At second glance
It is a symbol of modernity, welcomes thousands daily and is visible from miles around, but the capital’s main train station still guards an intriguing secret.
Central train station
International gateway
before / avant
Central station, taken from across the place de la Gare, as captured circa 1925 by Charles Maroldt (Photothèque de la Ville de Luxembourg archives). --La gare centrale, photographiée depuis la place de la Gare vers 1925 par Charles Maroldt (archives de la Photothèque de la Ville de Luxembourg).
T
oday’s central train station stands in the same spot as an earlier wooden structure put up in the 1850s. At the time, it was built in fields well outside the city walls, as constructing a railway passage into the fortress would have been difficult, expensive, and probably not the most strategic idea for a military stronghold. But following the 1867 Treaty of London – which obliged most of the fortifications to be torn down – the capital began to expand its footprint greatly. Soon the gare centrale truly was in the middle of town, while rail traffic to neighbouring countries was burgeoning. So a “modern” international gateway – a showcase for technology and progress – was built between 1907 and 1913. The Moselle Baroque Revival style station still stands out to this day. “The clock tower is in direct line with avenue de la Liberté and the Adolphe Bridge, enabling it to be seen from a considerable distance,” a LCTO guidebook observes. Yet one fact about the station has devolved into a bit of a mystery. “It’s a shame, but the exact height of the tower is unknown to our engineers and can’t be found in the archives,” explains a spokesman for railway operator CFL. In recent years, the station has seen several stages of renovations, including the arrival of the high speed line to Paris in 2007, and the new glasshouse passenger hall inaugurated last month. With all of the country’s cross-border trains originating, terminating or passing through, nearly 30 percent of the station’s traffic is international. So, the gare centrale continues to be one of Luxembourg’s modern international gateways.
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Symbole de modernité, visible à des kilomètres à la ronde, la gare centrale de la capitale accueille quotidiennement des milliers de voyageurs, mais elle conserve un mystère…
A
ujourd’hui, la gare centrale s’élève sur l’emplacement d’un ancien édifice en bois datant du milieu du 19e siècle. À l’époque, la gare était en pleine campagne, bien loin des murs d’enceinte de la ville. Il aurait en effet été difficile, onéreux et peu stratégique pour un bastion militaire de construire un passage pour le chemin de fer à travers la forteresse. Suite au Traité de Londres de 1867, instaurant le démantèlement de la plupart des fortifications, la capitale commença néanmoins son expansion. La gare centrale se retrouva bientôt au centre de la ville et le trafic ferroviaire en direction des pays voisins prit son essor. Une gare internationale « moderne », fleuron de la technologie et du progrès, fut donc construite entre 1907 et 1913. Le bâtiment de style néobaroque mosellan est toujours là. « La tour de l’horloge, bien dans l’axe de l’avenue de la Liberté et du Pont Adolphe, est visible de très loin », lit-on dans un guide du LCTO. Mais un mystère demeure. « C’est dommage, mais nos ingénieurs ignorent la hauteur exacte de la tour, qui ne figure dans aucune archive », explique un porte-parole de la compagnie ferroviaire des CFL. La gare a été modernisée à plusieurs reprises ces dernières années, notamment pour l’ouverture de la ligne à grande vitesse Luxembourg-Paris, en 2007, et le nouveau hall des voyageurs, surmonté d’une marquise en verre, inauguré le mois dernier. Point de départ, de transit ou terminus de toutes les lignes transfrontalières, la gare réalise près de 30 % de son trafic à l’international. La gare centrale de Luxembourg est plus que jamais une porte ouverte sur le monde.
after / a près The gare centrale today, as photographed by David Laurent/Wide, with its newest passenger hall on the right. --La gare centrale aujourd’hui, photographiée par David Laurent / Wide, avec le nouveau hall des voyageurs, à droite.
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TEXTE Aaron Grunwald TURE’S CITY MAGAZINE LUXEMBOURG
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