Être et Figurer Catalogue de l’exposition collective organisée par Marie Charpentier, Elodie Cazorla et Coline Maillard
Elsa Califano Elodie Cazorla Marie Charpentier Zhenyu Chen Clément Devendeville Augustin Discart Marie Loridan Antoine Lotigier Coline Maillard Marc Yuchieh Chan Ting Zhang
YOTA
Projet in vivo
Être et Figurer exposition collective
du 4 au 6 juillet 2014 Sommaire Préface
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Affiche de l’exposition
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Présentation
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Ting Zhang Augustin Discart Marc Yuchieh Chan Elsa Califano Antoine Lotigier Zhenyu Chen Clément Devendeville Marie Charpentier Coline Maillard Elodie Cazorla Marie Loridan
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Déambulation et scénographie
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Crédits
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Le Loft d’Anthelme est un espace de résidence, de recherche, et de diffusion des arts contemporains, situé dans le sud de Lille et géré par êtrecontemprain? Paris-Lille, association parisienne de diffusion et de professionnalisation de l’art contemporain. Cet espace prolonge l’analyse et les actions que mène êtrecontemporain? sur les pratiques artistiques, curatoriales et culturelles issues du champ des arts plastiques, et de ses interactions avec le cinéma et l’audiovisuel. Quatre à six expositions et résidences internationales d’artistes y sont menées.
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Les projets in vivo permettent à de jeunes commissaires, associations, collectifs et artistes d’expérimenter directement dans le lieu, pendant 3 jours, une proposition artistique originale au format court. Le Loft d’Anthelme prolonge le travail artistique et les activités menés par l’artiste Anthelme Lee dont ce fut le lieu de vie et l’atelier. C’est donc dans le contexte d’un lieu de vie privé devenu lieu d’exposition, lieu public que le projet Être et Figurer est né. En effet, la relation entre l’art et la vie est au coeur de nos préoccupations et de ce projet.
Être et figurer
Exposition collective organisée par Marie Charpentier, Elodie Cazorla et Coline Maillard dans le cadre du projet in vivo de l’association êtrecontemporain?
Avec : Elsa Califano, Elodie Cazorla, Marie Charpentier, Zhenyu Chen, Clément Devendeville, Augustin Discart, Marie Loridan, Antoine Lotigier, Coline Maillard, Marc Yuchieh Chan et Ting Zhang.
Vernissage le vendredi 4 juillet à partir de 18h. Performance à partir de 19h. L’exposition sera ouverte du 4 au 6 Juillet de 14h à 19h. Au loft d’Anthelme 105 bis rue Gantois 59000 Lille. Interphone «Anthelme». Accès par escalier, 1er étage porte droite. êtrecontemporain?
http://www.etrecontemporain.org/?q=etre-figurer
Nous évoluons dans une société que nous regardons et cherchons à comprendre. Celle-ci, par l’intermédiaire des médias, porte un regard sur nous et conditionne notre regard sur l’autre. Nos images quotidiennes et familières sont lourdes de sens et d’influences. En tant qu’êtres humains et en tant que citoyens, nous sommes figurés par les images quotidiennes et médiatiques que nous participons à construire. C’est à l’intérieur de cette imagerie que 4
prennent forme notre rapport au monde et les représentations que nous nous en faisons. La figuration n'est donc pas seulement une logique propre à l'art, elle se retrouve aussi dans l'organisation de la vie en société. Il en va de même pour l'illusion qui fut longtemps le propre de l’art, comme il est défini par Gömbrich, mieux une peinture imite le réel, plus elle est réussie. Si celles-ci ne peuvent être qu’intelligibles, le rapport au monde est aussi sensible. C’est dans la
création artistique que nous cherchons l’équilibre entre intelligible et sensible. Les parallèles entre l'art et la vie dans ce qu'elle a de plus concret sont alors nombreux. L'art naît de l'observation et de la sensation du réel, d'un regard critique sur celui-ci. En cela, il s'inscrit dans la vie et son évolution pour en devenir à son tour créateur. Être et Figurer a pour but en tant qu'exposition collective d'ouvrir au maximum les champs d'inves-
tigation pour s'inscrire dans cet aller-retour entre l'art et la vie afin de proposer à son audience une brèche dans la logique établie, afin de proposer d'autres formes à notre rapport au monde, afin d'élargir, peut être, nos champs de vision.
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Ting ZHANG Ting Zhang est une artiste chinoise née à Jilin en 1984.
Elle a récemment participé à plusieurs expositions en Chine, à Lille et à Dunkerque. Elle explore, majoritairement par l’art vidéo, diverses pistes telles que le rapport de la vie et de la mort, et les influences culturelles. Sa place d’artiste chinoise et bouddhiste vivant en France lui permet d’établir des comparaisons entre Asie et Occident et ainsi d’en extraire ce qui est simplement humain. C’est aussi en cela que l’artiste Bill Viola est pour elle une influence importante.
L’angle sous lequel elle traite du rapport entre la vie et la mort n’est pas sans rappeler le zen. La lecture qui en est faite peut être très différente selon les origines asiatiques ou occidentales de l’audience. Ainsi le sommeil, celui de l’humain comme celui de l’animal, apparaît dans la vidéo exposée comme un moment à la fois physique et psychique. C’est, pour l’artiste, l’état d’être vivant.
Sleep, vidéo, 1’’, 2014
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Augustin Discart Né à Lille en 1991. Il pratique le dessin, la sculpture et la peinture, techniques pour lesquelles il trouve son inspiration chez divers peintres d'époques variées tels Ingres, Le Caravage, Courbet, Rembrandt ou encore Manet. L’expérimentation technique se trouve au cœur de sa pratique figurative, la peinture est, par exemple, mélangée à des colles ou de la cire. Le traitement du sujet fait alors sens au même titre que le sujet luimême. Les contrastes techniques perçus par le spectateur retranscrivent ainsi les oppositions décelées par l'artiste entre les différents éléments représentés.
Dans l’œuvre exposée, l'aplat de rouge décrit comme une forme en perspective par le cerne noir, tient lieu de contexte dans lequel le corps s'inscrit. Ce contexte nous apparaît comme enfermant par sa forme et violent par sa couleur. Son aspect lisse entre en opposition avec la matière utilisée pour figurer le corps qui nous laisse entrevoir l'action du peintre au moment de la création.
Claustro, peinture à l’huile et cire, 130x130 cm, 2013
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Marc Yuchieh CHAN Né à Taipei, Taiwan, vit et travaille à Paris. L'oeuvre exposée est définie par l'artiste comme un light graffiti filmé et re-projeté sur le mur. Le spectateur ne voit qu’un point lumineux. Le déplacement de celui-ci sur la surface où il est projeté forme la phrase "Désolé, il y a rien à voir". Le graffiti est alors projeté en boucle afin de laisser le temps au spectateur de déchiffrer le message. Celui-ci ne comprend qu'après avoir vu plusieurs fois la vidéo. La relation de l'artiste et de l'audience, par l'oeuvre interposée, au sein de
l'exposition est alors tournée en dérision ainsi que le rapport du perceptible et du discours dans l'art. Actuellement doctorant à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, l'artiste est issu de la Villa Arson. En 2012, il initiait OnePlaceAfterAnotherOne, un collectif artiste et un projet curatorial qui vise à proposer des expositions in situ.
site : http://www.marcujchan.com Sorry, there is nothing to see, installation vidéo in situ, 2012 13
Elsa Califano Artiste franco-italienne née en 1991 à Lille. Le renard est au cœur de sa pratique artistique qui se décline en dessin, gravure et sculpture. Cet animal est d'abord apparu comme une obsession liée au surnom de renard qu'elle a reçu dans son enfance. Il est maintenant un double. Ses sculptures faites d'intervention sur des animaux empaillés appartiennent à un univers fantasmé, mystique. Mais elles deviennent aussi installation et peuvent être mise en confrontation avec la lecture des textes écrits par l'artiste. Ces textes qui appartiennent quant
à eux, au domaine du réel, des anecdotes on ne peut plus concrètes de la vie au quotidien. Ces renards deviennent à la fois idoles, chimères puis machines. À travers cette double personnalité, elle explore les questions de la mort et du macabre, de la folie et de l'enfance. L'utilisation technique de la taxidermie lui permet aussi d'élaborer un regard naturaliste sur une production artistique qui tient du cabinet de curiosités.
Les demies mondaines, martres naturalisées, bandes blanches et plumes, 80x40 cm, 2014 Dunkerque et Robert dans l’métro, lecture performée des textes de l’artiste mise en musique par Antoine Lotigier. 15
Antoine lotigier Musicien né en 1985 à Roubaix. Il est guitariste et choriste dans le groupe Le Duc Factory et depuis peu dans Manic Maya. A sa formation musicale s’ajoute une licence d’Arts du spectacle qui lui confère une ouverture artistique plus large. Il enseigne la guitare depuis environ 7 ans dans une structure professionnelle. Et réalise, plus exceptionnellement, des ambiances, musiques pour court métrage ou publicité d'entreprise.
Dans le cadre spécifique de l'exposition, la lecture performée d'Elsa Califano a été retravaillée avec le musicien Antoine Lotigier. Cette mise en musique mi-écrite, mi-improvisée, joue sur la même corde de la sensation immédiate et enfantine que les sujets des textes. Toutefois, l'ambiguïté de cette performance réside dans le contraste entre cette veine enfantine, l'humour décalé et cynique des textes et la scène on ne peut plus maniériste composée par l'installation des renards.
page de droite : Installation d’Elsa Califano pour les lectures performées Dunkerque et Robert dans l’métro, mises en musique par Antoine Lotigier 18
Zhenyu Chen Né en Chine en 1986. Après une formation de peinture à l'huile en Chine, il explore pendant ses années d'études françaises, le médium photographique. Il a récemment participé à l'exposition collective Made in China - Made in France, à l'Université Polytechnique de Dalian, Liaoning, Chine ; et à l'exposition collective Pause café : L’art et les jeunes artistes, Centre Hospitalier de Calais, en tant qu'organisateur et participant, en collaboration avec l’entreprise Relais H Café. Son travail porte sur les notions d’environnement, d’habitat, de réseau et de relation humaine.
Notre environnement est aménagé par différentes fonctions. Les habitants, les passants ou l’État interviennent sur ces endroits. Il se positionne comme observateur, donne une sorte de témoignage, cherche et explore la ville et son environnement périphérique, en suivant à la trace les « interventions humaines ». Les activités humaines affectent notre condition de vie, notre pratique du quotidien. Il propose différents regards sur la question du changement de territoire, de son devenir et, plus généralement de son environnement écologique.
site : zhenyuchen.4orm@.com Jardin public, série, tirages photographiques d’après fichiers numériques, 40x60 cm, 2014 21
Clément Devendeville
Artiste graveur et performeur né en 1988 à Lille. Au sujet de sa pratique, Clément Devendeville dit : « Mon corps est un jouet, il a été l'objet d'un jeu du sort. A partir d'un jeu d'enfant, durant lequel j'expérimentais les différentes possibilités que m'offrait le feu, j'en suis arrivé à associer une allumette et mon T-shirt. Il en a résulté un accident qui a durablement transformé mon corps. Les cicatrices, suite à une greffe, ont développé une nouvelle sensibilité. Ces zones sont devenues moins souples qu'avant, mais aussi plus sensibles. Les séquelles de cet accident sont également visibles dans le corps de mes textes. Elles sont dues à des interruptions sco-
laires au moment de l’apprentissage de l’écriture. A mon arrivée aux Beaux-Arts, ces événements ont déterminé mes axes de recherche et ma démarche artistique. » C'est cette singularité acquise accidentellement, qui explique la relation de l'artiste et du personnage animal à tête de sanglier, singularis, qui habite ses oeuvres. Le latin singularis signifie « unique, isolé, solitaire » et a donné le terme de sanglier. Le lien ainsi né entre l'artiste et l'animal s'exprime dans un aller-retour entre gravure et performance.
sites : www.facebook.com/devendevilleclement http://devendevilleclement.wix.com/singularis Singularis (série Kamasutra), tirages sur papier mat d’après fichiers numériques, 50x70 cm, 2014
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Marie Charpentier Artiste plasticienne née à Reims en 1992. Elle a récemment participé à l'exposition Playground, Frûctose à Dunkerque, avec l'association Sans Titre. Partant de l'idée que la création commence par l'observation, elle nous invite à interroger le regard que nous portons sur notre quotidien par l'intermédiaire de dessins et de peintures. Elle utilise ces médiums pour analyser la place que nous donnons à la figure humaine. C'est la notion de figurant que les portraits de Marie Charpentier mettent en question. Elle choisit comme modèle ceux qui font partie de notre quotidien, mais dont la promotion n’est pas faite
dans les réseaux sociaux, dans les photographies de journaux, dans sa propre pratique photographique... La peinture et le dessin permettent alors de modifier le statut de ces représentations et de questionner la fonction du portrait. Les dessins exposés s'inspirent de l'arrière-plan des photographies de journaux. Les anonymes ainsi représentés sont sortis de leur contexte, le sujet n'est plus l'actualité, mais le figurant et le traitement du dessin. Ces dessins sont réalisés au stylo bic, outil banal de l'écriture, un outil pauvre pour portraitiser et rendre visible les figurants de nos quotidiens.
Dessins d’après journaux, stylo bic noir, 21x29,7 cm, 2013 29
Coline Maillard Née en 1993 à Boulogne-sur-Mer. Son travail se fonde sur l’idée que notre appréhension du monde est conditionnée par les filtres de notre culture. L'art devient alors à la fois un moyen de les décrypter et de proposer une autre vision du monde au regard de l'autre, d'ouvrir une brèche dans nos conditionnements culturels et visuels. Ainsi, l'art trouve son origine dans la vie et sa logique pour en devenir à son tour créateur. Elle explore cet axe de recherche à travers différents médiums, du dessin à l'installation in situ en passant par la sculpture et la gravure. La pièce Pensée conduite est une évocation de la logique de la pensée, conçue comme rhyzoma-
tique en référence à Gilles Deleuze. Cette vision de la pensée entre en contradiction avec la conception dichotomique du monde caractéristique de notre culture chrétienne. Le matériau utilisé, le cuivre, fait sens lui aussi en cela qu’il est conducteur, qu’il véhicule un flux. Les Sensations colorées sont, quant à elles créées in situ, en fonction des caractéristiques du lieu pour le rendre sensible aux yeux du visiteur. En effet, la conscience de l’espace qui nous entoure, comme la conscience des autres et de soi, fait partie des conditions d’inscription de l’être dans un mouvement de vie global.
Pensée conduite, Tubes de cuivre brasés, 70x70 cm, 2014 Sensations colorées, intervention in situ, gouaches et savon noir sur vitre, 2014 33
Elodie Cazorla Artiste plasticienne née en 1993 dans le nord de la France. Sa pratique se base sur les parallélismes découverts entre logique sociétale et logique artistique caractéristique de notre époque où tout est valeur marchande. Ce sont les objets du quotidien qui deviennent alors témoins de ces similitudes en cela qu'ils nous représentent et nous définissent dans une société où tout est consommable. Les objets portent en eux des significations culturelles et sociétales représentatives d'une civilisation. La manipulation de produits industriels, de leurs formes, de leurs symboliques, lui permet
d’inviter l’audience à reconsidérer le statut de l’artiste et de l’œuvre. Par des recherches formelles, elle reconsidére les objets en tant que matériaux. Ce recul engendré lui permet de regarder avec autodérision et distance critique sa situation à la fois d’artiste et de citoyenne, de consommatrice. Elle utilise alors les objets comme l’enfant pourrait le faire avec des jeux de constructions, en instaurant des «règles de jeux» et des «objets de réflexion».
Spirographie, stylo bic noir et son, 60x60 cm, 2014 Scènes de genre, série, tirages sur papier mat d’après fichiers numériques, 50x70 cm, 2014 37
Marie Loridan Née le 3 février 1992 à Senlis, dans l’Oise. Marie Loridan rend compte par la photographie et la vidéo des diverses surfaces qui nous entourent. Inspirée par les différentes architectures de l'Oise, marquées par la royauté, elle compare, à l'aide la photographie, les multiples façades, qu'elles soient anciennes ou contemporaines. C'est alors que les lignes des bâtiments l'amènent à en explorer certaines qui sont plus éphémères comme celles de l'eau et des arbres. Elle se rapproche de la nature, ce qui lui permet d'y confronter la trace de l'Homme. Ses vidéos évoquent la planéité de la surface par des plans fixes, où le seul mouvement est celui de l'eau.
Pivoine marque le lien entre le travail photographique sur la ligne figée et celui de la vidéo. La grille évoque l'empreinte que l'homme pose sur la nature. Ce mouvement nonchalant répétitif de l'eau transporte le spectateur dans une phase d'ennui, qui l'amène ensuite dans ses propres pensées, liées à l'image, et au monde qui nous entoure. L'aspect contemplatif est essentiel en ce qu'il rapproche l'homme de la nature, bien trop souvent oubliée parmi les lignes contemporaines de l'architecture.
Pivoine, vidéo numérique, plan fixe, projetée en boucle. 150x70 cm, 2013
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DĂŠambulation et scĂŠnographie...
de gauche Ă droite : Ting Zhang, Sleep Augustain Discart, Claustro Elsa Califano, Golden Fox, Angel of death, Sophisticated Fox et Demies Mondaines
page de gauche : Zhenyu Chen, Jardin public ClĂŠment Devendeville, Singularis (sĂŠrie Kamasutra) page de droite : Elsa Califano, Installation de la performance Dunkerque
page précédente de gauche à droite : Marie Charpentier, Dessins d’après journaux
Coline Maillard, PensĂŠe conduite et Sensations colorĂŠes
Elodie Cazorla, Spirographie
Elodie Cazorla, Scènes de genre
page de gauche : Coline Maillard, Sensations colorĂŠes page de droite : Marie Loridan, Pivoine
Marie loridan, Pivoine
Remerciements Un grand merci à Michèle Atchadé, qui nous a offert cette superbe opportunité, ses conseils et l’accès à un lieu magnifique. Merci aussi à Marie Charpentier et Elodie Cazorla qui, en plus de leur participation artistique, ont oeuvré pour cette exposition depuis l’origine du projet. Merci à Zhenyu Chen et à Elsa Califano pour leur soutien sans failles durant l’accrochage. Et enfin, merci à tous les artistes Elsa Califano, Elodie Cazorla, Marie Charpentier, Zhenyu Chen, Clément Devendeville, Augustin Discart, Marie Loridan, Antoine Lotigier, Coline Maillard, Marc Yuchieh Chan et Ting Zhang. Crédits photographiques © Coline Maillard et les artistes. Tous les contenus ; oeuvres, photographies, textes... sont la propriété des auteurs et artistes. Ils ne peuvent être reproduits, détournés ou diffusés partiellement ou totalement.
YOTA, support éditorial : www.revueyota.fr Conception graphique et éditoriale : Michèle Atchadé Maquette : Colne Maillard
Diffusion êtrecontemporain?
Association : 5, rue Edgar Poë 75019 Paris Lieu de programmation/résidences artistiques : Le Loft d’Anthelme 105 bis rue Gantois 59000 Lille Tél. : 06 89 11 53 56 . contact@etrecontemporain.org . Site Internet : www.etrecontemporain.org
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