Ciudad Juarez

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ETUDE DE CAS / Webdocumentaire // Naissance du projet et informations relatives / Idee originale L’objectif des auteurs était de proposer une nouvelle forme éditoriale. Ce webdocumentaire a été réalisé afin de donner une autre dimension au livre original, de l’accompagner de façon plus "ludique" et "accessible". Le spectateur qui a vu le webdoc, a envie d’aller plus loin, d’en savoir plus et donc d’acheter le livre. Il permet d’approcher la réalité à travers des portraits de personnes en lien avec l’affaire à l’aide de différents médias (photo, vidéo, son, etc.).

/ Note d’intention "Nous avons cherché à retranscrire l’univers pesant qui règne à Juarez, sur fond de cartel de la drogue, de police corrompue et de meurtres, pour évoquer cette macabre histoire de femicides."

/ Credits Ce programme est produit et réalisé par Upian.com (Prison Valley) avec le soutien du CNC. - Conception éditoriale Jean Christophe Rampal Marc Fernandez Estelle Larrivaz - Réalisation Fred Bourgeais (DA) Jérome Gonçalves (Flash) - Bande Originale et Musique Greg Corsaro - Direction Artistique & graphisme Fred Bourgeais avec Laurent Cairoli (Page d’accueil) et Emilie Lemarteleur

- Flash et programmation Jérome Gonçalves avec Adrian Gandour - Développement html Nicolas Menet - Production Alexandre Brachet, avec l’aide précieuse de Sebastien Brothier et François Hodierne.


// Aspects graphiques et interactifs / Navigation On pourrait la qualifier comme étant «multidirectionnelle». En effet, la navigation du webdocumentaire se fait à partir d’une croix, qui permet de se rediriger d’une interface à l’autre. La carte de la ville est au centre, les différentes directions quant à elles mènent vers les autres médias (vidéo, fiches, photos, radio).

/ Zoning

/ Carte

L’écran est entièrement occupé par la carte, mise à part une bande noire située à droite où l’on retrouve la légende.

/ Radio

Une radio est située sur le haut de l’écran, centrée. Le cordon et le microphone-haut parleur renforcent le réalisme de la scène.

/ Vidéo

Une télévision est positionnée en haut à gauche de l’écran. L’ambiance de la scène se révèle assez glauque, la vibrance de l’écran est inquiétante.


/ Photos

Des séries de clichés sont disposées sur 3 lignes horizontales, on peut circuler de gauche à droite pour les visionner. Quand on y regarde de plus près avec la loupe, l’image sélectionnée s’agrandit au centre de l’écran.

/ Fiches

Sur la gauche de l’écran, comme sur un bureau, le carnet (informations sur les personnes en lien avec l’affaire) et des cartes sur les suspects sont disposés. En cliquant dessus, les fiches s’agrandissent à droite de l’écran.

/ Interactivite

Ce Webdocumentaire mise énormément sur l’interactivité. Le spectateur regarde ce qu’il veut voir, se rend là où il veut. Par exemple, il peut choisir d’éteindre ou d’allumer la radio, de changer le volume ou encore de changer de station (qui permet d’écouter le témoignage de différentes personnes). De même pour les autres interfaces (on choisit ce que l’ont veut afficher sur la carte, quelles photos on veut regarder, quelles fiches on veut consulter, etc.). Le pari est réussi car l’immersion est totale, on plonge littéralement dans l’univers de Juarez.

/ Ergonomie En terme de mise en place des différents éléments, le tout est harmonieux et rend la lecture agréable et facile.

/ Medias et traitement des informations. On retrouve aussi bien le son (radio), la vidéo (téélvision), la photographie (série de clichés), l’information textuelle (fiches) ou encore la cartographie (plan de la ville de juarez).


// Aspects narratifs / Storyboard fonctionnel

Démarrage du Webdoc.

/ Structure narrative multimedia On revient sur les événements, sur des éléments de l’enquête (photos, vidéo, etc.) avec un sentiment de flash back. La structure narrative est influencée par le multimédia, les procédés de transitions/animations donnent «vie» aux différents médias (radio, photographie, télévision, etc.).

/ Procedes narratifs Il n’y a aucune interaction de l’auteur avec le spectateur, ses interventions sont inexistantes. On se retrouve à sa place, dans la peau du journaliste, et l’on découvre au fur et à mesure des témoignages, des documents, des preuves, etc. Ce webdocumentaire n’est pas long à parcourir, mais il pousse à continuer avec un travail de recherche sur internet, dans des livres pour connaître plus d’informations sur cette affaire.

/ Choix des outils techniques et des medias La technologie flash est indispensable à l’interactivité de ce webdocumentaire, elle permet de rendre crédible le fait que le spectateur soit le journaliste (boutons de radio, boutons de télé, choix des fiches, regarder les photos avec une loupe, etc.). Les médias sont eux aussi très divers, que l’on peut retrouver dans la vie de tout les jours (radio, télé, etc.).

/ L’interface, entre qualites graphiques et efficacite L’ambiance globale est relativement sombre, on fouine, on fouille dans la pénombre. Le sentiment de danger est omniprésent. Encore une fois, ces choix renforcent l’idée que le spectateur est l’enquêteur. Des textures renforcent l’immersion dans la ville de Juarez (murs abîmés, bois). Les signes graphiques de navigation contrastent par leur simplicité et leurs couleurs vives.


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