De la Guyane française, de son état physique, de son agriculture, de son régime intérieur

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49 p. 784 et 755, Paris 18 17). C'est la descendance de ces Européens qui a peuple' les Antilles anglaises ; elle contribue encore aujourd'hui à peupler Démérary, Berbice et Essequebo. 9°. L'auteur anglais de l'ouvrage intitulé : De la politique de V Angleterre dans ses rapports avec ses colonies, dit : «Ce n'est pas. l'inaptitude des » blancs à travailler la terre, c'est leur orgueil ui leur fait employer les bras des nègres. A là »Barbade, un grand nombre de descendans des » familles originaires travaillent dans les champs » comme y travaillaient leurs ayeux, et ils pa» raissent plus forts et mieux portans que les au» tres.... C'est la facilité avec laquelle on se pro» curait des nègres, c'est aussi l'influencé de » l'exemple qui ont entretenu cette opinion que » l'homme blanc ne peut supporter les fatigues » de l'agriculture; ce préjugé est dans les colo» nies le principal obstacle à l'industrie des Euro» péens.... On dira, peut-être, que les blancs qui » y travaillent la terre sont créoles et accoutumés » au climat dès leur enfance; j'en conviens, mais » à Surinam on voit plusieurs natifs de la Hollande » et de l'Allemagne, qui labourent leurs champs » et qui conservent leur santé. Enfin, je suis per» suadé que, pourvu que le cultivateur européen » ne s'expose pas trop à la chaleur du jour, il n'a » rien à craindre. Ce qui fait périr tant de soldats » et de matelots, c'est l'intempérance, c'est aussi le » passage subit du chaud au froid : ils travaillent » et transpirent; ils boivent, s'enivrent, passent » la nuit à l'air : le lendemain, la fièvre les saisit » et les emporte (the Colonial Policy of Great» Britain.Philadelphia, 1816,p. 172 et 173)». Je ferai remarquer qu'il meurt peu de soldats et de matelots dans les colonies anglaises depuis dix à

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