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de le isole, e terreni nuovamente trovati » par le secrétaire d'ambassade vénitien, Angelo T r e v i s a n (Venise 1504), et que cet écrit a son origine dans un travail de P i e r r e Martyr; si. l'on mentionne enfin la relation, de seconde main, de L a s Casas, dans son Historia de las Indias (t. III, chap. C L X X I I I , pages 448-451) datant du milieu du X V I siècle, rémunéra tion des documents concernant le v o y a g e de V . Y . Pinzon peut être considérée comme complète. a) L e document le plus authentique est sans doute la capitulation royale du 5 septembre 1501, dont, vu leur connexion avec l'objet du litige, les paragraphes les plus importants sont reproduits ci-après ), bien que cette pièce ait été discutée ailleurs ) d'une façon détaillée : . . . « V o u s êtes allé faire des découvertes sur la Mer Océane, du côté des Indes, où à l'aide de Dieu Notre Seigneur, et par votre habileté, votre travail et vos efforts, vous avez découvert certaines îles et des terres continen tales auxquelles vous avez donné les noms suivants : S a n t a Maria de la Consolacion et R o s t r o Hermoso ; e t . . . de là vous avez longé la côte qui v a vers le Nordouest jusqu'au grand fleuve que vous avez nommé S a n t a Maria de la Mar-Dulce, et, toujours vers le Nordouest, tout le long de la terre jusqu'au Cap de S a n V i c e n t e . . . ; vous serez notre Capitaine et Gouverneur des susdites terres, ci-dessus nommées, de la susdite pointe de Santa Maria de la Consolacion, le long de la côte, jusqu'à Rostro Hermoso, et, de là, de toute la. côte qui v a au Nordouest jusqu'au susdit fleuve que vous avez nommé S a n t a Maria de la Mar-Dulce a v e c les îles qui se trouvent à l'embouchure du susdit fleuve qui s'appelle M a r i n a t a m b a l o . . . » e
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) D ' a p r è s la traduction française figurant dans M. B . II, pp. 2 et suiv. ) V o i r ci-dessus, page 86.