36 PREMIERE PARTIE.
TRAITÉ DE LA COULEUR
nus, vus même au microscope par quel-
De la peau ques Observateurs, ne permettent pas de en général.
nier des communications réelles entre les vaisseaux du rézeau & la surface extérieuSa strucre de la surpeau. ture. Leuwenhoek a vu avec un plaisir singulier, dit-il, une portion de la surpeau de la grandeur d’un grain de fable ordinaire , percée d’une infinité de pores aussi distincts que ceux qu’on feroit à un papier avec une petite aiguille & à travers desquels on verroit le soleil. ( h ) Dans un autre endroit , il fait monter le nombre de ces pores ou embouchures de vaisseaux transpiratoires dans l’espace de ce grain de fable à cent vingt-cinq mille. ( i ) Malpighy a vu aussi au microscope , fur le dos de la main, les orifices de la sueur. ( k ) Mes propres observations ne donneroient pas de poids à celles de tels Observateurs. Quoique j’aie examiné l’épiderme au microscope, quoique j’y aie cru
ART. III.
(h) Epistol. Physiologicœ, p. 409. (i) Anaiomia & contemplationes, p. 207 (k) Dè Tactûs organo, p. 61.