dialogue des fantômes c’est la nuit, dors-tu encore ? les feux nous approchent trop vite assourdis sous cette pluie électrique des flammes bleues le long de ta peau sans chaleur sans oxygène ce sont des mirages que tu vois des figures vagabondes sur le mur en face des dauphins des hirondelles des cercles magiques aux centres parfumés. dors-tu encore ? c’est la nuit ta voix coule comme le reflux d’une marée blanche et la sœur d’Icare aux yeux verts au cœur doré murmure ton nom sous le vent de l’ouest. * * *