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QUESTION DE FRONTIÈRES
« A partir du Cap Nord, la direction
générale de la
côte est le Nord-Ouest pendant 190 milles jusqu'au Cap d'Orange ; elle continue
à être
basse,
quelquefois
noyée
et
n'offre à l'oeil qu'un rideau de palétuviers de moyenne hauteur, que l'on n'aperçoit pas à plus de dix à douze milles, et comme elle est exposée à l'action
violente et
variée des eaux qui sortent de l'Amazone et des autres cours d'eau qui sont au Nord, elle subit de nombreux chan gements dans ses contours. Des bancs de vase molle,
for
més par les débris qui sortent des rivières, s'étendent clans quelques endroits à une distance considérable; des palétu viers croissent dessus rapidement clans la saison sèche et sont ensuite arrachés
par le courant violent
et les
marées produites par les crues dans la saison des pluies (p. 73) . . . « A environ 17 milles clans le Nord-Nord-Ouest de l'en trée de la rivière Calsoène ou sur le parallèle de 2° 46' Nord, on aperçoit, au-dessus des palétuviers de la côte et à petite distance dans l'intérieur, un petit
plateau
couvert d'arbres
plus élevés que ceux qui les avoisinent, et qui, ces terres morne.
noyées,
dominant
présente, vu du large, l'apparence
On l'appelle Mont
Nord jusqu'à celui d'Orange,
Mayé,
d'un
et c'est depuis le Cap
le point le plus reconnais-
sable de la côte. Il peut se voir à la distance de H) milles » (p. 76). Parlant de l'embouchure de l'Oyapoc (pages 77 et 78), l'Instruction nautique française de 1877 reproduit le passage de celle de T A R D Y DE MONTRAVEL au sujet des
montagnes
à l'Ouest de ce fleuve et fait mention des Montagnes d'Ar-