Il était une voie – 100 ans de chemin de fer Aigle – Le Sépey – Les Diablerets

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spécialistes qu’on peut et doit comprendre. Mais les hommes et les chemins de fer ont toujours fait bon ménage. Les maniaques de l’aiguillage, les obsédés du block système sont légion. On les comprend aussi. N’ontils pas l’impression, quand on leur vole leur chemin de fer, qu’on leur ôte une porte sur le rêve, une façon de qualité de la vie ? » Réaliste, un Ormonan admettait dans le même programme télévisé : « Sentimentalement,

on aimerait bien que ce train reste. Mais contre l’argent, les sentiments comptent peu… » Dans ces conditions, une seule chose à faire pour sauver (encore !) l’ASD : inciter les gens du lieu à prendre le train, et accroître son chiffre d’affaires. C’est ainsi qu’en 2007, le Conseil communal d’Ormont-Dessus fait un geste louable en sa faveur. Il lui confie le transport des ordures

Si l’ASD m’était conté…

ménagères vers l’incinérateur de la Satom situé en plaine. De son côté, le Grand Conseil vote un crédit important en faveur des lignes secondaires vaudoises. Et l’année suivante, un essor du nombre de voyageurs ainsi qu’une réjouissante évolution des recettes dessine enfin un futur à long terme pour l’ASD. Dès lors, débutent de nombreux et indispensables travaux de modernisation. Les années de doute quant au maintien de l’ASD

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