enquête sur les besoins en main d’oeuvre BMO est avant tout un outil d’aide à la décision. Elle permet de mieux connaître les intentions des établissements en matière de recrutement et ainsi adapter les efforts de financement pour les formations des métiers en tension. Elle mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de postes ou de remplacement. De plus, ces projets concernent tous les types de recrutement, y compris les postes à temps partiels et le personnel saisonnier.

L’enquête BMO

L’enquête BMO 2009, huitième opération annuelle sur ce thème, a été réalisée en novembre 2008. Les résultats de l’enquête BMO 2010 sont en cours de traitement et devraient être disponibles courant avril 2010. L’enquête est exhaustive, elle concerne l’ensemble des 167 000 établissements affiliés à l’assurance chômage de la région Rhône-Alpes et permet de produire des résultats pour les 38 bassins d’emploi. En 2009, toutes les entreprises n’ont pas répondu au questionnaire, le taux de retour est de 25% (soit 42.000 établissements). Les résultats ont ensuite été redressés pour être représentatifs de l’ensemble des établissements à l’aide d’une procédure de type calage sur marges définies à partir de la population mère des établissements. Comme pour les opérations précédentes, le questionnement se limite à l’identification des métiers recherchés par les employeurs et, pour chacune de ces professions, au repérage des difficultés de recrutement et au poids de l’emploi saisonnier. Une liste de 101 métiers, compatible avec le ROME, a été élaborée pour ces enquêtes BMO.

Stocks d’emploi au 31/12 de chaque année

En début d’année les employeurs doivent adresser à pôle emploi un bordereau destiné à régulariser les sommes versées au cours de l’année précédente. Une partie de ce bordereau est réservé à la déclaration des effectifs employés dans l’établissement au 31 décembre, qu’ils soient présents à cette date ou absents pour congés, maladie, maternité, formation continue ou chômage partiel. Le bordereau permet la localisation géographique et l’identification de l’activité de l’établissement. Le champs d’application couvre tous les établissements industriels et commerciaux du secteur privé employant au moins un salarié en vertu d’un contrat de travail à la date considérée.

30. Centre de Recherche pour l’etude et l’observation des conditions de vie

42

L’enquête, versant francais


1. L’analyse des secteurs à travers les données conjoncturelles (2008-2009) 1.1 L’impact de la crise économique sur les flux de main d’œuvre: situation générale En Rhône-Alpes, les secteurs du tourisme hôtellerie restauration et de la construction ont été très dynamiques et créateurs d’emploi pendant plus de dix ans. La crise économique a altéré la situation et fragilisé ces activités. La comparaison des flux de main d’œuvre du premier semestre 2009 avec le premier semestre 2008 permet d’évaluer l’ampleur de la dégradation. Les premiers résultats indiquent que les flux d’entrées en emploi ont subi un fort ralentissement

Répartition des

sur le premier semestre 2009 comparativement aux flux d’entrées observés au premier semestre 2008.

flux d’entrées en

Aucun secteur n’est épargné, l’industrie étant particulièrement touchée avec une baisse de 48%.

emploi par secteur

La comparaison 2008/2009 de la répartition des flux entre les divers secteurs indique que certains

économique

secteurs ont gagné, en poids relatifs: il s’agit notamment du secteur de la santé humaine et action sociale, qui concentrait 15% des flux d’entrées au premier semestre 2008 et qui en concentre 21% au premier semestre 2009. En revanche si près de 17% des flux d’entrées s’orientaient vers l’hébergement restauration en 2008, ils ne représentent plus que 11% en 2009. Parallèlement le poids de la construction dans l’ensemble des flux d’entrées reste identique en 2008 et 2009. Tableau 1: Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par secteur

Source: Mouvements de main d’œuvre en Rhône-Alpes, DIRECCTE

L’enquête, versant francais

43


Source: Mouvements de main d’œuvre en Rhône-Alpes, DIRECCTE

44

L’enquête, versant francais


Il apparaît un très net ralentissement des flux d’entrées en emploi quelque soit le sexe et quelque soit la nature du contrat de travail. Les hommes sont toutefois davantage concernés que les femmes: le nombre de recrutements masculin décroît de 24% contre 17% pour les recrutements féminins. Par ailleurs le recul des recrutements en CDI31 est plus soutenu relativement aux recrutements en CDD32: -27% contre -21%. Les licenciements économiques sont orientés à la hausse, +17% alors que parallèlement les sorties d’emploi, tout motif confondu baissent de 20%. La baisse des sorties d’emploi s’explique en effet par la chute des recrutements en CDD: le premier semestre 2009 compte 40 000 recrutements en CDD de moins qu’au premier semestre 2008 en Rhône-Alpes. Tableau 2: Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par sexe et par nature du contrat

Tableau 3: Flux de main d’œuvre: sorties en emploi par sexe et par motif

Source: Mouvements de main d’œuvre en Rhône-Alpes, DIRECCTE

L’analyse des flux de main d’œuvre par catégorie professionnelle fait apparaître une situation favorable pour les professions intermédiaires alors que les flux d’entrées sur toutes les autres catégories accusent un recul important en 2009. Les recrutements sur les professions intermédiaires sont en hausse en 2009 de +3.2% tandis que les recrutements sur des postes de cadres accusent un repli équivalent à celui des recrutements d’ouvriers ou d’employés. La baisse est plus particulièrement prononcée sur les recrutements en CDI d’ouvriers qualifiés et sur les recrutements en CDD d’employés et d’ouvriers non qualifié.

31. Recrutements en CDI (Reclutamenti a tempo indeterminato) 32. Recrutements en CDD (Reclutamenti a tempo determinato)

L’enquête, versant francais

45


Tableau 4: Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par catégories socioprofessionnelles

Tableau 5: Flux de main d’œuvre: sorties d’emploi par catégories socioprofessionnelles

Source: Mouvements de main d’œuvre en Rhône-Alpes, DIRECCTE

46

L’enquête, versant francais


1.2 Le secteur du tourisme-hébergement restauration L’analyse des flux de main d’œuvre du secteur du tourisme, hébergement, restauration permet

Les flux de

de faire les constats suivants: les flux d’entrées et de sorties sont en très net recul en 2009.

main d’oeuvre

la chute des entrées en emploi est le fait d’une chute des recrutements en CDD

paradoxalement, le secteur de l’hôtellerie restauration a augmenté ses recrutements en CDI (3 475 recrutements de plus en 2009).

Tableau 6: Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par secteur

Tableau 7: Flux de main d’œuvre: sorties d’emploi par secteur

Source: Mouvements de main d’œuvre en Rhône-Alpes, DIRECCTE

Les résultats mettent en évident un recul des déclarations d’embauches en 2009 plus prononcé pour le

Les déclarations

secteur de l’hébergement restauration (-5,1%) que sur l’ensemble des secteurs économiques (-4,6%).

unique

Par ailleurs les recrutements de femmes diminuent davantage que les recrutements d’hommes et en

d’embauches

particulier pour les femmes âgées de 35 à 45 ans. Les hommes travaillant dans ce secteur semblent donc

(DUE)

moins affectés par le ralentissement de l’activité économique.

L’enquête, versant francais

47


Tabella 8: Les déclarations uniques d’embauches dans le secteur de l’hébergement restauration.

Source: DUE, URSSAF Rhône-Alpes

Les autres activités économiques liées au tourisme montrent des évolutions contrastées. Alors que les agences de voyages sont orientées à la baisse, les téléphériques maintiennent leurs déclarations d’embauches à un niveau quasi équivalent et même plutôt favorable pour les hommes. Parallèlement les autres activités récréatives et de loisirs profitent au contraire d’une orientation favorable quelque soit le sexe. Tabella 9: Les déclarations uniques d’embauches dans les autres activités de tourisme.

Source: DUE, URSSAF Rhône-Alpes

48

L’enquête, versant francais


Sur le long terme, la restauration, l’hébergement et les deux autres activités liées au tourisme sont

Evolution

dynamiques et créateurs d’emploi, la restauration étant, en volume, beaucoup plus conséquente.

des stocks d’emploi

Figura 1: Evolution de l’emploi salarié privé au 31/12 de chaque année.

+3 000 emplois en 10 ans

+18 500 emplois en 10 ans

+1 900 emplois en 10 ans +900 emplois en 10 ans

Source: DUE, URSSAF Rhône-Alpes

L’enquête, versant francais

49


1.3 Le secteur de la construction Les flux de

Le secteur de la construction a été particulièrement touché par la crise économique. Les flux d’entrées

main d’œuvre

en emploi ont décru de 34% comparativement au premier semestre 2008 contre 25% pour l’ensemble de l’économie et les licenciements économiques ont augmenté de 17%. Les employeurs ont ajusté leur main d’œuvre en diminuant considérablement les embauches en CDD mais paradoxalement le nombre de recrutement en CDI est plus important en 2009 sur la période considérée. Le solde entrées/sorties est toutefois négatif: 7 949 entrées pour 8 870 sorties d’emploi alors qu’il était positif sur la même période un an plus tôt. Tabella 10: Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par secteur

Tabella 11: Flux de main d’œuvre: sorties d’emploi par secteur

Source: Mouvements de main d’œuvre en Rhône-Alpes, DIRECCTE

50

L’enquête, versant francais


L’analyse des données issues des déclarations d’embauches montre que l’impact de la crise a concerné

Les déclarations

l’ensemble des salariés, quelque soit le sexe et l’âge.

uniques d’embauches

Tabella 12: Les déclarations uniques d’embauches dans le secteur de l’hébergement restauration.

Source: DUE, URSSAF Rhône-Alpe

Le secteur de la construction a connue en Rhône-Alpes comme en France un essor économique soutenu

Evolution

et ininterrompu pendant 10 ans.

des stock d’emploi

Figura 2: Evolution de l’emploi salarié privé au 31/12 de chaque année.

L’enquête, versant francais

51


2. L’analyse des professions 2.1 Le secteur du tourisme, hébergement restauration Les intentions d’embauche dans le secteur privé.

En 2009, 116 813 intentions d’embauches ont été comptabilisées sur la région Rhône-Alpes. Sur ces 116 000 projets, 12 537 ont été identifiés comme relevant des métiers du tourisme: les employés et agents de maîtrise de l’hôtellerie (serveurs, maîtres d’hôtel…), les cadres de l’hôtellerie et de la restauration, les animateurs socioculturels, de sport et de loisirs, les cuisiniers et les conducteurs d’engins de traction et de levage (remontées mécaniques...). Alors que le secteur du tourisme, hébergement et restauration représente 6,7% de l’emploi salarié privé (au 31/12/ 2008), les intentions d’embauches sur les métiers du tourisme concentrent 25% des projets de recrutement sur l’année 2009. Cette surreprésentation s’explique par la saisonnalité des besoins en main d’œuvre qui intervient deux fois dans l’année: pour la saison d’été et celle d’hiver. Figura 3: Répartition des projets de recrutement sur l’année 2009

Source: résultats de l’enquête BMO 2

Les métiers tensions à travers

En 2009 les tensions observées sur le marché du travail pour les métiers du tourisme sont légèrement inférieures à la moyenne: 43% des projets de recrutement sont jugés difficile à réaliser par les

l’enquête Besoin

employeurs contre 44% tout métier confondu. Le taux difficulté est inférieur à celui de 2008: 54% pour

en main d’oeuvre

les métiers du tourisme et pour l’ensemble des projets. Toutefois, les disparités sont importantes selon le métier considéré: les tensions sont élevées pour le recrutement de cadres de l’hôtellerie restauration, pour les animateurs socioculturels de sport et de loisir et pour les cuisiniers. Elles sont moindres pour les recrutements d’employés et agents de maîtrise de l’hôtellerie, métiers pour lesquels les volumes d’embauche sont en revanche très élevés. Les difficultés à recruter des cuisiniers se sont réduites en 2009 avec un taux de tension de 47% contre 67% en 2008. En revanche elles se sont plus soutenues chez les cadres de l’hôtellerie (61% en 2009 contre 54% en 2008) et les animateurs (57% contre 41% en 2008).

52

L’enquête, versant francais


Figura 4: Part de projets de recrutement jugés difficiles par les employeurs sur l’année 2009

Source: résultats de l’enquête BMO 2009

Pour les familles professionnelles dans lesquelles le niveau de la demande d’emploi est particulièrement

Les métiers

faible par rapport aux offres d’emploi, soit lorsque l’indice de tension relative est supérieur à 1, on

en tensions à

emploie l’expression tension sur la demande (difficulté de recrutement). Plus l’indice de tension relative

travers l’analyse

est élevé, plus la tension sur la demande d’emploi est forte.

de l’offre et

Pour les métiers dans lesquels les offres sont relativement peu importantes par rapport aux demandes,

la demande

soit un indice de tension relative inférieur à –1, on parle de déficit d’offres.

d’emploi

Pour les familles professionnelles se trouvant dans une situation intermédiaire, soit un indice de tension relative compris entre –1 et 1, on emploie l’expression rapport offre / demande moyen. Les stocks sont calculés sur la moyenne des quatre trimestres de l’année considérée, et les flux sur la somme des flux des quatre trimestres.

L’enquête, versant francais

53


Le tableau ci-dessous permet d’éclairer la situation quant à l’évolution des tensions sur quatre années (2005-2008). En 2008 la tension était forte sur l’ensemble des métiers de l’hébergement et restauration à l’exception des employés de café, bar, brasserie, des maîtres d’hôtel et des directeurs de restaurant pour lesquels l’indice de tension est moyen. Malgré l’absence d’actualisation des données à 2009, il apparaît très nettement que ces tensions sont restées vives entre 2005 et 2008 pour 16 métiers sur 20. Tabella 13: Familles professionnelles: offres et demandes d’emploi par métier et indice de tension sur le marché du travail

Source: les difficultés de recrutement en Rhône-Alpes- actualisation décembre 2008, DRTEFP (avril 2009)

54

L’enquête, versant francais


2.2 Le secteur de la construction En 2009, sur 116 000 projets, 8 828 ont été identifiés comme relevant des métiers de la construction. Les

Les intentions

métiers les plus recherchés (en volume) sont les suivants: les maçons qualifiés, les ouvriers non qualifiés

d’embauche

du second œuvre du bâtiment, les autres ouvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment, les plâtriers,

dans le secteur

charpentiers et les ouvriers qualifiés du gros oeuvre

privé

Alors que le secteur du bâtiment, construction publique représente 9,2% de l’emploi salarié privé (au 31/12/ 2008), les intentions d’embauches sur les métiers du tourisme concentrent 8% des projets de recrutement sur l’année 2009. Figura 5: Répartition des projets de recrutement sur les métiers de la construction - année 2009 -

Source: résultats de l’enquête BMO 2009

En 2009 les tensions observées sur le marché du travail pour les métiers de la construction restent

Les métiers

élevées: 63% des projets de recrutement sont jugés difficile à réaliser par les employeurs contre 44%

tensions à

tout métier confondu. Le taux difficulté est toutefois inférieur à celui de 2008 (74%). Les tensions sont

travers l’enquête

plus ou moins élevées selon le métier considéré: plus 7 recrutements sur 10 sont jugés difficiles pour les

Besoin en main

menuisiers et les maçons qualifiés, les plâtriers, charpentiers et ouvriers qualifiés du gros œuvre mais

d’oeuvre

seulement 4 recrutements sur 10 pour les ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment. Quelque soit le métier considéré, les tensions sont plus faibles en 2009 qu’en 2008.

L’enquête, versant francais

55


Figura 6: Part de projets de recrutement jugés difficiles par les employeurs sur l’année 2009

Source: résultats de l’enquête BMO 2009

56

L’enquête, versant francais


Le tableau ci-dessous permet d’éclairer la situation quant à l’évolution des tensions sur quatre années

Les métiers

(2005-2008). Sur certains métiers, la tension est tendanciellement élevée. Le métier de couvreur est celui

tensions à

qui observe la tension la plus forte sur les quatre dernières années (2005-2008). Les métiers suivant

travers l’analyse

présentent des caractéristiques similaires mais de moindre ampleur: monteur en structures bois,

de l’offre et

charpentier en structures métalliques, poseur de revêtements souples.

la demande

En revanche, on observe une diminution des tensions chez les maçons qualifiés et même un

d’emploi

retournement de situation avec un déficit d’offre d’emploi en 2008. On observe parallèlement une absence de tension pour les ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment et du second oeuvre. Tabella 14: Familles professionnelles: offres et demandes d’emploi par métier et indice de tension sur le marché du travail

Source: les difficultés de recrutement en Rhône-Alpes- actualisation décembre 2008, DRTEFP (avril 2009)

L’enquête, versant francais

57


Observations finales Les secteurs choisis dans le cadre du projet et de l’étude –HTRC (Hôtellerie Tourisme et Restauration) et BTP (Bâtiment et Travaux Publics)- ont été porteurs d’emploi sur les dix dernières années. La crise économique a toutefois fragilisé ces deux secteurs d’activité. L’hôtellerie Restauration a enregistrée une baisse de 48% des flux d’entrée (1er semestre 2008 et 1er semestre 2009). Quant au secteur du BTP, il a enregistré une baisse de 34 % des flux d’entrée. A titre de comparaison, le reste de l’économie enregistre une baisse de 25%. Dans les deux secteurs, les employeurs ont ajusté leur main d’œuvre pour faire face à la crise en diminuant considérablement les embauches en CDD. Au premier semestre 2008, les entrées en emploi de l’hôtellerie restauration par contrat à durée déterminée représentent les trois quarts des entrées en emploi, mais les deux tiers au 1er semestre 2009. Dans la construction elles représentent 70% en 2008 mais plus que 48% en 2009. Avant la crise économique, la part des CDD parmi les entrées en emploi était de 76% tout secteur confondu (76% dans l’hôtellerie-restauration, 70% dans la construction). Depuis 2009, cette part perd 7 points dans l’ensemble de l’économie, 22 points dans la construction et 11 points dans l’hôtellerierestauration. Paradoxalement, le nombre de recrutements en CDI est plus important au 1er semestre 2009 relativement au 1er semestre 2008. Parallèlement, les statistiques issues des Déclarations uniques d’embauches permettent de mettre en évidence que les activités récréatives et de loisirs, activités fortement liées au tourisme n’ont pas été impactées par la crise économique, au contraire, elles enregistrent une hausse des déclarations préalables à l’embauche contrairement à ce qui est observée dans l’hôtellerie-restauration et dans la construction. Les DUE permettent également d’observer que les femmes ont été davantage touchées par la crise économiques que les hommes dans le secteur de l’hôtellerie-restauration alors qu’hommes et femmes sont concernés de façon similaires dans la construction. Dans les deux secteurs, enfin, la baisse des déclarations d’embauches est d’autant plus faible que les tranches d’âges sont élevées: les jeunes sont, dans les deux secteurs, plus touchés par la conjoncture économique. Parallèlement les flux de sorties d’emploi ont baissé de 20% sur l’ensemble des secteurs de l’économie en Rhône-Alpes, baisse également observée dans les deux secteurs étudiés: -18% pour la construction contre -52% pour l’Hôtellerie Tourisme et Restauration. Cette baisse des flux de sortie est la conséquence de la chute des embauches en CDD, deux fois moins nombreuses au 1er semestre 2009 qu’au 1er semestre 2008. Cela ne doit pas masquer la forte hausse des flux de sortie pour licenciements économiques dans les deux secteurs. En termes de métiers, l’analyse des données met en évidence les constats suivants: Dans l’hôtellerie-restauration, les flux sont particulièrement importants sur les employés de l’hôtellerie (serveurs, employés d’étage …). En volume, les cuisiniers arrivent en seconde position. En revanche les tensions sur le marché du travail sont plutôt élevées sur les métiers qualifiés (cadres de l’hôtellerie et de la restauration). Dans la construction, les flux sont particulièrement élevés pour les métiers suivants: maçons qualifiés, ouvriers qualifiés et non qualifiés du second œuvre du bâtiment. Pendant de nombreuses années, les tensions ont été fortes sur un grand nombre de métiers du bâtiment, elles tendent toutefois à se réduire en particulier sur les métiers non qualifiés, alors que parallèlement, les métiers qualifiés (maçons, menuisiers, plâtriers) restent très recherchés en 2009.

58

L’enquête, versant francais


Tableaux Tableau 1:

Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par secteur

Tableau 2:

Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par sexe et par nature du contrat

Tableau 3:

Flux de main d’œuvre: sorties en emploi par sexe et par motif

Tableau 4:

Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par catégories socioprofessionnelles

Tableau 5:

Flux de main d’œuvre: sorties d’emploi par catégories socioprofessionnelles

Tableau 6:

Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par secteur

Tableau 7:

Flux de main d’œuvre: sorties d’emploi par secteur

Tableau 8:

Les déclarations uniques d’embauches dans le secteur de l’hébergement restauration.

Tableau 9:

Les déclarations uniques d’embauches dans les autres activités de tourisme

Tableau 10: Flux de main d’œuvre: entrées en emploi par secteur Tableau 11: Flux de main d’œuvre: sorties d’emploi par secteur Tableau 12: Les déclarations uniques d’embauches dans le secteur de l’hébergement restauration Tableau 13: Familles professionnelles: offres et demandes d’emploi par métier et indice de tension sur le marché du travail Tableau 14: Familles professionnelles: offres et demandes d’emploi par métier et indice de tension sur le marché du travail

Figures Figure 1:

Evolution de l’emploi salarié privé au 31/12 de chaque année.

Figure 2:

Evolution de l’emploi salarié privé au 31/12 de chaque année.

Figure 3:

Répartition des projets de recrutement sur l’année 2009

Figure 4:

Part de projets de recrutement jugés difficiles par les employeurs sur l’année 2009

Figure 5:

Répartition des projets de recrutement sur les métiers de la construction -année 2009 -

Figure 6:

Part de projets de recrutement jugés difficiles par les employeurs sur l’année 2009

L’enquête, versant francais

59


lavoro senza frontiere travail sans frontière

UNIONE EUROPEA Fonds Européen de Développement Régional

LE MARCHÉ DE L’EMPLOI AU PIÉMONT ET EN RHÔNE-ALPES Secteur Touristique, Hôtelier, Restaurant Secteur de la Construction


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.