L’un passe sa vie professionnelle à l’étranger, un an par-ci, deux ans par-là, obligé de se réinventer chaque fois une vie sociale. L’autre enchaîne les missions périlleuses dans des pays en guerre, bien qu’il soit un civil. La troisième n’imagine pas travailler moins de 60 heures par semaine, tandis que le quatrième joue les taupes dans les égouts une bonne partie du temps. Les employeurs ne réalisent pas à quel point les Belges sont prêts à consentir des sacrifices pour réussir leur carrière. Parfois jusqu’à l’extrême.