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10 Douaisis

LA VOIX DU NORD VENDREDI 26 MAI 2017

De la sueur et beaucoup de chaleur aux Boucles de Gayant Plus de 3 500 participants et du soleil. Les ingrédients pour des Boucles de Gayant réussies étaient réunis, hier après-midi. Mais malgré l’ambiance et les encouragements, la chaleur étouffante a handicapé les coureurs. Parfois jusqu’au malaise.

Sous une chaleur accablante, plusieurs coureurs sont allés jusqu’au bout d’eux-mêmes pour franchir la ligne d’arrivée. PHOTO PASCAL BONNIERE PAR KÉVIN MOREAU douai@lavoixdunord.fr

DOUAI. Les Boucles de Gayant, c’est un peu l’histoire du lièvre et de la tortue. Un départ en mode turbo et une arrivée souvent au ralenti, parfois au bord du malaise.

Il faisait chaud, hier. Très chaud, même. Le mercure a chatouillé les 30o C. « La chaleur était étouffante, témoigne Mohamed Reziga, troisième du 10 km. On monte vite en fièvre, on est vite en surrégime. » Il fallait donc bien s’hydrater et gérer son effort. Au risque de s’effondrer à l’arrivée.

Littéralement. Après leur course, plusieurs coureurs se sont longuement allongés sur le trottoir, à l’ombre de L’Hippodrome. Pour 2213.

d’autres, l’arrivée a carrément tourné au malaise.

Dans ces conditions, il était préférable d’être assez entraîné. Certains l’étaient plus que d’autres.

Leur échauffement était plus éloquent qu’un long discours : ils étaient venus chercher une perf ’.

Sur le 2 km, quelques participants étaient tellement pressés d’en découdre qu’ils ont failli démarrer en entendant une petite explosion. Ils pensaient au tir du pistolet ; il ne s’agissait que d’un ballon éclaté. La victoire s’est dessinée après un sprint.

D’autres participants se sont laissé guider par le plaisir d’un moment en famille ou entre amis.

Ou juste celui de courir. D’autres encore venaient relever un défi.

La chaleur a transformé leur effort en supplice. Au fil de la course, les rictus se sont multi-

pliés et les foulées se sont alourdies. La ligne d’arrivée semblait un peu leur Everest.

Heureusement, ils ont pu comp-

La chaleur a parfois transformé l’effort en supplice. Au fil de la course, les rictus se sont multipliés et les foulées se sont alourdies. ter sur des soutiens. De nombreux badauds ont encouragé les coureurs à gorge déployée, du premier au dernier. La ligne d’arrivée s’est muée en défilé de supporters. Ils étaient d’ailleurs nombreux, hier, soit à courir, soit à encourager.

En l’absence d’Africains – ils

n’avaient pas obtenu leur visa –, il ne fallait pas s’attendre à des records de temps. Un autre record, celui de l’affluence, ne tombera pas cette année. Les 35e Boucles de Gayant ont attiré moins de coureurs que l’édition 2016. Avec 3 596 dossards, elle reste la meilleure en nombre de participants. « On a modifié les dates d’inscription, explique Stéphane Debove, coordinateur des activités physiques et sportives de la mairie de Douai. On a avancé la fin des inscriptions au samedi, pour faciliter l’organisation. Sinon, on aurait pu enregistrer 200 ou 300 personnes supplémentaires. Avant, on pouvait s’enregistrer jusqu’au mardi. » Deux records sont quand même battus : sur le 2 km, où 551 coureurs étaient inscrits, et sur le 5 km où on recense 1 011.

LES VAINQUEURS ● 2 km garçons : Walid Belkadi (Auby athletic club) en 6’39 ● 2 km filles : Kahina Hiane (non licenciée) en 7’15 ● 5 km hommes : Abdouallah Laasri (Gayant athlétisme) en 16’01 ● 5 km femmes : Sirine Lasfer (Institution Saint-Jean) en 19’46 ● 5 km handicapés : Ali Mehiaoui (non licencié) en 16’54 ● 10 km hommes : Mathijs Casteele (Gayant athlétisme) en 31’29 ● 10 km femmes : Julie Sylvain (Le Touquet Opale athlétisme) en 37’18 ● 10 km handicapés : Ali Mehiaoui (non licencié) en 26’40