MILLIROUX.
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par là qu'on pouvait, sans difficulté, la soumettre au même régime , et l'astreindre aux mêmes règles que celle du bombyx
mort, par conséquent l'élever, sur une grande échelle, à l'étal privé. (Rapport sur son voyage dans l'Inde, etc.)
CIII. MILLIROUX. 1842. M. Milliroux, auteur d'une brochure dans laquelle il fait un appel à l'émigration européenne vers la
Guyane anglaise, a vu celle partie de la
Guyane ,
mais
n'a
pas
visité
la
partie
fran-
çaise. Tout en reconnaissant au territoire compris entre le Maroni et la rivière Vincent-Pinçon une valeur au moins
égale
à celle du territoire anglais,
l'auteur juge que la Guyane française n'est nullement disposée, en ce moment, pour recevoir des habitants qui iraient s'établir isolément ou par familles. Il a raison
:
un homme ou une famille
ne pourraient rien contre celte puissante nature
sauvage , qu'il faut avant tout dompter el assouplir aux travaux agricoles. Mais ce que ne peut faire un seul homme, une nation comme la France peut le faire, el M. Milliroux lui reproche avec justice de ne l'avoir pas l'ail encore, quand elle a sous
les yeux, depuis tant d'années, l'exemple des Hol-