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festivals

Par Maïa Bouteillet

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>Pulse, un ballet aérien rebondissant des six acrobates danseurs de la compagnie Kiaï.

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Cirque / 18-26 juin

Les yeux en l’air

Un festival dehors et très aérien avec chaque jour un apéro-concert.

Solstice est un événement qui nous fait souvent lever les yeux et découvrir des coins de ville, entre parcs et places publiques. On pourra y voir évoluer, en suspension sur son mât chinois, Joao Paulo Santos pour Une partie de soi. Pleins de frissons, on lèvera aussi nos yeux vers l’épatant duo sur corde lisse de l’Association du vide pour Dans ton cirque, à 10 mètres du sol. Ainsi que pour Pulse, un ballet aérien rebondissant des six acrobates danseurs de la compagnie Kiaï, ou pour Le Poids des nuages, impressionnant duo de deux acrobates autour du vide et de la chute. De même que pour les huit danseurs de Mirage (un jour de fête). A repérer, pour les plus grands, le spectacle de magie mentale du plus Français des artistes finlandais, Jani Nuutinen, Intumus Stimulus.

u Solstice. Tout public. Du 18 au 26 juin. Gratuit. Antony, Massy et Chatenay-Malabry. L-azimut.fr. Musique / 29 juin-7 septembre

Vlà les Pestacles

Au vert au Parc floral.

Marion Rampal, la chanteuse et compositrice jazz invitée des festivals de l’été du Parc floral, fera une incursion dans Les Pestacles avec L’Ile aux chants mêlés. Et aussi : une adaptation de Hansel et Gretel par le collectif Ubique avec trois comédiens et huit instruments, anciens et modernes mélangés ; le DJ Show Set spécial dancefloor ; un thriller musical de Jeanne Plante, Quand les poules auront des dents ; un hommage à Nougaro, La pluie fait des claquettes, de Virginie Capizzi ; et un best off de Pascal Parisot… Jetez un œil aux programmes de Classique au vert et Paris Jazz Festival, pour d’autres belles découvertes en famille. u Les Pestacles.

A partir de 4 ans. Du 29 juin au 7 septembre, les mer à 14h ou 14h30. Gratuit avec ticket d’entrée du parc (2,50€, réduit : 1,50€). Parc floral, Paris XIIe. M° Château-de-Vincennes. Festivalduparcfloral.paris.

Evénement / 11-31 juillet

Le bel été

Le festival qui nous fait regretter de quitter Paris en juillet.

On a repéré pour vous : le Groupe urbain d’intervention dansée, sous la conduite du chorégraphe Angelin Preljocaj, sur la terrasse de la tour Montparnasse ; un concert des Dakh Daughters, groupe théâtral et musical ukrainien de Kiev mi-punk mi-cabaret ; une expo d’éléments glanés A l’abri des forêts de l’artiste marcheur Johnny Lebigot ; les installations miniatures sonores de Cécile Léna ; les envolées des onze du CirkVOST ; le cabaret de carton Les gros patinent bien ; les fantaisies en matériaux de récup de la performeuse Miet Warlop, After All Springville ; et Out of the Blue, étonnante performance de deux apnéistes dans un aquarium

géant sur la scène du Monfort... u Paris l’été. Age selon proposition. Du 11 au 31 juillet. Au Monfort et ailleurs dans Paris. Dates, lieux et horaires sur Parislete.fr. > Le Petit Prince Slam, à découvrir aux Pestacles.

> A voir en plein air à Tremblay.

RA gon ouis A l

© T héâ TR e

Cirque / 10 et 11 juin Bleu comme un chapiteau

Week-end très acrobatique au parc du Château bleu pour finir l’année en beauté.

Dignes héritiers des fabuleux Arts sauts, les onze du CirkVOST nous ébourifferont le cerveau avec Pigments, leur nouvelle création aérienne à 15 mètres du sol, quarante minutes d’envol sans toucher terre. Voilà qui promet de susciter quelques vocations, on vous aura prévenus ! Egalement à l’affiche de ce programme concocté par le Théâtre Louis-Aragon, et sous chapiteau cette fois, Le Cirque précaire, un solo intimiste qui croise plusieurs disciplines de cirque et des objets du quotidien. Pour décompresser, on embarque, petits et grands, à bord du Manège salé, à dos de baleine, langoustine ou tortue des mers… Si on n’a pas emporté son pique-nique, on trouve de

quoi sur place. u Week-end cirque. Tout public. Les 10 et 11 juin. Tarif : plein air: gratuit, sous chapiteau: 5€. Parc du Château bleu, Tremblay-enFrance (93). Spectacles / 5 juin-10 juillet

Entre les arbres

en immersion au Parc floral.

Piloté par le Théâtre Dunois, et plusieurs compagnies jeune public, le Théâtre du Parc table depuis ses débuts sur une relation étroite au parc et à sa végétation. Ainsi, la compagnie Lunatic nous emmène doucement en balade, dès 7 ans, avec Entre les lignes, dans un entrelacs de chants, danse aérienne et installations tissées. On poursuivra avec Paysages de corps (dès 7 ans), une invitation à partager une promenade méditative et sensorielle avec la compagnie du Porte-Voix et la chorégraphe Martha Rodezno, à travers les arbres et les moments dansés. Avec Station verger (dès 6 ans), on embarque au moyen d’un casque sur les oreilles dans une bulle agro-poétique qui nous poussera peutêtre à dessiner. Les tout-petits (dès 1 an) sont conviés à Air(e)s de couleur/Bleu, une plongée sensible entre arts visuels, théâtre et

musique. u Scènes (ou)vertes du

Jardin planétaire. Dès 1 an, âge se-

lon proposition. Du 5 juin au 10 juillet. Gratuit. Théâtre du Parc, Parc floral, Paris XIIe. M° Château-de-Vincennes. Theatredunois.org.

> Le théâtre du Parc.

L’innovation en 3 dimensions

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spectacles

C hu T ie R R o © D i D

> Pleine Lune, un spectacle à sentir, à écouter, à frissonner…

Spectacle / 11-17 juin

Les bruits de la nuit

Pleine Lune est un spectacle sensoriel à découvrir dans le noir.

Une expérience inédite où il n’y a rien à voir, tout à entendre, à sentir, à ressentir. Ça crépite, ça sonne, ça frôle... Les yeux bandés, chacun se met à l’écoute de ce qui l’environne et plonge dans la nuit, à la fois seul et relié aux autres. Installé au centre du dispositif électroacoustique, le public est convié à une traversée, du crépuscule à l’aube. Les trois interprètes (violon, voix et musique électroacoustique live) circulent parmi l’assistance et font naître des images mentales avec les sons et les odeurs qu’ils suscitent. Toute une vie végétale s’éveille, des odeurs de sous-bois, de terre après la pluie… Une bonne idée de reprogrammer ce spectacle ancien de la Balbutie qui s’adresse naturellement aussi aux personnes

privées de la vue. u Pleine Lune. A partir de 7 ans. Du 11 au 17 juin. Sam 11 à 20h, dim 12 à 11h, mer 15 à 15h et ven 17 juin à 19h. Théâtre Dunois, 7, rue Louise-Weiss, Paris XIIIe. M° Chevaleret. Theatredunois.org.

>La seule solution, la vie en vert.

T iv s e A é T i A ux -C R s T eeve C R © Théâtre / 1er-5 juin

Urgence

Une fable écolo musicale qui ouvre des pistes de réflexion.

La scène se passe en 2049. Chargée d’une mission de reconnexion au vivant auprès des jeunes, Zélia se souvient de ce moment de 2019 où, adolescente, elle a pris conscience de l’urgence à tout changer dans nos modes de vie. Engagée pour le climat, elle tente de convertir parents, voisins, grands-parents… De gré ou de force ! Pour écrire, Julie Ménard et Thibault Rossigneux ont rencontré un chercheur en écologie. Ça n’empêche pas l’humour!

u Je suis vert. A partir de 9 ans. Du 1er au 5 juin, à 16 h et 21 h selon dates. Tarif : 25 €, moins de 26 ans : 10 €. Théâtre de la Reine blanche, 2 bis, passage Ruelle, Paris XVIIIe. M° La Chapelle, Marx-Dormoy. Reineblanche.com.

Par Maïa Bouteillet

Spectacle / Jusqu’au 13 juillet

Ça patine !

Un duo de clowns hilarant à voir en famille.

C’est une histoire loufoque et un numéro d’acteurs épatant ! Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois appellent ça un cabaret de carton. On pense à Laurel et Hardy ou à tout autre duo de comiques allant par paires et par contraires. Vissé à son siège face au public, le gros narre son affaire dans une tambouille d’english incompréhensible, mais très éloquente, tandis que le maigre, affublé d’un maillot et d’un bonnet de bain noirs, pourvoit à tout avec de simples cartons: décor, personnages, situations… Inénarrables, burlesques en diable et parfaitement synchronisés, ils racontent beaucoup sans un traître mot in-

telligible. u Les gros patinent bien. A partir de 10 ans. Jusqu’au 13 juillet, les mar et mer à 20h, ven et sam à 19h. Tarif: de 11 à 35€. Théâtre Tristan-Bernard, 64, rue du Rocher, Paris VIIIe . M° Villiers.Theatretristanbernard.fr.

> Les gros patinent bien : inénarrables, burlesques et parfaitement synchronisés.

cinéma

© JHR F ilms

>Histoires de petites gens, deux contes qui nous emmènent à Dakar.

Out in Africa

Histoires de petites gens réunit deux contes qui plongent le jeune public dans un Dakar plein de héros au « cœur pur dans un mouchoir de naïveté », dixit leur créateur.

Le premier segment, Le Franc, risque un peu de dérouter le jeune spectateur qui ne connaît forcément pas la poésie rythmique de Djibril Diop Mambety, immense conteur-réalisateur sénégalais disparu en 1998. Le temps d’adaptation sera néanmoins très court, Mambety sachant raconter une histoire comme personne, happant l’attention avec une douceur infinie et un humour bienveillant. Or donc, voilà Marigo, gentil bon à rien qui rêve de récupérer son congoma, un instrument de musique confisqué par sa logeuse faute de règlement de loyer. Un billet trouvé par terre lui permet d’acheter un ticket de loterie que le chanceux va coller sur une planche afin qu’on ne le lui vole pas… On vous laisse découvrir la suite, pleine d’enseignements, comme toujours chez Mambety. Et surtout comme dans le deuxième segment, La Petite Vendeuse de Soleil. Là, aucun temps d’adaptation requis. Les enfants adhéreront immédiatement au quotidien de Sili, jeune handicapée se déplaçant avec ses béquilles et décidée à s’assumer en vendant à la criée le quotidien Le Soleil. Les colporteurs mâles voient son arrivée d’un sale œil, mais un bon samaritain lui donnera bien plus que la somme requise pour sa pile de journaux. Malgré les crasses et la jalousie de ses concurrents, Sili fera montre d’une abnégation et d’un déterminisme qui forcent le respect, jusqu’à fermer son clapet à un policier peu consciencieux. Mambety avait écrit dans sa note d’intention : « Ainsi cette histoire se jette à la mer. Le premier nez qui la respirera ira au paradis. » Pas mieux.

u Histoires de petites gens. A partir de 9 ans. De Djibril Diop Mambety. Avec Dieye Ma Dieye, Lisa Balera… Sortie le 6 juillet.

L’amour avec de grandes oreilles

Adaptation de best-sellers pour les tout-petits, L’Anniversaire de Tommy apprend à partager l’amour de ses parents.

Dans la famille Lapin, comme dans beaucoup de familles, il y a maman et papa très occupés par leur petite fille de quelques mois, et Tommy qui s’agace et même désespère du fait qu’on fasse moins attention à lui. Or, son anniversaire, 5 ans, est imminent. Persuadé d’être moins

>Bon anniversaire, Tommy !

© G ebeka F ilms

Par Christophe Carrière

aimé, il décide de rejoindre avec ses doudous sa grand-mère qui, elle, n’a jamais changé d’attitude. Le périple, à travers la forêt, est ponctué de belles rencontres et de jolies frayeurs, pour déboucher sur une heureuse réalité : non, l’amour des parents n’est pas tel un gâteau dont les parts se réduisent à mesure que la famille s’agrandit, mais tel un soleil qui réchauffe de plus en plus – la métaphore n’est pas de nous, mais de l’autrice, Rotraut Susanne Berner, dont les livres autour de Tommy (éd. La Joie de lire) accompagnent les tout-petits depuis longtemps. u L’Anni-

versaire de Tommy. A partir de 4 ans. De Michael Elkblad. Sortie le 8 juin.

Le conte est bon

Pour peu qu’on aborde le monde avec candeur et gentillesse, C’est magnifique !

Pierre a plus de 40 ans et est un horticulteur hors pair doublé d’un apiculteur de génie. Sauf que son approche de la vie s’arrête à la nature et à la douceur de vivre, pour cet homme élevé loin de la société. Du coup, quand un arbre s’écroule sur la maison de ses parents et qu’il découvre dans la foulée qu’il a été adopté, il part à la ville et s’éveille à une réalité qu’il ne comprend pas toujours. Pour autant, C’est magnifique! n’est pas un film de pathos – bien au contraire, entre la fable et le conte, entre Amélie Poulain et Forrest Gump, entre émotion et enchantement. Bref, c’est joli comme tout et plein de surprises qui feront rire et sourire petits et grands. u C’est

magnifique ! A partir de 7 ans. De et avec Clovis Cornillac, avec aussi Alice Pol, Lilou Fogli… Sortie le 1er juin.

Rions ensemble

The Party, c’est Projet X version hippie déglingo. Cultissime.

Il s’agirait de ne pas rater la reprise d’un des films les plus drôles du monde. On n’exagère pas. The Party, même s’il s’inspire sans vergogne pour certains gags de Playtime, de Jacques Tati, est un chef-d’œuvre absolu où un comédien de troisième zone, d’origine indienne (et pourtant incarné par Peter Sellers passé au brou de noix), ruine littéralement un cocktail dînatoire hollywoodien. En sous-texte, car il y en a un, la critique des apparences et du mépris de classe est édifiante, mais sans hargne ni cynisme. Du grand cinéma moussant – comprenne qui voit la fin du film. u The Party. A partir de

8 ans. De Blake Edwards. Avec Peter Sellers, Claudine Longet… Sortie le 13 août.

` TOMMY, OU ES-TU ?

LE NOUVEL ALBUM DE ROTRAUT SUSANNE BERNER

RETROUVEZ TOMMY AU CINÉMA LE 8 JUIN !

>Un été au son du jazz manouche avec Tony Gatlif.

m alavida F ilms ©

Du bonheur à la roulotte

Swing ou l’invitation à pénétrer dans l’univers chargé d’émotions des Gitans…

« C’est quoi être puni ? » demande Swing, gitane libre comme l’air, à Max, petit bourgeois fasciné par l’univers manouche. Celui-ci, en vacances chez sa grand-mère strasbourgeoise, ne sait que répondre, sinon faire le mur pour suivre sa nouvelle amie pour laquelle, personne n’est dupe, il en pince un peu – et réciproquement. Swing, le film, est à l’image de son rôle-titre : frais, aérien, insoumis. A la fois joyeux et mélancolique, drôle et émouvant. Le réalisateur, Tony Gatlif, y raconte encore et encore le monde d’où il vient, avec un passé émaillé de traumas (la séquence où la grand-mère raconte la déportation des « gens du voyage » est un moment très fort) et un présent habité par la musique, point de ralliement de toutes les cultures (juive, arabe, manouche). Comme une bouffée d’oxygène pour mieux respirer l’universa-

lité. u Swing. A partir de 9 ans. De Tony Gatlif. Avec Tchavolo Schmitt, Lou Rech, Mandino Reinhardt… Sortie le 8 juin.

>Madame Nikuko, la joie de vivre et la tendresse incarnées.

ilms e u R ozoom F ©

Mère agitée

La chance sourit à madame Nikuko se démarque joyeusement de la narration habituelle de la japanime. Ça rafraîchit.

Madame Nikuko mesure 1,51 mètre pour 68 kilos. Tout le contraire de sa fille Kikurin, taillée dans une allumette. Les caractères sont tout aussi diamétralement opposés : la maman, après avoir été exploitée par des hommes mariés, volages ou malhonnêtes, est volubile et inconséquente, quand la collégienne, sérieuse et attentionnée, se pose mille et une questions, d’autant plus depuis qu’elle se sent épiée et que sa mère chuchote la nuit au téléphone… Pour autant, ce film d’animation japonais n’est pas un drame. Mené tambour battant, le récit est joyeux, jusqu’à un dénouement qui s’apparente à la résolution d’une énigme, apportant une tout autre perspective à l’histoire et susceptible de faire mouiller les yeux tellement c’est

beau. u La chance sourit à madame Nikuko. A partir de 8 ans. D’Ayumu Watanabe. Sortie le 8 juin.

>Un conte écologique qui nous fait voyager de l’autre côté du ciel.

t H ouse a R ©

Les enfants d’abord

Reprise de L’Argent de poche et de L’Enfant sauvage, deux films de François Truffaut autour de l’enfance, son thème de prédilection.

Avant d’être « l’homme qui aimait les femmes », Truffaut, marqué à jamais par une enfance bafouée (voir Les 400 Coups), était celui qui filmait et considérait les enfants comme nul autre, défendant leurs droits et encourageant leur liberté. L’Argent de poche, quelques semaines dans la vie d’écoliers dont les problèmes cachés et inattendus de l’un bouleverseront les autres, et L’Enfant sauvage, histoire authentique d’un gamin à l’état sauvage recueilli en 1798 par un professeur, sont deux jalons essentiels d’un cinéma dédié aux plus jeunes, loin des clichés du divertissement calibré et proche

de nous tous. u L’Argent de poche et L’Enfant sauvage. A partir de 9 ans. De François Truffaut. Sortie le 3 août.

>A voir et à revoir en famille, L’Enfant sauvage, sur grand écran.

Des étoiles plein les yeux

Aller De l’autre côté du ciel, c’est aller contre un esprit totalitaire – tout en s’amusant.

Ça finit par être banal de le dire, mais c’est heureux de toujours s’en émerveiller : les mate-paintings (décors) de la japanime sont époustouflants. Ceci étant dit, De l’autre côté du ciel, conte écolo fustigeant la dictature de la pensée au bénéfice du rêve et de la tolérance, a d’autres atouts formidables à travers un tandem que n’aurait pas renié Saint-Exupéry (dont l’esprit auréole clairement toute l’histoire) : un orphelin ramoneur et un gentil monstre créé à base de débris et baptisé Poupelle (avec un p, oui). Les deux ont pour but de voir les étoiles dans un ciel plombé depuis toujours par des fumées d’usines et devront affronter un gouvernement qui le leur interdit. A la poésie du propos s’ajoutent des péripéties qui entraînent le public dans un « ride » impressionnant, gigantesque tour de manège dont on sort essoufflé et enchanté. u De l’autre côté du ciel. A partir de

6 ans. De Yusuke Hirota. Sortie le 17 août.

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