L'alimentation bio et durable : Etat des lieux et perspectives

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« Moi c’est l’inverse. Bio c’est bien, local c’est mieux. Je regarde la provenance des produits et privilégie un producteur local, notamment pour l’impact carbone.

Richard Nivet (Biovore occasionnel)

Le bio est tout de même chez beaucoup de consommateurs relié au local. L’idéal pour les gens est que les produits bio viennent de leur département, au pire de leur région mais pas d’Europe de l’Est. Et pour les plus engagés, environ un tiers des Français, manger bio c’est aussi un moyen de créer de l’emploi local. Elizabeth Pastore-Reiss (Greenflex)

C’est vrai. Local rime pour moi avec bio grâce aux paniers biologiques ! Avoir une relation directe avec les agriculteurs est un privilège. Quelle joie de découvrir chaque semaine les délicieux légumes de saison que la ferme nous a préparé.

Christine Lacaze (Bioaddict)

Lorsque nous avons créé notre coopérative alimentaire, c’était pour des raisons de traçabilité, de transparence et pour valoriser l’agriculture biologique et paysanne. Sans débouchés, des savoir-faire paysans risquent de disparaître dans bien des régions.

Christophe Pradal (Coop de la Goutte d’Or)

Dans notre ferme on a identifié deux principaux types de clientèle : les amateurs de produits bio et les locavores qui ne consomment pas forcément du bio. Quand on leur explique l’intérêt de manger des produits locaux et bio, ils sont tous très réceptifs.

Jean-Pierre Simon (Agriculteur)

Bon d’accord, il y a visiblement une convergence entre l’alimentation locale et le bio. Confrontée elle aussi à la libéralisation des échanges, la filière bio française peut-elle répondre aux enjeux de la relocalisation des filières locales et dynamiser les territoires ?

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