Lettre104 Français du monde - ADFE

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Au service des Françaises et Français du Chili

La Lettre n° 104 Édito

adfe56.chili@gmail.com

Sommaire

Édito À la une Ici & là-bas (économie, politique, culture, sport…)

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Le changement climatique est une réalité perceptible dans le monde entier. Au Chili il suffit de se rappeler les inondations dans le Nord à Copiapo (en 24 heures il est tombé 24 mm d'eau alors qu'une année “normale” n'en reçoit “que” 1,7 mm), après 7 années de sécheresse qui ont endommagé de nombreuses récoltes et asséché autant de réserves d’eau dans tout le pays, et de voir comment nous affecte en ce printemps frais et pluvieux le phénomène El Niño. La communauté internationale est enfin (presque) unanime pour reconnaître que l'homme est le grand responsable de l'augmentation importante des températures relevées depuis le début de l'ère ème industrielle au 19 siècle. Et cette augmentation s'accélère fortement depuis les années 1950 avec l'accroissement des émissions des gaz à effet de serre. Les experts parlent d'une limite de 2ºC (par rapport à la température préépoque industrielle) à ne pas dépasser, et nous avons déjà atteint +0,8ºC. e

La grande nouveauté de cette réunion COP21 (21 Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique) qui s’ouvre à Paris dans moins d’un mois, et afin de ne pas retomber dans les échecs des réunions précédentes (Copenhague 2009....), tient au fait que cette fois au lieu du schéma “haut vers le bas”, l'accent a été mis pour que les contributions proviennent “d'en bas” et remontent. La COP21 envisage d'obtenir, pour la première fois en 20 ans de négociations dans le cadre des Nations Unies, un accord universel juridiquement contraignant sur le climat (même si les derniers propos de John Kerry peuvent nous faire penser le contraire…), dans le but de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2ºC. C’est l’un des thèmes que nous avons décidé de mettre en avant dans cette Lettre 104. Bonne lecture !

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Votre Bureau Français du monde – ADFE (Chili)

À LA UNE 

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session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE)

L’Assemblée des Français de l’étranger s’est tenue du 5 au 9 octobre dernier à Paris. Il est difficile d’en faire un bilan positif. En effet, les travaux des commissions et des plénières devaient faire face à une politique gouvernementale de réduction des budgets, avec les conséquences néfastes qui en découlent. La problématique était la suivante : dans un contexte de maîtrise de la dépense publique, quelle sera la contribution des Français de l’étranger à l’effort collectif en 2016 et quels arbitrages sont prévus ou à discuter? A la lecture du projet de loi de finances 2016 présenté, on constate l’impact que les baisses des dotations notamment de l’Agence d’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE), des bourses scolaires et de l’aide sociale vont avoir sur la vie quotidienne des Français de l’étranger.

Présidente Cecilia Urzúa Pallamar Vice-présidente Rébecca Steward Secrétaire Catherine Blanche Trésorier Gil Deygout Directeurs Daniel Colas Evelyne Briffault Président d’honneur Michel Bourguignat

Pour l’AEFE il s’agit d’une baisse de 4% du budget de 2016, soit 16 millions d’euros, qui s’ajoutent aux baisses de 2% de 2014 et de 2015 de 8 millions d’euros chacune. Ces baisses drastiques se traduisent par des réductions d’effectifs, des transferts de charge de l’AEFE sur les établissements (une partie des charges sociales, avant prise en charge par le ministère, doivent maintenant être payées par les établissements, ce qui est répercuté sur les tarifs). Les bourses ne seraient pas affectées mais il semble que ce ne soient que des vœux pieux face à la diminution des enveloppes locales. On note déjà des actions visant à réduire les budgets : la vente de biens français à l’étranger comme c’est le cas à Lisbonne, Vienne et Amsterdam, entre autres ; la fermeture de consulats, d’instituts, la diminution des effectifs dans les consulats (plus de 200 sur l’ensemble du réseau), ainsi que les ponctions sur les fonds de réserve des établissements en gestion directe. Ne s’agit-il pas d’une politique d’économie à court terme, qui aura à moyen et long terme un bilan très négatif, et qui sera très difficile de récupérer ?  En ce qui concerne les travaux de l’AFE, vous trouverez les rapports de chaque commission ainsi que des séances plénières directement sur le site : http://www.assemblee-afe.fr

Election du Conseil d’administration (CA) de la CFE

Sur les 21 membres du CA, 15 ont été élus par les 90 conseillers élus de l’AFE. Alors que les élus de gauche avaient demandé que les représentants du CA de la CFE soient élus par l’ensemble des conseillers consulaires, soit un collège de 445 électeurs, la droite s’y est totalement opposée. Ce sont donc des élections « sous contrôle » qui ont reconduit la majorité de droite au Conseil d’administration de la Caisse des Français de l’étranger. Résultats : Pour les 3 représentants de l’AFE : 90 inscrits, 89 votants -> 51 pour la droite ; 37 pour la gauche (le groupe de gauche compte 33 élus) et 1 abstention. Ont donc été élus 2 conseillers de droite et 1 conseillère de gauche, notre camarade Annie Michel (conseillère consulaire ADFE aux Etats-Unis - New-York - et à l’AFE).

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Votre conseiller consulaire

Pour les autres collèges représentant les assurés : 88 votants 51 pour la droite et 37 pour la gauche. Il y a donc sur l’ensemble des collèges 9 élus de droite et 6 de gauche. Dès la prochaine tenue du Conseil d’Administration, les élus procéderont à l’élection de leur nouvelle direction.

 Compte-rendu du premier Comité consulaire des bourses (CCB)

Daniel Colas Permanences au Consulat : Premiers et troisièmes mardis de chaque mois de 10h à 12h30

Merci de prendre rendez-vous par mail ou téléphone :

d.colas@assemble e-afe.fr Tél : +56 2 2470 8000

Visitez son blog : danielcolas.blogspo t.com

Le Comité consulaire des bourses s’est tenu le 27 octobre dernier dans un contexte plutôt tendu. En effet, le poste disposait de 1,9 millions d'euros alors que les besoins exprimées par le système scolaire étaient de 2,024 millions d'euros. Le consul avait pour sa part prévenu qu'il n'était pas question pour lui de dépasser le budget imparti. Nous ne pouvons que déplorer une ambiance générale tendue, les différentes questions posées par nos représentants et certains membres étant souvent repoussées et pas toujours de manière très agréable, même si au fil des interventions, le climat de la session s’est heureusement peu à peu relâché. De plus, nous observons que les rôles respectifs des membres de ce comité nouvelle formule sont encore mal délimités, dans notre cas juxtaposition entre ADFE et conseillers consulaire. Il a été décidé les mesures suivantes : er  Plafonnement de l'UF au taux du 1 septembre 2015 (lui même sujet au change de er chancellerie du 1 mars 2015). Nous vous rappelons que les frais de scolarité sont exprimés en UF depuis 2011 (indice économique qui se glisse dans nos quotidiens, indexée sur l’indice des prix à la consommation (IPC)) et cette mesure a une conséquence directe sur les établissements de Santiago et de Concepción. En effet, la différence de calcul qui se produit par le fait que l’agence pour l’enseignement à l’étranger (AEFE) verse les fonds en deux fois (premier paiement mois de mai) implique que la différence devra être assumée par les établissements. Cet effort est estimé à 14000 euros. Dès 2012, l’ADFE (avec l’Union des Français du Chili) a demandé que soit remis en place le calcul des frais de scolarité en pesos, ceci afin que notamment les établissements puissent respecter entièrement les bourses à 100%.  Compte tenu de l’enveloppe budgétaire, au départ, toutes les bourses en dessous de 20% sont suspendues jusqu'à la fin du CCB et seront étudiées en fin d'exercice. Mais après l'étude de tous les dossiers il restait environ 14 000 euros. La commission a demandé que cette somme soit réattribuée aux bourses dont le pourcentage se situe entre 10 et 20%, correspondant à un somme totale d'environ 3 900 euros. Ainsi, seules les demandes inférieures à 10 % ne seront pas prises en compte. La présidente de l’Adfe Chili souligne encore une fois lors de ce CCB l’inquiétude de l’association concernant l’augmentation des coûts des établissements. Augmentation constante et permanente des frais de scolarité dans un pays qui lutte actuellement contre « el lucro ». Il semble que seuls les français aisés, soutenus financièrement par leurs entreprises ou boursiers pourront accéder à cette scolarité. Qu’a-t-on fait de « L’école gratuite pour tous » ? L’enseignement français à l’étranger devient le privilège d’une certaine classe… Notre présidente propose de mener les travaux sans prendre de mesure d’ordre général (sans la limite budgétaire définie par le président de la commission) en soulignant que les dépassements ont par le passé été couverts et s’appuie sur le discours de Matthias Fekl*. Le président de la commission soumet au vote sa propre proposition visant à contenir les besoins dans l’enveloppe limitative : une seule voix contre de notre présidente de l’Adfe. *Rappelons ici les propos de Matthias FEKL, secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, lors de la dernière session de l’AFE « Cette rentrée, le réseau scolarise 340 000 élèves, dans 494 établissements qui sont répartis dans 136 pays. Grâce au réseau, nous garantissons un service public de qualité à nos compatriotes qui

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Brèves

Au 1er janvier 2015 la France comptait 27 régions (dont 22 métropolitaines) et 101 départements. er

Au 1 janvier 2016, la France comptera 18 régions (13 métropolitaines + Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte), c’est l’objet de la dernière réforme territoriale. Raison pour laquelle des élections des conseillers régionaux vont avoir lieu les 6 et 13 décembre prochains. Nous vous tiendrons évidemment au courant des résultats de ces élections.

En savoir plus: http://www.cartesf rance.fr/carte-franceregion/carte-franceregions.html

vivent à l’étranger, nous faisons rayonner le modèle éducatif français, nous faisons rayonner notre langue, notre culture et nos valeurs républicaines auxquelles nous sommes ici toutes et tous attachés, au-delà de ce qui peut par ailleurs nous différencier ». « S’agissant des aspects budgétaires, sur la période 2013/2015, le budget alloué en Loi de finances initiale aux bourses scolaires s’est inscrit en augmentation administrations. Si des lois de finances rectificatives ont, en 2014 comme en 2015, affecté la ligne budgétaire d’aide à la scolarité, ces annulations essentiellement dues à une modification de la méthode de comptabilisation des bourses scolaires n’ont jamais porté atteinte à la capacité de l’AEFE de financer le dispositif de bourses scolaires. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif, tous les besoins exprimés en CNB ont été satisfaits. Je tenais à le dire ici devant vous ». Notre conseiller consulaire a demandé que les 4 conseillers consulaires fassent partie du dialogue de gestion afin de définir avec le consul le budget attribué en amont aux bourses, ce qui ne s’est pas produit cette année. Récapitulatif en nombre d’enfants : - Nombres de dossiers 237 pour 461 enfants - Avis favorables : 379 - Rejets : 49 - Ajournés : 33 - Demandeurs en 2015 qui n’ont pas déposé de dossiers : 42 - Nouvelles demandes : 27 Au regard de ces chiffres, nous continuons à nous interroger sur la baisse du nombre total de demandes de bourses au Chili, phénomène qui reste pour nous une anomalie en rapport avec la hausse globale des inscriptions au niveau mondial. Combien d’enfants sont déscolarisés du système français ? Lourdeur des dossiers, emplacement géographique du site de Chamisero. Il semblerait que la France ne remplisse pas son rôle, notamment de permettre aux Français de l’étranger d’accéder à un enseignement à coût raisonnable et abordable pour l’ensemble des familles. Pour conclure, l’ADFE regrette qu’au cours des différents débats la vision sociale ne soit pas prédominante et que les dossiers soient traités d’un point de vue chiffré et peu humain…

ICI & LÀ-BAS : économie, politique, culture, sport…  Réforme de l’éducation au Chili, état de la question

Sans prétendre entrer dans les détails, il nous semble intéressant de rappeler quelques éléments explicatifs de la situation actuelle du système de l’éducation chilienne en voie de réforme : Fidèle aux principes fondamentaux du néolibéralisme, la dictature a fait tous les efforts possibles pour diminuer le rôle de l’État, le limitant à un rôle de subsidiarité (fondement essentiel de la Constitution de

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Brèves

Affaire Vincent Lambert À la suite d'un accident de la route survenu en 2008, Vincent Lambert plonge dans un état de conscience minimal, dit « paucirelationnel », ou plus encore de « conscience minimale plus », vivant depuis lors sous assistance alimentaire totale.

1980). D’où la disparition peu à peu du système d’éducation publique (et dont la qualité s’est étiolée au fil des années) au bénéfice d’un système d’éducation privée, y compris de confessions religieuses, sans limite pour y investir des capitaux et afin d’en obtenir le maximum de profits. Conséquences trop claires : discriminations socio-économiques et disparition progressive du rôle et du financement du système d’éducation publique. L’éducation supérieure a pris le même chemin, allant jusqu’à favoriser la création d’une soixantaine d’universités privées – la plupart se transformant en entreprises lucratives - aux côtés des universités publique existantes (U. de Chile et U. technique de l’État – UTE – transformée en USACH – U. de Santiago de Chile), elles-mêmes voyant leurs sièges en province devenir des universités autonomes de moindre réputation, sauf exception, car elles ne délivrent plus de diplôme national. Voici dans les grandes lignes le projet de réforme présenté par le gouvernement actuel : Projets

Description générale

Situation approbation

Mise en œuvre

coût

Universités en crise

novembre 2014

Avec un administrateur dans la « U. ARCIS »

privé

Administrateur provisoire

=> protection des étudiants

Secrétaire d´´Etat MINEDUC

Régulation du système préscolaire

Mars 2015

2016

$ 8 840 millions

Commissions préparatoires

$ 8 840 millions (3 ans)

Le conflit entre les membres de sa famille, après un avis favorable du Conseil d’État pour suspendre les moyens d’assistance devant conduire à la mort, abouti à présenter un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, qui donne raison à la décision du Conseil d’État.

Universités régionales

Régions O’Higgins & Aysen

Juin 2015

Centres formation technique de l’État

Création de 15 centres

Débat parlement depuis déc. 2014 Encore en débat au Sénat

Le 9 octobre 2015, la justice administrative, saisie par le neveu de Vincent Lambert rejette la demande d’arrêt des traitements estimant que seul son médecin traitant est à même de statuer sur ce type de décision.

Création d’un système de plan de carrière des enseignants avec une base de 5 étapes d’exercices (en fonction de salaires et de responsabilités), à partir d’un système d’évaluation de connaissances et de pratiques pédagogiques

Démunicipalisation

La situation de Vincent est l’occasion d’un long, et inachevé, débat sur l’euthanasie…

pour l’éducation maternelle

Carrière des enseignants

Note : voulant décharger le pouvoir central de cette éducation publique « subsidiaire », la dictature a remis les établissements publiques à la charge des municipalités. La grande majorité d’entre elles sont fortement endettées à leur sujet.

Création de 67 services provinciaux en dépendance directe du MINEDUC pour assurer l’administration des établissements en charge des municipalités.

Présentation du projet au Parlement en sept 2015.

$ 2 600 000 millions (par an)

$ 272 000 millions (estimation)

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Brèves Gratuité enseignement supérieur

La reprise économique française, bien que fort faible (1.1% du PIB pour 2015, après un 0% en 2014) ouvre l’espoir d’une reprise (grâce en particulier aux aides promues par l’État, le CICE - Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi - et le pacte de responsabilité), bien que les investissements se montrent encore insuffisants et que le chômage en Métropole stagne autour de 10.3% (soit environ 3 500 000 personnes).

Si l’on peut se réjouir de voir que le nombre de Français vivant en dessous du seuil de pauvreté (fixé à 1000 euros par mois) est revu à la baisse, on reste surpris de constater que les riches ont vu s’accroître leur nombre, 6% de plus entre 2013 et 2014, année où ils sont 315 000 à avoir payé l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), courbe qui semble se reproduire au cours des dernières années.

Nous nous réjouissons du vote de la loi permettant aux Chiliens de l’étranger de voter.

Note : on peut S s’attendre à diverses modifications i dues aux débats en cours mais aussi aux vpressions face aux oatermoiements du MINEDUC.

u s

sRéforme de l’éducation supérieure o u h a i t e zSystème national d’éducation public

- bénéficiant à 50% des étudiants des secteurs les plus vulnérables. - Universités de CRUCH (Conseil de Recteurs du Chili) + 7 IFT/IP (établissements techniques) + 3 univ. Privées remplissant les conditions du MINEDUC (U. Diego Portalés, Albert Hurtado [Jésuites], Card. Silva Henríquez [Salésiens]) -Création « superintendance » l’éducation Supérieure.

d’une de

Réforme du système d’accréditation (=reconnaissance par le MINEDUC)

- Débats publics et parlementaire. - projet budget 2016.

Débats en diverses instances, y compris CONFECH (étudiants)

Présentation au Parlement en déc. 2015, (avec beaucoup de doutes)

Projet envoyé au Parlement le 02/11/15.

Mise en œuvre progressive à partir de 2017 durant 6 ans.

Réforme du financement (exclusion de gains en cas d’apport de l’État)) -Création d’une Direction nationale de l’éducation publique

a(« Loi de -Création de 67 services locaux d’éducation décentralisés pdémunicipalisation ») p Création de 67 Conseils locaux r d’éducation (représentants des Q acteurs territoriaux de la communauté éducative). u e Quelques liens intéressants sur les sites des ONGs suivantes : 

$ 340 000 millions (2016)

Educarchile: http://www.educarchile.cl/ech/pro/app/search?sc=1009%3A&ml=10000&co=reforma+edu cacion Educacion2020 : http://www.educacion2020.cl

 Réforme du code du travail chilien Comme chacun sait, l’ensemble des conditions des travailleurs (contrats, vacances, organisations syndicales, etc.) continue d’être celui mis en place par José Piñera, frère de l’ex-président, en 1979. Au cours des 25 dernières années, quelques « réformettes » superficielles et sans modifications de fond ont été incluses, tout comme celles proposées par la présente réforme du travail. Nous présentons ici les principales modifications que le présent projet prétend introduire au Code du travail actuel et en cours de débat au Parlement (multiples débats le plus souvent superficiels et au bord de la tromperie qui ont retardé le vote, présenté au Parlement en décembre 2014). Tout comme la loi du « dialogue social » votée par le Parlement français début août (cf.

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l’article « Dialogue social » dans cette même LETTRE), le projet chilien cherche à mettre en place une culture du dialogue et de la collaboration au sein de l’entreprise.

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Quelques chiffres de l’année 2014: Il y avait 8 013 000 personnes occupées, dont 5 698 000 saariés (toutes catégories) ; le seul secteur public représentait 1 193 000 employés. Il y avait : 11 162 Syndicats, représentant 965 770 membres, soit 14, 2% (mis à part cadres, travailleurs indépendants, et autres catégories non syndicalisables) Ont négocié collectivement : 309 000 représentant 5.5% des salariés, et 82% d’entre eux étaient des travailleurs de grandes entreprises. Source : Ministère du travail, Dirección del trabajo (http://www.dt.gob.cl/documentacion) NEGOCIATIÓN COLLECTIVE

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Se maintient au niveau de l’entreprise, malgré une indication de députés socialiste pour l’étendre au niveau de fédérations et/ou de branches. Sont à nouveau exclus les fonctionnaires du secteur publique, malgré de multiples recommandations de la OIT. Interventions diverses de la direction du travail au cours du processus de négociation collective, essentiellement en médiations, bons offices. Amélioration du droit d’information du syndicat, en particulier quant à la situation financière et aux projets de l’entreprise. Obligation de l’employeur d’ouvrir le processus de négociation sur la base du résultat de la négociation antérieure. PACTES D’ ADAPTABILITÉ = CONDITIONS SPÉCIALES DE TRAVAIL, FLEXIBILITÉ

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Matières : journée de travail, repos, temps de collation, bons, etc. Suscription par les syndicats, nécessaire accord des travailleurs non syndicalisés pour le leur appliquer. DROIT DE GRÈVE

 point important et le plus conflictuel.   

Prohibition de grève solidaire, économique, politique, seule permise celle de l’entreprise à l’occasion de négociation collective. Prohibition d’embaucher des travailleurs de remplacement aux postes de grévistes, sauf en situations précises (concept « fonction du travailleur ») Création du concept « services minimes » pourvus par les syndicats, sous certaines conditions. DROITS SYNDICAUX

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Le syndicat est titulaire des bénéfices obtenus lors de la négociation collective, leur extension aux non syndiqués requiert l’accord de l’entrepreneur. Sont éliminés les « groupes négociateurs », seuls les syndicats étant habilités à négocier Les bureaux des syndicats devrons comprendre 30% de femmes. AUTRES MATIÈRES

Creation d’un « Fond de formation syndicale et des relations du travail collaboratives » administré par le ministère du Travail. Pour en savoir davantage si ce thème vous intéresse, nous vous conseillons de naviguer sur le site web de la « fundación Sol » : http://www.fundacionsol.cl/

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En France, loi sur la transition énergétique Le projet de loi a été définitivement adopté par les députés le 22 juillet dernier. Ce texte, porté par la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, traduit notamment la promesse de François Hollande de réduire de 75 % à 50 % la part du nucléaire dans la production électrique à l’horizon 2025, ouvrant ainsi une brèche historique dans le pays le plus nucléarisé au monde.

Plusieurs objectifs ambitieux de long terme ont été fixés, plus de soixante articles dessinant pour le milieu du siècle un système énergétique plus sobre, plus durable et moins nucléarisé : réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 (par rapport à 1990) et division par quatre en 2050 ; diminution de moitié de la consommation énergétique finale en 2050, avec un premier palier de 20 % en 2030 ; baisse de la part des énergies fossiles de 30 % à la même échéance ; promotion des renouvelables pour atteindre 32 % de la consommation d’énergie et 40 % de la production d’électricité à la même date. Ces objectifs marquent d’indéniables progrès. Pour atteindre les objectifs fixés, des articles prévoient des actions dans les secteurs du logement (rénovation, compteurs électriques intelligents, etc.), des transports (installation de 7 millions de bornes de charge pour voitures électriques, prime à la conversion, etc.), les énergies renouvelables (fonds chaleur, méthanisation, etc.), le recyclage des déchets (interdiction des sacs plastiques à usage unique, réduction des volumes mis en décharge, etc.). Cependant, le Conseil constitutionnel, qui a ensuite validé la loi sur « la transition énergétique pour la croissance verte » a censuré plusieurs articles touchant à la rénovation énergétique, aux éco-organismes, au gaspillage alimentaire et à la grande distribution. L’article portant sur la rénovation énergétique des bâtiments a été censuré au motif que le législateur « n’avait pas suffisamment défini les conditions et les modalités de l’atteinte possible au droit de propriété ». Les paragraphes concernant le gaspillage alimentaire et qui prévoyaient que les grandes surfaces n’auraient plus le droit de jeter de la nourriture ont été supprimés pour des raisons de procédure. La ministre de l’écologie et de l’énergie, a annoncé vouloir réunir rapidement les représentants de la grande distribution pour leur proposer de faire « de manière volontariste et contractuelle ce que prévoyait la loi » et qui a été retoqué par le conseil constitutionnel. Cette loi pourra-t-elle impulser un renouveau dans la définition des politiques publiques en matière climatique ? Alors que la France accueille la COP 21 en décembre, elle doit faire preuve d’exemplarité environnementale et prendre en compte de l’urgence écologique et sociale.

 Cop21 e

La France accueillera, du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, la 21 conférence des parties (COP21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Elle ne cache pas son ambition de permettre à ce sommet d’aboutir à l’adoption d’un accord universel et contraignant visant à limiter la hausse de la température globale en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle. Mais pour atteindre cet objectif, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) devraient être réduites de moitié d’ici 2050 par rapport à leur niveau de 1990.

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Les objectifs d’adaptation, qui visent à réduire la vulnérabilité des systèmes naturels et humains aux effets des changements climatiques réels ou prévus. La contribution aux objectifs de ce volet est volontaire. Quelle est la contribution chilienne ? Le Chili (qui remplit 7 des 9 critères de vulnérabilité établi par la CCNUCC) a publié en septembre sa contribution qui prend en considération: Résilience au changement climatique et adaptation, Réduction des émissions de CO2 (hors secteur forestier), Objectif spécifique pour le secteur forestier (exploitation durable, récupération de 100 000 ha de forêt et plantation de 100 000 ha en majorité de forêt primaire), Appui transversal et transfert technologique. En détail : Objectifs d’atténuation : Le Chili s’engage d’ici 2030 à réduire de 30% ses émissions de CO2 par unité de PIB par rapport au niveau de 2007. Sous réserve de l’obtention d’apports monétaires internationaux, il s’engage à augmenter cette réduction pour atteindre une diminution entre 35% et 45%. Objectifs d’adaptation: Le Chili s’engage à gérer de manière durable et à la récupération de 100 000 hectares de forêt, en majorité forêt primaire, ce qui représentera la capture et la réduction de GES, autour de 600 000 tonnes de CO2 (sous réserve de l’approbation des modifications de la « Ley sobre Recuperación de Bosque Nativo y Fomento Forestal »). De plus, il s’engage à reboiser 100 000 hectares de forêts, en majorité avec des espèces natives, ce qui représentera la capture d’entre 900 000 et 1,2 millions de tonnes de CO2 équivalent annuel à partir de 2030. (conditionné à l’approbation de la même loi que précédemment et à la prorogation du décret Loi 701). Le problème c'est qu'à partir des propositions transmises pour le moment par 149 pays – qui représentent plus de 87% des émissions globales - le réchauffement pourrait atteindre entre +2.7ºC et +3.5ºC avant la fin du siècle, dépassant largement la limite de +2ºC. Mais il y a quelques bonnes nouvelles: les États-Unis (16%) et la Chine (25%) qui sont de loin les émetteurs les plus importants de gaz à effet de serre ont maintenant (récemment) vraiment pris conscience du problème (au moins au niveau des déclarations officielles) et commencent à agir. (Clean Power Plan de l'administration Obama, coopération USA-Chine pour la protection de l'environnement...). Même le pape François a publié une encyclique (Laudato Si') à ce sujet. La région Île-de-France a réalisé un travail original et a demandé à Pierre Radanne de visualiser les modifications nécessaires à mettre en place pour lutter contre le réchauffement climatique et les transformations du mode de vie associées (et les habitudes à changer) à travers les exemples concrets de 9 familles représentatives de la diversité des situations économiques et sociales de l’Ile-de-France: (9 familles en transition): https://elus-idf.eelv.fr/wpcontent/blogs.dir/189/files/2015/09/CR_85-15.pdf (pages 10 et suivantes). Cette réunion COP21 est fondamentale et doit être considérée comme un moment important sur le chemin vers une nouvelle économie à émission zéro de carbone. Cela signifie beaucoup plus qu'un accord international et des objectifs nationaux à remplir. Cela concerne également les entreprises, les communautés, les investissements, le système bancaire....

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Le problème du changement climatique n'est pas qu'un problème d'environnement. Il est inutile de prétendre mettre en opposition croissance économique – développement durable – protection de l'environnement. Il ne s'agit même pas de prétendre assurer la présence de l'homme sur cette planète terre dans un futur à venir (avenir…). D'ailleurs la planète peut se passer de la présence de l'homo-sapiens sur terre ! Nous n'héritons pas la terre de nos grands-parents, nous l'empruntons à nos petits-enfants. Les générations futures nous jugerons sur notre capacité à avoir relevé le défi et avoir réussi à établir à Paris en Décembre 2015 un accord universel, ambitieux, flexible pour être applicable localement, équilibré, efficace, et vérifiable. Il s'agit que la vie sur terre puisse continuer… Vous retrouverez l’ensemble de la contribution chilienne http://www4.unfccc.int/submissions/INDC/Published%20Documents/Chile/1/Chile%20INDC%20FINAL.pdf http://cambioclimaticochile.cl/event/cop-21-paris-2015/ Site de la COP21 : http://www.cop21.gouv.fr/fr

ici :

 Loi Rebsamen

Promulguée le 27 juillet dernier, cette loi vise notamment à simplifier le dialogue social. Nous vous en présentons ici les grands axes : 

Pour les entreprises de 50 à 300 salariés, sur initiative de l’employeur : création de DUP (délégation unique du personnel) = Regroupement des délégués du personnel, comité d’entreprise (CE) et comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

Pour les entreprises de plus de 300 salariés : obligation d’accord majoritaire pour pouvoir regrouper ces instances.

Pour les salariés des très petites entreprises (TPE) de moins de 11 salariés : droit universel à la représentation via des commissions régionales paritaires. Trois temps forts consultations-informations :  une consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise,  une consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise,  une consultation sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.

Obligations de négocier autour de ces consultations sur :  la rémunération, le temps de travail et la qualité de vie au travail : la négociation sera annuelle.  la gestion des emplois et des parcours professionnels : la négociation aura lieu tous les trois ans. Représentant du personnel ou délégué syndical :  entretien individuel avec son employeur sur les modalités de son mandat.  au cours de son mandat, augmentation au moins égale à la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant cette période par des salariés relevant de la même catégorie professionnelle. (si dépassement de 30% de leur temps de travail).  Listes présentées aux élections professionnelles : obligation de proportion d’hommes et de femmes qui reflète leur proportion parmi les électeurs.

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Compte personnel d’activité (en vigueur 01/2017) = formation, compte épargne temps, compte personnel de prévention de la pénibilité Le texte crée à compter du 1er janvier 2017 un qui rassemblera notamment le compte personnel de. L’objectif du compte personnel d’activité est de rendre plus lisibles les droits des salariés et de sécuriser leur parcours professionnel.

Prime d’activité mensuelle (vigueur au 01/2016). Un amendement introduit à l’Assemblée nationale élargit l’accès à la prime d’activité pour permettre notamment aux étudiants et apprentis, dont les revenus dépasseraient pendant au moins 3 mois d’affilée un seuil fixé à 0,78 fois le SMIC net, d’en bénéficier.

Reconnaissances :  du syndrome d’épuisement professionnel comme maladie professionnelle.  des pathologies psychiques comme maladies d’origine professionnelle.

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Il est bon de savoir que le Sénat (majorité de droite) avait largement modifié le texte en supprimant notamment: la création de commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI) permettant de représenter les salariés et les employeurs des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salariés), le compte personnel d’activité, le monopole syndical de désignation des candidats au premier tour des élections au comité d’entreprise et aux fonctions de délégués du personnel. En lecture définitive, l’Assemblée nationale a rétabli l’ensemble de ces modifications du Sénat. Pour en savoir davantage : http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-discussion/projet-loi-relatif-au-dialogue-social-emploi.html

 Crise des réfugiés Nous vous avons déjà parlé de la crise migratoire et de l’afflux incessant de réfugiés sur les sols français et européens. Cette crise ne semble malheureusement pas prête de s’arrêter et voici désormais la France engagée dans un conflit militaire en Syrie… Depuis plusieurs semaines fonctionnent des « hot spots », centres de contrôle et d’enregistrement en Grèce, Italie et Hongrie, visant à identifier rapidement les demandeurs d’asile. Cela doit permettre d’accélérer l’octroi du statut de réfugié et donc de limiter la durée du séjour dans les CADA (Centre d’accueil des demandeurs d’asile) en France. D’autre part, l’Etat a sollicité les collectivités, les associations et les bailleurs sociaux afin que tous ensembles se mobilisent pour loger les réfugiés. L’objectif est fixé à 24 000 réfugiés. Un premier pas mais bien peu en comparaison avec les 500 000 espagnols accueillis à la fin de la guerre d’Espagne ou les 120 000 boat people en 1979. Selon certaines sources, c’est à peine le nombre de personnes accostant en un weekend sur les cotes européennes… C’est un début dira-t-on ? Mais nous pouvons tout de même noter que certaines municipalités ce sont d’ores et déjà portées volontaires, notamment des petites communes en région, là où il y a de la place. Elles doivent parfois affronter les peurs voire les violences de certains de leurs habitants. Nous ne pouvons que nous alarmer, nous insurger face au regain de violence envers ces migrants. Les centres d’accueils mis à sac, brûlés (en Allemagne par exemple). Les murs que certains Etat érigent, et qui, nous le savons, n’empêcheront pas ces milliers de personnes de fuir la guerre et la misère pour chercher un avenir meilleur. Les manifestations xénophobes, racistes (à Calais le week-end dernier). La liste est trop longue malheureusement. Nous souhaitons de tout cœur que l’Europe s’engage enfin dans une véritable politique d’accueil, que les Etats européens prennent leur part et que les citoyens se mobilisent, se montrent enfin dans toute leur humanité.

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Nos élus

Notre député

Sergio Coronado sergiocoronado.fr

Nos sénateurs socialistes des français de l’étranger

Claudine Lepage c.lepage@senat.fr Hélène ConwayMouret h.conwaymouret@senat.fr

À LIRE, À VOIR, À DÉCOUVRIR 

Le Bouton de Nacre, dernier film de Patricio Guzman

De quoi parle Le Bouton de Nacre ? De l'eau ? De l'espace ? Du Chili ? De la part de responsabilité des Etats-Unis dans le coup d'état de Pinochet ? Du sort des nations indigènes de Patagonie? Cimetière de détenus disparus sous la dictature ? De tout cela à la fois avec une cohésion où le fil directeur est l'eau. L'eau qui constitue la plus grande frontière du pays, l'eau qui est le lieu de naissance de la vie mais qui est aussi un cimetière où reposent les corps torturés des sympathisants d'Allende. L'eau qui est l'origine et l'horizon du Chili. Le film passe des souvenirs personnels de son auteur à la composition scientifique des galaxies, et par des témoignages simples et poignants des derniers descendants des tribus indiennes, qui eux-mêmes vivaient presque sur l'eau. A ces peuples disparus en grande partie en raison e d’un véritable génocide au cours du XIX siècle se joignent les nombreux « détenus-disparus » jetés dans le Pacifique au cours des années 80 dont Patricio Guzman nous fait revivre les méthodes employées par la dictature. Le film passe du personnel à l'universel, du document à la poésie, et vice versa. A l'image de cette légende indigène selon laquelle les morts se transforment en étoile, le film adopte une forme unique et inédite, parfois touchée par la grâce. Retrouvez une interview de Patricio Guzman ici : http://www.filmdeculte.com/people/entretien/Entretien-avec-Patricio-Guzman-22094.html

 Chicago Boys, documentaire de Carola Fuentes et Rafael Valdeavellano

Jean-Yves Leconte jy.leconte@senat.fr Richard Yung r.yung@senat.fr

http://www.senat.fr/ expatries/index.ht ml

1955. En pleine guerre froide, l'Université de Chicago parraine un groupe d'étudiants chiliens pour aller étudier l'économie dans le cadre des enseignements de Milton Friedman. Vingt ans plus tard, en pleine dictature, ils changeront le destin du Chili à tout jamais, le convertissant en un bastion, un laboratoire du néolibéralisme dans le monde. Ce documentaire magistral est l'histoire racontée par les Chicago Boys eux-mêmes : Qu’étaient-il prêts à faire pour atteindre leurs objectifs ? Comment est né ce modèle aujourd’hui en place ? Comment expliquent-ils les résultats à long terme ? Courrez voir ce film !

 Petite sélection vidéo spéciale COP21 Marie-Monique Robin, fille d’agriculteurs, journaliste d’investigation, Marie-Monique Robin est également une grande amoureuse de l’Amérique latine. Toujours fruits de longues enquêtes, ses films se concentrent sur les droits de l’Homme mais aussi sur les questions de biodiversité. Notre top 3 : Le monde selon Monsanto (2008), Les moissons du futur (2012) et Sacrée Croissance (2014). Mais ne vous privez pas de regarder toute sa filmographie ! Le Chili est à l’honneur avec Miguel Altieri, pionnier de l’agroécologie. Professeur à l’université de Berkley (USA), il n’a pas été le premier à parler d’agroécologie, sinon à expliquer ce

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en quoi cette science peut contribuer à mettre au point des techniques alternatives de production en agriculture : miser sur les cycles naturels, sur une agriculture familiale, de proximité, qui respecte la diversité biologique et sur les savoir-faire traditionnels. D’après lui, « Les enquêtes sur le terrain montrent que les exploitations agricoles qui ont adopté les principes de l’agroécologie résistent mieux au changement climatique». N’hésitez pas à regarder cette courte vidéo où Miguel Altieri présente le concept d’agroécologie : https://www.youtube.com/watch?v=IHFcZJux1RU

AGENDA

Parce que Santiago n’est pas le Chili !

PICHILEMU : Rencontre " IMAGINA 2015" : Musique, cinéma, arts culinaires, magie, littérature, science, arts visuelles danse, au centre culturel Agustín Ross de Pichilemu, et avec le soutien du "Consejo de la Cultura". S’y réuniront plus de 50 artistes entre le 19 y 21 de novembre : scientifiques, intellectuelles, acteurs, musiciens, etc. Pour plus d’informations : http://encuentroimagina.cl/

Activité hebdomadaire et « alternative » : 

L’édition chilienne du Monde Diplomatique propose tous les mardis à son siège des rencontres, présentations d’ouvrage et diffusions de films documentaires. Une occasion excellente d’échanger autour de thématiques politiques, historique, culturelles et de société. La programmation par ici : http://www.lemondediplomatique.cl/agendaencuentros.html

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