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DOSSIER SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Une zone 30 généralisée pour plus de sécurité La première des mesures fortes de la commune et de la Zone de police Bruxelles-Nord en matière de sécurité routière est le plan Zone 30 : à partir du 1er septembre, quasi toutes les rues de Schaerbeek seront règlementées à 30km/h. Cette décision fera sans doute débat chez les Schaerbeekois, mais elle a recueilli le plus large consensus au niveau du Conseil communal : elle a été prise à l’unanimité des Conseillers communaux.

L

’amélioration de la sécurité routière passe par une diminution de la vitesse. Les associations spécialisées dans la sécurité routière telles que l’Institut Vias (l’ancien IBSR) partagent toutes le même constat. Au 1er janvier 2018, la zone 30 était la règle pour 47% des voiries schaerbeekoises. A partir de la prochaine rentrée scolaire, la vitesse des véhicules sera limitée à 30 km/h pour 99,5% des rues de la commune. Seuls quelques axes principaux resteront en zone 50 : les boulevards Léopold III, Général Wahis et Lambermont, l’avenue Rogier, la chaussée de Louvain, une partie des chaussées de Haecht et de Roodebeek, ainsi que les rues des Palais et du Progrès.

UN CHANGEMENT DE COMPORTEMENT

Schaerbeek passe un message clair : il faut qu’il y ait un changement de comportement en milieu urbain. Une période de sensibilisation et de communication concernant cette nouvelle zone 30 débutera dès septembre. En effet, la commune est consciente que ce changement ne se fera pas du jour au lendemain. A partir de septembre, la signalisation sera au point et les marquages au sol “zone 30” vont se multiplier. Aux entrées de Schaerbeek, des panneaux indiqueront aux véhicules qu’ils entrent dans une commune “zone 30”. Mais pour diminuer la vitesse, il faut également poursuivre l’aménagement de l’espace public. A la fin 2018, 90% de carrefours répondront aux normes de sécurité les plus exigeantes et inciteront les véhicules à la prudence. LA ZONE 30 : QUE DES AVANTAGES !

Les gains d’une telle mesure sont très nombreux : > Les accidents à 30 km/h sont moins nombreux et moins graves qu’en zone 50.

> Le trafic devient plus fluide. > Les zones 30 induisent une diminution de plusieurs nuisances : moins de pollution, moins de bruit, moins de freinages intempestifs. > La ralentissement de la vitesse améliore la qualité de vie des Schaerbeekois et la cohabitation des différents modes de déplacements.

Une commune majoritairement en zone 30 représente également un gros gain en matière de cohérence, puisque la réglementation s’uniformisera. Enfin, le contrôle des vitesses pratiquées sera aussi renforcé grâce à de gros investissements en matériel par la Zone de police tant en radars préventifs qu’en radars répressifs. A bon entendeur, levez le pied !

Schaerbeek passe un message clair : il faut qu’il y ait un changement de comportement en milieu urbain.

Les visages de la Mobilité au sein de l’administration communale Schaerbeek dispose d’un service dédié spécifiquement à la mobilité. Benoît Velghe, Amélie Grégoire, Julien Focant et François Degée ont pour mission d’appliquer la politique communale schaerbeekoise en matière de mobilité et de stationnement. Ils ont participé à l'élaboration des 10 nouvelles mesures phares en matière de sécurité routière. Rencontre.

Schaerbeek Info : Quelle est la vision du service Mobilité schaerbeekois ? Benoît Velghe : La commune désire promouvoir une mobilité qui améliore la qualité de vie dans nos quartiers et qui privilégie

un meilleur partage de l’espace public. Les projets que nous coordonnons ont pour objectif d’établir un équilibre entre les différents usagers de l’espace public en tenant compte de la trop grande pression automobile, de l’attention indispensable à réserver aux piétons et aux cyclistes et à leur sécurité, au développement des transports publics. Nous travaillons aussi sur les alternatives à la voiture individuelle. S.I. : La commune de Schaerbeek a mis en place un Groupe de Travail Mobilité qui réunit différents acteurs : les services Mobilité, Voiries, parfois

l’Urbanisme, les cabinets du Bourgmestre, des Echevins de la Mobilité, des Travaux publics, de la Population et des Classes moyennes, la Zone de police. A quoi sert ce groupe de travail (GT) ? Amélie Grégoire : Il permet une concertation entre les services stratégiques, techniques, politiques et la Zone de police. Les décisions liées aux dossiers mobilité font très normalement débat au sein du Collège des Bourgmestre et Echevins. Pour pouvoir prendre des décisions éclairées en parfaite connaissance, les responsables politiques doivent disposer de toutes les informa-

tions utiles et des conséquences possibles de chaque mesure envisagée. Grâce au GT, on trouve un consensus sur les mesures à prendre, et les dossiers qui passent au Collège sont complets et argumentés. C’est donc une aide à la décision essentielle. S.I. : Invitez-vous également des partenaires externes à ces groupes de travail ? A.G. : Ce GT réunit uniquement des services communaux et la Zone de police. Par contre, nous organisons également un GT Vélos, qui reprend les aspects mobilité spécifiques à la politique cyclable. Nous y invitons le GRACQ et le Fietsersbond, deux groupes qui représentent les intérêts des cyclistes. S.I. : Si les citoyens ne participent pas au Groupe de Travail Mobilité, leurs demandes ou plaintes arrivent-elles sur la table de ce GT ? B.V. : Toutes les personnes qui composent le GT Mobilité font remonter des plaintes et demandes des citoyens. Notre service a également une adresse e-mail qui permet aux gens de nous adresser directement une question ou une plainte. Si le contenu de celle-ci se justifie, elle sera débattue au sein du GT Mobilité.

4 travailleurs communaux travaillent à plein temps sur la mobilité à Schaerbeek : François Degée, Benoît Velghe, Amélie Grégoire et Julien Focant.

Infos : www.1030.be/mobilite q 02/244 72 34

 Mobilité@schaerbeek.be

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SCHAEARBEEK info 280

20•08•2018

A partir du 1er septembre, les véhicules ne pourront plus dépasser la vitesse de 30 km/h sur 99,5% des voiries schaerbeekoises.


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