Dijon Mag n°256

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON AVRIL 2013 N° 256

www.dijon.fr

PROJET ÉDUCATIF GLOBAL

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En cahier central

le Saucuplturel du mois l’agend

DEMAIN SE DÉCIDE AUJOURD’HUI P.

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| ça s’est passé |

LA COMPAGNIE DES 26000 COUVERTS, ENFIN PROPHÈTE EN SON PAYS, PROPOSAIT AUX DIJONNAIS DE DÉCOUVRIR SON SPECTACLE DE MUSIC-HALL DÉCALÉ L'IDÉAL CLUB EN S'INSTALLANT, À GUICHETS FERMÉS DURANT QUATRE SEMAINES (PLUS DE 8000 SPECTATEURS AU FINAL !), SOUS CHAPITEAU SUR LE MAIL GÉNÉRAL-DELABORDE. UNE HILARANTE PERFORMANCE D’ACTEURS MUSICIENSCHANTEURS ET ACROBATES, QUI MÊLE PARFOIS JUSQU’À L’ABSURDE TCHATCHES POÉTIQUES, CASCADES FOUTRAQUES ET VRAIS BEAUX MORCEAUX DE MUSIQUE À L’INTÉRIEUR 1


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1 Pose de la première pierre du centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, le 9 mars dernier. Pas moins de 26 millions d’euros sont investis dans ce chantier, qui sera livré à la fin de l’année. Outre une zone commerçante bien achalandée, il comptera de nombreux services publics, tels que la mairie de quartier, la bibliothèque, le théâtre, une salle de sport et la Maison de la solidarité.

2 Le 18 février, les travaux d’embellissement et de piétonnisation

ont repris rue de la Liberté. C’est la dernière ligne droite : le 18 mai sonnera la fin des travaux de ce nouveau cheminement doux où chacun, y compris le cycliste à la vitesse du pas, pourra déambuler sur le revêtement clair jalonné de dalles de pierre de calcaire.

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Le sénateur-maire François Rebsamen

visitait le chantier de la résidence Fontaine-d’Ouche (foyer Adoma), le 9 mars dernier. Après l’incendie de novembre 2010, des travaux de réhabilitation complète du bâtiment ont été engagés par l’État, la Région, le Grand Dijon, Logilia et Carsat Bourgogne-Franche-Comté, pour un montant de 4,5 millions 6

d’euros. Et 128 logements meublés et équipés seront disponibles dès cet été.

4 Le 10 mars, le sénateur-maire François Rebsamen inaugurait, au stade Bourillot, en présence des membres de l’Association des anciens rugbymen de Côte-d’Or, un chapiteau baptisé Gérard-Savin, en hommage à cet ancien joueur du Stade dijonnais, disparu en septembre dernier.

5 Visite inaugurale, le 4 mars, de l’école maternelle

Montchapet et du pôle périscolaire : 3,4 millions d’euros ont été investis dans la rénovation et l’extension de cette école, dont les travaux ont débuté durant l’été 2011.

6 C’est sous les halles que, le samedi 9 mars, dès 10 h, des « chuchoteurs » (élèves de seconde du lycée

Simone-Weil, associés à La Voix des mots) proposaient des lectures de poèmes murmurés à l’aide de tubes. Un événement qui aura certes surpris, mais qui aura aussi permis à un grand nombre, l’espace d’un instant, de se couper du monde et d’oublier le bruit ambiant en écoutant quelques vers récités spécialement pour eux.


Sommaire P.

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| c’est d’actu | BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES : RICHES ET GRATUITES !

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| c’est d’actu | APRÈS LE DÉGEL… PLACE À LA RÉFECTION DES CHAUSSÉES

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| tout le monde en parle | FRANÇOIS HOLLANDE À DIJON : RENCONTRE AVEC LES FRANÇAIS

PROJET ÉDUCATIF GLOBAL

DOSSIER P.

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DEMAIN SE DÉCIDE AUJOURD’HUI P.

31 | sport | FONTAINE-D’OUCHE : LE 4 MAI, J’AI PISCINE !

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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

| ET MUSÉE | CINÉ

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Prop osez vos sujets, vos articles, vos ph otos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions se ront présentées au comité de rédac tion de Dijon Mag.

AUSSI

À vos plumes !

Contact : dijonmag@ ville-dijon.fr

au centre du magazine

les 3 et 4 mai ez, en concert Daniel Fernand Feuillants (voir p.8). des au Théâtre © D.R.

MARS 2013

le Sup dijon culture TOUTES VOS SORTIES DU MOIS D’AVRIL

DIJON MAG N° 256 AVRIL 2013. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Fabian Forni – Directeur adjoint : Jérémie Penquer – Ont collaboré : Éric Chariot, Aurélien Genest, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 2e trimestre 2013


| dites-nous… françois rebsamen |

Œuvrer pour l’intérêt des enfants 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Quand Dijon entend-elle appliquer la réforme des rythmes scolaires ? Nous passerons à quatre jours et demi en septembre 2013. Autrement dit, nous appliquons la loi, comme nous l’avons toujours fait ! Cette formule d’une demi-journée supplémentaire par semaine, préconisée par de nombreux chronobiologistes, sert avant tout l’intérêt des élèves. Avec le rythme actuel, les enfants ont une semaine très courte et des journées très longues. Au fil des semaines, la fatigue s’accumule et les enfants sont moins attentifs à l’école. Cette réforme vise à mieux répartir les heures de classe sur la semaine, à alléger la journée de classe et à programmer les enseignements à des moments où la faculté de concentration des élèves est la plus grande. Cela participe de la réussite éducative et de l’épanouissement de tous les jeunes Dijonnais. Avez-vous arrêté les modalités de mise en œuvre de cette réforme ? Avant de proposer à l’Éducation nationale les modalités d’application du décret de janvier 2013, nous menons une consultation auprès des professionnels, des directeurs d’école et des parents d’élèves délégués aux conseils d’école. Je ne souhaite pas imposer les choses, l’idée étant de réfléchir à sa mise en place dans un esprit de concertation, avec un objectif partagé : l’intérêt des enfants. RETROUVEZ LES INFOS DE LA VILLE SUR DIJON.FR, CRÉEZ VOTRE ESPACE PERSONNALISÉ SUR MYDIJON.FR OU REJOIGNEZ LA PAGE FACEBOOK FACEBOOK.COM/VILLEDEDIJON

En parallèle de l’application de cette réforme, quelle sera l’actualité du mois d’avril ? La ville poursuit ses travaux d’aménagement, notamment en cœur de ville, avec la piétonnisation de la rue de la Liberté, qui sera inaugurée en même temps que le square des Ducs, lui aussi en chantier, le 18 mai prochain. J’en suis plus que jamais persuadé, la piétonnisation est un moteur de développement, elle est un frein à la pollution de l’air et au bruit, elle crée la différenciation qui va permettre à notre cœur de ville d’attirer les amateurs de shopping et de balade, dont de nombreux touristes. Tout cela n’est pas contre l’automobile… Il s’agit résolument de faire reculer la voiture « ventouse » et la voiture de transit, tandis que nos parkings en ouvrage sont bien là pour ceux qui ne peuvent faire autrement que de venir en voiture aux abords du secteur sauvegardé. Tout cela concourt à la qualité de vie des Dijonnais. Nous voulons que chacun puisse profiter d’un cadre de vie agréable et apaisé.


| c’est d’actu |

BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES

L’inscription aux bibliothèques municipales est désormais gratuite. Une carte nominative sera délivrée à tout nouveau lecteur, le paiement d’un abonnement annuel en moins. Explications.

tale pour les mineurs. Un formulaire disponible en ligne via le site www.bm-dijon.fr facilite cette démarche. Le règlement, établissant les conditions de prêt et de restitution d’un maximum de 18 documents, doit quant à lui évoluer dès septembre.

’accès aux bibliothèques est libre et gratuit. Ce principe fondateur est étendu ce mois-ci aux modalités d’inscription (jusqu’alors à tarifs modiques) pour les huit bibliothèques, médiathèques et le bibliobus. Les quatre bibliothèques associées, comme récemment celle du conservatoire Jean-Philippe-Rameau, pratiquent désormais elles aussi la même gratuité d’accès. Il s’agit d’une généralisation de fait de la gratuité des activités et services déjà proposés. Ciné du mercredi, concerts du samedi, ateliers hebdomadaires ou découverte à voix haute des langues européennes pour les enfants, l’ensemble des offres

LECTEURS ACTIFS. Les bibliothèques, où environ 900 000 documents sont empruntés chaque année, devraient amplifier leur fréquentation et le nombre des lecteurs, qui est estimé à 17 000, soit seulement 11 % de la population dijonnaise, prévoit Marie-Paule Rolin, directrice des bibliothèques. Un chiffre qui traduit uniquement le nombre de cartes émises, lesquelles sont souvent utilisées par plusieurs membres d’une même famille. Gratuite et individuelle, la nouvelle carte permettra entre autres de mieux cerner les centres d’intérêt, en donnant par exemple la possibilité de suggérer des achats. Des initiatives ont d’ores et déjà pris effet à la médiathèque Port-du-Canal, où les lecteurs marquent volontiers d’un signet « coup de

RICHES ET GRATUITES !

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culturelles répertoriées tous les deux mois dans l’agenda des bibliothèques sont déjà accessibles à tous. Par ailleurs, la carte pour consulter sur place les quelque 153 000 ouvrages de la bibliothèque patrimoniale et d’étude, rue de l’École-de-Droit, est aussi délivrée gratuitement. Tout comme le libre accès aux postes Internet (sur simple inscription et signature d’une charte d’utilisation), en complément des points d’accès numérique Panda. Au moment de l’inscription, les conditions nécessaires restent identiques avec présentation d’une pièce d’identité, justificatif de domicile de moins de trois mois, voire attestation sur l’honneur, et autorisation paren-


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JOUONS DE NOS DIFFÉRENCES

UN TOUR DU MONDE DIFFÉRENT n « tour du monde » au parc de la Colombière délimité en cinq continents ! C’est la première surprise réservée par le pôle handicap du centre communal d’action sociale (CCAS) de Dijon lors de la journée festive « Jouons de nos différences ». Sportives, culturelles ou ludiques, les activités proposées par une quarantaine d’associations sont ouvertes à tous, rythmées rock, salsa ou musique du monde tout l’après-midi et qui se clôtureront par un grand bal. Avec pour horizon des jeux d’adresse, des petits matchs en basket-fauteuil par exemple, ou de joyeuses balades en « Joëlette » toutterrain sensibilisant à la situation de handicap. Ce ne sont pas les occasions de partage qui manqueront : de bouche à oreille, une grande surprise est attendue autour des cinq continents de la Colombière. Qu’on se le dise ! Samedi 4 mai de 13 h à 20 h – Parc de la Colombière Programme complet : differences.dijon.fr

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cœur » leurs BD, romans ou films préférés. Un espace d’expression leur sera prochainement dédié en résonance avec la vie du quartier. D’autres actions visent spécifiquement les personnes isolées, hospitalisées ou détenues, avec notamment la publication ce mois-ci d’un 5e livret « Exit », coproduit par les usagers de la bibliothèque Mansart sur le thème du voyage vers l’autre. PAUSES MÉRIDIENNES. Une extension des temps d’ouverture est par ailleurs à l’étude pour cet été, en lien avec la mission « Temps de la ville » conciliant l’accessibilité des lieux publics et les moments « à soi ». Assouplies depuis 2010, les plages horaires prolongent ces temps de médiation culturelle : entre midi et 14 h à la Nef et, le 3e jeudi ou vendredi du mois, à la bibliothèque patrimoniale et d’étude pour la formule « Midis du patrimoine », explorant en avril ses étonnantes coulisses et son globe terrestre géant restauré. La ville de Dijon soutient par ailleurs les bibliothèques associatives, comme celle de Montchapet, par la mise à disposition de locaux au plus près de la vie des quartiers. Rens. : www.bm-dijon.fr – www.dijon.fr


SCIENCES DE LA NATURE

NOUVELLES CLÉS DU VIVANT AU JARDIN DES SCIENCES

© Jacques Renoux

| c’est d’actu |

Entièrement remanié, le muséum du Jardin des sciences livre le 28 juin prochain de nouveaux modes de compréhension du vivant, tandis que le Jardin botanique affine l’observation de la biodiversité urbaine. près un an et demi de travaux, le muséum du Jardin des sciences rouvrira le 28 juin prochain, accompagné d’une semaine festive (du 28 juin au 5 juillet) durant laquelle se succéderont spectacles, cinéma en plein air, concerts et conférences par quelques grands témoins des sciences. Toute la thématique et la scénographie du pavillon de l’Arquebuse ont été repensées de fond en comble pour livrer une image dépoussiérée des sciences naturelles, interrogeant sur la place du vivant et de l’homme sur la Terre, comme l’abordera le biologiste Albert Jacquard, invité en juillet prochain. Nous sommes le seul site en France à offrir une vision d’ensemble des sciences de la nature, à la fois pour comprendre comment la vie a pu apparaître, comment elle s’est développée, comment elle se maintient, mais aussi comment elle est mise en péril, expose Gérard Ferrière, directeur du Jardin des sciences. Nous projetant dès l’entrée dans les temps géologiques, une grande horloge

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remontera les ères jusqu’à l’apparition de l’homme… quelques secondes avant midi ! Sur ce principe, 16 salles commenteront la grande histoire de la vie. Constitué en pôle scientifique, avec le Jardin botanique, le pavillon du Raines et son Planétarium, le Jardin des sciences est participatif, lançant un appel aux observateurs volontaires de la biodiversité urbaine (faune, flore et insectes). Dès le printemps, au moment où le jardin botanique renaît, cet observatoire constitué de scientifiques, d’associations ou d’amateurs fera remonter leur propre veille du terrain. Un rucher sera installé au Jardin, à proximité d’une « prairie fleurie » de plantes et fleurs de notre environnement. D’autres ruches urbaines seront posées sur les terrasses de l'auditorium (6 ruches), du centre de secours principal Dijon-Transvaal du SDIS (6 ruches), du rucher historique de la Combe à la Serpent (6 ruches), au parc de la Toison d'Or (3 ruches), au Jardin des sciences (3 ruches)

et au parc de la Colombière : (6 ruches). La présence de ces nouveaux insectes dans notre ville, bio-indicateurs de la qualité de l’environnement, permettra de mener des actions de sensibilisation à la biodiversité urbaine auprès de tous les publics. On estime à plus d’une centaine les espèces pollinisatrices sur le territoire dijonnais, explique Agnès Fougeron, conservateur au Jardin des sciences.

PATRIMOINE

LES TOITS POLYCHROMES EN BOURGOGNE ’est un voyage historique à travers la Bourgogne et ses tuiles vernissées, véritables témoins d’un passé riche et puissant. Plus de huit siècles d’histoire sont retracés dans cet ouvrage illustré de dessins anciens, cartes, reconstitutions numériques et photographiques des plus belles toitures de la région. Devenues l’un des emblèmes de la Bourgogne, les tuiles glaçurées sont décryptées par Catherine Baradel-Vallet. L’occasion d’une longue balade vers des lieux prestigieux comme les châteaux de Collonges-lès-Bévy ou de Villiers-leDuc, l’hôtel de Vogüé à Dijon, l’ancien grand séminaire devenu lycée militaire à Autun, l’Hôtel-Dieu de Beaune ou encore les tours du château de Ménessaire, enclave côte-d’orienne entre Nièvre et Saône-et-Loire. Catherine Baradel-Vallet, Les Toits polychromes en Bourgogne. Huit siècles d’histoire, Éditions Faton, 49 €

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MAISON DES SENIORS MUSÉE D’ART SACRÉ

UN PARCOURS DE LUMIÈRES FÉMININES Une exposition conjointe entre Dijon et Paray-le-Monial présente les vocations spirituelles de 18 femmes et artistes contemporaines.

Deux œuvres d’Aliska Lahusen Bol de pélerin, 2007 et Réceptacles-lit III, 2002. Une œuvre d’Hélène Mugot Pour la Gloire…, 2011.

eux expositions sur le thème « Une spiritualité au féminin » se poursuivent parallèlement, jusqu’à la fin de l’année, au musée d’Art sacré de Dijon et au musée du Hiéron à Paray-le-Monial. Les deux sites, distants de 130 km, n’en sont pas moins unis par le sacré et l’intemporel. Sous le dôme de l’église du monastère des Bernardines, rue Sainte-Anne, 18 artistes font écho à l’histoire du site et aux collections. Cette exposition d’art contemporain est une introduction pour comprendre et donner des clés de lecture aux œuvres patrimoniales que nous conservons, explique Madeleine Blondel, directrice des musées d’Art sacré et de la Vie bourguignonne. L’installation d’une couronne de gloire faite de ceps de vigne entrelacés et dont les extrémités sont pansées de cire rouge évoque, par exemple, la couronne christique qui anime sous un autre jour l’architecture de la rotonde, tandis que l’Échelle de Jacob en tesselles de verre de Valérie Colombel aide le regard à s’élancer. La Rosée, œuvre

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d’Hélène Mugot constituée de cent boules de cristal doré, fait déborder de lumière le chœur des religieuses situé au-dessus du caveau des moniales. Le Bol de pèlerin, du sculpteur Aliska Lahusen, tout comme sa Barque agissent par minimalisme comme une invitation au voyage, à l’ailleurs… C’est à un contrepoint chargé d’âme et d’émotion qu’invite cette soixantaine d’œuvres réparties entre les deux musées, dont certaines inédites. Sculptures, peintures, photographies, installations sonores et vidéos, les cheminements artistiques sont aussi imprégnés d’éphémère et de fragilité. À l’image des vêtements en monnaie du pape d’Isabelle Tournoud, qui trouvent place dans la sacristie conservant la collection carmélitaine, ou les papiers froissés de Claudine Drai en résonance avec la rencontre d’Elisabeth et de Marie (la Visitation) qui abrite le baldaquin de Jean Dubois. Notre projet consiste à faire des musées d’Art sacré et de la Vie bourguignonne un musée de société élargi au fait religieux, convient Madeleine Blondel.

UN NOUVEAU LIEU D’ACCUEIL ET DE RENCONTRE n réponse aux attentes exprimées par les participants aux groupes de travail « Dijon Villeamie des aînés » (Divaa), la municipalité lance la création d’une Maison des seniors. Fonctionnelle et adaptée, cette nouvelle structure se veut être un lieu d’accueil unique d’informations et d’échanges pour les seniors dijonnais et leurs aidants. On peut même dire un véritable centre de ressources accessible à tous, favorisant une meilleure visibilité des services existants. Chacun pourra ainsi retrouver des points d’information dans différents domaines : administration, finances, santé, emploi, transports, animations… et rencontrer des professionnels. La structure permettra également de faciliter la coordination entre les services de la ville et les partenaires, en proposant un espace de réflexion et de rencontre. Installée au côté de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad), rue Mère-Javouhey, la Maison des seniors sera inaugurée en septembre prochain. Rens. : rue Mère-Javouhey (à proximité du parking Trémouille)

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« Une spiritualité au féminin » : jusqu’au lundi 30 décembre Musée d’art sacré – 17, rue Sainte-Anne Tél. : 03 80 48 80 90 TLJ sauf le mardi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h Visites commentées les dimanches 7 et 14 avril à 16 h – Entrée libre Musée du Hiéron – 13, rue de la Paix, à Paray-le-Monial Tél. : 03 85 81 79 72 Du mardi au dimanche de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h


| c’est d’actu |

FESTIVAL PRISE DE CIRQ’

ATOURS DE PISTE ’est sous un chapiteau que l’association Cirq’ônflex s’installe pour quelques jours afin de promouvoir les arts du cirque et faire partager au public dijonnais la richesse des créations circassiennes contemporaines. Les clowns Ludo Citrik et Antigone présenteront leur nouveau spectacle. De jeunes compagnies seront également mises à l’honneur au cours de ces journées, telles Anxo et Fet a Ma. Et les élèves des écoles de cirque de la région donneront une représentation en soirée. En prologue à ces quelques jours, Prise de cirq’ donnera plusieurs représentations au théâtre Mansart, à l’Abreuvoir de Salives et à Quetigny. Du mardi 23 dimanche 28 avril – Jardin de l’Arquebuse Rens. et programme complet : www.cirqonflex.fr – Tél. : 09 81 98 30 54 Courriel : contact@cirqonflex.fr

© Laurence Guillot

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Atelier 29 et Adèll Nodé-Langlois, La Fascination du Désastre.

THÉÂTRE UNIVERSITAIRE DE DIJON

PRINTANIÈRES ÉCLOSIONS DE THÉÂTRE Toujours soucieux de mettre en exergue la pratique théâtrale amateur, le Théâtre universitaire de Dijon lance la 4e édition de son festival, Éclosion 4.0. n terreau idéal pour voir germer de jeunes pousses. » En termes printaniers, le Théâtre universitaire de Dijon (TUD) ouvre la 4e saison de son festival amateur, Éclosion 4.0, sur le campus. Mais c’est d’abord par des « lâchers de masques » à travers la ville que germe cette semaine théâtrale. La scène principale fleurit au théâtre Mansart, avec une vingtaine de créations, improvisations, spectacles invités et, tous les après-midi, les ateliers d’initiation gratuits et ouverts à tous. Certaines soirées

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tiennent même en éveil jusqu’à l’aube, grâce aux platines de Radio Dijon Campus et à de jeunes groupes dijonnais, comme les Whizzz, côté électro-pop, ou la découverte pop-folk Nahotchan. Il est à noter que le concert du mercredi soir comme les soirées d’ouverture et de clôture sont gratuits, ainsi que tous les spectacles pour les moins de 12 ans. Fête du théâtre pendant six jours, Éclosion 4.0 se frotte autant aux pièces d’auteurs mises en scène par des professionnels qu’aux créations collectives issues des stages du TUD. Telle la reprise de La Chasse aux rats, de

Peter Turrini, montée par Guillaume Malvoisin. Ou la création Ailleurs, un patchwork brodé par les comédiens au cours de l’année et mis en scène par Sébastien Foutoyet. Lieu d’échanges, notamment avec le TUD de Besançon, une table ronde interrogera aussi les pratiques amateurs. De quoi dresser, à l’orée des 40 ans du TUD, le chemin parcouru et les perspectives d’avenir. Du lundi 29 avril au vendredi 3 mai Théâtre Mansart Rens. : 03 80 38 22 23 – www.tudijon.fr

en bref > SALON APPRENTISSIMO

> COLLECTE DE LIVRES

> MARCHÉ CENTRE-VILLE

4e édition du salon de l’alternance et de l’apprentissage en Bourgogne, destiné aux jeunes de 15 à 25 ans comme aux demandeurs d’emploi, avec des infos pratiques, la découverte des formations offertes (du CAP à Bac + 5), etc. Des entreprises proposeront également des offres d’apprentissage et d’alternance. Mercredi 10 et jeudi 11 avril, au Parc des expositions, boulevard de Champagne. Rens. : 03 80 65 92 35 ou www.apprentissimo-bourgogne.fr

Après le succès de la précédente collecte, SOS Amitié propose une nouvelle date de collecte de livres. Tous les livres sont les bienvenus, quel que soit leur type. Leur revente permettra à l’association de poursuivre sa mission d’écoute téléphonique anonyme auprès des personnes souffrant de solitude et de détresse physique ou morale. Samedi 27 avril de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30, salle Joliet, Hôtel des sociétés, 7, rue Docteur-Chaussier. Rens. : 03 80 67 15 15

Réputée pour ses produits et ses atouts culinaires, Dijon rassemble plusieurs fois par semaine le fleuron de la gastronomie et du savoir-faire régional au sein du marché central autour des halles, en plein cœur de ville. Jusqu’au 2 novembre, ce lieu emblématique pour les amateurs de bons produits passe aux horaires d’été, avec une ouverture jusqu’à 13 h les mardis, vendredis et samedis, ainsi que les jeudis pour certains stands d’alimentation sous les halles.


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CHANSON

TORO PISCINE AU PRINTEMPS DE BOURGES

’histoire vaut qu’on y revienne. Au commencement, le verbe de Stéphane Mulet (ex-Mulet Mulet, Méchant Cheval, entre autres). Et sa musique. Il y a quelques mois, auteurcompositeur-interprète, il façonne ses chansons en solitaire et les poste modestement sur son mur Facebook. Les compos (rencontre moderne) tombent dans l’oreille de Nicolas Thirion, ex-Projet Vertigo, membre de La Générale d’expérimentation, directeur de Why Note (entre autres également). Il les reprend à son compte, les rhabille, les entoure d’un espace sonore inédit, et les renvoie à leur auteur. Lequel ne les acceptera pas telles quelles. La discussion s’engage, la rencontre physique aura lieu plus tard.

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Toro Piscine, donc. Sur des textes qui tiennent plus du tableau (taches de couleur, esquisses, silhouettes) que de la narration, la voix de Mulet, chaude et retenue, souvent en chuchotements, presque en feulements. Autour, l’architecture sonore de Thirion, effets, bruits et grattements compris. L’ensemble se refuse à la définition, séduit en s’infiltrant, à l’image du beat entêtant de leurs Longues marches (écho de L’Inavouable Concerto, du Méchant Cheval). Ça parle d’échappées (pas toujours belles), de corps, de sensations… Vite, l’envie de scène les reprend. Ils réarrangent les morceaux : moins de sons, plus de claviers, un poil d’impro. Leur première publique a lieu en décembre dernier au

© Ibuc

Nouveau venu dans le paysage musical dijonnais, quoique composé de deux musiciens très expérimentés, Toro Piscine fait déjà parler de lui. Prochain rendez-vous : le Printemps de Bourges.

Silex, à Auxerre, lors de sélections pour le Printemps de Bourges. Coup de maître : Toro Piscine remporte le tremplin et gagne son billet pour Bourges. En mars, ils étaient au Théâtre Mansart, puis à La Vapeur… L’album suivra mais en temps voulu, préviennent prudemment les deux musiciens. Privilège de l’expérience, désormais le plaisir du travail prime sur l’attente du succès, glisse Mulet dans un sourire. Samedi 27 avril à 12 h 30 durant les «Inouïs» du Printemps de Bourges Rens. : http://toropiscine.wordpress.com www.facebook.com/ToroPistache

DANIEL FERNANDEZ LES YEUX BRÛLÉS Cinq ans après le succès de son album Selon, auquel avait succédé le live Vida Mia, Daniel Fernandez sort aujourd’hui son troisième album studio, Les Yeux brûlés, enregistré avec ses nouveaux musiciens. Un nouvel opus plein d’énergie, d’émotion et de chaleur que l’on pourra découvrir sur scène les 3 et 4 mai prochains au Théâtre des Feuillants, avant une tournée nationale. Vendredi 3 et samedi 4 mai – Théâtre des Feuillants Rens. et location : www.danielfernandez.fr et points de vente habituels www.facebook.com/danielfernandez.officiel

> COLLECTES DE SANG

> PERMANENCES ALZHEIMER

> FOIRE DE PRINTEMPS

Prochaines collectes le jeudi 11 avril, les vendredis 12, 19 et 26 avril et le vendredi 3 mai de 8 h à 19 h à l’hôpital du Bocage, et les vendredi 19 avril de 16 h à 19 h 30 (MJC Bourroches-Valendons), lundi 22 avril de 16 h à 19 h (salle Fromageot, cour du Sacré-Cœur), mardi 23 avril (piscine olympique). Rappel : l’Établissement français du sang (bd Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny) accueille les donneurs sans rendez-vous le 2e jeudi du mois et tous les vendredis de 8 h à 19 h. Rens. : www.dondusang.net

Les prochaines permanences de l’association France Alzheimer Côte-d’Or se dérouleront à la Maison des associations de 14 h 30 à 16 h 30 les jeudis 11 avril, 25 avril, 16 mai, 30 mai, 13 juin et 27 juin. L’association informe également de son changement d’adresse. Désormais, elle accueillera dans les locaux de l’ADMR : parc des Grands-Crus, 60 L, avenue du Quatorze-Juillet, à Chenôve. Rens. : 03 80 45 39 44. Web : www.francealzheimer21.org. Courriel : contact@francealzheimer21.org

Des professionnels des loisirs, du jardinage, du bricolage, des aménagements extérieurs, de la décoration et de l’alimentation feront découvrir aux visiteurs les nouveautés et dernières tendances de ces secteurs. Et pour les fans de Plus belle la vie, les acteurs Laurent Kérusoré (Thomas) et Élodie Varlet (Estelle) seront présents sur le salon le samedi 20 avril. Du jeudi 18 au lundi 22 avril, au Parc des expositions. Rens. : www.dijon-congrexpo.com. Tél. : 03 80 77 39 00


| c’est d’actu |

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

FIN DE L’ENTRACTE ! e musée des Beaux-Arts de Dijon a rouvert ses portes le 30 mars après une courte fermeture de deux mois, rendue nécessaire par la poursuite des travaux de rénovation. Les visiteurs peuvent désormais fouler le nouveau sol de la cour de Bar, préfigurant le futur musée rénové. Et retrouver les collections dans les salles habituelles du musée. De nombreuses activités thématiques sont proposées ce mois-ci : des visites commen-

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Cour de Bar en travaux, mars 2013.

tées pour percer « La face cachée des œuvres », d’autres qui emmèneront le public à la découverte de la Renaissance, des ateliers pour petits et grands saluant le retour du printemps… Et de grands rendezvous sont programmés dans les prochains mois. Réservez absolument dès aujourd’hui deux dates importantes dans vos calendriers : le 18 mai, d’abord, avec la « Nuit des musées », qui invitera à des découvertes magiques dans un musée exceptionnelle-

ment ouvert jusqu’à minuit comme les 3 autres musées municipaux. Et le 7 septembre, date à laquelle sera enfin dévoilé le nouveau parcours Moyen Âge/Renaissance dans un musée transformé. Son inauguration sera incontestablement l’un des grands temps forts des festivités de rentrée et plus largement de l’année culturelle dijonnaise. Rens. : 03 80 74 52 09 mba.dijon.fr

HALLE DU MARCHÉ DES GRÉSILLES

À FILS, À MAINS, SUR TABLE…

UN NOUVEAU CŒUR DE QUARTIER

LES MARIONNETTES SONT DE RETOUR

ituée désormais au centre de la place Galilée, la nouvelle halle du marché des Grésilles, ouverte depuis le 21 mars, s’inscrit dans le cadre du renouvellement urbain du quartier. Avec sa structure couverte d’environ 1 000 m2 à la toiture à ossature métallique et couverture translucide, le marché rejoint un cadre bâti de qualité et des commerces jouxtant l’avenue Champollion. Désormais, c’est sur l’ensemble de la place et de la voie de circulation de cette zone que les commerçants sont à même de proposer leurs produits. Ainsi, sous la halle, les Dijonnais retrouvent les produits alimentaires, tandis que les produits manufacturés et camions-magasins sont installés sur son pourtour. C’est un véritable bienfait pour le quartier, souligne cet habitant, car on nous propose aujourd’hui une offre commerciale riche et diversifiée. Cela va réellement dynamiser le quartier. En outre, animée d’une volonté résolument écologique et économique, la ville de Dijon a installé un compacteur pour évacuer les déchets. De même, un dispositif de récupération des eaux pluviales d’une capacité de 30 m³, installé sur la toiture, est utilisé pour le nettoyage et l’arrosage du site. Le jeudi et le samedi à partir de 6 h

a Semaine de la marionnette, organisée par la Cie Intermarionnette, accueille les enfants à partir de 2 ans. Durant quatre journées, découvrez à travers 5 spectacles de 45 minutes les différentes techniques de marionnettes : marionnettes mécaniques, à fils, théâtre d’ombres, marionnettes sur table… Ainsi, la Princesse Sita (dès 5 ans) et le beau prince Rama entraîneront les enfants dans un univers fantastique. Tandis que Le Rêve d’Anuniaq, avec son théâtre d’ombres et ses marionnettes sur table, fera découvrir le pays des Esquimaux aux plus petits, et que les marionnettes à mains de la Cie des Petits Bouffons de Paris raconteront l’histoire du Petit Chaperon rouge. Indémodable, lui aussi, Le Roman de Renart sera conté par la Cie L’Histrion, qui proposera également un théâtre d’ombres coloré avec L’Affaire Bouton. Du lundi 15 au vendredi 19 avril à 10 h 30, 14 h 30 et 16 h 30 – Jardin de l’Arquebuse Rens. : 03 80 72 41 27 – www.intermarionnette.fr

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RÉSEAU DE CHAUFFAGE

UN NOUVEAU PRESTATAIRE POUR LA FONTAINE-D’OUCHE ia sa filiale locale Sodien (société dijonnaise d’énergies nouvelles), c’est le groupe Coriance, spécialisé dans l’exploitation des réseaux de chauffage urbain, qui gère désormais le réseau de chaleur du quartier de la Fontained’Ouche. Le marché signé entre le Grand Dijon et cette entreprise prévoit que, en 2017, Coriance prendra en charge également le réseau de chaleur de Chenôve. À cette date, les deux réseaux n’en formeront plus qu’un, et ce réseau unique de chaleur, dont les ventes devraient atteindre 190 000 mégawattheures (contre 70 000 aujourd’hui pour chacun des deux réseaux), sera l’un des plus importants de France, aux côtés de celui que construisent le Grand Dijon et Dalkia dans le nord-est de l’agglomération. Coriance, qui exploite 28 réseaux en France dont la moitié en région parisienne, connaît bien Dijon : il gère déjà le réseau de chaleur du quartier des Grésilles et sa chaufferie biomasse, pour le compte de Dijon Habitat. La création d’une agence Coriance à Dijon va permettre de créer une dizaine d’emplois (techniciens, commerciaux, administratifs). Sans compter la cinquantaine d’emplois indirects que la future chaufferie biomasse du quartier des Valendons va générer. Cette chaufferie entrera en service dès 2015, d’abord pour satisfaire les besoins de la Fontaine-d’Ouche, puis ceux de Chenôve. D’ici là, Coriance va entreprendre des démarches commerciales pour convaincre les copropriétaires et les bailleurs de la Fontaine-d’Ouche et des quartiers alentour de l’intérêt qu’ils ont à se connecter au réseau de chaleur : Ce réseau présente un avantage économique (des factures réduites d’au moins 10 à 20 %), écologique (90 % de la chaleur fournie sont produits par des énergies renouvelables ou par cogénération) et technique (pas de contrat de maintenance, pas de chaudière à gérer ou à remplacer), explique Yves Lederer, président de Coriance.

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Le quartier de la Fontaine-d’Ouche.

APRÈS LE DÉGEL…

PLACE À LA RÉFECTION DES CHAUSSÉES ous l’aurez constaté, des travaux de rebouchage des nids-de-poule sont en cours. Ces derniers sont apparus lors de l’hiver, qui a été particulièrement humide et froid. La différence importante de température sur une courte période a fragilisé le revêtement des chaussées, qui s’est fissuré sur certaines voies. Bien que le service voie publique et déplacements de la ville effectue des visites de surveillance et de rebouchage des nids-de-poule tout au long de l’année, le traitement de rebouchage appliqué en hiver est moins pérenne, d’autant que les matériaux utilisés ont souvent été mis en œuvre dans des conditions climatiques difficiles. Aussi, depuis début mars, le service reprend-il en grande partie les zones traitées cet hiver afin d’y appliquer des enrobés chauds plus résistants, qui ne peuvent être posés en période hivernale. L’ensemble des rues de la ville sera parcouru par les agents municipaux. Toutefois, il est demandé aux Dijonnais de signaler à Allô Mairie (au 0 800 21 3000) les éventuels nids-de-poule qui n’auraient pas été rebouchés, afin que le service concerné puisse intervenir au plus vite. Notez que, sur les voies particulièrement touchées, des panneaux « chaussée déformée » sont actuellement mis en place, afin d’inciter les usagers de la route à adapter leur vitesse et à être les plus vigilants possible. Cette année, pas moins de 1,2 million d’euros sera consacré à la réfection des voiries. Rens. : Allô Mairie : 0 800 21 3000

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| c’est d’actu |

LYRIQUE

L’OPÉRA DE DIJON S’EMPARE DE L’ANNEAU DE WAGNER En ouverture à sa saison lyrique en octobre prochain et pour le bicentenaire de la naissance de Richard Wagner, l’Opéra de Dijon forge le cycle Der Ring des Nibelungen. Un événement exceptionnel dont l’intégrale se vit sur deux soirées, sous la direction de Daniel Kawka dans une mise en scène de Laurent Joyeux.

u fond du Rhin, trois ondines surveillent l’or mystérieux des profondeurs. Un impitoyable petit être survient pour les enjôler mais ne parvient qu’à s’emparer de l’or, jurant de sa voix de baryton qu’il forgera un anneau octroyant une puissance absolue… Cette scène fantastique, envoûtée d’une symphonie de cors, n’est pas tirée de la saga Le Seigneur des anneaux, de Tolkien, mais du prologue de L’Or du Rhin (Der Rheingold), de Richard Wagner. Sur les mêmes leitmotivs, le compositeur a écrit livrets et musique de trois autres opéras, réunis, avec le prélude, sous le titre L’Anneau du Nibelung (Der Ring des Nibelungen) : La Walkyrie (Die Walküre), Siegfried et Le Crépuscule des Dieux (Götterdämmerung). C’est ce poème épique, défini par Wagner comme un « festival scénique », que Laurent Joyeux, directeur de l’Opéra de Dijon, met en scène assisté du dramaturge Stephen Sazio et du scénographe Damien Caille-Perret. L’œuvre ne s’adresse pas aux seuls wagnériens mais aussi à un public qui ne connaît pas l’opéra et qui se retrouvera dans cette grande saga, permettant littéralement à chacun de rêver éveillé, promet le metteur en scène.

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PROGRAMME 1er WEEK-END Samedi 5 octobre : L’Or du Rhin à 16 h et La Walkyrie à 19 h Dimanche 6 : Siegfried à 16 h et Le Crépuscule des Dieux à 20 h 2e WEEK-END Les samedi 12 et dimanche 13 octobre aux mêmes heures EN SEMAINE Mercredi 9 octobre : L’Or du Rhin à 18 h 30 et La Walkyrie à 21 h 30 Mardi 15 : Siegfried à 18 h et Le Crépuscule des Dieux à 22 h

CRÉATION DIJONNAISE. En ce bicentenaire de la naissance du compositeur (1813-1883), la création de l’Opéra de Dijon, actuellement en répétition, a de quoi intriguer. Après l’Opéra Bastille, Dijon est la seule maison d’opéra en France à proposer la quasi-intégrale du Ring dans sa continuité. Deux soirées de 6 h chacune y sont consacrées, aux entractes agrémentés de dégustations rhénanes. Pour tenir le pari temporel, quelques scènes intermédiaires ont été retranchées, sans

dépareiller l’unité complexe de l’œuvre. Il n’est plus possible de présenter le Ring de façon traditionnelle, vu son ampleur. Il faut inventer autre chose. Son univers est onirique, sobre et beau, empreint de l’humanisme d’une grande œuvre révolutionnaire, dévoile Laurent Joyeux. On retrouvera le Chœur de l’Opéra et l’Orchestre Dijon-Bourgogne (80 à 100 musiciens selon les œuvres) dans la fosse, sous la direction de Daniel Kawka. Familier des scènes internationales, il retrouve l’Auditorium (où il a déjà conduit un Tristan de Wagner) entouré de solistes de renom, tels le baryton allemand Thomas Bauer en dieu Wotan, le ténor américain Daniel Brenna (Siegfried) ou la soprano allemande Sabine Hogrefe (Brünnhilde). Le compositeur Brice Pauset, en résidence à l’Opéra de Dijon, participe également à ce projet par la création de deux préludes, interprétés notamment par les enfants de la Maîtrise de Dijon. Les décors seront construits par les ateliers de l’Opéra de Dijon et des entreprises de la région. TARIFS ATTRAYANTS. Pour cette intégrale qui ouvre la prochaine saison, l’Opéra de Dijon offre les mêmes tarifs attrayants et tous publics habituellement pratiqués. Deux exemples : les moins de 26 ans bénéficient d’un pass à 20 euros pour le cycle complet. Et à la carte, pour 5,50 euros, les juniors pourront s’imprégner de célèbres airs. Comme ceux de Siegfried, si proche d’un « changer la vie ! » de Rimbaud. Der Ring des Nibelungen Du samedi 5 au mardi 15 octobre Auditorium Réservation au Grand Théâtre www.opera-dijon.fr Tél. : 03 80 48 82 82


| en chiffres |

RÉSULTATS DU BAROMÈTRE MUNICIPAL 2013 RÉALISÉ DU 28 JANVIER AU 2 FÉVRIER AUPRÈS D’UN ÉCHANTILLON REPRÉSENTATIF DES HABITANTS DE LA VILLE DE DIJON, ÂGÉS DE 18 ANS ET PLUS.

+ 19

94 %

Avec 48 % de Dijonnais satisfaits des conditions de circulation à Dijon (là où la moyenne des villes se situe à 29 %), le pourcentage a progressé de 19 points par rapport à 2012 ; signe incontestable que les aménagements récents et le développement des mobilités douces répondent aux besoins des habitants.

C’est le taux de Dijonnais satisfaits de vivre à Dijon. Un chiffre en progression de 2 % par rapport au précédent baromètre de 2012. 82 % des personnes interrogées estiment que Dijon a changé plutôt en bien depuis plusieurs années.

33 %

C’est le pourcentage de personnes interrogées sur la question du logement qui souhaiteraient que la municipalité intervienne en priorité ces prochaines années dans ce domaine. Une attente classée 3e dans l’ordre des priorités, après le soutien à l’attractivité économique et le stationnement.

76

%

La réforme des rythmes scolaires – passage pour les élèves à 4 jours et demi de classe au lieu de 4 jours actuellement – est connue par 76 % des Dijonnais. La réforme s’appliquera à Dijon dès la rentrée 2013.

70 %

En moyenne, les Dijonnais sont satisfaits à 70 % de leurs conditions de vie : cadre de vie, animations, propreté, éducation, sécurité des personnes et des biens, logement, soutien à l’activité économique, circulation, stationnement. Le standard des villes pour cette catégorie est en moyenne de 57 %.

3

%

Seuls 3 % des Dijonnais sont pessimistes quant à l’avenir de Dijon. 13 % sont très optimistes et 71 % plutôt optimistes.

87 %

Les Dijonnais estiment à 87 % que la piétonnisation de la rue de la Liberté est un projet utile. L’inauguration de ce nouvel aménagement piéton aura lieu le 18 mai. Un cheminement doux qui s’étendra ainsi de la place du Théâtre à la gare pour le bonheur des amateurs de shopping et des touristes.


| tout le monde en parle |

FRANÇOIS HOLLANDE RECEVAIT LA MÉDAILLE DE LA VILLE LORS DE SON DISCOURS DEVANT LES FORCES VIVES DE LA RÉGION, ÉLUS, ASSOCIATIONS, ENTREPRENEURS…, DANS LA SALLE DES ÉTATS DE L’HÔTEL DE VILLE.

FRANÇOIS HOLLANDE À DIJON

RENCONTRE AVEC LES FRANÇAIS Lundi 11 et mardi 12 mars derniers, le président de la République était à Dijon pour une visite historique de deux jours à la rencontre des habitants et acteurs du territoire.

’est en effet par Dijon que François Hollande a voulu débuter son « tour de France des régions ». Il entend ainsi aller au-devant des Français lors de visites régulières sur le territoire. La visite présidentielle a débuté par le quartier des Grésilles, qui a bénéficié, ces dernières années, d’un programme d’aménagement urbain et de réhabilitation. Cette visite a été l’occasion de rencontres avec les habitants du quartier, mais aussi de la signature d’emplois

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d’avenir à la Maison de l’emploi, d’un échange avec les élèves du lycée Eiffel, ainsi que d’une rencontre avec les jeunes utilisateurs de la salle d’escalade. Le chef de l’État a également profité de son déplacement pour visiter deux entreprises locales qui marchent et qui innovent : Oncodesign et les Laboratoires Urgo. Il a ainsi réaffirmé sa confiance dans les entreprises françaises, investisseurs indispensables aux côtés de l’État et des collectivités territoriales.

Accueilli à l’hôtel de ville de Dijon, le président de la République a prononcé un discours devant les forces vives dijonnaises, élus, associations et entreprises, et a échangé avec les élus locaux du département lors de son déplacement à Sombernon puis dans le pays de l’Auxois-Morvan. À l’issue de ces deux jours, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, a salué la chaleur des échanges et la grande accessibilité du président.


LES PRÉSIDENTS À DIJON 018510 Napoléon III, venu banqueter au foyer du théâtre de Dijon après avoir inauguré la portion de la ligne de chemin de fer Paris-LyonMarseille (ou « ligne PLM ») reliant Tonnerre à Dijon via le tunnel de Blaisy.

Le président de la République à la rencontre des utilisateurs de la salle d’escalade Cime Altitude 245, dans le quartier des Grésilles.

© Présidence de la République / C. Alix

© Présidence de la République / C. Alix

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Signature de quatre contrats d’avenir à la Maison de l’emploi du quartier des Grésilles, dont deux pour la ville de Dijon. Dispositif initié par le nouveau gouvernement, il a pour objectif d’offrir une première expérience professionnelle aux jeunes les plus éloignés de l’emploi.

0AVRIL 19590 Charles de Gaulle, pour un contact direct avec les citoyens à travers la visite de la faculté, des quartiers neufs, une réception à l’hôtel de ville et un discours à la population. 0NOVEMBRE 19750 Valéry Giscard d’Estaing, pour une réunion interministérielle portant sur la liaison fluviale RhinRhône, et en avril 1981, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, sur l’enjeu du 2e tour, l’alliance électorale au sein de la gauche, les libertés, la qualité de la vie, les relations internationales, le développement régional. 0JUIN 19960 Jacques Chirac, lors d’un sommet franco-allemand avec Helmut Kohl.

Visite du quartier des Grésilles, l’un des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Le président de la République est allé à la rencontre des habitants et a pu répondre directement à leurs interrogations.

0MARS 20130 François Hollande, pour rencontrer les Français et réaffirmer ses engagements.

© Présidence de la République / C. Alix

0OCTOBRE 20070 Nicolas Sarkozy, pour une table ronde sur la réinsertion par le travail, puis en janvier 2012, pour un déplacement à la cour d’appel consacré à la participation des citoyens assesseurs à la justice, et en avril 2012, pour un meeting préélectoral.

Visite d’Oncodesign, entreprise de pointe dans la recherche de médicaments anticancéreux.

Visite des Laboratoires Urgo, leader français du pansement.


| cadre de vie |

OBJECTIF QUALITÉ DE VIE Dijon ne cache pas son ambition : devenir une référence écologique en Europe. Les dernières réalisations majeures dans l’agglomération (Zénith, piscine olympique, tramway, centre de maintenance des bus et des trams, réseau cyclable, écoquartiers, réseau de chaleur…) concourent à cet objectif. Un environnement préservé, un centre-ville embelli et apaisé, le maintien de la tranquillité publique contribuent à faire de Dijon une ville à haute qualité de vie.

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es travaux ont débuté en janvier, entre Drapeau et Clemenceau : ici, le Grand Dijon, via son délégataire Dijon Énergies (groupe Dalkia), construit un réseau de chaleur de 30 km dont les premiers tronçons épousent le tracé du tramway. À terme, des équipements publics, des immeubles, voire des quartiers entiers seront ainsi chauffés grâce à la chaleur récupérée dans l’usine d’incinération et grâce à celle produite par une chaufferie biomasse. Un argument massue pour faire de Dijon une référence écologique à l’échelle européenne ! Cette prise en compte des enjeux du développement durable dans chaque projet urbain est la « marque de fabrique » de Dijon. Elle contribue activement à la qualité de vie des habitants et des visiteurs de la capitale bourguignonne.

MISE AU VERT L’époque où la qualité environnementale d’une ville se mesurait au nombre de mètres carrés d’espaces verts est révolue. Pour autant, la présence de la végétation contribue à la qualité de vie des habitants. Si la ville est bien dotée en grands parcs (Colombière, Combe à la Serpent, Toison-d’Or, Carrières-Bacquin, Jardin des sciences…), elle veille aussi à créer, dans les quartiers, de petits espaces verts de proximité, lieux de respiration et de quiétude permettant par exemple les jeux d’enfants. Les écoquartiers font la part belle à la verdure, à l’image d’Heudelet 26 ou de la future écocité Jardin des maraîchers. Junot a pour sa part été conçu autour d’un mail piétonnier paysagé. Quant aux programmes d’habitat, ils prévoient, pour une majorité de logements, au moins un espace extérieur (balcon ou rez-de-jardin)..

VÉLO EN VILLE. La création de 250 km de bandes et de pistes cyclables (dont 20 km le long des voies du tram), l’ouverture de vélostations comme celle de la gare, la mise en place de services (Velodi, DiviaVélo…) contribuent à rendre la pratique du vélo plus sûre et plus agréable. Objectif : augmenter la part du deux-roues dans les modes de déplacement.

SUR TOUS LES TERRAINS. Cette stratégie en faveur de la qualité de la vie en ville se décline sur tous les terrains. Celui des transports : 20 km de réseau de tram et une flotte de 102 bus hybrides (inédite en France) ont pour conséquence que 90 % des transports publics de l’agglomération seront bientôt mûs par une énergie verte. La piétonnisation du centre-ville, le réaménagement des espaces publics et une conception des quartiers qui privilégie les modes doux favorisent le développement de la marche à pied. La création, en quelques années, de 250 km de bandes et de pistes cyclables ainsi que le développement d’une offre de services (location de vélos, création de vélostations…) ont favorisé par ailleurs la pratique du deux-roues. Écoquartiers, politique d’économies d’énergie (par exemple dans l’éclairage public ou l’arrosage du gazon du tramway), dispositifs en faveur de la basse consommation des bâtiments publics (panneaux photovoltaïques sur la piscine olympique ou le centre de maintenance des trams)…, tout concourt, à Dijon, à la préservation de l’environnement et de nos ressources. C’est au nom de cette même stratégie que le Grand Dijon a, dans les années 2000, reconstruit la station d’épuration de Longvic, remis aux normes l’usine d’incinération et doté celle-ci d’un turbo-alternateur qui produit suffisamment d’électricité pour approvisionner une ville de 20 000 habitants !


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ALFRED PETER

Le paysagiste strasbourgeois, qui a travaillé dans de nombreuses villes françaises ou allemandes (Strasbourg, Montpellier, Karlsruhe…), a réalisé l’« insertion paysagère » du tramway de Dijon. À ce titre, il a notamment signé le réaménagement des places Darcy et République.

Dijon Mag : Que signifie l’expression « qualité de vie en ville », pour vous ? Alfred Peter : La ville, c’est l’art de vivre ensemble. La bonne ville est celle qui tolère et encourage la mise en relation des habitants. C’est celle qui a la capacité à rassembler les communautés sur un territoire qu’on a plaisir à pratiquer ensemble. Une des qualités discriminantes dans la « désirabilité » d’une ville, c’est la relation entre la ville et la nature. Dijon est, de ce point de vue, tout à fait exemplaire. Nous sommes tantôt dans un univers minéral, grouillant, commerçant, animé, tantôt dans un lieu calme, de verdure, de ressourcement (grandes places, parcs, paysages apaisés tout près de la ville). DM : En quoi le tramway a-t-il amélioré la qualité de vie à Dijon ? AP : Le tram a permis à l’agglomération de passer dans le XXIe siècle. Il incarne une ville où les espaces ont désormais plusieurs fonctions. Prenez un espace transformé par le tram, par exemple la place de la République : c’est un lieu fonctionnel pour les échanges et le transport public, mais aussi un espace de circulation, un lieu animé sur ses franges et, au centre, une place qui

doit accueillir des manifestations, des événements… Avant, elle était presque entièrement dédiée à la voiture. L’espace est redevenu pluridimensionnel ! Dans les « villes à tram », les espaces urbains se réaménagent dans cet esprit. Il y a un « avant » et un « après tram » dans la manière de concevoir et de pratiquer la ville. DM : Darcy, République : deux places, deux partis pris. Entre minéral, végétal et aquatique, quel équilibre ? AP : Ce sont deux places qui posent des questions très différentes. Darcy est le maillon d’une chaîne qui traverse la ville historique, elle est un lien entre le square et la rue de la Liberté, commerçante. D’où le choix d’une place à la fois minérale et végétale. République, c’est un très grand espace, en marge de la ville dense, le « Châtelet » de Dijon ! C’est un espace d’échanges, de transit, qui doit pour autant bénéficier d’un projet d’aménagement de grande qualité. C’est là la leçon des projets menés dans les autres villes auparavant : le lieu où « ça se croise » doit être parfait pour les transports et intéressant du point de vue urbain. Quant à l’eau, avec la fontaine que nous avons créée, elle apporte une touche festive, ludique à ce lieu, surtout quand il ne s’y passe rien.

© D.R.

« LA VILLE, C’EST L’ART DE VIVRE ENSEMBLE »


| cadre de vie |

HARO SUR LES GRAFFITIS ! Depuis plusieurs années, la ville confie à l’entreprise dijonnaise Le Signe de l’environnement le soin d’éliminer les graffitis et tags qui enlaidissent les murs. Deux équipes, soit quatre techniciens, interviennent en 48 heures sur simple appel. Avec des matériels et des méthodes respectueux de l’environnement : véhicule électrique pour sillonner le cœur de la ville (il parcourt environ 80 km par jour), aucun produit détergent, mais des solutions innovantes. Par exemple des scories de fusion (cendres vitrifiées récupérées dans l’industrie), homologuées par les Monuments historiques, ou encore un mélange d’eau et d’agrumes pour nettoyer les panneaux routiers… Grâce à ces procédés, Le Signe de l’environnement, PME dijonnaise de huit personnes fondée par François-Xavier Désertot, a gagné d’importants marchés dans la région (tramway de Dijon, université de Bourgogne, SNCF) et convaincu d’autres villes, notamment Lyon.

REPORTAGE

ÉCLAIRER MIEUX POUR DÉPENSER MOINS e soir-là, à l’angle du boulevard Mansart et de la rue des Péjoces, une équipe de Citelum – en charge de l’éclairage public de Dijon avec ETDE – installe et teste le nouveau module qui va lui permettre de régler l’intensité de l’éclairage. Selon le niveau de trafic, l’activité dans la rue, la dimension de la rue, selon l’heure de la soirée ou de la nuit, nous réduisons l’éclairage de 20, 30 ou 40 % par rapport au niveau d’éclairement nominal de chaque lampadaire, explique Frédéric Bource, chef de l’agence régionale Citelum. Si une baisse d’intensité de 20 % est insensible à l’œil nu, elle permet en revanche d’économiser de l’électricité et de l’argent public, mais aussi d’atténuer l’effet de halo de l’éclairage, qui perturbe alentour la faune sauvage… et les astronomes ! En 2003, la feuille de route de Citelum, qui vient de décrocher le marché, est de réduire la consommation de 29 % à l’horizon 2015, sim-

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Arlette, 67 ans « La qualité de vie, c’est d’abord la dimension : Dijon n’est pas une trop grande métropole. C’est ensuite la grande place accordée à la verdure dans la ville, l’offre culturelle, qui est très large et variée ici, les bons restaurants, le climat qui est globalement bon [sourire]… Là, nous sommes place Darcy : ça va être superbe au printemps, quand les feuilles des arbres vont pousser ! »

plement en remplaçant les lampadaires anciens de 250 watts par de nouveaux qui affichent 150 watts. En décembre 2011, la ville affiche une ambition plus grande encore : l’installation de modules électroniques sur au moins 15 000 des 17 000 points d’éclairage public de la ville va permettre de réduire la consommation de 43 % à terme – une première en France à cette échelle : Dijon entre dans l’ère de l’éclairage public du XXIe siècle, se réjouit Frédéric Bource. À ce jour, près de 4 500 points d’éclairage sont équipés. Et les équipes de Citelum effectuent les réglages lampadaire par lampadaire. Le projet s’intègre dans la stratégie de réduction des consommations énergétiques de la ville de Dijon, qui se déploie tous azimuts : par exemple, les nouvelles illuminations de Noël, mises en place depuis 2007 ont permis d’économiser 75 % d’électricité par rapport aux précédentes.

Céline, 33 ans « J’apprécie l’atmosphère, l’ambiance. L’offre commerciale est importante, notamment la présence de commerces de bouche au cœur de la ville. Le tramway a beaucoup apporté à la qualité des transports, à la qualité de vie. J’ajouterais quand même des espaces verts, des aires de jeux pour les enfants, notamment au centre-ville, place de la République par exemple. »


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RUES PIÉTONNES. Après les rues Vauban et des Godrans, la rue de la Liberté est piétonne depuis le 1er septembre 2012. Les travaux d’embellissement seront terminés mi-mai. Prochains projets, pour améliorer encore la qualité de vie au cœur de la ville : le passage de la rue Charrue en « zone de rencontres » et le réaménagement de la place du Théâtre.

TRANQUILLITÉ PUBLIQUE

UNE POLICE MUNICIPALE ACTIVE i la sécurité publique est du ressort de l’État et de sa police nationale, la ville de Dijon veille à la tranquillité publique sur son territoire en s’appuyant notamment sur sa police municipale. Les 63 agents (non armés) de la police municipale remplissent des missions variées : respect du code de la route, surveillance des bâtiments publics et des parcs, service d’ordre lors de manifestations ou d’événements publics, surveillance de la baignade à Dijon Plage, mais aussi, parfois, interventions lors d’accidents ou d’actes de délinquance… La circulation à la sortie des écoles a été confiée aux agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ainsi qu’à des référents formés pour cette mission. Modernisée, la police municipale arbore des uniformes et utilise des véhicules « relookés », comme partout en France. En 2004, elle s’est enrichie d’une brigade VTT, qui parcourt chaque jour 30 km dans les rues piétonnes du centre-ville ou dans les parcs et jardins publics. Et

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en 2012, une brigade verte a été créée, dont la vocation est de veiller au maintien de la qualité environnementale du centre-ville : elle mène des actions de prévention et d’information en matière de déchets ou de déjections canines. Pour veiller à la tranquillité publique, la ville de Dijon a également mis en place un réseau d’une trentaine de caméras de vidéo-surveillance. Ces appareils ont une vocation dissuasive, mais ils peuvent, le cas échéant, aider les enquêteurs de la police judiciaire à identifier les auteurs de faits délictueux. Ce réseau est complémentaire de celui de Divia (caméras embarquées à bord des bus et des rames de tramway, caméras fixées dans les stations et le long des voies). Soucieuse de la sécurité des Dijonnais, la ville a pris, fin 2012, la décision de fermer les parkings souterrains du centre-ville la nuit. Cette mesure, qui n’empêche pas les automobilistes de récupérer leur véhicule, doit permettre d’éviter que ces lieux n’accueillent des populations marginales.

Didier, 42 ans « On est vite sortis de la ville : on passe du milieu urbain à la campagne en quelques minutes, c’est vraiment appréciable. Dijon est une belle ville, le patrimoine est bien entretenu, les travaux autour du tramway ont permis de le valoriser encore plus. J’apprécie aussi la présence des équipements socioculturels et la facilité de circulation dans la ville, qui sera meilleure encore avec la Lino. »

Andj, 23 ans « Je viens d’une petite ville pour faire mes études à Dijon. Ici, il y a des équipements, des spectacles, des animations pour les jeunes. Une ville culturelle, accueillante, ouverte aux autres, c’est ça la qualité de vie ! Ce sera parfait ici dès que les travaux de la rue de la Liberté seront terminés. »


| dossier |

PROJET ÉDUCATIF GLOBAL

DEMAIN SE DÉCIDE AUJOURD’HUI RENTRÉE SCOLAIRE 2013. NOUVEAU CAP. DIJON MET EN PLACE SON PROJET ÉDUCATIF GLOBAL (PEG). APRÈS DEUX ANS DE TRAVAIL, DE CONCERTATION ET D’EXPÉRIMENTATION, LA VILLE PROPOSE UN PROJET ÉDUCATIF QUI POSITIONNE L’ENFANT AU CŒUR D’UNE ÉDUCATION PARTAGÉE ENTRE LES ENSEIGNANTS, LES PARENTS ET LA VILLE, GRÂCE NOTAMMENT AUX ACCUEILS ET AUX ACTIVITÉS PÉRISCOLAIRES ET EXTRASCOLAIRES. POUR L’ENFANT, C’EST PLUS DE COHÉRENCE ET DE REPÈRES ENTRE LES TEMPS DE L’ÉCOLE, DES ACTIVITÉS ET DE LA FAMILLE, POUR PROFITER AU MAXIMUM DE LA RICHESSE DE LA COÉDUCATION. UN PROJET QUI INTÈGRE NÉCESSAIREMENT LA NOUVELLE RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES.


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BIENVENUE DANS L’ÈRE DE LA COÉDUCATION À chaque temps de vie, l’enfant grandit et s’épanouit au contact des différentes personnes qu’il côtoie. Le PEG (projet éducatif global) articule ces temps pour donner toutes ses chances à chaque enfant. ohérence. Complémentarité. Coéducation1. Au centre du projet éducatif global, il y a l’enfant et son parcours, tout au long de la journée, tout au long de l’année, tout au long de sa vie d’enfant. Pour qu’il réussisse, qu’il grandisse, qu’il s’épanouisse et devienne un citoyen éclairé et équilibré. L’ambition est importante, fondamentale, car il en va de l’avenir des générations futures. Le saut culturel est essentiel et le projet réaffirme que la ville, par ses actions dans les temps au cours desquels les enfants lui sont confiés, participe à l’éducation en complément des parents et des enseignants. Mieux, elle contribue aux côtés de l’école à tisser un lien entre tous les référents de l’enfant au niveau local. Depuis une dizaine d’année, à travers le projet éducatif local (PEL), dispositif préexistant au PEG, la ville se construit et se professionnalise dans son rôle d’acteur éducatif. Le projet éducatif global en est la synthèse, la traduction, l’extension.

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DES VALEURS, DES ACTEURS, DES RYTHMES. Il s’appuie d’abord sur des valeurs, que chaque accueil périscolaire devra intégrer dans ses projets. Anne Dillenseger, adjointe au maire déléguée à la réussite éducative, les résume ainsi : Le vivre-ensemble, la coopération, le respect de l’autre, la mixité, l’ouverture sur le monde. Tout ce qui permettra à l’enfant de préparer sa vie dans la société. Il s’appuie aussi sur des acteurs. Et on pourrait ajouter un quatrième mot-clé essentiel :

concertation. Car le PEG introduit une nouvelle manière de travailler, ensemble, à la réussite et au bien-être de l’enfant. C’est une vraie révolution, culturelle cette fois, que l’on n’envisageait pas il y a même seulement dix ans : rapprocher l’école, la famille, le périscolaire. Imaginer des projets en commun avec les enseignants et les animateurs, et auxquels les parents sont invités à participer. Le PEG s’adresse aux enfants et aux jeunes de 0 à 25 ans. Par conséquent, au-delà des temps scolaires et périscolaires, il implique également les établissements d’accueil de la petite enfance, les accueils de loisirs extrascolaires, les acteurs du sport, de la culture et des loisirs, les structures socioculturelles et les accueils jeunes. Il s’appuie enfin sur les rythmes de l’enfant. Et la nouvelle réforme des rythmes scolaires, avec des journées de classe moins denses, permettant de mieux alterner les temps de l’apprentissage avec les temps de la récupération et des loisirs, donne un rôle fondamental au périscolaire. Le projet éducatif global synchronise les temps de vie, tantôt complémentaire du temps scolaire, tantôt transition avec le temps familial, tantôt éveil et nouveauté, tantôt moment calme, pour le bien de l’enfant, pour sa réussite.

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Processus qui favorise la socialisation de l’enfant en mettant l’accent sur le rôle de chacun de ceux qui entourent un enfant dans l’éducation (parents, enseignants, autres enfants).

UN PROJET NÉ DE LA CONCERTATION Le projet éducatif global (PEG) repose sur l’expérience du projet éducatif local (PEL) mis en place à Dijon depuis 2003. Ce dernier avait vu la création d’accueils périscolaires, de centres de loisirs municipaux, d’une révision des tarifs de sorte que tous les services de restauration, d’accueil et d’activités soient accessibles financièrement et géographiquement à tous. En 2010, la ville de Dijon signe l’« appel de Bobigny » lancé par le réseau français de villes éducatrices. Comme 70 villes en France, Dijon se montre pionnière et fait de son PEG un modèle pour l’égalité d’accès à l’éducation, la laïcité, le refus des discriminations et la coopération éducative. Dès lors, un comité de pilotage et 6 groupes de travail présidés par 7 élus vont réunir 67 représentants des services de la ville et 70 partenaires pour l’élaboration concertée du PEG.


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TISSER LE RÉSEAU ÉDUCATIF L’objectif du PEG est de coordonner et rendre plus lisibles les actions éducatives conduites par la ville. Il rassemble donc des principes, des valeurs, des projets concrets et un suivi régulier.

EN CHIFFRES L’ÉCOLE > 80 écoles pour près de 10 000 enfants scolarisés dont 40 % en maternelle > Les 80 directeurs d’école sont impliqués dans l’élaboration des PEG

LE PÉRISCOLAIRE > 5 000 enfants inscrits dans 61 accueils périscolaires > 8 500 enfants inscrits dans 79 restaurants scolaires > Environ 80 % des enfants utilisent chaque jour le périscolaire ou la restauration : 1 000 le matin, 6 000 le midi et 2 000 le soir. Ce qui mobilise 200 animateurs professionnels par jour et 400 encadrants sur le temps du midi > 5 500 enfants inscrits dans 16 centres de loisirs > 539 jeunes inscrits dans 7 accueils jeunes

LA PETITE ENFANCE > 2 700 enfants dans 21 crèches ou haltes-garderies

PROJETS CONCERTÉS, RÉALITÉ DU QUARTIER Le PEG doit contribuer à tisser un véritable réseau éducatif dijonnais. Il s’agit, à l’échelle du quartier, de constituer des liens étroits entre les directeurs d’école et de centre de loisirs, les représentants de parents et les acteurs socio-éducatifs. Ensemble, ils vont concevoir des projets éducatifs tenant compte de leurs réalités locales. IMPLIQUER LES PARENTS Un des grands enjeux est de réussir la « coéducation » avec les enseignants mais aussi les parents. Ils seront associés aux futurs conseils de crèches. Des activités partagées parents-enfants leur seront ouvertes. Certains accueils péri et extrascolaires leur réserveront un espace « café des parents » où ils pourront se retrouver autour de jeux et de loisirs. Enfin, des ateliers pratiques dédiés à la cuisine, au rythme de l’enfant ou aux devoirs leur seront destinés. L’OUVERTURE À LA CULTURE ET AUX SPORTS Le PEG propose des parcours autour d’un thème, croisant des séances en classe et des sorties animées par les personnels de la ville, par exemple dans les musées, aux

archives… En 2013, les projets portent sur la vache (avec l’exposition du Muséum), l’eau, l’alimentation ou encore la lecture. Un parcours d’éducation sportive sera aussi mis en place, en se fondant sur la découverte, le jeu, la mixité, les rencontres avec les clubs sportifs et la pratique avec les parents. En dehors de ces parcours, une « plate-forme de projets éducatifs » sera accessible aux différents acteurs de l’éducation : chacun viendra y témoigner de ses expériences et y prendre des idées. SUSCITER DES RÉFLEXES « DURABLES » Si Dijon a pour ambition de devenir une référence écologique, l’éducation au développement durable commence avec les plus jeunes générations. La ville a ainsi signé trois conventions avec des associations d’éducation populaire compétentes sur la pédagogie de l’environnement pour la période 20122015. De plus, elle donnera priorité aux projets éducatifs innovants traitant de cette thématique parmi les 80 à 100 projets qu’elle finance chaque année. Économies d’énergie, préservation de l’environnement, découverte de la richesse écologique de Dijon et de ses alentours… L’objectif est d’instaurer une culture commune du développement durable.


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Paroles de jeunes Dijonnais Artus, Flore et Hawa ont participé avec leur classe au projet sur l’eau.

Hawa, 9 ans et demi, CM1 Artus, 10 ans, CM2 C’est intéressant, ça change de la classe. Là on voit les choses en vrai ! J’ai été impressionné par les archives municipales. On a vu des documents très vieux sur la situation de l’eau au XVe siècle. Ça fait un peu chasse au trésor. Un plan de Dijon montrait la localisation des puits. Il n’y en avait pas pour tout le monde. Beaucoup pour les Ducs, peu pour le public.

Quelqu’un est venu en classe pour nous parler de l’eau dans le monde et des climats. Ensuite on a fait un jeu par équipes de 4. On devait faire un exposé sur un continent – son climat, ses ressources en eau… J’ai beaucoup aimé chercher dans les documents, sur la carte. Les exposés étaient bien mais le mien était mieux !

VU DE L’ÉCOLE « UN CHANGEMENT NÉCESSAIRE DANS LES PRATIQUES » Flore, 9 ans, CM1

Francis Pelletier, directeur de l’école élémentaire Montchapet.

Dijon Mag : Le PEG bouleverse la manière de travailler des enseignants. Comment l’accueillent-ils ? Francis Pelletier : Le PEG fait tomber des barrières, mais c’est aussi une demande. Les enseignants se sentent parfois trop seuls avec leur classe. La loi sur la refondation de l’école encourage d’ailleurs cette évolution. Travailler avec les intervenants sur des projets, impliquer les parents, c’est une véritable ouverture, un enrichissement de la pédagogie. Et ces échanges valorisent le métier, nous rapprochent des autres acteurs de l’éducation – la ville, les parents… – et nous donnent une nouvelle reconnaissance. DM : Pour l’enfant, c’est important ? FP : C’est essentiel. En périscolaire, en classe ou à la maison, c’est le même enfant. Et c’est important que l’on travaille tous en

synergie pour sa réussite. D’un point de vue pédagogique, on aborde un même thème à travers différentes approches, c’est plus riche. D’un point de vue humain, on repère plus vite les enfants en difficulté scolaire ou sociale, on les suit plus facilement. DM : Avez-vous déjà testé les projets du PEG ? FP : Oui, nous avons deux classes qui travaillent sur l’eau. Il y a des préparations en classe, des visites dans la ville avec l’association Icovil, aux archives municipales, celle d’une station d’épuration, et puis des séances en classe autour de la musique de l’eau, avec des animateurs et des intervenants du conservatoire. C’est très complet. DM : Les parents sont-ils impliqués ? FP : D’une manière générale, les parents

Une dame est venue dans la classe et on a fait de la musique avec de l’eau. Dans des bouteilles, dans des bacs, avec des claves… Ensuite on devait trouver des sons avec l’eau pour illustrer des images. On le faisait tous ensemble, c’était bien. Quand on est plusieurs, ça aide à trouver des idées. On a appris des chansons sur l’eau aussi, avec Annette, du conservatoire. On va les chanter au spectacle de l’école.

s’impliquent bien. Si on leur donne les moyens d’être acteurs dans ces projets, ils répondent présent, ils sont même souvent demandeurs. DM : Vous rencontrez souvent les personnes du périscolaire ? FP : Les contacts sont quotidiens. Surtout avec l’adjoint éducatif. On s’informe sur les difficultés de tel ou tel enfant, sur les projets éducatifs des uns et des autres, ils m’invitent à découvrir leurs activités… On a aussi de très bons contacts avec la ville d’une manière générale.


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Paroles d’enfant Étienne est un habitué de l’accueil périscolaire.

Étienne, 10 ans, CM2 Je suis en périscolaire le midi et deux soirs par semaine. J’aime bien, on fait beaucoup de choses. Moi je fais du sport, on a fait un tournoi de foot entre plusieurs accueils périscolaires. Je fais aussi du théâtre. On est en train de faire faire un sketch comique pour le spectacle de fin d’année. On écrit nous-mêmes les textes, c’est chouette. C’est une enquête policière avec des gags.

VU DU PÉRISCOLAIRE « NOUS SOMMES UN VÉRITABLE ACTEUR DE L’ÉDUCATION » Sylvie Morot, directrice du pôle accueil périscolaire université. Dijon Mag : La vision que l’on a des activités périscolaires est en train d’évoluer. Dans quel sens ? Sylvie Morot : Nous sommes progressivement reconnus comme de véritables acteurs de l’éducation. Historiquement, l’image du « moniteur de colo » qu’avaient les animateurs a été lourde à porter. Certains parents parlent encore aujourd’hui de « garderie », terme que nous avons tendance à bannir car nous avons un véritable programme éducatif. Depuis dix ans, à Dijon, nous avons engagé un vrai travail de professionnalisation des personnels. Les animateurs et les équipes permanentes sont diplômées « Jeunesse et sports », et même les étudiants qui s’occupent de la restauration scolaire à midi sont formés. DM : Ce PEG va-t-il contribuer à faire évoluer les mentalités ? SM : Inévitablement. Nous ne venons pas nous substituer les uns aux autres, nous sommes complémentaires. Sur un projet commun, nous apportons une autre approche que celle de l’enseignant, moins dans l’apprentissage, mais plus dans le jeu, l’interactivité. C’est valable en science, en art ou en sport. Nous faisons aussi l’apprentissage des petites choses de la vie : se laver les mains avant le déjeuner, etc. Très important aussi, nous nous entendons avec l’école sur des règles communes. L’enfant doit avoir

les mêmes repères, droits et devoirs en scolaire et en périscolaire. DM : Et auprès des parents ? SM : Là encore, nous ne nous substituons pas aux parents. Le temps collectif est épuisant et ne remplace pas le temps familial où l’enfant est plus au calme, où il peut se retrouver. Mais tant que l’enfant est chez nous, nous faisons au mieux pour l’aider à s’épanouir, par des activités ou au contraire par des temps de repos, ou par une aide aux devoirs. Nous invitons aussi les parents, le plus possible, à des activités partagées, à des goûters…

DM : Vous êtes en quelque sorte la pierre angulaire entre l’école et la famille ? SM : Nous sommes une passerelle. Quand les horaires de travail et de l’école ne correspondent pas, les parents et l’enseignant ne peuvent pas se rencontrer. Nous sommes là aussi pour faire le relais entre les deux. DM : Vous êtes aussi le garant du rythme de l’enfant… SM : C’est vrai, la réforme des rythmes scolaires et sa réussite dépendent en grande partie de nous. Il nous appartiendra de respecter les temps de l’enfant, entre temps de jeu, temps de repos, temps d’éducation…

VU DES PARENTS

«NOUS VOULONS UNE AUTRE FORME D’ÉDUCATION» Dominique Baud, présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) des écoles publiques de Côte-d’Or. Dijon Mag : Le projet éducatif global prévoit d’impliquer plus les parents. Cela va dans le bon sens ? Dominique Baud : Cela fait un certain nombre d’années que nous le demandons. Plus généralement nous souhaitons une autre forme d’éducation : que l’école s’ouvre sur les associations, que les enseignants travaillent plus en équipe avec d’autres enseignants ou des intervenants extérieurs. L’enseignement doit se fonder sur la participation de l’enfant mais aussi des parents. Le PEG va dans ce sens donc, oui, il nous satisfait. DM : Et sur les nouveaux rythmes scolaires ? DB : Nous sommes partisan du passage à quatre jours et demi. Parce que cette réforme, préconisée par de nombreux experts, est avant tout au service de l’élève. L’essentiel est que l’on avance. Des ajustements seront toujours possibles par la suite.


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DANS LE RYTHME… Par son volet « rythmes de l’enfant », le projet éducatif global intègre nécessairement le nouveau décret sur les rythmes scolaires. Dijon, qui a déjà l’expérience et la structure périscolaire adaptée, mettra en place la réforme dès 2013. Pour le bien de l’enfant.

avoriser la réussite scolaire des élèves et ne pas troubler le rythme des familles. Tels sont les objectifs que s’est fixés la ville de Dijon en envisageant son projet sur l’aménagement des horaires scolaires pour la rentrée 2013. Le choix du mercredi matin plutôt que le samedi matin s’est imposé rapidement. Il restait à prendre 45 minutes par jour sur le temps scolaire et proposer un accueil des enfants sur le temps libéré. La proposition d’organisation qui sera présentée par la ville de Dijon à l’Éducation nationale intégrera les concertations en cours, notamment avec les directeurs d’écoles. Il s’agit d’envisager un positionnement de ces 45 minutes en tenant compte des attentes des familles, de l’avis des enseignants, des contraintes d’organisations des services dans une ville de la taille de Dijon, de l’impact budgétaire, et des enjeux éducatifs. À noter d’ores et déjà qu’un accueil périscolaire sera mis en place le mercredi matin. Les parents d’élèves seront naturellement

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tenus informés de l’avancement du dossier et des orientations qui seront arrêtées par la direction académique des services de l’Éducation nationale de la Côte-d’Or.

L’AVIS D’UN SPÉCIALISTE François Testu, professeur en psychologie à l’université de Tours, spécialiste des rythmes de l’enfant. Dijon Mag : Pour vous, quelle est la journée idéale pour un enfant ? François Testu : C’est une journée qui correspond à ses rythmes biologiques. On sait qu’il y a des moments forts, où l’on peut solliciter efficacement le corps et l’esprit pour l’apprentissage, par exemple le matin, et des moments faibles, où l’on demandera moins d’efforts. On travaillera alors sur les acquis, plutôt sous forme de jeu. Tout cela est très compatible avec la complémentarité éducative : il y a un temps pour le scolaire et un temps pour le périscolaire. DM : À quel moment privilégier le temps périscolaire pour raccourcir la journée ? FT : La pause méridienne est importante.

Surtout en France, avec l’institution du repas de midi. C’est une véritable coupure où les enfants ont besoin de souffler après une matinée consacrée aux forts apprentissages. Le matin, un petit temps de périscolaire peut-être important. C’est une manière de s’acclimater doucement au collectif avant d’entrer en cours. Et le soir, pour les plus petits, qui ont alors vraiment besoin de souffler DM : On cite beaucoup la Finlande comme exemple. Quels sont ses atouts ? FT : Il y a beaucoup moins d’heures de cours, la journée s’arrête à 15 h, et il y a plus de vacances en été, mais l’ensemble est plus régulier, mieux réparti sur l’année. Il y

a eu aussi un gros travail sur les contenus. Cela dit, ce qui peut se mettre en place dans un pays de 6 millions d’habitants est moins facile à faire quand on est dix fois plus.. DM : Alors quelles solutions pour la France ? FT : En France, nous avons une chance inouïe, et même unique, c’est notre réseau associatif. Il faut le soutenir, le développer, le solliciter pour une éducation différente et complémentaire de celle de l’école. Évidemment, cela demande beaucoup de dialogue, de rencontres avec les enseignants et les parents pour bien clarifier le rôle de chacun. Mais on tend de plus en plus vers cela.


| ça nous concerne |

RU MONTMUZARD

DIGNE D’UN GRAND RESTAURANT Chaque année, près d’un million de repas sont servis dans les trois restaurants universitaires dijonnais : Mansart, Maret et Montmuzard. Derrière cette image de restauration collective, se cache pour l’un d’entre eux un restaurant gastronomique. érés par le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous), les restaurants universitaires (RU) accueillent chaque jour une marée d’étudiants ainsi que le personnel de l’université (professeurs, administratifs, etc.). Avec un système de libre-service, chacun peut profiter d’un repas complet composé d’une entrée, d’un plat chaud, d’un laitage et d’un dessert au choix et à prix modéré (tarif étudiant : 3,10 €, et 7,60 € pour les personnes extérieures à l’université). Parmi ces trois RU dijonnais, le restaurant Montmuzard, situé sur le campus de l’université de Bourgogne, se démarque par son savoir-faire et sa capacité d’accueil : chaque jour y sont produits entre 2 000 et 3 000 repas. Et ses qualités ne s’arrêtent pas là ! Car, au-delà du simple plateau-repas, le RU abrite également depuis sept ans un restaurant gastronomique : Le Muzard. Original, pour un restaurant universitaire, et qui lui permet d’ailleurs de se classer parmi les plus grands restaurants de France en termes de volume d’activité toutes restaurations confondues (collective, traditionnelle, etc.). Pour un repas d’affaires ou pour des invités d’un jour, Le Muzard est ouvert pour le service du midi, du lundi au vendredi, sur réservation, avec une capacité d’accueil maximum de 50 personnes à table et 80 pour un buffet. À la carte, quatre menus sont proposés, de 16 à 29 €. Rens. : restaurant Montmuzard : 03 45 34 85 90 Réservation Le Muzard (48 h à l’avance) : 06 73 69 10 44

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ESCALE D’ALEMBERT

MAINTENIR LA SOCIALISATION DES SENIORS LES MOINS AUTONOMES vec l’âge, beaucoup de seniors perdent leur motivation et le goût des choses simples, comme la préparation des repas ou encore le contact avec l’extérieur. Des structures d’accompagnement collectif comme l’Escale d’Alembert sont là pour leur en redonner l’envie. Sous la direction des retraités et des personnes âgées de la ville de Dijon, l’Escale d’Alembert est installée depuis près de trente ans. Ses objectifs : accompagner les personnes de plus de 60 ans en perte d’autonomie, rompre l’isolement et prévenir la dépendance. Afin de satisfaire au mieux les besoins de ce public, l’établissement dispose d’un espace de restauration. Dans un cadre agréable et sur simple réservation, il est possible de partager le déjeuner du midi avec d’autres seniors. Un repas qui permet ainsi de leur garantir l’équilibre alimentaire et surtout de l’échange dans une ambiance conviviale. De surcroît, les usagers peuvent en complément profiter d’une offre variée d’activités ludiques et de bien-être (promenade, théâtre, découverte d’anciens métiers, jeux, visite de musée…), selon un programme établi tous les mois et après inscription. Le déplacement peut être assuré en minibus du domicile jusqu’au lieu d’activité. Cet accompagnement collectif demeure pour la plupart un soutien bénéfique. Lorsque cela le nécessite, une réorientation est proposée en concertation avec l’usager et selon ses besoins. Enfin, il est à souligner que, pour l’ensemble de ces services, une tarification en fonction des revenus est appliquée. Rens. : 03 80 72 48 10

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LYCÉE MONTCHAPET

MIEUX CONSTRUIRE SON PROJET D’ORIENTATION Au lycée Montchapet, la découverte du monde professionnel est privilégiée dans le cadre d’une proposition originale : le projet Pygmalion.

SEMAINE EUROPÉENNE DE LA VACCINATION

SE VACCINER, C’EST SE PROTÉGER algré les progrès réalisés pour lutter contre les maladies infectieuses, de nombreux décès pourraient encore être évités si les personnes étaient vaccinées. Afin de favoriser une meilleure compréhension des enjeux de la protection vaccinale et à l’occasion de la Semaine européenne de la vaccination, différentes manifestations seront organisées par le centre de vaccination du centre hospitalier universitaire (CHU). Au programme : des portes ouvertes au centre départemental de vaccination du 22 au 26 avril de 9 h à 17 h, un stand d’information place François-Rude le samedi 27 avril de 10 h à 17 h, et des séances d’information au Crous les lundi 29 avril et vendredi 30 mai de 11 h 15 à 13 h (restaurant universitaire Montmuzard), ainsi que les mardi 30 avril et jeudi 2 mai de 11 h à 14 h (cafétéria de la faculté droit-lettres). Enfin, des séances de vaccination seront prévues sur le campus, à la médecine préventive universitaire, les lundi 6 et mardi 7 mai de 9 h à 11 h 30 et de 12 h 30 à 16 h 30. Rens. : Centre de vaccination du CHU 1, rue Nicolas-Berthot Tél. : 03 80 63 68 02

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epuis la réforme des lycées en 2010 et à raison de deux heures par semaine, tous les élèves, dès la seconde, disposent d’un accompagnement personnalisé pour les aider à mieux s’orienter. Au lycée Montchapet, c’est en référence au mythe antique de Pygmalion – qui traduit notamment l’expérience suivante : « le regard du maître forge le comportement de l’apprenant » – que le proviseur, Michel Gey, a initié son projet depuis un an. Contrairement à l’enseignement technologique, les filières générales ne sont pas habituées à côtoyer le monde professionnel. L’idée est vraiment de proposer une orientation éclairée en favorisant les rencontres et la découverte des métiers, souligne-t-il. L’année est divisée en trois séquences de douze semaines mêlant apports cognitifs et rencontres professionnelles. Dès la seconde et en fonction de leurs centres d’intérêt, les élèves ont donc le choix entre cinq modules thématiques : santé, communication, justice, affaires et gestion, ingénierie et technologie ou encore environnement et humanitaire. À titre d’exemple, pour ceux qui s’orienteront plutôt vers des métiers liés à la justice et aux affaires, des cours de droit seront dispensés, ajoute Michel Gey. En complément de ces apports didactiques, c’est une cinquantaine de professionnels (chirurgien, greffier, journaliste, vétérinaire…) qui interviennent pendant ces temps pédagogiques pour présenter leur métier et échanger avec les lycéens. C’est une totale immersion dans l’univers de chaque professionnel qui est proposée, avec la compréhension des spécificités et surtout des contraintes de chaque métier. Il est important que les élèves appréhendent ces aspects afin d’affiner ou de définir un projet d’orientation le plus précis possible, conclut-il. À noter enfin qu’un module d’assistance obligatoire est prévu pour les élèves ayant besoin de soutien.

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VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS ? C’EST POUR VOUS EN AVRIL > MERCREDI 17 À 14 H 30 Visite sur site : « Les coulisses de l’Auditorium », Auditorium de Dijon (11, boulevard de Verdun) > JEUDI 2 MAI À 14 H 30 Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) Rens. : 0 800 21 3000


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SPA DES CAILLOUX

DES ANIMAUX ET DES HOMMES Reconnue d’utilité publique, la SPA des Cailloux ne pourrait fonctionner sans l’engagement de ses nombreux bénévoles. Toute l’année, ils œuvrent main dans la main avec les professionnels. a Société protectrice des animaux (SPA) est bien connue, avant tout, comme refuge. Mais la SPA des Cailloux assume également d’autres responsabilités, comme celle de « pension de vacances ». Elle se veut aussi un lieu de formation et d’accueil, qu’il s’agisse d’organiser de simples visites de sensibilisation pour les élèves des écoles ou les enfants des centres de loisirs, d’apporter une formation à de futurs bénévoles, de préparer à différents examens ou diplômes de technicien de capture ou encore d’encadrer des jeunes lors d’une peine de travail d’intérêt général. Nicole Bacqué, présidente de longue date de la SPA des Cailloux, n’est pas peu fière des bénévoles au grand cœur qui s’investissent au quotidien. Car les tâches sont nombreuses pour gérer les quelque 250 animaux hébergés (chiens, chats, NAC : nouveaux animaux de compagnie). C’est grâce au travail des bénévoles et employés de l’association que nous

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PENSE-BÊTE ANIMAUX TROUVÉS > déposez l’animal au refuge aux jours et heures d’ouverture > ou, en dehors des heures d’ouverture, prévenez les pompiers ou la police municipale ou nationale

ANIMAUX PERDUS > contactez le plus rapidement possible la SPA par téléphone > complétez avec un courrier et une photo de l’animal > posez des petites annonces dans votre quartier

pouvons assumer notre mission : 500 animaux ont été adoptés l’an passé ! Nous pouvons par ailleurs compter sur l’appui des vétérinaires de Dijon, qui nous consentent des tarifs très bas lors de la stérilisation des chats que nous laissons sur leur lieu de vie (car nés dans la rue et considérés comme sauvages) mais que des bénévoles viennent nourrir quotidiennement. UN LIEU DE CONSEIL. Nul n’est besoin d’avoir adopté un animal au refuge des Cailloux pour obtenir moult conseils pour le bien-être de son compagnon. Notre site Internet regorge d’informations pratiques, souligne Nicole Bacqué. Nous pouvons donner aussi des conseils sur simple appel téléphonique et, depuis peu, notre page Facebook, actualisée régulièrement par l’un de nos bénévoles, complète l’offre existante. Si certains maîtres sans scrupule transgressent la loi en abandonnant leur compagnon n’importe où en ville, d’autres, heureusement,

optent pour une adoption légale en se présentant au refuge. Mais certains animaux sont simplement égarés (d’où l’importance du tatouage ou de la puce). Et parfois en détresse, tels ce poney qui avait eu peur du train et galopait avenue de Stalingrad ou ce pitbull retrouvé seul dans le TGV en provenance de Paris. Autant de situations – parfois burlesques – qui, dans bien des cas, ne trouveraient pas d’issue positive sans l’intervention des employés de la SPA, insiste Nicole Bacqué, qui précise : Aucune euthanasie libératoire n’est effectuée au refuge des Cailloux. Mieux : depuis 1997, 700 animaux âgés ou handicapés ont retrouvé un foyer grâce à nos actions. Rens. : SPA des Cailloux – BP 42737 21027 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 66 30 17 www.spa-des-cailloux.com Refuge : 5, rue Django-Reinhardt De 14 h à 18 h jusqu’au 14 novembre, et jusqu’à 17 h du 15 novembre au 15 février Fermé les jeudis, dimanches et jours fériés

ANIMAUX ERRANTS

CAPTURE ET FRAIS DE GARDE ans le cadre de ses pouvoirs de police, le maire se doit d’empêcher la divagation des animaux sur le domaine public. Pour cela, la municipalité a confié à la Société de défense des animaux des Cailloux ce service de fourrière municipale et de capture des animaux errants signalés par des particuliers ou les services de protection civile (police, pompiers). Récupérés par des animaliers spécialisés puis conduits au refuge, les animaux sont gardés pendant un délai légal de huit jours, après lequel ils peuvent être proposés à l’adoption si le maître ne les a pas repris. Lorsque l’animal est trouvé blessé, il est soigné par un vétérinaire. Mais ce service coûte cher à la ville : près de 60 000 euros par an. Aussi, désormais, les frais de capture et de garde des animaux récupérés sur le domaine public seront-ils facturés par la ville aux propriétaires identifiés, selon des modalités fixées par arrêté municipal : 12 € par jour de garde en fourrière ; capture d’un chien ou chat mis en fourrière : forfait de 125 € ; ramassage d’un cadavre de chien ou de chat : 80 € ; forfait accueil d’un animal errant apporté au refuge : 60 €.

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FONTAINE-D’OUCHE

LE 4 MAI, J’AI PISCINE ! Une journée festive autour de l’eau est organisée dans le cadre du festival Jours de fête à Fontaine-d’Ouche. es excuses seront peu nombreuses pour ne pas se jeter à l’eau. Il y aura des baptêmes de plongée, de la natation synchronisée, du water-polo, de l’aquagym et bien d’autres animations ouvertes à toute la famille… C’est l’occasion de voir la piscine d’une autre façon, annonce Francis Fuchs, le directeur de la piscine de la Fontaine-d’Ouche. Original et totalement gratuit, l’événement « Piscine en fête » devrait séduire de nombreux Dijonnais. Ils étaient 350 l’an passé et nous en attendons au moins autant, précise Laurence Baise, responsable des manifestations de quartier à la ville de Dijon. La matinée sera réservée aux enfants, l’après-midi aux adultes. Il y aura des gradins pour celles et ceux qui souhaitent uniquement regarder.

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DÉMONSTRATIONS ET INITIATIONS. Les maîtres mots de cette 10e édition de « Piscine en fête » seront plaisir et découverte. Il n’est pas impossible que certaines activités suscitent des vocations, relève Laurence Baise. Chenôve Natation, seul club bourguignon à proposer du water-polo et de la natation synchronisée, fera la promotion de ces deux sports méconnus, qui réunissent tout de même 220 licenciés au sein de sa structure. Le club Dijon Plongée sera lui aussi très attendu, avec ses baptêmes pour les adultes et les plus de 8 ans. L’Alliance Dijon Natation proposera des démonstrations sportives. Il sera également possible de se tester à l’aquagym et même au slack, un exercice d’équilibre qui consiste à marcher sur un fil au-dessus de l’eau. D’autres animations, pas seulement sportives, se dérouleront dans le hall de la piscine. Le Zigolo Café proposera des jeux aux plus jeunes et leur fera déguster des produits locaux ou issus du commerce équitable. Mende Star-Mende Konoba mettra l’ambiance

avec un concert réunissant plusieurs musiciens et artistes. Il sera d’ailleurs possible de s’initier au djembé et à la danse africaine. Et bien d’autres associations – Bien vivre à Fontaine-d’Ouche, Cime Altitude 245, le Pimms… – seront présentes dans cet univers très original et bon enfant. « Piscine en fête » : samedi 4 mai de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h Piscine de la Fontaine-d’Ouche, allée de Ribeauvillé Jours de fête à Fontaine-d’Ouche célèbre cette année sa 32e édition et aura lieu du 2 au 25 mai Rens. : www.dijon.fr

PISCINE DU GRAND DIJON

SUR UN RYTHME OLYMPIQUE e cap du million d’entrées a été dépassé en novembre 2012. La piscine olympique du Grand Dijon attire plus de 1 200 personnes par jour depuis sa mise en service, le 3 mai 2010. La structure vient même d’obtenir la certification Qualicert, véritable gage de qualité dans le domaine des services. Les activités se déclinent en trois univers : aquatique, plongée et bien-être. La piscine dispose de trois bassins, deux fosses de plongée (20 m pour la plus profonde) et d’un espace relaxation avec notamment hammam, sauna et plages extérieures engazonnées. Rens. : www.piscineolympique-dijon.fr

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MARATHON DES SABLES

COURIR POUR LES ENFANTS HOSPITALISÉS Employé du CHU Dijon, Sébastien Bonnot part dans le désert récolter des fonds pour trois associations.

’est ce qui s’appelle courir utile. Je vais prêter mes jambes aux enfants malades, explique Sébastien Bonnot, 39 ans, employé administratif au centre hospitalier universitaire (CHU). Du 5 au 15 avril, ce passionné de course à pied fera partie des 1 000 participants du Marathon des sables, une compétition mythique en plein milieu du désert sud-marocain. Six étapes et plus de 240 km l’attendent sous des températures extrêmes, variant de 50 °C le jour à 0 °C la nuit. Son envie de surmonter les difficultés inspirera, il l’espère, plus d’un enfant malade. Et via les partenaires qu’il recherche depuis janvier 2012, Sébastien Bonnot souhaite aider trois associations qui interviennent à l’hôpital d’enfants : Coup d’Pouce, Les Blouses roses et Le Trèfle à 4 clowns (1), auxquelles il compte reverser 2 400 euros à chacune. L’employé du CHU n’exclut pas de remettre ça dans le

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futur, si les partenaires répondent présent : Avant je courais pour moi ; maintenant, j’ai envie de courir pour les autres. J’en suis bien conscient : je n’agis qu’à un instant t, contrairement au personnel soignant et aux associations qui se donnent au quotidien… Sébastien Bonnot vient de rencontrer les enfants malades et reviendra les voir à son retour pour partager son aventure. Les jeunes auront même la possibilité de suivre son évolution chaque jour grâce à Internet. Rens. et contact pour adresser vos dons à Sébastien Bonnot : http://sebastienbonnot.canalblog.com (1) Coup d’Pouce aide les enfants atteints d’un cancer en Bourgogne. Les Blouses roses distraient les malades par des activités ludiques et des contes. Le Trèfle à 4 clowns offre aux enfants des moments inoubliables pleins de complicité. Retrouvez-les sur www.chu-dijon.fr, rubrique « Associations ».

CYCLISME FÊTE DU VÉLO

COURSE LES FOULÉES DU LAC KIR

MARCHE LA RONDE DES DUCS

Pour la première fois, le vélodrome de Dijon accueillera le 14 avril la Fête du vélo, organisée par la ville de Dijon, SCO Dijon, Sportunit et deux associations dijonnaises, Vélo Station et la Rustine. Un événement familial et gratuit à ne pas manquer. Au programme : initiations sur piste, parcours VTT et cyclo-cross, tests de vélos électriques, ateliers de réparation ou encore parcours d’agilité. Dimanche 14 avril de 10 h à 17 h Vélodrome, bd Paul-Doumer Rens. : 06 58 29 76 49 ou www.sportunit.com

L’Association des coureurs sur route de Dijon organise une nouvelle édition des Foulées du lac Kir. Cette épreuve, ouverte à tous, emprunte les jardins de Plombières en plus des contours du lac. Trois distances sont proposées : 10 km pour les adultes, 2 km pour les jeunes nés entre 1998 et 2001 et 1,25 km pour les moins de 11 ans. De nombreux lots seront décernés à l’arrivée. Samedi 20 avril Esplanade du bar Le Mandarin au lac Kir Courses jeunes à 15 h, course adultes à 16 h Rens. : http://acr.dijon.over-blog.com Inscriptions sur www.le-sportif.com

Le Dijon Université Club Athlétisme organise la 2e édition de la Ronde des Ducs, épreuve de marche athlétique qui attirera les meilleurs spécialistes de la discipline. Les marcheurs seront en effort durant 24 h non stop. Deux épreuves moins exigeantes sont au programme : la première durera 6 h, la deuxième se résumera à trois tours de lac. Samedi 27 et dimanche 28 avril Lac Kir côté tennis Départs à 13 h le samedi (24 h), et le dimanche à 7 h (épreuve de 6 h) et 10 h pour trois tours de lac Rens. : www.larondedesducs.fr


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PING-PONG UNE PETITE PARTIE PLACE DE LA REP’ ?

BASEBALL-SOFTBALL-CRICKET

LES AMIS DES BATTES Le Dijon Université Club (DUC) propose trois sports collectifs au sein d’une même section. Leur point commun ? La batte. ’est peut-être le geste technique le plus compliqué de tous les sports. Au baseball, par exemple, les meilleurs batteurs mondiaux sont à 35 % de réussite, raconte avec passion José Isturiz, le président du DUC Baseball, Softball et Cricket. La réactivité est de rigueur, surtout quand la balle dépasse les 100 km/h. Malgré cette difficulté et des règles assez complexes au premier abord, les trois sports proposés par le DUC sont très accessibles. Il y a de la place pour tous les âges et pour tous les gabarits. Une fois qu’on y a goûté, on ne peut vraiment plus s’en passer, affirme José Isturiz, originaire du Venezuela, un pays où le sport national n’est autre que le baseball. Le club dijonnais est très attractif : des équipes sont alignées dans toutes les catégories, des séances découvertes sont proposées sans le moindre engagement et le matériel spécifique est prêté tout au long de l’année. La politique du DUC, en termes de recrutement, formation et animation, porte ses fruits : l’effectif est passé de 30 à 110 licenciés depuis 2005. Concernant la compétition, le club dijonnais figure dans le top 30 national. Sa recherche de partenaires est constante pour s’assurer un bon fonctionnement. La grande préoccupation reste le terrain, situé derrière le stade Colette-Besson. Il n’a quasiment pas évolué depuis 1986 et c’est notre point faible. Nous souhaitons un terrain digne de ce nom. C’est à cette seule condition que nous pourrons nous maintenir en niveau National et continuer notre évolution, insiste le président. Rens. : www.duc-baseball.org

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Les championnats du monde de tennis de table auront lieu le mois prochain à Paris. En préambule, le Mondial Ping Tour fait la promotion de ce sport dans plusieurs grandes villes, dont Dijon. Une quarantaine de tables seront mises à la disposition du public. Sept activités seront proposées gratuitement : le « baby ping » pour les 4 à 7 ans, le « free ping » avec des tables très originales, le « techni ping » pour le perfectionnement, le « fit ping tonic » avec des exercices de remise en forme, du « compet’ ping » via un tournoi ouvert, du « handi ping » avec des tables adaptées et du « virtual ping » pour les fans de jeux vidéo. Samedi 20 avril de 10 h à 17 h Place de la République Rens. : www.mondialping.com

NATATION UN PROGRAMME OLYMPIQUE Quinze épreuves, 29 courses différentes… Le programme du Meeting National Maîtres rappellera les Jeux olympiques de Londres pour les nostalgiques de la discipline. Cette grande compétition, inscrite au circuit fédéral des Maîtres, récompense les meilleurs nageurs français de plus de 25 ans et les équipes les plus méritantes. Dimanche 28 avril Début des épreuves à 9 h et 15 h 30 Piscine olympique du Grand Dijon Entrée gratuite Rens. : www.masternatation.com www.dijonnatation.com


| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Allô Tram Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches-Valendons 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine-d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison-d’Or 10 bis, place Granville

0 800 21 3000 0 800 13 2013 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60 03 80 44 81 00 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon Velodi

03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12 0 800 200 305

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Maison médicale de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri

17 15 18 112 0 800 47 33 33 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 15 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115

SOS Amitié SOS Kiné SOS Mains Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 67 15 15 03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

AIDE AUX VICTIMES L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, nonprésentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve, à Beaune et à Saulieu.)

PASSEPORTS BIOMÉTRIQUES Les demandes de passeport biométrique sont prises en charge en mairie de Dijon et dans les mairies de quartier, à condition de vous présenter au moins 30 minutes avant la fermeture, soit jusqu’à 11 h 45 et 16 h 45 en mairie centrale et jusqu’à 11 h 30 et 17 h 30 en mairie de quartier. Les dossiers peuvent aussi être déposés le samedi matin, sur rendez-vous uniquement, entre 9 h 30 et 12 h à la mairie centrale. À l’approche de la période des examens scolaires et des départs en vacances, vous êtes invités à vérifier dès maintenant la date limite de validité de votre carte nationale d’identité ou de votre passeport : afin de ne pas vous trouver en difficulté le moment venu, il convient en effet d’engager suffisamment tôt votre demande de titre d’identité auprès de la mairie. Actuellement, deux mois sont nécessaires pour l’obtention d’un passeport. Attention : pour un mineur, sa présence est obligatoire au dépôt du dossier et au retrait du titre d’identité. Les photographies ne sont plus réalisées en mairie et doivent donc être fournies par l’usager (normes à respecter) au moment du dépôt du dossier. Mairies de quartier : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h (voir liste ci-contre). Mairie centrale : du lundi au vendredi de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 15. Le samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30. Place de la Libération. Tél. : 03 80 74 51 51.


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches »

DIJON HABITAT 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr www.opacdijon.fr

LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91

ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000

sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 12 h et 14 h - 17 h le samedi 9 h - 13 h et 14 h - 17 h le dimanche 9 h - 12 h

SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr www.bourgogne.scichabitat.fr SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) Parc Valmy 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 - 21004 Dijon Cedex Tél. : 0 811 90 89 07 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr www.villeo.fr LOGIVIE 3, boulevard de Sévigné – 21000 Dijon Tél. : 03 80 40 00 00 www.logivie.fr

HORAIRES D’HIVER

(du 1er novembre au 30 avril)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon 03 80 50 35 35 Usine d'incinération 03 80 76 40 76 Centre de tri 03 80 76 49 90 Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26 Emmaüs 03 80 23 80 11 Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11 Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11 Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE D’AVRIL Jardinez vert Pour une nouvelle esthétique du jardin, vous pouvez adopter la tonte haute (6 à 8 cm), qui renforce l’enracinement du gazon, sa résistance à la sécheresse, et permet d’empêcher la germination de graines indésirables et le développement de la mousse. Et prévoyez un emplacement pour un composteur, afin de recycler vos épluchures, tontes, feuilles et herbes, pour un jardin plus écologique. Richesse de la chine Que vous soyez vendeur ou chineur, les vide-grenier et brocantes sont des lieux et des moments agréables et conviviaux. Ils sont par ailleurs un bon moyen pour réaliser des économies ou gagner un peu d’argent en donnant une seconde vie aux objets que l’on destinait au rebut. Vous y gagnez, et la planète aussi.

J’aGIs

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

TAILLE DES HAIES

“ “ “ “ Heureux et nouveau propriétaire d’un pavillon à Dijon, j’ai décidé de tailler mes haies moi-même pour me faire plaisir et m’investir pleinement dans cette nouvelle vie. Mais que faut-il que je fasse des déchets ? Puis-je allumer un feu dans mon jardin ? E.M. – Bd de la Défense

Il est formellement interdit de brûler à l’air libre ses déchets verts (pelouse, taille des haies, arbustes, feuilles mortes…), comme le stipule l’article 131-13 du code pénal. En cas de non-respect, une contravention de 450 euros peut être appliquée. Au-delà des possibles troubles de voisinage (nuisances dues aux odeurs ou aux fumées) comme des risques d’incendie, le brûlage des déchets verts va augmenter la pollution atmosphérique. Or les polluants émis dans l’air peuvent nuire à la santé. Les végétaux humides dégagent en effet, en brûlant, des substances toxiques pour l’homme et l’environnement. Dans l’agglomération du Grand Dijon, les déchets organiques résultant de l’entretien des jardins représentent une part sensible de la production globale de nos déchets et ne doivent pas être mélangés aux autres ordures ménagères. Trois solutions sont proposées pour respecter cette règle : – l’apport par vos soins dans l’une des cinq déchetteries de l’agglomération ; – le compostage à domicile. Contre un chèque de caution, le Grand Dijon fournit gratuitement un composteur de 450 ou 600 litres, selon vos besoins ; – la collecte individualisée à domicile : moyennant le paiement d’un abonnement annuel de 45 euros par bac, le Grand Dijon met à disposition des usagers un ou plusieurs bacs à déchets verts de 240 litres. La collecte est assurée une fois par semaine par le prestataire de service du Grand Dijon, sur la période allant d’avril à novembre. Rens. : www.grand-dijon.fr

LUDOTHÈQUE

VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr

Assistante maternelle depuis peu, j’habite à proximité de la ludothèque. C’est une vraie satisfaction que de pouvoir bénéficier de cette structure. Non seulement cela fait vraiment plaisir aux enfants, qui trouvent sur place bien plus que chez moi ou chez eux, mais cela me convient tout à fait car je peux retrouver sur place d’autres assistantes maternelles ou mamans, et ainsi faire de nouvelles rencontres. G.G. – Dijon

Véritable espace dédié aux jeux, la ludothèque municipale « La Récré » est un lieu de détente convivial pour les petits mais aussi pour leurs accompagnants. Sachez que ce sont plus de 3 000 jeux, jouets et matériels de motricité qui sont à disposition de tous, sur place ou à emporter. Par ailleurs, en prenant la carte d’adhérent, il est possible d’emprunter 5 jeux maximum pour une durée de 4 semaines renouvelable une fois. L’adhésion est de 5 euros minimum (montant déterminé en fonction des revenus). Il est à noter également que « La Récré » dispose d’un espace handi-ludo, accessible à toute personne en situation de handicap. Rens. : Ludothèque « La Récré » 33, bd des Martyrs-de-la-Résistance – Tél. : 03 80 73 51 09 Période scolaire : les mercredi et samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h le vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h Petites vacances scolaires : les mardi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h les mercredi et samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h Grandes vacances scolaires : les lundi, mardi et jeudi de 9 h à 12 h les mercredi et samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h


| tribunes |

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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Le budget 2013 de la ville de Dijon s’inscrit dans la stratégie initiée par la municipalité en 2008 : maîtrise de la fiscalité et des dépenses de fonctionnement, désendettement, capacité d’autofinancement accrue, investissement soutenu, meilleur service rendu aux habitants. Maîtrise de la fiscalité avec une hausse du taux des trois taxes limitée à + 1 %, alors que la loi de finances table sur une inflation à + 1,8 %. Dans un contexte difficile de baisse des dotations et de redressement des finances publiques, c’est une décision forte, soucieuse des habitants. La maîtrise des dépenses de fonctionnement se traduit par un cercle vertueux où les recettes (+ 227 millions d’euros) sont supérieures aux dépenses (211 millions), où la masse salariale est contenue mais intègre des avancées importantes pour les personnels : créations d’emplois d’avenir, couverture santé étendue, régime indemnitaire amélioré. Les subventions aux associations sont stables. Désendettement avec une nouvelle baisse de l’encours de la dette qui la ramènera de 235 millions d’euros en 2008 à moins de 215 millions fin 2013. La dette, qui représentait 110 % du budget en 2001, en représentera 75 % en 2013 et son niveau sera alors très inférieur à celui de 2001. Autofinancement accru avec un excédent de 16 millions d’euros en fonctionnement (+ 6 %) qui renforce notre capacité à investir dans les travaux nécessaires à la population. Enfin, un meilleur service rendu aux habitants avec un investissement de plus de 52 millions d’euros (+ 6 %). Au total, ce sont davantage de places en crèche (+ 25), des résidences seniors nouvelles (la Maison des seniors), reconstruites (les Bégonias)

ou rénovées, des groupes scolaires restructurés ou restaurés pour près de 5 millions d’euros (Anjou, Mansart, PetitesRoches, Colombière, Montchapet, Montmuzard), des travaux urbains pour 14 millions d’euros (Fontaine-d’Ouche, Grésilles, écoquartiers), des structures sportives et culturelles créées (bicross, halle Bonnotte) ou restaurées (musée des Beaux-Arts, Palais des sports, Arquebuse). Avec près de 284 millions d’euros, le budget 2013 se met donc résolument au service des Dijonnaises et des Dijonnais pour une vie plus agréable dans une ville plus douce à vivre. Grâce à un environnement redessiné et embelli : places (République, Darcy, Théâtre), squares et jardins (Ducs, Hyacinthe-Vincent), rues piétonnes (Via Liberté), bâtiments municipaux (rue de l’Hôpital) ; grâce à un accroissement des services, à un accès facilité par une tarification individualisée (péri et extrascolaire, conservatoire régional) et par l’extension de la gratuité aux bibliothèques et aux points d’accès numérique (Panda). C’est un budget au service des citoyens. Laurent Grandguillaume, député de la Côte-d’Or, conseiller municipal de Dijon, président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés Georges Maglica, adjoint au maire délégué aux finances et au personnel 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS La priorité à l’éducation a été l’un des enjeux des scrutins nationaux de 2012. En septembre 2008, le passage brutal de la semaine de 4 jours et demi à 4 jours imposé par le gouvernement précédent a eu des effets néfastes sur les conditions d’enseignement pour les enfants comme pour les adultes. Il était urgent de revenir sur cette décision inefficace qui participait au démantèlement du service public de l’éducation. Cette étape faisant partie du chantier de la refondation de l’école est un des moyens favorisant la réussite des enfants, enjeu central de la politique éducative. L’implication de l’ensemble des acteurs locaux de l’école : enseignants, parents, animateurs, personnels municipaux…, dans le chantier de la réforme est une des conditions à sa réussite. La mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires demande un investissement municipal non seulement financier mais humain, afin d’allier accueil et qualité des animations périscolaires. L’accueil périscolaire constitue aussi un mode de garde qui facilite la vie des familles et contribue à l’égalité réelle de celles-ci.

Le projet éducatif global que la ville a mis en place offre un cadre permettant cette évolution de qualité à condition de prendre le temps de la concertation avec l’ensemble des acteurs et d’aborder la question des moyens et de leur pérennisation. Si la priorité à l’éducation approuvée au niveau national se décline de fait dans les collectivités, c’est aussi à ce niveau que les arbitrages doivent être assumés. Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie Modde Groupe des élus EELV et apparentés de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr Web : http://cotedor.eelv.fr


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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Interrogé sur la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires voulue par Vincent Peillon, le maire de Dijon a choisi, avec un empressement troublant, une application dès la rentrée 2013. Est-il utile de rappeler qu’en février 2009, François Rebsamen jugeait la loi sur le service minimum à l’école inapplicable ? La ville de Dijon semblait alors ne pas être en mesure d’accueillir nos enfants lors des journées de grève des enseignants. Aujourd’hui, elle peut sans difficulté accueillir tous les enfants un jour de plus chaque semaine. C’est là, sans doute, un effet du changement… Comment comprendre ce zèle à accomplir une réforme dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne se réalisera pas dans les meilleures conditions ? Parents dubitatifs, voire inquiets, enseignants préoccupés, parfois même franchement récalcitrants, une hostilité évidente entoure ce choix qui ressemble davantage à une toquade ministérielle qu’à une décision juste, mûrement pensée, guidée par le seul intérêt de l’enfant… On finirait presque par croire que les polémiques successives alimentées par le ministre ne sont en réalité que les contre-feux destinés à masquer l’incapacité du gouvernement face à la crise grave que nous subissons durement ! Pour notre part, ouverts à toute proposition susceptible d’améliorer le système scolaire, nous demeurons pragmatiques. Si le choix des quatre jours et demi peut se concevoir, pourquoi ne pas le faire dans la concertation, dans un dialogue respectueux avec la communauté éducative ?

Le maire de Dijon semble loin de cet esprit de dialogue et surtout soucieux d’obtenir un satisfecit de la part du ministre… comme un gage de docilité à l’égard du pouvoir… Les maires de Lyon et de Lille ont, sagement, préféré différer la réforme à la rentrée 2014. On peut regretter qu’à Dijon tel ne soit pas le cas. Au-delà des rythmes scolaires, ce projet soulève la question de l’organisation du temps périscolaire, qui, porté par un personnel dévoué et compétent, apporte une satisfaction aux utilisateurs. Si l’objectif avoué est de libérer du temps pour aider les élèves en difficulté et proposer des activités culturelles et sportives, Dijon ne semble pas faire ce choix, préférant allonger la pause-déjeuner. Souhaitons que le bon sens l’emporte et que la modification des rythmes scolaires concoure utilement à la réussite de tous les enfants, loin de toute polémique. C’est notre seule ambition. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS Notre société ne peut pas accepter que 40 % des chômeurs soient aujourd’hui des jeunes, que la moitié des personnes pauvres ait moins de 30 ans, qu’un million de jeunes vivent sans formation… Nous devons rendre espoir aux plus jeunes et les aider au mieux à tirer parti de leur talent. Pour assurer la cohérence des politiques ministérielles, le Premier ministre a annoncé la création d’un comité interministériel à la jeunesse. En effet, la prise en compte de celle-ci ne se résume pas en une simple addition de dispositifs, aussi intéressants soient-ils ! Elle nécessite une réflexion stratégique de l’ensemble des acteurs sur la place des jeunes dans notre société, avec l’accès de tous au droit commun, à l’autonomie sociale… Lutter contre le décrochage scolaire, améliorer l’insertion, faciliter l’accès au logement, à l’emploi, aux soins…, tels sont quelques-uns des 13 chantiers ouverts par l’État. À nous de les relayer sur le territoire L’épanouissement de tous les jeunes – de la crèche à l’université – reste un objectif fort de la municipalité.

Dijon s’engage donc et entend participer activement à la réflexion sur le développement de ce plan d’actions en s’appuyant sur le travail mené ces dernières années, sur l’expérience acquise et sur les structures de proximité, telle la Mission locale subventionnée par la ville et le Grand Dijon. La signature de 30 emplois d’avenir sur notre ville est un des signes forts de la mise en œuvre de la nouvelle politique « priorité jeunesse ». La jeunesse ne doit plus être un problème mais une chance pour notre société. Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97




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