2015 02 carnets de fevrier 2015

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CARNETS DE FÉVRIER 2015

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Ainsi donc, si par rapport à cette question il existe l’acuité de faire quelque chose d’immoral ou d’amoral, il ne sert à rien de s’opposer à ce penchant ou à cette action puisqu’elle échappe, telle qu’est formulée la question, à la notion même de contrôle de cette morale. Il y a donc nécessité, au travers de cette question, de remplacer de manière sûre et certaine la morale par l’Éthique et l’Intégrité. Ce qui apparaît comme moral au sein de la société peut apparaître sans aucun problème comme dénué de totale Éthique, de totale Intégrité par rapport au monde spirituel de l’Esprit. Ceci est évident dans tous les corpus de textes nommés légaux, quels que soient les codes et leurs différentes versions existant dans toutes les cultures depuis, je vous le rappelle, plusieurs centaines d’années mais aussi, de façon beaucoup plus historique, ne serait-ce par exemple à la justice rendue par le roi Salomon, qui ne se définit pas par rapport à des règles sociales, encore moins par rapport aux récriminations des uns et des autres ou à la culpabilité des uns ou des autres, mais bien plus directement par la résonance, en son âme et conscience, au sein de l’Esprit, au sein de l’âme, de ce que déclenche telle ou telle action. Morale et Intégrité peuvent être, je dirais, à l’opposé. L’Intégrité et l’Éthique peuvent être exactement l’antithèse de ce que vous nommez morale. La morale est liée à un fonctionnement linéaire de la conscience obéissant à des causalités, obéissant à des règles acceptées et validées par le commun des mortels humains en incarnation. L’Éthique et l’Intégrité, bien qu’en résonance et en relation directe avec l’Intelligence de la Lumière, ne peut en aucun cas être contrainte par une morale extérieure. Passer de la morale à l’Autonomie, c’est passer du conditionnement à la Liberté, c’est passer de l’enfermement à la Libération. L’Éthique et l’Intégrité, tant qu’elle se définit par rapport à des corpus de textes, fussent-ils spirituels ou fussent-ils inscrits dans les différents codes présents dans tous les pays de cette planète, n’a aucune incidence ni aucune réciprocité avec l’Éthique et l’Intégrité. L’Éthique et l’Intégrité ne concernent aucunement la personnalité mais l’âme inspirée ou l’Esprit libéré de l’âme qui se soumet à ce qu’il est lui-même, en Éternité Au sein de l’Éthique et de l’Intégrité, la bonté prime sur la morale. Au sein de l’Éthique et de l’Intégrité, le pouvoir de l’Esprit prédomine sur le pouvoir des lois. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille contrevenir à telle ou telle morale ou à telle ou telle loi mais bien plus les dépasser dans un regard bien plus large. Ainsi donc remplacer le « faire ou ne pas faire », par rapport à une injonction de la personne concernant quelque chose d’immoral, et remplacer au sein de l’Intégrité par l’être ou le non-être, en résonance et en accordance avec la Lumière. Soit il y a accord soit il y a décalage. La morale peut toujours être justifiée par l’expérimentation sociétale ou encore par ce qui est nommé le regard de celui qui juge, de celui qui condamne ou de celui qui émet des lois. Les seules lois concernant non plus la morale mais l’Éthique et l’Intégrité, si tant est que cela soit des lois mais plus une conformation en rapport avec la Liberté, l’Intelligence de la Lumière et l’Amour inconditionné, les seules lois donc qui doivent être respectées formellement, de manière à trouver sa propre Éthique et Intégrité, sont celles qui ont été données par rapport à ce qui fut nommé Les Dix Commandements. Sous d’autres formes ces Commandements, même s’ils ne portent pas ce nom, ont été retracés dans divers écrits spirituels un peu partout sur le monde. La morale a pris la place de l’Éthique et de l’Intégrité en les falsifiant, en les altérant, en relation avec les vues humaines et non plus les vies spirituelles. Ainsi donc tu peux être coupable par rapport à la loi, tu peux être coupable par rapport à la société et être totalement dans l’Éthique et l’Intégrité de la Lumière. Je dirais même que cela aurait tendance à se généraliser au sein des mondes enfermés, qui ne sont plus définis par l’Intelligence de la Lumière mais par la loi d’action-réaction et donc d’enfermement de la Lumière, comme de la conscience. Ainsi donc, avant de peser la moralité d’un acte il convient de se poser la moralité intérieure, la question de la moralité intérieure de cette Éthique, de cette Intégrité et surtout ce qui vient compléter et orienter cela, c’est-à-dire l’Humilité et la Simplicité. Je vous renvoie pour cela à la complexité croissante, au fur et à mesure des dizaines et des centaines d’années de ce monde, concernant l’épaisseur des codes et décrets et régulations et règlements qui ont été pondus de toute part par l’humain enfermé, et certainement pas par des êtres libres et libérés de cette humanité. Celui qui est Libéré vivant, celui qui a réalisé le Soi et qui est établi au sein de la Demeure Suprême n’a pas à se poser la question de la morale ou de l’immoralité puisqu’il est en permanence abreuvé par la Source, abreuvé par l’Intelligence de la Lumière par l’intermédiaire des Couronnes radiantes, directement au sein de la conscience.


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