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Pour le recteur, « le baccalauréat reste une étape essentielle »

Al'heure du tout numérique, les lycéens sont encore nombreux à venir consulter leur résultat au baccalauréat au sein de leur établissement. « On a juste envie de partager notre bonheur ensemble », assure une lycéenne croisée mardi matin au lycée polyvalent Stéphane-Hessel, à Épernay, le plus grand de l'ex-région Champagne-Ardenne, avec ses quelque 2 000 élèves. Plusieurs dizaines de jeunes gens se sont ainsi pressés, dès 8 h 30, autour des tableaux d'affichage dans la cour du lycée sparnacien.

L'obtention du bac reste un grand moment d'émotion pour les lycéens. © l'Hebdo du Vendredi

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« On n'a juste envie de partager notre bonheur ensemble »

Ici, les taux de réussite, avant les épreuves de rattrapage, sont élevés : 93 % en filière générale, 72 % en technologique et 63 % en professionnelle. Environ la moitié des admis ont obtenu une mention. « Des résultats qui sont proches de ceux de l'an dernier, mais on voit un léger décalage sur le rattrapage, avec un peu plus de jeunes concernés », précise le recteur de l'académie de Reims, Olivier Brandouy, venu à Épernay discuter avec les professeurs et observer les élèves. A l'échelle de l'académie, le taux de réussite atteint 90 % en voie générale, 73,3 % en technologique et 74,9 % en professionnelle. Des chiffres qui font dire au recteur que « l'Éducation nationale va dans la bonne direction. Non, on ne peut pas dire que le baccalauréat est bradé ou que c'est une formalité comme certains aiment à le répéter. Mais oui, à une époque ancienne, le taux des admis était plus faible, et aujourd'hui, l'échec est plus difficile à accepter. Le plus important, c'est de réussir à récupérer ceux qui n'ont pas obtenu leur diplôme, en particulier les élèves de la voie professionnelle, pour qu'ils terminent leur cycle de formation, car le baccalauréat reste une étape essentielle. »

Julien Debant

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