DE
SURINAM.
CHAPITRE
75
XVI.
De
la culture du Coton, des Moulins pour l'éplucher, & de la manière dont on remballe.
Pourvu
que les Cotonniers foient.dans un terrein fec, ils n'ont pas befoin de beaucoup de foins ni de dépenfes. On tire ces arbrisseaux de leurs semences, que l'on plante h une petite distance, l'une de l'autre , observant, feulement, qu'elles foient mises en terre , dans un temps pluvieux, afin qu'elles puissent germer d'autant plus vîte ; &, au bout de neuf mois, l'arbrilleau est déjà parvenu à toute fa grandeur, & chargé de fruit. On prétend qu'en le coupant raiz-terre, tous les trois ans , il en porte davantage, & que le Coton en devient plus beau; mais c'est ce que je ne puis affirmer , parce qu'on n'a pas encore fait allez d'expériences fur la culture de ce fruit. Quand le Coton est mûr, c'est-à-dire,
quand toutes les gousses font bien ouver-