Histoire des maladies de S. Domingue

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de Saint Domingue. 113 il en réfulte de fâcheux événemens. Les bains , les remedes réfolutifs & légerement apéritifs, font les seuls qui doivent convenir ; tels font entr autres la Chicorée fauvage , le Cerfeuil, le Céleri, le Cresson , les Epinars, & quelques Cloux rouillés dans la tifane. Il faut éviter les sels, de quelque nature qu'ils soient, & les acides : ils ne peuvent qu'être contraires à la caufe. Lorfque cette maladie a pour caufe un Vif chagrin ou une terreur panique, les Veines lactées ne font bouchées que par le resserrement que produit la crifpation des nerfs méfentériques : ainsi il ne faut s'attacher qu'à relâcher les fibres nerVeufes. Les bains conviennent pour cela ; mais il faut substituer à la Chicorée, au Cerfeuil & au Céleri, la Chicorée blanche, la Laitue. Rien ne feroit plus utile que l'Opium ; mais la fievre & l'altération, qui font ordinairement de la partie, s'y oppofent. Le pouls des malades est ordinairement petit, concentré ,


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