(102) L'invincible force des choses ouvrira les yeux, de tous les François , des Colons eux-mêmes ; et l'on ne comprendra pas comment votre nom a pu s'associer aux dangereux effors qui ont été faits, pour écarter des discussions bienfaisantes , pour entacher notre révolution , pour substituer des erreurs extravagantes , des préjugés puériles , des calculs absurdes , à des régulations bienfaisantes , à des arrangemens , qui ne laissent pas seulement la gloire de sacrifier à l'humanité : tant ils sont nécessaires à l'augmentation de notre richesse , aux vœux même de notre rapidité.
C'est Barnave , dira-t-on , qui soutenoit aussi
d'une main perfide , ce tissu de calomnies aussi atroces qu'absurde, sous lequel on a voulu faire disparoître une société , destinée
à solliciter l'abolition de toutes ces inventions i n -
fernales , dont la cupidité et l'ignorance souillent les fastes du genre humain. E l l e ne vous rendra pas le mépris insensé , dont vous avez voulu
la couvrir. Elle
osera croire que
cette
jeunesse p r é s o m p t u e u s e , qui vous a égaré , s'éclairera au flambeau de la liberté , donc vous vous êtes déclaré l'apôtre. Elle aime à penser que vous avez du caractère
VOUS fera
qu'il
dédaigner cette fausse honte , siidKst'e aux
talens et aux vertus, si meurtrière pour toutte qui constitue les bonnes réputations. En vain tenteriez-vous de Jarre c r o i r e , par la persévérance , que vos erreurs sont la vérité ; vous ne pouvez pas l'impossible; vous ne pouvez pas , foible mortel , déranger l'ordre de l'univers. O r , la perfection est son but ; la liberté , fille de l'égalité , en est le moyen ; er le Maître de toutes choses, ayant placé
la seule félicité durable dans la pratique des vertus
sociales, i l s'élevera sans cesse des hommes qui défendront les opprimés , et qui n'auront pas la foiblesse de dire