47
1
τβ
8 6 4
10
8 6
slope 1
τα
g2(t)-1
2
0.1
τα
1
4 2
1
2
4
6 8
2
10
4
tw (s)
0.01 -7
10
10
-6
-5
10
-4
10
10
-3
-2
10
-1
10
0
10
10
1
t (s)
Fig. 3.2: Fonction de corr´elation de l’intensit´e obtenue pour une fraction volumique de 52%. Remarquez la d´ecroissance caract´eristique en deux temps. La d´ecroissance α devient de plus en plus lente avec l’ˆage du syst`eme. Insert: d´ependance lin´eaire du temps de d´ecroissance τα avec l’ˆage du syst`eme.[61] d’une perturbation m´ecanique transitoire appliqu´ee a` un aˆge t att pendant une dur´ee tdu . Le principe de l’exp´erience, comparable a` celui des exp´eriences de rajeunissement-m´emoire, est d´ecrit figure 3.3. Afin de mettre en exergue les r´esultats observ´es, nous ne nous concentrerons dans cette partie que sur l’influence de l’amplitude de la perturbation pour t att = 10s et tdu = 100s. Deux cas limites triviaux sont a` consid´erer: le cas o` u la perturbation est d’amplitude nulle et celui o` u elle atteint 30%. En effet, la dynamique subs´equente a` ces deux perturbations est celle du vieillissement simple translat´ee dans le temps. tw
t att
t
du
t
w2
comparaison
Fig. 3.3: Illustration du protocole exp´erimental. Le sch´ema du haut repr´esente le protocole de perturbation et le sch´ema du bas, le protocole de r´ef´erence. Les diff´erents temps sont d´efinis sur la figure. Pour les autres amplitudes nous observons les r´esultats suivants: Pour des amplitudes suffisamment grandes (> 10%), l’application du cisaillement acc´el`ere la dynamique quelque soit le temps d’attente apr`es le cisaillement. Cependant cette acc´el´eration ne correspond pas a` un rajeunissement optimal comme le montre la figure 3.4(a). En effet, le temps τα (tw , γ = γ0 ) apr`es le cisaillement est bien inf´erieur a` celui du syst`eme non perturb´e mais sup´erieur a` celui du syst`eme totalement rajeuni.