perspectives automne 2010

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2010 automne # 43 «Loup, es-tu là ?» par la cie Alain Gruttadauria, La Licorne

Edito

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Addmd11

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Dossier

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Agenda

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Danse

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Musiques Actuelles

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Divers

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Portrait

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Resi-danse 2010/2011


Edito

Que pouvons nous ? Comment concevoir que dans une société sensée progresser un gouvernement sacrifie l’éducation en réduisant le nombre d’enseignants, en réduisant ou supprimant leur formation ? Que peut la société civile, que peuvent les collectivités locales, comment agir face à cet état de fait ? L’action culturelle peut constituer une forme de réponse. La formation artistique, le développement de la sensibilité, l’éducation des sens contribuent à l’éveil de l’esprit critique et à la meilleure appréhension du monde qui nous entoure. Un enfant confronté régulièrement à l’art développera ses outils d’analyse et de compréhension de son environnement. Il interrogera différemment son monde et y apportera une parole plus riche. Chacun à notre mesure, nous pouvons faire que les jeunes générations soient plus largement confrontées à l’art. Emmenons nos enfants dans les salles de spectacle, dans les bibliothèques, les salles d’expositions, inscrivons les dans les écoles d’art, permettons leur de voir, entendre, sentir, comprendre la musique, la danse, le théâtre, le cirque... Bonne rentrée à tous. Patrick Oustric Président de l’ADDMD 11

Directeur de publication : Alain Tarlier Patrick Oustric, Frank Simoneau, Cathy David, Agnès Delbosc, Carole Lacourtiade, Colette Robart, Catherine Viale Tirage : 5500 exemplaires, publication gratuite Imprimeur : S.A. Imprimerie De Bourg

Pour recevoir régulièrement la Lettre Thématique «Musique et Danse» de Perspectives, si vous ne l’avez pas déjà fait, renvoyez-nous ce coupon à : ADDMD 11 - 30-32 Avenue Franklin Roosevelt - 11 000 Carcassonne tél : 04.68.11.74.35/36/37/38/39 - fax : 04.68.11.74.40 - Email : contact@addmd11.fr - Site : www.addmd11.fr Mme

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30 bougies pour la musique et la danse dans l’Aude

La récente Assemblée Générale de l’ADDMD 11 a été l’occasion de revenir sur une histoire de 30 ans associant l’Etat, le Conseil Général de l’Aude et les musiciens, danseurs, enseignants artistiques et autres responsables d’associations du département.... Si le président, Patrick Oustric, a pu souligner l’importance du chemin parcouru, il a souhaité attirer l’attention de l’auditoire sur les incertitudes de l’avenir : des financements publics menacés par la réforme des collectivités territoriales et un monde rural à la peine pour investir dans le développement culturel. Dans ce contexte, l’association réfléchit avec ses partenaires aux priorités à donner à son action et à ses possibilités de diversification des financements. Elle fait un large appel à adhésions pour renforcer son poids et sa représentativité. Les partenaires, par la voix d’Alain Tarlier pour le Conseil Général et Valérie Bruas pour la DRAC, ont réaffirmé leur attachement à l’association. Alain Tarlier a souligné qu’avec le nouvel engagement de la ville et de l’agglomération de Carcassonne, c’est tout le paysage culturel départemental qui change et de nouvelles perspectives qui se dessinent. De nombreux membres ont témoigné du rôle déterminant de l’ADDMD 11 : plan en faveur de la boudègue (grande cornemuse de la Montagne Noire), action de structuration des musiques actuelles, formation des professeurs de danse ou encore collectage des chants traditionnels de l’Aude... Les instruments sont ensuite vite sortis de leurs étuis pour entraîner les danseurs et fêter dignement cet anniversaire.

Arrêt sur image

Cet anniversaire a également été l’occasion de faire un «Arrêt sur image», base de réflexion pour l’établissement du projet 2011-2014. Il s’est traduit par l’élaboration de la présentation suivante :

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ADDMD 11

Quelle actualité pour l’ADDMD11 ?


Pierres angulaires du développement culturel local, les réseaux de diffusion culturelle en milieu rural montrent un véritable dynamisme dans le département de l’Aude. Confrontés à de nombreuses difficultés, ils réinventent sans cesse de nouveau modes d’intervention pour permettre à un public de plus en plus large de rencontrer les artistes. Ils ont tous un fonctionnement particulier, mais se rejoignent sur une idée : l’engagement pour le développement culturel. Nous avons donné la parole à un certain nombre d’entre eux.

Arc en Ciel

Frédéric Raynier, chargé de mission culture Qu’est-ce que le réseau Arc en Ciel ?

Arc en ciel a été créé il y aura 20 ans l’année prochaine. C’est un réseau de diffusion de spectacle vivant qui est situé sur la Communauté de Communes du Cabardès au Canal du Midi (Alzonne). Il rassemble des bénévoles, notamment des représentants des foyers socioculturels et des écoles des différents villages. Le Centre Social et Culturel AVEC met un professionnel à disposition pour animer le réseau. Depuis toujours, le réseau s’inscrit dans une démarche d’éducation populaire en proposant du spectacle vivant professionnel dans les villages, au plus près des publics, et en étant accessible à tous (tarifs peu élevés). Certes, en matière de diffusion de spectacle, le milieu rural présente des inconvénients question confort et équipement des salles. Mais il a aussi les qualités de ses défauts : c’est un cadre idéal pour créer un espace de convivialité et de proximité entre l’artiste et le public !

Quelle est la nécessité pour des communes de travailler en réseau au niveau culturel ?

Les temps sont durs pour tous les professionnels de la culture. Travailler en réseau permet de regrouper les moyens financiers pour pouvoir proposer une saison entière et maintenir la qualité des spectacles, mais également de regrouper les moyens humains alors que le bénévolat est en sérieuse perte de vitesse. C’est aussi une façon de se mettre à l’échelle des nouveaux territoires.

La diffusion est-elle l’unique action que vous menez ?

Arc en Ciel est un réseau de diffusion de spectacles. Mais au gré de ses partenariats, le réseau s’associe à des résidences de création, notamment avec certaines compagnies accueillies par le FEP d’Alzonne, ou encore à des stages de pratiques artistiques à l’exemple des Rési-danses impulsées par l’ADDMD11... Le service culture d’AVEC, qui assure le suivi professionnel du réseau, est aussi missionné pour encourager la mise en place de nouveaux ateliers artistiques sur le territoire intercommunal.

Collaborez-vous avec les autres réseaux de diffusion culturelle ?

Depuis plus de deux ans, cinq réseaux culturels voisins, Alternateuf, Arc en Ciel, ATP, L’Eau Vive et L’Oreille du Hibou ont pris des habitudes de travail en commun et communiquent de concert sur leurs évènements. Cette coopération s’accompagne de quelques actions symboliques, une conférence de presse commune, un tarif préférentiel pour les adhérents et au rayon nouveauté, un portail d’accès commun sur Internet : http://lezunzelezotres.jimdo.com

Pour connaître l’intégralité de la programmation : Renseignements : Frédéric Raynier : 04 68 24 50 30

«Les pieds dans l’O» par la cie Barolosolo

Dossier

Les réseaux culturels ruraux

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Joël Morette, administrateur de l’Association du Théâtre Populaire de l’Aude Pouvez-vous rappeler en quelques mots le principe de l’ATP ?

L’ATP a été créée par un groupe de spectateurs en 1983. Naissance à Carcassonne autour d’un projet en adéquation avec l’héritage de Jean Vilar : amener le spectacle vivant vers les gens, vers une population, provoquer la rencontre entre l’auteur, l’artiste et le public. Progressivement, l’action de l’ATP s’est déplacée en milieu rural, là où le besoin de rencontres s’est fait sentir.

Quelle(s) ligne(s) artistique(s) défendez-vous ?

Cette vaste action perdure aujourd’hui par une programmation de spectacles vivants faits par des artistes professionnels. Théâtre, danse et cirque se côtoient dans une dizaine de lieux situés entre le carcassonnais, la Haute Vallée et le Lauragais. L’ATP fait une large place à la création contemporaine. Notre sacerdoce est de faire découvrir le spectacle d’aujourd’hui, loin des circuits commerciaux, permettre des coups de projecteur sur des auteurs, des chorégraphes et des équipes artistiques dans un contexte rural très éloigné des grands pôles urbains. Le tout est réalisé dans des conditions d‘accueil qui se veulent extrêmement respectueuses des artistes sur le plan technique et formidablement chaleureuses sur le plan humain. La programmation « tout public » est le fruit de plusieurs années de travail en amont, de visionnements de spectacles, de participation à des projets de créations, de rencontres professionnelles, de suivi de compagnies. Le tout réalisé par les professionnels et bénévoles de l’ATP.

breux liens avec les réseaux associatifs dans le domaine de l’insertion : missions locales, lieux ressources, régies de quartier, centres sociaux, sur le carcassonnais et le limouxin afin de permettre à des populations qui n’ont pas socialement et culturellement accès au spectacle vivant de le découvrir : dans la notion de plaisir d’assister à un spectacle mais aussi dans la découverte de tous les métiers que cela regroupe.

Quel est votre regard sur le développement culturel dans le département et particulièrement en milieu rural ?

L’Aude s’appuie sur plusieurs paramètres dans ce qui constitue son « développement culturel » : des groupements de communes qui se dotent ou se doteront de la compétence culturelle en matière de programmation ; des lieux équipés et de qualité qui font surface depuis 7/8 ans. Ces lieux sont parfois gérés par des communes directement, des groupements souvent. Malheureusement pour certains, çà et là, on constate une absence de réflexion sur ce que peut être une politique culturelle à moyen ou long terme, une méconnaissance dans la gestion d’un bâtiment public d’envergure avec ses coûts de fonctionnement. Le développement culturel d’un territoire doit permettre à une population d’accéder à une richesse artistique que cela passe par le spectacle vivant ou un autre aspect de la politique culturelle. Mais cela doit aussi faire émerger des artistes, des compagnies, des projets qui vont faire vivre ce territoire. Les acteurs politiques audois auraient à y gagner en s’appuyant davantage sur une professionnalisation des lieux et sur une plus grande collaboration avec les réseaux associatifs de l’Aude. (Etant donné le contexte national actuel, je suis évidemment conscient du décalage de ce propos avec la triste réalité du moment.) Concernant l’Atp, dans ce contexte, la situation est très difficile. Nous sommes aidés par les pouvoirs publics à 70% (Etat,Région, Département, communes et groupements de communes). Nous pratiquons des tarifs bas pour les spectateurs. Les salles sont pleines. Et pourtant... notre survie est sans cesse remise en question. Nous assumons des coûts salariaux, des frais de fonctionnement, des budgets artistiques et techniques parfois lourds. Nous sommes des militants du spectacle vivant. Le contexte national n’est pas favorable (c’est un euphémisme) et pourtant, notre défi continue : passer d’une action « reconnue » à une action « indispensable ».

« Notre sacerdoce est de faire découvrir le spectacle d’aujourd’hui, loin des circuits commerciaux, permettre des coups de projecteur sur des auteurs, des chorégraphes et des équipes artistiques dans un contexte rural très éloigné des grands pôles urbains. »

Au delà de la diffusion, quelles actions menez-vous ?

L’ATP ne se contente jamais de programmer un spectacle de manière neutre et isolée. C’est parfois une rencontre entre une équipe artistique et un public, qu’il soit scolaire ou non, c’est toujours un moment privilégié après le spectacle entre les artistes et le public, autour d’un verre ou d’une rencontre plus organisée. L’ATP, c’est une ambiance. Voilà pour la « saison ». Depuis 3 ans, nous menons avec la compagnie Juin 88 et la metteuse en scène Michèle Heydorff l’opération « Collèges au Théâtre ». Cela consiste à sensibiliser au théâtre 1500 élèves de cinquièmes sur 13 collèges du département : qu’est-ce qu’écrire pour le théâtre, mettre en scène, jouer, fabriquer des décors ? et enfin être spectateur, c’est quoi ? Le tout en deux heures d’interventions en collège et un spectacle commun à la clé ! Vaste programme qui fonctionne grâce à l’implication des professeurs dans cette démarche. L’Atp participe à « Scènes d’Enfance », semaines audoises du spectacle vivant jeune public. C’est là l’occasion de proposer un accompagnement au spectacle à l’attention des groupes scolaires. Autre cheval de bataille de l’ATP, de grands mots que nous tentons de mettre en oeuvre de manière concrète : « développer les publics ». Pour faire court, nous tissons de nom-

La programmation du dernier trimestre 2010 :

Samedi 16 octobre à 20h45 à Pennautier « Je pense donc ça se voit » / Théâtre-danse / Théâtre du mouvement Vendredi 26 & samedi 27 novembre à 20h45 à Limoux « L’orage et le cerf volant » par Hors Pistes et le Trio d’en Bas Jeudi 2 décembre Transport en bus au Théâtre de Narbonne - « Tempo 76 / Mathilde Monnier Mercredi 12 janvier Transport en bus au Théâtre Garonne à Toulouse - Création Maguy Marin

Renseignements : ATP : 04 68 71 44 04

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Dossier

«Tempo 76» par la cie Mathilde Monnier

L’ATP


Pierre Méjean, responsable communication de l’association l’Oreille du Hibou Quelles nouveautés cette année dans la programmation de l’Oreille du Hibou ?

Chaque année, l’Oreille du Hibou présente sur Montréal une programmation variée de spectacles : musique, théâtre, danse, cinéma ou opéra... Les passionnés de culture qui animent notre association permettent ainsi aux habitants de Montréal et au-delà, à ceux des villages environnants, d’accéder à des prestations de qualité, réalisées par des professionnels, pour un prix modique grâce aux différentes aides allouées notamment par la commune, le département ou la région. Cette année, l’Oreille du Hibou a souhaité marquer son 10ème anniversaire en organisant le 18 septembre un évènement visuel et sonore. Il s’agissait d’une multiprojections originale créée et projetée sur la Collégiale de Montréal par Delirirum Tremens, accompagnée par des morceaux de musiques salsa joués par Barrio Rumba. Cette soirée représente bien l’esprit de la saison 2010 – 2011 de notre association puisqu’il s’agissait d’artistes professionnels locaux consacrés en France et à l’international et, comme tous les ans, ce premier spectacle de la saison était gratuit. Ont été associés à cette soirée quatre partenaires du réseau culturel de l’Ouest Audois (Arc-en-Ciel, L’Eau vive, l’ATP, Alternateuf) avec qui nous tissons des liens plus forts d’année en année. La saison comprendra, par ailleurs, deux représentations théâtrales en partenariat avec nos associations partenaires : « Les soliloques de Marinette » (co-accueil avec Arc-en-Ciel) et « Le Profet » (avec l’ATP). Ainsi qu’un spectacle programmé avec le soutien de Scène d’Enfance, « Bobinette et Tricotine». Autant de petits bijoux que notre équipe de programmation a su dénicher dans les meilleurs réseaux professionnels, que nous vous invitons à découvrir dans notre plaquette ou sur notre site internet. Mettez-vous en place des actions pédagogiques et avec quels artistes ?

L’Oreille du Hibou a, dès sa création, souhaité promouvoir la culture auprès des enfants du village de Montréal en organisant des actions pédagogiques et des interventions dans les classes de l’école primaire. Avec le soutien de la Mairie et des enseignants de la commune, les artistes viennent expliquer leur démarche, leur art et leur spectacle. Ils animent également de petits ateliers qui ouvrent l’esprit des enfants à différentes disciplines culturelles et formes d’expressions : danse, chant, musique, dessin.... Cette saison sera particulièrement riche en actions pédagogiques avec 5 interventions scolaires sur 7 spectacles programmés avec des surprises interactives entre les activités scolaires et les spectacles. Notre objectif est que tous les enfants puissent toucher de façon ludique à la culture via une approche pédagogique animée par les enseignants. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur l’opération «1 bus, 1 spectacle» ?

La commune de Montréal et l’association mettent à disposition des installations et les moyens pour accueillir un maximum d’artistes. Nous avons ainsi pu faire venir des artistes, consacrés ensuite sur la scène nationale, comme Yves Jamait ou Cédric Chapuis. Afin d’élargir notre programmation à des spectacles que nous ne pourrions accueillir, L’Oreille du hibou organise, depuis quelques années, une sortie en bus pour assister à un spectacle sur une scène d’une grande ville proche de chez nous. L’an dernier, une soixantaine de personnes ont ainsi pu aller voir La Flute Enchantée à Toulouse, une comédie musicale au théâtre de Narbonne en 2009. Cette année, nous avons retenu la dernière création chorégraphique de Philippe Découflé, présentée le 26 février à Blagnac.

Vous pouvez retrouver toute la programmation de l’Oreille du Hibou sur le site www.loreilleduhibou.com Renseignements : L’Oreille du Hibou : www.loreilleduhibou.com

Dernière création de Philippe Découflé à Blagnac

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L’Oreille du Hibou

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tion du spectacle sur leur village : contacts avec les artistes et étude des conditions techniques, lien avec l’équipe municipale, aide à l’installation dans les lieux. Les soirées sont l’occasion de rencontres avec les artistes qui sont toujours accueillis autour de repas et de collation avec les spectateurs. Les spectacles scolaires sont préparés avec la communauté éducative. L’Association poursuit une politique tarifaire attractive avec une adhésion familiale dont le tarif n’a pas changé depuis 4 ans, la gratuité aux enfants d’adhérents et depuis cette année la gratuité pour les spectacles jeune public du fait du soutien de la Communauté de Communes Cabardès Montagne Noire.

Monique Bounab, Présidente de l’association Eau Vive Qu’est ce qui a motivé la création du réseau Eau Vive ?

L’association L’Eau vive est née en 1993, de l’initiative de quelques habitants de la Montagne noire, désireux de proposer une offre culturelle régulière sur le territoire de la Montagne Noire. Et c’est d’emblée une démarche intercommunale qui s’est mise en place avec 2 villages au départ, Cuxac Cabardès et Caudebronde, pour évoluer vers 3, 7 puis 10 villages de la Communauté de Commune Cabardès –Montagne Noire en 2010. A partir de l’année 2000, l’Association a rejoint le projet de développement du Conseil Général de l’Aude, puis celui du développement du Massif Central et du Leader+, oeuvrant ainsi à structurer un programme de développement culturel et socio-culturel en zone rurale : une saison de diffusion de spectacles vivants « Graines de Culture » répartis sur les villages pour le tout public et le jeune public de la crèche au collège, la mise en place des pratiques artistiques et culturelles pour les jeunes dans le cadre du contrat éducatif local, l’organisation d’évènements culturels fédérateurs dont le plus abouti a été le festival «Guitares à travers chants» en août 2010.

«Depuis 3 ans, l’association l’Eau Vive fait partie d’une alliance inter réseaux avec l’Oreille du hibou, Arc en ciel, Alternateuf et plus récemment l’ATP, en vue d’harmoniser une programmation sur l’ouest audois...»

Mettez-vous en place des actions culturelles ?

Depuis 3 ans, l’association l’Eau Vive fait partie d’une alliance inter réseaux avec l’Oreille du hibou, Arc en ciel, Alternateuf et plus récemment l’ATP, en vue d’harmoniser une programmation sur l’ouest audois : échanger sur les choix de spectacles, organiser des tournées d’artistes sur le territoire, répartir les dates, offrir des avantages aux adhérents d’un réseau à l’autre, communiquer en commun, mutualiser des moyens de fonctionnement ; pour faciliter l’accès aux spectacles, un site est en cours d’élaboration sous l’appellation « lezunzélezotres » qui offrira une présentation trimestrielle des spectacles, des informations utiles telles que le co-voiturage ou comment trouver un ou une baby-sitter, des annonces de dernière minute. C’est donc tout un maillage entre les habitants, les élus, les collectivité territoriales, les associations et les artistes euxmêmes, qui contribue à promouvoir une offre culturelle de qualité sur le territoire : 13 spectacles vivants par an et un chiffre de 1200 à 1500 entrées selon les saisons. C’est aussi du bonheur partagé !

Concrètement comment fonctionnez-vous ?

Le fonctionnement de l’Association est classiquement celui d’une association loi 1901 avec des bénévoles engagés notamment dans la commission culture : celle-ci regroupe des représentants de chaque commune qui contribuent au choix des spectacles et qui sont chargés de l’organisa-

La programmation du dernier trimestre 2010 : Vendredi 15 octobre à 20h30 à Brousses et Villaret : Bal O Gadjo Mardi 9 novembre à 20h30 à Saissac : Le Messie de Haendel par la chorale Fleur d’Espine et l’Orchestre Départemental de l’Aude

Bal O Gadjo

Renseignements : l’Eau Vive : monique11390@yahoo.fr

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Dossier

Eau Vive


L’Herbe Folle (programmation 2009)

Dossier Bram

Claudie Méjean, élue à la culture de la ville de Bram Comment construisez-vous la saison culturelle de Bram ?

Les objectifs qui ont été fixés dès cette première saison «Bram, vivre la culture» déclinent l’exigence d’une programmation de qualité et le choix d’événements accessibles au plus grand nombre de Bramais. Une culture plurielle qui doit avoir du sens et qui associe les acteurs culturels locaux comme les associations de la ville. Pilotée par une commission municipale, « Vivre La Culture ! » s’appuie sur les énergies et les réseaux associatifs pour proposer une programmation ouverte à tous les arts, à tous les publics. Des événements qui sont complémentaires d’une programmation annuelle d’expositions et d’animations proposées par « Eburomagus », maison de l’archéologie. Cirque, musique, danse, expositions, théâtre, culture scientifique ... Une large palette qui donne le ton de la culture à Bram. De ce point de vue la saison 2009-2010 est parlante : avec l’exposition photo «Agusti Centelles, camp de Bram 1939» montée en partenariat avec le «Jeu de Paume» (Paris) et les archives Centelles (Barcelone), nous avons proposé les superbes tirages originaux du célèbre photoreporter catalan, et fait à cette occasion œuvre de mémoire, avec du sens pour chaque bramais. Avec Désiré Sankara, talentueux chanteur burkinabé, nous avons célébré une musique africaine chaleureuse, aux textes puisés dans la culture de notre ville jumelle Soum, au BurkinaFaso. Un événement monté avec l’association «Terres d’amitié» qui a récolté les bénéfices de cette soirée inoubliable.

Quelle est votre politique en ce qui concerne la création locale ? Avec les partenaires locaux comme Alternateuf par exemple, nous proposons des artistes de la scène régionale : L’Herbe folle a ouvert la saison culturelle, une soirée durant laquelle les acteurs de la culture en lauragais ont présenté un avant-goût de leur programmation.

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D’autres artistes locaux nous ont rejoints cette saison : la peinture de Mireille Llobet, le projet musical d’El Comunero. Nous prévoyons aussi de lancer une «scène ouverte» mensuelle dès la rentrée 2010 pour tous les groupes qui cherchent à rencontrer leur public : les «music’Halles» de Bram devraient attirer un public curieux de nouveauté et de talents locaux.

Vous participez à nouveau cette année au projet de rési-danse. Pourquoi cet engagement ?

Depuis deux ans la ville de Bram et la communauté de communes Piège et Lauragais s’engagent dans ce projet. C’est une volonté d’apporter, au cœur d’un espace musique et danse inauguré fin 2007, des rencontres de qualité avec de grands artistes pour nos concitoyens. Rési-danse permet en effet d’inviter à Bram un chorégraphe reconnu évoluant sur des scènes nationales et internationales. Ce projet permet de proposer gratuitement des séances de découverte ou d’approfondissement des pratiques de danse aux jeunes ou moins jeunes. Il représente un superbe évènement culturel pour les bramais, qui se prolonge et irrigue la vie locale et associative : les participants qui suivent chaque année l’ensemble de la rési-danse assistent par la suite à une création au théâtre de Castelnaudary, certains jeunes sont même sollicités par les chorégraphes pour aller plus loin dans leur pratique et développer leurs capacités… Les danseurs de l’association CIG (Culture Images et Gestes) de Bram ont ainsi participé aux rencontres « Ose la danse » qui clôturaient le projet 2010. Rési-danse permet de placer la danse comme un art majeur et non comme un simple divertissement. L’engouement suscité pour cette discipline notamment par ce projet a par ailleurs encouragé la communauté de Communes Piège et Lauragais à développer, dès la rentrée 2010 une nouvelle discipline de Danse Classique au sein de l’école des Arts. A Bram du classique au contemporain la danse a trouvé toute sa place pour évoluer !

La programmation est en cours d’élaboration. Renseignements : Mairie de Bram : 04 68 76 10 75


Cathy Py, responsable du service culture, Piémont d’Alaric Combien de communes font parties du réseau Cric et Crac ?

Piémont d’Alaric regroupe quatorze communes, dont huit participent à tour de rôle à Cric e Crac. Pour la saison 2010/2011, six spectacles se dérouleront dans les villages, notamment à Rustiques et Bouilhonnac nouveaux venus dans Cric e Crac. La saison sera également jalonnée de quatre Rendez-Vous Culturels, le Festivoix à Capendu, la Fête de la Tolérance à Badens, la Faîte de l’Art à Douzens et la Nuit de la Poésie à Moux.

Quelle est la spécificité d’un réseau culturel rural ?

La spécificité d’un réseau culturel rural tient à la forte implication du tissu associatif local. Quand un village accueille un spectacle, la Communauté de Communes et l’association culturelle du lieu travaillent en collaboration. La première programme le spectacle et apporte le soutien technique nécessaire, la seconde accueille les compagnies. Ce relais associatif est indispensable, il implique directement une partie de la population et facilite la rencontre entre les artistes et le public. Un réseau culturel rural c’est aussi le moyen de développer l’accès à la culture pour tous. Les spectacles programmés dans nos villages sont également présentés sur des scènes nationales voire internationales. Ainsi les habitants peuvent trouver près de chez eux une offre culturelle qui n’a rien à envier à celle des villes. A la qualité de la programmation s’ajoute une politique tarifaire modérée qui par le biais de plusieurs formules d’abonnement permet de ramener le prix moyen d’une entrée à moins de 7 €. L’accès à la culture pour tous c’est aussi l’ouverture au jeune public. Pendant une saison tous les enfants du territoire viennent au Chai avec leur classe, la crèche ou le Relais Assistantes Maternelles pour voir un spectacle ou participer à un projet pédagogique.

dératrice dans la saison Cric e Crac et plus largement dans la politique culturelle développée. La salle de spectacle vivant accueille des productions tout public, des résidences d’artistes, des projections, des conférences. S’ajoute à cela l’ensemble de la programmation jeune public pendant Scènes d’Enfance, opération développée par le Conseil Général dans laquelle Piémont d’Alaric s’inscrit depuis l’origine. Le Chai est aussi le lieu de réalisation de projets transversaux. Il participe notamment aux actions développées par l’ADDMD 11 en direction de la danse et des musiques actuelles. En outre, une collaboration étroite avec les écoles du territoire et le collège de l’Alaric à Capendu confère au Chai un rôle de médiation culturelle. Les élèves viennent rencontrer des artistes (comédiens, chorégraphes, auteur …), échanger avec eux et aussi s’exprimer. Au terme du projet d’Artistes à Elèves et du Plan Intercommunal d’Education Artistique, collégiens et jeunes élèves s’approprient la salle de spectacle pour présenter le résultat de leurs travaux respectifs. Principalement lieu de diffusion jusqu’alors, le Chai s’ouvre à la création artistique. En 2009/2010 l’Espace Culturel a ponctuellement accueilli des compagnies audoises venues travailler sur de nouveaux spectacles. Deux d’entre eux seront programmés cette saison. Piémont d’Alaric affirme ainsi sa volonté de contribuer à la vivacité culturelle du Département en soutenant les artistes dans leur phase de création.

«La spécificité d’un réseau culturel rural tient à la forte implication du tissu associatif local.»

Quelle est la place du Chai dans la programmation de Cric e Crac ?

Ouvert depuis 1 an et demi, le Chai (Espace culturel de Piémont d’Alaric) tend à occuper une place centrale et fé-

Quelle est la ligne artistique de Cric e Crac pour cette année ?

Cette année plus que jamais, la saison Cric e Crac sera marquée par un éclectisme artistique appuyé. Le théâtre, la chanson française, le cirque, la danse, la musique, le conte mais aussi le chant lyrique seront présents, sans oublier la culture occitane. Cette diversité se retrouvera également dans les thématiques développées par les spectacles programmés. Les spectateurs pourront ainsi passer de l’univers tragi comique de « Vous plaisantez Monsieur Tanner » au vertige « d’Ivre d’équilibre » en faisant un détour par l’humour humaniste d’Eric Toulis ou le propos plus grave de Rictus. Cric e Crac c’est une invitation à voyager, à découvrir des mondes inattendus, à croquer dans la culture à pleines dents.

Un spectacle coup de cœur ?

« Ivre d’équilibre » de l a compagnie Cirque Baroque.

La programmation du dernier trimestre 2010 : Samedi 6 novembre à 21h à Badens : Les Fouteurs de Joie Samedi 20 novembre à à 21h à Rustiques : Lyric’O Steel Renseignements : Le Chai - Espace Culturel de Piémont d’Alaric : 04 68 79 73 98 9

Dossier

Les Fouteurs de Joie

L’Herbe Folle (programmation 2009)

Cric e Crac


AGENDA 21 octobre Narbonne

Renseignements : Espace Culturel des Corbières : 04 68 27 03 35 1 octobre Fleury

8 octobre Narbonne

Festival des Identi’terres Cooperatzia par le G. Bistaki 18h, au centre du village 04 68 42 23 70

Festival des Identi’terres Guerre, Words y Plato de et avec Sapho 20h45, auditorium, médiathèque du Gd Narbonne 04 68 42 23 70

2 octobre Leucate village

9 octobre Névian

Festival des Identi’terres Haïcuc par la cie Les Piétons 14h, pl. de la République 04 68 42 23 70 2

Festival des Identi’terres Feu de Plancher 20h45, salle Chantefutur 04 68 42 23 70

octobre Alzonne Hace Calor

10 octobre Leucate village

octobre Portel les Corbières

Festival des Identi’terres Ballade insolite dans la garrigue 14h, cave coopérative 04 68 42 23 70

Festival des Identi’terres Jazz a cantu les Petites Laines à partir de 11h30 04 68 42 23 70

2

Lords of Frequency Muyayo Rif Broussaï Opium du peuple Bob’s not dead ! Danito Troïdes Priamus Hecuba Nika De La Sreet Johnny Beavers Crêve nuit Jean-Michel Tachon Born to Brass les Fûts Furieux Gilbert et ses problèmes Rural Fighta Crew... gratuit 04 68 76 06 22

les Petites Laines

De petites et grandes histoires en Catalan, Occitan et Basque sont glanées dans le répertoire traditionnel des Pyrénées. Elles relatent les joies et plaisirs de la vie, ses blessures et ses peines autrefois contés dans les moments de vie quotidienne. Voix a cappella et gestes intimistes, le quatuor s’approprie ces chants issus de la tradition orale. De ces talents croisés naît ce choix d’interprétation. La tendre évocation d’un amour naissant à travers un chant de travail, l’espièglerie d’une femme trompant son mari, l’ enlèvement consentant décrit dans une chanson de voleurs, la douleur d’amours impossibles, le périple de commères abusant du bon vin, les chroniques de mal mariées, ... Contact : Valérie Malet : 04.68.87.36.21 lespetiteslaines@free.fr 810 www.myspace.com/lespetiteslaines

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Le Choeur d’hommes de Sartène Composé de 6 hommes, le choeur de Sartène initialement formé par les franciscains au 18ème siècle a été renouvelé en 1995 par Jean-Paul Poletti aidé du Père Ulrich, frère mineur au couvent de Sartène. Le Théâtre / Scène Nationale 20h45, 16.50 / 22.50 € 04 68 90 90 20

9 novembre Saissac 14

octobre Castelnaudary

Ibrahim Maalouf 20h30, Scène des 3 Ponts 2/12 € 04 68 94 60 85

14 octobre Sigean

Festival Musique et Patrimoine concert de clôture de la saison 2010 Choeur Bach d’Ilmenau Choeur St Louis de Carcassonne Almut Freitag - flûte traversière Henri Ormières - orgue Direction : Hans Jürgen Freitag Messe opus 86 d’Anton Dvorak.... 21h, Eglise Saint Félix entrée libre 06 60 53 49 45

15 octobre Brousses et Villaret

Vendredi 12 novembre à 18h30 : Castanha e vinovel, le RAMBALH Jeudi 18 novembre à 19h : Répétition ouverte de Laurent Cavalié Samedi 20 novembre à 20h45 : Concert de NADAU Vendredi 10 décembre : «Un roi Arthur» par LES GROOMS Vendredi 21 janvier à 20h45 : Amor et psyché par CLASH 66 Vendredi 29 janvier à 21h : Et vice versailles par la MJC de St André Jeudi 3 février à 19h : Répétition ouverte de Berushka Dimanche 6 février à 15h00 : REMUS : 220 vols, Cobson Jeudi 24 février à 19h : Répétition ouverte de Danito Samedi 12 mars à 20h45 : l’Herbe Folle et Zed van traumat Dimanche 13 mars à 17h30 : Alain Rossi chante Ferrat Jeudi 17 mars à 19h : répétition ouverte d’Orion danse Dimanche 20 mars de 15 à 19h : Orion danse, Daraomai, Nada roots Vendredi 6 mai à 18h45 : Volver par Triade Nomade - Luc / Orbieu Samedi 7 mai à 18h45 : Volver par Triade Nomade - Montseret Samedi 21 mai à 17h : Spectacles du conservatoire par Antoine Chapelot Dimanche 22 mai à 17h : Punk, peace & paillettes, les années 70

Espace Culturel des Corbières à Ferrals les Corbières

Bal O Gadjo 20h30, foyer monique11390@yahoo.fr

Le Messie de Haendel par la chorale Fleur d’Espine et l’Orchestre Départemental de l’Aude 20h30, Eglise St Michel monique11390@yahoo.fr

Espace Cathare à Quillan

Vendredi 19 novembre à 21h Mans de Breish Samedi 18 décembre à 21h La Follia de l’Orchestre de Chambre de Toulouse Samedi 29 janvier à 21h Hamelin - Cie le Rideau de Bruxelles Vendredi 4 février à 21h La jeune fille que la rivière n’a pas gardée - Cie Hors Commerce Mardi 18 mars à 21h 1,2,3 pomme... - Cie Daraomaï Vendredi 15 avril à 21h Boudu les Cop’s - Prod Abelya Renseignements : OT : 04 68 20 07 78

17 octobre

10

Soirées musicales de Palaja l’ensemble Arianna sous la direction de Marie Paule Nounou Sonates de Haendel 10/12 €, Eglise 04 68 79 62 33

Festival le Porte Voix Peuple de l’Herbe, Lyre le temps, Sounds 4 elements, Funky Bread, Ital Sounds 20h30, Palais du travail 10 € en résa / 14 € sur place www.labelid.org

Palaja

novembre Narbonne

Scène des 3 Ponts à Castelnaudary

Jeudi 14 octobre à 20h30 : Ibrahim MAALOUF / Jazz Mardi 23 novembre à 20h30 : Loup es-tu là ? / Danse Samedi 27 novembre à 21h00 : Enterré sous x / Musiques Actuelles Mardi 7 décembre à 20h30 : Profet / Concert / Spectacle Mardi 25 janvier à 20h30 : L’orage et le Cerf Volant / Cirque Dimanche 20 février à 16h30 : Quintette de violoncelle / Musique Classique Samedi 2 avril à 20h30 : Orchestre National de Montpellier / Musique Classique Mardi 5 avril à 20h30 : Parce qu’on va pas lâcher / Théâtre Percussion Corporel Samedi 16 avril à 20 h 30 : Passengers / Danse

10

Renseignements : Scène des 3 Ponts : 04 68 94 60 85

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AGENDA Castanha e vinovel, Rambalh 18h30, Espace Culturel des Corbières, 3/12 € 04 68 27 03 35 

18 novembre Ferrals les Corbières

Répétition ouverte de Laurent Cavalié 19h00, Espace Culturel des Corbières, gratuit 04 68 27 03 35 

19 novembre Quillan

Mans de Breish 21h, Espace Cathare 6/10 € 04 68 20 07 78 

20 novembre Ferrals les Corbières

Nadau 20h45, Espace Culturel des Corbières 3/20 € 04 68 27 03 35 

20 novembre Rustiques

Lyric’O Steel 21h, Eglise, 10/15 € 04 68 79 73 98 23

novembre Castelnaudary

Rési-danse «Loup es-tu là ?» par la cie Alain Gruttadauria, la Licorne 20h30, Scène des 3 Ponts 2/12 € 04 68 23 60 93

novembre Narbonne

Le Théâtre / Scène Nationale à Narbonne

Jeu 21 oct à 20h45 : Le Choeur d’hommes de Sartène Mar 9 nov à 20h45, mer 10 nov à 19h30 : L’orage et le cerf-volant / Cie Hors Pistes Mar 23 nov à 20h45, mer 24 nov à 20h45 : Le Lac des Cygnes par l’Opéra National Tchaïkovski / Ballet de Perm (Russie) Vend 26 nov à 18h30 à Gruissan (Palais des Congrès) : La Belle et la Bête / Il Baule Volante Accademia Perduta Lun 29 nov à 19h30, mar 30 nov à 19h30, mer 1er déc à 19h30 : Seuls, ensemble / Cie S. Ramirez Clash 66 Jeu 2 déc à 20h45 : Tempo 76 / Mathilde Monnier Dim 5 déc à 17h00 : Graf Mourja Violon / Natalia Gous Piano Programme : Prokofiev / Tchaïkovski / Janácek / Paganini Mer 15 déc à 20h45 : Che Malambô ! Mer 5 jan à 19h30 : Cuba Libre De la nouvelle musique cubaine Mar 11 janv à 18h30 : Boby Boy / Vilcanota - Bruno Pradet & Cie Jeu 20 janv à 20h45 : Troubadours Caravane / Occident, Orient, Occitan / Gérard Zuchetto

15

décembre Narbonne

27

5 décembre

Enterré sous X spoken’roll 21h00, 5 € Scène des 3 Ponts 04 68 94 60 85

Graf Mourja et Natalia Gous violon et piano Prokoviev, Tchaïkovski, Janacek, Paganini 17h00, Le Théâtre / Scène Nationale 16.50 / 22.50 € 04 68 90 90 20

novembre Castelnaudary

Narbonne

30

novembre 2010 Narbonne

«Seuls, ensemble» par la Cie Sébastien Ramirez Clash 66 19h30, Le Théâtre / Scène Nationale 16.50 / 22.50 € 04 68 90 90 20

23

Le Lac des Cygnes par l’Opéra National Tchaïkovski / Ballet de Perm 20h45, Le Théâtre / Scène Nationale 29/35 € 04 68 90 90 20

Vend 28 janv à 20h45 : Flamenco se escribe con Jota / Miguel Angel Berna Dim 6 fév à 17h00 : Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon Mar 15 fév à 20h45 : The Gypsy Queens & Kings Jeu 17 fév à 19h30, vendredi 18 février à 19h30 : Reach our soul / Yann Lheureux Sam 19 mars à 20h45 : La Traviata Vend 25 mars à 20h45 : Agwa & Correria / Mourad Merzouki / Cie Käfig Mar 29 mars à 20h45, mercredi 30 mars, 19h30 : Jazzing Flamenco / Ballet Antonio Najarro Sam 9 avril à 20h45 : McCoy Tyner Quartet Ven 15 avril à 20h45 : Quatuor Ludwig / Programme : Turina / Beethoven / Schubert Mer 20 avril, 20h45 : L’homme à tête de chou / Jean-Claude Galotta / S. Gainsbourg / A. Bashung Mar 17 mai à 19h30 : La Mal Coiffée Mer 18 mai à 15h30 : Trio pour un petit pois / Pascal Ayerbe Ven 20 mai à 20h45 : Cristina Branco Renseignements : Théâtre de Narbonne : 04 68 90 90 20 - www.letheatre-narbonne.com 

novembre Ferrals les Corbières

12

2

décembre Narbonne

7

décembre Castelnaudary

«Profet» par le Trio d’en Bas 20h30, Scène des 3 Ponts 2/12 € 04 68 94 60 85

Ferrals les Corbières

«un roi Arthur» par les Grooms Espace Culturel des Corbières 3/12 € 04 68 27 03 35

Théâtre Jean Alary à Carcassonne

-

-

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Renseignements : Théâtre municipal : 04 68 25 33 13 - www.carcassonne.org

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La Follia de l’Orchestre de Chambre de Toulouse Vivaldi, Scarlatti ou encore Cornelli 21h, Espace Cathare 6/10 € 04 68 20 07 78

décembre Carcassonne Festival de danse

LEGENDE :

danse  jazz musique classique  musiques actuelles musiques traditionnelles et du monde 

e

Quillan

Ce festival regroupera des écoles de la ville et de la région il permettra aux élèves danseurs d’échanger passion et plaisir sur scène, de développer des liens et de partager ensemble la joie de danser : au programme, classique, jazz, contemporain hip-hop pour un spectacle de 2 heures. 20h30, Théâtre Jean Alary 06 98 36 63 75

Mardi 14 et mercredi 15 décembre à 20h30 : L’orage et le cerf-volant d’après « le sacre du printemps » - Création par la Cie Hors Pistes Mardi 11 et mercredi 12 janvier à 15h (au Dôme) : O temps d’O - Cie Barolosolo Vendredi 21 janvier à 20h30 (au Dôme) : Hair Vendredi 4 février à 20h30 : Orchestre de Chambre de Toulouse Samedi 5 février à 20h30 : Les Sacqueboutiers (Le Jazz et la Pavane) Mardi 8 février à 20h30 : Noces de sang par la Compagnie Antonio Gadès Samedi 12 février à 20h30 : Alice Dona Jeudi 17 février à 20h30 : Serendipity - Chorégraphie : Camille CAU, Jeudi 17 mars à 20h30 : Quatuor Ysaÿe Au programme : Mozart, Brahms, Schubert Samedi 19 mars à 20h30 : Orchestre de Chambre de Toulouse : Le Baroque Contemporain Samedi 26 mars à 20h30 : La bohême par la Compagnie Opéra Eclaté, direction artistique Olivier DESBORDES Vendredi 1 avril à 20h30 : [profet] de et par la Compagnie Trio d’en bas Vendredi 15 avril à 20h30 : Claude MARTI chante Georges BRASSENS Samedi 7 mai de 14h à 21h : Ose la danse !

-

18 décembre

18

10 décembre

«Tempo 76» de Mathilde Monnier 20h45, Le Théâtre / Scène Nationale 16.50 / 22.50 € 04 68 90 90 20

Che Malambô ! 20h45, Le Théâtre / Scène Nationale 23/29 € 04 68 90 90 20

chanson

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musique de variétés musique contemporaine

jeune public


Danse

Projet Rési-danse 2010/2011 Depuis 3 ans, l’ADDMD 11 impulse et coordonne un dispositif intitulé Rési-Danse départementale. Ce projet fédérateur est intéressant à plusieurs titres : faciliter la mise en réseaux des opérateurs départementaux, leur permettre de s’investir dans des projets communs, favoriser la coordination des actions et la mutualisation des moyens tant financiers qu’humains et assurer la cohérence d’un projet à dimension départementale, dans lequel chacun trouve sa place.

Pour la saison 2010/2011, trois chorégraphes, d’esthétiques différentes, seront accueillis sur le territoire audois de Novembre 2010 à Février 2011 et se retrouveront à Carcassonne du 25 Avril au 7 Mai 2011 pour préparer la manifestation « Ose la Danse ! » qui aura lieu le samedi 7 Mai 2011 au Théâtre de Carcassonne. Le territoire lauragais, Alzonne – Bram - Castelnaudary, accueille la compagnie Alain Gruttadauria, danse modern-jazz, du 8 au 28 Novembre 2010. Le territoire est audois, Capendu – Ferrals - Narbonne, accueille la compagnie Clash 66 / Sébastien Ramirez, danse hip-hop, du 29 Novembre au 1er Décembre, du 7 au 13 Décembre, du 27 au 30 Décembre et du 17 au 21 Janvier 2011. Le territoire de la Haute Vallée, Couiza – Quillan, accueille la compagnie Hors Commerce / Hélène Cathala, danse contemporaine, du 24 Janvier au 13 Février 2011. Dans ce numéro, nous vous présentons Alain Gruttadauria et Sébastien Ramirez, qui sont associés aux deux premières résidences. Nous vous parlerons d’Hélène Cathala dans notre numéro de Janvier et de « Ose la Danse ! » dans notre numéro d’Avril.

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1 - Quel sens donnez-vous à l’accueil en résidence de votre compagnie dans l’Aude ?

Plusieurs points importants dans ce projet, d’abord le plaisir de partager et ensuite un certain confort de création avec un contexte encourageant : partager et découvrir notre travail et notre démarche avec une région ; envie de collaborer et de s’impliquer dans cette démarche, expliquer et faire découvrir notre travail et notre univers ; enfin, avoir du temps pour développer ces actions, scolaires, amateurs, publics avisés, etc. Se rapprocher d’un public que je connais bien et avec qui je ne passe pas assez de temps. Nous l’avons déjà fait mais jamais avec autant de temps, possibilité d’approfondir grâce à notre création « Loup, es tu là ?... » qui est le support idéal pour ces actions. Ensuite, possibilité de créer dans de très bonnes conditions, avoir du temps, un lieu, un accueil et surtout un public pour « tester » les débuts de notre nouveau projet. Vrai confort de création et de recherche, cela devrait permettre à la création « L’Attrape Rêve » de naître dans de très bonnes conditions. Enfin pour moi, c’est un échange avec une région et des artistes, donner et recevoir. L’aspect pédagogique m’a toujours intéressé et c’est l’occasion de démystifier un processus de création et d’en délivrer les clés.

2 - Quels sont les enjeux de ce type de projet dans votre parcours

C’est un challenge et un énorme travail car il va falloir gérer deux pièces et toutes une série d’éléments et faire tout cela à fond. Mais cela ne me fait pas peur. Rien n’arrive par hasard et cela correspond dans ma vie à cette envie de « m’arrêter » un peu sur un Lieu fixe, mais surtout développer l’aspect pédagogique de ma démarche d’enseignant et de créateur. C’était une chose que je voulais faire depuis quelques temps. D’ailleurs, c’est une de mes prochaines directions, je voudrais développer l’aspect « Cie Junior » pour servir de guide en quelque sorte à beaucoup de jeunes danseurs prêts à se confronter au milieu, mais c’est très difficile d’accéder au processus de création. Je profiterais d’ailleurs de notre résidence pour permettre à certains « stagiaires témoins » de participer, certains ont des mémoires à réaliser, d’autres veulent prendre des notes et découvrir notre processus.

3 - Mot personnel

Grande joie que de trouver un « territoire » pour cette nouvelle pièce ! Et bien sûr, favoriser l’aspect humain, sinon, cela ne m’intéresse pas. J’en fais une priorité ! Le bonheur serait que tous les résultats nous permettent de revenir, pour se sentir parrainer et soutenu à long terme, même si ce n’est pas le but de cette action. Pourquoi ne pas rêver ?

Dans le cadre de la Rési-Danse, nous verrons « Loup es tu là ? » à Castelnaudary et « L’attrape Rêves », création 2010, à Carcassonne.

Sébastien Ramirez

Danseur, chorégraphe et bboy depuis 1996. Il est danseur professionnel, mais aussi professeur de danse un peu partout dans le monde. Inspiré par le hip-hop depuis son enfance, son style s’est enrichi au fil des rencontres avec d’autres danses, cultures et expressions. En 1999, il a eu la chance de rencontrer le danseur berlinois Storm : de nombreuses collaborations à des projets internationaux ont suivi, il devient co-chorégraphe. Sa rencontre avec le berlinois Raphael Hillebrand a été le point de départ d’une belle aventure : les créations « The Mask », puis « Seuls, ensemble » sont les fruits de leur collaboration. Ils forment un duo réputé et participent à des projets de coopération culturelle avec le réseau français à l’étranger et le Goethe Institut. Sébastien créé sa compagnie « Clash 66 » à Perpignan en 2008. Sébastien est connu pour la finesse de sa danse calligraphique, laissant transpercer l’émotion, et son rapport étroit à la musique. « Peu importe le genre musical, chaque son a son caractère. Mon but est de saisir cette particularité, de l’interpréter à travers ma danse et de trouver le flow qui s’harmonise avec la musique, en perpétuelle évolution. Danser comme si tout cela était aussi facile que respirer ! »

1 - Quel sens donnez-vous à l’accueil en résidence de votre compagnie dans l’Aude ?

Cette résidence est l’opportunité d’ancrer mon travail dans un nouveau territoire, dans différentes villes. Pour la partie de la transmission, c’est l’occasion de faire découvrir la danse aux autres (tout comme moi je l’ai rencontrée quand j’étais jeune). Je me rends compte à quel point la danse m’a influencé, m’a inspiré, puis elle est devenue ma profession ; je voudrais transmettre cette étincelle à d’autres personnes qui, peuvent ressentir la même chose avec moi aujourd’hui. Les participants : ils nous permettent de mieux nous connaître : en enseignant, on apprend beaucoup sur soi-même. Ces personnes sont aussi un public : au final, on crée pour eux. Dans ce sens, la transmission est un moment privilégié de rencontrer le public, de lui parler et de montrer notre approche, nos pensées, à travers notre technique.

2 - Quels sont les enjeux de ce type de projet dans votre parcours ?

Je voudrais saisir l’opportunité de cette résidence qui m’a été proposée, tout en répondant au maximum à mes exigences artistiques et sociales dans mon travail avec les gens que je vais rencontrer et avec qui je vais travailler. Le fait de voyager, de rester dans de nouvelles villes, d’y rencontrer des gens, leur manière de penser n’est finalement pas très différent à Hanoi ou à Capendu. Ce sont toujours des rencontres et des découvertes de nouvelles personnes qui vivent dans une autre culture, un autre contexte (rural, par exemple). Tu donnes, et tu reçois !

3 - Mot personnel

Une richesse constante, des expériences nouvelles, une approche différente, sur chaque projet on en apprend et on en ressort plus riche à chaque fois ! Cette fois-ci dans l’Aude, pas loin de chez moi, ce qui est rare ! Connaître mieux ce territoire est très important pour moi dans mon développement professionnel.

Dans le cadre de la Rési-Danse, nous verrons « Seuls, ensemble » à Narbonne et « Amor & Psyché », création 2011, à Carcassonne.

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Danse

Alain Gruttadauria

Cet artiste rock n’roll et rebelle, développe un univers sans concession et empli de tendresse. Originaire de Nîmes, il commence ses études par deux années aux Beaux Arts. Il prend ses premiers cours de jazz à l’âge de 21 ans. Un an plus tard, il intègre l’école de Nice et rencontre ses maîtres : Rick Odums, Bruce Taylor, et surtout Rheda et Peter Goss qui marquent tous les deux son parcours de jeune danseur. Puis il commence à danser avec Bruno Agati, entame une collaboration avec Anne-Marie Porras et intègre la compagnie Mulleras. Alain est un danseur et pédagogue très sollicité, sans cesse en transit entre Paris, Madrid ou Rome. Il intervient également dans des centres de formation : Cefedem et le CNSM de Lyon. Energie, technique, accélération, fragmentation définissent particulièrement son style. « Je suis sur tous les fronts ! », précise Alain. C’est ainsi qu’il créé sa compagnie en Mai 1996. (Tendanses Janvier 2010 – Eléonor Le Buggle).


Vice Versa est un dispositif de sélection d’un groupe de la scène audoise actuelle. Il y a un lauréat par an qui bénéficie d’un accompagnement professionnel lié à son projet et à son actualité. Un partenariat avec les départements de la Lozère et du Tarn - via l’ADDA Scènes Croisées 48 et ADDA 81 - vient renforcer ce dispositif et permettre un échange des différents groupes sélectionnés. L’ADDMD11 mène cette action dans le cadre de la politique en faveur des musiques actuelles soutenue par le Conseil général de l’Aude et la Drac Languedoc Roussillon. Qui peut postuler à Vice Versa et comment ? Tous les groupes ou artistes, résidant dans l’Aude, qui ont une actualité artistique et qui appartiennent à un mouvement musical actuel, que ce soit rock, métal, reggae, jazz, électro, world, chanson… Pour cela il suffit d’adresser à l’ADDMD11 un dossier comprenant les descriptifs artistiques, un support d’écoute de qualité et toutes autres informations complémentaires (dates, projets, motivations…). En quoi consiste l’accompagnement ? Le lauréat de l’année est suivi par l’ADDMD11 qui établit avec lui un projet d’accompagnement vers la professionnalisation. Selon les besoins et les orientations des artistes cela peut prendre différentes formes comme du conseil technique ou artistique par des intervenants professionnels, ou de l’aide à la résidence… Coup de pouce à la diffusion ? Oui, parallèlement à l’accompagnement, les artistes de l’année se voient proposer 3 dates de concert, soit 1 date par département partenaire. Ceci dans des conditions professionnelles d’accueil des artistes et du public bien sûr. Qui est le jury ? comment fonctionne-t-il ? Le jury est principalement composé d’acteurs issus du secteur des musiques actuelles, soit des diffuseurs, des programmateurs, des tourneurs, des responsables associatifs… Les choix se font autour des lectures des dossiers des candidats et évidemment des écoutes, selon un principe d’échange et de discussion autour de critères artistiques, des aspects scéniques et du potentiel de développement des artistes. Cette sélection crée un espace de confrontation des sensibilités où les coups de gueules et les coups de cœur ne sont pas exclus ! VICE VERSA 2011 envoi des dossiers de candidature par la poste avant le 17 décembre 2010 à : ADDMD11, av F Roosevelt - 11000 Carcassonne Renseignements : 04 68 11 74 38 carole.lacourtiade@addmd11.fr En 2010, les 3 groupes de Vice Versa ont été accueillis lors de la 5ème édition du festival Alternative Kulturelle à Sigean. De quoi offrir une belle scène aux artistes Bob’s Not Dead, Little Absences et Six Days Tap. Au cœur d’un festival qui chaque année nous offre de belles surprises de programmation. Rebaptisé AK FEST 2010, voici un festival qui a de l’avenir !

Mystic Jam

Une bonne dose de blues, l’esprit folk, le goût des harmonies vocales et des sonorités du ‘flower power’ : il y a un peu de tout ça dans le creuset de Mystic Jam. L’addition des influences de chaque musicien - le bon vieux blues rugueux de Guy, le boogie et le jazz de Thierry, la culture folk-rock nord-américaine de Vicki, chanteuse québécoise qui a rejoint le groupe il y a un an environ, les mélodies de la pop britannique de Pascal – se traduit dans le choix des reprises : Robert Johnson, Eric Clapton, les Beatles, les Rolling Stones, Neil Young, Ben Harper… et dans les compositions originales. Avec l’envie permanente de faire vivre ce répertoire et de le partager avec le public, le groupe s’appuie sur une formule aux harmonies originales (guitares, chant, piano /claviers, percussions ) et sur des arrangements qui laissent une grande place à l’expression individuelle, dans l’esprit des « jam sessions ». Guitares/Chant : Pascal CABANTOUS Guitares/Chant/Percussions : Vicki FONQUERNE Guitares : Guy MARTIN Piano/Claviers : Thierry ALVAREZ www.myspace.com/mysticjammusic

Futuring

Du 1er au 16 octobre 2010 : festival Futuring « jeunes en scène » # 1. Objectif : permettre à des jeunes (individus ou groupes) de ce produire dans des conditions professionnelles. Spectacles gratuits. Mais aussi des ateliers d’écriture/slam, multimédia et radio… Plus d’infos : www.acticity.com

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Six Days Tap, lauréat Vice Versa 2010 pour la Lozère

Musiques Actuelles

Vice Versa 2011 : fiche pratique


Ouvert aux musiciens niveau 1er cycle des écoles de musique (adultes et débutants second cycle admis), ce stage se déroulera à Limoux du lundi 25 au jeudi 28 octobre (hébergement Lycée St Joseph) et sera assuré par les professeurs des différentes écoles de musique partenaires. Ce stage, regroupant les stagiaires cordes et harmonie 1er cycle, permettra des ateliers communs (rythme, respiration, échauffements corporels, vocaux...) ainsi que des temps de travail en orchestre et en pupitre. Concert de fin de stage : jeudi 28 octobre à 20h30. Participation frais pédagogiques : 120 €

Renseignements / Inscription avant le 10 Octobre 2010 Albert TODO - Communauté d’Agglomération du Carcassonnais - 47 allée d’Iéna 11890 CARCASSONNE Cedex 9 a.todo@agglocarcassonnais.fr 04 68 10 56 34 Formation proposée par les Ecoles de Musique de l’Aude et l’U.M.A. (Union des Musiques de l’Aude) avec l’aide du Conseil Général de l’Aude.

Chœur Départemental 2011

Cette édition propose un programme a cappella de musique sacrée nordique (Edvard Grieg, Arvo Pärt, Cyrillus Kreek, Urmas Sisak, Morten Lauridsen…) Le Chœur Départemental est ouvert à tout choriste autonome dans l’apprentissage des œuvres, possédant une maîtrise vocale minimum. Assiduité aux répétitions et participation à l’ensemble des concerts sont demandés. Les répétitions en tutti ont lieu un week-end par mois ainsi qu’un mercredi soir et un lundi soir pour chacun des pupitres. Les concerts se dérouleront sur la période du 7 au 17 avril 2011 sur le département de l’Aude. Renseignements et bulletin d’inscription disponible sur demande : choeurdepartemental@addmd11.fr 04 68 11 74 37

Sortie d’albums

«Réveil» par Elia Tan

Elia Tan est un groupe musical à multi tendances, créé par Jean-louis Mels et Nathalie Bernard devenue Mels par la suite. On y retrouve du Jazz, du Rock, du Funk bref un melting-pot caractérisant leur musique. Le quatuor, basse, batterie, guitare et chants, est le fondement du nouvel album «Réveil» qui est sorti au printemps 2010, il sera enregistré par Yves Saint Germain aux studios « Seven Vibrations » à Limoux près de Carcassonne. Les textes, pour la plupart sont écrits par Marie-Christine Bernard, Jean-Louis et Nathalie Mels , et Pierre Janot. La musique quant à elle est l’œuvre quasi-intégrale de Jean-Louis Mels sauf ‘Arabesque’ et Ma pauvre fille ‘ de Pierre Janot. Contact : Jean-Louis MELS - Quatuor Elia Tan - 06 83 18 01 89 - www.elia-tan.com

«Between two worlds» opus 2 par Thierry Gomar et José Barrachina

Edition Abeille Musique – label Troba Vox - Sortie nationale le 3 juin 2010 - Tournée oct / nov 2010 aux USA et Canada

Thierry Gomar : Vibraphoniste, improvisateur, compositeur Artiste éclectique, inclassable, Thierry Gomar a enregistré 60 CD : musique médiévale, renaissance, baroque, jazz, musiques improvisées, contemporaines. Il se produit régulièrement sur de grandes scènes internationales : New York, San Francisco, Berlin, Salzbourg, Paris, Bruxelles, Barcelone, Madrid, Rome, Utrecht, Amsterdam... En 2006 Thierry Gomar signe un premier disque solo «Between two worlds» pour le label Troba vox. Cet enregistrement sera immédiatement salué par de très grands artistes dont Peter Eötvös, Bruno Mantovani, Benoît Delbecq, Dave Samuels, Joe Locke, Antoine Hervé, François Rossé, Matthias Lupri... Contact : http://jazz.abeillemusique.com

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Divers

Six Days Tap, lauréat Vice Versa 2010 pour la Lozère

Stage de Découverte Musicale et de Découverte des Orchestres à Cordes et d’Harmonie


PORTRAIT

Marilyne Bartissol

aussi diverses actions en lien avec les conservatoires de musique du département.

Quel sens souhaitez-vous lui donner ?

Conseillère pédagogique musique pour le département de l’Aude Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre mission de conseillère pédagogique musique ?

La mission de conseiller pédagogique en éducation musicale, sous l’autorité de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale s’organise selon deux grands axes : La formation des enseignants et la coordination des projets et partenariat.

Il me semble important, dans ces années de difficultés économiques et sociales, de maintenir et renforcer, cette richesse, cette ouverture, que représente pour les enfants le fait de rencontrer et pratiquer les arts à l’école. Rencontrer des artistes, faire partie de la chorale d’école, participer à une rencontre chorale, mettre en place de petites productions rythmiques ou tout autre création collective ou personnelle, donner un concert en direction des parents… bref, participer à tout projet musical ou artistique, permettra aux enfants, tout en prenant beaucoup de plaisir, de grandir, de s’enrichir dans de nombreux domaines comme la sensibilité, la créativité, l’expression, la sociabilisation, la connaissance de soi et des autres.. Le sens premier que je souhaiterais donner à ma mission, serait donc d’apporter modestement mon aide à mes collègues les professeurs des écoles, pour que le plus grand nombre d’enfants possible au sein de « Notre Ecole »,puissent vivre tout au long de leur scolarité ces expériences si enrichissantes.

Quels sont vos projets pour l’année 2010-2011 ?

Le projet départemental en éducation musicale, s’appellera cette année : « Musiques à croquer », car le thème du répertoire choisi portera sur les fruits, les légumes, les recettes de cuisine, les « bruits » du marché, les « sons » des ustensiles de cuisine etc …

«...participer à tout projet musical ou artistique, permettra aux La formation des professeurs enfants, tout en prenant beaudes écoles est un axe essentiel de la mission de conseillers pé- coup de plaisir, de grandir, de dagogiques. Cette mission peut Au cours des six premiers revêtir plusieurs formes comme s’enrichir dans de nombreux mois, chaque classe enla contribution au plan départegagée dans le projet tramental de formation (par exem- domaines comme la sensibi- vaillera sur un répertoire ple la mise en place de stages de de chants et lité, la créativité, l’expression, commun direction de chœurs d’enfants), d’écoutes,adapté à chales animations pédagogiques cycle de l’école prila sociabilisation, la connais- que (qui sont un moyen privilégié de maire, puis montera une mettre à la disposition des ensei- sance de soi et des autres...» petite création dans le dognants des aides techniques et maine de son choix : chant, pédagogiques), l’aide et conseil direct aux professeurs des écoles, sur le terrain, (dans le cadre d’un projet de classe, d’école ou départemental),

Le rôle d’impulsion, ainsi que d’accompagnement de projets est également un axe important de cette mission. Le conseiller pédagogique est ainsi amené, sous l’autorité de l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale, à travailler en concertation avec de nombreux partenaires institutionnels ou associatifs. Voici quelques exemples comme, la mise en place de projets musicaux, dans le cadre de la charte départementale de développement de la pratique vocale et chorale. (l’ADDMD11 est l’un des signataires de cette charte et offre son soutien technique pour la mise en place de ces projets musiques), ou encore l’accompagnement de la création et du suivi de Classes à Horaires Aménagés Musique, et

tral …

jeu dansé, rythme, jeu théâ-

A partir du mois de Mars, les enseignants auront la possibilité de faire participer leur classe à des rencontres de chorales d’écoles. Au cours de ces rencontres, on chantera ensemble, puis on partagera les différentes créations préparées par chaque classe.

Un dernier mot ?

Cela fait seulement deux ans que j’ai en charge cette mission de conseillère pédagogique en éducation musique, et je pense souvent aux conseillers qui ont « œuvré » dans les années passées. Je vois dans les classes les traces de tout le travail qu’ils ont accompli pour que la musique soit vivante dans ce département. J’espère à mon tour, être à la hauteur de cette tâche.


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