Manifestations récentes de francophobie

Page 9

« All she does is attack the English speaking people of Quebec. She is no doubt a racist and not worthy of her job or recognition. Quebecers need to ask themselves: why do we always pick the idiots who more interested in bashing the English than creating a better economic life for all of its citizens? » (http://www.torontosun.com/2012/12/08/new‐quebec‐language‐bill‐would‐strip‐anglos‐access‐to‐services‐ in‐english) « The Parti Quebecios are looking and sounding more and more like the Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei of 1933. Intolerance of this proportion has no place in civilized society. But we are talking about quebeckers here, tolerance is really not their forte. » ( http://www.torontosun.com/2012/12/08/new‐ quebec‐language‐bill‐would‐strip‐anglos‐access‐to‐services‐in‐english

Image 1 : représentation des lois linguistiques québécoises par un usager du site d’images en ligne Flickr52. Le dessin a reçu une forte visibilité sur les réseaux sociaux en 2009.

Images 3 : photos prises le 19 décembre 2012 au restaurant La Belle Province, sur Sainte‐ Catherine à l’intersection Saint‐Laurent.

Outre les centaines d’énoncés francophobes provenant des médias anglophones et

parfois de la bouche d’élus et d’officiers publics canadiens, et ayant été recensés par exemple dans les livres Québec bashing, Le livre noir du Canada anglais, ainsi que dans les travaux de la sociologue Maryse Potvin, de Sylvie Lacombe et d’autres chercheurs, un documentaire intitulé No more Quebec ‐ Les États désunis du Canada, paru en 2012 et diffusé sur les ondes d’une grande chaîne de télévision, a révélé un côté sombre du populisme canadien‐anglais : celui‐ci est marqué par la dépréciation systématique et un procès radical du Québec, de ses habitants et de la culture québécoise en général (notamment de la culture politique du Québec), 53. Il faut dire que certains politiciens comme la chef du Wildrose Party en Alberta, Danielle Smith54, « qui a un gros problème avec le Québec »55, cassent régulièrement du sucre sur le dos du Québec, sur ses décisions politiques et ses programmes sociaux comme les garderies à 7$, affirmant que l’Alberta en a assez de financer le Québec via la péréquation56. Ce n’est pas la première manifestation ni le pire exemple de propos québécophobes provenant d’élus canadiens‐ anglais : l’on se rappellera notamment les paroles sages du député libéral Jim Karygiannis en 1989 : « Le Québec me laisse un mauvais goût dans la bouche, selon moi, prenez ces bâtards et jetez‐les dans l'océan. »


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.