Focus BIM & Infrastructures

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U N S U P P LÉMEN T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

14 Les solutions logicielles

Le BIM c’est bien, l’Open BIM c’est mieux Alors que les entreprises suisses se mettent gentiment au BIM, toute la problématique du type de format utilisé se pose. Pour une meilleure collaboration entre les différents acteurs concernés, on ne peut que conseiller l’utilisation d’un format de fichier ouvert et indépendant qu’est l’IFC. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

A la base, l’utilisation des solutions BIM est censée faciliter la conception, la planification et la réalisation d’un projet de construction. Durant les différentes étapes du chantier, ces outils informatiques doivent également permettre d’améliorer la collaboration et la coordination entre les différents corps de métier. Et une fois le bâtiment réalisé, les technologies du BIM ont un rôle important à jouer dans l’optimisation des tâches liées à la maintenance et l’entretien des nouveaux locaux. Ces solutions technologiques doivent donc constituer une manière de simplifier et d’améliorer des processus de travail collaboratifs. Mais à l’heure où l’on prône le recours à cette technologie, un nouveau problème se pose: celui des nombreuses solutions informatiques disponibles sur le marché. Car selon le type de logiciels vers lequel une entreprise décide de se diriger, les

données créées pourraient se trouver dans un format non compatible avec d’autres logiciels. Pour que le BIM constitue réellement une aide et ne devienne pas un immense casse-tête informatique, il s’agit aujourd’hui de se mettre d’accord et d’agir avec bon sens. Dans cette optique, la démarche la plus simple consiste à recourir à des formats de type IFC (Industry Foundation Classes). Ouvert, ce type de format peut aisément être lu par la plupart des logiciels destinés aux métiers de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction. «Nous tentons de sensibiliser et rassurer les architectes, ingénieurs et entreprises qui douteraient encore de l’efficacité des échanges IFC, évoque Philippe Bondier, directeur technique d’Abvent Suisse. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous organisons l’Open BIM Tour, une tournée entre différentes villes de Suisse romande qui rassemble de nombreux acteurs et intervenants autour de thématiques liées à l’utilisation des technologies nécessaires aux processus BIM. Durant ces journées, nous échangeons des maquettes numériques entre partenaires du projet en utilisant des logiciels différents mais capables d’écrire et lire le format ouvert IFC. L’avantage du format IFC, c’est qu’il n’est pas lié à un éditeur de logiciel, qu’il est gratuit et qu’il sera encore lisible dans 20 ou 50 ans par

n’importe quel logiciel du marché. Pour faciliter l’implémentation du BIM, nous proposons également différents modules de formation destinés aux entreprises qui voudraient se former pour passer au BIM.» Si certaines entreprises générales, qui sont les plus demandeuses de collaboration BIM en Suisse aujourd’hui, utilisent plutôt des produits informatiques fermés

(Closed BIM), il n’empêche que la collaboration avec d’autres systèmes (Open BIM) reste plus que possible. Encore faut-il pouvoir établir un dialogue constructif sur le sujet. Dans ce sens, on ne peut d’ailleurs que souhaiter une forte implication de la plateforme Bâtir Digital Suisse, dont le rôle doit clairement consister à agir pour la promotion de l’Open BIM.

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www.abvent.ch — www.archicad.fr

© Patterson Associates Architects — Photo © Patrick Reynolds


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