SchiessenSchweiz 03/13

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Regio-News

Gérées conjointement par la Société fribourgeoise des tireurs sportifs (SFTS) et par la Société cantonale des tireurs fribourgeois (SCTF) et organisées par la société de Lully, les finales cantonales du championnat fribourgeois de tir au fusil et au pistolet à l’air comprimé (10 m) ont vécu le début d’une ère nouvelle le week-end dernier dans la halle de sports de Cugy. Seize titres ont été distribués (11 au fusil et 5 au pistolet) car touchant toutes les catégories et concernant aussi bien les épreuves individuelles que de groupes. Mais le fait marquant fut l’usage d’un tout nouveau système appelé à raccourcir le temps des finales et également à donner aux épilogues réservés aux huit meilleurs des qualifications du suspense et des émotions. Nul doute que peaufinée, cette formule qui paraît avoir déjà rencontré l’unanimité des tireurs est de nature à capter l’intérêt du public. En effet, après les qualifications ouvrant la finale aux huit meilleurs, les tireurs repartent à zéro. Ils tirent ensemble un programme de deux séries de trois coups en 150 secondes et de deux séries d’un coup en 50 secondes. A l’issue de ceux-ci, le dernier classé quitte la finale. Celle-ci se poursuit et, tous les deux coups, le dernier est éliminé.

Succès pour Irène... Absente l’an passé et sacrée en 2011, l’internationale Annik Marguet livre son avis. « J’étais sceptique sur cette nouvelle formule. Pour l’avoir maintenant expérimentée, même à mes dépens puisque j’ai été la première à sortir de la finale des dames au fusil, j’avoue que je la trouve bien. Outre le suspense qu’elle génère, elle va obliger les tireurs à se remettre au travail, à réapprendre certaines choses dont la notion du temps ». Championne sortante, la jeune Eléonore Moret a été moins heureuse car écartée de la finale pour un point Ausgabe 3 // März 2013

Elisabeth Marshall a gagné dans la catégorie seniors.

et un rang. Elle a cédé le sceptre à Irène Beyeler qui a devancé au tout dernier coup Aurélie Grangier. «De telles compétitions me font du bien. Je n’ai pas accepté la façon dont la FST s’est comportée avec les entraîneurs et les athlètes l’automne dernier, notamment sur son manque de transparence et la déficience de ses communications. Pour l’instant, je suis sortie des cadres nationaux et me donne du temps pour réfléchir sur mon avenir».

... et Simon Beyeler Chez les hommes, davantage que sa sœur, Simon Beyeler a pesé de tout son poids sur la compétition. Bouclant son programme qualificatif à deux unités du maximum (598) et devançant Pascal Lorétan de deux longueurs, il n’a pas fléchi pour reprendre ce titre cantonal qu’il avait déjà fait sien en 2011. A l’instar de ses collègues du cadre national qui ont déjà pu l’expérimenter, il a bien maîtrisé ce nouveau système et ses rivaux puisqu’allant jusqu’au bout pour présenter une ardoise de 206,9 points. Il a précédé Béat Müller, le tout frais retraité international, et Pascal Lorétan : «Je vis ma passion sans me poser de questions avant d’aller à Odense (Danemark) aux Championnats d’Europe.» Victime lui aussi de la formule, Claude-Alain Delley (7ème) ne s’en formalisait pas trop. «J’appartiens au groupe de la relève suisse et, sans vouloir brûler les étapes, je peux voir venir les choses et travailler avec

patience pour saisir au moment opportun ma chance». Chez les pistoliers, les années passent mais Jean-Luc Bastian reste immuablement sur le podium. Lors de cette joute, en l’absence de certains ténors dont le tenant du trophée Léo Braun en Allemagne pour disputer un tour par équipe du championnat de la Bundesliga, il s’est retrouvé entouré de jeunes aux dents longues. Si le retour d’Axel Curty fait plaisir, c’est malgré tout Laurent Stritt qui a attiré sur lui les feux de la rampe. L’aspirant policier semble être reparti pour se faire remarquer. «Je peux de nouveau pratiquer le tir intensément et nourrir de l’ambition». Nul doute qu’il ne va pas laisser longtemps insensibles les pontes du tir suisse. S’il s’est distingué individuellement, il a aussi largement contribué à ce que son groupe de Schmitten-Flamatt remporte la médaille d’argent derrière Chevrilles-Tinterin chez les pistoliers. Du côté des adeptes du fusil, la question était de savoir qui allait emboîter le pas aux deux équipes intouchables de Tavel. «Notre objectif était d’être le premier des viennent-ensuite et d’arracher la médaille de bronze». Le vœu du président Frédéric Collaud de Vully-Broye s’est concrétisé et cela s’est fait entendre par des cris de joie lorsqu’Aurore Verdon a lâché son ultime plomb. Il est vrai, la bataille a été épique avec Avry-surMatran et Fribourg. (ja) ●

La nouvelle médaille de maîtrise vaudoise Durant ce 55ème Tir cantonal vaudois, les tireurs auront la possibilité d’obtenir la nouvelle médaille de maîtrise vaudoise, qui sera offerte à tous les tireurs qui obtiendront le résultat minimum exigé. Bonne chance à tous ! Meisterschafts-Medaille des waadtländischen Kantonalschützenfests Aus Anlass des 55-igsten waadtländischen Kantonalschützenfests offerieren die Organisatoren allen Schützen, die das erforderliche Meisterschaftsresultat erreicht haben, die neue Meisterschaftsmedaille.

Vorderansicht der Medaille.

Die Rückseite der Medaille.

Resultats: www.swissshooting.ch/fr

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