Abolition de l'esclavage dans les colonies anglaises (troisième publication). Vol. 2

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326 ABOLITION DE L’ESCLAVAGE. vendue, en 1839, plus cher quelle n’avait été achetée en 1833 ou 1834. « Habitation Windsor - Forest ( Demerara ) vendue 42,000 livres, même prix qu’avant l’émancipation. » A ce document je pourrais en joindre d’autres contenant des faits analogues ; mais comme ils ne sont pas officiels, je m’abstiendrai de les produire. D.—Savez-vous quelques particularités sur les habitations mentionnées dans la lettre que vous venez de citer? D.— Non. D. —Savez-vous sur quelle période de l’esclavage porte la comparaison établie par sir Henry Light? R. — Le texte de la lettre de sir Henry Ligth est, à cet égard, mon unique autorité. D.—Dans les sept exemples qu’il a choisis, sir Henry Light a parlé des prix de 1833 (ou des prix offerts il y a huit ou neuf ans) ou, sans spécifier aucune date, de prix antérieurs à l’émancipation; pensez-vous donc qu’on puisse conclure de ces exemples que la valeur actuelle des propriétés est la même quelle était à toutes les époques de l’esclavage ? R.—On peut en conclure que ces habitations ont été achetées sans leurs esclaves aussi cher qu’elles l’avaient été avec leurs esclaves. Or on sait pour quelle part les esclaves entraient autrefois dans la valeur des propriétés Coloniales. D. — Savez-vous le nombre d’esclaves qui se trouvaient sur ces propriétés, lorsqu’elles ont été achetées au prix que sir Henry Light prend pour terme de comparaison ? R. — Non.


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