SPHERE n°21 Mars/Mai 2021

SPHERE N°21 MARS / MAI 2021

N°21 - M A R S / M A I 2021

INTERVIEW CHAIRMAN

ADRIAN SCHATZMANN CHIEF EXECUTIVE OFFICER ASSET MANAGEMENT ASSOCIATION SWITZERLAND

« Il faut que le grand public comprenne mieux à quoi lui sert la gestion d’actifs » DOSSIER SPÉCIAL

BREGUET.COM

ASSET MANAGEMENT, MADE IN SWITZERLAND

TRADITION 7047

HOMO ECONOMICUS

MICHEL DEGEN

KATIA COUDRAY

TEST

PHILIPPE PERLES

« Tant d’aspects méritent aujourd’hui une analyse hayékienne. »

CREDIT SUISSE AM

ASTERIA IM

EN 40 QUESTIONS

NOVEO CONSEIL

« Notre capacité d’innovation nous procure une position extrêmement favorable »

« Donner l’accès le plus large possible aux stratégies d’impact »

Classe Eco : quel est votre bagage ?

« Autant savoir choisir ses batailles*

CINQ ANS, ÇA PASSE VITE A

vec ce numéro, le 21ème de la série, SPHERE célèbre donc son cinquième anniversaire. Cinq ans qui sont passés trop vite, rythmés par plus d’une centaine d’interviews et quelques apparitions remarquées dans la ball chair qui orne la couverture du magazine depuis le n°3 et le concours apprécié de Patrick Odier en premier de cordée. Pour les réjouissances, les bougies à souffler, les chapeaux pointus, les cotillons, et les chansons à tue-tête, nous attendrons cependant que les circonstances s’y prêtent davantage. Dans l’immédiat, nous voudrions d’abord et surtout remercier tous ceux qui nous ont fait le plaisir de nous accompagner durant ces cinq ans et de participer d’une manière ou d’une autre à l’aventure. Nous leur en sommes très reconnaissants, certainement plus qu’ils ne se l’imaginent.

Maintenant, que faut-il retenir de ces cinq années qui ont filé si vite, pour nous comme pour la communauté que nous avons initié autour du magazine et des évènements qui le prolongent ? Pour répondre à cette question un peu bête, autant se replonger dans l’édito qui ouvrait le tout premier numéro. Nous y précisions alors nos intentions.

Avec SPHERE, disions-nous en substance, nous voulions raconter l’histoire de la place financière suisse, expliquer la manière dont elle évolue, se relève, se redresse, décrire l’énergie qu’elle met à s’activer. Pour cela, il nous semblait essentiel de mettre en scène du mieux possible les hommes et les femmes qui incarnent cette place, qui l’animent et la préparent pour demain. Car les chantiers ne manquent pas, quand bien même le secteur a bénéficié d’un contexte dans l’ensemble plutôt favorable.

Ces intentions sont toujours valables aujourd’hui. Nous allons continuer dans cette même veine, avec la volonté de promouvoir la place financière et ses acteurs, pour la présenter non pas telle qu’elle est aujourd’hui mais telle qu’elle doit le devenir demain. C’est dans cette logique que vous avons édité ce numéro spécial consacré à la gestion d’actifs « made in Switzerland ». Notre rôle consiste aussi à mettre en valeur des acteurs qui ne figurent pas toujours sur les radars et à leur accorder ainsi l’attention qu’ils méritent. Il en va bien évidemment de l’intérêt de tous.

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Rédaction en chef: Jérôme Sicard Chef d’édition: Hans Linge Direction graphique & artistique: Cyrille Morillon Direction commerciale: Souad Dous Contributeurs: Karine Bauzin • Fabienne Bogádi • Nicolas Georgiadis • Odile Habel • Juerg Kaufmann • Lauren Mazza • Eugénie Rousak • Marine Ulrich • Andreas Schaffner • Elena Vedernikova

• Traductions: Fastnet Translation • Impression: Juillerat Chervet SA • Éditeur: SPHERE Sàrl Rue Barton 7, CP 1806, 1211 Genève 1, Suisse

redaction@sphere.swiss

3 w ww.s p h ere.s wi s s

photo de couverture: Jürg Kaufmann

Tirage : 7’252 exemplaires.

Certification REMP

LEADERS

PAGE 10

MARKET PULSE

PAGE 16

58

L’ASSET MANAGEMENT SUISSE EN

MACRO Au vu de l’année qui vient de s’écouler, comment voyez-vous évoluer le regard des investisseurs internationaux sur les marchés chinois, actions comme obligations? PAGE 20

QUIZ

NOMS

PRIVATE MARKETS : LE ONZE DE DÉPART

PAGE 38

INTERVIEW PAGE 62

PAGE 22

INTERVIEW ABACUS Les 200 millions investis en moyenne par PAGE 26 Partners Group

ALPHA SIMON EHAMMER Le principe de performance

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INTERVIEW CHAIRMAN A D R I A N S C H AT Z M A N N Chief Executive Officer Asset Management Association Switzerland

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MICHEL DEGEN Chief Executive Officer Credit Suisse Asset Management (Schweiz)

« Notre capacité d’innovation nous procure une position extrêmement favorable » Entre ses fonctions au Credit Suisse et sa présence au comité directeur de l’Asset Management Association Switzerland créée l’an passé, Michel Degen figure incontestablement parmi les grands acteurs de la gestion d’actifs en suisse. Un secteur pour lequel il voit un énorme potentiel de développement, étant donné les différents PAGE 70 atouts dont il dispose.

VINCENT KAUFMANN Directeur, Fondation Ethos

« Sur le climat, il y a vraiment une évolution marquante » Si les instances politiques ont quelque peu traîné la patte ces dernières années sur le réchauffement climatique, les entreprises et leurs investisseurs ont accéléré la manœuvre, y compris en Suisse. Avec des PAGE 74 avancées majeures à la clé.

INTERVIEW K AT I A C O U D R AY Chief Executive Officer Asteria Investment Managers

« Donner l’accès le plus large possible aux stratégies PAGE 78 d’impact »

« Il faut que le grand public comprenne mieux à quoi lui sert la gestion d’actifs » Adrian Schatzmann vient de prendre la direction de la toute nouvelle Asset Management Association Switzerland, créée pour donner à la gestion d’actifs en Suisse un nouvel élan. Ce travail réclame, entre autres, davantage de cohésion parmi ses acteurs et une meilleure reconnaissance auprès du grand public qui en perçoit parfois mal l’apport au système des retraites. Bref, les défis ne manquent pas.

4 M ars / M ai 2 021

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sommaire Homo Economicus

Test

Classe Eco : que pèse votre bagage ?

Stratégies d’investissement P

age

>>> Interview Guest Star C h r i s t o p h G r a i n g e r -H e r r Chief Executive Officer IWC Schaffhausen

◗G ranularité, accélération

Philippe Perles Fondateur Noveo Conseil

M ars / M ai 2 021

et

P a r K a r s t e n -D i r k S t e f f e n s

Interview

6

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polarisation

« Nous sommes une marque technique, dynamique et Page 82 audacieuse »

« Autant savoir choisir ses batailles »

Page 96

Page 86

Aberdeen Standard Investments

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◗L ’Entreprise

4.0, au cœur de toutes les attentions

Interview

P a r B a r t h é l é m y D e b r ay

Peter Boettke George Mason University Ancien président de la Société du Mont-Pèlerin

Silex Partners

« Tant d’aspects méritent aujourd’hui une analyse hayékienne. »

Invesco

En 1947, voilà bientôt 75 ans, Friedrich Hayek créait en Suisse la Société du Mont Pèlerin lors d’une conférence organisée au-dessus de Vevey pour une trentaine de grands économistes. Peter Boettke a présidé cette société de 2016 à 2018.

Spécialiste incontournable de l’école autrichienne et de Hayek, auquel il vient de consacrer un livre, il nous brosse en accéléré le portrait de celui qui demeure l’une des figures majeures de la pensée libérale.

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Decalia

Page 108

Tendance Immo

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◗L e

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grand match des ETF européens

P a r N i m a P o u ya n

◗L es

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dividendes sont éternels

Par Damien Weyermann

Youtube Pour comprendre la politique monétaire

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Playtime Un été indien d’anthologie

Page 114

Effets de Style

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Pro bono PlanetSolar

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Nectar

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Livres

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1922 Première injection d’insuline chez le patients diabétiques 1987 La première substance active est approuvée pour le traitement du SIDA 2014 Une percée est réalisée dans le traitement de l‘hépatite C 2019 La thérapie génique permet de traiter les maladies héréditaires sévères 2020 La technologie de l‘ARNm ouvre la voie à une nouvelle génération de vaccins

Au cours des dernières décennies, la biotechnologie a permis de nombreuses avancées médicales fondamentales pour la société. Cette dynamique se renforce de manière indéniable grâce aux technologies d’avenir. Il s’agit par exemple du traitement de maladies génétiques, des cancers ou du développement de vaccins contre les infections virales, comme c’est actuellement le cas avec la COVID-19. La biotechnologie est l’une des technologies clés du XXIe siècle et enregistre chaque année des taux de croissance à deux chiffres.

Grâce au titre de croissance BB Biotech, les investisseurs participent à cette tendance et bénéficient d’un dividende annuel de 5%.

COURS DE L’ACTION DEPUIS LE LANCEMENT 3500 3000 2500 2000 1500

5%

D E D IV ID EN

D ES *

1000 500 0

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2017

2020

Plus d’information

Clause d’exonération de responsabilité : la présente annonce est publiée par Bellevue Asset Management AG qui est agréée en tant que gestionnaire de fortune collective, sous la supervision de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), et agit en qualité de gestionnaire de portefeuille de la société d’investissement BB Biotech AG. Les informations susmentionnées représentent les opinions et estimations de Bellevue Asset Management AG et BB Biotech AG et sont de nature subjective. Les performances passées ne garantissent pas les développements futurs. BB Biotech AG est cotée à la SIX Swiss Exchange (BION.SW), à la Bourse de Francfort (BBZA.GY) et à la Bourse italienne (BB.IM).

Source : données du 16 novembre 1993 au 31 décembre 2020, indexées en CHF, ajustées aux dividendes. *Rendement calculé sur la moyenne pondérée du cours de l‘action en décembre de l‘exercice concerné.

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Patrick Voegeli a débuté sa carrière en travaillant sur les marchés des capitaux pour UBS, Unigestion et JP Morgan, d'abord comme trader, puis dans le domaine de la vente. En 1991, il a rejoint Paribas, où il a pris la tête de la succursale de Zurich en 1999 et en 2016 il a été nommé CEO du Corporate and Institutional Banking.

Sous sa direction, BNP Paribas est devenue une banque de premier plan sur les marchés suisses des capitaux.

En septembre 2020, Patrick Voegeli a rejoint la société de gestion de patrimoine Cité Gestion pour développer son modèle d’affaires en Suisse alémanique.

PATRICK VOEGELI Partenaire, Cite Gestion

«Ce qui nous démarque, c’est notre très forte réactivité» Cité Gestion a pour ambition d’accélérer son développement à Zurich. Récemment nommé partenaire de la société de gestion de patrimoine, Patrick Voegeli est chargé de contribuer à cette croissance, avec pour mission de développer la clientèle privée en se focalisant sur les entrepreneurs, notamment grâce à une approche produit. Explications.

Pourquoi avoir souhaité relever le défi Cité Gestion? z Toute ma carrière, j’ai travaillé pour de grands établissements bancaires. Mais au fond, j’ai toujours rêvé d’être indépendant.

Dans le cadre de mes activités, j’ai rencontré de nombreux entrepreneurs et j’ai toujours admiré leur parcours, leur courage, leur flair et in fine, leur succès. Devenir partenaire de Cité Gestion est la réalisation de mon rêve. Posséder cette indépendance, cela change la vie.

Que pouvez-vous amener à une société telle que Cité Gestion? z Je suis resté durant 20 ans à la tête de BNP Paribas à Zurich, avec pour mission de développer la clientèle suisse alémanique, dont je connais parfaitement le tissu. Je possède aussi une vaste expérience dans le développement continu de toutes les activités d’une banque, avec le réseau et les contacts clients qui en découlent. A la direction générale de BNP Paribas, j’ai géré les risques de la banque, notamment les

« Nos gérants bénéficient d’une grande indépen­dance, leur mission est claire, ils bénéficient d’un large support à tous niveaux et surtout, nous leur faisons confiance. » 10 M ars / M ai 2 021

Rubrique réalisée par Fabienne Bogádi

« Les gérants n’ont pas pour objectif de placer des produits maison auprès de leurs clients.

Ils ne se trouvent donc pas en conflit d’intérêt entre le client et l’entreprise. »

risques de taux d’intérêts et de changes, les risques de crédit, ou encore le risque de réputation. Cette compétence est fondamentale à toute entreprise et je viens ainsi enrichir les compétences de Cité Gestion en la matière.

Vous avez rejoint la société pour développer son « modèle d’affaires de manière ciblée ». Concrètement, qu’est-ce que cela signifie? z Mes activités se concentrent désormais sur trois axes visant à développer nos avoirs sous gestion. Le premier axe consiste en l’acquisition de clients privés. Ensuite, je suis chargé de recruter des gérants expérimentés. En 2020, grâce à un modèle fondé sur un bon équilibre entre qualité de vie et rémunération attrayante pour nos gérants, nous en avons engagé une dizaine. Nos gérants bénéficient d’une grande indépendance, leur mission est claire, ils bénéficient d’un large support à tous niveaux et surtout, nous leur faisons confiance. Le troisième axe consiste en l’acquisition ou en l’intégration de gérants Indépendants, en Suisse.

Concernant ces derniers, nous nous concentrons sur ceux qui ne possèdent pas la taille critique ou qui rencontrent des problèmes de succession.

Vous évoquez le développement de la clientèle privée, mais les entrepreneurs vous intéressent aussi? z Absolument, c’est l’essentiel de mon réseau. Je privilégie d’ailleurs une approche par le produit, visant plus précisément les entrepreneurs suisses possédant une sensibilité particulière pour des investissements en Suisse. Soit par des investisse-

ments dans la dette privée d’entreprises ou d’actifs immobiliers, ou par des prises de participations dans des entreprises non cotées. Ce dernier axe est un gros défi, car il n’est pas facile de trouver des sociétés de qualité dans des secteurs de croissance, disposées à ouvrir leur capital.

Quel est l’intérêt de se développer à Zurich pour Cité Gestion? z Aujourd’hui, tous les établissements suisses romands aspirent à croître outre-Sarine.

C’est légitime car, avec les deux tiers de la clientèle suisse, le potentiel y est important.

Depuis 20 ans, Zurich s’est fortement internationalisée et développée dans la gestion de fortune. Suite au grounding de Swissair et à la concentration des vols internationaux sur Zurich, elle est devenue un pôle sur le segment gestion de fortune. A quoi s’ajoute la centralisation des activités des grandes Banques suisses à Zurich.

Cité Gestion a connu une belle croissance en passant, en trois ans seulement, de 2,2 à plus de 4,5 milliards d’actifs sous gestion. Quelle est la recette de ce succès? z Cité Gestion se concentre sur l’essentiel, à savoir le service au client. Certes, tous les gestionnaires de fortune font de même.

Toutefois, ce qui nous démarque, c’est notre très forte réactivité, avec un processus unique d’intégration et de résolution des problèmes qui en forment les deux éléments principaux. Le client est très sensible à la lenteur. Si un client se plaint, nous nous attelons immédiatement à son problème et à la résolution de celui-ci. Dans les situations simples, il nous faut quelques jours seule-

ment pour ouvrir un compte, ce qui est assez unique. Notre processus de recrutement est également simple et rapide.

Ensuite, les gérants n’ont pas pour objectif de placer des produits maison auprès de leurs clients. Ils ne se trouvent donc pas en conflit d’intérêt entre le client et l’entreprise.

Cette façon de faire est fondamentale et nous différencie.

Quels seront les objectifs de développement de Cité Gestion à l’avenir? z Tout d’abord, conserver notre modèle d’entrepreneur, avec tout ce que cela implique en matière de réactivité, d’indépendance et d’épanouissement des collaborateurs. Nous resterons très vigilants à leur offrir un cadre dans lequel ils se sentent bien. Ensuite, l’amélioration de la gestion des risques est un objectif constant. A côté de cela, nous voulons plus communiquer vers l’extérieur et nous faire connaître.

Depuis cette saison, nous sponsorisons les guides de montagne et les moniteurs de ski de Zermatt. Tout cela se travaille en profondeur : l’image, la réputation, le cadre, la conviction.

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Rubrique réalisée par Eugénie Rousak

Swiss Life récupère Marie Seiler Chez Swiss Life Asset Managers, Marie Seiler a été nommée responsable du pôle Real Estate Portfolio Management lié aux activités pour le compte de tiers. Elle prend ses fonctions à Zurich dans le courant du premier semestre. Reportant directement à Renato Piffaretti, responsable Real Estate Suisse, elle se concentre ainsi sur la gestion des portefeuilles immobiliers. Avant de rejoindre Swiss Life, Marie Seiler a travaillé durant plus de 15 ans au sein de PwC Suisse, occupant différents postes au sein du département Immobilier. Titulaire du CFA, elle est diplômée de l’Université AlbertLudwig de Fribourg-en-Brisgau.

Un nouveau rôle pour Luc Schuurmans

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lors qu’il était responsable de la banque privée et de l’activité investissement de la banque Linth, Luc Schuurmans a pris une nouvelle unité « Clients » sous sa houlette. Fraîchement créé, ce département consolide l’ensemble des segments clientèle de la banque, regroupant notamment les clients privés et entreprises, précédemment gérés par le directeur général David Sarasin. Dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, Luc Schuurmans, membre de la direction depuis 2011 a également été nommé directeur général adjoint.

Avant de rejoindre l’établissement saintgallois, Luc Schuurmans a passé près de 5 ans au sein du board de Sherpa Outdoor, spécialiste des équipements et vêtements d’extérieur, dont deux à

sa tête. Mais le secteur bancaire ne lui était pas étranger, puisqu’entre 2002 et 2009, il avait la charge de la succursale baloise de la banque privée BNP Paribas (Suisse), s’occupant notamment de l’offre « wealth assessment & management » aussi bien pour les clients privés que les entreprises. Diplômé de l’Université de Bâle et de Zurich, Luc Schuurmans valorise beaucoup la formation continue.

Titulaire de deux Certificate of Advanced Studies, l’un en finance digitale de la Hochschule für Wirtschaft Zürich et l’autre en Corporate Governance de la Swiss Board School de l’Université de Saint-Gall, il a également suivi le programme de l’INSEAD, spécialement conçu pour les cadres supérieurs et dirigeants.

Le fonds Decalia Circular Economy pour Antonio Garufi Co-gérant depuis son lancement en 2018, Antonio Garufi a été nommé gérant principal du fonds actions Decalia Circular Economy. Avant de rejoindre Decalia en 2017, il a travaillé 3 ans chez Citi et JPMorgan à Londres, puis 8 ans chez Astor Investment en tant que gestionnaire de portefeuille et analyste d’un fonds multithématique. Titulaire d’un master de l’Université Bocconi, Antonio Garufi a continué sa formation à la Columbia University et à la Harvard Business School.

Vincent Duhamel chez Sectoral Asset Management Vincent Duhamel est rentré au conseil d’administration de la boutique genevoise Sectoral Asset Management. Dans ce nouveau rôle, il va pouvoir mettre à profit plus de trente ans d’expérience dans différents organes de direction, aussi bien au Canada qu’en Asie. Il a notamment apporté sa contribution à de grands noms de la finance, tels que Lombard Odier Groupe, Sail Advisors et Goldman Sachs.

Précédemment, ce détenteur de la certification CFA a occupé le poste de viceprésident du conseil et président mondial de Fiera Capital.

• BNY Mellon IM a promu Martin Rees au poste de responsable pays pour la Suisse, l’Autriche et le Liechtenstein.

• Récemment nommée directrice générale des opérations pour la gestion de fortune, Jenny Hennessy travaille désormais pour CdR Capital.

• Mettant à profit plus de 20 ans d’expérience, Peter Stiefel vient renforcer l’équipe genevoise de Muzinich & Co.

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TRADEZ À TOUTE HEURE DES OPPORTUNITÉS INFINIES

3 Questions à: Sharon Xie responsable Asie chez Edmond de Rothschild Private Banking

Stéphanie Maier s’installe chez GAM Stéphanie Maier a rejoint GAM Investments en janvier. En qualité de responsable globale de l’investissement durable et d’impact, elle s’occupe désormais des questions d’investissement durable et de l’ESG aussi bien au niveau de la stratégie de GAM que de l’offre clientèle. Spécialisée dans ces thématiques depuis près de 18 ans, cette diplômée d’Oxford et Imperial College London avait notamment travaillé au sein de HSBC Global Asset Management, Aviva Investors et Eiris.

Nouvelle présidence chez UBS Suisse Après avoir bénéficié de promotions en interne pendant plus de 10 ans, Sabine Keller-Busse a Sabine Keller-Busse récemment été nommée à la présidence d’UBS Suisse.

Elle succède dans ces fonctions à Axel Lehmann. Avant de rejoindre l’institution zurichoise aux trois clés, Sabine KellerBusse avait travaillé pendant 2 ans pour Credit Suisse et 13 pour McKinsey & Company. Diplômée de l’Université de Saint-Gall où elle a obtenu son doctorat, Sabine Keller-Busse est également viceprésident du conseil d’administration du groupe SIX.

Quel était votre parcours avant de rejoindre Edmond de Rothschild? z J’ai plus de 20 ans d’expérience dans le secteur financier, et je travaille dans la gestion de fortune depuis 2004. Avant de rejoindre Edmond de Rothschild, j’étais « Market Leader China » chez UBS à Zurich, où j’ai dirigé une équipe spécialisée dans les clients très fortunés en Chine et à Hong Kong. Auparavant, j’ai travaillé au sein de Credit Suisse, de Bank of China International à Hong Kong et de HSBC à Pékin.

Quelle est votre stratégie pour le développement des activités en Asie? z L’Asie constitue un élément significatif de notre stratégie globale et nous entendons à la fois renforcer les relations que nous entretenons avec les clients privés asiatiques, qui nous font confiance depuis de nombreuses années et accélérer notre développement. Edmond de Rothschild a construit une plateforme de solutions d’investissement mondiale robuste.

Nous disposons par ailleurs d’un écosystème unique d’activités entrepreneuriales qui plaît à

notre clientèle. Nous mettrons à profit tous ces avantages, qui confèrent force et authenticité à la marque Edmond de Rothschild, pour établir des relations privilégiées avec les familles asiatiques fortunées et les entrepreneurs de la jeune génération. Ainsi, nous pouvons devenir le guichet unique pour tous leurs besoins en conseil et gestion de patrimoine.

Quel est votre premier défi à la tête de cette région? z Nous allons renforcer notre équipe de professionnels pour accompagner notre développement en Asie. Nous cherchons de nouveaux talents qui s’identifient à notre culture d’entreprise fondée sur un fort esprit d’équipe, la responsabilité, la conformité et les compétences.

Guy Châtelain à la tête de l’ARIF Élu par le Comité de l’Association Romande des Intermédiaires Financiers (ARIF), Guy Châtelain a pris la présidence de l’OAR. Siégeant au comité depuis une quinzaine d’années, il remplace ainsi Julien Blanc, parti rejoindre le Forum SRO-OAR-OAD. Associé de l’étude d’avocats genevoise Mentha, Guy Châtelain se spécialise notamment sur le droit des contrats, le droit des sociétés, le droit des poursuites et faillites ainsi que l’anti-blanchiment et la criminalité financière. Diplômé de l’Université de Genève, il a été admis au barreau en 1977.

• Chargée du développement de la gestion de fortune, Marie-Noëlle La Ngoc a rejoint Phoenix Global Services.

• Au mois de février 2021, Roman Sonderegger a replacé Daniel H. Schmutz à la direction du Groupe Helsana.

• Ancien associé chez Silex Investment Partners, Jérôme Paganini a pris le poste de directeur commercial en Suisse pour Mirabaud Asset Management.

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À FINANCE RESPONSABLE, PATRIMOINE DURABLE.

Façonné par plus de 145 ans d’expérience dans l’accompagnement de familles et d’entrepreneurs du monde entier, Indosuez Wealth Management propose une approche sur mesure permettant à ses clients de construire, gérer, protéger et transmettre leur patrimoine au plus près de leurs aspirations. En coordination avec le groupe Crédit Agricole, ses collaborateurs poursuivent une démarche de progrès et de création de valeur constante en intégrant les préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance. CA Indosuez (Switzerland) SA est membre du groupe Indosuez Wealth Management qui, dans son ensemble, est présent dans 13 territoires et compte 3’060 collaborateurs.

CA Indosuez (Switzerland) SA - 4, Quai Général Guisan - Case Postale 5260 - CH-1211 Genève 11 ca-indosuez.ch

Rubrique réalisée par Hans Linge

Christoph Schweizer Weissenstein & Partner

Dans le domaine de la gestion institutionnelle, Christoph Schweizer est l’un des spécialistes des fonds les plus reconnus en Suisse. De 1987 à 1993, il a travaillé chez UBS à Zurich comme gérant. Par la suite, il a effectué un parcours remarqué au sein du groupe Pictet, où il a dirigé le lancement de grands fonds, le développement de nouveaux produits et la stratégie de marketing mondiale. En 2015, il a rejoint Maerki Baumann. Chez Weissenstein & Partner, il est à l’origine de la création de l’indice SPPi.

«Une stratégie liquide pour les investisseurs tenus aux contraintes LPP» Avec le lancement de l’indice SPPi, Weissenstein & Partner souhaite proposer aux investisseurs et au marché un point de référence neutre pour évaluer le risque et la performance des actifs de placement gérés selon les directives LPP.

En quoi consiste ce nouvel indice SPPI? z Le SPPi est un indice qui respecte les directives de prévoyance professionnelle, à savoir la LPP, et les limites de l’OPP2.

Actuellement, environ 1’000 milliards de francs sont gérés selon ces directives LPP, mais il n’existe aucun benchmark permettant de comparer les performances des caisses de pension de manière objective.

Le SPPI constitue donc une stratégie liquide pour les investisseurs institutionnels tenus aux contraintes LPP. Quelles raisons ont motivé sa création? z Nous avons commencé par nous associer à la Hochschule für Wirtschaft Zürich pour réaliser un sondage auprès des cais-

« Nous nous sommes assu­rés qu’il existait des ETFs ou des fonds indiciels pour tous les composants du SPPi, ce qui permet aussi à un investisseur individuel de répliquer l’indice. » 16 M ars / M ai 2 021

ses de pension et mieux comprendre leur utilisation des indices LPP proposés par le Credit Suisse, l’UBS et Pictet. Leur retour a été plutôt surprenant. Selon les caisses de pension interrogées, ces indices ont quelques limitations. Ils n’indiquent la performance que pour un échantillon de portefeuille, l’allocation n’est précisée qu’à posteriori, ou alors elle correspond peu aux grilles des caisses de pension qui ne peuvent alors utiliser les indices que pour une partie de leurs investissements.

Selon vous, à quoi doit servir l’indice SPPI? z Il doit répondre à trois besoins. Proposer d’abord une référence objective permettant de comparer la performance d’un portefeuille géré dans le cadre de LPP. Représenter ensuite une stratégie liquide et applicable à coût moindre. La stratégie peut alors être facilement répliquée avec des ETFs ou des fonds de placement standards. Et enfin, il doit déboucher sur une offre de produits avec des prix comparable à ceux d’un ETF. L’effet combiné devrait

sements comme l’immobilier et l’infrastructure avec des actions d’entreprises exposés dans ces secteurs. La pondération des classes d’actifs du SPPI ressemble en sorte aux indices du Credit Suisse ou l’UBS mais avec des instruments liquides et une transparence totale.

Un autre aspect est l’indépendance. L’indice est supervisé par une commission d’experts indépendants de la prévoyance, de la gestion et des marchés financiers pour assurer que l’indice suive l’évolution de la législation et des marchés financiers.

réduire les frais de gestion, améliorer la structure des portefeuilles et finalement offrir un rendement plus élevé aux investisseurs.

les indices devraient plutôt intégrer une prime de risque spécifique avec une faible corrélation par rapport aux autres constituants.

Comment l’avez-vous construit? z Tel que nous l’avons conçu, le SPPi répond à des critères très clairs. La transparence et la liquidité sont absolument indispensables. Nous nous sommes assurés qu’il existait des ETFs ou des fonds indiciels pour tous les composants du SPPi, ce qui permet aussi à un investisseur individuel de répliquer l’indice. Un autre aspect qui importe tient au choix des catégories. Au lieu de prendre des indices pondérés selon la capitalisation des marchés, comme par exemple le MSCI world,

En quoi le SPPI diffère-t-il d’indices LPP tels que ceux de Pictet ou de Credit Suisse? z Le SPPi forme une stratégie qui peut servir de référence pour l’ensemble des investissements d’une caisse de pension. Les indices LPP Pictet utilisent également des constituants liquides, sans couvrir pour autant tous les investissements d’une caisse de pension. Ils peuvent avoir ainsi des pondérations qui dépassent les limites OPP2, en privilégiant surtout les actifs financiers.

Le SPPi remplace typiquement les investis-

Quelle offre entendez-vous développer autour de cet indice?

Pour quels segments de clientèle? z Tout d’abord l’indice sera utilisé pour une comparaison objective des performances des caisses de pension et les fondations de libre passage. Cela veut dire que chaque investisseur peut facilement répliquer l’indice et, mi-2021, nous lancerons un fonds passif à un tarif attrayant, comme pour un ETF. Quels en seront alors les coûts? z Notre but est d’offrir avec des partenaires un produit à un tarif couvrant uniquement les frais. Actuellement nous envisageons un TER de 0.25% au lancement, baissant jusqu’à 0.05% à partir de 500 millions, un tarif nettement inférieur à celui que paie la plupart des caisses.

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17 w ww.s p h ere.s wi s s

Le réseau Wecan Comply s’étend Lancée l’an passé, Wecan Comply, la plateforme d’échange de données entre Vincent Pignon gérants indépendants et banques dépositaires, continue d’étendre son réseau. Deux nouveaux établissements bancaires viennent de la rejoindre. Il s’agit de Mirabaud et de la banque Gonet. Créée et animée par Vincent Pignon à Genève, Wecan Comply est basée sur la technologie blockchain. Son objectif est de rationaliser le processus d’échange et de validation des documents juridiques entre banques et gérants.

Lienhardt élargit son offre La banque zurichoise Lienhardt & Partner a décidé d’élargir son offre dans le négoce d’actions suisses non cotées. Pour répondre à la demande des Duri Prader, investisseurs intéressés CEO de Lienhardt par ce marché, elle veut inclure à présent le segment des investissements immobiliers, en se concentrant plus particulièrement sur les fonds immobiliers non cotés. La proposition de Lienhardt vaut autant par la possibilité de passer et de négocier des ordres avec la banque que par celle de de générer davantage de liquidités sur ce marché.

© karine bauzin

Rubrique réalisée par Hans Linge

Lombard Odier pour l’investissement au naturel

L

ombard Odier, HSBC Pollination Climate Asset Management et Mirova, affilié de Natixis Investment Managers, se sont rassemblés au sein de la Natural Capital Investment Alliance pour accélérer le développement du capital naturel en tant que thème d’investissement.

Le terme « capital naturel » englobe toutes les ressources naturelles que l’homme est susceptible d’exploiter.

Il en va ainsi de l’eau ou des terres agricoles. L’intérêt croissant pour cet univers s’impose aujourd’hui en raison des solutions proposées pour réduire les émissions, restaurer la biodiversité et stimuler une croissance économique durable, créatrice d’emplois. « Aujourd’hui, certaines des opportunités de croissance et de rendement les plus convaincantes

François Mollat du Jourdin

• Quaero Capital a bouclé en janvier la levée de fonds de son deuxième fonds dédié aux infrastructures en Europe, en atteignant le hard cap de 600 millions d’euros alors que l’objectif était fixé à 500 millions.

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proviennent de la transition vers un modèle économique plus soutenable, capable à la fois de tirer parti de la nature et de la préserver », souligne à cet égard Hubert Keller, associé-gérant du groupe Lombard Odier.

L’ambition de l’Alliance, à laquelle le Prince de Galles a donné son impulsion, est d’intégrer le capital naturel comme thème d’investissement à travers différentes classes d’actifs et d’offrir aux investisseurs des opportunités dûment qualifiées. D’ici 2022, ses animateurs comptent ainsi mobiliser 10 milliards de dollars autour de cette initiative.

Family Offices de tous les pays

• Poursuivant sa stratégie de croissance sur son marché domestique, Saxo Bank (Suisse) a procédé au rachat de l’activité de trading en ligne de Strateo.

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Hubert Keller

La Fédération Internationale des Family Offices a vu le jour en début d’année, à l’initiative, entre autres, de MJ&Cie, le multi family office franco-suisse dirigé par François Mollat du Jourdin, de l’Association Française des Family Office- et de son pendant italien. L’IFFO, pour International Federation of Family Offices, entend regrouper ainsi les associations nationales de family offices afin de faciliter les échanges et les partages d’information entre elles, dans l’intérêt de leurs membres.

• Le groupe Pictet a signé un accord de cession-bail de son bâtiment principal à Genève avec Deka Immobilien. Ce choix est étroitement lié au développement de son siège avec la construction d’un nouveau bâtiment prévu pour 2025.

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© 2021 BMO Global Asset Management. Les documents promotionnels financiers sont publiés à des fins de marketing et d’information; dans l’UE, par BMO Asset Management Netherlands B.V., qui est réglementée par la Dutch Authority for the Financial Markets (AFM) ; et en Suisse par BMO Global Asset Management (Swiss) GmbH, agissant en tant que bureau de représentation de BMO Asset Management Limited, une entité autorisée par la FINMA. 1189405 (02/21). CH, FR.

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11/02/2021 09:52:14

Delphine Gosseries

Au vu de l’année qui vient de s’écouler, comment voyez-vous évoluer le regard des investisseurs internationaux sur les marchés chinois, actions comme obligations?

Dans chaque numéro, nous proposons à différents économistes de commenter une question d’actualité ou de revenir sur un sujet d’ordre macroéconomique. Dans ce numéro, la question porte sur les marchés financiers chinois et la façon dont ils sont désormais perçus par les grands investisseurs, après une année qui leur a été particulièrement favorable.

Lars Kalbreier

Marina Zech

Daniel Varela

Global Chief Investment Officer

Economiste Senior, Marchés Emergents

Chief Investment Officer

Edmond de Rothschild Private Banking

Banque Cantonale Zurichoise

Banque Piguet Galland

L

es investisseurs internationaux ont constaté en 2020 le découplage de la Chine des autres économies et devraient graduellement augmenter leurs positions sur ce marché. En effet, l’économie chinoise a été la première à rebondir de la crise sanitaire. Ce qui a permis à la Chine d’enregistrer une croissance économique positive pour l’année 2020 et une croissance que nous estimons à près de +10% en 2021. De plus, la Chine devient un innovateur : le gouvernement se focalise sur la conquête du rang de leader mondial dans 50 activités de pointe d’ici 2025. Ses entreprises devraient en outre profiter de la nouvelle zone de libre-échange RCEP en y gagnant des parts de marché, voire en y imposant leurs normes technologiques.

En revanche, malgré son profil économique avancé, la Chine est toujours sous-représentée dans les indices mondiaux. Notamment le marché des actions chinois : celui-ci ne représente que 5% de l’indice MSCI All Country alors que la Chine représente 17% de l’économie mondiale. Sa part est amenée à augmenter. En outre le marché actions chinois présente toujours une valorisation attractive, moins élevée par exemple que le marché européen. Quant aux investisseurs en dette chinoise, ils bénéficient de rendements intéressants, supérieurs aux rendements sur la dette occidentale, avec une monnaie relativement stable.

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M

algré un taux de croissance à son plus bas niveau depuis la révolution culturelle, la Chine est la seule grande économie à avoir enregistré une croissance positive en 2020. Bien que le pays ait relativement bien géré la pandémie, ce sont essentiellement les investissements du gouvernement et la forte demande de produits d’exportation qui ont stimulé l’activité industrielle et la construction. Cependant, après l’impressionnant rebond des marchés actions en milieu d’année, les investisseurs internationaux sont restés très discrets, le souvenir de l’éclatement de la bulle en 2015 étant encore présent dans les esprits. Cette année devrait être marquée par la poursuite d’un rebond économique vigoureux, assorti d’une croissance des bénéfices attractive et d’une nouvelle appréciation de la monnaie. La Chine qui est d’ores et déjà revenue à son rythme de croissance d’avant-crise, devrait adopter une politique économique moins accommodante au plus tard au second semestre de l’année. Toutefois, grâce à un écart de rendement avantageux par rapport aux pays industrialisés, l’intérêt des investisseurs internationaux pour le marché obligataire local devrait se maintenir. De plus, l’inclusion de la Chine dans les principaux indices de référence, qui a déjà permis d’attirer des flux records en 2020, laisse prévoir l’arrivée de nouveaux flux via les fonds indiciels à partir de l’automne.

A

u-delà de la remarquable performance des actifs financiers chinois en 2020, nous pensons que leur poids dans les portefeuilles ne peut que grandir à l’avenir, à commencer par les actions chinoises. Contrairement à la politique menée par Donald Trump, l’administration Biden pourra difficilement empêcher l’inexorable augmentation du poids de la Chine dans les indices boursiers mondiaux. Un rattrapage est à prévoir, car la pondération du marché domestique est inférieure à 1%, alors même que le poids de la Chine dépasse 20% du PIB mondial. La même tendance est attendue sur les indices obligataires qui ignorent le plus souvent le marché chinois.

Or, la demande se fait pressante. Face aux rendements misérables et souvent négatifs qui frappent les emprunts gouvernementaux des pays développés, les taux supérieurs à 3% offerts par le gouvernement chinois sur ses emprunts en renminbi ont de quoi attirer l’intérêt des investisseurs internationaux, à commencer par les grands investisseurs institutionnels. D’autant que la monnaie chinoise, en attendant une future pleine convertibilité, a rejoint depuis quelques années le club des monnaies fortes et faiblement volatiles.

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The revolution of the new consumer

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Vous travaillez dans la finance, c’est bien. Vous lisez SPHERE, c’est très bien. Maintenant, êtes-vous vraiment bien sûr de mériter les hautes fonctions – et les rémunérations excessives – qui sont les vôtres? Voici douze questions supplémentaires pour ne plus entretenir aucun doute.

Test de connaissance : c’est le moment de briller 1

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10 Combien de jeans ont été vendus

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11 En dollars, quels sont les revenus

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12 Qui a repris Barings en 1995 pour

Début janvier, qui a détrôné Jeff Bezos pour devenir l’homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à 188 milliards de dollars? a Bill Gates b Larry Page c Elon Musk d Mark Zuckerberg En dollars, à combien s’élèverait aujourd’hui la fortune de Jakob Fugger, le grand banquier de la Renaissance? a 50 milliards b 100 milliards c 200 milliards d 300 milliards

3

En 2020, quel titre a signé la plus forte progression du S&P 500? a Amazon b Teladoc c Tesla d Paypal

4

Quelle est la performance réalisée par le SMI en 2020? a – 2,9% b – 1,9 % c -0,9 % d + 0,9 %

Réponses :

Sur le segment des obligations, combien de nouvelles cotations ont-elles été enregistrées en 2020 sur le SIX Swiss Exchange? a 56 b 156 c 256 d 356 Qui est le nouveau Secrétaire au Trésor nommé par Joe Biden? a Kamala Harris b Janet Yellen c Janet Henry d Claudia Goldin Quelle est la devise nationale de la Hongrie a Le fillér b Le forint c Le buda d Le magyar Qui est le ministre des finances du gouvernement Xi Jinping a Liu Kun b Lou Wei c Long Jing d Hu Chunhua

A quelques encâblures près, quelle est la taille du marché de l’asset management au Royaume-Uni, en livres sterling? a 5’000 milliards b 7’500 milliards c 10’000 milliards d 12’500 milliards

dans le monde par Levi’s depuis 1890? a 500 millions b 1 milliard c 2 milliards d 4 milliards

réalisés par Goldman Sachs en 2020? a 20 milliards b 40 milliards c 60 milliards d 80 milliards

la somme symbolique d’une livre sterling? a ING b ABN Amro c Lloyds d Barclays

1-c, 2-d, 3-c (740%, ce qui s’appelle un grand coup d’accélérateur), 4-d, 5-d, 6-b, 7-b, 8-a, 9-c, 10-d, 11-b, 12-a

• Vous avez 12 points. Il semble bien que vous ayez consommé un peu trop de substances illicites. Sans vouloir nous mêler de ce qui ne nous regarde manifestement pas, nous nous devons cependant de vous inciter à plus de modération.

• Vous avez de 9 à 11 points. Voilà. Finalement, cette épidémie a eu du bon puisque vous avez su mettre à profit ces longues semaines de semi-confinement pour vous recentrer sur vos classiques. Et l’avantage avec la finance, c’est que ça n’est pas contagieux.

• Vous avez de 6 à 8 points. Encore une fois, nous ne sommes pas là pour vous juger. Mais d’autres s’en chargeront très vraisemblablement à notre place. Pour faire amende honorable, vous pouvez toujours essayer de vous rattraper avec le test Culture Eco, page 96.

• Vous avez 5 points et moins. Dans télétravail, on voit bien que vous avez quand même une préférence beaucoup plus marquée pour la partie « télé » !!

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Investissements durables et ESG les tendances pour 2021 Interview de Martina Macpherson, responsable de la stratégie ESG chez ODDO BHF AM, qui donne un éclairage sur l’évolution des investissements durables et les tendances pour les mois à venir.

Comment voyez-vous évoluer la demande pour les fonds d’investissement ESG? z MM : Au cours des cinq dernières années, les fonds d’investissement intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) se sont largement développés. Leur encours s’élève aujourd’hui à plus de 40 000 milliards de dollars, contre 12 000 milliards de dollars en 2012. Notre conviction est que cette tendance devrait se poursuivre sur le très long terme, en raison de l’intérêt croissant de nouveaux profils d’investisseurs pour ces questions, en particulier les « Millenials ».

La dynamique des fonds intégrant des critères ESG devrait donc rester forte dans les années à venir. Quels sont les thèmes sur lesquels les investisseurs portent une attention particulière? z On peut compter trois domaines sur lesquels les investisseurs manifestent de l’intérêt.

Le premier est la dimension environnementale, qui va désormais au-delà du seul risque climatique.

Ces dernières années, les investisseurs se sont concentrés sur la mesure de leur empreinte carbone, sur l’alignement des

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systèmes sains peuvent également mieux protéger contre la propagation de maladies zoonotiques telles que le coronavirus.

M a r t i n a Macpherson Head of ESG Strategy Asset Management & Private equity ODDO BHF AM

investissements sur les trajectoires de transition de 1,5 et 2 degrés et, plus récemment, sur la réalisation des objectifs de transition bas carbone, c’est-à-dire zéro émission nette.

Dernièrement, des sujets tels que la biodiversité, la pollution de l’eau, l’économie circulaire sont revenus au premier plan. En effet la création de valeur économique dépend fortement de la biodiversité et des services écosystémiques, ce qui a des conséquences importantes pour des secteurs comme la construction, l’agriculture ou l’alimentation avec la prise de conscience que des éco-

Le deuxième axe qui prend de l’ampleur est l’attention portée au capital humain.

L’attention croissante portée à la santé et au bien-être, les défis auxquels les travailleurs et les entreprises ont dû faire face durant la pandémie, ainsi que les appels à une plus grande cohésion sociale font du capital humain un axe clé pour les années futures.

En 2021, il est probable que les investisseurs s’intéresseront davantage aux fonds d’investissement intégrant des critères ESG et durables et qui prennent en compte les objectifs sociaux et sociétaux dans leur processus d’investissement. Les produits financiers tels que les obligations sociales, les obligations liées à la durabilité et les obligations liées au développement durable suscitent également un intérêt croissant auprès des investisseurs.

Le troisième et dernier axe est la quête d’une meilleure gouvernance de l’information grâce notamment à l’harmonisation des données ESG. Le défi majeur pour l’investissement ESG est de pouvoir s’appuyer sur des données claires, fiables, cohérentes et comparables. Au cours de l’année 2020, de nombreuses organisations qui établissent les normes en matière de

ODDO BHF Green Planet

Devenir acteur de la transition écologique

reporting et de comptabilité, tels que la Sustainability Accounting Standards Board (SASB), le International Integrated Reporting Council (IIRC) et le Global Reporting Initiative (GRI), et plus récemment l’International Financial Reporting Standards (IFRS), ont communiqué leurs engagements à aligner et à normaliser les efforts de reporting et de comptabilité de durabilité des entreprises.

Les autorités de régulation suivent le mouvement. En mars 2021, le règlement de l’UE sur la divulgation des financements durables (SFDR,directive européenne 2019/2088) exigera par exemple des gestionnaires d’actifs qu’ils établissent un rapport sur les caractéristiques de durabilité de leurs investissements. Associée aux progrès technologiques dans le domaine de l’Intelligence Artificielle et de la Fintech, la normalisation des normes ESG sera un moteur de croissance des investissements ESG au cours de l’année 2021 et au-delà.

Comment chez ODDO BHF Asset Management, vous préparez-vous pour y répondre? ❚ Le groupe ODDO BHF est engagé en faveur de l’investissement durable depuis 2006. Au 31 décembre 2020, nous gérons 18,4 Mrd € d’actifs intégrant les critères ESG dont 5 Mrd € dans des fonds ayant obtenu un label.

Depuis le début, nous avons fait le choix dif-

férenciant d’une approche « Best-inUniverse », favorisant les entreprises les mieux notées dans l’ensemble de l’univers d’investissement, et non simplement au sein de chaque secteur.

Nous pensons que cette approche permet de participer efficacement à la transformation durable de l’économie. Nous portons une attention particulière au capital humain et à la gouvernance qui nous semblent deux dimensions clés pour la gestion durable des entreprises.

Par ailleurs nous sommes très engagés dans le dialogue régulier avec les entreprises et leurs équipes dirigeantes. Cela nous permet de les encourager à adapter leurs modèles économiques aux nouveaux enjeux sociaux et environnementaux.

ODDO BHF Asset Management offre un large éventail de stratégies d’investissement ESG. Plus récemment, nous avons ajouté le fonds ODDO BHF Green Planet à notre gamme afin de soutenir activement les efforts de la transition écologique. D’autres stratégies portant sur les questions sociales sont actuellement en cours d’élaboration. ■ P OUR

EN S AV OI R PLUS

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H T T P : / / A M . O D D O - B H F. C O M /

Nos principaux fonds intégrant des critères ESG dans leur processus d’investissement ACTIONS:

• ODDO BHF Green Planet • ODDO BHF Avenir Europe • ODDO BHF Algo Sustainable Leaders OBLIGATIONS:

• ODDO BHF Sustainable Euro Corporate Bond • ODDO BHF Sustainable Credit Opportunities Tous ces fonds présentent notamment un risque de perte en capital

Le groupe indépendant ODDO BHF, qui gère au total 118 Mrd CHF d’encours, est présent en Suisse dans les domaines de l’Asset Management et de la Banque Privée. Les fonds du groupe ODDO BHF sont commercialisés en Suisse depuis 2011. La société dispose depuis Genève d’un pôle de gestion en actions thématiques globales. En banque privée grâce à l’acquisition de la banque Landolt & Cie fondée en 1780, le groupe est présent à Lausanne et Genève ainsi qu’à Zurich depuis le rachat de la BHF-Bank en 2016.

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Coup d’éponge Avec 200 millions, on efface en deux coups de cuillers à pot les dettes abyssales du FC Barcelone de Messi, en retard sur les indemnités de transfert dues à plusieurs clubs espagnols et européens. Les deux tiers de ces 200 millions concernent Liverpool pour Coutinho et l’Ajax d’Amsterdam pour DeJong. Vu les montants, le Barca pourrait presque songer à créer sa propre banque centrale !

Premières loges Mille et une nuits à l’Opéra. Ou presque. 200 millions de francs couvrent facilement le budget annuel cumulé de l’Opéra de Zurich et du Grand Théâtre de Genève, les deux plus importantes scènes lyriques de Suisse, pas trop à la fête en ce moment. Pendant encore quelque temps, les grands airs de leurs ténors ne resteront que vains murmures.

200 millions de francs, c’est le montant moyen des investissements réalisés l’an passé par Partners Group. 15 milliards au total, répartis sur 75 opérations, après en avoir étudié plus de

200

Accrochages 200 millions de francs, c’est le podium de l’année sur le marché de l’art. 85 millions de dollars chez Christie’s pour un triptyque de Francis Bacon, inspiré par l’Oreste d’Eschyle, 75 millions pour un paysage chinois de 1610 sur rouleau de papier et 46 millions pour un Nu de Roy Lichtenstein. Pour rafraîchir ses murs, on fait difficilement mieux.

2’500! 200 millions, ça commence à faire un joli budget, au vu des opportunités qu’il suggère. En voici quelques-unes, bien qu’elles n’apparaissent pas nécessairement sur le radar de Partners Group.

millions de francs

Sur ordonnance Une prise de participation au capital de Zur Rose, ça ne se refuse pas. Zur Rose est cette pharmacie en ligne basée à Frauenfeld, en Thurgovie, qui a signé la meilleure performance des valeurs suisse du SPI en 2020, avec un bond de 175% ! Et son début d’année s’est avéré tout aussi étincelant. Sa capitalisation a d’ailleurs dépassé les 4 milliards de francs.

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Un plan pour Trump 200 millions, c’est le budget que Tik Tok, le réseau social «made in China», a décidé d’allouer à ses créateurs de contenus, du moins les mieux inspirés d’entre eux. C’est la première fois que Tik Tok ouvre ainsi son porte-monnaie pour rémunérer ses contributeurs. Privé de Twitter et de quelques autres plateformes, il se pourrait que Donald Trump se laisse finalement tenter.

Top Spot L’Assureur suisse Allianz a mis 200 millions de francs sur les Hauts du Château, un ensemble résidentiel située sur la commune genevoise de Bellevue.

300 appartements et 20’000 mètres carré de surface locative, dans le voisinage immédiat du futur siège de Lombard Odier. Location, location et encore location !

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ODDO BHF Green Planet

Devenir acteur de la transition écologique Entretien avec Nicolas Jacob et Baptiste Lemaire, co-gérants du fonds ODDO BHF Green Planet Pourquoi considérez-vous que la thématique de la transition écologique est une nécessité? ❚ NJ : La prise de conscience s’accélère sur la nécessité d’opérer une transition écologique globale nous conduisant vers un modèle de développement durable renouvelant nos façons de produire, de consommer ou bien encore de nous déplacer. C’est aujourd’hui la condition indispensable pour répondre aux enjeux du changement climatique, de la rareté des ressources et de la perte accélérée de la biodiversité. ❚ BL : Malgré l’ambition affichée lors la proclamation de l’Accord de Paris en 2015 et la multiplication de nouveaux engagements depuis, le réchauffement de la planète demeure sur une trajectoire de 2,7 à 3,1°C à horizon 2100, soit encore nettement au-dessus de l’objectif de 1,5 à 2°C. Face à ce défi, la mobilisation des acteurs publics comme privés doit permettre de combler un besoin d’investissement de 1 500 à 2 000 milliards de dollars par an d’ici 2030.

En quoi est-ce une opportunité d’investissement pour un investisseur? ❚ NJ : Au-delà des montants d’investissement massifs évoqués, la thématique de la transition écologique englobe un certain nombre de secteurs avec un fort potentiel de croissance. Elle offre ainsi à l’investisseur la possibilité d’être positionné sur des thèmes porteurs tels que l’énergie propre (+8% de croissance annuelle attendue entre 2018 et 2025*), l’efficacité énergétique (+6%*), la mobilité durable (+32%*), et la préservation des ressources naturelles (+10%*). *Sources: BofA Global Research 2020, ODDO BHF AM SAS ❚ BL : De nombreuses entreprises de qualité

et avec des profils de croissance croissance élevés selon nous, sont en effet mobilisées sur cette thématique. Je pense notamment à

d’avantages compétitifs majeurs, selon notre analyse. Nous nous efforçons par ailleurs de sélectionner les entreprises les plus prometteuses et les plus performantes sur la base de critères d’implication environnementale.

NICOLAS JACOB

ET

BAPTISTE LEMAIRE

des noms tels que Omega** (entreprise brésilienne de production d’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique), Darling Ingredients** (entreprise américaine spécialisée dans le recyclage de déchets alimentaires) ou encore Plug Power** (entreprise américaine spécialisée dans la conception, la fabrication et l’exploitation de stations de recharge en hydrogène).

Quelle réponse apporte ODDO BHF Asset Management pour contribuer à cette révolution positive? ❚ NJ : En tant qu’acteur engagé, nous sommes convaincus que le monde de l’investissement doit contribuer activement à la transition écologique. Fort de ce constat, nous avons conçu ODDO BHF Green Planet. Ce fonds actions offre aux investisseurs une exposition complète à cette thématique, en sélectionnant des entreprises de toutes tailles, de tout secteur, et à l’échelle mondiale. Il reste exposé aux risques actions et de perte en capital. ❚ BL : ODDO BHF Green Planet investit dans 40 entreprises cotées environ, dotées

Comment ODDO BHF Green Planet est-il géré au quotidien? ❚ NJ : Notre singularité réside dans un processus d’investissement basé sur l’Intelligence Artificielle. L’utilisation des algorithmes de traitement du langage naturel vise notamment à détecter les sous thèmes les plus générateurs d’alpha liés à la thématique de la transition écologique sur toute sa chaîne de valeur. ❚ BL : L’intervention humaine reste néanmoins essentielle au sein de ODDO BHF Green Planet pour structurer les algorithmes, pour donner une vision du thème, pour identifier les sociétés qui présentent selon nous les meilleures caractéristiques en termes de croissance, de qualité, de valorisation, et de dynamique boursière, et enfin pour privilégier nos plus fortes convictions au sein du portefeuille. ❚ NJ : Enphase** (entreprise américaine qui conçoit et fabrique notamment des solutions domestiques de production d’énergie solaire), Signify** (entreprise néerlandaise fabriquant des lampes et fournissant des solutions d’éclairage) et Samsung SDI** (leader sudcoréen de solutions innovantes en matière d’énergie et de matériaux) font actuellement ■ partie de nos plus fortes convictions. ** Ces exemples ne constituent pas des recommandations d’investissement

P OUR

EN S AVOIR PLUS

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Eugénie Rousak

© Valeriano Di Domenico

«Le potentiel pour me classer au niveau mondial» Dans chaque numéro, nous demandons à une personnalité de débattre avec nous de la notion de performance.

Ce mois-ci, la parole est à Simon Ehammer, le décathlonien suisse qui compte des grands espoirs mondiaux de la discipline. Champion d’Europe des moins de 20 ans, il a réalisé 8231 points en 2020, deuxième meilleure performance mondiale de l’année.

Simon Ehammer D é c at h l o n i e n , S w i ss A t h l e t i c s

© Athletix.ch

Q

Très attendu aux Jeux Olympiques de Tokyo sur le décathlon, Simon Ehammer vaut, entre autres, 10’50 au 100 mètres, 8m15 à la longueur et 2m04 à la hauteur.

u’évoque pour vous l’idée même de performance? z La performance représente pour moi une combinaison d’éléments. C’est le sentiment de battre un record personnel, d’être en pleine compétition et de savoir que le résultat qui vient d’être réalisé est le meilleur au niveau mondial. Elle conduit donc à des émotions intenses dues au fait de voir son rêve devenir réalité. En plus du côté physique de ce sport, pour les décathlètes, la performance se situe également dans la tête avec un calcul permanent du résultat et des points obtenus !

Avant d’entamer une épreuve, je visualise le saut, le lancer ou la course afin de me préparer mentalement à la performance et ainsi l’optimiser.

Quelle est la meilleure performance que vous ayez jamais accomplie? z Une seule serait très difficile à déterminer, je peux en citer trois ? Tout d’abord, ma médaille d’or aux championnats d’Europe des U20 en 2019 à Borås, en Suède.

Puis, mon record des 8231 points l’été dernier à Langenthal lors des Championnats de Suisse de concours multiples. Finalement, ma première médaille internationale à Tampere, en Finlande, à l’occasion des Championnats du monde d’athlétisme juniors en 2018. C’était une véritable surprise pour moi de pouvoir participer à une compétition d’un tel niveau et de réaliser que j’avais le potentiel pour me classer au niveau mondial. Même si elle était en bronze, cette médaille m’a donné une grande confiance en moi et mes capacités ! Et pour sortir du cadre purement sportif, j’ai eu le très grand honneur d’être élu athlète de l’année 2020, alors que c’était ma première saison dans la catégorie élite. J’étais ému de voir le nombre de personnes qui s’intéressent au décathlon et qui ont décidé de m’attribuer leur vote !

Quels efforts ont été nécessaires pour accomplir de telles performances? z Au quotidien, mon entraineur, mon équipe et moimême, nous donnons le maximum pour atteindre nos objectifs de performance et de niveau. Avant c’était les championnats d’Europe et maintenant nous avons les Jeux olympiques dans le collimateur. Actuellement, c’est ma plus grande motivation pour investir autant de temps et d’énergie dans le sport. Normalement, je m’entraîne environ trois à cinq heures par jour, alors que les week-end la durée peut aller jusqu’à 30 heures. Je commence un premier entraînement vers 10 heures du matin, qui peut être une séance de gym ou une discipline comme le saut en longueur ou le saut à la perche. L’après-midi, j’enchaîne avec encore deux épreuves, pour finir la journée avec un jogging relaxant.

Quels performers vous inspirent le plus, tous domaines confondus? z En athlétisme, Trey Hardee, un décathlète américain qui a gagné la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Londres. J’ai eu la chance de le voir pour la première fois quand j’étais petit et ce souvenir m’a vraiment marqué. D’une façon plus générale, je pense à Michael Jordan et Arnold Schwarzenegger, qui savent ce que signifie de ne faire qu’une seule chose dans leur vie et d’en être les meilleurs. Cette détermination est une grande source de motivation au quotidien, qui me pousse vers les Jeux olympiques de Tokyo !

n

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BMO Global Asset Management -

un investissement responsable Alice Evans et Claudia Wearmouth, co-directrices de l’équipe Investissement Responsable de BMO Global Asset Management, expliquent pourquoi l’investissement responsable est plus qu’une simple classe d’actifs et comment leur équipe travaille pour apporter des changements positifs.

Ces dernières années, l’intérêt pour l’investissement responsable a fortement augmenté - est-ce important pour BMO Global Asset Management ? z Absolument. Notre engagement en faveur de l’investissement responsable remonte à 1984, avec le lancement du premier fonds européen soumis à un contrôle éthique.

Aujourd’hui, l’investissement responsable est un pilier central de notre activité. Il soustend tout ce que nous faisons, dans différentes catégories d’actifs et régions géographiques. Il fait partie intégrante de notre objectif d’entreprise, qui est de «Boldly Growing the Good».

Comment concrétiser votre engagement en faveur de l’investissement responsable ? z Notre équipe d’investissement responsable est composée de plus de 20 experts en durabilité ayant en moyenne dix ans d’expérience dans l’industrie. Ils aident nos équipes d’investissement actif à intégrer de

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A l i c e E va n s , directrice générale, Investissement responsable

Claudia Wearmouth, co-directrice, Investissement responsable

manière significative les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs processus d’investissement. Nous proposons également une gamme croissante de produits spécialisés dans l’investissement responsable, conçus selon notre philosophie «Éviter, investir, améliorer», afin de garantir la durabilité et les résultats financiers.

Nous utilisons notre influence en tant qu’investisseurs pour susciter des changements positifs dans le monde qui nous entoure.

Depuis plus de 20 ans, nous engageons les entreprises, les gouvernements et les régulateurs à établir des politiques et des pratiques appropriées autour des questions ESG. Depuis 2016, nous avons aligné une grande partie de notre engagement d’entreprise sur les objectifs de développement durable (SDG) des Nations unies - 17 objectifs visant à assurer un avenir plus durable d’ici 2030. Nous nous engageons également et votons au nom de clients tiers, par le biais de notre service Responsible Engagement Overlay, reo®.

Enfin, nous utilisons notre expertise pour mener des discussions importantes dans le domaine de l’investissement responsable.

Comment savez-vous quel impact positif vous avez réellement sur le monde ? z Les bonnes intentions ne suffisent pas nous devons également surveiller, mesurer et rendre compte de l’impact de nos investissements. Cela signifie que nous devons travailler avec les entreprises bénéficiaires de nos investissements pour encourager une meilleure divulgation des mesures d’impact. Nous publions chaque année des rapports d’impact pour notre gamme croissante de stratégies de développement durable, en utilisant les SDG comme un point de référence important pour mesurer l’impact environnemental et social de nos décisions d’investissement.

Qu’attendez-vous de l’engagement ESG à l’avenir ? z Cette décennie est essentielle pour assurer un avenir durable à tous, et les investisseurs doivent user de leur influence pour continuer à s’engager en faveur d’un changement positif. Nous devons envisager l’engagement au-delà des relations individuelles entre les investisseurs et les entreprises, afin de considérer de manière plus globale nos responsabilités dans la lutte contre les risques systémiques tels que le changement climatique, la biodiversité et la santé publique. Nous devons nous concentrer davantage sur les politiques publiques et élargir notre perspective pour établir des relations avec d’autres parties prenantes, telles que les ONG et les experts

universitaires. Une approche collaborative est essentielle.

Il est particulièrement urgent de s’attaquer au changement climatique. Il faut inverser l’augmentation incessante des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C. Aucun progrès majeur ne sera réalisé si les gouvernements sont les seuls à pouvoir le faire. Il est essentiel que les investisseurs et les entreprises prennent des mesures énergiques.

Plus généralement, l’engagement ESG doit être renforcé au niveau mondial.

L’engagement auprès des entreprises en Asie et sur d’autres marchés émergents s’est développé au cours de la dernière décennie, mais il a été presque exclusivement mené par des investisseurs des marchés développés, principalement en Europe et aux États-Unis.

Enfin, les «S» des ESG - les questions sociales - ont été historiquement plus difficiles à quantifier que les questions environnementales et de gouvernance. Au cours de cette décennie, nous attendons des investisseurs et des fournisseurs de données qu’ils surmontent les difficultés pour mieux analyser et intégrer les facteurs sociaux dans l’engagement, tout en équilibrant soigneusement les interconnexions avec les questions «E» et «G».

BMO Global Asset Management : Pionniers de l’investissement responsable

• Une équipe de plus de 20 experts en durabilité • Noté A+ pour la stratégie + la gouvernance par UN Principles for Responsible Investment • Plus de 35 ans d’investissement responsable • Plus de 20 ans d’engagement dans les questions ESG • US$ 6 milliards d’actifs détenus dans les stratégies de fonds spécialisés ESG* • US$ 325 milliards d’actifs sous engagement par le biais du reo®* *au 30 septembre 2020

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B M O G l o b a l A s s e t M a n a ge m e n t G e n eva O f f i c e w w w. b m o ga m . c o m

©2021 BMO Global Asset Management. Les documents promotionnels financiers sont publiés à des fins de marketing et d’information; en Suisse par BMO Global Asset Management (Swiss) GmbH, agissant en tant que bureau de représentation de BMO Asset Management Limited, une entité autorisée par la FINMA. (01/21) 1181464

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INTERV IEW

CH AIRMAN Andreas Schaffner

Jürg Kaufmann

«Il faut que le grand public comprenne mieux à quoi sert la gestion d’actifs» Adrian Schatzmann vient de prendre la direction de la toute nouvelle Asset Management Association Switzerland, créée pour donner à la gestion d’actifs en Suisse un nouvel élan. Ce travail réclame, entre autres, davantage de cohésion parmi ses acteurs et une meilleure reconnaissance auprès du grand public qui en perçoit parfois mal l’apport au système des retraites.

A d r i a n S c h at z m a n n Chief Eexcutive Officer Asset Management Association Switzerland

En janvier de cette année, Adrian Schatzmann a pris ses nouvelles fonctions comme CEO de l’Asset Management Association Switzerland, l’organisation professionnelle qui représente le secteur de la gestion d’actifs en Suisse. Adrian Schatzmann est le fondateur de Clear Minds Investment, qu’il dirige depuis 2017.

Dans le même temps, il a occupé plusieurs fonctions de conseil, notamment auprès de l’Association suisse des banquiers. Avant de fonder Clear Minds, il dirigeait les activités mondiales de vente et de distribution d’UBS Wealth Management pour les fonds de placement et les ETF. Adrian Schatzmann est diplômé en sciences économiques de l’Université de Saint-Gall.

>>>

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INT ERV I EW C HAI R M AN

L’

Asset Management Platform Switzerland et la Swiss Funds & Asset Management Association, à savoir la SFAMA, ont uni leurs destinées au sein de l’Asset Management Association Switzerland en 2020. Qui a avalé qui dans cette histoire? z Adrian Schatzmann: Personne. Nous avons regroupé deux organisations d’orientation différente. L’AMP avait pour principal objectif de faire connaître l’importance et les atouts du secteur au grand public tandis que la SFAMA était davantage axée sur les conditions/cadres réglementaires et fiscales, notamment pour les fonds de placement. Les fonds représentant le principal véhicule du secteur de l’asset management, cette union s’inscrivait dans la suite logique après la création réussie de l’AMP. Un plus un ferait donc un peu plus que deux? z (Il rit). Absolument. Au moins deux et demi !

Vous venez du secteur, avez longtemps vécu en Asie et fondé votre propre entreprise. Qu’est-ce qui vous a incité à prendre de telles fonctions au sein d’une association? z Une chance extraordinaire s’est offerte à moi avec l’AMAS car je m’identifie pleinement à l’asset management. C’est la raison pour laquelle je souhaite m’investir aussi dans ce secteur incroyablement passionnant et varié. Il n’existe pas un ménage en Suisse qui ne fasse pas appel aux services de l’asset management. Les

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gens nous confient leurs économies, généralement sous la forme des avoirs de prévoyance des deuxième et troisième piliers. C’est une tâche noble, mais immense, qui s’accompagne de lourdes responsabilités. Or, pour pouvoir vraiment assumer ces responsabilités, il nous faut des conditions-cadres optimales. C’est que nous souhaitons mettre en place avec l’association.

Vous voulez parler du manque de visibilité du secteur de l’asset management? Comment comptezvous vous y prendre? z Considérons les sujets prioritaires pour notre secteur: prévoyance, durabilité et transformation numérique. Il s’agit des mêmes sujets qui occupent et occuperont une place centrale dans la société et l’économie. L’asset management y joue un rôle prépondérant.

Pourquoi l’asset management suisse est-il confronté à de telles difficultés? z Lorsque je discute avec mes collègues qui travaillent dans des banques ou des caisses de pension, ils ne cessent d’insister sur la solidité et l’importance du secteur.

En revanche, le grand public n’a pas encore bien conscience du fait qu’en dehors des banques et des assurances, il existe un autre acteur important dans le secteur des services financiers qui gère pas loin de 2’500 milliards de francs en Suisse. Je suis convaincu que nous devons faire plus pour renforcer la notoriété de l’asset management et en améliorer la reconnaissance.

L’asset management joue un rôle central dans le financement de la prévoyance, qu’elle soit privée ou professionnelle, et donc dans la garantie de nos rentes et de nos objectifs d’épargne privée. L’asset management est donc essentiel au développement de la place financière. Nous

L’Asset Management Association Switzerland a été créée à l’automne 2020 au terme de la fusion entre l’Asset Management Platform Switzerland et la Swiss Funds & Asset Management Association, plus connue en tant que Sfama.

Elle regroupe à ce jour près de 200 membres.

A la fin 2020, le marché suisse des fonds s’élevait à 1’324 milliards de francs, après avoir progressé de 86 milliards par rapport à l’année précédente. En termes d’allocation, les fonds Actions regroupent 583 milliards de francs alors que les fonds Obligations rassemblent 405 milliards.

UBS est le plus grand promoteur de fonds du marché suisse avec 342 milliards de francs d’actifs, suivis par Credit Suisse avec 210 milliards et Swisscanto avec 114 milliards.

« Je suis convaincu que nous devons faire plus pour renforcer la notoriété de l’asset management et en améliorer la reconnaissance. »

devons impérativement communiquer de manière plus claire sur l’importance de l’asset management pour notre société.

Le private banking suisse est connu dans le monde entier, contrairement à l’asset management institutionnel.

Pourquoi votre secteur est-il aussi peu considéré? z Vous mettez le doigt sur un point important. Le private banking répond aux besoins des personnes privées de la manière la plus globale possible. Il peut et doit, dans la mesure du possible, suivre un cheminement personnalisé, généralement en tenant compte des grands événements de la vie que sont la formation, le mariage, la maison, les enfants, la retraite, mais aussi le divorce, l’invalidité et enfin, le décès. L’asset management institutionnel, comme il est également exploité par des assurances ou des caisses de pension, agit au nom d’une mul-

titude de clients et investit les avoirs de manière collective pour les événements individuels que j’ai cités. Difficile de dire comment une personne en particulier en profite directement. Mais une chose est certaine: le private banking ne peut pas prospérer sans un asset management solide.

Sur quels marchés voyez-vous les meilleures opportunités de croissance? z Compte tenu de mon parcours professionnel en Asie, je connais très bien la dynamique de cette région. Si l’on considère la vitesse à laquelle se bâtissent les nouvelles fortunes et l’ampleur de celles-ci, il est évident que le marché asiatique offre la croissance la plus forte. Mais pour être tout à fait honnête, je dois ajouter que les caisses de prévoyance asiatiques sont moins développées que celles de certains pays européens. Il s’agit donc de défendre

notre part de marché dans les pays établis tout en participant le plus possible à la croissance des pays asiatiques, voire sudaméricains, en plein essor.

Mais votre principal marché reste pour l’instant l’Europe… z En effet. L’asset management suisse se classe au quatrième rang en Europe. Nous pouvons en être fiers. Par ailleurs, le Royaume-Uni, qui occupe le haut du classement, est également un pays ne faisant pas partie de l’Union Européenne, ce qui pourrait créer de nouvelles opportunités compte tenu du Brexit.

Pourquoi? z Parce que cela pourrait avoir des répercussions sur la Suisse. Durant le débat autour du Brexit, des voix se sont fait entendre pour que les fonds OPVCM soient issus de l’Union, pas seulement l’enveloppe, mais aussi la partie productive de ces fonds, autrement dit, l’asset management.

Si ce point de vue parvenait à s’imposer, les conséquences seraient immenses, pas seulement pour Londres, mais aussi pour la Suisse. Les services d’asset management fournis en Suisse reposent en grande partie sur la délégation de fonds domici>>> liés dans l’UE.

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INT ERV I EW C HAI R M AN

>>> Vous avez donc besoin de soutien politique. z Nous devons expliquer que si ces débats portent actuellement sur le Royaume-Uni, la Suisse, en tant que pays hors Union, risque d’être mise dans le même sac. Nous devons montrer à l’opinion publique l’importance de l’asset management en tant que secteur d’exportation. Nous vendons une grande partie de nos prestations de services dans le monde entier alors que la valeur est créée en Suisse.

Où voyez-vous d’autres potentiels de croissance? z La durabilité est une thématique incontournable. La Suisse est pour ainsi dire prédestinée à un rôle moteur dans ce domaine, à l’échelle internationale. Bien évidemment, affirmer notre volonté de devenir une place leader dans la gestion d’investissements durables ne suffit pas. Pour que ce désir devienne réalité, nous devons aussi être prêts à en faire plus que les pays ayant des ambitions similaires. Nous allons nous atteler à l’élaboration des mesures nécessaires dans les mois à venir. C’est une formidable opportunité pour le secteur, mais aussi pour la gestion active.

Et en ce qui concerne les performances? Les clients, notamment les caisses de pension, sont-ils disposés à renoncer à une partie des rendements au profit de la durabilité? z La durabilité n’exclut pas le rendement, et vice-versa. Les risques climatiques sont des risques d’investissement qui ne peuvent tout simplement pas être ignorés. Mais dans le cas des caisses de pension en particulier, n’oublions pas que leur objectif principal, c’est de garantir la sécurité finan-

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« La durabilité est une thématique incontournable. La Suisse est pour ainsi dire prédestinée à un rôle moteur dans ce domaine, à l’échelle internationale. » cière des rentes. Nous devons nous opposer catégoriquement à toute tentative politique d’imposer des conceptions ou idéologies de politique sociale par l’intermédiaire des caisses de pension.

managers doivent préciser leurs votes aux assemblées générales des entreprises dans lesquelles ils investissent directement ou indirectement.

Néanmoins, mettre en œuvre une stratégie de durabilité telle que celle demandée par le Conseil fédéral n’est pas si simple… z Les champs d’action sont multiples: qu’entendons-nous précisément par «stratégie de placement durable»? Sur ce point, les avis divergent. Il faut donc en clarifier la définition. Il peut être utile de s’intéresser à ce qui se passe dans l’Union Européenne où cette question fait l’objet de discussions approfondies dans le cadre de la taxonomie des activités durables.

Nous devons par ailleurs faire preuve d’une réelle transparence, notamment dans le descriptif des produits de placement. Et enfin, nous devons montrer que nous exerçons activement nos droits de vote pour influencer les initiatives des entreprises en matière de durabilité. La transparence est également de mise à ce niveau-là: les asset

Parlons maintenant des caisses de pension et de la prévoyance. Un sujet auquel vous ne pourrez pas non plus échapper dans vos nouvelles fonctions. z Oui, il s’agit encore une fois de renforcer la visibilité du secteur et de faire valoir notre savoir-faire et nos grandes responsabilités pour davantage peser dans les discussions. Je constate que le débat politique sur la protection des rentes s’intéresse essentiellement aux engagements, autrement dit, au passif. L’âge de la retraite, les cotisations des employeurs et des employés, la TVA ou les taux de conversion sont des paramètres qui représentent autant de sujets politiquement très sensibles. Nous souhaitons attirer davantage l’attention sur la partie active, les placements, ainsi que sur le potentiel de perfeormance et le rôle essentiel que joue le rendement en tant que «troisième cotisant».

« Il s’agit d’augmenter le potentiel de rendement qui peut être exploité par exemple en recourant à des instruments alternatifs illiquides dotés d’un horizon de placement plus long. »

Que devrait savoir le grand public? z Aux côtés du premier cotisant - les employeurs - et du deuxième cotisant - les employés-, le «troisième cotisant», à savoir le rendement dégagé par l’asset management, a contribué à hauteur de 40% à l’augmentation de l’encours total du 2e pilier depuis l’introduction de la prévoyance professionnelle en 1985. Sans ce secteur hautement spécialisé, la situation actuelle de nos caisses de prévoyance serait tout autre.

Le «troisième cotisant» a longtemps été considéré comme acquis. Mais la crise financière n’a-t-elle pas légèrement changé la donne? z Oui, c’est exact, notamment à cause des taux historiquement très bas. En parallèle, l’évolution démographique, notamment l’allongement de l’espérance de vie - qui est en soi une bonne chose - pèse sur la performance des caisses de pension. On tablait sur des revenus constants, des rendements financiers «sûrs» tout en étant peu enclin à prendre des risques. Il faut revoir cela.

Autrement dit, les caisses de pension doivent prendre davantage de risques? z En fin de compte, une caisse de pension est un projet multigénérationnel avec un horizon de placement long. Mais les comptes se font sur une base annuelle.

Une mauvaise année, une baisse du degré de couverture et la stratégie d’investissement peut être adaptée pour réduire le risque. Il s’agit d’augmenter le potentiel de rendement qui peut être exploité par exemple en recourant à des instruments alternatifs illiquides dotés d’un horizon de placement plus long.

Cela fait déjà un certain temps que le secteur demande un assouplissement des exigences réglementaires applicables aux investissements dits «alternatifs». z Les investissements alternatifs jouissent d’une popularité croissante, y compris dans la prévoyance. Mais je suis d’accord sur le fait que les caisses de prévoyance sont encore loin d’avoir exploité tout le potentiel de performance de cette classe d’actifs. Les investissements illiquides tels

que le private equity, la dette privée ou les infrastructures sont parfaitement adaptés à l’horizon long terme des caisses de pension. Ils offrent une prime de liquidité et peuvent prendre le relais de la performance en tant que «troisième cotisant».

Un autre point positif dans ce contexte est le L-QIF. Il nous permettra prochainement de proposer des véhicules d’investissement domiciliés en Suisse axés sur les instruments alternatifs et destinés aux investisseurs professionnels tels que les caisses de pension.

Que souhaitez-vous? z Il est essentiel que notre secteur bénéficie d’une plus grande marge de manœuvre, par exemple pour la construction des portefeuilles, avec en ligne de mire la «Prudent Investor Rule», ce qui permet de dégager des performances plus élevées sur le long terme. Dans le même temps, le secteur doit intensifier ses efforts en matière de formation. Mon expérience avec les caisses de pension et les conseils de fondation m’a fait prendre conscience du retard accumulé dans ce domaine.

n

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L’asset management suisse en

noms L’

an passé, nous vous avions proposé de faire plus ample connaissance avec les gestionnaires d’actifs qui opèrent en Suisse. Cette année, au risque de nous répéter, nous renouvelons l’exercice car il nous semble important d’insister sur la qualité comme sur la profondeur de ce secteur. Notre intention, encore une fois, est de mettre davantage en valeur les acteurs qui animent la gestion d’actifs en Suisse et produisent des solutions d’investissement originales destinées à différents types d’investisseurs. Il s’agit là

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essentiellement de gérants indépendants, de banquiers privés, de family offices et d’institutionnels, dans une logique B2B. Nous souhaitons que ces investisseurs prennent ainsi conscience de la qualité de l’offre et de sa vitalité. Comme le souligne Michel Degen, de Credit Suisse, l’asset management suisse se distingue aussi par sa capacité d’innovation, ainsi qu’en témoigne le développement des stratégies ESG ou private markets. Il souligne on ne peut mieux la bonne dynamique du secteur.

Fonds star n°1: Akara Diversity PK (Akara Swiss Diversity Property Fund PK) Gérant du fonds: Karl Theiler Akara Funds AG Alpenstrasse 15, 6300 Zoug Localisation: Zoug +41 41 500 75 75 info@akara.ch www.akara.ch • Nombre d’employés: environ 40

Volume géré: environ CHF 1’500 millions (31.12.2020) Fonds star n°2: Akara I KmGK (Akara Property Development I KmGK) Gérant du fonds: Karl Theiler Volume géré: environ CHF 20 millions (31.12.2020)

• CEO : Karl Theiler

Gérant du fonds: Tobias Müller (Greiff Capital Management AG)

millions

Gérants de fortune indépendants, Multigestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

• Autre clientèle: Les investisseurs qualifiés (au

sens de l’art. 10 al. 3 LPCC ou de l’art. 10 3ter LPCC) domiciliés en Suisse, en particulier les investisseurs institutionnels et privés, les family offices et les institutions des 2e et 3e piliers.

• Classes d’actifs: Immobilier,

Private equity Créée en 2016 par des spécialistes de l’immobilier dotés d’une vaste expérience des fonds, Akara est la toute dernière société de fonds de placements immobiliers solides Karl Theiler et tournés vers la croissance, spécialisée dans la gestion de patrimoine et les prestations immobilières pour les investisseurs institutionnels et privés. Elle : - optimise les rendements pour un risque défini ; - crée de la valeur via des biens immobiliers ; - génère des rendements constants et durables ; - est transparente, indépendante, intègre, efficace et avant-gardiste. Lancé en 2016, le fonds Akara Diversity PK est ouvert aux institutions de prévoyance, exonéré d’impôts, basé sur la VNI et comprend une FTF d’environ 1 272 millions de CHF au 31 décembre 2019, avec un rendement des investissements à 5,03%.

Fonds star n°1: ALPORA Innovation Europa Gérants du fonds: Birgit Heim, Patrick Hofer (AMG Fondsverwaltung AG) Fonds star n°2: ALPORA Global Innovation

• AUM au 31 décembre 2020: environ CHF 1’500

• Clientèle: Entreprises, Family office/trusts,

Awards: Lipper (Germany, Switzerland); Morningstar (5*); Different TOP 10% Absolut Research Awards; FWW (5*)

Volume géré: EUR 250 millions

• CIO : Jonathan van Gelder

• Nombre de fonds gérés: 2

dernières méthodes de Big Data Analytics, identifie les entreprises les plus innovantes dans des régions choisies, sur la base d’une approche quantitative input-output, en trois étapes.

ALPORA AG

Volume géré: EUR 20 millions

Gartenstrasse 4, 6300 Zoug Localisation: Zoug +41 44 545 9399 info@alpora.com www.alpora.com

Fonds star n°3: Innovation World Large Caps

by AMG

• Nombre d’employés: 10 • CEO: Ruth Schönleber • CIO: Julian Dr. Kauffeldt • AUM au 31 janvier 2021: EUR 380 millions • Nombre de fonds gérés: 5

Gérants du fonds: Birgit Heim, Patrick Hofer (AMG Fondsverwaltung AG) Volume géré: EUR 55 millions Fonds star n°4: ALPORA Sustainable Technologies Gérant du fonds: Lars Rosenfeld (Freie Internationale Sparkasse) Volume géré: EUR 5 millions

• Clientèle: Banques, Entreprises, Family office/

trusts, Gérants de fortune indépendants, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Actions européennes, Actions

européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions suisses, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales.

ALPORA est une société d’analyse financière, qui crée de nouveaux produits financiers, fondés sur les entreprises les plus innovantes dans différents secteurs et régions. L’offre Ruth Schönleber d’ALPORA comprend un modèle d’évaluation unique, transparent et conçu scientifiquement, qui permet d’offrir à nos clients une variété de solutions sur mesure. Le processus de sélection d’ALPORA, qui inclut les toutes

Aquila AG Bahnhofstrasse 43, 8001 Zurich Localisation: Genève, Lugano, Zurich, Bâle +41 58 680 60 00 www.aquila.ch • Nombre d’employés: 60 • CEO : Max Cotting • CIO : Thomas Härter • AUM au 31 décembre 2020 : CHF 13 milliards • Nombre de fonds gérés: 4 fonds et 4 AMCs • Clientèle: Organismes caritatifs/fondations/

organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Fonds de >>> pension.

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>>>

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Autres actions, Investissements alternatifs, Infrastructure, Immobilier, Obligations convertibles, Private equity, Dette privée, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités, Matières premières.

Aquila est la plate-forme des gestionnaires d’actifs suisses.

Elle se compose de la société Aquila Ltd. et de quelques 220 partenaires dans 75 entreprises répartie sur 22 sites. Les Max Cotting partenaires suivent plus de 5 000 clients dans le monde entier, avec des actifs sous gestion de plus de 13 milliards de francs suisses. Cette plateforme unique est donc le plus grand réseau de gestionnaires d’actifs en Suisse.

Les partenaires d’Aquila sont des entrepreneurs indépendants, qui agissent de manière autonome et sans conflit d’intérêts. Nous offrons à nos partenaires l’opportunité unique de se concentrer exclusivement sur les intérêts de leurs clients. Ils sont liés à Aquila Ltd. par un contrat de franchise et une participation de 20% au capital (actions ordinaires sans droit au dividende). Il existe trois façons de rejoindre Aquila : en créant une nouvelle société, en rejoignant une société existante et en rachetant d’une société existante.

Fonds star n°1: Corby Swiss Equity Fund Gérant du fonds: Nicolas Peter Volume géré: CHF 53 millions Fonds star n°2: Sustainable Innovation AMC Gérant du fonds: Claudio Henseler Volume géré: CHF 13 millions Fonds star n°3: Hydrogen Power Basket AMC Gérant du fonds: Andreas Sinn Volume géré: CHF 10 millions

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Fonds star n°1: Asteria Funds - Planet Impact Global Equities Gérant du fonds: Guido Bolliger Volume géré: USD 24 millions (11.01.2021) Fonds star n°2: Asteria Funds - Climate Bonds Asteria Investment Managers SA

Gérant du fonds: Luca Manera

Rue du Rhône 62, 1204 Genève Localisation: Genève +41 22 816 89 50 contact@asteria-im.com www.asteria-im.com

Volume géré: EUR 8,7 millions (11.01.2021)

• Nombre d’employés: 13 • CEO : Katia Coudray • CIO : Guido Bolliger • AUM au 11 janvier 2021: USD 35 millions • Nombre de fonds gérés: 2 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

AtonRâ Partners Rue de la Croix d’Or 7, 1204 Genève Localisation: Genève +41 22 906 16 16 team@atonra.ch www.atonra.ch

fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Nombre d’employés: 25

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Monde,

• Nombre de fonds gérés: 3 fonds et 8 AMCs

Obligations d’État Monde, Autres produits obligataires, Actions internationales, Dette privée, Gestion ESG.

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

Fondée par le groupe REYL, Asteria IM est une société de gestion d’actifs entièrement dédiée à l’investissement à impact social. En collaboration avec leurs investisseurs, ils Katia Coudray utilisent le capital en tant qu’agent du changement afin de soutenir la transition vers une économie plus durable et équitable. Ils proposent des solutions d’investissement allant des actifs liquides aux actifs illiquides, pour lesquels ils placent au même niveau performance à long terme et génération d’impact. En décembre 2020, Asteria a annoncé un partenariat stratégique avec le gestionnaire d’actifs privé suisse Obviam AG, dans le cadre d’un accord qui réunira des compétences complémentaires en vue de créer un acteur unique et majeur dans la sphère de l’investissement à impact social.

• CEO : Stefano Rodella • CIO : Stefano Rodella • AUM au 31 décembre 2020: USD 1.2 milliard

thématiques fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension • Classes d’actifs: Actions internationales

AtonRâ a été le précurseur de la recherche thématique indépendante sur les actions et l’investissement et a été le premier à lancer des thèmes d’investissement sur l’intelligence Stefano Rodella artificielle et la robotique, la bionique et les paiements mobiles. AtonRâ vise la croissance du capital par le biais d’investissements à long terme dans des sociétés cotées en bourse, en en tirant profit d’une opportunité de croissance séculaire. Les investissements découlent principalement d’un travail de recherche interne approfondi grâce à une équipe de scientifiques dédiés à la technologie, la santé et à l’énergie.

Fonds star n°1: The AtonRâ Fund Gérant du fonds: Équipe d’investissement (gestion collégiale) Volume géré: USD 230 millions Fonds star n°2: Sustainable Future Gérant du fonds: Équipe d’investissement (gestion collégiale) Volume géré: USD 200 millions Fonds star n°3: Bionics Gérant du fonds: Équipe d’investissement (gestion collégiale) Volume géré: USD 170 millions

Fondée en 2007 par Jean-Philippe de Schrevel, Bamboo crée des opportunités de croissance pour les communautés les plus marginalisées du monde, tout en offrant des performances financières ajustées des risques. À ce jour, Bamboo a levé 400 millions de dollars et investi dans 80 entreprises dans le monde entier. Les investissements de Bamboo ont eu un impact positif sur la vie de 184 millions de personnes et ont créé 45 000 emplois, dont 16 000 pour les femmes. L’équipe de Bamboo est composée de 30 professionnels actifs en Europe, en Amérique latine, en Afrique et en Asie.

Bamboo agit également en tant que branche de gestion d’actifs de la société d’impact mondial Palladium, qui opère dans plus de 90 pays, suite à un partenariat stratégique en 2020.

Awards: Impact Assets 50: Part of the best impact managers of 2020

Bamboo Capital Partners 21 rue Glesener, 1631 Luxembourg Localisation: Genève, Bogota, Nairobi, Singapour +41 22 544 20 70 info@bamboocp.com www.bamboocp.com

Fonds star n°1: FIF2 (Financial Inclusion Fund) Gérant du fonds: Jorge Farfan

• Nombre de fonds gérés: 324 • Clientèle: Organismes caritatifs/fondations/

organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Fonds de pension, Investisseurs souverains, Clients Privés.

• Classes d’actifs: Actions suisses, Actions suisses

Small & Mid Caps, Gestion ESG, Multi-Actifs.

La Banque Cantonale Neuchâteloise offre les services d’une banque universelle locale.

Basée à Neuchâtel, elle emploie 324 personnes. Elle place la population et les entreprises Pierre-Alain neuchâteloises au coeur de sa Leuenberger politique commerciale et leur offre toute la gamme des services bancaires. La BCN est le leader du marché dans le canton de Neuchâtel et bénéficie d’une garantie du canton.

Fonds star n°1: BCN (CH) - Fonds Durable Revenu

Volume géré: USD 40 millions

Gérant du fonds: Asset Management Team

Fonds star n°2: ABC (Agri-Business Capital Fund)

Volume géré: CHF 195 millions

Gérant du fonds: Emanuele Santi

Fonds star n°2 : BCN (CH) - Fonds Durable Équilibré

Volume géré: USD 100 millions

Gérant du fonds: Asset Management Team

• CIO: Christian Ruehmer

Fonds star n°3: BEAM (Bamboo Energy Access Multiplier)

Volume géré: CHF 98 millions

• AUM au 31 janvier 2021: USD 400 millions

Gérant du fonds: Christian Schattenmann

• Nombre de fonds gérés: 6

Fonds star n°3: BCN (CH) - Fonds Durable Actions Suisses

Volume géré: USD 20 millions

Gérant du fonds: Asset Management Team

• Nombre d’employés: 30 • CEO: Jean-Philippe de Schrevel

• Clientèle: Banques, Entreprises, Family office/

Volume géré: CHF 72 millions

trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Actions émergentes, Private

equity, Dette privée, Gestion ESG. Bamboo Capital Partners («Bamboo») est un investisseur spécialisé dans l’impact sur les marchés émergents et frontières.

Bamboo travaille avec des agences de développement et des Jean-Philippe institutions financières pour de Schrevel développer des solutions de financement innovantes qui ont un impact durable à grande l’échelle grâce à sa gamme de fonds catalytiques, commerciaux et à impact mixte.

Banque Cantonale Neuchâteloise Place Pury 4, 2001 Neuchâtel Localisation: 12 agences dans le canton de Neuchâtel +41 32 723 61 11 info@bcn.ch www.bcn.ch • Nombre d’employés: 324 • CEO : Pierre-Alain Leuenberger • CIO : Philippe Rollier • AUM au 31 décembre 2020: CHF 365 millions

(uniquement fonds de placements)

Banque Cantonale Vaudoise Place Saint-François 14, CP 300, 1001 Lausanne Localisation: Lausanne, Zurich info@bcv.ch www.bcv.ch Nombre d’employés: 1921 (EPT Groupe) CEO : Pascal Kiener CIO : Fernando Martins Da Silva AUM en 2019: CHF 43’327 millions • Nombre de fonds gérés: environ 60

>>> 41

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• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Obligations d’État Monde, Autres

produits obligataires, Actions européennes, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Investissements alternatifs, Immobilier, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs, Matières premières.

La BCV figure depuis 40 ans parmi les spécialistes de la gestion institutionnelle en Suisse. De Lausanne à Zurich, 500 investisseurs institutionnels lui font confiance pour la gestion Pascal Kiener de leurs avoirs. La BCV gère une soixantaine de fonds de placement couvrant les principaux marchés et classes d’actifs qui se classent régulièrement parmi les meilleurs de leur catégorie. Pour développer certaines expertises de pointes, la BCV s’appuie sur des partenariats avec des acteurs stratégiques tels qu’Ethos ou l’Université de Lausanne.

Fonds star n°1: BCV Liquid Alternative Beta Gérant du fonds: Miguel Tiedra & Team Volume géré: CHF 390 millions Fonds star n°2: BCV Total Return Bonds Gérant du fonds: Agim Xhaja & Team Volume géré: CHF 210 millions Fonds star n°3: BCV Swiss Small & Mid Caps Equity Gérant du fonds: Eric Chassot & Team Volume géré: CHF 164 millions

Banque Profil de Gestion SA

BANTLEON BANK AG

Cours de Rive 11, 1211 Genève Localisation: Genève +41 22 818 31 31 info@bpdg.ch www.bpdg.ch

Bahnhofstrasse 2, 6300 Zoug Localisation: Zoug, Hanovre, Munich +41 41 728 77 30 bantleon@bantleon.com www.bantleon.com

• Nombre d’employés: 37

• Nombre d’employés: 46

• CEO : Silvana Cavanna

• CEO : Stephan Kuhnke

• CIO : Alexandre Kuhn

• AUM au 30 décembre 2020: CHF 5.1 milliards /

• AUM en septembre 2020: CHF 2.7 milliards

EUR 4.8 milliards

• Nombre de fonds gérés: 7

• Nombre de fonds gérés: 41

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Fonds de pension, Clients privés.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Monde,

Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, MultiActifs, EQUITY TIPP. La Banque Profil de Gestion est une banque privée suisse qui se consacre à la gestion de patrimoine pour des clients institutionnels et privés. Nos gérants expérimentés et Alexandre Kuhn talentueux se consacrent à offrir et à promouvoir des solutions d’investissements quantitatives. Notre principale ambition est de générer une surperformance ajustée des risques.

Awards: International distinction for DMC Global HY fund Fonds star n°1: DMC WORLD HY CORP BOND Gérant du fonds: A. Converset et M. Brynda Volume géré: USD 35 millions Fonds star n°2: BCV DYNAGEST WORLD EXPO EQUITY REP Gérant du fonds: P. Cini et G. Grossi Volume géré: CHF 80 millions

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fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe,

Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions internationales, Investissements alternatifs, Infrastructure, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs.

Basé en Suisse et en Allemagne, BANTLEON est un gérant d’actifs spécialisé dans les investissements institutionnels visant la préservation du capital.

Les stratégies sont développées Stephan Kuhnke par une équipe chevronnée de gérants d’actions et d’obligations, d’analystes quantitatifs et certains des meilleurs analystes économiques. Les fonds ouverts au public ou dédiés attirent notamment des caisses de retraite, des entreprises du secteur et des banques, mais également des investisseurs privés.

Awards: Nos analystes économiques font partie du «Top Five» des classements Refinitiv et Bloomberg. Nous sommes actuellement classés premier dans les prévisions de Bloomberg pour la zone euro et troisième dans les prévisions pour les États-Unies.

Fonds star n°1: BANTLEON YIELD Gérant du fonds: Team Volume géré: € 413.14 millions Fonds star n°2: BANTLEON OPPORTUNITIES L

Outre la gestion de fortune et le conseil en placement qui forment le cœur de notre activité, nous proposons des prestations de conseil global dans les domaines suivants: Daniel O.A. Rüedi planification financière, conseil en prévoyance, conseil en matière d’héritage et de succession, conseils financiers, conseil fiscal et comptabilité Fonds star n°1: Baumann Portfolio Fonds Volume géré: CHF 45.31 millions

Volume géré: € 147.03 millions

Fonds star n°2: Baumann Aktien Schweiz Small & Mid Caps Fonds

Gérant du fonds: Team

St. Jakobs-Strasse 46, 4002 Bâle Localisation: Zurich, Bâle, Olten +41 61 279 41 41 info@baumann-banquiers.ch www.baumann-banquiers.ch • Nombre d’employés: 62 • CEO : Daniel O.A. Rüedi • CIO : Daniel O.A. Rüedi • Nombre de fonds gérés: 2 • Clientèle: Organismes caritatifs/fondations/

organismes à but non lucratif, entreprises, family office/trusts, gérants de fortune indépendants, fonds de pension, clients privés.

• Classes d’actifs: Actions européennes, Actions

européennes Small & Mid Caps, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Investissements alternatifs, Immobilier, Private equity, Liquidités, Matières premières.

Baumann & Cie, Banquiers est une banque privée suisse fondée en 1920 à Bâle. Cette société en commandite est dirigée par trois associés indéfiniment et personnellement responsables.

Gérant du fonds: Shasha Li Mafli Volume géré: USD 53.5 millions Fonds star n°2: Galileo Asia Fund Gérant du fonds: Shasha Li Mafli Volume géré: USD 66.7 millions

Gérant du fonds: Kurt Boss Volume géré: CHF 71.18 millions

Bellevue Asset Management AG

Bellecapital Partners AG

Seestrasse 16, 8700 Küsnacht Localisation: Zurich, Francfort, Londres, New York +41 44 267 67 00 info@bellevue.ch www.bellevue.ch

Volume géré: € 103.86 millions

Baumann & Cie, Banquiers

Fonds star n°1: Galileo Vietnam Fund

Gérant du fonds: Tom Steiner

Gérant du fonds: Team Fonds star n°3: BANTLEON GLOBAL MULTI ASSET

les small caps et les fonds stratégiques pour des clients privés et institutionnels. En outre, elle propose des private label funds sur mesure aux familles et family offices.

Bellevueplatz 5, 8001 Zurich Localisation: Zurich +41 250 87 87 www.bellecapital.com • Nombre d’employés: 4 FTE 6PTE • CEO: Christian Kuersteiner • CIO: Mathias Heim • AUM au 30 novembre 2020: USD 193 millions • Nombre de fonds gérés: 4 • Clientèle: Banques, Family office/trusts, Gérants

de fortune indépendants, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Actions asiatiques, Multi-Actifs.

Bellecapital Partners est la branche de gestion d’actifs de Bellecapital Holding. Elle se concentre principalement sur l’Asie, où elle sert de point d’entrée suisse pour ses clients, Christian en leur proposant des stratégies Kuersteiner de gestions actions actives sur l’Asie et le Vietnam. Bellecapital a également plusieurs stratégies de niche dans l’édition du génome,

Nombre d’employés: 100 CEO: André Rüegg AUM au 30 Juin 2020: CHF 10.6 milliards Nombre de fonds gérés: 20 Clientèle: Banques, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension.

Classes d’actifs: Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions émergentes, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Autres actions, Investissements alternatifs, Private equity.

Bellevue Asset Management fait partie de Bellevue Group, un groupe financier suisse indépendant dont le siège social est à Zurich et qui est coté à la bourse suisse SIX. André Rüegg Bellevue a été créée en 1993 et elle est devenue depuis lors une boutique de gestion de premier plan, axée sur les soins de santé et les stratégies traditionnelles et alternatives. Ses actifs sous gestion s’élèvent à >>> 10,6 milliards de francs suisses.

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Awards: Refinitiv Lipper Fund Award Europe 2020, Euro Fund Award 2020 Fonds star n°1: BB Biotech AG Gérant du fonds: Dr. Daniel Koller Volume géré: CHF 4100 millions Fonds star n°2: BB Adamant Medtech&Services Gérant du fonds: Stefan Blum/ Marcel Fritsch Volume géré: CHF 1400 millions Fonds star n°3: BB Adamant Healthcare Asia Pacific Gérant du fonds: Oliver Kubli Volume géré: CHF 470 millions

BlueOrchard Finance Ltd Seefeldstrasse 233, 8008 Zurich Localisation: Genève, Zurich, Luxemburg, Lima, Nairobi, Tbilisi, Singapour +41 44 441 55 50 info@blueorchard.com www.blueorchard.com

BlueOrchard est un gestionnaire d’investissements d’impact mondial de premier plan et un membre du groupe Schroders.

BlueOrchard a été fondé en 2001, à l’initiative des Nations Philipp Müller unies, en tant que premier gestionnaire d’investissements de microfinance dans le monde. Blue Orchard gère aujourd’hui le plus grand fonds de microfinance au monde.

L’entreprise a établi un excellent historique de performance dans la gestion de solutions d’investissement d’impact élevé, notamment en matière de crédit, de Private equity et d’infrastructures durables. En tant qu’expert en mandats de financement mixte novateurs, la société est un partenaire de confiance des principales institutions financières de développement mondiales.

Fonds star n°1: The BlueOrchard Microfinance Fund

• Classes d’actifs: Autres produits obligataires,

Actions européennes, Actions américaines, Actions suisses, Actions asiatiques, Multi-Actifs.

Détenue et gérée par la cinquième génération de notre famille, nous sommes un «banquier privé» indépendant, créé sous la forme d’une société à responsabilité illimitée en Grégoire Bordier 1844 à Genève. Nous offrons à nos clients et à leurs familles toutes les prestations financières d’une banque internationale, en cultivant une approche très personnelle.

Fonds star n°1: Bordier Core Holdings Europe Fund Gérant du fonds: Loïc Bhend, CFA, CAIA Volume géré: EUR 65 millions

Gérant du fonds: Sébastien Juhen Volume géré: USD 2,5 milliards Fonds star n°2: The BlueOrchard UCITS Emerging Markets SDG Impact Bond Fund

Bruellan

• Head Investment Solutions: Michael Wehrle

Rue Pédro-Meylan 5, 1208 Genève Localisation: Genève, Lausanne, Verbier, Crans-Montana +41 22 839 80 40 info@bruellan.ch www.bruellan.ch

• AUM au 31 janvier 2020: USD 4.5 milliards

• Nombre d’employés: 45

• Nombre d’employés: 110+

Gérant du fonds: Evariste Verchere Volume géré: USD 500 millions

• CEO: Philipp Müller

• Nombre de fonds gérés: 9 • Clientèle: Banques, Entreprises, Family office/

trusts, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Organismes caritatifs/fondations/ organismes à but non lucratif, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance.

• Classes d’actifs: Dette privée, Dette cotée,

Private equity, Infrastructures durables, Développement et inclusion financière, Atténuation du changement climatique et adaptation, Women empowerment, Santé, Éducation.

Bordier & Cie SCmA

• Co-Head of Asset Management : Gaetano Zanon

Rue de Hollande 16, 1204 Genève Localisation: Genève, Zurich, Berne, Nyon, Paris, Brest, Rennes, Londres, Montevideo, Singapour, Îles Turques-et-Caïques +41 58 258 00 00 communication@bordier.com www.bordier.com

• CIO : Florian Marini

• Nombre d’employés: 275 • CEO : Grégoire Bordier • CIO : Grégoire Bordier • AUM au 30 novembre 2020: CHF 14.1 milliards • Clientèle: Family office/trusts, Gérants de

fortune indépendants, Propres clients.

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• AUM au 31 décembre 2020: CHF 1.9 milliard • Nombre de fonds gérés: 6 • Clientèle: Family office/trusts, Gérants de

fortune indépendants, Clients Privés.

• Classes d’actifs: Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions internationales, Investissements alternatifs, Immobilier, Hedge funds.

Bruellan propose une gestion de patrimoine globale et entièrement sur mesure et réunissant un large éventail de services personnalisés. Nous déterminons le profil de risque Gaetano Zanon de nos clients et développons une stratégie d’investissement qui répond à leurs buts et objectifs, tout en tenant compte des besoins individuels et professionnels. Nous identifions les meilleures opportunités dans chaque classe d’actifs et nous suivons l’allocation des actifs de manière dynamique suivant les cycles de marché. Nous proposons deux types de mandats, discrétionnaires ou de conseil, et disposons des systèmes statistiques et quantitatifs éprouvés.

Awards: Citywire : Switzerland’s top 50 wealth managers Fonds star n°1: Bruellan Swiss Family Enterprise Fund Gérant du fonds: Anick Baud Volume géré: CHF 55 millions Fonds star n°2: Bruellan Dynamic Tactical Fund Gérant du fonds: Petteri Pihlaja Volume géré: CHF 45 millions Fonds star n°3: Bruellan Dynamic Swiss Equities Fund Gérant du fonds: Florian Marini Volume géré: CHF 44 millions

BWM AG Korporationsweg 13c, 8832 Wilen bei Wollerau Localisation: Zurich +41 44 206 40 80 info@bwm.ch www.bwm.ch

• Nombre d’employés: 6 • CEO : Georg von Wyss • CIO : Georg von Wyss • AUM au 15 janvier 2021 : CHF 550 millions • Nombre de fonds gérés: 2 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Actions internationales, Deep

Value, Classic Value.

L’objectif investissement du fonds est d’atteindre, sur le long terme, la performance totale la plus élevée possible tout en évitant les pertes. Le fonds investit principalement Georg von Wyss dans des actions du monde entier, surtout en Europe occidentale et en Amérique du Nord. Le fonds est un fonds « value » classique, c’est-à-dire que ses investissements doivent être sous-évalués. Ils sont choisis dans le cadre d’une analyse interne approfondie.

Awards: 2017 DEUTSCHER FONDSPREIS 2017 - Equities Global «Outstanding investment results» over 5 Years (as per 31.10.2016) 2014 Lipper Fund Awards Switzerland Best Fund over 5 Years, Equity Global (2009-2013) 2013 Lipper Fund Awards Switzerland Best Fund over 3 Years, Equity Global (2010-2012) 2007 Lipper Fund Awards Switzerland Best Fund over 5 Years, Equity Global (2010-2012) 2006 Lipper Funds Awards Switzerland Best Fund over 5 Years.

Fonds star n°1: Classic Global Equity Fund Gérant du fonds: Georg von Wyss Volume géré: CHF 550 millions Fonds star n°2: Classic Value Equity Funds Gérant du fonds: Georg von Wyss Volume géré: 550 millions

Carnot Capital AG Schaffhauserstrasse 418, 8050 Zurich Localisation: Zurich +41 43 299 62 30 info@carnotcapital.com www.carnotcapital.com • Nombre d’employés: 6 • CEO : Andres Gujan • CIO : Rolf Helbling • AUM au 31 décembre 2020: CHF 130 millions • Nombre de fonds gérés: 2 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions internationales, Gestion ESG, Impact Equities.

Nous investissons dans des sociétés cotées en bourse dont les produits et les technologies ont un impact social et environnemental mesurable.

Rolf Helbling Grâce au dialogue avec les entreprises de notre portefeuille, nous nous engageons à mesurer, à cartographier et à créer un impact. Les critères ESG et l’impact sont pleinement intégrés dans nos fonds d’actions phares Carnot Efficient Energy et Carnot Efficient Resources.

Fonds star n°1: Carnot Efficient Energy Gérant du fonds: Rolf Helbling, Andres Gujan Volume géré: CHF 72 millions Fonds star n°2: Carnot Efficient Resources Gérant du fonds: Andres Gujan Volume géré: CHF 13 millions Fonds star n°3: Circular World Index (Certificate) Gérant du fonds: Andres Gujan Volume géré: CHF 12 millions

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Credit Suisse Asset Management (Schweiz) AG Kalandergasse 4, 8045 Zurich Localisation: Zurich +41 44 333 40 50 www.credit-suisse.com/assetmanagement • Nombre d’employés: 1’200 • CEO : Michel Degen • CIO : Alexandre Bouchardy • AUM au 30 septembre 2020 : CHF 438 milliards • Nombre de fonds gérés: 435 • Clientèle: Banques, Banques centrales, Organismes caritatifs/fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe,

Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions asiatiques, Actions internationales, Investissements alternatifs, Infrastructure, Immobilier, Obligations convertibles, Dette privée, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs, Matières premières, Devise, Overlay.

Credit Suisse Asset Management (Switzerland) est la branche de gestion d’actifs du Groupe Credit Suisse (appelé « Credit Suisse »). Credit Suisse Asset Management fait partie Michel Degen de la division International Wealth Management du Credit Suisse et gère plus de 438 milliards de francs suisses d’actifs à travers le monde (au 30 septembre 2020). En s’appuyant sur la stabilité et la diversité des

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opportunités offertes par la présence du Credit Suisse sur les marchés internationaux, la division de gestion d’actifs du Credit Suisse propose des solutions actives et passives pour des investissements traditionnels et alternatifs ainsi qu’une expertise éprouvée en matière de produits en Suisse, dans les régions EMOA et APAC ainsi qu’aux États-Unis.

Awards: Remark - fund assets au 31 décembre 2020 Fonds star n°1: Credit Suisse (Lux) Digital Health Equity Fund Gérants du fond: Thomas Amrein, Fang Liu Volume géré: USD 6’216.04 millions Fonds star n°2: Credit Suisse (Lux) Emerging Market Corporate Investment Grade Bond Fund Gérants du fond: Andreas Fischer Volume géré: USD 1’884.99 millions Fonds star n°3: Credit Suisse (CH) Privilege 45 CHF

Domiciliée en Suisse, Cronos est une société de gestion indépendante réglementée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers. De plus, notre Pascal Roux entreprise a déjà intégré les normes MiFID II. Notre gouvernance en matière d’investissement repose sur des procédures rigoureuses et se nourrit de savoir-faire, tant internes qu’externes. Divers prestataires de services nous fournissent des services avancés dans de nombreux domaines tels que l’analyse financière, les outils de gestion des actifs et des biens. L’indépendance est au cœur de notre approche. Le capital de Cronos est entièrement détenu par les personnes travaillant au sein de l’entreprise. Par conséquent, nous exerçons nos activités de manière indépendante et objective en prenant le plus grand soin des intérêts de nos clients.

Fonds star n°1 : Cronos Immo Fund

Gérants du fond: Robin Gottschalk, Alexander Gehrig, Gerda Pfeiffer

Gérant du fonds: Cronos Finance SA

Volume géré: CHF 1’674.33 millions

Fonds star n°2: Cronos Active Allocation Fund EURO

Volume géré: CHF 450 millions

Gérant du fonds: Cronos Finance SA Volume géré: EUR 110 millions Fonds star n°3: Cronos Active Allocation Fund CHF Cronos Finance SA

Gérant du fonds: Cronos Finance SA

Chemin de la Damataire 28, 1009 Pully Localisation: Genève, Pully +41 21 331 28 00 info@cronosfinance.ch www.cronosfinance.ch

Volume géré: CHF 42 millions

• Nombre d’employés : 30 • CEO: Pascal Roux • CIO: Philippe Bonzon • AUM au 30 novembre 2020: CHF 1.5 milliards • Nombre de fonds gérés: 3 • Clientèle: Family office/trusts, Fonds de pension, Clients privés.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Monde, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Immobilier, Gestion ESG, Liquidités, Matières premières.

DECALIA Asset Management 31 rue du Rhône, 1208 Genève Localisation: Genève +41 22 989 89 89 info@decaliagroup.com www.decaliagroup.com • Nombre d’employés: 55 • CEO: Alfredo Piacentini • CIO: Fabrizio Quirighetti • AUM: CHF 4.2 milliards • Nombre de fonds gérés: 12

• Clientèle: Banques, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds.

• Classes d’actifs: Obligations d’État Monde, Actions européennes , Actions internationales, Investissements alternatifs, Immobilier, Private equity, Dette privée, Gestion ESG, Multi-Actifs.

Créée à Genève en 2014, DECALA SA est une société de gestion d’investissements privés et institutionnels. Axé sur des solutions pratiques, DECALIA se consacre entièrement à générer Alfredo Piacentini une performance ajustée du risque, plus élevée pour ses clients, tout en assurant le plus haut niveau de service.

Awards: Best equity-based investment strategy, best growth strategy Fonds star n°1: DECALIA Millennials Gérant du fonds: Jean-Christophe Labbe Fonds star n°2: DECALIA Circular Economy Gérant du fonds: Antonio Garufi Fonds star n°3: DECALIA Active Allocation Gérant du fonds: Fabrizio Quirighetti

Dominicé & Co - Asset Management Rue de la Confederation 16, 1204 Genève Localisation: Genève +41 22 319 20 80 ir@dominice.com www.dominice.com • Nombre d’employés: 19 • CEO : Michel Dominicé • CIO : Pierre de Saab • AUM: USD 1.08 milliard • Nombre de fonds gérés: 6 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants,Insurance companies, Multigestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Actions européennes, Actions américaines, Actions suisses Small & Mid Caps, Investissements alternatifs, Immobilier, Hedge funds, Gestion ESG.

Dominicé est une société de gestion suisse, établie à Genève depuis 2003, qui propose une gamme de stratégies d’investissement spécialisées et de services de Michel Dominicé gestion d’actifs. La société gère des stratégies de volatilité, d’actions et d’immobilier.

Awards: Nominated for EuroHedge Performance Awards Fonds star n°1: The Cassiopeia Fund / Cassiopeia UCITS Gérant du fonds: Pierre de Saab Volume géré: USD 160 millions Fonds star n°2: Dominicé Swiss Property Fund Gérant du fonds: Michel Dominicé Volume géré: USD 348 millions Fonds star n°3: Dominicé - US Equities Plus Gérant du fonds: Manuel Sigrist Volume géré: USD 148 millions

Edmond de Rothschild 18 rue de Hesse, 1204 Genève Localisation: Genève, Lugano, Zurich +41 58 201 75 70 www.edmond-de-rothschild.com • CEO : Christophe Caspar • CIO : Benjamin Melman • AUM au 31 décembre 2019 : € 70,5 milliards • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions suisses , Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Autres actions , Investissements alternatifs, Infrastructure, Immobilier, Obligations convertibles, Private equity, Dette privée, Hedge funds, Gestion ESG, MultiActifs, Liquidités, Matières premières.

En tant que société d’investissement fondée sur la conviction que la richesse doit être utilisée pour construire le monde de demain, Edmond de Rothschild est spécialisé Christophe Caspar dans la banque privée et la gestion d’actifs et se met au service d’une clientèle internationale de familles, d’entrepreneurs et d’investisseurs institutionnels. Le groupe est également actif dans les domaines du financement des entreprises, du Private equity, de l’immobilier et des services aux fonds.

Awards: Fin octobre 2020, Hirschel & Kramer a publié la troisième édition de son indice RIBI (Responsible Investment Brand Index). Edmond de Rothschild Asset Management entre dans la catégorie des «avant-gardistes» - le meilleur classement possible - et se classe troisième parmi les acteurs suisses, ce qui reflète une dynamique de croissance positive en 2020.

De plus, Edmond de Rothschild Asset Management a reçu le prix «Most improved on gender diversity» lors de la cérémonie des Gender Diversity Awards 2020 organisée par Citywire le 9 décembre 2020. Ce prix reflète la politique de la société visant à accroître le nombre de femmes talentueuses occupant des postes de haut niveau dans la gestion des fonds et dans d’autres >>> départements.

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Fonds star n°1: EdR Fund Bond Allocation Gérant du fonds: Nicolas Leprince et Julien Tisserand Volume géré: € 2,46 milliards (27/01/21) Fonds star n°2: EdR Fund Big Data Gérant du fonds: Jacques-Aurélien Marcireau et Xiadong Bao Volume géré: € 611 millions (27/01/21) Fonds star n°3: EdR Fund Emerging Credit Gérant du fonds: Stéphane Mayor et Lisa Turk Volume géré: € 861 millions (27/01/21)

EFG Asset Management (Suisse) SA est la filiale suisse du groupe EFGAM. EFGAMSW emploie 48 personnes et gère 8,6 milliards de CHF pour des clients institutionnels et Patrick Zbinden privés dans ses bureaux de Genève, Zurich et Lugano.

Fonds star n°1: New Capital Global Convertible Bond Fund Gérant du fonds: Xavier Linsenmaier & Brinda Kirpalani Volume géré: CHF 290 millions Fonds star n°2: New Capital Swiss Select Equity Gérant du fonds: Urs Beck Volume géré: CHF 91 millions Fonds star n°3: New Capital All Weather UCITS

EFG Asset Management (Switzerland) SA

Gérant du fonds: Jérôme Berset

Quai du Seujet 24, 1201 Genève Localisation: Genève, Lugano, Zurich +41 22 918 71 71 www.efgam.com

Volume géré: CHF 138 millions

• Nombre d’employés: 48 • CEO: Patrick Zbinden • CIO: Mozamil Afzal • AUM au 31 décembre 2020: CHF 8.6 milliards • Nombre de fonds gérés: 21 • Clientèle: Banques, Gérants de fortune

ENISO Partners Ltd Claridenstrasse 34, 8002 Zurich Localisation: Zurich +41 44 286 17 17 info@enisopartners.com www.enisopartners.com • Nombre d’employés: 5

indépendants, Fonds de pension.

• CEO : Gerd Ramsperger

• Banken, unabhängige Vermögensverwalter (EAM),

• CIO : Dr. Marc Weibel

Pensionsfonds.

• AUM: CHF 200 millions

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe,

• Nombre de fonds gérés: 6

Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Autres produits obligataires, Actions suisses , Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Investissements alternatifs, Obligations convertibles, Private equity, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités.

• Clientèle : Organismes caritatifs/fondations/

48 M ars / M ai 2 021

organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Fonds de pension, Investisseurs privés.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions américaines, Actions suisses, Actions japonaises, Actions internationales, Investissements alternatifs, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités, Matières premières, FX.

Un service responsable et personnalisé - Votre partenaire compétent pour tous vos besoins financiers. Depuis deux décennies, nous développons avec enthousiasme des solutions sur mesure pour vous, de la définition de l’allocation d’actifs à long terme à la mise en œuvre. Nous combinons avec détermination les dernières technologies informatiques et la connaissance des marchés financiers. Nous ne vous proposons que des services qui vous sont utiles et que nous maîtrisons grâce à notre savoir-faire.

Fonds star n°1: ENISO Systematic Risk Gérant du fonds: Dr. Marc Weibel Volume géré: CHF 21’500’000 Fonds star n°2: ENISO Forte CH SMI Expanded Gérant du fonds: Dr. Marc Weibel Volume géré: CHF 20’000’000

Ethos Services SA Place de Pont-Rouge 1, Case postale 1051, 1211 Genève 26 Localisation: Genève, Zurich +41 22 716 15 55 info@ethosfund.ch www.ethosfund.ch • Nombre d’employés: 24 • CEO : Vincent Kaufmann • CIO : David Jeannet • AUM au 20 décembre 2020 : CHF 1’678’000’000 • Nombre de fonds gérés: 9 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Monde, Autres produits obligataires, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions internationales, Gestion ESG.

Créée en 1997 par des caisses de pension suisses pour proposer des investissements durables, Ethos a développé un savoir-faire unique dans le domaine de l’investissement Vincent Kaufmann socialement responsable. Ethos propose une large gamme de produits et services entièrement dédiés à la durabilité à plus de 300 clients, principalement des investisseurs institutionnels. Ses services comprennent des fonds d’investissement, des indices, des analyses de vote par procuration incluant des recommandations de vote, des programmes de dialogue avec les actionnaires, ainsi que des évaluations de la durabilité des entreprises.

Awards: GFSI Swiss Equities Award 2019, B Corp Certification Fonds star n°1: Vontobel Fund (CH) - Ethos Equities Swiss Mid&Small Gérant du fonds: Nils Wimmersberger, Vontobel Asset Management Volume géré: CHF 1’000’000’000 Fonds star n°2: Ethos II - Ethos Swiss Sustainable Equities Gérant du fonds: BCV Asset Management Volume géré: CHF 160’000’000 Fonds star n°3: Clartan - Ethos ESG Europe Small & Mid Cap Gérant du fonds: Elizabeth de Saint Leger, Clartan Associés Volume géré: CHF 14’000’000

Fonds star n°2: FISCH Bond Global Corporates Fund Fisch Asset Management AG Bellerive 241, Case Postale, 8034 Zurich Localisation: Zurich +41 44 284 24 24 info@fam.ch www.fam.ch

Gérant du fonds: Oliver Reinhard, Senior Portfolio Manager, FISCH Bond Global Corporates Fund Volume géré: CHF 265.5 millions Fonds star n°3: FISCH Absolute Return Global Multi Asset Fund

• Nombre d’employés: 91

Gérant du fonds: Reto Baumgartner, Senior Portfolio Manager, FISCH Absolute Return Global Multi Asset Fund

• CEO : Juerg Sturzenegger

Volume géré: CHF 144.7 millions

• CIO : Beat Thoma • AUM au 31 décembre 2020: EUR 10.9 milliards • Nombre de fonds gérés: 12 • Clientèle: Banques, Entreprises, Family office/ trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise des

marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Investissements alternatifs, Gestion ESG, Multi-Actifs, Obligations convertibles.

Fisch Asset Management est spécialisée dans les solutions d’obligations convertibles, d’obligations d’entreprises et de performance absolue. Son objectif est de dégager de la Juerg Sturzenegger valeur ajoutée pour les investisseurs à long terme grâce à une gestion active. La force principale de l’entreprise réside dans sa longue expérience dans les domaines du crédit et du momentum. Fondée à Zurich en 1994, Fisch s’est fait connaître en tant que société de gestion d’actifs indépendante et leader mondial dans le domaine des obligations convertibles.

Fonds star n°1: FISCH Convertible Global Dynamic Fund Gérant du fonds: Ute Heyward, Senior Portfolio Manager, FISCH Convertible Global Dynamic Fund Volume géré: CHF 83.6 millions

Flexstone Partners Chemin de Blandonnet 8, 1214 Vernier Localisation : Genève, Paris, New-York, Singapour +41 22 761 70 80 www.flexstonepartners.com • Nombre d’employés: 44 • CEO: Eric Deram • CIO: David Arcauz • AUM au 31 décembre 2020: USD 8.4 milliards • Nombre de fonds gérés: 37 • Clientèle: Banques, Entreprises, Family office/

trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Infrastructure,

Private equity.

Flexstone Partners, un affilié de Natixis Investment Managers, est un des principaux fournisseurs de solutions d’investissement dans les actifs privés, d’envergure mondiale et Eric Deram bénéficiant d’implantations locales à New York, Paris, Genève et Singapour.

Flexstone intervient sur les investissements primaires et secondaires ainsi que sur les >>>

49 w ww.s p h ere.s wi s s

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co-investissements. L’expertise de Flexstone se distingue par une grande flexibilité dans la construction de portefeuilles diversifiés afin de fournir à nos clients un accès à des gestionnaires de fonds du premier quartile tout en s’adaptant à leur profil de risque et de rendement. Flexstone, avec plus de 40 professionnels, gère un portefeuille de plus de 480+ fonds et 100+ co-investissements pour 8,4 milliards de dollars d’AUMA. Flexstone est signataire des UNI-PRI depuis 2014.

Fonds star n°1: Global Opportunities IV Gérant du fonds: Flexstone Partners Volume géré: EUR 750 millions (taille cible) Fonds star n°2: Swiss Select Opportunities

Fundana est une boutique indépendante basée à Genève, spécialisée depuis plus de 27 ans dans les investissements alternatifs, et plus particulièrement dans les Hedge Thomas Alessie funds Elle a contribué à la création du premier fonds de fonds alternatifs de droit suisse. Nos objectifs sont de trouver des gestionnaires à un stade précoce, de se concentrer sur les meilleurs et de gérer les risques, plutôt que de ne rechercher que la performance. Nous nous efforçons de fournir des solutions à nos clients en mettant l’accent sur la simplicité, la liquidité et la transparence.

Fonds star n°1: Prima Capital Fund

Hérens Quality Asset Management est un précurseur dans la gestion systématique axée sur la qualité. Nous investissons dans l’excellence des entreprises, dans des Diego Föllmi sociétés qui sont leaders en termes de solidité financière, de modèles économiques, d’ESG, de positions sur leur marché et de gestion, en suivant une approche d’investissement mensuel systématique.

Fonds star n°1: Global Quality Top 15 Fund Gérant du fonds: Diego Föllmi Volume géré: EUR 30 millions Fonds star n°2: Quality USA Equity Fund

Gérant du fonds: Flexstone Partners

Gérant du fonds: Fundana

Gérant du fonds: Diego Föllmi

Volume géré: CHF 75 millions (taille cible)

Volume géré: $ 951’000’000

Volume géré: USD 21 millions

Fonds star n°3: dedicated solutions

Fonds star n°3: Quality Schwei z Equity Fund

Gérant du fonds: Flexstone Partners

Gérant du fonds: Diego Föllmi

Volume géré: USD 6.5 milliards

Volume géré: CHF 17 millions

Hérens Quality Asset Management Fundana 12 Rue Ami-Lullin, 1207 Genève Localisation: Genève +41 22 312 50 50 info@fundana.ch www.fundana.ch

Bahnhofstrasse 3, 8808 Pfäffikon Localisation: Schwytz +41 43 222 31 41 info@hqam.ch www.hqam.ch

INOKS Capital SA

• CEO : Diego Föllmi

Rue de l’Athénée 32, 1206 Genève Localisation: Genève, Zurich +41 22 718 74 10 investor_relations@inokscapital.com www.inokscapital.ch

• Nombre d’employés: 15

• CIO : Dmitry Baulin

• Nombre d’employés: 28

• CEO : Thomas Alessie

• AUM au 31 décembre 2020: CHF 1.1 milliard

• CEO: Nabil Marc Abdul Massih

• CIO : Dariush Aryeh

• Nombre de fonds gérés: 7

• CIO: Ivan Agabekov

• AUM au 31 décembre 2020 : $1’300’000’000

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

• AUM au 30.09.2020: USD 574 millions

• Nombre de fonds gérés: 4

fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Fonds de pension, Églises.

• Nombre de fonds gérés : 4

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Hedge funds.

50 M ars / M ai 2 021

• Nombre d’employés: 28

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Actions européennes, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Autres actions , Dette privée, Gestion ESG.

• Clientèle: Family office/trusts, Gestionnaires de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs d’impact.

• Classes d’actifs: Investissements alternatifs, Dette privée, Gestion ESG, Matières premières.

Inoks Capital est une société de gestion agréée par la FINMA qui intervient dans l’’univers du crédit alternatif. Depuis 2006, Inoks finance au cas par cas la croissance d’entreprises actives Nabil Marc Abdul de manière non spéculative Massih dans la chaîne de valeur des matières premières durables (agriculture, alimentation). Inoks Capital a pour objectif d’être le leader du marché de l’accès au capital, (a) en se concentrant principalement sur les zones géographiques à développement rapide comme les marchés d’Afrique subsaharienne ou d’Europe de l’Est et (b) en appliquant son propre cadre Gestion ESG/Impact.

Awards: Notation «A» des PRI ; Notation «Platine» GIIRS Impact business model rating, choisie parmi 50 titres d’impact IA Fonds star n°1: Ancile Fund (Cayman)

• Classes d’actifs: Investissements alternatifs, Private equity, Dette privée, Hedge funds, Multi-Actifs, Venture capital.

ITERAM est un gestionnaire d’investissements et financements alternatifs (agréé FINMA) spécialisé dans les hedge funds et les marchés privés. Notre sélection Manuel Garzelli rigoureuse offre un accès encadré à des investissements alternatifs de qualité et non corrélés aux marchés traditionnels ayant la capacité de générer des performances stables. L’équipe est expérimentée avec un long historique de performance régulièrement récompensée en Suisse et en Europe.

Awards: HFR European Awards 2020/2019/2018, Banco Awards 2019/2018 Fonds star n°1: NOVA SICAV – Absolute Return

Gérant du fonds: Nabil Marc Abdul Massih

Gérant du fonds: Manuel Garzelli et Marc Sbeghen

Volume géré: USD 252 millions

Volume géré: USD 145 millions

Fonds star n°2: Sidra Ancile Global Structured Trade Investment

Fonds star n°2: Philae Fund – Income Special Opportunities

Gérant du fonds: Nabil Marc Abdul Massih

Gérant du fonds: Manuel Garzelli et Marc Sbeghen

Volume géré: USD 150 millions

Volume géré: USD 72 millions

Fonds star n°3: Sidra Ancile DECO Investment

Fonds star n°3: Philae Fund – Healthcare Biotech

Gérant du fonds: Nabil Marc Abdul Massih

Gérant du fonds: Marc Sbeghen et Manuel Garzelli

Volume géré: USD 30 millions

Volume géré: USD 18 millions

• Clientèle: Banques, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps.

JMS Invest AG est une boutique d’investissement. Nous sommes spécialisés dans les investissements dans des sociétés cotées en bourse, Gérants JMS domiciliées dans les pays germanophones. Les décisions d’investissement sont fondées sur une recherche «bottom-up» fondamentale, exhaustive et approfondie.

L’objectif est de générer des performances totales en ligne avec celles des actions et de protéger le patrimoine tout en maximisant les performances ajustées du risque avec une stratégie Long/Short.

JMS Invest est agréé par la FINMA en tant que gestionnaire d’actifs de placements collectifs de capitaux. L’excellent historique de performance sur 13 ans a été récompensé par plusieurs prix reconnus au niveau international.

Awards: HFM European Performance Award 2020 - Winner UCITS Equity AlphaCore One Fonds star n°1: AlphaCore One Gérant du fonds: Jean-Marc Mueller, Miro Zuzak et Michael Schulz Volume géré: CHF 182 millions

ITERAM Capital S.A. Boulevard Georges-Favon 8, 1204 Genève Localisation: Genève +41 22 552 23 44 contact@iteramcapital.com www.iteramcapital.com

JMS Invest AG

• Nombre d’employés: 5

Seefeldstrasse 299, 8008 Zurich Localisation: Zurich +41 44 380 28 10 research@jmsinvest.ch www.jmsinvest.ch

• CEO : Manuel Garzelli

• Nombre d’employés: 4

• AUM en janvier 2021: USD 400 millions

• CEO : Jean-Marc Mueller

6, avenue des Morgines, 1213 Petit-Lancy Localisation: Genève, Zurich +41 22 709 34 22 am.lombardodier.com/home.html

• Nombre de fonds gérés: 7

• CIO : Miro Zuzak

• CEO : Hubert Keller

• Clientèle: Banques, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Fonds de pension, Asset Managers.

• AUM au 8 janvier 2021: CHF 182 millions

• AUM au 30 septembre 2020: CHF 59 milliards

Lombard Odier Asset Management (Switzerland) SA

• Nombre de fonds gérés: 1

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• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Autres actions, Investissements alternatifs, Infrastructure, Immobilier, Obligations convertibles, Private equity, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités, Matières premières.

Lombard Odier Investment Managers (LOIM) est la branche de gestion d’actifs institutionnels du Groupe Lombard Odier, entièrement détenue et financée par ses associés depuis 1796.

Hubert KELLER LOIM se concentre sur les investisseurs institutionnels, les distributeurs tiers et les intermédiaires financiers. Notre taille et notre orientation nous permettent de réagir avec souplesse aux événements du marché. Nous proposons une gamme de solutions d’investissement diverses et variées qui sont toutes axées sur le long terme. Notre héritage, et notre combinaison du meilleur du conservatisme et de l’innovation, nous permet de continuer à générer de la valeur dans la durée pour nos clients.

La durabilité est au coeur de notre philosophie d’investissement ; nous pensons qu’elle est le principe de base de tout résultats économiques et d’investissement à long terme, et qu’elle sera le moteur des performances dans la durée.

Fonds star n°1: LO Funds - Natural Capital Gérant du fonds: Alina Donets Volume géré: CHF 470 millions Fonds star n°2: LO Funds - Global FinTech Gérant du fonds: Christian Vondenbusch, Henk Grootveld, Jeroen Van Oerle Volume géré: CHF 250 millions Fonds star n°3: LO Funds - Climate Transition Gérant du fonds: Paul Udall Volume géré: CHF 550 millions

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Fonds star n°1: MFM Global Convertible Bonds Gérant du fonds: Joe Mirante Volume géré: CHF 300 millions Fonds star n°2: MFM Convertible Opportunities

MFM Mirante

Gérant du fonds: Joe Mirante

Rue Etraz 4, 1003 Lausanne Localisation: Genève, Zurich, Lausanne +41 21 808 00 90 info@mirante.ch www.mirante.ch

Volume géré: EUR 110 millions

• Nombre d’employés: 23

Fonds star n°3: MFM European Credit Opportunities Gérant du fonds: Farid Gargour Volume géré: EUR 25 millions

• CEO: Joe Mirante • CIO: Frank Crittin • AUM au 31 octobre 2020: CHF 650 millions • Nombre de fonds gérés: 12 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

Mirabaud Asset Management (Suisse) SA

fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gestionnaires de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multigestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

29, boulevard Georges-Favon, 1204 Genève Localisation: Genève, Zurich +41 58 816 2020 www.mirabaud-am.com

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Monde,

• Nombre d’employés:

Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Actions internationales, Infrastructure, Immobilier, Obligations convertibles, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités.

• CEO: Lionel Aeschlimann

En tant que gestionnaire d’actifs indépendant spécialisés dans les obligations convertibles, MFM offre une réelle valeur ajoutée grâce à son expérience des marchés Joe Mirante financiers. Au fil du temps, son activité s’est développée dans diverses classes d’actifs. MFM s’engage à identifier et à satisfaire pleinement les besoins de sa clientèle et a pour vocation de développer et maintenir des relations à long terme fondées sur la coopération et la transparence.

Awards: Prix Lipper en 2009 et en 2013 au niveau de la classe d’actifs “obligations convertibles” , “Best Fixed Income Debt Security Fund” en avril 2019 dans la catégorie “Global Convertible Bonds” sur les quinze dernières années, Top 50 des meilleures sociétés de gestion indépendantes en 2020, Citywire

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• CIO: Umberto Boccato • AUM au 31 décembre 2020: USD 7.6 milliards • Nombre de fonds gérés: 31 • Clientèle: Clients institutionnels et de distribution: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Actions : régionales et mondiales, couvrant les actions européennes small & mid Cap, les actions britanniques, les actions GEM et asiatiques, les actions suisses small & mid cap, les actions suisses, les actions mondiales et Haut rendement monde ; Autres produits obligataires: Obligations stratégiques mondiales, obligations mondiales à haut rendement, obligations mondiales à court terme, dette des marchés émergents et obligations convertibles (européennes et mondiales) ; investissements alternatifs et multi-actifs ; Immobilier ; Private equity ; Hedge Funds.

Mirabaud Asset Management est la branche de gestion d’actifs de propriétaires privés, fondée à l’origine en 1819.

Nous fournissons une gamme de solutions d’investissement Lionel Aeschlimann aux investisseurs institutionnels et de distribution au Royaume-Uni et en Europe.

Nos capacités d’investissement couvrent les actions européennes, y compris au RoyaumeUni, les investissements alternatifs et les autres produits obligataires, y compris les crédits multiactifs, les titres à haut rendement et la dette des marchés émergents. Une philosophie commune s’applique à chacun de ces domaines d’expertise, qui consiste en une approche active pour générer des performances ajustées du risque à long terme. L’accent mis sur la gestion des risques et l’engagement envers les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise sont des éléments importants de notre patrimoine.

Awards: Mirabaud – Equities Global Focus a gagné: the Global Equities category FT Adviser 100 Club 2019 Award; the best performing ESG Fund according to FE Fundinfo; a obtenu la notation 5 étoiles Morningstar; the best Global Equities Fund Award 2019 by Expansion and Allfunds en Espagne. Anu Narula et Paul Middleton – gestionnaires chez Mirabaud – Equities Global Focus – déclaré “most-improved managers” par Citywire Selector. The Mirabaud – Sustainable Global Focus fund a atteint les 5 couronnes par FE FundInfo en janvier 2021.

Fonds star n°1: Mirabaud – Sustainable Global Focus Gérant du fondss: Anu Narula Volume géré: USD 630 millions F ond star n°2: Mirabaud - Equities Swiss Small and Mid Gérant du fondss: Daniele Scilingo Volume géré: CHF 1,07 milliard Fonds star n°3: Mirabaud - Global Strategic Bond Fund Gérant du fondss: Andrew Lake Volume géré: USD 674 millions

Fonds star n°1: ODDO BHF AVENIR EUROPE Gérant du fonds: Pascal Riegis Volume géré: EUR 3.2 milliards ODDO BHF Asset Management 12 Boulevard de la Madeleine, 75009 Paris Localisation: Genève, Zurich, Düsseldorf, Francfort, Luxembourg, Paris, Madrid, Milan, Stockholm, Hong Kong, Abu Dhabi +41 22 596 46 93 service_client@oddo-bhf.com www.am.oddo-bhf.com • Nombre d’employés: 374 (31.12.2020)

Fonds star n°2: ODDO BHF ARTIFICIAL INTELLIGENCE Gérant du fonds: Brice Prunas Volume géré: EUR 0.1 milliard Fonds star n°3: ODDO BHF EURO CREDIT SHORT DURATION Gérant du fonds: Alexis Renault Volume géré: EUR 1.3 milliard

• CEO: Nicolas Chaput • CIO: Laurent Denize • AUM au 31 décembre 2019:

€ 55.9 milliards

• Nombre de fonds gérés: environ 50 fonds ouverts • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions japonaises, Actions internationales, Autres actions, Immobilier, Obligations convertibles, Private equity, Dette privée, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités.

ODDO BHF AM fait partie du groupe financier indépendant franco-allemand ODDO BHF qui a été fondé en 1849. Elle offre à ses clients institutionnels (60 %) et de distribution (40 %) Nicolas Chaput une gamme unique de solutions d’investissement, à savoir des actions européennes, des stratégies quantitatives, obligataires, des multi-actifs, de Private equity et de dette privée. Son indépendance permet à ses équipes d’être réactives, flexibles et innovantes afin de trouver en permanence des solutions sur mesure.

OLZ AG Marktgasse 24, 3011 Berne Localisation: Berne, Zurich, Lausanne, Schaan (FL), Hong Kong +41 31 326 80 00 info@olz.ch www.olz.ch • Nombre d’employés: 31 • CEO: Pius Zgraggen • CIO: Carmine Orlacchio • AUM en octobre 2020: CHF 3.3 milliards • Nombre de fonds gérés: 13 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Clients privés.

• Classes d’actifs: Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État Monde, Actions européennes, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Gestion ESG, Multi-Actifs

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L’OLZ propose une gestion d’actifs sans conflits d’intérêts.

Nous nous concentrons sur les résultats scientifiques et accordons une grande importance à la qualité. Ce Pius Zgraggen n’est pas le rendement rapide qui nous motive, mais des résultats solides. Cela crée une valeur ajoutée durable. Pour vous. OLZ a été fondée en 2001 avec l’idée de développer un style de gestion d’actifs sans conflits d’intérêts, basé sur un concept d’investissement scientifiquement solide et offrant une transparence totale des coûts. OLZ est aujourd’hui un gestionnaire d’actifs hautement spécialisé dans le domaine de l’optimisation durable et basée sur le risque des portefeuilles et est également l’un des plus grands gestionnaires d’actifs suisses pour la clientèle privée.

Fonds star n°1: Aktien Schweiz Volume géré: CHF 945 millions Fonds star n°2: Aktien Welt ex CH Volume géré: CHF 380 millions Fonds star n°3: Gov Bonds Mid Term Volume géré: CHF 244 millions

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Investissements alternatifs, Infrastructure, Immobilier, Private equity, Dette privée, Gestion ESG.

Partners Group est l’une des principales sociétés de gestion intervenant sur les marchés privés mondiaux, avec 109 milliards de dollars d’actifs sous Andre Frei gestion au 31 décembre 2020.

Depuis 1996, la société a investi plus de 145 milliards de dollars dans le Private equity, l’immobilier privé, la dette privée et les infrastructures David Layton privées pour le compte de ses clients. Partners Group est un investisseur engagé et responsable qui vise à créer un large impact sur les parties prenantes grâce à la propriété active des actifs.

Awards: Private Equity International Firm of the year in Switzerland 2020, Buyouts Insider - International Deal of the Year 2020

Awards: Creditflux Awards 2016/2017 Fonds star n°1: Patrimonium Swiss Real Estate Fund Gérant du fonds: Agnes Haulbert Volume géré: CHF 1 milliard Fonds star n°2: Patrimonium Investment Foundation Gérant du fonds: Ruedi Stutz Volume géré: CHF 1 milliard

Gérant du fonds: Dr. Daniel Heine

Zugerstrasse 57, 6341 Baar Localisation: Zoug, Denver, Houston, Toronto, New York, São Paulo, Londres, Guernsey, Paris, Luxembourg, Milan, Munich, Dubai, Mumbai, Singapour, Manila, Shanghai, Seoul, Tokyo, Sydney +41 41 784 60 00 partnersgroup@partnersgroup.com www.partnersgroup.com

Chemin des Lentillères 15, 1023 Lausanne-Crissier Localisation: Genève, Lausanne, Zoug, Zurich +41 58 787 00 08 investor@patrimonium.ch www.patrimonium.ch

• Nombre d’employés: 1533

• Nombre d’employés: 60

• Co-CEOs: André Frei et David Layton

• CEO : Christoph Syz

• CIO : Stephan Schäli

• AUM: CHF 3,2 milliards

• AUM au 31 décembre 2020: USD 109 milliards

• Nombre de fonds gérés: 15

• Nombre de fonds gérés: ~300

• Clientèle: Banques, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

M ars / M ai 2 021

Patrimonium - Votre partenaire sur les marchés privés : Patrimonium développe des solutions pour les investisseurs professionnels dans les domaines de l’immobilier, de la Christoph Syz dette privée, du Private equity et des infrastructures. Elle se différencie par son approche active d’investissement direct en Suisse, en Allemagne et en Autriche principalement. Patrimonium gère des actifs de 3,2 milliards de francs suisses (au 12.2020) et emploie 60 personnes à Lausanne, Zurich et Zoug. Les entités juridiques de Patrimonium sont réglementées par les autorités de surveillance des marchés financiers compétentes (FINMA, OAK BV et CSSF).

Fonds star n°3: Patrimonium Middle Market Debt Fund

Partners Group

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• Classes d’actifs: Infrastructure, Immobilier, Private equity, Dette privée.

Volume géré: CHF 500 millions Patrimonium Asset Management AG

Pictet Asset Management SA Route des Acacias 60, 1211 Genève 73 Localisation: Genève, Zurich, Londres, Luxembourg, Francfort, Milan, Paris, Madrid, Amsterdam, Bruxelles, Montreal, New York, Osaka, Tokyo, Singapour, Hong-Kong +41 58 323 2323 www.am.pictet Nombre d’employés: > 1000 • CEOs: Laurent Ramsey, Managing Partner et Sébastien Eisinger, Managing Partner

• CIOs: Raymond Sagayam, CIO Fixed Income; Olivier Ginguené, CIO de la franchise Multi Assets ; Philippe De Weck, CIO des stratégies actions • AUM en septembre 2020: EUR 192 milliards • Nombre de fonds gérés: > 100 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Actions européennes, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses , Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Investissements alternatifs, Immobilier, Private equity, Dette privée, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités, Matières premières.

Pictet Asset Management est une société de gestion d’actifs spécialisée qui propose des solutions et des services d’investissement aux Laurent Ramsey investisseurs du monde entier.

Aujourd’hui, nous gérons 186 milliards d’euros d’actifs à travers un large éventail d’actions, d’obligations, d’investissements alternatifs et Sébastien Eisinger de stratégies multi-actifs. Notre mission est de construire des partenariats durables avec nos clients en allant au-delà de leurs attentes en matière de performances et de services. Parmi nos clients, nous comptons certains des plus grands fonds de pension, fonds souverains et institutions financières du monde.

Fonds star n°1: Pictet-Chinese Local Currency Debt Gérant du fonds: Mr Cary Yeung Volume géré: USD 1 milliard Fonds star n°2: Pictet-Family Gérant du fonds: Alain Caffort et Cyril Benier Volume géré: EUR 280 millions Fonds star n°3: Pictet-Clean Energy Gérant du fonds: Xavier Chollet and Christian Roessing

Piguet Galland & Cie SA Rue de la Plaine 18, 1400 Yverdon-les-Bains Localisation: Genève, Yverdon, Lausanne, Neuchâtel, Nyon +41 58 310 40 00 info@piguetgalland.ch www.piguetgalland.ch

active, axée sur le long terme, fondée sur de fortes convictions et orientée vers la préservation du capital. Les mandats obligataires Total Return, les portefeuilles d’actions et l’allocation d’actifs active constituent nos principales compétences en matière de gestion d’actifs.

Fonds star n°1: Piguet Global - International Bond Fund CHF/EUR/USD Gérant du fonds: Daniel Varela Volume géré: 270’000’000 CHF Fonds star n°2: Piguet Fund - Actions Suisses

• Nombre d’employés: 150 (UT)

Gérant du fonds: Daniel Steck

• CEO : Olivier Calloud

Volume géré: 72’000’000 CHF

• CIO : Daniel Varela

Fonds star n°3: Piguet Fund - Actions Asie-Pacifique

• AUM au 31 décembre 2020: CHF 6’000’000’000

Gérant du fonds: Ed Yau

• Nombre de fonds gérés: 11

Volume géré: 52’000’000 USD

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multigestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses , Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Investissements alternatifs, Hedge funds, Gestion ESG, Multi-Actifs.

Piguet Galland est une banque privée suisse qui trouve ses racines dans la Suisse francophone. Elle s’est spécialisée dans la gestion d’actifs pour le compte de Olivier Calloud clients privés et institutionnels.

Elle a été fondée en 1856 et emploie 150 professionnels. La banque est détenue à 100%par la Banque Cantonale Vaudoise (notée S&P AA). Notre philosophie d’investissement est

Quaero Capital SA Rue de Lausanne 20bis, 1201 Genève Localisation: Genève, Zurich, Paris, Londres, Luxembourg +41 22 518 83 00 info@quaerocapital.com www.quaerocapital.com • Nombre d’employés: 58 • CEO : Jean Keller • CIO : Jean Keller • AUM au 31 octobre 2020: EUR 2.2 milliards • Nombre de fonds gérés: 30 fonds et mandats • Clientèle: Banques, Banques centrales, Organismes caritatifs/fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Infrastructure, Immobilier, Obligations convertibles, Private equity, Gestion ESG, Multi-Actifs. >>>

Volume géré: USD 4 milliards

55 w ww.s p h ere.s wi s s

>>>

QUAERO CAPITAL est une société de gestion de fonds indépendante et spécialisée qui se concentre sur les stratégies de gestion active destinées spécifiquement aux clients Jean Keller professionnels et institutionnels.

QUAERO CAPITAL est un investisseur responsable engagé qui intègre la durabilité dans toutes ses décisions d’investissement. Elle utilise son influence en tant qu’investisseur pour encourager les entreprises à faire preuve de transparence et à intégrer des principes de durabilité.

Fonds star n°1: Quaero European Infrastructure Fund Gérant du fonds: Sébastien Bourget, Antoine Turrettini, Yann Benharrouch Volume géré: EUR 743.0 millions Fonds star n°2: QCF (Lux) - Accessible Clean Energy Gérant du fonds: Martina Turner

Nous sommes une société de gestion d’actifs alternatifs basée en Suisse, spécialisée dans les stratégies d’investissement systématique.

Notre produit phare Quantica Nicolas Mirjolet Managed Futures Program vise à détecter et à tirer profit des inefficiences du marché à moyen terme. Depuis sa création en 2005, il a généré des performances exceptionnelles ajustées des risques. Le programme traite plus de 60 instruments de change à terme couvrant les classes d’actifs les plus liquides.

placements immobiliers tant à des clients institutionnels que privés. Elle gère trois fonds immobiliers suisses et une fondation de placement pour un montant de 3,4 milliards de Julian Reymond francs suisses : Realstone Swiss Property, Realstone Development Fund, Solvalor 61 et Realstone Investment Foundation. Notre succès est le résultat d’une vision durable de l’immobilier suisse et d’un fort esprit d’équipe

Awards: the hedge fund journal UCITS Hedge Awards 2020: Trend Following CTA over 1 - 4 year periods

Volume géré: 993 millions

Fonds star: Quantica Managed Futures Program

Fonds star n°1: Solvalor 61 Volume géré: 1.137 milliard Fonds star n°2: Realstone Development Fund Fonds star n°3: Realstone Swiss Property Fund Volume géré: 1.186 milliard

Gérant du fonds: Quantica Capital AG Volume géré: USD 890 millions

Volume géré: EUR 83.3 millions Reichmuth & Co Investment Management AG

Fonds star n°3: QCF (Lux) - Argonaut Gérant du fonds: Philip Best, Marc Saint John Webb Volume géré: EUR 183.3 millions

Quantica Capital AG Freier Platz 10 8200 Schaffhausen Localisation: Zurich, Schaffhausen +41 44 556 69 00 info@quantica-capital.com www.quantica-capital.com • Nombre d’employés: 13

Realstone SA Avenue d’Ouchy 6, 1006 Lausanne Localisation: Lausanne, Genève, Zurich +41 58 262 00 00 info@realstone.ch www.realstone.ch • Nombre d’employés: 29 • CEO: Julian Reymond

• Clientèle: Banques, Entreprises, Family office/

• Clientèle: Banques, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

Realstone SA est une société de gestion indépendante fondée en 1961. En tant que société de gestion de fonds réglementée par la FINMA, elle propose une large gamme de

M ars / M ai 2 021

CIO : Matthias Ramser

• AUM: > CHF 3 milliards / > CHF 10 milliards y • Nombre de fonds gérés: 13

pour 110 millions

• Classes d’actifs: Immobilier.

56

•

compris la banque privée

• Nombre de fonds gérés: 1

• Classes d’actifs: Hedge funds

• CEO : Stefan Hasenböhler

• Nombre de fonds gérés: 3 + 1 fondation RIRS

• AUM au 31 decembre 2020: USD 890 millions

• CIO: Dr. Bruno Gmür

• Nombre d’employés: 26

• AUM au 31 janvier 2021: 3.4 milliards

trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• CEO: Nicolas Mirjolet

Rütligasse 1, 6000 Lucerne Localisation: Zurich, Lucerne, Saint-Gall, Munich +41 41 249 49 49 welcome@reichmuthco.ch www.reichmuthco.ch

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État Monde, Actions européennes, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions asiatiques, Actions internationales, Investissements alternatifs, Infrastructure, Hedge funds, Multi-Actifs.

Reichmuth & Co a été fondé en 1996 à Lucerne. Depuis plus de 20 ans, nous proposons à des clients privés et institutionnels des solutions dans les domaines de l’infrastructure, de la Stefan Hasenböhler sélection des gestionnaires et des investissements traditionnels. Grâce à notre expérience entrepreneuriale et à notre proximité avec nos clients, nous sommes également innovants dans le développement de solutions d’investissement innovantes dans des niches sélectionnées.

Notre stratégie est basée sur une approche «quantamentale» qui allie la recherche quantitative à l’analyse fondamentale. Nous pensons qu’il est opportun et pertinent de prendre le meilleur Julien Stouff des deux mondes pour générer de bonnes performances absolues.

Fonds star n°1: Urizen fund Gérant du fonds: Stouff capital Volume géré: 30

Fonds star n°1: SUSI Renewable Energy Fund II Gérant du fonds: Francisco Feito Volume géré: EUR 383 millions Fonds star n°2: SUSI Energy Efficiency Fund II Gérant du fonds: Alexander Hunziger Volume géré: EUR 275 millions Fonds star n°3: SUSI Energy Storage Fund Gérant du fonds: Richard Braakenburg Volume géré: EUR 252 millions

Fonds star n°1: Reichmuth Infrastructure II KmGK Gérant du fonds: Infrastructure Investment Team, Nicolas Wyss, Head Infrastructure Investment Management Volume géré: CHF 1 milliard Fonds star n°2: Reichmuth Alpin Gérant du fonds: Philipp Murer Volume géré: CHF 540 millions Fonds star n°3: Reichmuth Matterhorn Gérant du fonds: Patrick Erne Volume géré: USD 211 millions

SUSI Partners AG Bahnhofplatz, 6300 Zoug Localisation: Zoug, Zurich, Singapour, Francfort, Wasserbillig +41 41 500 01 75 info@susi-partners.com www.susi-partners.com • Nombre d’employés: 59 • Co-CEO: Marius Dorfmeister • Co-CEO: Marco van Daele • AUM au 1er août 2020 : EUR 1,5 milliard • Nombre de fonds gérés: 7

Stouff Capital Chemin des Gotettes 66, 1211 Vésenaz Localisation: Genève +41 79 874 11 34 research@stouffcapital.com www.stouffcapital.com • Nombre d’employés: 4 • CEO : Julien Stouff • AUM: 30 • Nombre de fonds gérés: 2 • Clientèle: Banques, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, High Net worth.

• Classes d’actifs: Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaine, Actions émergentes, Actions suisses , Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Autres actions , Liquidités.

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trust, Compagnies d’assurance, Fonds de pension, Asset Managers.

• Classes d’actifs: Investissements alternatifs, Infrastructure, Private equity, Gestion ESG.

Susi Partners est un gestionnaire de fonds suisse spécialisé dans les investissements dans les infrastructures d’énergie propre, avec un accent sur les Marius Dorfmeister opportunités dans le secteur de la production d’énergie propre, de l’amélioration de l’efficacité énergétique, du stockage de l’énergie et de solutions intégrées. Avec un record de plus Marco van Daele de 100 transactions dans 20 pays à ce jour, Susi Partners cherche à obtenir des performances attrayantes, stables et non corrélées, tout en contribuant aux objectifs climatiques mondiaux en réduisant les émissions de CO2.

Swiss Life Asset Management Ltd General-Guisan-Quai 40, Case Postale 2831, 8022 Zurich Localisation: Genève, Zurich +41 43 284 77 09 info-ch@swisslife-am.com www.swisslife-am.com • Nombre d’employés: > 2200 • CEO : Michael Klose • CIO : Stefan Mächler • AUM au 31 décembre 2020: CHF 256 milliards • Nombre de fonds gérés: 220 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions américaines, Actions internationales, Investissements alternatifs, Infrastructure, Immobilier, Dette privée, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités. >>>

57 w ww.s p h ere.s wi s s

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Nous sommes une importante société de gestion d’actifs européenne et un gestionnaire d’actifs immobiliers institutionnels de premier plan.

Nous avons une expérience Michael Klose fructueuse de plus de 160 ans dans la gestion des risques. Nos compétences principales comprennent la gestion active d’obligations, de biens immobiliers, d’actions, d’infrastructures et de solutions multi-actifs.

Notre objectif est de garantir des performances stables à long terme pour que nos clients puissent entreprendre avec confiance une gestion patrimoniale fiable à long terme par eux-mêmes.

Awards: 3 Fonds star n°1: Swiss Life iFunds (CH) Bond Global Corporates (CHF hedged) Gérant du fonds: Alois Seeholzer Volume géré: CHF 1’470.5 millions Fonds star n°2: Swiss Life REF (CH) Swiss Properties Gérant du fonds: Marcel Schmitt Volume géré: CHF 1’952 millions Fonds star n°3: Swiss Life Funds (LUX) Multi Asset Moderate Gérant du fonds: Louis Jambut Volume géré: EUR 1’765. 8 millions

Swisscanto Invest by Zürcher Kantonalbank Zürcher Kantonalbank, Geschäftshaus Hard G Neue Hard 11, 8005 Zurich Localisation: Zurich, Luxembourg, Francfort-surle-Main +41 800 850 050 funds@zkb.ch; rfp@zkb.ch www.swisscanto.com • Nombre d’employés: 5’161 • CEO : Iwan Deplazes • CIO : Dr. Anja Hochberg

58 M ars / M ai 2 021

• AUM au 30 novembre 2020: CHF 187’495 millions • Nombre de fonds gérés: 249 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses , Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Autres actions , Investissements alternatifs, Immobilier, Obligations convertibles, Private equity, Dette privée, Gestion ESG, Multi-Actifs, Liquidités, Matières premières.

Sous la marque Swisscanto Invest by Zürcher Kantonalbank, des spécialistes confirmés développent des solutions d’investissement et de prévoyance de grande qualité Iwan Deplazes pour les investisseurs privés, les entreprises et les institutions. Avec sa marque Swisscanto Invest by Zürcher Kantonalbank, le groupe de la Banque Cantonale de Zurich est l’un des plus grands fournisseurs de fonds en Suisse. Elle est connue pour son rôle d’avantgarde en matière d’investissements durables et ses fonds reçoivent régulièrement des prix tant au niveau national qu’international.

Awards: Morningstar Fund Awards: Swisscanto (CH) Vorsorge Fonds 45 Passiv FA CHF, CHF Allocation Fund, Rang «Best».

Switzerland Refinitiv Lipper Fund Awards 2020: Swisscanto (CH) Bond Fund Corporate hedged CHF AAH CHF, Bond Global CHF, Certificate for 10 years, Swisscanto (LU) Bond Fund Global Corporate AT, Bond Global

Corporates USD, Certificate for 3 years, Swisscanto (LU) Bond Fund Global Corporate AT, Bond Global Corporates USD, Certificate for 5 years, Swisscanto (LU) Equity Fund Global Energy AT Equity Sector Energy Certificate for 10 years. Europe Refinitiv Lipper Fund Awards 2020: Swisscanto (LU) Bond Fund Global Corporate AT, Bond Global Corporates, Certificate for 5 years, Swisscanto (LU) Equity Fund Global Energy A, Equity Sector E nergy, Certificate for 5 years, Swisscanto (LU) Equity Fund Global Energy A, Equity Sector Energy, Certificate for 10 years.

Fonds star n°1: Swisscanto (CH) Bond Fund Responsible Corporate hedged CHF Gérant du fonds: Maurizio Pedrini Volume géré: CHF 1’662 millions Fonds star n°2: Swisscanto (CH) Bond Fund Sustainable CHF Gérant du fonds: Sandro Grimm Volume géré: CHF 1’002 millions Fonds star n°3: Swisscanto (CH) Equity Fund Sustainable International Gérant du fonds: Gerhard Wagner Volume géré: CHF 517 millions

Swissquote Bank SA Chemin de la Crétaux 33, 1196 Gland Localisation: Genève, Zurich, Gland +41 58 721 98 00 institutional@swissquote.ch www.swissquote.com • Nombre d’employés: 800 • CEO: Marc Bürki • CIO: Michael Ploog • AUM au 11 août 2020: CHF 33.5 milliards • Nombre de fonds gérés: 3 Swissquote Quant Funds • Clientèle: Banques, Entreprises, Family office/ trusts, Gestionnaires de fortune indépendants.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationals, Hedge funds, Liquidités, Matières premières.

Nous sommes la première banque suisse en matière de services financiers en ligne et nous offrons à nos clients des solutions innovantes et de pointe pour répondre à leurs besoins en Marc Bürki investissement. Notre siège social est situé à Genève, en Suisse, et nous avons des bureaux à Berne, Zurich, Londres, Luxembourg, Malte, Dubaï, Singapour et Hong Kong. Swissquote Group Holding Ltd est cotée à la SIX Swiss Exchange (symbole : SQN) depuis mai 2000 et est réglementée par l’Autorité suisse de surveillance des marchés financiers (FINMA). Outre divers produits de trading en ligne - notamment des actions, des obligations, des produits dérivés de fonds et des cryptocurrences -, Swissquote propose également des solutions de change, de conseil en placement et de prêts hypothécaires.

Aujourd’hui, nous sommes fiers de fournir nos services à plus de 390 000 clients qui ont accès à plus de 60 bourses dans le monde et peuvent négocier plus de 3 millions de produits par le biais de plateformes performantes et sécurisées.

• Nombre d’employés: 150 • CEO : Roland Dominice • CIO : Sebastien Duquet • AUM au 30 juin 2020: USD 2.1 milliards • Nombre de fonds gérés: 20 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/ fonds de fonds, Fonds de pension.

Rue de la Synagogue 31, 1204 Genève Localisation: Genève, Zurich, Amsterdam, Londres, Paris, Cape Town, Singapour, Mexico City +41 22 338 15 40 info@symbioticsgroup.com www.symbioticsgroup.com

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions émergentes, Actions suisses , Actions suisses Small & Mid Caps, Actions internationales, Hedge funds.

• Classes d’actifs: Dette privée, Gestion ESG.

Symbiotics est la principale plateforme d’accès au marché pour l’investissement d’impact, dédiée au financement des micro-petites et moyennes entreprises et des ménages à Roland Dominicé faibles et moyens revenus sur les marchés émergents et frontières. Depuis 2005, Symbiotics a structuré et initié quelque 4 000 transactions pour plus de 450 entreprises sur près de 90 marchés émergents et frontières représentant plus de 5.5 milliards de dollars.

Ces investissements ont été souscrits par plus de 25 mandats de fonds et plus de 50 gestionnaires de fonds tiers spécialisés, formant un écosystème et un marché en pleine croissance pour de telles transactions.

Marc Amyot

Des solutions d’investissement flexibles, innovantes et performantes – se basant sur un processus analytique rigoureux, une gestion de conviction et une maîtrise du risque.

Awards: Lipper 2019 - Manavest Europe Evolution Equity Fonds star n°1: Manavest Global Balanced Gérant du fondss: Trillium SA Volume géré: CHF 23 millions Fonds star n°2: Manavest Swiss Equity Gérant du fondss: Trillium SA Volume géré: CHF 46 millions Fonds star n°3: Manavest Europe Evolution Gérant du fondss: ODDO BHF Asset Management Volume géré: EUR 35 millions

Fonds star n°1: Emerging Impact Bond Fund Gérant du fonds: Arushi Wanchoo Kaul Volume géré: USD 35 millions Unigestion SA

Trillium SA

Symbiotics SA

• Clientèle: Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Clients privés.

Avenue de Champel 75-77, 1206 Genève Localisation: Genève +41 22 318 84 40 trillium@trillium.ch www.trillium.ch

8C Avenue de Champel, Case Postale 387, 1211 Genève Localisation: Genève, Zurich, Londres, Paris, Dusseldorf, Jersey City, St Hillier (Jersey), Montreal, Toronto, Singapour +41 22 704 41 11 pressrelations@unigestion.com www.unigestion.com • Nombre d’employés: 220 (31.12.20)

• Nombre d’employés: 5

• CEO: Fiona Frick

• CEO: Marc Amyot

• AUM au 31 décember 2020: CHF 20.0 milliards

• CIO: Marc Amyot

• Nombre de fonds gérés: 93

• AUM au 31 janvier 2020: CHF 500 millions • Nombre de fonds gérés: 13

>>> 59 w ww.s p h ere.s wi s s

>>>

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multigestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, autres institutions financières, HNW client privé, trésorerie d’entreprise, fiduciaires indépendants, business introducer/placement agent.

• Classes d’actifs: Actions européennes, Actions internationales, Actions émergentes, Actions suisses, Actions japonaises, Actions américaines, Actions asiatiques, Private equity, Investissements alternatifs, Hedge funds, Multi-Actifs, total return bonds.

Unigestion est une société de gestion d’actifs indépendante et spécialisée, basée à Genève, qui propose des solutions innovantes et sur mesure aux investisseurs du monde entier. Depuis 50 ans, nous Fiona Frick sommes restés fidèles à notre conviction qu’une prise de risque intelligente est la clé pour obtenir des rendements réguliers dans le temps. Cette conviction fondamentale sous-tend notre approche d’investissement dans nos quatre domaines d’expertise - actions, Private equity, investissements alternatifs liquides et multi-actifs.

La gestion du risque est intégrée à chaque étape de notre processus d’investissement. Elle fait partie de notre ADN, de notre culture et définit tout ce que nous faisons. Nous pensons également que l’intégration des critères ESG dans nos processus d’investissement est essentielle pour mieux gérer le risque de nos investissements et influence donc positivement la performance à long terme ajustée au risque de nos portefeuilles.

Awards: Best Equity House - Morningstar Awards 2019, European Pensions Awards Private Equity Manager of the Year 2019, 2018 and 2017, Private Equity Exchange Awards - Private Equity, Silver Award for the Best LP, Global Strategy.

La réception de ces prix par Unigestion n’est en aucun cas indicative de l’expérience d’un client ou d’un investisseur individuel avec Unigestion ou de la performance future d’Unigestion.

Fonds star n°1: Uni-Global - Equities Europe Gérant du fonds: Unigestion Equities investment team, led by Alexei Jourovski, Head of Equities Volume géré: CHF 1,276.8 millions 60 M ars / M ai 2 021

Fonds star n°2: Unigestion Secondary V Gérant du fonds: Unigestion Private Equity team, led

by Christophe de Dardel, Head of Private Equity Volume géré: CHF 379 millions Fonds star n°3: Uni-Global - Cross Asset Navigator Gérant du fonds: Unigestion Cross Asset Solutions team, led by Jerome Teiletche, Head of Cross Asset Solutions Volume géré: CHF 157.5 millions

Union Bancaire Privée, UBP SA Rue du Rhône 96-98, CP 1320, 1211 Genève Localisation: Genève, Lugano, Zurich, Bâle +41 58 819 21 11 info@ubp.com www.ubp.com • Nombre d’employés: 1’796 (30.06.2020) • CEO : Guy de Picciotto • CIO : Michaël Lok • AUM au 30 juin 2020: CHF 137.2 milliards • Nombre de fonds gérés: >80 • Clientèle: Banques, Banques centrales,

Organismes caritatifs/fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multi-gestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension, Investisseurs souverains.

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe, Obligations d’entreprise US, Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État Europe, Obligations d’État US, Obligations d’État des marchés émergents, Obligations d’État Monde, Haut rendement européen, Haut rendement américain, Actions européennes, Actions européennes Small & Mid Caps, Actions américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions japonaises, Actions asiatiques, Actions internationales, Autres actions, Investissements alternatifs, Obligations convertibles, Private equity, Dette privée, Hedge funds, Gestion ESG, MultiActifs, Liquidités, Matières premières.

UBP est l’une des principales banques privées de Suisse et compte parmi les mieux capitalisées, avec un ratio de fonds propres de base de 27,5 %. La banque est spécialisée Guy de Picciotto dans la gestion d’actifs pour les clients privés et institutionnels. Elle est basée à Genève et emploie 1796 personnes dans plus de vingt succursales dans le monde. Au 30 juin 2020, elle détenait 137,2 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion.

Awards: Lipper fund Awards 2020 : UBAM US High Yield Solution AC USD in Bond US High Yield category AND HedgeWeek European Awards 2020: U Access (IRL) Cheyne Arbitrage - UBP winner in The Best Equity Market Neutral Hedge Fund category AND CFS Rating: I 300 Migliori Fondi 2020: UBAM - 30 Global Leaders Equity RC EUR in the Global Equity - Large, UBAM - Global High Yield in the Global Bond - High Yield category Fonds star n°1: UBAM - Global High Yield Solution Gérant du fonds: Philippe Gräub Volume géré: USD 6 milliards (30.12.20) Fonds star n°2: UBAM - Swiss Equity Gérant du fonds: Eleanor Taylor Jolidon Volume géré: CHF 1.7 milliards (30.12.20) Fonds star n°3: UBAM - Global Convertible Bond Gérant du fonds: Marc Basselier Volume géré: EUR 600 millions (30.12.20)

VERIT Investment Management AG Klausstrasse 48, 8034 Zurich Localisation: Zurich +41 389 78 00 info@veritinvestmentmanagement.ch www.verit-investment-management.ch • Nombre d’employés: 6 • CEO: Niels Lehmann • CIO: Michael Kirschner • AUM: CHF 890 millions • Nombre de fonds gérés: 1

• Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/ fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multigestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Immobilier.

VERIT Investment Management AG (VIM) est une société de gestion d’actifs immobiliers spécialisée dans le marché suisse et les investissements immobiliers durables. VIM est une société de gestion de fonds agréée par l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers (FINMA) et gère actuellement un fonds immobilier. Nous gérons également des biens immobiliers directs pour le compte d’autres clients (family offices, fonds de pension). En outre, nous fournissons des services de conseil immobilier dans le domaine de la gestion de portefeuille.

Fonds star n°1: Raiffeisen Futura Immo Fonds Gérant du fonds: Niels Lehmann, Michael Kirschner Volume géré: CHF 350 millions

Vontobel Asset Management AG Genferstrasse 27, 8022 Zurich Localisation: Genève, Lugano, Zurich, Berne, Saint-Gall +41 58 283 71 50 vontobelgroup@vontobel.com am.vontobel.com • Nombre d’employés: 434 • CEO : Zeno Staub • AUM au 30 juin 2020: CHF 134.79 milliards • Nombre de fonds gérés: 120 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/

américaines, Actions émergentes, Actions suisses, Actions suisses Small & Mid Caps, Actions asiatiques, Actions internationales, Infrastructure, Obligations convertibles, Gestion ESG, MultiActifs, Matières premières.

Vontobel Asset Management est une société de gestion d’actifs d’envergure mondiale avec un style de gestion actif et une approche multi-boutique.

Chacune de nos boutiques Zeno Staub s’appuie sur des talents spécialisés en matière d’investissement, une forte culture de la performance et une gestion des risques rigoureuse. Notre engagement en faveur d’une gestion active nous permet d’investir selon nos convictions. Employant des professionnels dans le monde entier - dont 200 spécialistes de la gestion - nous sommes présents sur 13 localisations, notamment en Suisse, en Europe et aux États-Unis, et avons des stratégies et des solutions couvrant les actions, les obligations, l’allocation Multi-Actifs et les investissements alternatifs. La recherche d’excellentes performances reproductibles est fondamentale dans notre approche depuis 1988. Une structure d’actionnariat solide et stable garantit notre indépendance entrepreneuriale et protège la philosophie à long terme qui guide notre prise de décision.

Awards: Pension Bridge: Active Global Equity Strategy of the Year, GFSI Swiss Sustainable Funds Awards: Best Sustainable Asset Manager Lipper Switzerland: Best Fund in the category «Absolute Return Bond EUR» 5 years performance, Pensions Age: Equity Manager of the Year Fonds star n°1: Vontobel Fund - Global Equity Gérant du fonds: Matthew Benkendorf

fondations/organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Multigestionnaires/fonds de fonds, Fonds de pension.

Volume géré: USD 4.154 milliards

• Classes d’actifs: Obligations d’entreprise Europe,

Volume géré: GBP 3.863 milliards

Obligations d’entreprise des marchés émergents, Obligations d’entreprise Monde, Obligations d’État des marchés émergents, Autres produits obligataires, Actions européennes, Actions

Fonds star n°2: Vontobel Fund - TwentyFour Strategic Income Fund Gérant du fonds: Mark Holman Fonds star n°3: Vontobel Fund - Clean Technology Gérant du fonds: Pascal Dudle Volume géré: EUR 936 millions

zCapital AG Baarerstrasse 82, 6300 Zoug Localisation: Zoug +41 41 729 80 80 info@zcapital.ch www.zcapital.ch • Nombre d’employés: 8 • CEO : Hilmar Langensand • CIO : Hilmar Langensand • AUM au 31 décembre 2020: CHF 1.7 milliard • Nombre de fonds gérés: 3 • Clientèle: Banques, Organismes caritatifs/fondations/ organismes à but non lucratif, Entreprises, Family office/trusts, Gérants de fortune indépendants, Compagnies d’assurance, Fonds de pension.

• Classes d’actifs: Actions suisses , Actions suisses Small & Mid Caps, Gestion ESG.

Basé à Zoug, z-Capital SA est un gestionnaire de fortune indépendant placé sous la surveillance de la FINMA. Spécialisée dans les actions suisses, z-Capital gère près de CHF 1.7 milliard, dont trois fonds de placement: zCapital Swiss Small & Mid Cap Fund, zCapital Swiss Dividend Fund et Hilmar Langensand zCapital Swiss ESG Fund Awards: Morningstar Switzerland Award 2019 Kategorie «Switzerland Small/Mid-Cap Equity» (zCapital Swiss Small & Mid Cap Fund), Morningstar Switzerland Award 2019 Kategorie «Switzerland Large-Cap Equity» (zCapital Swiss Dividend Fund) Fonds star n°1: zCapital Swiss Small & Mid Cap Fund Gérant du fonds: Hilmar Langensand Volume géré: CHF 1’100 millions Fonds star n°2: zCapital Swiss Dividend Fund Gérant du fonds: Pascal Seidner Volume géré: CHF 500 millions Fonds star n°3: zCapital Swiss ESG Fund Gérant du fonds: Felix Remmers Volume géré: CHF 10 millions 61 w ww.s p h ere.s wi s s

P R I VAT E EYE

private markets :

le onze de départ

La tendance s’accentue depuis plusieurs années, les investisseurs se tournent de plus en plus vers les marchés privés. Volatilité, instabilité de l’économie, faible croissance et taux d’intérêts durablement bas les encouragent en effet à se tourner vers des classes d’actifs décorrélées des marchés boursiers. La Suisse compte plusieurs acteurs présents sur ces marchés privés. En voici déjà onze qui méritent de figurer sur les radars des gérants de portefeuille.

Marine Ulrich

L

es investisseurs croient de plus en plus au potentiel des placements sur les marchés privés, qui offrent des revenus stables et diversifiés sur le long terme.

Encore considérés il y a quelques années comme alternatifs, le private equity, le financement d’infrastructures ou la dette privée représentent aujourd’hui une voie vers de nouvelles sources de rendement.

Plus concrets, plus attrayants en termes de ratio risque / endettement, ils ne cessent de se développer. De plus, le montant des tickets d’entrée n’est plus une barrière. Les marchés privés sont devenus accessibles à tout investisseur, privé et institutionnel,

qui y voit à présent une composante indispensable et nécessaire à la diversification de leur portefeuille. « Je sais ce que veut dire développer une entreprise, je souhaite donc que mon argent soit investi dans l’économie réelle ».

Telle est la demande croissante de nombre d’entrepreneurs. Ils souhaitent placer le capital qu’ils tirent de leur propre entreprise sur des sociétés ancrées dans l’économie réelle qui se développent. Tant les investisseurs d’aujourd’hui que ceux de demain comprennent les risques spécifiques inhérents à une activité entrepreneuriale. Il leur est donc important, tout autant

« C’est aussi un moyen pour les entreprises, notamment les PME, de lever des capitaux car elles subissent de plein fouet le resser­rement des conditions d’octroi des crédits bancaires depuis la crise financière. » 62 M ars / M ai 2 021

dans leur sphère professionnelle que financière, de créer ainsi de la valeur, s’épargnant au passage la volatilité des marchés C’est aussi un moyen pour les entreprises, notamment les PME, de lever des capitaux car elles subissent de plein fouet le resserrement des conditions d’octroi des crédits bancaires depuis la crise financière. Ces entreprises se tournent donc vers d’autres mode de financement, et cherchent des partenaires fiables capables de leur apporter les fonds indispensables à l’accroissement de leur activité sur le long terme. Répondant tant au besoin des investisseurs que des entreprises en quête de financement, gérants et fonds d’investissement misent sur des investissements dans des entreprises au fort potentiel de croissance. Des entreprises innovantes dans les nouvelles technologies, l’aviation, la santé ou encore les fintechs. L’innovation est souvent un critère d’investissement, tout comme le sont l’impact écologique ainsi

Etienne Mouthon

Rive Private Investment z Pitch : Rive Private Investment se positionne en pionnier de l’investissement dans les actifs réels. Ses animateurs visent des investissements défensifs, stables, générateurs de rendement et sur le long terme. Rive affiche par ailleurs sa volonté d’intégrer les aspects ESG dans l’ensemble de ses activités et de s’engager dans le développement durable, facteur essentiel pour générer des performances à long terme et avoir un impact positif sur les défis environnementaux actuels. z Structure : une présence européenne à travers 4 bureaux (Genève, Paris, Luxembourg et Hambourg) et un réseau mondial de partenaires locaux dans une vingtaine de pays.

que la stratégie de responsabilité sociale et environnementale. Beaucoup mettent en avant les initiatives de développement durable, la prise en compte des enjeux technologiques et climatiques, l’impact positif porté par les défis mondiaux actuels.

L’offre a ainsi dû s’adapter à ce type de demande. Le non côté a la côte- pour ainsi dire- et il attire toujours plus d’investisseurs.

Les fonds et les gérants qui étaient autrefois peu nombreux à proposer un accès à ce type d’investissements sont à présent mis en concurrence et les propositions ne manquent pas en la matière. Grandes et petites boutiques voient aujourd’hui les marchés privés comme un pilier incontournable de leur offre et se positionnent en acteur de référence sur ce segment.

z Secteurs d’expertises : les actifs réels • Des infrastructures durables dans le secteur de l’énergie. Des infrastructures qui contribuent à réduire les émissions de CO2 sur toute la chaîne de valeur énergétique, de la production (principalement énergie éolienne et photovoltaïque mais aussi biogaz, hydrogène, énergies marines) à la consommation et la distribution (actifs en lien avec la mobilité durable, le stockage et plus largement les installations en aval du compteur).

• Des actifs tangibles concentrés sur les besoins essentiels de nos sociétés, loués sur des durées longues, défensifs et générateurs de revenus récurrents (aviation médicale et de sécurité, matériel roulant ferroviaire, équipements industriels…). z Investissements : en direct - capital et dette junior. Souscription via des mandats ou des fonds d’investissement. z Critères d’investissement : investissements défensifs, résiliants au travers de cycles, générateurs de revenus récurrents z Montant

des encours sous gestion : EUR 1.2 milliards

z Investisseurs z Ticket

: institutionnels et family offices

d’entrée : entre EUR 5 et EUR 50 millions

Rive Private Investment Rue des Alpes 7 1201 Genève +41 22 365 69 95 www.rive-investment.com

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P R I VAT E EYE Brice Thionnet

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Manuel Garzelli

Iteram Capital

UBP z Pitch : UBP offre un accès à des opportunités d’investis-

sement exclusives avec un réel potentiel de performance à long terme. Une sélection de pointe centrée sur des secteurs de niche aux performances attractives. Une solide expertise dans la gestion de mandats et de programmes dédiés, avec une surveillance active des investissements pour une sortie opportune. : PMG (Private Markets Group) regroupe les différentes activités de l’UBP sur les marchés privés. L’équipe se compose de 23 professionnels de l’investissement, répartis entre Londres, Zurich, Genève, Dubaï et Hong Kong.

z Structure

Pitch : Iteram, créé en 2015 par des anciens gérants d’Edmond de Rothschild, est un spécialiste des placements alternatifs dans les marchés privés et les actifs de niche.

La société propose à sa clientèle des solutions globales, innovantes et performantes. z

Structure : deux associés, Manuel Garzelli et Marc Sbeghen, responsables des marchés privés. Les investissements font l’objet d’une décision au sein d’un comité d’investissement qui réunit les membres de l’équipe de gestion, le responsable des risques et des experts invités à titre consultatif.

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Secteurs d’expertise : la dette privée et le venture capital à travers le financement de PME et de startups ainsi que les financements spécialisés tels que le leasing d’actifs industriels, les royalties de musique et les litiges commerciaux.

z

d’expertise : l’immobilier (co-investissements directs), les infrastructures (fonds stratégiques de niche), la dette privée (fonds de crédits privés maisons) et le private equity (partenariats stratégiques et opérations de buy-out).

z Secteurs

z Investissements

: en direct ou par l’intermédiaire de fonds

d’investissements. z Critères d’investissement : accès exclusif, tendances macroéconomiques favorables, business model facile à comprendre, équipe et gouvernance solides, flux de trésorerie réguliers, impact social positif. z Montant

des encours sous gestion : CHF 2,5 milliards

z Investisseurs

z Investissements : à travers un portefeuille diversifié de dettes privées à haut rendement réalisées en direct, des co-investissements sur des transactions spécifiques et un fonds de venture capital regroupant l’expertise de gestionnaires spécialisés.

d’investissements : pour la dette privée, l’objectif principal est la préservation du capital, assurée en sélectionnant des transactions sécurisées par des actifs de qualité et/ou par la récurrence des cash flows. Pour le private equity, une préférence est donnée au venture capital qui bénéficie des disruptions et transformations technologiques innovantes.

z Critères

: privés et institutionnels z Montant

z Ticket

d’entrée : non communiqué

UBP Rue du Rhône 96-98 CP 1320 1211 Genève +41 58 819 21 11 www.ubp.com

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des encours sous gestion dans les marchés privés : USD 120 millions z

Investisseurs : qualifiés institutionnels et privés

z Ticket

d’entrée : minimum EUR 125’000

Iteram Capital Boulevard Georges-Favon 8 1204 Genève +41 22 552 23 40 www.iteramcapital.com

David Layton

Loïc Bondiguel

Partners Group

Decisive

z Pitch : C’est le mastodonte en la matière. Partners Group se positionne comme l’un des plus gros acteurs sur les marchés privés au monde. Grâce à son envergure mondiale, combinée à une expertise sectorielle approfondie des marchés privés, ils s’engagent sur l’ensemble des marchés clés du secteur. Des portefeuilles flexibles, une approche d’investissement à long terme. Le but ? Créer de la valeur, soutenir les entreprises et leaders de demain.

z Pitch : Convaincu du potentiel de croissance des marchés privés, mais aussi des risques associés à cette classe d’actifs, son offre s’appuie sur des opportunités d’investissement innovantes dans des technologies disruptives qui façonnent le monde de demain. Une due diligence systématique et approfondie permet d’éviter les pièges de cette activité encore peu transparente à ce jour. Decisive s’associe à ses clients en investissant conjointement sur chaque investissement.

Structure : L’équipe Curated Investment Management est composée de 10 personnes actives sur les marchés privés et les actifs immobiliers, présents à Genève, Zurich et à Londres.

z z Structure : une équipe de 1’500 personnes réparties à travers

20 bureaux situés dans le monde entier.

Secteurs d’expertise : l’approche d’investissement de Partners Group englobe le private equity, l’immobilier privé, la dette privée et les investissements privés dans les infrastructures. Elle se concentre sur l’investissement dans des actifs de qualité ayant un potentiel de croissance et de développement.

z

z

Investissements : en direct et via le marché secondaire.

z

Montant des actifs sous gestion : USD 109 milliards

Investisseurs : qualifiés, institutionnels et privés - plus de 200 millions de bénéficiaires. z

z Ticket

Secteurs d’expertise : focalisation sur les investissements dans les nouvelles technologies qui constituent selon eux la pierre angulaire des modèles disruptifs. Leur vision « the way we live, eat, move and work » reflète la façon dont le monde qui nous entoure évolue.

• Live : sciences, logement, fintech…

• Eat : agriculture, agritech, nutrition…

• Move : supply chain, transports…

• Work : software, cyber sécurité…

z

z Investissements : la quasi-totalité des investissements se font en direct, avec accès à la « capital table » lorsque cela est possible.

Occasionnellement via des fonds bénéficiant d’une forte expertise dans un secteur spécifique ou un marché de niche.

d’entrée : non communiqué

Partners Group Zugerstrasse 57 6341 Baar +41 41 784 60 00 www.partnersgroup.com

z Critères d’investissement : le niveau de risque et le retour sur investissement. Mais aussi le secteur d’activité (avancées technologiques majeures), les fondateurs, les investisseurs déjà présents, les indicateurs clés de performance, une forte capacité de croissance à l’international et la stratégie à long terme. Les participations sont toujours minoritaires et le pourcentage de contrôle varie en fonction du degré de développement de chaque société (levées de fonds en early, growth et late-stage). z Montant

des actifs sous gestion : non communiqué.

z Investisseurs z Ticket

: qualifiés, privés et institutionnels.

d’entrée : entre 125’000 USD et 250’000 USD min.

Decisive Rue du Rhône 78 1204 Genève +41 22 519 24 00 www.decisive.com

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65 w ww.s p h ere.s wi s s

P R I VAT E EYE Yann labry

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Xavier ledru

Alphaswiss

Reyl&Cie

Pitch : Alphaswiss développe des offres d’investissements directs reflétant l’intérêt de leurs clients pour l’économie réelle. Leur réseau exclusif et des partenaires privilégiés en Suisse, aux Etats-Unis ainsi qu’en Europe leur permettent d’investir directement dans des sociétés innovatrices encore non cotées en bourse. Alphaswiss a également développé une offre en matière de dettes privées, principalement axée sur des financements de premier rang entièrement garantis. Ils visent la qualité et l’exclusivité grâce un rigoureux processus de sélection, afin de permettre à un nombre limité de transactions d’être présenté aux investisseurs potentiels.

Pitch : Reyl & Cie se positionne sur les marchés privés à travers sa participation dans Hermance Capital Partners et sa filiale spécialement dédiée aux investissements directs. Le département Corporate Advisory & Structuring accompagne les entrepreneurs dans leur développement, et notamment les investissements en private equity, club deals et dette privée. Le groupe travaille également sur le développement d’une offre advisory visant uniquement les marchés privés et les stratégies de niche.

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Structure : les acteurs clés de cet établissement basé à Genève sont les senior investment managers, Valérie Pagnier et Christophe Forest. Les senior relationship managers, le CEO Yann Labry et le Directeur Général Peter Schmidli interagissent également sur ces opportunités d’investissement.

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z Structure : l’équipe CAS, dirigée par Xavier Ledru, se compose de 12 personnes réparties entre Genève, Londres et Zurich.

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z Cibles : des entreprises en phase de croissance, avec des revenus

récurrents, susceptibles d’être introduites en bourse ou d’être rachetées dans les 2 à 4 ans, et offrant des potentiels de rendements élevés. z Investissements : principalement effectués en direct via des entités dédiées, et occasionnellement via des fonds de private equity.

Secteurs d’expertise : l’immobilier, l’industrie, le secteur des technologies, médias et télécommunications, les énergies renouvelables, les marques dites premium et les biens de consommation. Les stratégies d’investissement sont variées, avec un biais vers les stratégies de dette privée, d’immobilier et d’actifs alternatifs illiquides / hybrides.

z

z Investissements : directs, via des fonds ou des structures créées pour un investissement donné. Via Hermance Capital sur les fonds de fonds en actifs non cotés avec un biais private equity midcap buyout.

d’investissements : entre CHF 1 et 10 millions de prise de participation minimum. Pas de critère de taille ou de track record.

z Critères

d’investissements : pas de restriction en termes de pourcentage de contrôle, Alphaswiss vise une approche opportuniste dès lors qu’un potentiel disruptif et des valorisations attrayantes sont remarquées.

z Critères

des encours sous gestion : USD 1,8 milliards sous gestion et USD 200 millions d’investissements directs.

z Montant

z Investisseurs

: investisseurs qualifiés, souvent eux-mêmes

des encours sous gestion : actuellement deux fonds dédiés à l’Europe du sud (immobilier direct et prêts nonperformants / dette immobilière) pour un montant de EUR 285 millions.

z Montant

z Investisseurs

: privés et institutionnels

entrepreneurs. d’entrée : minimum 150’000 USD via Hermance Capital.

Pour des encours supérieurs, participation via des programme de mandats ou des programmes de private assets advisory.

z Ticket

d’entrée : en fonction de la taille globale de la transaction (généralement entre 5 et 30 millions investis), le ticket minimum est de l’ordre de 100’000 CHF. z Ticket

REYL & Cie Alphaswiss

Place du Molard 7 1204 Genève +41 22 317 81 40 www.alphaswiss.com

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Rue du Rhône 62 1204 Genève +41 22 816 80 00 www.reyl.com

Christoph Syz

Nicolo Miscioscia

Patrimonium

Decalia

: « your partner in private markets ». Patrimonium se définit ainsi, comme le partenaire des investisseurs professionnels en matière d’investissements dans les marchés privés. Actifs dans ce secteur depuis 2007, ils sont spécialistes de l’investissement direct dans quatre classes d’actifs : l’immobilier, la dette privée, le private equity et les infrastructures.

z Pitch : Decalia Private Markets offre des opportunités d’investissement innovantes avec des profils risque/ rendement asymétriques. L’objectif est d’offrir des rendements supérieurs en restant à l’écart des segments traditionnels et transformer ainsi des stratégies de niche en opportunités d’investissements institutionnelles. Decalia a également créé Decalia Capital, une entité spécialement dédiée aux investissements directs dans des entreprises non cotées suisses en plein développement.

z Pitch

z Structure : plus de 60 professionnels répartis entre Lausanne, Zurich et Baar avec une offre sur une quinzaine de produits d’investissement.

Structure : le département Decalia Private Markets regroupe sept professionnels basés à Genève. L’associé responsable est Rodolfo de Benedetti. A la tête du département : Nicolo Miscioscia.

Decalia Capital est une structure composée de deux associés.

z

d’expertise : en immobilier, les investissements se font en Suisse et en Allemagne dans les zones à forte croissance, surtout dans l’immobilier résidentiel, mixte et de la santé. En matière de dette privée et de private equity, les cibles sont principalement des entreprises de taille moyenne (CA entre EUR 20 et 300 millions) de la zone Allemagne, Suisse et Autriche. Sur les infrastructures, les investissements se font dans le secteur ferroviaire, et via un fonds qui investit dans l’infrastructure climatique. z Secteurs

z Investissements

: principalement en direct

d’investissements : prise de contrôle et approche de croissance active. La taille des investissements varie de quelques millions à quelques centaines de millions de francs.

z Secteurs d’expertise : une approche d’investissement concentrée sur les marchés disloqués présentant des opportunités d’arbitrage, axée sur des industries sophistiquées et spécifiques dans lesquels la concurrence est faible, principalement en Suisse et en Europe.

L’offre englobe le private equity, la dette privée et les actifs réels.

Decalia Capital investit en direct dans sociétés qui occupent une position stratégique forte sur des marchés en croissance.

z Critères

z Montant

des encours sous gestion : CHF 3,2 milliards

: principalement des institutionnels et professionnels en Suisse et en Europe (caisses de pension, compagnies d’assurance, family offices…).

z Investisseurs

d’entrée : la taille des investissements varie de quelques millions à quelques centaines de millions de francs.

z Ticket

z Investissements : directs et co-investissements, ou par le biais de fonds diversifiés.

d’investissements : des industries qui se positionnent sur des secteurs très spécialisés, dans une zone géographique particulière ou qui présentent une approche de financement innovante. Les associés de Decalia sont investisseurs à titre personnel dans chaque stratégie lancée. Pour Decalia Capital, les cibles sont des PME suisses dont la valeur se situe entre CHF 30 et 100 millions. La prise de participation est majoritaire ou minoritaire avec des droits de contrôle importants de manière à détenir un rôle actif et une position de contrôle dans la société cible.

z Critères

Patrimonium Chemin des Lentillières 15 1023 Crissier +41 58 787 00 00 www.patrimonium.ch

z Montant

des encours sous gestion : CHF 1 milliard

: family offices et institutionnels représentent la majorité des investisseurs.

z Investisseurs

z Ticket

d’entrée : inférieur à CHF 500’000

Decalia Asset Management Rue du Rhône 31 1204 Genève +41 22 989 89 89 www.decaliagroup.com

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P R I VAT E EYE Lionel Aeschlimann

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Jan Kollros

Mirabaud Asset Management

Bellevue Private Markets

Pitch : l’activité de Private Equity du Mirabaud Asset Management s’articule autour de deux axes : d’une part une offre d’investissements directs dans des véhicules de private equity et d’immobilier de niches, et une offre directe via des clubs deals. Un troisième axe visant à proposer une offre de private equity diversifiée aux clients privés sera lancée dans l’année.

Pitch : l’offre sur les marchés privés du groupe Bellevue est pilotée par l’entité Bellevue Private Markets Asset. Les activités de marchés privés sont spécialisées dans le développement, le courtage et la prise de participation directe dans des PME de toute l’Europe germanophone (région DACH). Ils se positionnent en tant qu’interface entre les entreprises et les investisseurs.

Structure : des équipes basées à Genève, Luxembourg et Paris.

Chaque fonds a ses spécialistes, experts sur la thématique concernée ainsi qu’une équipe de responsables d’investissements dédiée.

z Structure : adbodmer et Realwerk sont les deux véhicules appartenant à Bellevue Private Markets. En plus des investissements directs gérés par adbodmer, le groupe Bellevue vient de lancer le fonds de private equity BB Entrepreneur Private. Enfin, Puroes Bioventures est un fonds de capital-risque investissant dans l’industrie biotechnologique.

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z Secteurs d’expertise : l’offre en private equity se concentre sur la thématique du lifestyle, via le fonds Mirabaud Patrimoine Vivant qui investit dans des sociétés historiques et familiales à fort potentiel, et via le fonds Mirabaud Lifestyle Impact and Innovation investissant dans des sociétés disruptives à fortes convictions dans l’univers du lifestyle, de l’impact et de l’innovation. Dans le secteur immobilier, l’offre s’articule autour de Mirabaud Grand Paris, un véhicule co-investissant avec les plus grands promoteurs français dans des promotions immobilières résidentielles autour du Grand Paris. En parallèle, des club deals immobiliers sont également proposés. z Investissements : via des fonds de private equity ou des clubs deals permettant un investissement direct en matière immobilière.

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Secteurs d’expertise : les investissements du fonds Pureos Bioventures se concentrent uniquement sur l’industrie biotechnologique. Pour le reste, Bellevue a fait le choix de ne pas se spécialiser dans un ou plusieurs secteurs d’activité. Les cibles sont des entreprises aux perspectives de croissance prometteuse, rentables et présentant un fort avantage concurrentiel.

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z Investissements : en direct via les structures dédiées adbodmer et Realwerk ou par l’intermédiaire des fonds BB Entrepreneur Private et Pureos Bioventures.

d’investissement : sur la partie private equity, les fonds prennent des participations majoritaires ou minoritaires dans les sociétés cibles avec, la volonté d’accompagner les sociétés dans leurs orientations stratégiques. Sur la partie immobilier, le co-investissement se fait pour le développement de nouvelles constructions autour des gares actuelles et futures du Grand Paris, visant à répondre à l’objectif des pouvoirs publiques, à savoir accroître l’offre de logements neufs en région parisienne.

z Critères d’investissement : l’accent est mis sur la qualité, la durabilité, la croissance et l’accroissement de la valeur de l’investissement. Sur demande, ils jouent également un rôle actif en prenant un siège au conseil d’administration de la société cible.

Le fonds BB Entrepreneur Private prend une participation minoritaire avec des droits d’actionnaires forts, l’objectif étant de fournir le capital pour permettre aux cibles de mettre en œuvre leurs stratégies de développement tout en veillant à ce que les entrepreneurs gardent contrôle et flexibilité.

z Montant des encours sous gestion : supérieur à EUR 500 millions

z Montant

z Critères

z Investisseurs z Ticket

: investisseurs qualifiés et institutionnels.

d’entrée : minimum EUR 125’000

Mirabaud Asset Management (Suisse) Boulevard Georges-Favon 29 1204 Genève +41 58 200 60 00 www.mirabaud-am.com 68 M ars / M ai 2 021

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des encours sous gestion : non communiqué

Investisseurs : qualifiés, institutionnels et privés.

z Tickets

d’entrée : non communiqué

Bellevue Private Markets Seestrasse 16 8700 Küsnacht +41 44 267 67 00 www.bellevue.ch

n

ESG

APRIL 15TH, 2021 - 2ND EDITION LIVE WEB EVENT WITH THE EXCEPTIONAL PARTICIPATION OF

ELLEN MACARTHUR FOUNDATION JEAN-MARC JANCOVICI

PREMIUM SPONSORS

SPONSORS

PARTNERS

MEDIA PARTNERS

Event organised by SPHERE - Information and registration at +41 22 566 17 32 / events@sphere.swiss / www.sphere.swiss

Interview

Michel Degen C h i e f E x e c u t i v e O f f i c e r , C r e d i t S u i ss e A ss e t M a n a g e m e n t (S c h w e i z ) Au service du Credit Suisse depuis 2004, Michel Degen est responsable Asset Management Suisse & EMEA depuis 2016. Auparavant, il était en charge du département Fixed Income. Michel Degen a

étudié l’économie à la Fachhochschule de Bâle et a obtenu un executive MBA à l’université de Saint-Gall. Il a commencé sa carrière dans le secteur bancaire dans le domaine des opérations de change chez BNP Paribas. De

2000 à 2004, il a travaillé au sein de la division obligataire de l’UBS avant de rejoindre le Credit Suisse.

«Notre capacité d’innovation nous procure une position extrêmement favorable» Entre ses fonctions au Credit Suisse et sa présence au comité directeur de l’Asset Management Association Switzerland créée l’an passé, Michel Degen est un acteur central de la gestion d’actifs en suisse. Un secteur pour lequel il voit un énorme potentiel de développement, étant donné les atouts dont il dispose.

Andreas Schaffner Comment voyez-vous le secteur de la gestion d’actifs en Suisse? z Michel Degen: En tant que «site de production», il reste dominé par quelques grands participants. Mais la concurrence que se livrent sociétés de gestion suisses et étrangères s’intensifie. Cela n’a rien d’étonnant: il n’existe nulle part ailleurs autant d’actifs sur un territoire aussi réduit. En termes d’actifs sous gestion, la Suisse est le quatrième marché au monde pour l’asset management. La

concurrence étrangère, elle aussi, l’a compris depuis longtemps et ne cesse d’y intensifier sa présence.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous en tant qu’acteur du marché? z La Suisse reste pour nous un marché important et attractif, mais nous savons depuis longtemps que nous devons également accélérer notre développement à l’étranger, notamment aux États-Unis et en Chine, des marchés qui recèlent un fort

« Si la centrali­sation de la production représente un important gain d’efficacité, encore faut-il trouver le bon équilibre. » 70 M ars / M ai 2 021

potentiel. Les afflux de capitaux en provenance de l’étrangerreprésente aujourd’hui 50% de notre activité et dégage une marge bien plus élevée. Toutefois, nous «produisons» encore une part importante de notre offre en Suisse. Si la centralisation de la production représente un gain d’efficacité, encore faut-il trouver le bon équilibre entre les fonctions de gestion de portefeuille centralisées et décentralisées.

Autrement dit: produire en Suisse à coûts élevés, vendre à l’étranger.

Combien de temps pourrons-nous continuer ainsi? z Pour moi, aucun doute n’est permis: notre capacité d’innovation nous procure une position extrêmement favorable. Au final, ce sera la capacité à attirer les

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I n t e rvi e w

>>> talents qui déterminera la force d’innovation d’une place. Or, le marché est mondial, autrement dit, les coûts sont relativement similaires, quel que soit le site.

L’accès aux marchés du travail à l’étranger est donc essentiel pour la Suisse, car sa qualité de vie et ses normes réglementaires élevées représentent un atout non négligeable, y compris par rapport à Londres ou à d’autres villes. Mais avec la position qu’elle occupe dans la gestion d’actifs, la City reste un concurrent de poids quand il s’agit d’attirer les talents.

Par ailleurs, l’accès des sociétés de gestion suisses au marché européen revêt une importance déterminante. Nous sommes encore lourdement pénalisés vis-à-vis de nos concurrents internationaux qui souhaitent distribuer leurs produits en Suisse.

Mais alors, comment pensez-vous pouvoir vous mesurer aux BlackRock et autres grands de ce monde? z La taille n’est plus le seul facteur de succès. La concentration, la force d’innovation et la spécialisation nous semblent beaucoup plus importants. Nos activités dans des domaines aussi divers que l’immobilier, les actions thématiques, la dette émergente et la gestion indicielle/ETF

sont en plein essor. Les secteurs alternatifs tels que les marchés privés, le private equity ainsi que la dette privée ou encore les infrastructures et les énergies renouvelables gagnent en importance. Il en est de même pour de nouvelles thématiques telles que le crédit à la consommation ou le financement des chaînes d’approvisionnement. Il s’agit là d’une immense opportunité pour Credit Suisse Asset Management, mais généralement pour la gestion d’actifs en Suisse.

Diriez-vous que les investisseurs cherchent des rendements dans des produits toujours plus exotiques? z Nous devrons certainement composer avec des taux bas pendant longtemps. En conséquence, pour obtenir une prime de rendement, de nombreux investisseurs n’hésitent plus à investir dans des produits qui n’offrent pas de liquidité journalière et

« La taille n’est plus le seul fac­teur de succès.

La concentration, la force d’innovation et la spécialisation nous sem­blent beaucoup plus importants. » 72 M ars / M ai 2 021

qui ne peuvent donc pas être vendus immédiatement ou alors au prix d’une décote. Toutefois, les investisseurs doivent avoir conscience des risques supplémentaires qu’engendrent ces classes d’actifs et adapter leur exposition à leur capacité de risque individuelle.

Vous parlez des primes d’illiquidité qui attirent les investisseurs notamment sur les marchés privés? z Exactement. N’oublions pas que dans ce domaine, il s’agit généralement de véhicules de placement fermés - les «closed-end funds». Nous pensons que les investisseurs sont conscients de cet aspect et ne se font pas de fausses idées sur ce type de produits.

Parlons maintenant de la transformation numérique: la voyez-vous plutôt comme un avantage ou un inconvénient? z La transformation numérique est un fait.

Elle crée d’immenses opportunités, mais s’accompagne de risques élevés pour les sociétés de gestion et leurs canaux de distribution existants. C’est notamment dans la distribution que la transformation numérique est appelée à jouer un

« Le site économique suisse en bénéficiera grâce à la grande capacité d’in­novation de son secteur technologique et en particulier grâce à ses universités et à ses écoles supérieures telles que l’EPF. » rôle important parce qu’elle permet la distribution B2C et la communication directe avec les investisseurs tout au long du cycle d’investissement. À notre avis, le site économique suisse en bénéficiera grâce à la grande capacité d’innovation de son secteur technologique et en particulier grâce à ses universités et à ses écoles supérieures telles que l’EPF. Si je comprends bien, le segment retail est appelé à gagner en importance? z Oui, je pense que la distribution directe numérique B2C est définitivement la voie de l’avenir pour les sociétés de gestion suisses. Toutefois, le potentiel du marché helvétique est trop faible avec à peine plus de 8,5 millions d’habitants. En conséquence, il me semble opportun de lancer une initiative de distribution numérique au moins à l’échelle européenne.

Dans quelle mesure pensez-vous profiter en Suisse des tendances de fond que sont l’ESG, l’environnement de taux, mais aussi la transformation numérique? z Nous en revenons toujours à l’innovation. Que ce soit dans la production, mais

aussi dans la distribution et le suivi de la clientèle, les portails d’investissement facilitent considérablement l’accès aux informations sur les placements.

Et concernant l’ESG, la place financière entend s’y engager pleinement. Est-ce la bonne voie à suivre? z Absolument. Il ne se passe pas une seule discussion avec les investisseurs institutionnels sans que ce thème ne soit abordé. L’ESG n’est pas seulement une tendance, c’est une évolution transformationnelle qui deviendra la norme dans les années à venir et exercera une influence structurelle sur les entreprises. Toutefois, les défis restent nombreux. Mais il me semble important que le secteur puisse chercher et trouver des solutions par luimême. En tout cas, une chose est certaine: nous continuerons de renforcer notre engagement dans le domaine ESG cette année.

La stratégie a-t-elle été payante jusqu’à présent? z Entre 2016 et fin 2020, nos actifs sous gestion en Suisse et dans la région EMEA ont augmenté de près de 50%, dont deux

tiers environ grâce aux apports nets.

Notre stratégie consiste à croître à l’international depuis la Suisse. Sur notre marché domestique clé, nous continuons d’afficher une croissance supérieure à la moyenne du marché.

Avant de conclure, revenons-en au secteur de la gestion d’actifs. Avec la création de l’Asset Management Association Switzerland, ce secteur a uni ses forces pour renforcer la place suisse. Dans quelle logique? z Nous souhaitons augmenter la visibilité de la gestion d’actifs en tant que secteur.

Ensuite, il faudra s’attaquer aux questions réglementaires. Nous devons pouvoir concevoir des produits financiers «at arm’s length», mais aussi les distribuer selon ce même principe en Europe et dans le reste du monde. Ceci renforce le secteur dans son ensemble. Selon nous, la gestion d’actifs est appelée à jouer un rôle beaucoup plus important pour la place financière suisse que ce n’est le cas aujourd’hui.

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I n t e r vi e w

Karine Bauzin

Vincent Kaufmann D i r e c t e u r , F o n d at i o n E t h o s Vincent Kaufmann est directeur de la Fondation Ethos et de la société Ethos Services depuis juin 2015. Depuis octobre 2020, il est également Head of Proxy Voting, Swiss ESG and Engagement ad interim. Il a été membre de la direction d’Ethos Services depuis 2011, responsable en particulier de la gestion de fortune, et directeur adjoint depuis

2013. Il a rejoint Ethos en 2004 comme analyste corporate governance, puis successivement comme senior analyst et deputy head corporate governance. Il participe également aux activités de dialogue dans le domaine de la gouvernance d’entreprise et de la durabilité avec les instances dirigeantes de sociétés cotées suisses. Depuis 2014, il siège au conseil

d’administration du consultant en vote Proxinvest à Paris et, depuis juin 2019, il est membre du conseil d’administration de Swiss Sustainable Finance.

Après un master en gestion d’entreprise de l’Université de Genève en 2004, Vincent Kaufmann a obtenu en 2009 le diplôme fédéral d’expert en finance et controlling.

«Sur le climat, il y a vraiment une évolution marquante» Si ces dernières années les instances politiques ont pris du retard en matière de réchauffement climatique, les entreprises et leurs investisseurs ont accéléré la manœuvre, y compris en Suisse. Avec des avancées majeures à la clé, comme en témoigne Vincent Kaufmann pour Ethos.

Jérôme Sicard Ces cinq dernières années, depuis la Cop21, quelles ont été les avancées majeures réalisées sur le front de la lutte contre le réchauffement climatique et du développement durable? z Vincent Kaufmann: Il y a eu des évolutions importantes aussi bien au niveau des entreprises que des investisseurs.

D’ailleurs, les deux sont forcément liés puisque les investisseurs, en tant qu’ac-

tionnaires, exercent de fortes pressions sur les entreprises. En ce qui les concerne, elles sont de plus en plus nombreuses à s’engager sur la neutralisation de leurs émissions carbone d’ici 2050 et à montrer plus de transparence. En suivant par exemple les recommandations de la « Task force on climate financial related disclosure ». Il s’agit de traiter le risque climatique avec davantage de transparence tant pour les entreprises que pour les investisseurs.

Du point de vue de ces derniers,, il y a

« Pour ce qui relève des entre­prises, elles sont de plus en plus nombreu­ses à s’engager sur la neutralisation de leurs émissions carbone d’ici 2050 et à montrer plus de transparence. » 74 M ars / M ai 2 021

désormais un consensus : le réchauffement climatique génère des risques majeurs pour leurs placements. A plus forte raison pour les caisses de pension qui se positionnent sur le très long terme, pour les générations futures. Il y a vraiment une évolution marquante. Prenez par exemple l’initiative Climate Action 100+. C’est le rassemblement de plus de 500 investisseurs institutionnels qui gèrent ensemble plus 50’000 milliards de dollars.. C’est plus de la moitié de la capitalisation boursière mondiale. Ils exigent aujourd’hui que les entreprises prennent des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est leur priorité du moment, ce qui peut paraître frustrant car d’autres risques majeurs comme la biodiversité ou les enjeux sociaux >>> passent parfois au second plan.

I n t e r vie w

>>> Comment évaluez-vous la façon dont les entreprises ont relevé ces défis? Quels chiffres faut-il mentionner pour se faire une meilleure idée du travail effectué? z Nous suivons de très près la « Science Based Targets Initiative ». Son but est de valider que les objectifs de réduction des émissions de CO2 des entreprises sont bien compatibles avec une limitation du réchauffement à 1,5 degrés. A ce jour, 393 grandes entreprises cotées se sont engagées sur ces objectifs. Leur capitalisation cumulée dépasse les 15’000 milliards de dollars. Parmi elles, on peut citer Nestlé et LafargeHolcim. En Suisse, en l’absence actuelle d’obligations légales, seulement la moitié des 100 plus grandes sociétés du SPI publient un rapport de durabilité.

Vous parliez de la coalition « Climate Action 100 ». De quelle façon vous y impliquez-vous? z Au sein des 545 investisseurs institutionnels qui participent à l’initiative, nous représentons les 64 membres de l’Ethos Engagement Pool International. Ils sont tous basés en Suisse et les encours qu’ils gèrent s’élèvent à 200 milliards de francs environ, ce qui nous donne un certain poids sur le plan international. Au sein de Climate Action 100+, Ethos est co-responsable de l’engagement pour Nestlé et LafargeHolcim, et responsable de l’engagement pour ThyssenKrupp.

Dans l’activisme actionnarial, quelles sont les tendances qui vous paraissent les plus intéressantes? z En ce qui nous concerne, je parlerais davantage d’actionnariat actif. Pour les ten-

dances, je citerais les points liés aux rémunérations. Il y a plus de dix ans, les actionnaires n’avaient pas le droit de voter sur ce sujet.

Aujourd’hui, les contestations sur les rapports de rémunération tournent autour des 15% dans les assemblées générales. Quelques excès ont pu ainsi être évités. Le temps où Daniel Vasella, de Novartis, recevait 40 millions de francs de rémunération totale annuelle et une prime de sortie de 72 millions est clairement révolu. Le CEO le mieux payé du SMI aujourd’hui est Severin Schwann chez Roche avec une rémunération annuelle de 14,6 millions de francs en 2020.

Le « Say on pay » a donc été très important ces dernières années. Aujourd’hui, c’est quand même le « Say on climate » qui s’installe sur le devant de la scène. Les actionnaires souhaitent pouvoir s’exprimer, lors d’un vote à l’assemblée générale, sur la stratégie climatique. Car si les entreprises ont pris des engagements pour 2050, leurs actionnaires veulent pouvoir s’assurer de la mise en place et de l’efficacité des mesures prises et vérifier les progrès réalisés année après année. Les investisseurs sont eux-mêmes sous pression. Ils attendent donc que les conseils d’administration des sociétés dont ils sont actionnaires rendent des comptes, et c’est là un fait marquant et nouveau dans l’engagement actionnarial.

Combien d’entreprises suivez-vous en Suisse? z L’ensemble du SPI, sans exception, avec une équipe de huit analystes dédiés aux actions suisses aussi pour l’analyse des assemblées générales, les analyses ESG et le dialogue avec ces entreprises.

« Le « Say on pay » a donc été très important ces dernières années.

Aujourd’hui, c’est quand même le « Say on climate » qui s’installe sur le devant de la scène. » 76 M ars / M ai 2 021

Et en Europe? z Nous en suivons près de 500. Il y a d’une part les sociétés cotées sur le MSCI Europe et d’autre part une centaine de Small & Mid Caps européennes car nous avons lancé un fonds ESG sur ce segment avec Clartan Associés,, un gestionnaire français. Pour les entreprises européennes, nous avons trois analystes en interne, mais les recherches ESG primaires sont externalisées.

En Suisse, dans vos ratings ESG, quels sont les bons élèves? z De manière générale, nous avons de très belles valeurs aussi bien du point de vue financier que ESG. C’est le cas notamment de Geberit ou d’ABB par exemple, qui se distinguent aussi bien au niveau de l’impact positif de leurs produits que de leurs notation ESG. Nestlé est souvent sujette à controverses sur différentes thématiques de durabilité, mais je tiens quand même à signaler que c’est l’une des toutes premières sociétés au monde qui ait publié sa stratégie « net zero » avec les mesures envisagées et les investissements consentis pour y parvenir.

Et les cancres de service? z Je dois malheureusement mentionner Swatch. Pour une société de cette taille, ne publier aucune informations et indicateurs sociaux ou environnementale est très dommage. De plus, le conseil d’administration nous semble peu ouvert au dialogue.

Créée en 1997 avec pour objectif de promouvoir l’investissement socialement responsable, la Fondation Ethos regroupe actuellement 222 caisses de pension et fondations d’utilité publique.

Cet automne, Ethos et la BCV ont conclu un partenariat stratégique afin de créer en Suisse un nouveau pôle de compétences dans la finance durable. Dans un premier temps, six fonds de la gamme Ethos seront gérés par l’Asset Management de la BCV et administrés par Gérifonds, filiale du groupe BCV. Ethos propose deux indices boursiers consacrés à la gouvernance d’entreprise : Ethos Swiss Governance Index, créé en janvier 2017, et Ethos Swiss Governance Index Large, qui se concentre sur les 20 plus grandes capitalisations de la bourse suisse.

Quelle est l’entreprise ayant accompli le plus de progrès, ce que les sportifs américains appellent le « most improved player »? z Lafarge Holcim revient de loin, depuis la fusion en 2015. L’arrivée à la présidence de Beat Hess et la nomination de Jan Jenisch au poste de CEO ont permis de stabiliser la structure et d’améliorer la gouvernance.

Grâce entre autres à la nomination de membres indépendants, une amélioration de la diversité et l’entrée au conseil de personnalités compétentes en matière de construction durable comme Philippe Block. Même si la société reste sujette aux controverses en raison de son activité, LafargeHolcim prend des mesures très concrètes pour parvenir aussi à la neutralité carbone en 2050 alors que l’entreprise est aujourd’hui l’un des plus gros émetteurs de CO2 au monde. C’est une intention louable et ils repensent leur stratégie en conséquence, avec une vraie réflexion sur leur portefeuille produits. Ils viennent par exempled’acquérir la division Bridgestone Building, spécialisée dans les matériaux de construction durable. Nous apprécions beaucoup leur évolution car, en matière de durabilité, les aspects ESG et les aspects financiers se rejoignent forcément.

Où voyez-vous Ethos dans 5 ans? z Nous voulons rester le principal interlocuteur des caisses de pension en Suisse en matière d’investissement durable et d’actionnariat actif. C’est notre base. Dans la

mesure où nous sommes appuyés par une fondation, nous n’avons pas l’ambition de croître à l’infini. Le plus important pour nous est de pouvoir continuer à exprimer une opinion forte, indépendante et donc objective.

Nous souhaitons aussi augmenter nos actifs sous gestion. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous sommes entrés en partenariat avec la BCV. Et, à plus long terme, nous allons nous intéresser à de nouveaux segments de clientèle, comme celui des gérants indépendants où je vois un intérêt croissant pour la durabilité. En 2015, notre chiffre d’affaires tournait autour de 5 millions de francs. Aujourd’hui, il atteint les 8 millions et je pense que nous allons maintenir cette dynamique car la demande pour la finance durable est en forte croissance.

Quelle est la nature de ce partenariat avec la Banque Cantonale Vaudoise? z Six de nos huit fonds, étaient jusqu’à présent déposés et gérés chez Pictet. Nous allons les transférer à la BCV, avec la volonté réciproque de les distribuer à une clientèle plus large qui englobera gérants de fortune et investisseurs individuels. Quant à la BCV, elle a montré un fort intérêt dans le développement de son offre ESG au travers de ce partenariat avec Ethos. Nous avons une expérience très positive avec Vontobel qui gère notre fonds dédié aux Small & Mid caps suisses. Il dépasse désormais le milliard d’actifs et il est ouvert lui aussi à toutes les catégories d’investisseurs. Nous aime-

rions répliquer ce succès pour nos autres fonds avec la BCV !

L’idée est très simple. Nous voulons associer les compétences de la BCV dans le domaine de l’asset management et les compétences d’Ethos dans le domaine de la durabilité pour développer notre gamme conjointe. Ensemble, nous allons pouvoir réfléchir au lancement de nouveaux produits.

Entre le Pacte Vert en Europe et le plan Biden aux Etats-Unis, quelles perspectives voyez-vous se dessiner pour les investissements ESG? z Les risques légaux des entreprises qui n’ont pas encore pris les mesures nécessaires vont se matérialiser davantage.

Regardez ExxonMobil. Ils ont des objectifs de réduction d’émissions sur le forage mais pas sur l’utilisation de l’énergie fossile extraite. Récemment, un activiste a réclamé la révocation de quatre membres du conseil d’administration et la nomination de quatre membres beaucoup plus sensibles à la transition énergétique. C’est la première fois aux États-Unis qu’un proxy fight a lieu pour des questions de durabilité. Hier, ils se battaient pour les marges !

Aujourd’hui, des actionnaires se battent pour le climat !

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Interview

Karine Bauzin

KATIA COUDRAY C E O, A s t e r i a I n v e s t m e n t M a n a g e r s En 2019, Katia Coudray a créé et cofondé Asteria Invesment Managers, un gestionnaire d’actifs entièrement dédié à l’investissement d’impact qui fait partie du groupe Reyl. Elle en est depuis la directrice. Auparavant, Katia Coudray a dirigé

la société d’asset management du groupe Syz et a été durant onze ans membre de la direction de l’asset management et de la direction générale chez Union Bancaire Privée. Titulaire d’un baccalauréat en économie, elle est analyste financière agréée

CIIA, CFPI et détient une certification ACAD de membre du conseil d’administration. Elle a également suivi un programme de gestion avancée à l’IMD Lausanne.

«Donner l’accès le plus large possible aux stratégies d’impact» Asteria IM vient de sceller coup sur coup un partenariat avec le gérant d’actifs privé suisse Obviam et de lancer ses deux premiers fonds UCITS : Asteria Funds - Planet Impact Global Equities et Asteria Funds - Climate Bonds. Un dynamisme qui montre l’importance croissante des stratégies à impact.

Explications d’une gestionnaire enthousiaste, investie dans le monde de demain.

Fabienne Bogadi Asteria s’est dédié 100% à la gestion d’impact. Quelle est la différence entre impact et ESG? z Katia Coudray: L’investissement à impact est une forme d’engagement en matière d’investissements, qui dépasse les objectifs de performance d’une part et les critères ESG d’autre part, pour aller analyser concrètement l’impact social et environne-

mental des entreprises. L’ESG reste importante bien sûr, mais elle vient en amont.

Certes, elle permet d’observer, le comportement d’une société selon ces trois critères, mais elle mais ne renseigne pas sur l’impact concret de leur activité économique. Certaines sociétés, dans le secteur du textile par exemple, ont une très bonne note ESG, mais un impact négatif, avec des

« Certaines sociétés, dans le secteur du textile par exemple, ont une très bonne note ESG, mais un impact négatif, avec des problèmes de pollution et des salaires qui restent peu décents. »

problèmes de pollution et des salaires qui restent peu décents. Un autre exemple est celui des sociétés d’hydrocarbure, qui obtiennent de bonnes notations ESG mais qui ont un impact négatif sur l’environnement, en produisant l’énergie fossile massivement responsable du réchauffement climatique. Contrairement à l’investissement à impact, l’investissement basé sur les critères ESG est peu contraignant. Il permet d’investir quasiment dans tous les secteurs d’activité même les plus polluants et de continuer à placer son patrimoine dans des entreprises à impact négatif. Pour illustrer ce propos : sur les 3000 sociétés cotées dans le monde, seules 250 ont un >>> impact positif sur le climat.

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I n t e r v ie w

>>> En décembre dernier, Asteria IM a signé un partenariat avec Obviam?

En quoi une telle association fait sens pour vous? z Grâce à ce partenariat, Asteria devient un acteur global qui couvre toutes les classes de l’investissement à impact positif: la dette privée, les actifs cotés et désormais le private equity grâce à Obviam. Ce gérant d’actifs bénéficie de 15 ans d’expertise en la matière et nous offre par conséquent de précieuses compétences. Nous n’étions pas des spécialistes dans ce domaine, et il aurait été très compliqué pour nous de partir de zéro. Nous devions donc procéder par acquisition. En outre, Obviam possède une longue expérience dans le développement, puisqu’elle gère les avoirs du Fonds d’investissement suisse pour les marchés émergents (SIFEM), qui est la société financière de développement de la Confédération.

Quel est votre objectif en vous concentrant sur les stratégies à impact? z Notre but principal est de promouvoir et de démocratiser l’investissement à impact, afin de réduire le besoin en financement nécessaire pour atteindre les Objectifs de développement durable de l’ONU. En clair, nous voulons utiliser le capital afin de pallier aux besoins urgents de transition climatique et de responsabilité sociale, et ce tout en réalisant la même performance qu’avec un investissement classique. Comment? En proposant des solutions d’investissement offrant des rendements comparables aux marchés, l’impact positif en plus. Car, contrairement à une croyance très répandue, il n’est pas nécessaire, pour faire des investissements à impact, de sacrifier de la performance. Au contraire. Tout est lié. Ainsi,

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la stratégie à impact offre à l’investisseur l’opportunité de placer son patrimoine tout en contribuant à créer un monde meilleur et en obtenant des résultats proches des indices de références. L’idée, c’est d’amener l’épargne vers les sociétés qui œuvrent pour le bien. Cela peut enclencher un cercle vertueux, basé sur la récompense plutôt que sur la punition.

Comment faites-vous, concrètement pour concilier impact, durabilité et performance? z La stratégie à impact repose principalement sur la quantité de données collectées, qui nous permettront ensuite d’effectuer notre recherche à l’interne. Et vu que chaque société est examinée en fonction des trois thèmes ci-dessus, le travail de collecte est multiplié par trois. De plus, si on investit

dans une société cotée avec plusieurs activités, il faut calculer son impact pour chacune de ces activités. C’est une tâche gigantesque. Pour faire face à ce volume, nous recourons aux technologies les plus modernes et utilisons le big data. Il nous aide à créer des portefeuilles systématiques qui optimisent à la fois l’impact et la performance, dans un budget de risque ne dépassant pas celui des indices de références boursiers classiques ou traditionnels.

Et comment construisez-vous ensuite votre univers d’investissement? z Notre univers d’investissement comprend des sociétés détenant un score d’impact positif, un comportement ESG qui répond à nos critères et de bonnes perspectives financières. Notre analyse financière des

« En clair, nous voulons utiliser le capital afin de pal­lier aux besoins urgents de transition clima­tique et de responsabilité sociale, et ce tout en réalisant la même performance qu’avec un investissement classique. »

« Ce n’est pas un effet de mode, mais une obligation. Pour l’avenir de la planète, bien sûr, mais aussi parce que de plus en plus de règlementations vont dans ce sens. »

sociétés, repose sur un modèle constitué de plus de 80 facteurs, comme la croissance, les marges opérationnelles, le bilan ou l’endettement. Nous essayons d’être exhaustifs en évitant les biais, par exemple des sociétés qui n’auraient que des profils de croissance. Pour la gestion, nous utilisons des algorithmes capables de construire le portefeuille optimal, maximisant la génération d’impact et de performance tout en obéissant à la contrainte de ne pas dépasser l’indice de référence en matière de risque.

Nous contrôlons le risque de nos porte-

feuilles en limitant le tracking error afin de minimiser les écarts. Nous rééquilibrons nos portefeuilles régulièrement, au minimum sur une base mensuelle.

Qui sont vos clients? z Nous faisons principalement du B to B. Nos clients sont donc des assurances, des banques et des réseaux de distribution pour les particuliers, mais surtout des caisses de pensions, dont la stratégie contient une composante de gestion du risque majeure. Ces institutions étaient plus frileuses il y a quelques années, toutefois elles ont compris que leurs jeunes assurés sont très sensibles à l’avenir de la planète. Nous disposons aussi de différentes stratégies accessibles à des particuliers. Notre mission est de donner l’accès le plus large possible aux stratégies d’impact.

Au-delà de la question de l’image, en quoi est-ce important que l’industrie financière participe à la préservation de l’environnement ou qu’elle respecte les ODD des Nations Unies? z Nous allons vers un changement majeur qui exige d’intégrer les valeurs sociales et environnementales. Ce n’est pas un effet de mode, mais une obligation. Pour l’avenir de la planète, bien sûr, mais aussi parce que de plus en plus de règlementations vont dans ce sens. Par exemple, la Suisse a signé les Accords de Paris, et elle soutient activement les ODD de l’ONU. L’univers d’investissement est en pleine réforme et Asteria y participe. Nous pensons que c’est par l’encouragement positif que nous y parviendrons. Et en proposant ces solutions, nous amenons notre petite pierre à l’édifice. Notre démarche est un peu militante. Et cela donne du sens à notre action, ce qui pour moi est la cerise sur le gâteau.

Vous venez de lancer deux premiers fonds UCITS : Asteria Funds - Planet Impact Global Equities et Asteria Funds - Climate Bonds. Quelles sont leurs caractéristiques? z Planet Impact Global Equities se concentre sur les sociétés actives dans les quatre thématiques environnementales qui sont la décarbonisation, la dépollution, la gestion intelligente des réseaux d’eau (smart water) et des solutions énergétiques propres et efficientes (smart energy), directement issues des ODD. Notre portefeuille comprend principalement des sociétés actives dans la préservation de la planète.

La performance d’impact est au-delà de 60, et nous avons déjà 3% d’avance sur l’indice. Ce fonds remporte un vif succès auprès des caisses de pension, ce qui démontre que le besoin est là. Climate bonds est composé de 80% d’obligations vertes, un marché en pleine expansion, ainsi que 20% d’obligations émises par des sociétés actives dans la thématique du climat et issues de notre recherche d’impact propriétaire. Nous avons aussi opté pour des frais de gestion très compétitifs, notamment pour les particuliers qui peuvent entrer avec 1000 francs et payer moins de 1% de frais de gestion. Notre démarche s’inscrit véritablement dans le désir d’être accessible à tous.

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En 2017, Christoph Grainger-Herr a été nommé Chief Executive Officer de IWC, marque horlogère créée à Schaffhausen en 1868, où il travaillait depuis déjà

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onze ans. Au cours de cette période, il a occupé plusieurs postes de direction.

Responsable du pôle marketing, il a endossé ensuite la fonction de “Executive Brand Architect”,

puis de « Associate Director Strategic Planning » et enfin de « Sales Director ».

Christoph Grainger-Herr a obtenu ses diplômes en design d’Intérieur à l’Université de

Bournemouth et à l’Université des arts de Bâle. Avant de rejoindre IWC Schaffhausen en 2006, il a travaillé pendant deux ans comme architecte à Zurich.

Interview

Guest Sta r

«NOUS SOMMES UNE MARQUE TECHNIQUE, DYNAMIQUE ET AUDACIEUSE» Si l’image d’IWC tourne pour beaucoup autour de ces légendes que sont le Spitfire pour l’aviation et la Mercedes Gullwing pour le sport automobile, la marque de Schaffhausen se construit aussi sur l’innovation. En sachant respecter son héritage, comme l’explique Christoph Grainger-Herr, son CEO depuis maintenant quatre ans.

Christoph Grainger-Herr C h i e f E x e c u t i v e O f f i c e r , IWC S c h a f f h a u s e n

Jérôme Sicard Quels objectifs vous ont été fixés en 2017, lorsque vous avez pris la direction d’IWC? z Christoph Grainger-Herr: Dans la mesure où je travaillais déjà depuis onze ans chez IWC, à des postes stratégiques, j’avais en fait une idée assez claire des travaux à entreprendre ou à poursuivre. Il est évident que nous devions nous concentrer sur le développement de la marque au niveau mondial, en restant fidèle à notre ADN. Je tenais également à m’assurer que nous puissions étendre notre savoir-faire en matière de chronographes et de calendriers, notamment pour nos gammes Montres d’Aviateur et Portugieser. Nous avons d’ailleurs ouvert un nouveau centre de production de 15’000 mètres carrés, juste à la sortie de Schaffhausen, spécialisé dans la création de composants qui entrent dans l’assemblage de mouvements et de boî-

Juerg Kaufmann

tiers. Grâce à cette initiaitive, nous sommes beaucoup plus rapides, beaucoup mieux intégrés et, au final, nous améliorons la qualité de nos produits.

Nous accordons une grande importance à l’innovation dans le domaine des matériaux. IWC a une excellente réputation sur ce point. Nous avons été pionniers dans l’emploi du titane comme de la céramique, et nous venons de lancer le Ceratanium qui combine les avantages de l’un et de l’autre. Il est aussi incassable que le titane et aussi résistant aux rayures que la céramique.

Il faut bien comprendre que les attentes des consommateurs ont considérablement évolué, que ce soit en termes d’innovation, de fonctionnalités ou de garanties. Et leurs modes de consommation se sont eux aussi complètement transformés. C’est l’avènement du new retail !

C’est à dire? z Il faut être en mesure de servir nos clients quelque soit le point de contact, le canal de distribution, et à tout moment en connectant intelligemment l’expérience en boutique et le parcours sur des plateformes

« Il faut bien comprendre que les attentes des consommateurs ont considérablement évolué, que ce soit en termes d’innovation, de fonctionnalités ou de garanties. » 83 w ww.s p h ere.s wi s s

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Interview

G uest Sta r

« Lorsque vous regardez nos lignes Montres d’Aviateur ou Portugieser, vous voyez cet esprit qui se perpétue sur plusieurs dizaines d’années, à l’image de ce que Porsche a réussi avec sa 911 ! » >>> digitales. IWC a été l’une des toutes premières marques horlogères à figurer sur des portails comme Mr. Porter et Net-aPorter, puis à établir des partenariats sur le marché chinois avec des enseignes telles que Feng Mao ou Alibaba.

Comment approchez-vous le e-commerce? z On ne peut le dissocier de l’expérience en boutique. Pour moi, le concept new retail comporte deux éléments clés. D’une part, la technologie et ses différents systèmes; de l’autre le facteur humain, essentiel, sur lequel se crée l’expérience et l’exercice de mémoire. Dans notre cas, cet aspect est fondamental. Pour vendre l’une de nos montres, il est parfois nécessaire d‘avoir avec nos clients jusqu’à une quinzaine de contacts avant la décision définitive. En ligne ou en boutique nous devons maîtriser chacune de ces interactions. En ligne, nous devons privilégier l’efficacité et la fluidité alors qu’en boutique nous allons porter nos efforts sur la qualité de la relation et de l’expérience.

Comment préserver la modernité d’une marque avec un produit aussi intemporel qu’une montre? z Nous n’appartenons pas au monde de la mode avec ce qu’il peut avoir d’éphémère.

Nous créons des produits qui ont une forte valeur émotionnelle et nous les concevons de telle sorte qu’ils puissent exister éternellement. Et comme pour toute grande pièce

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de design, nos montres resteront belles demain, dans dix ans, dans cinquante ans ou dans cent ans ! Lorsque vous regardez nos lignes Montres d’Aviateur ou Portugieser, vous voyez cet esprit qui se perpétue sur plusieurs dizaines d’années, à l’image de ce que Porsche a réussi avec sa 911 !

Nous cherchons forcément à ajouter de la nouveauté et de la fraîcheur à la marque, mais nous ne voulons surtout pas nous éloigner des principes sur lesquels elle a été fondée. Il en va ainsi du luxe.

C’est à mon sens un équilibre à 60/40 entre la continuité dans le respect de l’ADN et l’innovation qui lui est régulièrement insufflée.

Sa montre préférée « Avant même d’entrer chez IWC, j’adorais l’Aquatimer, car c’est une vraie montre de sport, et plus particulièrement le millésime 2004. Elle me plaisait beaucoup parce que je pratiquais énormément de sport à l’époque. Quand il a fallu que je passe plus de temps au bureau, je suis passé à la Portofino Hand-Wound et j’ai fini par changer pour les Montres d’Aviateur.

Dans la gamme, je préfère la grande Montre d’Aviateur et le double chronographe. Ce sont des modèles au design et aux complications si classiques, mais ce sont en même temps des montres de sport très modernes qui se portent en toutes circonstances. A ce jour, il s’agit pour moi de la montre la plus emblématique de notre collection.

« C’est un énorme travail car il faut que chacune de ces boutiques soit unique en son genre, avec un concept original qui porte sur les légendes de l’automobile et de l’aviation. »

livrée de son écurie de course, c’est d’avoir à la fois la rigueur de l’ingénierie et la dose d’adrénaline que vous pouvez ressentir pendant un Grand Prix.

A votre avis, quelle perception ont vos clients de la marque IWC? z Nous avons une clientèle mondiale très fidèle, qui se caractérise par un certain état d’esprit et caractère, des personnes ambitieuses qui poursuivent leurs rêves et leur passion malgré les obstacles. C’est dans cette logique que nous fabriquons des montres qui sont des archétypes pour les passionnés d’aviation, de course automobile, de navigation ou encore de plongée.

Nous sommes une marque technique, dynamique et audacieuse et je pense que nous sommes l’une des rares marques horlogères qui ne se prend pas trop au sérieux, avec un sens de l’humour qui transparaît dans nos efforts de communication.

Quelle est d’ailleurs la ligne directrice dans ces efforts de communication? z Ce qui revient le plus souvent, c’est notre attachement aux grands rêves que les gens suivent envers et contre tout, jusqu’à ce qu’ils soient couronnés de succès. C’est dû en grande partie à l’histoire de notre fondateur, Florentine Ariosto Jones, qui a quitté les Etats-Unis en 1868, à 27 ans, pour s’établir en Suisse. Il a traversé l’Atlantique sans connaitre un mot de français, d’allemand ou d’italien avec pour seul bagage

ses talents d’ingénieur et sa volonté d’imposer en Suisse les nouvelles techniques employées par les horlogers américains.

Vous imaginez les difficultés qu’il a pu rencontrer à ses débuts mais le fait que nous soyons encore là aujourd’hui vous donne aussi une idée de la persévérance, la passion et l’intelligence qu’il a mis dans ce projet pour qu’il finisse par aboutir !

Vous venez d’ouvrir une toute nouvelle boutique à Zurich.

Comment en résumeriez-vous le concept? z Nous avons cherché à créer un parallèle entre horlogerie et ingénierie automobile.

Pour cela nous avons mis en scène au cœur même de la boutique un magnifique exemplaire de la Mercedes 300 SL Gullwing, l’une des silhouettes les plus emblématiques du design et du sport automobile. Au travers cette icône, nous voulons illustrer l’esprit qui nous anime lorsque nous concevons, modelons et produisons nos montres.

A l’origine, la 300 SL avec ses célèbres portières en forme d’ailes de mouettes, était surtout destinée à rouler extrêmement vite. L’approche en était très fonctionnelle, mais elle a fini par prendre avec le temps la dimension d’une icône. Ce qui me plaît énormément avec cette Mercedes, dans la

Allez-vous lui donner des suites? z Absolument ! Ces prochaines années, nous aimerions ouvrir deux ou trois boutiques par an et lancer ainsi une série. C’est un énorme travail car il faut que chacune de ces boutiques soit unique en son genre, avec un concept original qui porte sur les légendes de l’automobile et de l’aviation.

Les prochaines boutiques sur lesquelles nous travaillons en ce moment seront donc très différentes de celle que nous avons inauguré en Zurich. Elles raconteront une toute autre histoire. Et quand les gens se remettront à voyager à travers le monde, j’espère bien qu’ils auront envie de les visiter parce qu’ils y passeront un très bon moment.

Quels sont aujourd’hui vos leviers de croissance? z D’excellents produits, de très grande qualité, ce qui devrait nous permettre d’attirer encore de nouveaux clients !

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85 w ww.s p h ere.s wi s s

Interview

Karine Bauzin

Philippe Perles F o n d at e u r , N o v e o C o n s e i l G e n è v e Philippe Perles est associé de NOVEO Conseil, pour lequel il dirige la filiale suisse basée à Genève. Il a plus de 30 ans d’expérience dans les métiers du wealth management et du private banking. Avant de participer à la création de Noveo Conseil, Philippe Perles a été membre de la direction de Crédit Lyonnais (Suisse) et son parcours

comprend diverses positions managériales dans l’industrie de la banque privée.

Philippe est administrateur indépendant de plusieurs établissements bancaires et financiers, comme Edmond de Rothschild (Suisse), Hyposwiss Private Bank Genève, Bedrock Holdings, ou encore Inoks Capital. Il est aussi membre du comité de l’ARIF, l’organe

d’autorégulation des gérants indépendants et président de l’OSIF, Organisme de Surveillance des Instituts Financiers dans le cadre de la LSFIN, LEFIN. Philippe est diplômé en sciences commerciales et industrielles de l’Université de Genève.

«Autant savoir choisir ses batailles» Si les banques privées en Suisse se portent plutôt bien, il n’en demeure pas moins qu’elles sont engagées aujourd’hui dans de vastes chantiers. Adaptation du modèle d’affaires, refonte opérationnelle, transformation digitale, relais générationnel, les festivités ne manquent pas. Pour Philippe Perles, expert en la matière, il n’a jamais été aussi important de savoir définir ses priorités.

Jérôme Sicard Quel est le bilan de santé que vous faites du secteur bancaire suisse et qu’en est-il plus particulièrement pour les banques privées? z Philippe Perles: Les banques privées et leurs activités semblent avoir été plutôt épargnées par la crise sanitaire. La plupart d’entre elles ont d’ailleurs annoncé des résultats plutôt satisfaisants, tant en termes de revenus que d’afflux nets. De toute évidence, l‘excellent comportement des mar-

« La plupart d’en­tre elles ont d’ailleurs annoncé des résultats plutôt satisfaisants, tant en termes de revenus que d’afflux nets. » 86 M ars / M ai 2 021

chés boursiers sur les trois derniers trimestres 2020 a beaucoup aidé. Il n’en reste pas moins que la place financière suisse offre toujours de solides avantages en termes de sécurité, de stabilité financière et politique, et également de savoir-faire dans le domaine de la gestion patrimoniale.

Dans l’une de ses récentes études, KPMG estime que le secteur des banques privées s’en est sorti à son avantage entre 2015 et 2019. Partagezvous ce point de vue? z Alors, oui, je suis tout à fait d’accord. La majorité de ces banques ont su prendre du temps pour redéfinir leur positionnement stratégique, revoir leur business model et adapter leurs opérations pour les >>>

I n t e r v ie w

>>> rendre plus affilés et moins coûteuses. C’est un chantier en cours, loin d’être achevé, et beaucoup de banques doivent encore s’y atteler.

De votre point de vue, quels sont les principaux défis auxquels elles sont confrontées aujourd’hui? z J’en vois plusieurs. D’abord, il est essentiel que ces banques aient un positionnement stratégique et un modèle d’affaires en adéquation avec l’ADN sur lequel elles ont construit leur proposition de valeur. Elles doivent se positionner de telle sorte qu’elles créent, qu’elles apportent une vraie valeur ajoutée pour leurs clients. Il faut qu’elles se concentrent sur leur point fort, qu’il s’agisse d’offre ou de clientèles cibles.

Autant savoir choisir ses batailles. Car les paradigmes ont complètement changé.

Et en dehors de l’axe stratégique? z Il y a bien sûr le problème de la rentabilité et des alternatives à trouver pour réduire un cost/income ratio qui est encore beaucoup trop haut pour cette industrie.

Qu’appelez-vous « trop haut »? z Il tourne en moyenne autour des 77 à 79, bien qu’il puisse être très différent d’un établissement à l’autre. Ces dix dernières années, il a eu tendance à se dégrader parce que les banques ont dû se déployer sur plusieurs fronts : les nouvelles réglementations, plus lourdes, le derisking des books, les projets de réorganisation. Tout cela a généré des coûts supplémentaires alors que dans le même temps, les marges se sont amenuisées. Il se trouve que les clients se sont mis à négocier !

Et puis, dans ces grands défis, je voudrais mentionner aussi celui qui est lié à l’innovation et aux nouvelles technologies. Les banques prennent conscience de l’impact que peut avoir sur leurs métiers la transformation digitale. Accélérer cette digitalisa-

88 M ars / M ai 2 021

« Les banques doivent investir beaucoup plus dans les nouvelles technologies pour industriali­ser un grand nombre de tâches et d’activi­tés. » tion devrait leur permettre de réduire sensiblement les coûts de production et d’industrialiser un peu plus certains process. Il est tout aussi opportun pour elles de s’intéresser aux outils qui gravitent dans le monde de l’intelligence artificielle et de voir comment elles peuvent aider à mieux gérer les besoins et les attentes d’une clientèle elle aussi en plein changement.

De quelle façon la voyez-vous changer? z Les clients qui appartiennent à la nouvelle génération veulent vivre beaucoup plus de leur argent. Ils attendent davantage de valeur ajoutée, de services, de performance. Ils ont aussi envie de trouver en face d’eux des interlocuteurs qui comprennent comment ils fonctionnent, qui partagent les mêmes aspirations pour être capables de les fidéliser en ce sens.

Les banques doivent absolument intégrer ce changement générationnel dans leurs perspectives pour gérer au mieux cette

transition. En bouleversant au besoin leur modèle opérationnel et en formant des équipes plus en adéquation avec le profil de ces futurs clients.

A présent, sur quoi les banques doivent-elles donc porter leurs efforts? z Je vois trois horizons de temps, qui vont rythmer leur développement ou leur évolution. Le présent, où il leur faut gérer les notions élémentaires de coût et d’optimisation ; ces six à douze prochains mois où il s’agira d’assurer le rétablissement postcovid : et le plus long terme, avec la nécessité de réfléchir aux normes de demain car la crise actuelle va avoir des impacts importants sur la manière dont les gens vont vivre, travailler, communiquer…

Où les banques ont-elles encore de la place pour réduire les coûts? z Elles doivent investir beaucoup plus dans les nouvelles technologies pour industrialiser un grand nombre de tâches et d’activi-

« L’idée consiste vraiment à rassembler les collaborateurs pour qu’ils réfléchissent ensemble à de nouvelles solutions et qu’ils se les approprient plus vite. »

tés. Il faut également qu’elles optimisent leurs processus pour les rendre beaucoup plus « Lean ». Plus affûtés, si vous voulez.

Cette méthodologie Lean a été mise en pratique dans plusieurs établissements et elle a permis des économies de l’ordre d’une quinzaine de pour cent. Il y a également des réflexions à mener en matière d’externalisation des systèmes d’information, et de redimensionnement des booking centers, que les grands établissements ont eu tendance à démultiplier. En fait, ces améliorations ne se limitent pas uniquement aux activités de back-office ou de production. Elles concernent toute la chaîne de valeur. Il y a des gains à réaliser un peu partout.

Quel est le cost/income ratio vers lequel elles doivent tendre? z Disons qu’un bon cost/income ratio devrait tourner autour des 65%.

Et en quoi consiste cette méthodologie Lean dans laquelle vous vous êtes spécialisé au sein du cabinet Noveo Conseil? z Oui, le Lean est en effet l’une des spécialités de Noveo Conseil. Nous avons mené beaucoup de projets d’optimisation de pro-

cessus en utilisant cette méthodologie. Il s’agit d’une approche bottom-up. Nous travaillons d’abord sur le terrain, auprès des équipes avec lesquelles nous mettons à plat leurs fonctions et les processus mis en place pour les remplir. Une fois que nous avons cette visibilité, nous pouvons travailler concrètement sur les améliorations qu’il convient d’apporter pour optimiser les performances de tous et rendre la structure plus « lean ». L’idée consiste vraiment à rassembler les collaborateurs pour qu’ils réfléchissent ensemble à de nouvelles solutions et qu’ils se les approprient plus vite. Ces interactions sont fondamentales car, dans les banques, les gens ont de plus en plus tendance à travailler en solo. C’est ce qui rend aussi la méthodologie Lean très puissante. Les économies d’échelle qui en résultent sont substantielles.

En matière de transformation digitale, quelles sont vos recommandations? z Il n’y a pas une seule et unique vérité.

Chaque banque a sa ses spécificités. Dans un premier temps, je leur conseillerais donc de travailler avec des consultants qui puissent leur donner une vision du marché et les aider à définir leur positionnement stratégique digital. A plus forte raison dans

un contexte où l’innovation technologique met en ce moment un énorme coup d’accélérateur. Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain. D’où l’intérêt de s’entourer de spécialistes, d’experts qui sachent les guider, leur éviter de gros écueils et s’assurer au final qu’ils avancent au plus vite et bien.

Sur un plan plus large, comment voyez-vous le secteur évoluer ces prochaines années? z Je m’attends à une consolidation plus forte que celle à laquelle nous avons assisté ces dernières années. Les fusions, de toutes tailles, devraient se multiplier et, d’ici 2025, il ne serait pas étonnant de voir le nombre de banques privées en Suisse réduit d’un tiers en raison de ce mouvement de consolidation.

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HOMO ECONOMICUS

F riedrich H ayek Interview

Delphine Gosseries

Peter Boettke Professeur

de philosophie et d’économie,

George Mason University, Ancien

président de la

Société

du

Mont-Pèlerin

«Tant d’aspects méritent aujourd’hui une analyse hayékienne» En 1947, voilà bientôt 75 ans, Friedrich Hayek créait en Suisse la Société du Mont Pèlerin lors d’une conférence organisée au-dessus de Vevey pour une trentaine de grands économistes. Peter Boettke a présidé cette société de 2016 à 2018. Spécialiste incontournable de l’école autrichienne et de Hayek, auquel il vient de consacrer un livre, il nous brosse en accéléré le portrait de celui qui demeure l’une des figures majeures de la pensée libérale.

Jérôme Sicard Quelle était la vocation initiale de la Société du Mont-Pèlerin? z Peter Boettke: Son but était d’organiser des discussions à l’échelle mondiale entre des partisans du socialisme et des défenseurs du capitalisme. Mais en créant la Société du Mont-Pèlerin en 1947, il cherchait plutôt à réunir les opposants au socialisme issus de l’intelligentsia, de l’univers

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politique et du secteur privé afin d’opposer un rempart à la montée en puissance du socialisme dans les pays démocratiques occidentaux. Ses critiques s’adressaient tout autant au socialisme « chaud » né du marxisme qu’au socialisme « froid » des pays sociaux-démocrates adeptes de l’État providence lors des années qui suivi>>> rent la Seconde Guerre mondiale.

HOMO ECONOMICUS

>>> Dans votre livre, vous dites de la vision d’Hayek qu’elle est une histoire de la macroéconomie teintée d’une explication microéconomique.

Pourquoi cette conclusion? z En tant qu’économiste technique soucieux de la coordination économique sur le long terme et attentif au cadre institutionnel, Hayek a toujours pensé au cadre institutionnel de l’activité économique. Hayek était un économiste incisif et brillant dont les réflexions éclairent le vrai sens des processus de marché. Selon lui, l’approche formaliste est incapable de décrypter avec le même degré de nuance et niveau de détail que la théorie informelle et naturaliste. Pour lui, l’économie était une science des tendances et des trajectoires, et non de calculs absolus.

l’analyse institutionnelle comparative des cadres juridique, politique et social dans lesquels l’activité économique évolue.

Quelle a été selon vous sa contribution la plus marquante à la science économique? z Je dirais qu’il s’agit de la priorité qu’il accordait à l’identification, à la diffusion et à la mise en pratique des connaissances dans un système économique. Son approche a permis d’affiner les connaissances sur la théorie de marché et le système de fixation des prix, mais elle a aussi contribué à la théorie générale relative à la coordination des activités économiques sur la durée. Il a aussi sensiblement fait évoluer

Souhaterait-il, par exemple, encore aborder l’impact de l’expansion du crédit sur la structure du capital d’une économie? z C’est effectivement un enjeu majeur aujourd’hui, notamment au plan pratique, compte tenu des politiques inédites déployées depuis 2009, et surtout en 2020.

Permettez-moi de dire deux choses : l’une sur la centralité de l’argent et l’autre sur la nature d’une économie capitalistique. Premièrement, par définition, dans une économie moderne, la monnaie représente la moi-

À quels grands problèmes Hayek s’attaquerait-il aujourd’hui? Ceux créés par « la complexité de notre civilisation industrielle moderne »? z J’aime à penser que la connaissance en est un. Mais je me permettrais de citer d’autres exemples pratiques, comme les enjeux liés aux théories et aux politiques monétaires, budgétaires et de la concurrence, l’analyse institutionnelle du droit, de la politique et des problématiques sociétales ou encore les questions de justice. Tant d’aspects méritent aujourd’hui une analyse hayékienne.

« Pour lui, l’économie était une science des tendances et des trajectoires, et non de calculs absolus. » 92 M ars / M ai 2 021

tié de tous les échanges. Donc si vous biaisez la composante monétaire, vous biaisez aussi les taux d’échange dans l’économie, et ce sont eux, comme nous l’avons déjà souligné avec notre argument sur la propriété, le prix et les comptes de résultat, qui déterminent les décisions de production et d’échange.

Donc, si un biais est introduit, les conditions d’une coordination défaillante sont réunies et c’est là qu’apparaissent les prémices de la théorie du cycle économique induit par la monnaie. Deuxièmement, une économie capitalistique regroupe une grande variété de projets d’investissement élaborés à partir de biens d’équipement hétérogènes ayant de multiples usages spécifiques. Le cuir par exemple sert à fabriquer des chaussures, des sacs à main ou des vestes, mais pas des ponts, des voies ferrées ou des moteurs de voiture. Pour choisir entre différents modes d’utilisation du capital, il convient d’avoir des « guides » et ceux-ci se trouvent dans les prix, sachant que le profit est la carotte et que la perte est le bâton. Si l’on ajoute à cela les bricolages sur la monnaie, on comprend alors comment se succèdent les phases d’essor et de récession.

Je vous cite : les problèmes institutionnels exigent des solutions institutionnelles, et l’économie politique libérale a des solutions institutionnelles à offrir. Quelles solutions à quels problèmes? z Prenons l’exemple du Covid. Cette pandémie a été un choc exogène majeur dans le monde entier, et les réponses >>> apportées ont été multiples :

« La volatilité économique qui est appa­rue depuis 2007 est le résultat indirect d’une « tempête parfaite » caractérisée par des erreurs dans le pilotage des poli­tiques macroéconomiques, datant d’au moins deux décennies avant la crise. »

Peter Boettke Professeur

de philosophie et d’économie,

George Mason University, Ancien

Peter J. Boettke a présidé la Société du Mont-Pèlerin de 2016 à 2018. Il est professeur d’économie et de philosophie à l’Université George Mason, directeur du programme F.A. Hayek d’Études avancées en philosophie, politique et économie, et professeur BB&T pour l’étude du capitalisme au Mercatus Center. Il a présidé également la Southern Economic Association, l’Association of Private Enterprise Education et la Society for the Development of Austrian Economics.

Parmi ses derniers livres, on peut citer F. A. Hayek: Economics, Political Economy and Social Philosophy; et The Four Pillars of Economic

président de la

Société

du

Mont-Pèlerin

Understanding. Le professeur Boettke est l’éditeur de nombreuses revues universitaires, dont la Review of Austrian Economics, le Journal of Economic Behavior & Organization, et la série Cambridge Studies in Economics, Choice, and Society.

Peter Boettke a suivi les cours de l’Université George Mason où il a obtenu un master (1987) et un doctorat (1989) en économie, avec une thèse intitulée “L’économie politique du socialisme soviétique, 1918-1928”.

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HOMO ECONOMICUS

>>> centralisées ou décentralisées ; prescriptions et restrictions de l’État, ou directives gouvernementales et recommandations sanitaires ; réglementation publique ou autorégulation privée.

Quelle que soit l’option choisie, en cas de frustration et d’échec, la seule façon de régler le problème sera de réorganiser les institutions. Régler les problèmes institutionnels par des solutions institutionnelles exige que les options politiques soient décidées de manière réaliste et que toute théorie idéale - selon laquelle des responsables politiques omniscients, omnipotents et altruistes sont censés régler nos problèmes -ne soit pas considérée comme viable.

Où en est le sempiternel débat entre les idées de Keynes et celles d’Hayek? Ne vivons-nous pas dans un monde keynésien qui n’a jamais réussi à adopter les principes hayékiens? z C’est effectivement ma thèse : depuis la Seconde Guerre mondiale, nous n’avons fait qu’osciller entre le keynésianisme conservateur, à savoir les réductions d’impôts du côté de l’offre, et le keynésianisme libéral à travers le financement des déficits. Si l’on pense au néo-keynésianisme, de Samuelson à Krugman, des outils de politique monétaire sont également utilisés. Cette approche s’est clairement imposée aux États-Unis, mais aussi en Europe. Milton Friedman, probablement le détracteur le plus virulent du keynésia-

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Friedrich Hayek Né en 1889 à Vienne et mort en 1992, l’économiste et philosophe Friedrich Hayek, naturalisé britannique en 1938, est l’un des plus grands penseurs du libéralisme. Ce sont ses travaux sur la théorie de la monnaie et des fluctuations économiques ainsi que ses analyses sur l’interdépendance des phénomènes économiques, sociaux et qui lui ont valu le prix Nobel d’économie en 1974, avec Gunnar Myrdal. Pour Hayek, les crises économiques sont principalement dues à l’excès de crédit résultant de politiques monétaires jugées trop laxistes. Friedrich Hayek est à l’origine de la Société du Mont-Pèlerin créée en 1947 lors d’une conférence organisée près de Vevey. Maurice Allais, Ludwig von Mises, Milton Friedman, George Stigler, Majurice Allais, Michel Polanyi et Karl Popper ont participé à ce sommet, en réaction à la mouvance keynésianiste de l’après-guerre. Prix et production, la route de la servitude, l’ordre sensoriel, la constitution de la liberté et les trois tomes de Droit, législation et liberté figurent parmi ses principaux ouvrages.

nisme, a néanmoins adopté le cadre keynésien pour pouvoir mieux le critiquer de l’intérieur. En dehors de ce système, je pense qu’à eux deux, Hayek pour l’approche monétaire et Buchanan pour l’approche budgétaire, offrent la meilleure alternative pour réfléchir au keynésianisme.

Cette approche rejette la macroéconomie pour des raisons méthodologiques et analytiques et s’intéresse à la microéconomie des prix et de la production, aux relations d’échange et aux institutions dans lesquelles ces échanges se font. Je recommanderais donc aux lecteurs de lire le livre de Hayek « Tiger by the tail » pour connaître les dégâts monétaires de l’approche keynésienne, et « Democracy in Deficit » de Buchanan et Wagner pour constater ses dégâts sur le plan budgétaire. C’est à partir de ces constats que nous pouvons commencer à réfléchir à la direction à prendre hors de toute approche keynésienne.

Quelle était la principale critique de Hayek à l’égard des théories de Keynes? z Hayek pensait avoir mis le doigt sur les problèmes fondamentaux de l’approche économique de Keynes, c’est-à-dire son incapacité à comprendre le rôle des taux d’intérêt et de la structure du capital dans une économie de marché.

L’agrégation excessive est le premier problème ; l’excès de confiance dans l’appareil ou la machine gouvernementale en est un second ; et le troisième correspond au

malentendu fondamental sur le rôle que jouent la propriété, les prix et les comptes de résultat dans la coordination des politiques économiques.

Compte tenu de votre expérience hayékienne, quelles leçons tirezvous de la crise financière mondiale, de la façon dont elle a éclaté et dont elle a été gérée depuis? z La volatilité économique qui est apparue depuis 2007 est le résultat indirect d’une « tempête parfaite » caractérisée par des erreurs dans le pilotage des politiques macroéconomiques, datant d’au moins deux décennies avant la crise.

Pour la crise financière de 2008, et contrairement à la théorie de la déflation de la dette relative aux dépressions économiques, très largement diffusée, il est plus logique de s’intéresser à la théorie de l’inflation de la dette.

Cette approche désigne la dette publique comme le déclencheur de la manipulation de la monnaie et du crédit par l’autorité monétaire, qui initie les comportements économiques entraînant les défaillances de coordination révélées pendant la crise.

Pour de nombreux économistes, la crise financière a été causée par le comportement « irrationnel » de divers agents économiques, dont les emprunteurs et les prêteurs bancaires. Si cette théorie est peut-être vraie, il n’est pas inutile de se demander pourquoi les individus ont commencé à agir et à investir de manière « irra-

« Comme Roger Koppl l’a récemment expliqué, l’expansion monétaire crée à la fois la “maladie de la dette” et la “maladie du dollar”. »

tionnelle ». Selon l’approche hayékienne, ils ont adopté ce comportement car la manipulation de la monnaie et du crédit par la Réserve fédérale - et par d’autres politiques budgétaires - a modifié les dispositifs incitatifs. Ainsi, ce qui semblait être un comportement « irrationnel » était en fait une réaction « rationnelle » aux incitations qui leur étaient faites.

Selon vous, quels sont les principaux problèmes créés par l’expansion monétaire orchestrée par les banques centrales du monde entier? z Comme Roger Koppl l’a récemment expliqué, l’expansion monétaire crée à la fois la «maladie de la dette» et la «maladie du dollar». La maladie de la dette est liée aux injections de « faux crédits » dans le système. Quant à la maladie du dollar, elle est liée à l’absence d’hyperinflation, puisque l’expansion monétaire est censée ralentir par rapport aux attentes, créant ainsi une crise de liquidité ».

C’est précisément parce que la manipulation de la monnaie et du crédit est un mécanisme imparfait qu’il peut fausser les processus d’investissement et de production, mais aussi corriger cette distorsion si

la réalité économique s’impose face à l’illusion créée initialement. C’est pourquoi les phases d’essor et de récession du cycle économique sont dues à la manipulation de la monnaie et du crédit par l’autorité monétaire en situation de monopole.

Comment définiriez-vous le libéralisme aujourd’hui? z Le libéralisme est progressiste. C’est une philosophie d’émancipation et une célébration joyeuse de l’énergie créative de diverses personnes, proches et lointaines. L’ordre libéral fonctionne selon un recueil de règles qui cultive cette créativité et encourage les interactions mutuellement bénéfiques avec d’autres personnes de niveau social différent, en surmontant certains obstacles comme la langue, l’origine, la race, la religion et la zone géographique.

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95 w ww.s p h ere.s wi s s

quiz

Classe Eco que pèse votre Croissance, productivité, inflation, monnaie, valeur… Vous jonglez avec tous ces concepts qui agrémentent notre quotidien mais, en vérité, vos connaissances dans le domaine des sciences économiques justifient-elles l’admiration sans bornes que vous portent vos clients?

Pour le savoir, voici 40 questions qui décideront de votre sort.

Hans Linge

1

A propos du dollar, à qui doit-on cette formule assez piquante : «Our currency, but your problem»? a David Kennedy b John Connolly c George Schulz d Joseph Stiglitz

2

Qui est à l’origine du concept de plus-value, développé ensuite par Karl Marx? a Nicolas de Condorcet b Pierre-Joseph Proudhon c Friedrich Engels d Auguste Blanqui

3

Quel économiste britannique a formalisé la loi de la demande à partir de la valeur utilité? a John Maynard Keynes b Adam Smith c William Jevons d David Ricardo

96 M ars / M ai 2 021

4

Dans quel domaine le mathématicien John Nash a-t-il apporté une contribution décisive, récompensée par le Prix Nobel en 1994? a La théorie de la croissance économique b La théorie des jeux c La théorie de l’équilibre général d La théorie des institutions

5

Quel est le vrai nom porté par le Prix Nobel d’économie a Le Prix de la Banque Scandinave b Le Prix de la Banque Danoise c Le Prix de la Banque de Suède d Le Prix de la Banque Skandia

6

De quelle invention Alfred Nobel doit-il être crédité? a La lampe à incandescence b La bakélite c La dynamite d Le stéthoscope

7

Qui a parlé le premier du terme «économie politique»? a Michel de Montaigne b Montesquieu c Antoine de Montchrestien d Voltaire

8

A quel philosophe grec sont attribués les trois livres «Les Economiques»? a Socrate b Platon c Aristote d Pythagore

9

Quelle est l’appellation «customisée» que les économistes donnent au progrès technique? a Valeur séquentielle b Facteur résiduel c Biais structurel >>> d Principe continuel

bagage?

97 w ww.s p h ere.s wi s s

quiz >>>

21 Quel est le terme employé pour

10 Quel était le livre de chevet de

Margaret Thatcher? a Friedrich Hayek, La route de la servitude b Benjamin Graham, L’investisseur intelligent c John Kenneth Galbraith, L’argent d François Mitterrand, Le coup d’état permanent

11 Quel est le nom de la monnaie

supranationale imaginée par Keynes dans les années 40? a Le Lindor b Le Condor c Le Collector d Le Bancor

12 Quel économiste accorde à la monnaie une «puissance infinie»? a Milton Friedman b Karl Marx c Thomas Piketty d Ludwig von Mises

13 De quel président américain

l’éminent John Kenneth Galbraith fut-il le conseiller? a Ronald Reagan b Richard Nixon c Jimmy Carter d John Kennedy

14 Quel économiste a lancé le brillant concept de grappe d’innovation? a Karl Marx b Gary Becker c Joseph Schumpeter d Robert Solow

15 Qui a écrit «L’économie du diable»? a Alfred Sauvy b Alan Greenspan c Mikhail Boulgakov d Jacques Attali

98 M ars / M ai 2 021

désigner la réduction de volatilité du cycle économique? a La Grande Pondération b La Grande Modération c La Grande Vadrouille d La Grande Correction

16 Qui a écrit «L’économie du biencommun»? a Yuval Noah Harari b Jean Tirole c Esther Duflo d Richard Thalou

17 En économie, qui est à l’origine de la théorie du bien-être? a William Beveridge b Cecil Arthur Pigou c Jean Fourastié d Kenneth Arrow

18 Quel économiste a formulé en

premier le concept de capital humain au début des années 60, avant même Gary Becker? a Theodore Schultz b Ragnar Frisch c Nikolaï Kondratieff d Max Lorenz

19 Qui emploie le terme «détour de production» pour qualifier le rôle du capital? a Karl Marx b Carl Menger c Eugen von Böhm-Bawerk d John Stuart Mill

20 A quelle école appartenait

l’économiste français Leon Walras? a Ecole de Stockholm b Ecole de Lausanne c Ecole de Vienne d Ecole de Chicago

22 En 1913, qui a institué le «Five

Dollars Day» pour être sûr de garder ses ouvriers? a Henry Ford b Andrew Carnegie c Cornelius Vanderbilt d Thomas Edison

23 Quel est le salaire mensuel

minimum dans le canton de Genève? a 3’086 b 3’586 c 4’086 d 4’586

24 Trop d’impôt tue l’impôt. Quel

économiste a illustré cet adage en une courbe? a Alban Phillips b Max Otto Lorenz c Arthur Laffer d Simon Kuznets

25 Quelle a été la principale

contribution à l’économie du mathématicien suisse Daniel Bernoulli? a La mesure du PIB b La mesure de la croissance c La mesure de l’inflation d La mesure du risque

31 Keynes voyait trois motifs pour

26 Que permet de calculer l’indice Herfendal-Hirschman? a La concentration d’un marché b La destruction de valeur c. La force de travail d Les fluctuations du PIB

27 Combien restent-ils aujourd’hui des 24 sociétés présentes sur le SMI à sa création en 1988? a 3 b 5 c 7 d 9

28 Quelle institution a le pouvoir

d’émettre les droits de tirage spéciaux? a La Réserve fédérale b La BRI c Le FMI d La Banque mondiale

29 Comment appelle-t-on un marché sur lequel il y a peu d’acheteurs pour beaucoup de vendeurs? a Un monopsone b Un oligopsone c Un oligocete d Un souk

30 Dans quel pays, le Bonheur

National Brut est-il utilisé comme indice? a Le Pakistan b Le Bhoutan c La Birmanie d Le Tadjikistan

expliquer la demande de monnaie : spéculation, précaution et transaction.

Friedman en ajouté un quatrième. Oui, mais lequel? a Accumulation b Diversification c Dilapidation d Distribution

32 De quel économiste, le Landslord’s Game - ancêtre du Monopoly a-t-il voulu illustrer les travaux? a Henry George b Frédéric Bastiat c Alfred Marshall d John Bates Clark

33 En Chine, quel personnage célèbre apparaît sur les 6 billets de yuans? a Han Suyin b Yip Man c Mao Zedong d Lao Tseu

34 A qui doit-on cette citation

rassurante : « l’économie se venge toujours »? a Bill Clinton b Raymond Barre c Philipp Hildebrand d Richard Fuld

35 Quel était le métal utilisé dans la Grèce antique pour frapper les monnaies? a Le ceruleum b L’electrum c L’atheneum d Le lineoleum

36 Sans aller trop dans le détail, à

combien s’élève l’excédent commercial chinois en 2020. a 100 milliards de dollars b 250 milliards de dollars c 500 milliards de dollars d 1’000 milliards de dollars

37 Quels éléments la courbe de Phillips met-elle en relation? a Chômage et inflation b Inflation et salaires c Fromage et dessert d Travail et capital

38 11’500 filiales de sociétés

étrangères sont présentes en Suisse.

Combien assurent-elles d’emplois directs? a 400’000 b 700’000 c 1’000’000 d 1’300’000

39 Combien de sociétés sont cotées

sur l’ensemble des marchés mondiaux? a Environ 30’000 b Environ 40’000 c Environ 50’000 d Environ 60’000

40 Qui a eu l’audace de prétendre que « l’économie est surtout très utile pour fournir un travail aux économistes »?

L’ingrat… a Larry Fink b Karl Popper c Noah Chomsky d Jane Yellen

>>>

99 w ww.s p h ere.s wi s s

quiz

Réponses : 1-b, 2-b, 3-c, 4-b, 5-c, 6-c, 7-c, 8-c, 9-b, 10-a, 11-d, 12-b, 13-d, 14-c, 15-a, 16-b, 17-b, 18-a, 19-c, 20-b, 21-b, 22-a, 23-c, 24-c, 25-d, 26-a, 27-b, 28-c, 29-b. 30-b. 31-b, 32-a, 33-c, 34-b, 35-b, 36-c, 37-a, 38-d, 39-b, 40-b

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Le verdic t ( impl a c a b l e) • Vous avez 40 points.

Vous êtes Sergey Brin ou Larry Page. Vous êtes malin. Vous avez eu l’idée d’inventer Google pour pouvoir un jour vous en sortir avec les quiz de Sphere ! C’est une entreprise louable !

• Vous avez entre 30 et 39 points.

Brillantissime. Vous avez de toute évidence le tempérament qui tend à l’assouplissement quantitatif : vous êtes en mesure de déployer vos connaissances. Si vous n’avez pas nécessairement l’étoffe d’un héros, vous avez très certainement celle d’un banquier central. Autrement dit, vous savez plein de choses pas toujours très utiles, qui vous permettent de bien expliquer le lendemain pourquoi vous vous êtes magnifiquement planté la veille. Ça fait plus ou moins passer la pilule…

• Vous avez entre 20 et 29 points.

Vous échappez à la relégation de justesse. Vous passiez sous les 20 points, et boum, vous vous retrouviez en Legal & Compliance la saison prochaine. Very bad trip ! De toute évidence, vous vous sentez plus à l’aise dans Sharpe que dans Phillips, plus serein avec Markowitz qu’avec Pareto. Bref, vous êtes plus Finance qu’Economie. Une petite remise à niveau ne vous ferait cependant pas de mal !

• Vous avez entre 10 et 19 points.

L’économie, pour vous comme pour François Mitterrand – une sommité dans ce domaine - ce n’est pas très compliqué. Il y a la colonne recettes, la colonne dépenses et c’est bien assez pour vous vous y retrouver. Dans une vie antérieure, vous avez dû être expert-comptable.

• Vous avez moins de 10 points.

Houlala. Coup dur pour l’égo. Vous avez dû étudier l’Histoire, le droit, la biologie moléculaire ou l’anthropologie enfin, tout sauf l’économie. L’idée même de vous y intéresser n’est peut-être même jamais apparue sur votre radar. En la matière, il semble donc que nous naviguiez à vue.

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100 Mars / Mai 20 21

STRATÉGIES D’INVESTISSEMENT ◗ Granularité, accélération

et

polarisation P A R K A R S T E N -D I R K S T E F F E N S Aberdeen Standard Investments PAGE 102 ◗ L’Entreprise

4.0, au cœur de toutes les attentions

P A R B A R T H É L É M Y D E B R AY Silex Partners PAGE 104 ◗ Le

grand match des ETF européens

P A R N I M A P O U YA N Invesco PAGE 106 ◗ Les

dividendes sont éternels

PAR DAMIEN WEYERMANN Decalia PAGE 108

101 w ww.s p h ere.s wi s s

Karsten-Dirk Steffens A b e r d e e n S ta n d a r d I n v e s t m e n t s

Granularité, accélération et polarisation Qu’il s’agisse de bureaux, d’hôtellerie, de centres logistiques ou de résidentiel, le marché immobilier européen est engagé aujourd’hui dans de profondes transformations, qui imposent aux investisseurs de nouvelles approches. Karsten-Dirk Steffens en trace les grandes lignes.

Karsten-Dirk Steffens est responsable de la distribution en Suisse pour Aberdeen Standard Investments.

Spécialiste du développement commercial dans le domaine de la gestion d’actifs wholesale et institutionnels, il compte plus de 18 années d’expérience dans la région Allemagne, Autriche, Suisse, et il connaît à la perfection l’univers des produits d’asset management, la périphérie de la plate-forme client et les réseaux de clients. Auparavant, Karsten-Dirk a dirigé la région DACH chez Aviva Investors Suisse, à Zurich, et travaillé comme responsable du service clients pour AXA Investments Managers Suisse.

102 M ars / M ai 2 021

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e marché immobilier connaît actuellement un changement structurel de grande ampleur, qui était toutefois déjà à l’œuvre avant que la pandémie n’éclate. Ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est que l’accélération et le renforcement de tendances préexistantes. Habituellement plutôt lent à réagir, le marché immobilier a lui aussi réservé son lot d’émotions fortes ces derniers mois, et ce n’est pas fini, loin de là.

Le commerce en ligne a gagné cinq années d’évolution en quelques mois, plongeant les points de vente physiques dans de graves difficultés de trésorerie susceptibles de mettre en péril l’existence de nombreuses marques et distributeurs. Pour faire face aux conséquences du confinement, les distributeurs aux bilans suffisamment solides devront investir à grande échelle pour réorganiser leurs chaînes d’approvisionnement et rester compétitifs.

Dans le secteur des bureaux, la plus forte adhésion au télétravail jamais engagée se déroule mieux que prévu. Sur ce point, les enquêtes mettent en évidence une tendance inexorable sur le long terme : plus de travail à la maison et moins au bureau.

Le « bureau » ne va pas disparaître pour autant, mais locataires et investisseurs vont redoubler de sélectivité («granularité») dans leur évaluation.

Dans le secteur de l’hôtellerie, les établissements de la plupart des grandes villes ont vu leurs taux d’occupation passer de 80% à tout juste 10% au plus fort du confinement et nombre d’entre eux se sont littéralement mis en «hibernation». Les installations de loisirs comme les cinémas ou les clubs de sport sont également touchés de plein fouet par la pandémie.

Deux segments du marché s’en sortent à bon compte. Dans le secteur de la logistique, les tendances positives se sont renforcées, entraînant une dynamique de la demande auparavant inimaginable et des prix records. Le locatif résidentiel privé suit une évolution similaire grâce à la solidité et à la stabilité éprouvées des flux de trésorerie dans le secteur. Les données sur les revenus locatifs de l’immobilier résidentiel montrent que les bâtiments hébergeant différentes unités louées génèrent des flux de trésorerie extrêmement prévisibles, présentant des caractéristiques proches des obligations.

De belles opportunités attendent encore ceux qui se positionnent sur les bons segments de ce marché polarisé. Les biens immobiliers de qualité tirent leur épingle du jeu. Ne nous voilons pas la face: où est-il encore possible aujourd’hui d’atteindre des rendements de 3 à 5% sur des place-

« Dans le secteur de la logisti­que, les tendances positives se sont renfor­cées, entraînant une dynamique de la demande auparavant inimaginable ainsi que des prix records. »

Ces douze derniers mois, l’immobilier résidentiel n’a pas à eu à subir les disruptions que la crise du Covid-19 a provoquées dans d’autres secteurs.

ments à long terme sur les marchés financiers, si ce n’est dans l’immobilier? Les prix attrayants de l’immobilier haut de gamme offrent aux nombreux pools de capitaux d’autres avantages relatifs. Et le rendement supplémentaire significatif que la pierre offre par rapport à d’autres placements générateurs de revenus - par exemple les obligations - a de quoi séduire.

De nombreux facteurs soutiennent la demande dans l’immobilier résidentiel haut de gamme, notamment dans les villes dynamiques où la nouvelle économie est en plein développement. Les jeunes les mieux formés se pressent dans ces villes, et c’est là l’une des caractéristiques majeures de l’urbanisation à long terme.

Il existe des tendances démographiques encore plus positives. Les couples se marient plus tardivement, les surfaces des

logements diminuent. En conséquence, les personnes seules et les petites familles ont besoin de logements et de maisons. Or, l’offre est insuffisante. Elle est typiquement limitée dans les grandes agglomérations européennes et ne peut satisfaire la demande. La Covid-19 pourrait avoir interrompu cette évolution, mais nous pensons que les origines du déséquilibre entre l’offre et la demande persisteront.

En fait, nous sommes convaincus que l’immobilier résidentiel figure parmi les secteurs les moins touchés par les turbulences.

Les habitudes d’achat et de travail peuvent bien évoluer, nous aurons toujours besoin d’un endroit où habiter. En conséquence, le secteur de l’immobilier résidentiel nous semble beaucoup moins sensible aux évolutions technologiques disruptives qui bouleversent en profondeur d’autres domaines.

En Suisse, les perspectives pour 2021, à savoir une reprise économique régulière sur fond de taux historiquement bas, sont favorables à l’immobilier. Les investisseurs suisses continuent à favoriser les placements immobiliers directs/indirects sur notre territoire en raison de leurs indispensables effets de diversification, non seulement géographiques, mais aussi sectoriels.

S’il est indubitablement impacté par la pandémie, le marché immobilier suisse devrait malgré tout poursuivre sur sa lancée positive. Enfin, l’immobilier résidentiel peut offrir un havre de stabilité en période de turbulences.

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Barthélémy Debray Silex Partners

L’Entreprise 4.0, au cœur de toutes les attentions Dopée par l’intelligence et le Big Data, l’Entreprise 4.0, qui se présente comme le Graal de la transformation digitale, a profité de la crise du covid 19 pour revenir en force sur les devants de la scène. Et rappeler à tous, à commencer par les investisseurs, que demain pourrait bien arriver un peu plus tôt que prévu.

Barthélémy Debray a débuté sa carrière en 2006 en tant que gérant actions chez AXA Rosenberg à Londres. Il rejoint ensuite en 2008 la société de gestion américaine Pinebridge pour participer à la gestion d’un fonds technologie petites et moyennes capitalisations.

Quatre ans plus tard, il rejoint Old Mutual et gère un fonds actions européennes à fortes convictions. En 2018, il quitte Londres et devient gérant chez Lombard Odier à Genève avant de rejoindre Silex Partners en 2019. Barthélémy est diplômé d’un Master en gestion d’actifs de l’université de Paris Dauphine et il est titulaire du CFA depuis 2011.

104 M ars / M ai 2 021

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e monde connaît une transition spectaculaire due à la convergence de grandes mutations. Ces dernières incluent notamment l’incroyable accélération de technologies à fort impact sur le quotidien, les changements démographiques et sociologiques majeurs de type Millenials ou Zillenials, ainsi que le réchauffement climatique.

Cette transition a pris une telle envergure qu’elle peut sanctionner des entreprises et des industries aussi rapidement que donner naissance à de nouveaux champions. Un tel environnement crée d’innombrables opportunités – et risques - pour les investisseurs, les obligeant à rechercher de nouvelles solutions dans les thématiques de disruption.

Parmi ces révolutions, il en est une qui s’est retrouvée au centre de l’attention pour tous les conseils d’administration en 2020 : l’essor de l’Entreprise 4.0. La crise sanitaire a poussé de nombreuses organisations (y compris de taille moyenne) à digitaliser leur process internes pour permettre à chacun de travailler à distance. Pour certaines, cette transition digitale était déjà bien engagée, mais pour la majorité d’entre elles, il a fallu s’adapter et investir massivement dans les technologies cloud, de sécurité, d’accès à distance et d’automatisation.

En avril 2020, Satya Nadella, le PDG de

Microsoft, déclarait ainsi, en substance, que « nous avons vécu deux ans de disruption digitale en l’espace de deux mois ». Neuf mois plus tard, il est évident que cette transformation digitale se poursuit à marche forcée.

L’Entreprise 4.0 va bien au-delà du simple travail à distance : c’est l’autonomisation presque complète de tous les process internes, voire éventuellement les prises de décision. Cette transformation digitale nécessite de s’appuyer sur des capacités de calcul considérables, permettant d’analyser des quantités quasi infinies de données en très peu de temps. Il s’agit donc de la convergence entre ce fameux Big Data et les outils que proposent l’intelligence artificielle. Ces deux approches ont connu des avancées décisives au cours des dernières années mais elles étaient restées jusqu’à maintenant à un stade d‘application limité.

Dans l’Entreprise 4.0, des applications d’IA comprennent le fonctionnement d’un business, reçoivent en continu le flux d’information et permettent de produire des recommandations en temps réel, pour prédire des résultats mais surtout prendre des décisions de manière autonome. De nouveaux systèmes d’information « cognitifs » deviennent ainsi le cerveau décentralisé

« Pour investir dans ce thème de l’entreprise 4.0, la façon la plus naturelle est de s’expo­ser à toute cette chaîne de valeur, à travers les trois sous-thématiques du stockage, de l’analyse et de la sécurité des données. »

Les data-centers tel que le Switch SuperNap de Las Vegas et ses 325’000 mètres carrés sont appelés à devenir les poumons de l’Entreprise 4.0.

d’une organisation, apportant agilité, scalabilité mais surtout précision dans la prise de décision.

Les implications pour le secteur technologique sont immenses. Il faut plus d’infrastructures, à savoir les data-centers, pour stocker ces quantités exponentielles de données collectées, et plus d’applicatifs et de logiciels pour utiliser et analyser ces données. Pour couronner le tout, une plus forte sécurité est requise sur l’ensemble de la chaîne, afin d’éviter que l’automatisation ne devienne un cheval de Troyes pour des concurrents ou des organisations malveillantes.

Pour investir dans ce thème de l’entreprise 4.0, la façon la plus naturelle est de s’exposer à toute cette chaîne de valeur, à travers les trois sous-thématiques du stockage, de

l’analyse et de la sécurité des données.

Plusieurs profils d’entreprise méritent une attention particulière. Ce sont par exemple les date-centers spécialisés sur le HPC ou ‘High Performance Computing’, de même que les sociétés du monde des semiconducteurs, car elles vont équiper ces centres. Ce sont aussi les éditeurs de logiciels qui permettent d’analyser ces données. Ils deviennent ainsi les pièces centrales de ce nouveau processus de prise de décision.

Enfin, il est nécessaire de suivre les différents acteurs qui proposent des applications de type ‘deep learning’, de solutions de sécurisation de données ou des solutions de gestion des accès.

Cette révolution de l’Entreprise 4.0 est aussi impactante que l’essor de l’internet lui-même et va bien au-delà des épisodes

de confinement qui se sont succédés ces derniers mois. Il s’agit d’une transition qui concerne tous les secteurs, y compris et surtout ceux de l’économie traditionnelle.

Certaines sociétés vont bénéficier de cette dynamique du fait d’une explosion de la demande et de la création de nouveaux besoins. D’autres vont en bénéficier parce qu’elles négocieront cette transformation mieux que leurs concurrentes. Certaines vont inéluctablement en être victimes et perdre du terrain à l’Age de l’Information.

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105 w ww.s p h ere.s wi s s

Nima Pouyan R e s p o n s a b l e d ’I n v e s c o E T F S w it z e r l a n d & Liechtenstein

Le grand match des ETF européens Depuis leur apparition en Europe il y a 20 ans, les ETF ont connu une remarquable croissance. Avec, en filigrane, cette opposition marquée entre d’une part les ETF physiques et d’autre part les ETF synthétiques.

Nima Pouyan, en parfait directeur de jeu, nous arbitre les débats.

Nima Pouyan est responsable d’Invesco pour la Suisse. Il se concentre sur le développement commercial, travaillant en étroite collaboration avec des banques, des gestionnaires de fortune, des family offices, des sociétés de gestion discrétionnaire, des asset managers ainsi que des clients institutionnels.

Fort de plus de vingt ans d’expérience dans la finance, il a accompli l’essentiel de sa carrière au sein du groupe Deutsche Bank.

Dès juin 2013, il a été vice-président, responsable des ventes ETF pour la Suisse et le Moyen-Orient. Il a auparavant occupé différentes fonctions de manager chez DWS et Deutsche Bank Wealth Management.

Il est diplômé, entre autres, de l’Ecole Supérieure des Affaires de Beirut et du King’s College de Londres.

106 M ars / M ai 2 021

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e marché européen des ETF vient de fêter son 20e anniversaire. Les deux premiers d’entre eux ont été lancés et mis en place en 2000. Quant au premier ETF synthétique, il a fait ses débuts sur le marché un an plus tard, voilà vingt ans exactement.

Inutile de dire que le marché des ETF a considérablement évolué au cours de ces 20 dernières années.

Les ETF physiques et les ETF synthétiques se sont livrés une course au coude à coude jusqu’en 2008. Comme les investisseurs attachaient à l’époque beaucoup d’importance à une réplication aussi précise que possible du benchmark, le plateau de la balance a semblé pencher en faveur des ETF synthétiques.

Un retournement de tendance s’est toutefois produit sur le marché européen des ETF pendant la crise financière de 2008.

Avec la faillite de Lehman Brothers, c’est l’une des principales contreparties qui a été éliminée dans les opérations portant sur des certificats, à la suite de quoi les ETF physiques ont été de plus en plus prisés par les investisseurs.

Nombre d’entre eux se sont cependant emmêlé les pinceaux. Ils n’ont pas fait la distinction entre une obligation se présentant sous la forme d’un certificat, pour lequel l’émetteur assume le risque à

100%, et un ETF synthétique assorti d’un collatéral. Il implique en effet un investissement à 100% dans des titres associés à un droit de propriété sous la forme d’un patrimoine séparé. Dans ce cas, l’émetteur ne prend pas autant de risques que pour l’équivalent physique qui concrétise le prêt de titres.

C’est ainsi que de nombreux émetteurs d’ETF sont passés de la version synthétique à la forme physique parce que les investisseurs leur ont soudainement manifesté un intérêt grandissant. A partir de 2013, la sélection s’est surtout appuyée sur le domicile ou sur l’imposition. L’Irlande figurait notamment tout en haut de la liste en raison de l’accord de double imposition. Comme les ETF profitaient aussi de la règlementation relative aux actions datant des années 1970, l’impôt à la source américain a pu être réduit de 30% à 15%. Pendant cette phase, les ETF synthétiques basés sur des actions américaines ne dégageaient aucune valeur ajoutée et ont souvent été à égalité en termes de performances. Il n’était donc possible de se démarquer qu’au travers des frais et d’une meilleure réplication du benchmark.

Le dernier retournement de tendance a toutefois eu lieu en 2017 alors même qu’une réforme fiscale de longue haleine

« Cette année, concernant l’indice MSCI World, ce sont deux tiers des apports qui se sont dirigés sur les ETF synthétiques jusqu’à présent. »

Depuis près de vingt ans, ETF physiques et ETF synthétiques se livrent un magnifique duel.

ayant valeur de signal fort pour les ETF synthétiques a été ratifiée aux États-Unis.

La législation pertinente pour les ETF se dissimule sous le nom de HIRE Act 871m.

En vertu du HIRE Act, donc, les ETF, qui utilisent des swaps sur certains grands indices d’actions américains tels que le S&P 500 ou, plus récemment, le S&P 500 ESG ou le MSCI USA, ont le droit de percevoir les dividendes bruts à 100%. Ce qui constitue un avantage distinct par rapport à un ETF à réplication physique qui doit imposer les dividendes qu’il perçoit. Bien qu’un ETF physique mis sur pied en Europe puisse réduire son taux d’imposition à 15% conformément à l’accord fiscal bilatéral, il en résulte tout de même une différence de rendement d’environ 30 points de base par an pour un indice caractérisé par un rendement de dividendes de 2%. Même

en tenant compte des revenus issus des opérations de prêt de titres, cet écart ne peut être comblé par les ETF physiques.

Des avantages structurels similaires se sont également manifestés pour les indices en actions européennes. Contrairement à un ETF physique, un ETF synthétique n’achète pas les composants de l’indice et ne s’acquitte donc d’aucun droit de timbre ni d’aucun impôt sur les transactions financières. Nous profitons des deux effets sur un indice en actions mondiales tel que le MSCI World. La part américaine est en effet exonérée de l’impôt à la source sur les dividendes américains et le droit de timbre ou l’impôt sur les transactions financières disparaît en Europe.

D’autres arguments plaident toutefois en faveur des ETF synthétiques. L’évolution de leur valeur diverge moins fortement

de l’indice répliqué, car le partenaire de swap garantit la performance précise de l’indice de référence ETF tandis que les variations par rapport à l’indice sont naturellement plus légères lors de la réplication physique.

La prise de conscience des avantages liés aux ETF synthétiques bien construits semble progresser. En 2019, 90% de la totalité des apports profitant aux ETF du S&P 500 et au MSCI USA leur ont en effet été affectés. Cette année, concernant l’indice MSCI World, ce sont deux tiers des apports qui se sont dirigés sur les ETF synthétiques jusqu’à présent. Comme le S&P 500 ESG est lui aussi capable de répliquer synthétiquement l’indice brut, les apports de fonds nets profitent là encore davantage aux prestataires synthétiques. Même si la réplication physique peut être une bonne option dans certains cas, les investisseurs semblent de plus en plus capables de bien évaluer les opportunités pour lesquelles un modèle synthétique promet de meilleurs résultats, si bien qu’ils sélectionnent des ETF de manière plus différenciée qu’il y a quelques années. Tant les ETF synthétiques que les ETF physiques se justifient. Il faut toutefois bien veiller à choisir la bonne méthodologie de réplication sur tel ou tel ETF, car la bonne sélection peut représenter un multiple des frais de gestion compte tenu de l’impôt à la source américain réduit ou du droit de timbre européen plus modéré.

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Damien Weyermann C FA, D e ca l i a

LES DIVIDENDES SONT ETERNELS… Parfois malmenés, souvent contestés, et invariablement décriés, les dividendes versés par les sociétés cotées ont fait l’objet de toutes les critiques ces derniers mois. Cibles du grand public, otages des politiques, et accessoirement victimes économiques, ils font pourtant leur retour aujourd’hui. Discrètement, comme à leur habitude, mais sûrement.

Spécialisé dans le domaine des actions internationales et suisses, Damien Weyermann a rejoint Decalia en 2016 en tant qu’analyste senior, gérant de portefeuilles privés, et gestionnaire du fonds Decalia Dividend Growth. Il possède 20 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement acquis à la fois en tant qu’analyste sell-side auprès de Lombard Odier puis Vontobel et en tant que Buy Side chez Lloyds International Private Bank avant de rejoindre les activités de gestion d’actifs de Coutts International.

Damien Weyermann est titulaire d’une licence HEC de l’Université de Genève et détenteur du CFA depuis 2004.

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G

od Bless the Dividends ! Entre l’avènement des taux d’intérêt négatifs il y a quelques années déjà et la remise en question récente des perspectives de dividendes, c’est la disparition de la 8ème merveille du monde dont nous aurions pu être témoins, celle des intérêts composés d’Albert Einstein. Mais une fois encore, malgré une situation extraordinairement incertaine, il n’en a rien été. Le crédit en revient avant tout à la résilience insoupçonnée des sociétés stratégiquement engagées à défendre leur politique de distribution en toutes circonstances.

Et pourtant, d’ordinaire gages de stabilité et de qualité, les actions à dividendes se sont rapidement retrouvées au cœur de la tourmente de la crise Covid-19. Certes, le violent coup de frein porté à l’économie mondiale par l’épidémie et le manque de visibilité en résultant a obligé certaines entreprises à réduire naturellement leurs distributions. Mais c’est bien l’intervention précoce et inhabituelle d’acteurs externes tels que gouvernements et banques centrales qui a exacerbé le mouvement, semant ainsi un vent de panique parmi les investisseurs.

Avec le recul, il apparait évident que le pessimisme initial, et plus particulièrement les craintes quant à l’ampleur des baisses

de dividendes à venir, était comme souvent excessif. Les chiffres concernant l’indice phare américain S&P500 sont particulièrement éloquents. En 2020, si le nombre de sociétés payant un dividende a bien diminué de 9%, à 385, par rapport à 2019, le montant total versé par les constituants de l’indice a quant lui légèrement augmenté et ce pour la neuvième année consécutive. Ce dernier n’a finalement terminé que 5% au-dessous des niveaux attendus avant la crise. Bien que moins spectaculaire, l’évolution a été similaire en Europe, une fois ajustée de l’impact de la « recommandation » restrictive de la BCE aux banques. Les annonces récentes de dividendes par LVMH et Royal Dutch Shell, encourageantes, confirment cette tendance.

Contrairement aux idées reçues, les dividendes de bon nombre de sociétés cotées se portent donc plutôt bien. Hormis celles affectées par l’imposition de restrictions, seuls les versements des entreprises avec des politiques de distribution « opportunistes » ou actives dans des secteurs frappés de plein fouet par la crise ont été concrètement impactés. Et pourtant, jamais l’indice mondial des actions à hauts dividendes (+2%) n’aura autant sous-performé son homologue « classique » (+16%) qu’en

« Il y a donc également fort à parier qu’elles rede­viennent vite un centre d’attention au-de­vant d’une année boursière probablement sujette à des gains plus modérés sur fond de scénario macro propice à un positionne­ment « réflationniste » qui leur sied bien. »

A raison de 6 euros par action, le groupe LVMH a versé à ses actionnaires 2,4 milliards d’euros de dividendes.

2020. Une partie de cette fracture peut être attribuée aux parcours stellaires de certains titres technologiques ainsi qu’aux différents facteurs de style constituant ces indices à la lumière des récentes rotations de marché. Elle n’en reflète pas moins les craintes ravivées des investisseurs concernant la pérennité des dividendes.

Au vu de ce qui précède et de la tournure que prend 2021, tant d’un point de vue économique, politique, que sanitaire, les actions à dividende pourraient bien s’offrir un retour en grande pompe. D’une part, les fondamentaux portant les dividendes demeurent solides avec la confirmation expost de leur plus grande capacité de résistance ainsi que de leur moindre volatilité.

D’autre part, ils continuent à se poser comme seules véritables alternatives aux rendements obligataires anémiques dans

un environnement de taux plus bas et généralisé que jamais. Au regard de l’évolution particulièrement prudente actuellement attendue par le marché pour les dividendes au cours de la décennie à venir, les prochaines annonces de hausses ainsi que la levée progressive des restrictions subsistantes devraient rapidement contribuer à inverser cet état de fait. Les « vraies » actions à dividende s’en trouveraient d’autant mieux soutenues. En tant que titres de qualité avec des antécédents de distribution réguliers avérés, celles-ci vont également bénéficier de la « purge » récente pour être encore plus recherchées à l’avenir, justifiant une prime de valorisation supérieure.

Il faut enfin tenir compte du fait que les dividendes génèrent historiquement environ 40% du rendement total des marchés

actions et que les actions à dividende sont de nature plutôt cyclique et « value ». Il y a donc également fort à parier qu’elles redeviennent vite un centre d’attention au-devant d’une année boursière probablement sujette à des gains plus modérés sur fond de scénario macro propice à un positionnement « réflationniste » qui leur sied bien.

Le doute n’est donc plus permis. A défaut d’être tous éternels, les titres offrant des dividendes sûrs sont bel et bien toujours là, et paradoxalement plus forts que jamais au sortir de cette crise. Après une année chaotique, ils devraient bénéficier d’un regain d’intérêt notoire, se posant comme l’une des surprises potentielles de 2021.

Toutefois, comme l’histoire récente l’a montré, toutes les stratégies d’actions à dividende ne se valent pas et la sélectivité demeure plus cruciale que jamais. Pour en tirer le meilleur parti et éviter l’appel des sirènes de « value traps », les investisseurs veilleront donc à privilégier des approches diversifiées ancrées sur le long terme, combinant rendement, croissance, et qualité des dividendes, avec une analyse fondamentale approfondie de chaque investissement.

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TENDANCES IMMO

Rubrique réalisée par Fabienne Bogadi

De l’attrait pour l’immobilier suisse en 2021

Claudio Rudolf

S

elon le «Baromètre des tendances du marché de l’investissement immobilier 2021» d’EY Real Estate Switzerland, la Suisse restera un marché immobilier attrayant, voire très attrayant en 2021. Interrogés en octobre 2020, c’est l’avis quasi-unanime exprimés par les 74 investisseurs actifs sur le marché de l’immobilier suisse au cours de ces dernières années. Par rapport à l’année précédente, l’attrait a même encore légèrement progressé. 79% des sondés s’attendent à voir le volume des transactions immobilières se maintenir à un niveau élevé en 2021, et seulement 15% anticipent un recul du volume d’investissement.

D’après Claudio Rudolf et Daniel Zaugg, les auteurs de l’étude, le manque d’alternatives de placement, la pression élevée sur les investissements et une incertitude économique croissante stimulent cette classe d’actifs. Les investisseurs considèrent le marché

immobilier suisse comme une valeur refuge qui résiste mieux aux crises que dans d’autres pays. Une autre tendance intéressante et vérifiable pouvant être observée en lien avec les besoins de liquidités supplémentaires de nombreuses entreprises dans un environnement récessif.

Un bémol toutefois : en raison de la pandémie de coronavirus, l’aversion au risque des investisseurs a augmenté: Près de 90% des personnes interrogées misent sur une «course vers la qualité» (run to quality) et une concentration sur des segments immobiliers moins risqués tels que l’immobilier résidentiel ou l’immobilier de bureaux avec des locataires solvables. 75% des personnes interrogées s’attendent à une progression des transactions «sale and leaseback». Dans le cadre de ce modèle de financement, les biens immobiliers sont vendus à un investisseur et loués pour une utilisation immédiate.

troisième trimestre, entrant ainsi dans la zone à risque de bulle. Toutefois, cette hausse étant essentiellement due au choc économique de la crise du coronavirus, elle est à relativiser. Le niveau des prix comme la dynamique des octrois d’hypothèques sur le marché du logement en propriété

ne sont pas durables. Parallèlement à la reprise économique attendue, l’indice de bulle immobilière devrait toutefois sortir à nouveau nettement de la zone à risque à partir de 2021.

Un risque de bulle passager L’indice UBS Swiss Real Estate Bubble, qui mesure le risque de bulle immobilière sur le marché du logement en Suisse, a fortement augmenté au troisième trimestre 2020, atteignant 2,05 points.

L’indice a bondi de 1,5 point au deuxième trimestre 2020 à plus de 2 points au

Anthony Collé

Fonds immobilier : une plus-value plus qu’encourageante La société de gestion d’actifs immobiliers lausannoise Fundim clôture son premier fonds, Realitim I, lancé en 2011 avec une performance annuelle supérieure à 11% par an. La caractéristique de ce fonds est que Fundim identifie les projets très en amont. La création de valeur s’opère durant toutes les phases de son développement: du pilotage et de l’affectation du terrain à la réalisation, en passant par la conception. Toutefois cette performance a été rendue possible grâce à la conjoncture de la décennie écoulée et plus précisément grâce au contexte de taux historiquement bas. Dans le cas de ce fonds, 80% des investisseurs sont des institutionnels.

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Le chiffre

1,7% La PPE à l’honneur

Patrick Schmid

D’après les prévisions de Wüest Partner, après trois ans de recul, les prix des PPE devraient légèrement augmenter en 2021 (+0,3%), tandis que ceux des maisons individuelles devraient poursuivre leur tendance, avec une progression de 1,5%. La volonté de payer pour l’immobilier résidentiel reste élevée : depuis le début de l’année 2020, les prix des copropriétés ont augmenté de 5,1% et ceux des maisons individuelles de 5,4%. Cela s’explique par les conditions de financement qui restent favorables, associées à un besoin accru de qualité de vie et d’intimité, compensé par une offre limitée et une faible activité de construction neuve.

Le dernier moniteur de l’immobilier de Credit Suisse indique que les fonds immobiliers suisses cotés se sont remis de leur effondrement lié à la pandémie et affichent un rendement positif de 1,7% depuis le début 2020.

Le rendement global des actions immobilières suisses cotées s’inscrit toujours nettement dans le rouge (–10,5%) et c’est le bon début d’année qui a empêché des pertes encore plus graves. Dans le monde, les actions immobilières signent un repli de 10,4% depuis le début de l’année. Les investisseurs évitent les actions des REIT orientés sur les bureaux (–25,7%), les hôtels (–38,1%) et le commerce de détail (–40,1%).

Une partie des REIT axés sur les surfaces industrielles et logistiques a en revanche profité de la crise (+19,9%).

• Helvetica Swiss Living Fund a nommé le co-fondateur d’Helvetica Property investors, Hans Holdener en tant que nouveau chef de l’investissement et de la gestion des investissements ad interim.

• Suite à la pandémie de Covid-19, les CFF suspendent leurs projets immobiliers. Les réductions d’investissement s’élèvent à environ 700 millions de francs pour les années 2021 à 2025.

• Le 27 janvier 2021, UBS a réduit sa participation dans Aedas Homes. Elle contrôle désormais 5,3 % du capital du promoteur et reste le deuxième actionnaire, grâce à une participation évaluée à 53,2 millions d’euros.

• Jürg Wanzenried a rejoint le bureau de Wüest Partner à Berne en tant que directeur. Cet expert de la branche bénéficie de nombreuses années d’expérience sur le marché suisse de la construction et de l’immobilier.

Une opportunité pour les caisses de pension La Fondation de placement Swiss Life prévoit d’ouvrir deux de ses groupes de placement dans le secteur immobilier aux caisses de pension suisses, pour un volume de 500 millions de francs. Le délai de souscription a été fixé du 1er février au 31 mars, et la libération agendée au 5 mai. Les fonds levés serviront à réduire la quote-part de capitaux de tiers, à acquérir des biens immobiliers, à réaliser des projets de construction et à poursuivre les investissements dans le portefeuille. Depuis leur lancement, les deux groupes de placement ont réalisé une performance annuelle de 5,63% et 5,10% respectivement. Leur taux d’occupation affichait fin octobre 2020 97,1% et 97,7%.

Stefan Mächler

• MoneyPark lance une plateforme immobilière big data publique et gratuite.

Les acheteurs et vendeurs potentiels de biens immobiliers résidentiels ont ainsi accès gratuitement à des données complètes sur le logement qu’ils recherchent ou possèdent.

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SHOWTIME

Eugénie Rousak

10 chaînes YouTube pour comprendre

la politique monétaire

Dans chaque numéro, nous vous présentons les chaînes les plus intéressantes que propose YouTube sur la finance, en privilégiant la gestion de fortune et l’asset management. Dans ce numéro, nous nous intéressons aux programmes qui traitent d’une manière ou d’une autre des subtilités des politiques monétaires telles qu’elles sont menées actuellement. ques minutes seulement, la chaîne germanophone simpleclub propose d’aborder cette thématique à travers la définition de la valeur et la présentation de différentes formes de l’argent. Pour poursuivre cette introduction, les trois fonctions de la monnaie font l’objet de la seconde vidéo, qui figure dans la même playlist.

Was ist die EZB und was sind ihre geldpolitischen Instrumente? EZB einfach erklärt!

• Nombre d’abonnés : 600’000 • Nombre de vues : 300’000 • Nom de la chaîne : Finanzfluss • www.youtube.com/ watch?v=MPjPwk1DKm4 Alors que l’objectif principal des banques centrales est le maintien d’une stabilité des prix, quels sont les instruments dont elles disposent ? Dans cette vidéo en allemand de 8 minutes, Thomas Kehl s’intéresse de plus près aux différentes missions et activités de la Banque centrale européenne (BCE). Dans un format associant les slides avec un stand up, il explique les principaux instruments de la politique monétaire, tels que le taux directeur, l’open market ou encore les réserves.

Animations film Quantitative Easing • Nombre d’abonnés : 120 • Nombre de vues : 20’000 • Nom de la chaîne : FLiP - Erste Financial Life Park • www.youtube.com/ watch?v=E37KztfDVAQ Quand un Bowser de la déflation attaque Mario (Draghi), il sort son arme ultime : le quantitative easing. Le Bowser est un person-

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nage vaguement monstrueux du jeu vidéo Super Mario. A travers une vidéo entièrement dessinée, la chaîne autrichienne Erste Financial Life Park illustre les interactions entre la BCE, les banques et les consommateurs/ entreprises pour mieux comprendre les enjeux de la baisse des taux d’intérêt à zéro.

Finalement, Mario retrouve la princesse avant de devoir faire face aux nouveaux monstres, comme l’inflation par exemple.

Was ist Geld?

• Nombre d’abonnés : 300’000 • Nombre de vues : 70’000 • Nom de la chaîne : Wirtschaft – simpleclub • www.youtube.com/ watch?v=AdE11vzgrUo&list=PLqYRPhBYN3RE1zHbpPIb0HnNsVC-LkDB&index=1 Alors que la politique monétaire est directement liée à la quantité de monnaie en circulation, qu’englobe vraiment la notion de monnaie? Dans une vidéo courte de quel-

Monetary Policy • Nombre d’abonnés : 1 million • Nombre de vues : 150’000 • Nom de la chaîne : YaleCourses • www.youtube.com/watch?v=_SpIaGTq0u8

Dans un cours en amphithéâtre de l’Université de Yale, le professeur et prix Nobel d’économie de 2013, Robert Shiller, explique durant plus d’une heure les caractéristiques et fonctions de la politique monétaire.

Après avoir rappelé les origines de la Banque d’Angleterre puis évoqué la création de la Réserve Fédérale, il révèle les raisons de l’indépendance des banques centrales. Utilisant un tableau noir comme seul support, il explique les conséquences des mouvements de taux de fonds fédéraux et des réserves, avant de faire le rapprochement avec la stabilité du système financier.

The Bitcoin Life Raft: The End of Monetary & Fiscal Policy As We Know It (w/ Raoul Pal) •N ombre d’abonnés : 460’000 •N ombre de vues : 500’000 •N om de la chaîne : Real Vision Finance •w ww.youtube.com/watch?v=qL2LfVRl3J0 Si les politiques monétaires sont profondément attachées à la notion de la monnaie, le développement important des monnaies numériques conduit à une nouvelle réflexion des principes établis. Dans une vidéo en anglais tournée en octobre 2020, Raoul Pal, ancien gestionnaire de fonds, explique les conséquences destructrices des émissions de la monnaie par les banques centrales, présentant le Bitcoin comme était le radeau de sauvetage de cette période de transition vers un monde d’actifs numériques.

What’s all the Yellen About? Monetary Policy and the Federal Reserve •N ombre d’abonnés : 12 millions •N ombre de vues : 1,3 million •N om de la chaîne : CrashCourse •w ww.youtube.com/ watch?v=1dq7mMort9o&t=4s

Pourquoi Janet Yellen fait-elle partie des personnalités les plus influentes au monde ? Les États sont-ils tous keynésiens ? Quel est le rôle de la confiance dans un système ? Quels sont les leviers de la Réserve fédérale et de ses homologues ? Telles sont les questions auxquelles Jacob Clifford et Adriene Hill répondent en 9 minutes. Aussi colorée qu’accessible, cette vidéo mêle les passages animés aux photos d’archives, en passant par les interventions explicatives des deux présentateurs anglophones.

Bitcoin, monnaies et banques centrales • Nombre d’abonnés : 40’000 • Nombre de vues : 15’000 • Nom de la chaîne : Zonebourse • www.youtube.com/ watch?v=G5aeyVb7hC4

Alors qu’une monnaie se doit être divisible, durable, portable, vérifiable, rare et acceptée, le Bitcoin se distingue positivement de l’or et du fiat (monnaie fiduciaire) justement de par sa quantité limitée et sa facilité de transport. Seul bémol, il n’est pas largement exploité. Ancien tradeur, Xavier Delmas décrypte les activités des banques centrales, avant de se demander s’il est possible de se protéger contre les hyperinflations et les dépréciations. Finalement, pourquoi le bitcoin ne pourrait-il pas être une assurance ?

Politique monétaire non conventionnelle • Nombre d’abonnés : 30’000 • Nombre de vues : 75’000 • Nom de la chaîne : Cité de l’économie • www.youtube.com/watch?v=BXNlJYwy-p4 Faisant suite à un premier court-métrage d’animation qui présentait les politiques conventionnelles, cette vidéo se focalise sur la situation post crise de 2008. Alors que les taux bas sont inefficaces, les banques centrales doivent imaginer de nouvelles mesures pour stabiliser le système et rétablir la confiance. Initiative de la Banque de France, cette chaîne dédiée à la culture économique décrypte en 6 minutes la politique monétaire non conventionnelle et ses différents leviers.

Qu’est-ce que la monnaie et comment est-elle créée? l DME • Nombre d’abonnés : 115’000 • Nombre de vues : 10’000 • Nom de la chaîne : Draw my economy • www.youtube.com/watch?v=AepsS7Fay_8 Alors que la monnaie physique représente seulement 5% de la masse monétaire en circulation, de quoi les 95% restants se composent-ils ? Cette vidéo entièrement animée de la chaîne francophone Draw my economy revient justement sur ce qui se cache réellement derrière le terme de monnaie. La question de la création de la monnaie est également soulevée, et, malgré les croyances, ce ne sont pas forcément les États ou les Banques centrales qui sont derrière.

Macroéconomie - Politique monétaire • Nombre d’abonnés : 21’000 • Nombre de vues : 70’000 • Nom de la chaîne : Jean-Baptiste Fleury • www.youtube.com/ watch?v=0U9JREN0MP8

Faisant partie du cycle sur les politiques économiques, cette vidéo en français s’intéresse à la politique monétaire et à ses limites d’une façon très schématique. Débutant par l’analyse du taux d’intérêt et s’aidant de l’équation de la demande globale et de sa représentation graphique, le youtubeur illustre ensuite les notions de taux de change flexible et de la trappe à liquidité. Les formules et les mouvements de courbes sur les graphiques sont directement écrites et dessinées sur un fond noir, ce qui facilite le suivi des différents scenarios. n

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Un été indien d’anthologie

À l’ouest du Canada s’étendent à perte de vue des lacs par milliers et des forêts qui se parent de couleurs au dégradé encore plus sensationnel en automne. C’est au milieu de cette nature saisissante que s’est installé le Clayoquot Wilderness Lodge, un camp de de luxe pensé pour l’émerveillement de ses hôtes.

Lauren Mazza

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innombrables écolodges fleurissent partout dans le monde et nombreux sont les voyageurs à embrasser cette nouvelle tendance dans leur recherche de l’authentique et de l’insolite. Clayoquot Wilderness Lodge l’a bien compris et met tout en œuvre pour offrir à ses clients l’expérience d’un retour à la nature unique, luxueux et immersif. Situé dans la baie de Clayoquot, à l’ouest de l’île de Vancouver, le lodge est au cœur d’une réserve naturelle classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il cohabite avec les Nuu-chah-nulth, une communauté amérindienne. Ensemble, ils œuvrent pour protéger le patrimoine local et guider les voyageurs dans la découverte de ces terres.

Le dépaysement commence dès la sortie de l’avion avec une station de taxis pas comme les autres, car pour se rendre au Clayoquot Wilderness Lodge, le moyen le plus rapide est l’hydravion. Après >>>

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Clayoquot Wilderness Lodge Adresse: Bedwell River Valley, Alberni-Clayoquot C BC V0R 2Z0, Canada Tél. : +1 888 333 5405 Site web : www.clayoquotwildernesslodge.com

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>>> un amerrissage sur le lac, c’est en charrette tirée par des chevaux que les clients se rendent au camp !

Ces paysages côtiers et ces forêts magistrales sont le décor idéal pour un « bain de forêt ». Ce concept ancestral si chère à la culture niponne met en avant l’impact positif des arbres sur notre immunité ainsi que sur les maladies liées au stress.

Une fois sur place, un large choix d’activités sont proposées selon les goûts de chacun, pour plaire aussi bien aux fondus de sport qu’aux amateurs de farniente.

Au programme, sur terre, des sessions d’escalade ou de tir à l’arc sont organisées. Une randonnée équestre au milieu de la vallée fluviale jusqu’à des champs aurifères abandonnés entraîne les cavaliers à l’époque des mines d’or. Et pour devenir un véritable Davy Crockett, rien de mieux que de participer à des ateliers d’apprentissage à la survie en milieu sauvage ou aux techniques du métier de trappeur.

Côté eau, les activités ne manquent pas non plus entre rafting, canyoning, tour en bateau ou canoë-kayak pour admirer la diversité de la faune. Avec un peu de chance, les voyageurs pourront apercevoir baleines, ours, phoques et rassemblement de poissons tout au long de la rivière. Pour une immersion totale, une héli-randonnée offre aux passagers des vues spectaculaires à 360 degrés et permet d’atteindre des endroits difficiles d’accès jusqu’à des piscines privées et des chutes d’eaux secrètes au milieu d’une nature sauvage et encore intacte. D’autres préfèreront profiter du calme des lieux pour pratiquer des cours de yoga ou de méditation afin de reconnecter leur esprit et leur corps pour revenir à l’essentiel.

Après l’effort, le réconfort. Pour cela, rien de mieux que le bar SS Ivanhoe, qui tire son nom de l’ancien remorqueur entièrement vitré et situé au bord de la rivière Bedwell qui offre une vue exceptionnelle sur le cadre environnant hors du commun.

Membre des Relais & Châteaux, le campement offre aux voyageurs un service impeccable dans un design cossu. Les 25 tentes blanches coupées du monde et nichées dans la forêt vierge ne sont pas sans rappeler les campements du XIXème siècle. Mais la ressemblance s’arrête là. De la décoration au service, tout est soigné dans un subtil mélange de luxe et de culture locale afin de préserver au mieux cet écrin sauvage.

Clayoquot Wilderness Lodge est un arrêt dans le temps. Chacun peut y laisser ses repères pour s’émerveiller du vol majestueux d’un pygargue ou se laisser emporter par les paysages alentours qui abondent de trésors naturels. Une carte postale grandeur nature.

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styles

Rubrique réalisée par Lauren Mazza

«Concilier élégance et fonctionnalité» A Zurich, Qwstion propose une collection de sacs conçue à partir de solutions originales et durables, quitte à créer ses propres matériaux. Dans l’esprit toujours moderne du design suisse, ses créateurs n’en oublient pas pour autant de jouer aussi la carte du raffinement.

Qwestion de philosophie Le Zip Pack multi-usages en Bananatex illustre parfaitement la philosophie de Qwstion. De design minimaliste, cette combinaison unique de matières végétales - la fibre de banane- est le fruit d’une remise en cause des normes. Son contenu s’organise facilement, grâce à des poches intérieures de différentes tailles et une pochette garnie de feutre Merino, aux dimensions d’un MacBook Pro 16. Il peut être porté de plusieurs manières grâce à sa poignée modulaire et ses bretelles réglables, et le choix des matériaux en fait l’un des premiers sacs à dos conçus pour une économie circulaire.

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C

omment est né le concept de la marque Qwstion?

Qwstion a été fondé à Zurich en 2008 par Matthias Graf, Hannes Schoenegger, Sebastian Kruit, Fabrice Aeberhard et moi-même..

Nous n’arrivions pas à trouver le sac que nous cherchions et nous avons donc décidé de le fabriquer nous-mêmes, en remettant la norme en question. Dans un monde où tout est accessible en quantité suffisante, il nous a semblé évident qu’il était de notre responsabilité d’avoir un impact positif sur la nature et le vivant, et d’agir de la façon la plus durable possible. Sous l’influence de la tradition du design suisse, nous nous efforçons de trouver des solutions originales pour créer les accessoires essentiels du quotidien, en conciliant élégance et fonctionnalité. z

Quels sont les matériaux utilisés dans vos produits? z Depuis le lancement de Qwstion en 2008, nous avons tenu à fabriquer des objets fonctionnels du quotidien à partir de fibres végétales et d’autres matériaux naturels comme alternative au plastique non biodégradable, qui continue aujourd’hui à dominer l’industrie textile. Afin d’améliorer les choses, nous avons fait de la recherche en matériaux un des fondements de notre processus de conception. Nous avons donc mis au point nos propres matières techniques, comme le tissu à base de fibre de banane, le Bananatex, qui vient de recevoir le German Sustainability Award.

En quoi vous distinguez-vous des marques concurrentes? z Chaque jour, nous remettons en cause la norme. Nous remettons en question la manière dont les objets sont conçus, fabriqués et distribués, pour trouver de meilleurs moyens qui bénéficient à la fois à la nature et à l’humain. Le résultat, ce sont des objets du quotidien faits à partir de matières végétales, permettant de conjuguer durabilité avec fonctionnalité et style intemporel.

Quelle est votre philosophie lorsque vous mettez au point un nouveau modèle? z Nous pensons que chacun de nos produits doit avoir une bonne raison d’être, en commençant par améliorer ce qui existe déjà. Nos produits commencent par une idée, que nous exprimons sous sa forme la plus basique, d’abord avec le matériau. L’élaboration de nos produits est dictée par une perspective de long terme, à la fois esthétique et fonctionnelle, à l’opposé des tendances et des saisons dans l’univers de la mode.

Au contraire, de par la tradition suisse moderne, nous valorisons des produits uniques qui résultent de mûres réflexions. Ils peuvent être utilisés chaque jour dans de multiples scénarios et environnements. A chaque mise en production, nous améliorons leur qualité, leur fonctionnalité et leur durabilité.

Christian Paul Kaegi Co-fondateur, Directeur artistique

QWSTION Schweiz Badenerstrasse 156 – 8004 Zurich – Suisse +41 76 564 5864 www.qwstion.com

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styles

Sécurité maximale La sécurité à vélo passe à la vitesse supérieure avec le casque Faro. Avec ses puissantes lumières frontales et arrières, ainsi que son feu de freinage, il permet aux cyclistes de rester visible en toutes circonstances. Il est aussi connecté à une application qui permet d’envoyer un message automatique à la personne de son choix en cas d’urgence. De quoi assurer à tous les adeptes de la « petite reine » de rouler en toute sérénité. www.unit1gear.com

Pression maison La tendance du homebrewing est en plein essor. Le tonneau de brassage proposé par Pinter a un design sobre mais coloré et séduisant, avec une capacité de 10 pintes. Il est livré avec un kit comprenant tout le nécessaire pour réaliser sa bière, ainsi qu’un liquide de nettoyage. Quant au résultat, les avis sont unanimes : le goût est excellent. Et cerise sur le houblon, par rapport à une consommation de bières achetés en commerce, on réduit son emballage de 70% et son empreinte carbone de 50% ! Tout à fait dans l’air du temps… www.thegreatergood.co.uk

La turbine à montres L’entreprise Rapport Londres, spécialisée dans les accessoires horlogers et de montres, présente une nouvelle pièce qui s’inspire du secteur aéronautique. Ce remontoir de montre qui rappelle le moteur d’un avion, porte tout naturellement le nom de « Turbine ». Élégant et soigné, il est à lui seul un objet de décoration. www.rapportlondon.com

Top Chef

A

vec l’arrivée prochaine du printemps et des beaux jours, il va falloir s’équiper pour préparer les nombreux barbecues qui agrémenteront bientôt vos week-ends. Lorenzi Milano a trouvé la solution avec cette housse portable qui inclue : une brosse, deux spatules et une broche. Cet ensemble devrait bientôt devenir votre plus fidèle allié en cuisine. www.lorenzi-milano.com

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Le skate planche sur Wahrol

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éunir des passionnés d’art et des mordus de skateboard, c’est désormais possible grâce au collectif Skateroom qui collabore avec des artistes contemporains pour designer ses planches. C’est avec la Fondation Andy Warhol que ce skate en bois d’érable canadien a été conçu. Son motif revisite l’une des plus célèbres œuvres de Warhol. Grâce à son kit de fixation murale, si cette planche de skate ne permet pas de rider, elle peut en tout cas être admirée.

www.theskateroom.com

Doux comme un agneau

Strike !

Smythson, célèbre marque de maroquinerie et papeterie de luxe, ajoute une nouvelle corde à son arc avec une création ludique : un jeu de bowling à la patine extraodinaire. À l’intérieur d’une pochette en cuir texturé: un set de neuf quilles et trois boules en bois, ainsi qu’un bloc-notes et un stylo pour ne pas perdre le compte des points. Idéal pour une partie de plaisir. Pour le fabricant, il s’agit là d’une tentative de diversification qui fait strike.

Parce qu’en avril, il est hors de question de se découvrir d’un fil, Loro Piana a eu l’heureuse idée de confectionner une veste à partir de mèches de mouton.

Douce et résistante, sa coupe ample lui permet d’être associée avec n’importe quelle tenue.

Idéal pour traverser les frimas de l’hiver en attendant que le thermomètre veuille repartir à la hause. www.loropiana.com

www.smythson.com

A pleine main Aujourd’hui, tablettes et ordinateurs portables remplacent les bureaux de voyage.

La marque Pineider propose donc aux plus nostalgiques un set nommé « 1949 », fabriqué en bois de cerisier et cuir lisse. Il comprend de nombreuses plumes, un encrier, ainsi que tout le nécessaire pour l’écriture. Aussi ergonomique et robuste que léger et élégant. Désormais plus d’excuses pour commencer une correspondance digne de Madame de Sévigné. www.pineider.com

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Dans chaque numéro, nous souhaitons vous intéresser aux engagements d’une fondation à caractère philanthropique.

PlanetSolar déploie toute son énergie Basée à Yverdon-les-Bains, et emmenée par Raphaël Domjan, la fondation PlanetSolar compte parmi ses réalisations le premier tour du monde en bateau solaire. C’était il y a une dizaine d’années. Depuis, elle multiplie les initiatives pour promouvoir l’énergie solaire et aborder la mobilité dans un plus grand respect de l’environnement.

Comment est née l’idée de la fondation PlanetSolar? z La fondation PlanetSolar a été créée en 2007 par l’éco-explorateur Raphaël Domjan, dans le but de réaliser le premier tour du monde en bateau solaire. Son objectif était alors de promouvoir à la fois le potentiel de l’énergie solaire et une mobilité plus respectueuse de l’environnement.

La fondation poursuit aujourd’hui ces actions en Suisse et dans le monde afin de lutter contre les changements climatiques.

Quels résultats a pu obtenir la fondation à ce jour? z Avec la Fondation PlanetSolar, nous avons réalisé le premier tour du monde en bateau

solaire jamais réalisé. Cette première mondiale a eu lieu entre 2010 et 2012. Ce fut une incroyable expérience grâce à laquelle la fondation poursuit ses actions en soutenant la recherche dans l’usage de l’énergie solaire. Dans cette logique, elle a réalisé un ouvrage et une exposition itinérante sur les pionniers de l’énergie solaire afin de sensibiliser les jeunes à cette technologie et à son incroyable potentiel. Finalement elle participe avec des ONG à des projets humanitaires, à titre d’exemple elle soutient la création d’une filière de formation d’installateur solaire au Sénégal.

Quels objectifs espérez-vous atteindre à l’avenir avec votre fondation? z La Fondation PlanetSolar et ses partenaires souhaitent, à travers leurs actions de communication et leurs différents projets, participer à l’accélération de la transition énergétique afin de passer d’une société basée sur les énergies fossiles à un monde utilisant exclusivement les énergies renou-

velables. A titre d’exemple, nous travaillons actuellement avec nos partenaires au développement d’un logiciel de routage pour les bateaux hybrides du futur, leur permettant d’optimiser leur route en fonction de leur performance et des prévisions météorologiques. Le but est bien évidemment de trouver la route la plus rapide et la plus économique en termes d’énergie.

En quoi consiste votre projet SolarStratos? z SolarStratos a pour ambition de promouvoir l’énergie solaire et l’aviation du futur afin de protéger le climat de notre planète des gaz à effet de serre. SolarStratos vise aussi à démontrer qu’il est possible de réaliser des prouesses qui dépassent le potentiel des énergies fossiles : les véhicules électriques et solaires comptent parmi les grands défis du 21ème siècle. Notre avion ouvre une porte sur la mobilité de demain. n

Raphaël Domjan Raphaël Domjan est né le 19 janvier 1972 à Neuchâtel, en Suisse. Explorateur et conférencier suisse, il a initié et réalisé le premier tour du monde à l’énergie solaire (2010 et 2012) à bord du catamaran MS PlanetSolar. En 2015, il réalise la première navigation solaire polaire dans l’Océan Arctique. Il est également fondateur, pilote de SolarStratos, premier avion solaire stratosphérique. En août 2020 il effectue le premier saut d’un avion électrique et la première chute libre solaire de l’histoire. Raphaël Domjan a reçu le prix solaire Suisse en 2012 et le prix solaire européen en 2013.

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2010-2012

PREMIER TOUR DU MONDE À L’ÉNERGIE SOLAIRE La fondation PlanetSolar remercie chaleureusement ses précieux et fidèles donateurs.

DONATEURS

DONATEURS INSTITUTIONNELS

FONDATIONS DONATRICES

SUPPORTS SCIENTIFIQUES ET ÉDUCATIFS

nectar

Delphine Gosseries

Un terroir de grands pinots noirs Dans chaque numéro, Catherine Cornu et Stéphane Meier, deux passionnés, vous présentent les trésors du vignoble suisse. Ce mois-ci, au tour des cépages pinot noir de Michael Broger Weinbau et de son vignoble du Ottenberg.

L

e vignoble centenaire du Ottenberg qui domine Weinfelden, dans le canton de Thurgovie produit de magnifiques vins issus majoritairement des cépages pinot noir et müller-thurgau, appelé aussi riesling-sylvaner. Porté par la dynamique du domaine emblématique de la région, le Schlossgut Bachtobel, Michael Broger est devenu un acteur incontournable de la région.

Après avoir travaillé entre 1995 et 2002 auprès de la famille Bachtobel, Michael Broger a créé en effet son propre domaine à quelques centaines de mètres du fameux Schlossgut. Le rêve de produire son propre vin a pu ainsi prendre forme. Il cultive 2,5 hectares en biodynamie, mais sans en revendiquer le label. Les conditions climatiques étant parfois très humides en automne, et donc propices aux maladies, certains fongicides se révèlent nécessaires. Cependant, au fil des années, leur utilisation est de plus en plus sporadique car la vigne a appris à se défendre des maladies par elle-même.

Pour ce qui est du pinot noir, le domaine produit quatre cuvées en AOC: Weinfelden, Ottoberg, Schnellberg et Alte Rebe, ainsi que deux vins sans sulfites ajoutés, issus des crus Ottoberg et Weinfelden sous le label BrogerDynamisch.

Les vendanges sont manuelles et les fermentations sont lentes en cuve inox bénéficiant d’extractions douces et initiées par des levures indigènes. La cuvée Ottoberg est élevée en barriques anciennes de 2, 3 et 4

Catherine Cornu et Stéphane Meier sont deux grands passionnés du vin auquel ils consacrent leurs loisirs. Ils participent à de nombreux jurys de dégustation et ont représenté quatre fois la Suisse au championnat du

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monde de dégustation de la Revue des Vins de France. En octobre 2018, ils se sont classés à la 6ème place. En 2011, ils ont lancé VINvitation pour partager leur passion du vin avec d’autres. Au travers de VINvitation, ils organisent

vins et les cuvées Schnellberg et Alte Rebe en barriques neuves de chênes français.

Nous avons eu la chance de déguster des millésimes tels que 2007, 2009 ou 2012 de la cuvée Alte Rebe et il est indéniable que ces vins ont un fort potentiel de garde, n’ayant rien à envier aux grands pinots noirs produits dans le monde. Finesse et caractère sont l’apanage des pinots de MichaeL Broger.

Michael Broger produit également des charcuteries artisanales qui sont réservées aux événements organisés au domaine où aux fidèles clients qui se rendent à la cave pour une visite. z Dégustation : Blauburgunder, cuvée Alte Rebe 2018 Couleur d’un rouge sombre, le nez développe des arômes de mûre, de myrtille et d’épices avec un boisé très élégant. L’attaque est veloutée et dense avec une puissante masse tannique. Ce superbe pinot noir très typé bourguignon (Côte de Nuits) nous propose une explosion de fruits noirs, notamment la cerise noire en rétro-olfaction.

Le vin est très équilibré et dispose d’un fort potentiel de vieillissement. Néanmoins il est déjà possible de le consommer dès à présent en le passant en carafe et/ou en l’ouvrant 4 ou 5 heures avant de le déguster.

Ce vin s’accordera à table avec une belle côte de veau grillée ou une volaille fermière rôtie au four. n

des évènements à la carte, pour des privés ou des entreprises, avec des soirées à thème agencées selon le principe «accord vins et mets» ou dégustation seule.

Plus d’information: www.vinvitation.ch

regard un

unique

sur vos imprimés

Editeur | Imprimeur | 2610 Saint-Imier | www.ijc.ch

Eugénie Rousak

L’étalon-bitcoin – L’alternative décentralisée à la banque centralisée Par Saifedean Ammous

A

lors que le Bitcoin a récemment fêté sa première décennie, cette cryptomonnaie est encore au cœur des débats, suscitant des interrogations sur sa légitimité et son influence sur la finance du XXIe siècle.

Largement accessible et détachée de toute nation, peut-elle vraiment défier le monopole étatique de la monnaie ? Pour répondre à cette question, l’économiste Saifedean Ammous se plonge dans l’évolution monétaire, remontant du troc des coquillages et du sel à l’étalon-or et l’apparition de la

• 2e pilier Pittet Associés, Mix & Remix Connue pour ses livres thématiques sur l’économie ou encore les institutions politiques suisses, l’édition Loisirs et Pédagogie a réédité l’ouvrage entièrement dédié au 2e pilier. Obligatoire pour la grande majorité des salariés en Suisse, il reste pourtant un élément complexe et mal connu du système de sécurité sociale helvétique. Alors que cette édition reprend les bases du fonctionnement du 2e pilier, elle est également agrémentée de nouvelles dispositions, comme le droit de divorce, ou encore l’investissement socialement responsable.

• Innover comme Elon Musk, Jeff Bezos et Steve Jobs Par Alain Dupas, Jean-Christophe Messin et Cyril de Sousa Cardoso Alors qu’aux Google, Amazon, Facebook & Apple se sont rapidement rajoutés les Netflix, Airbnb, Tesla & Uber, ces entreprises sont aujourd’hui les plus grands phénomènes du XXIe siècle. Si leur succès n’est plus à démentir, qu’avaient-elles de si particulier pour se distinguer de leurs concurrents ? Le physicien Alain Dupas, le conseiller stratégiques Jean-Christophe Messin et le spécialiste de l’innovation Cyril de Sousa Cardoso ont uni leurs forces pour analyser ces triomphes industrielles et en tirer des leçons de réussite pour les prochains.

• Rework : réussir autrement Par Jason Fried et David Heinemeier Hansson Best-seller international, Rework : réussir autrement est une introduction aux principes, ou plutôt contre-principes des normes du travail au XXIe siècle. S’adressant aussi bien aux CEO qu’aux intra-entrepreneurs, employés férus de l’innovation, il contredit les manifestes établis, comme « on apprend de nos erreurs », la planification est essentielle ou encore travailler plus est synonyme de succès. D’ailleurs, les mêmes auteurs ont récemment publié un véritable guide du slow-working, Arrêtons de bosser comme des fous !.

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dette publique. Ainsi, ce diplômé de Columbia University, American University of Beirut et London School of Economics tente de déterminer les caractéristiques d’une monnaie saine et ses réelles influences sur la croissance économique, les échanges et l’innovation, pour ensuite les confronter au Bitcoin. Il en sort gagnant. « Sa seule existence constitue une police d’assurance qui rappelle aux États qu’ils n’ont désormais plus le monopole sur le dernier objet que l’establishment contrôle, en l’occurrence la monnaie » a d’ailleurs mentionné le statisticien et économiste Nassim Nicholas Taleb dans la préface qu’il a rédigée.

• Le franc fort, la politique de la Banque Nationale Suisse et sa fortune - Péripéties et imbrolios monétaires en Suisse Par Jean-Christian Lambelet Alors que le franc suisse s’est vu réévalué de 10% en 2015, la performance de l’économie nationale s’est avérée bien en dessous des prévisions. Il en va ainsi du seul instrument dont la Suisse dispose pour répondre aux influences du reste du monde. Amalgame entre les données statistiques et les sections explicatives, cet ouvrage de Jean-Christian Lambelet, professeur d’économie à l’Université de Lausanne, est un voyage au cœur des activités de la Banque nationale et son influence sur le taux de change réel du franc suisse.

• Investir éco-éthique Par Christopher M. Klein Alors que la conscience écologique est en plein essor, l’interrogation sur la composante durable, éthique, environnementale et sociale s’invite de plus en plus souvent dans la gestion des portefeuilles. Si les investisseurs veulent devenir éco-éthiques, ils ne souhaitent pas le faire au détriment du rendement. Véritable guide vert aussi bien du côté théorique que pratique, Investir éco-éthique explique huit stratégies pour se lancer.

• L’essentiel de la bourse et des marchés de capitaux Par Catherine Karyotis Si accéder à la bourse est un véritable jeu d’enfant aujourd’hui, encore faut-il ne pas s’y perdre. Cet ouvrage de la collection Les carrés explique d’abord le fonctionnement de la bourse, pour ensuite se tourner vers la description des différents types de marchés, comme celui des capitaux, monétaire ou encore de dérivés. Finalement, quelques techniques et stratégies d’investissement sont détaillées pour comprendre les gestes et avoir un point de départ. Après cette introduction condensée, le trading peut commencer !

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SPHERE N°21 MARS / MAI 2021

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« Il faut que le grand public comprenne mieux à quoi lui sert la gestion d’actifs » DOSSIER SPÉCIAL

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