8 minute read

Je veux mourir au fond d’une jupe Par Jean SAINT-VIL

Par Jean SAINT-VIL

le 10 septembre 2016

Advertisement

J’ai des relations charnelles avec les jupes. Je connais tant de ju pes en chair et en os. Des jupes étroites aux jupes en éventail en passant par les jupes qui ne se ferment pas. Je connais tant de jupes sur le bout de mes doigts. Chaque jupe que j’ai connue a été une leçon pour moi. Chaque jupe que j’ai connue m’a laissé tant de souvenirs.

Chaque jupe que j’ai connue est une raison de bonheur pour le grand bon vivant que jamais je ne cesserai d’être.

Je ne peux un seul instant me passer d’une jupe, que ce soit du désir, que ce soit du regard, ou encore du toucher. Une jupe, c’est pour moi plus qu’une île au trésor, que ce soit dans la rue, que ce soit au travail, que ce soit au marché, ou encore à l’église, et aussi à l’école quand j’étais tout petit.

Moi, j’ai tant abusé de ce qu’on tire des jupes que je veux en mourir sans le moindre chagrin. Vous comprendrez donc facilement que mon voeu le plus cher est de mourir au profond d’une jupe.

J’aime tant les jupes

J’aime tant les jupes. Dans tous les sens Sous tous les angles. Dans tous les lits. Et à tous les étages. J’aime tant les jupes, quel que soit le milieu : sur terre, sur mer et même dans les airs, comme les oiseaux qui volent.

Toute ma vie est une histoire de jupes, d’odeurs de jupes, de goûts de jupes, de couleurs de jupes et de fonds de jupes. Vous comprendrez donc comment, pourquoi je suis sans cesse au service des jupes 24 heures sur 24, tout en attendant les plus tendres faveurs.

J’aime tant les jupes et celles qui les portent, les contenants et les contenus.

J’aime tant les jupes et ce qu’elles charrient dans leurs démarches et leurs appels du pied.

J’aime les jupes à en mourir, moi qui me fie à la loi qui dit allègrement et sans un brin de gêne, encore moins de pudeur : une jupe de perdue, mille jupes de retrouvées.

J’aime les jupes dans leurs cinq dimensions, dans leur longueur, dans leur largeur, dans leur hauteur, leur épaisseur et même leur profondeur.

J’aime les jupes dans leur diversité : de celles qui s’ouvrent avec de beaux croisés de jambes avec en corollaire les sauts dans l’inconnu pour les hommes qui les voient à celles qui se ferment une fois que les creux qu’elles cachent n’annoncent plus les c o u l e u r s a u x y e u x d e s g r a n d s voyeurs.

Il y a des jupes tellement affriolantes qu’on peut donner à leurs propriétaires le bon dieu sans confession.

Il y a aussi des jupes aux fentes insolentes qui n’ont rien à cacher et qui d’entrée de jeu nous font sauter de joie, comme on saute dans l’orgasme.

Apparemment inoffensives, les jupes ont fait tant de dégâts du pôle nord au pôle sud.

Que de gens sont morts, avec ou sans Viagra, plus qu’on ne croit, au service des jupes. Mourir au fond une jupe est une belle mort, souvent subite. Mon vœu de mort est très sincère : qu’une jupe me tue.

Qu’une jupe me tue ! Ce sera un crime parfait dont je ne demanderai pas à mes proches de chercher à se ve ng er et do nt moi, même dans l’au- delà, je ne chercherai point jamais à me venger.

Qu’une jupe me tue ! C’est le g e n r e d e m o r t dont je rêve sans cesse dans mes cauchemars nocturnes.

Qu’une jupe me tue ! Ce sera une mort à mon honneur, parce que je sais que la vie des hommes n’est autre qu’une affaire de jupes qui ont toujours fait leur bonheur ou parfois leur malheur.

De toute façon, nous savons tous que chacun d’entre nous doit le jour au fond d’une jupe qui, à un moment donné, avait perdu tout son latin.

Qu’une jupe me tue ! Je lui vouerai ma reconnaissance, du fond de ma tombe d’où je lui posterai une flopée d’emails et des messages sur les réseaux sociaux pour qu’elle vienne allègrement à mes côtés, histoire de repiquer la joie sublime que sécrètent au compte-gouttes les fonds des jupes qui mouillent.

Conclusion

Pensez aux jupes, à leurs bienfaits tant pour les hommes que pour les femmes qui sont à leur commande. Dévorez les jupes des yeux, de l’esprit et du toucher. Les jupes sont les plus beaux spectacles que le génie des hommes nous a dédiés parce que pour les faire s’envoler, il n’y a toujours qu’un petit pas . Si les jupes n’existaient pas, les hommes les plus coureurs les auraient inventées. Aimez les jupes plus que vous ne le faisiez jusque-là. Dites-vous ceci : Si Dieu avait inventé la jupe dès le paradis terrestre, Adam ne passerait son temps qu’à regarder Eve que dans les yeux. Et nous les humains, nous ne serions point sur cette Terre, pour peupler, croître et multiplier.

Juno François

From his Facebook page: Juno François with the musician “gangs” of Chicago (top) and with the Soccer team Pa Kole of Chicago (below) as well.

Juno François

(From Page 34)

workers took up the slack. But continued COVID-19 fears have stymied regular employees from returning.

The Delta variant is keeping small business owners up at night. The future for most seem uncertain. Maintaining the number of workers necessary has become tougher especially now that the supply side is now catching up. Finding people is tough. Unlike their big box counterparts, small businesses are not as nimble and cannot afford to pay higher wages at the flip of a coin. As bigger companies pluck employees from smaller businesses and teenagers return to school, it has become more difficult to attract and hire 25 to 30 people at a pop.

Employees are now interested in jobs that can earn a living wage. Nowadays, $200 doesn't go too far in a grocery store.

Wage growth is now feared lower than inflation.

Nonetheless, the good news according to Secretary of Commerce Gina Riamondo is that unemployment is at its lowest rate since the beginning of the pandemic. Unemployment now stands at 5.4%. The economy is getting back on track as it grew 6.5% in a recent report.

The supply chain is still out of whack but strangely the economy has grown at its fastest clip in the past 40 years.

The workforce has lost 1.6 million women since the outbreak of the pandemic. Jobs held by women are slow coming back because of childcare costs which have skyrocketed. Affordable daycare is finally recognized as essential for the economy to rebound. The fact is working women cannot go back to work without child care.

Amazon is hiring millions for warehouse jobs. Like other big companies, they too have come to grips with the reality that Americans need liveable wages. American workers can no longer survive on $12 an hour.

Fundamentally, to get past the COVID-19 pandemic, Americans need to get vaccinated. Last week, to brace the emergence of 150,000 new cases per day, President Biden introduced new restrictions on those who choose not to take shots.

The Biden administration is now at loggerheads with Congress over long term legislation financing $5 trillion in investments in infrastructure. This massive influx of development capital will unleash millions of jobs affecting every industry in the US.

Almost 2/3 of job lost during the pandemic have returned. It has been the best surge in hiring in 11 months.

Wages have raised 9 1/2% in hospitality.

The surging Delta virus has been the root cause of half of employees now looking for new jobs. 74% have disengaged from their jobs. 40% have hit burnout. Among those seeking new jobs 38% are interested in flexible working options. Lifestyle demands are at the top of their wishlist. Most would take a paycheck cut if they could work at home because it is 10 to 15% cheaper not to commute.

Lately, Americans are filing fewer unemployment claims. On the flip side, the quit rate resulted in one half job openings being unfilled; historically the quit rate hovers around 22%.

In August, an unexpected shortfall of 200,000 farm jobs alarmed economic analysts who had projected 700,000 jobs to be filled.

The effects of workers quitting their jobs is felt throughout the economy. According to Sen. Angus King (I) (Maine) half of school districts in the US have bus driver shortages.

In Massachusetts this week, 200 national guardsmen were co-opted as drivers to fill in for school bus drivers. In Philadelphia, parents were offered $300.00 a month to drive their kids to school. A sign-up bonus introduced in Connecticut gave $7,000.00 to South Windsor school bus drivers.

Reasons for the no-shows include newly retired drivers, availabilty of lucrative unemployment benefits, fear of elderly drivers of health risks dealing with unvaccinated students, and better-paying alternative jobs. Nationwide, the bus driver situation is regarded as a national emergency since kids need to get to school on time. In California, school administrators are packing students’ backpacks with notices of job openings for teachers. They are hoping parents can assist in their job search following an acute shortage of teachers. In the meantime, administrators are back in the classroom covering as substitute teachers.

We are treading water.

The silent revolution in labor has no leader, can hardly be considered an organized movement or has any manifesto. It is only a side-effect of a mismanaged pandemic that has exposed the shortcomings of a capitalist society that has devalued labor for centuries.

Ultimately, as this revolution runs its course like the pandemic that exposed its symptoms, the winners will be the under-appreciated workers who make production possible on a daily basis.

Perhaps more dignity can be given to those who toil for humanity's comfort and more agency given to those who reboot our sustainability and ultimate survival on this planet. 

This article is from: