Villa Pia Infos n°31 - mars 2011

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Pastorale Aumônerie L’avent 2010 Le 16 décembre 2010, à l’église Saint-Amand, l’Abbé Jean-François Sarramagnan a présidé la célébration de l’Avent proposée aux élèves et adultes de Villa Pia. Une belle participation (environ 450 jeunes) et une qualité d’écoute exceptionnelle ont donné à cette célébration un caractère spirituel d’une grande valeur. Innovation cette année ; pas de support papier mais un écran géant ou textes et photos ont défilé au fur et à mesure du déroulement de la cérémonie. Nous remercions, tout particulièrement, Ramuntcho Hariscain pour sa maîtrise de la technique informatique, le temps consacré à la préparation et la réalisation de cette nouvelle forme de présentation. Grand moment de spiritualité également lorsque tous les élèves de 2°5 se sont passés, de mains en mains, la Parole de Dieu jusqu’à la faire parvenir au célébrant pendant l’ALLELUIA de Sting. Pour l’HOSANNA, 4 filles et 2 garçons ont exécuté une chorégraphie très colorée. Merci pour leur travail. Et puis…il y a notre chorale faite d’adultes et de jeunes qui nous ferait défaut, aujourd’hui, si elle n’accompagnait pas les chants, donnant aux célébrations un caractère solennel. Un grand MERCI à tous ! Momo

Les coulisses Sur le thème du respect de soi, respect de l’autre, nous avons fait intervenir une troupe de comédiens « pratiquant » le théâtre interactif : Le 18 novembre 2010 pour les classes de 1ères ES et L Le 1er février 2011 pour les classes de 1ères S. Les jeunes et les adultes ont énormément apprécié ce temps fort où sérieux et rire allaient de pair. Nous avons raconté des instants de nos vies où le respect était souvent absent et ces moment ont été immédiatement restitués par les comédiens selon des formes propres au « playback théâtre ». Le concept a séduit tout le monde dans cette forme originale d’improvisation. Momo

La doctrine sociale de l’église Mercredi 02 février 201 1, Monsieur Olivier Dra pé, chargé de la com Monseigneur Aillet, est munication par intervenu auprès des élèves de 1ères et Tles leur parler de la doc ES et L afin de trine sociale de l’Eglise . Cette doctrine propos e (mais n’impose pas ) des principes de réfl tères de jugements, exions, des crides orientations par l’action. Elle s’autorise n’est pas social. à critiquer ce qui L’Eglise ne peut pas se désintéresser de l’Ho mme et elle intervient est en cause. Il faut, quand sa dignité bien entendu, disting uer le politique et le les séparer. religieux mais ne pas Paul VI disait : « L’Eg lise est experte en humanité ». Parce quelques encycliqu que prophétiques, es (s’adressant à tou s les hommes de bon critères de la raison ne volonté sur les et du bon sens) ont été citées, en référen - la révolution industr ce à : ielle, (la misère du pro létariat, travail des enf salaires, la justice soc ants, la justice des iale) - au communisme - au nazisme - au tiers monde (né cessité d’une autorit é mondiale (« Le dév nouveau nom de la eloppement est le Paix » Paul VI) - au travail, à la fam ille, à la vie humaine. En conclusion, Monsie ur Drapé nous met en garde contre les idé sur la dignité de la per ologies et insiste sonne humaine et l’un icité de l’Homme qui nouir qu’en société ne peut s’épaparce qu’il a besoin des autres

Les enfants du Mekong ont découvert, pour la plupart, l’assoVendredi 21 janvier 2011, les élèves de 2° dans 7 pays d’Asie et du Sud-Est. nant interve NG MEKO DU TS ENFAN ciation LES individuel (un enfant ou un étunage parrai le est iation assoc cette Le but de , d’un foyer d’accueil, d’un école d’une ent ionnem (fonct tif collec diant) ou al…). centre médic beaucoup d’émotion. En effet, voir Le film que nous avons visionné a suscité sur un tas d’ordures ou livrés à euxjouer onnés aband ou lins orphe ts ces enfan laisser insensible. pas peut ne e Manill de rues les mêmes dans prostitution. la e, drogu la aussi issent conna s Les plus grand continuent leurs ravages et grâce à Au Cambodge, les mines anti personnelles s comme enfants sont pris en charge l’existence de centres médicaux, adulte qui s’ensuit. cation réédu la et ses prothè de pour la pose tel est le but du parrainage. iation l’assoc s traver à ien quotid le Améliorer 1958 disait : « un enfant à l’école, en iation l’assoc de teur fonda rd, René Pécha ». rue la dans moins de t c’est un enfan

Science et Foi Le 5 novembre dernier, Jacky Cordonnier, historien des religions est intervenu pour les classes de terminales S. On connaît tous la vieille question : « est-ce Dieu qui a créé les hommes ou les hommes qui ont créé Dieu ? » indirecte en nous appuyant sur l’autorité La Foi est avant tout un acte de la pensée, de la pensée intelligente. Elle nous fait connaître des vérités d’une manière de Dieu qui révèle ces vérités. La science, elle, nous fait connaître des vérités de manière directe par les faits et le raisonnement. Ainsi définies, Science et Foi apparaissent comme deux moyens de connaissances pour aborder les vérités. principalement) d’une autre manière Jacky Cordonnier a expliqué comment le long développement de la science a permis de comprendre la Bible (la Genèse La Bible n’a pas pour but de délivrer et de distinguer le récit mythique, qui est riche de sens mais sans portée historique, de la démarche proprement scientifique. un enseignement scientifique. IL N’Y A PAS, AU SENS STRICT, DE PREUVES DE L’EXISTENCE DE DIEU. moderne, prix Nobel 1941, (théorie de la Pour la science, connaître, c’est expliquer. Pour la foi, c’est aimer. Albert EINSTEIN (1879-1955) fondateur de la physique est le premier à concevoir les faits incroyarelativité) : « Tout homme de science doit éprouver une sorte de sentiments religieux, parce qu’il ne peut s’imaginer qu’il sans religion, est boiteuse, la religion, blement délicats qu’il observe. Dans l’univers inimaginable se révèle une intelligence infiniment supérieure ». « La science, sans science, est aveugle ». Momo

Hiroshima

Le 8 février 2011 des élèves de première et terminale ont reçu le témoignage d’une rescapée d’Hiroshima. Elle s’appelle Setsuko Morita. Le 6 août 1945, le cours de la vie d’une petite fille de 12 ans va changer. Une bombe atomique nommée « Little boy » (petit garçon) va transformer, en vision apocalyptique, une petite ville de 50.000 habitants. Elle était dans les champs Setsuko avec ses amis collégiens, à 5 kms de la ville, quant à 8h15 il y eut une lumière très forte et le monde devint tout blanc. La température s’éleva à 1700. Le souffle détruit tout. Des personnes sur place, il ne restait que l’ombre. Elle était vivante (la seule sur les 37 enfants de sa classe). Elle se souvient… elle voulait sauver ses camarades mais c’était l’enfer ; en voulant

essayer d’aider l’une d’elles à se relever, la peau se détachait de sa main. Alors elle a voulu revoir sa maman et s’est mise en route, vers la ville, en longeant la voie ferrée. Elle parcourut ainsi cinq kilomètres, les pieds nus et dévêtue. Elle avait conscience de ne pouvoir être d’aucun secours pour toutes ces victimes qu’elle rencontrait en chemin, elle voulait fuir, ne plus voir, elle (repoussait ?) donnait des coups de pieds à ces corps décharnés qui voulaient l’attraper pour lui demander de l’aide. Si elle chutait, elle savait qu’elle ne pourrait se relever. Le corps de Setsuko n’était que plaies. C’est son papa qui, 2 fois par jour, lui faisait ses pansements avec de l’huile alimentaire et du talc. Sa maman ne supportant plus de la voir souffrir priait pour que la mort la délivre. Setsuko a survécu. Pendant de longues années, elle n’a plus voulu parler de ce 06 août qui a détruit tant

de vies. Elle, comme tant d’autres, ne pourra jamais avoir d’enfants. Plusieurs générations après, les ravages des irradiations continuent ; et pourtant, la vie a repris le dessus. Marie, élève de terminale L, lui demande : « si vous deviez résumer Hiroshima en un seul mot » ? La réponse fut immédiate : « l’enfer ». Lorsqu’elle atteint la cinquantaine, « le devoir de mémoire » s’est imposé à elle et c’est ainsi qu’elle a décidé de témoigner auprès des jeunes, chez elle, au Japon, puis un peu partout dans le monde. Aujourd’hui, elle a 77 ans. Avec courage, détermination et dignité, elle poursuit inlassablement cette œuvre « d’artisan de la paix », jusqu’à son dernier souffle, nous dira-t-elle. MERCI Setsuko Morita pour cette leçon de VIE et de COURAGE. Que l’Oiseau de Paix te préserve !


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