art visuel
Résidence 1+2 d’autres [Photo] Les Abattoirs | du 4 au 27 nov. | 1plus2.fr
oulouse est très peu représentée dans le regard des photographes contemporains. Quasi aucun photographe de renom ne l’a photographiée ». Ce constat, Philippe Guionie le tirait dans nos pages en 2014, au cours d’un état
Ponts des arts Décliné sur trois supports (exposition, livre, film), Résidence 1+2 s’étend aussi sur plusieurs lieux durant tout le mois de novembre, entre la Cinémathèque, la Médiathèque ou le Quai des Savoirs (avec un week-end de projections, ateliers et performances, le 26 et 27 novembre). À ne pas rater : une journée de colloque aux Abattoirs (le 5 novembre), avec des projections et tables-rondes.
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des lieux de la photographie à Toulouse (voir Clutch#22). Déjà à ce moment, ce lauréat du Prix Roger Pic 2008 avait une idée derrière la tête. Celle de « donner aux photographes la liberté de poser un autre regard sur cette ville », qui se concrétise avec la première restitution de Résidence 1+2. Associer chaque année un photographe de renom et deux jeunes talents, confronter les expressions et les sensibilités pour aboutir à une matière au croisement de l’architecture et de l’humain. C’est le côté « laboratoire » de Résidence 1+2 qui, pour cette première édition, fait appel à trois femmes photographes. Franco-belge d’origine malienne, Diana Lui réalise sa première résidence en France. Elle s’unit à Léa Patrix et Alice Lévêque, lauréate du Grand Prix de l’Etpa en 2015. L’enjeu : revisiter le patrimoine en favorisant des visions artistiques. Ou, dit autrement, abattre les clichés. | Baptiste Ostré
Visuel : © Lea Patrix
Remettre Toulouse sur la carte de la photographie. C’est dans ce but que Philippe Guionie a développé Résidence 1+2, un programme transversal à plus d’un titre.