Lanières muséographiques Rouen, FRANCE
LOGEMENT REHABILITATION BUREAU EQUIPEMENT AMENAGEMENT URBAIN
Le site a l’opportunité d’être situé entre les trois axes majeurs de la circulation de la rive gauche de Rouen : l’avenue Jean Rondeau, le boulevard de l‘Europe et la Sud III, ce qui lui donne un attrait visuel non négligeable. Ma volonté est de renforcer l’entrée de ville par un bâtiment symbole qui vient marquer visuellement l’usager par le programme du musée. Cet élément s’inscrit dans la continuité du front bâti du musée et affirme une véritable prise de position par sa taille. Visible de toutes parts, le bâtiment fait signal dans la ville. Il constitue un nouveau belvédère. En effet, la parcelle profite d’une vue sur de nombreux édifices emblématiques de la ville : la Cathédrale de Rouen, le pont Flaubert, la Tour des Archives… Aujourd’hui, le quartier reste un lieu de passage transit, j’ai donc crée un espace où piétons, cyclistes, visiteurs pourraient se détendre sur le parvis au sein de la clairière. Le piéton retrouve une place majeure avec la création d’un parvis au sein de la clairière. Les arbres déjà existants présents au niveau du boulevard sont préservés, et d’autres sont plantés en fond de parcelle pour créer une enceinte végétale. Un alignement d’arbres d’une certaine épaisseur permet de fermer la parcelle sans nécessiter la création d’une limite franche. De même le cycliste profite d’une allée qui entoure la parcelle.
Axe majeur de circulation
Vue sur les édifices notables de la ville
Le stationnement se fait, pour une faible partie, en plein air sur le boulevard de l’Europe afin de bénéficier d’un stationnement de surface créant un système protecteur. Une autre partie, plus importante celle-ci, est crée sous terre (85 places). Grâce à un jeu de lanières, le musée reconstitue un alignement sur le long du boulevard de l’Europe. Il est constitué par des volumes de différentes hauteurs et de différentes longueurs. Son positionnement dans le site n’est pas anodin. Il résulte dû fait que je veuille tenir le boulevard et créer un lien avec l’autre coté de la voie : des bâtiments hauts, d’aspects monolithiques et massifs. Je fabrique ainsi un front bâti sur le boulevard par le biais d’un jeu de lanières qui avance ou recul en fonction du programme. Le musée est définit grâce à un principe volumétrique de trame constructive d’1m20. Ce système permet de réguler l’ensemble. Les différentes lanières sont positionnées en fonction de l’apport solaire que nécessite le programme. La structure est en béton blanc calepiné. Elle joue le rôle de brise soleil grâce aux poutres. Entre chaque poutre sont installés des faux plafonds permettant d’accueillir gaines électriques, ventilation… qui laissent entrevoir les nervures.
Création d’un front bâti sur le bvd
Signal au carrefour et vue sur les lointains
L’acier auto-patinable en façade crée une esthétique puissante et voir agressive. Les sols intérieurs sont en béton gris anthracite contrairement à celui extérieur (parvis) qui est constitués de dalles de granite noir. Les façades sont en verres collés ondulés transparents, créant un jeu d’ombre au sol avec le soleil au fil de la journée. Le hall d’entrée diffère de part sa structure et sa matérialité du reste du programme. Les espaces d’expositions sont orientés Est - Ouest. De grandes façades vitrées procurent un apport solaire au fil de la journée. Le parcours est modulaire. A la fin de ces espaces d’exposition se situe le belvédère dont son escalier offre la vue sur la totalité de son ascension. L’espace de la gestion est pensé comme un espace ouvert où comptable et secrétaire travaillent dans la même enceinte et dont les limites sont dessinées par les archives. Seul le bureau du responsable est fermé. Les ateliers et les logements sont indépendants du musée. Ils profitent d’un espace plus intime crée par la végétation environnante. Grâce à une façade entièrement vitrée, l’espace intérieur des ateliers, est inondé de lumière. L’artiste cohabite avec son atelier grâce à une mezzanine, accessible depuis une entrée commune à tous les artistes.
Principe d’éclairement naturel
Enceinte végétale, clairière, parvis