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Séverine Couvreur prend la tête de la Mission Unesco

from L'Hebdo du Vendredi Reims 763, page 15

Article from: L'Hebdo du Vendredi Reims 763

Visites récréatives en famille...

C'est une page qui se tourne à la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, chargée de faire vivre cette inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. À sa tête depuis 2016, après le décès de Pierre Cheval, Pierre-Emmanuel Taittinger a décidé de passer la main, alors que son mandat courait jusqu’en 2024. L’ancien président éponyme de la maison de champagne a décidé de transmettre le relais à Séverine Couvreur, la vice-présidente en poste. Exploitante viticole à Rilly-la-Montagne et Courville, elle est impliquée dans la Mission depuis le début de l’aventure. Séverine Couvreur vit ce passage de témoin comme « un honneur et un défi », elle qui devra construire le deuxième plan de gestion du bien et préparer les 10 ans de l’inscription, qui seront célébrés en 2025.

Le ministre de l'Écologie, inaugurera la Foire de Châlons

Reims destination prisée des usagers de BlaBlaCar

Dito

de Simon Ksiazenicki, journaliste

Empapaouté

Sollicité par l’actualité en raison des prérogatives omniprésentes de son portefeuille, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, sera sous le feu des projecteurs marnais, le vendredi 1er septembre, puisqu’il sera attendu au Capitole pour inaugurer la 77e Foire de Châlons. Le membre du gouvernement, récemment passé par Reims et Châlons, coupera le ruban inaugural aux côtés de Bruno Forget, commissaire général de l’événement. Le ministre pourra ainsi vérifier si les promesses d’une Foire plus verte, formulées en haut lieu ces dernières années, sont respectées. Parmi les autres politiques attendus, on peut citer Fabien Roussel (PCF), Jordan Bardella (RN) ou encore l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve.

BlaBlaCar vient de dévoiler son palmarès des destinations privilégiées par les covoitureurs dans le Grand Est cet été. Et comme l'an dernier, ce n'est pas Strasbourg qui trône sur le podium, mais Reims. Le top 10 régional est complété par Nancy, Troyes, Metz, Vandœuvre-lès-Nancy, Châlons, Mulhouse, Charleville et Thionville. La cité des sacres domine largement la capitale alsacienne puisqu'au niveau national Reims se classe 11e, tandis que Strasbourg ne pointe qu'en 31e position.

Des étudiants de l'IUT de Châlons ont installé leur éolienne au sommet du Parmelan

Plusieurs étudiants en BUT Génie industriel et maintenance à l'IUT de Châlons ont relevé le challenge Gimeolex organisé à Annecy en juin avec le Club alpin français. Leur projet, à savoir la conception d'une éolienne urbaine à axe horizontal capable de produire 400 W et suffisamment légère pour être transportée, leur a valu la seconde place du classement. Autre défi de l'expérience, lui aussi réussi : l'ascension du Parmelan, qui culmine à plus de 1 800 mètres en bordure du massif des Bornes, pour y camper. Les jeunes ont marché 18 km en transportant, outre leurs tentes et leur nourriture, l'éolienne leur permettant de bénéficier de l'énergie nécessaire durant le séjour.

C’est la fin de l’année scolaire et avec elle vient le moment de distribuer les bulletins. Pour le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, son difficile passage au gouvernement devrait prochainement être sanctionné par un remaniement qui l’évincerait sûrement de la rue de Grenelle. Logique, tant il n’a jamais su incarner la fonction, malgré sa volonté liminaire d’apaisement et de dialogue, afin d’apparaître comme l’anti-Blanquer. Pourtant, dès que le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a égrainé les noms des ministres du gouvernement Borne, le 20 mai 2022, ceux qui le connaissaient un tant soit peu se sont demandés ce que Pap Ndiaye allait bien faire dans cette galère… Brillant universitaire, chercheur et enseignant, spécialiste de l’histoire sociale des États-Unis et des minorités, l’intellectuel était à la tête du musée de l'Histoire de l'immigration quand Emmanuel Macron l'a sollicité après sa réélection. Présenté comme une « caution de gauche », le vernis s’est rapidement fissuré. Avec les profs, d’abord. Il a eu beau obtenir une hausse inédite du budget de son ministère, cela n'a pas suffi. Malgré une augmentation substantielle des salaires des enseignants prévue à la rentrée, l’annonce a été phagocytée par celle du président de la République de conditionner d’autres augmentations à la réalisation de missions supplémentaires. Noyé dans une maison complexe, technocratique et ankylosée, Pap Ndiaye savait pourtant bien où il mettait les pieds en rejoignant Emmanuel Macron, sa réforme du bac, sa vision pro-business de l’école, son service national universel. L’ancien enseignant à Science Po Reims n'a également jamais su ou voulu endosser le costume d’homme politique et ne bénéficierait que de très peu de relais et de soutiens. Sa récente sortie médiatique en est la preuve. Après avoir qualifié Vincent Bolloré de « personnage manifestement très proche de l'extrême droite la plus radicale », dénoncé justement que CNews, comme Europe 1, soit devenue « très clairement d’extrême droite », Pap Ndiaye a essuyé une volée de bois vert, venue de cette même partie de l'échiquier politique. Ça, il en a l’habitude, lui qui avait été soupçonné dès sa nomination, sur fond de racisme latent, d’être un wokiste, un immigrationniste, un indigéniste ou encore un islamogauchiste, malgré son brillant parcours et sa reconnaissance internationale. Mais le pire, c’est qu’autour de lui, le silence a été assourdissant. Le journal « Le Monde » raconte avoir contacté quinze ministres qui ont tous refusé de prendre position. Personne n’a publiquement soutenu le ministre qui pointait pourtant du doigt deux phénomènes préoccupants : la concentration et la droitisation des médias. Une faute politique et morale qui sera vite oubliée par le camp présidentiel, dès que retentira la sonnerie du prochain remaniement.

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