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Musique

LA PASTORALE EN ACCORDS

JOIE DE DIEU ET JOIE DE LA MUSIQUE: L’ABBÉ FRANÇOIS-XAVIER AMHERDT NOUS PROPOSE TOUT CELA DANS «EVANGILE ET MUSIQUE».

Théologien connu, François-Xavier Amherdt est prêtre du diocèse de Sion depuis 1984. Professeur francophone de théologie pastorale, de pédagogie religieuse et homilétique à l’Université de Fribourg, il est également un auteur prolifique. Son dernier ouvrage, «Evangile et musique», paru aux Editions St-Augustin, nous propose… la pastorale en accords!

A qui s’adresse cet ouvrage? Au tout public, aux aventuriers de la spiritualité, comme aux agents pastoraux, aux catéchistes et aux parents, sans oublier les compositeurs et les musiciens auxquels il lance des appels. Car, sous une forme ou sous une autre, la musique et le chant touchent tout le monde. Et pour celles et ceux qui mènent une recherche spirituelle, la voie de la beauté musicale constitue une ouverture privilégiée vers la Transcendance. De plus, le livre est court (140 pages), il se veut très accessible, écrit dans une langue imagée, il se subdivise en 12 petits chapitres, comme autant de sons différents, de do à si, à disposition des chanteurs de l’infini.

Dieu est musique? D’abord parce que le Seigneur est créateur: il établit le cosmos comme une splendide harmonie jouant des créatures comme autant d’instruments. Ensuite parce que si nous voulons dire l’indicible divin et entendre l’inouï de l’Évangile, rien ne vaut la «via pulchritudinis musicalis», ce chemin de splendeur qui, au-delà de mots et mieux que toute parole, nous trace une route d’accès vers l’Absolu. D’ailleurs, j’ai choisi «La pastorale en accords» comme sous-titre à l’ouvrage parce que j’ai l’impression que des éléments sonores vocaux ou instrumentaux peuvent «adoucir les mœurs» et conduire à l’intime de l’être.

Et le silence? Il fait partie de la musique, car celle-ci jaillit du silence et y conduit. Le moment le plus plénier d’une symphonie? Ce sont les derniers instants qui suivent l’ultime accord. Le silence est le cœur de la prière. Une pièce musicale peut y conduire idéalement. Il faut que les bruits se taisent pour que quelque chose soit entendu.

Quelles musiques vous tiennent à cœur pour ce Triduum pascal? Tous les motets, latins et français, destinés aux offices des trois jours saints que je chantais avec la Schola des petits chanteurs de Notre-Dame de Valère à Sion, durant la semaine de montée vers Pâques, ou le Messie de Händel qui nous fait parcourir l’histoire du salut, de l’incarnation par la mort jusqu’à la Résurrection de Jésus-Christ.

Abbé François-Xavier Amherdt, en collaboration avec Chr. Elmer

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