Conseil Général de la Guadeloupe et Dépendances

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30 — seraient cependant en état de surveiller les travaux relativement simples qui s'exécutent dans la colonie, si le Chef du service savait obtenir d eux quelque activité. « Mais un seul des conducteurs, M. Charvet, actuellement chargé de la section du Moule, s'acquitte avec conscience de ses fonctions; les autres laissent les chantiers à 1 abandon. Les conséquences de ce relâchement se manifestent dans le rendement nul des dépenses, cependant élevées qui ont été effectuées dans la colonie depuis 4914. « En ce qui concerne les commis et dactylographes, le dépasserrent des effectifs réglementaires est une manifestation du mal qui sévit dans tous les services et qui consiste à multiplier inutilement les emplois. « L'agent non prévu au cadre régulier est un ancien mécanicien de la marine, M. Puybaraud, engagé à titre temporaire depuis 1917, sous le titre d'ingénieur chargé des études avec une solde annuelle de 10, 10 francs, et employé pour le moment à construire un pont sur la route coloniale. Cet agent, qui a travaillé sur les chantiers de Panama avant de venir à la Guadeloupe, montre plus de capacité et d'activité que les cond ctèurs focaux. « Les dépenses du personnel de direction des Travaux publics se sont élevées à ^6,00 * francs en 1914 ; elies figurent pour 445X00 fr. au budget de 1918. L'augmertation de 49,000 ir., représentant plus de 5' 0/0 provi nt du recrutement de quatre conducteurs en 1915, de I augmentation du nombre des commis et dactylographes, de promotions et d indemnités de cherté de vie II existe en outre un certain nombre d'agents permanents, cnmme le chef des ateliers de Fouillole et celui de la Crèche, dont les traitements sont confondus dans les crjédils affectés aux dépenses d exploitation. « Pans leur ensemble les crédits prévus au budget local pour le service des Travaux publics se sont élevés en chiffres ronds à : —

« 587,<'00 francs, en 1913 ; 533,000 francs, en 4914; 620,000 francs, en 1915: 1,376,000 francs, en 47,6; 1,500,000 francs, en 1917; 1,300,600 francs en 1918.

ENTRETIEN DES ROUTES. « Le service des Travaux publics attribue un développement total de 366 kilomètres au r éseau des routes coloniales dont l'entret'en lui est confié et qui relie entre elles les 33 communes de l'ile. Le kilométrage est approximatif, et il n'existe pas de plan routier de la (colunie,


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