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(La lumière de la maison s’éteint, les deux sœurs s’endorment. Sur scène apparaît bientôt ce qu’on devine être un rêve. On ne sait pas bien lequel des personnages fait ce rêve, peut-être tous les trois à la fois. On y voit Tsargo endimanché qui frappe à la porte pour emmener Adrriana au bal. Tous les deux portent des loups, mais demeurent nettement reconnaissables, peut-être grâce à un vêtement dont l’aspect et la couleur permettent de les identifier. Elle sort le rejoindre, mais quand elle le prend par le bras, elle se retrouve avec une bouteille sous l’aisselle, comme si la bras, ou le jeune homme tout entier, s’était transformé en bouteille. Elle éclate de rire, lâche la bouteille, qui tombe à terre, et se brise en mille morceaux et mille gouttelettes. Le rire d’Adriana se transmet du rêve à la réalité. Tsargo, qui l’entend, et qui semble avoir fait le même rêve, se lève et s’enfuit comme un damné en proférant des menaces. Pendant qu’on assiste à ces événements sur scène, des voix off racontent ce qui se passe. Des voix qui s’entremêlent, qui se chevauchent; il y a là un chœur, mais on reconnaît aussi, de temps à autre, le timbre de Tsargo, de Refka ou d’Adriana.)
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