Der Schneehase Nummer 39

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Jeunes-SAS 4 % Candidates 12 % DamesActives 52 %

Dames-AD 32 %

Illustration 3 – Répartition des femmes au SAS (saison 2014-2015).

L’étudiante et le SAS [+60 % du contingent féminin lors de la saison 2014-2015 (inclus candidates)] Au début, il y a l’étudiante. Avec pour vocation de promouvoir le ski d’élite nordique ou alpin dans un cadre d’études universitaires, le statut d’étudiante est la porte d’entrée du club. Ainsi dans la jeune histoire des femmes au SAS, il est normal que le contingent des femmes actives ou candidates soit encore majoritaire et compte près de 60 % des SASleuses/SASlerinnes (voir Illustration 3). Alors que le club peinait une décennie plus tôt à recruter de nouveaux membres, l’arrivée de ces jeunes femmes dans les rangs des membres a permis un renouveau positif pour le club. Ces candidates sont arrivées au SAS pour nombre d’entre elles par amitié, d’autres par le biais des recommandations des sports universitaires dans le but de poursuivre le ski de compétition. Certaines d’entre elles un peu par hasard, alors qu’elles couraient depuis plusieurs années dans les courses de ski organisées par le club ou participaient aux évènements parallèles du SAS, tels le kids camp du visionnaire Olivier Brunisholz, la gym hebdomadaire de la section Genève ou les stamms du midi à Fribourg. En exemple, Virginie Glassey courait depuis la saison 1995-1996 aux côtés de SASlers dans les Coupes SAS et les courses FSS. Ses liens avec le SAS ne s’arrêtaient néanmoins pas là. En effet, elle soutenait activement le comité fribourgeois dans l’organisation de divers évènements (courses, fêtes, stands universitaires et activités estivales), et elle 132

« Les femmes au SAS »

tenait notamment le rôle de secrétaire de la section et de rédactrice du SAS News bien avant son changement de statut de « cousine » à celui de « SASleuse/ SASlerinne ». Alexandra Strobel aussi découvrit le SAS très tôt lors d’un entraînement de ski de fond en 1993, où elle fut approchée par des SASlers qui lui proposèrent de participer à leurs entraînements ainsi qu’aux courses sous les couleurs du SAS, comme aux Universiades en 1997 et 1999. D’autres étaient prédestinées à entrer au SAS, elles y sont presque nées et/ou ont grandi au SAS. Leur identification aux valeurs du SAS s’est alors faite dès leur plus tendre jeunesse, à travers les camps et courses de ski auxquels leurs parents les emmenaient, et dans les dîners de «SASlers » auxquels elles assistaient. Ces jeunes filles comprenaient alors qu’une forte amitié soudait les membres, mêlée de compétition à la fois sur neige, dans des joutes verbales ou dans certains actes frisant la polissonnerie. Certaines ont même vécu le SAS in utero, à l’instar d’Alix de Courten dont la mère «Poupy» (Béatrice de Courten) participait encore aux courses SAS enceinte de cinq mois en 1977 : « Je suis presque née au SAS ! Mon grand-père Dr Henri de Courten (dit « Toto ») a fondé la section

Aline Bütikofer (SAS Berne) participant au traditionnel Hopplom du SAS Norge, qui fut certainement l’évènement sportif des premiers « Norge Suisse » en 2007. Photo : Roland Eggspühler


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