étonnant évènement L’enfant entra sur l’estrade. Il envoya d’élégants envols d’éléphants Emprisonnés dans des étagères en étain. Des élans d’élans émerveillés. Des écureuils édentés emmitouflés d’écume. Des êtres éclectiques dont quelques Espagnols, Estoniens, Etonnés d’errer dans cet étrange espace. L’enfant étendit son entendement à l’élite. Il émut. C’est ensuite l’entière entente entre ces êtres qui encensa l’étonnant événement.
Sensations Scéniques Sur scène, le scénario sera simple Suivre les sens, séparer les strophes, Savoir sentir où s’arrêter, Savoir suivre ses sensations, Surtout se sublimer, Se surpasser et sur scène Sortir de soi sera un sentiment surréaliste, stupé-
fiant et saisissant. Si on séduit la soixantaine de spectateurs qui sont devant la scène, le spectacle sera sûrement superbe et les soudards seront soufflés.
Séisme au Salvador Scène 1 : Suisse, Six Septembre, en Soirée, Samuel S., un Serrurier Septuagénaire Se Souvient Soudainement de Sa Sœur Soizic. Subitement Submergé de Sanglots, il S’empresse de S’enquérir de Sa Santé. Scène 2 : San Salvador, Sororité Sainte Sophie la Salvatrice, Salle du Silence. Sœur Sidonie, ex-Soizic, Saisit un SMS Sur Son Samsung : « Saine et Sauve, en Son Seigneur ».
Ce soir, nous allons au théâtre. Enfin pas tous, car c’est assez difficile de s’accorder sur le choix d’une pièce qui nous donnerait envie de nous retrouver tous ensemble.
des places est assez élevé et dissuade la plupart des gens, hormis une certaine classe sociale, ce qui rend le théâtre élitiste, selon lui.
D’abord, nous avons Pierre qui n’aime pas les surprises que le théâtre peut réserver ne sachant pas à quoi s’attendre.
Célia, elle, pense que l’échange entre le public et les acteurs peut dégager une énergie qui transporte et éveille à un niveau de conscience supérieur.
En revanche, Magali et Christelle, nos deux aficionados, vont au théâtre car, pour elles, une pièce est la représentation ou la parodie de la vie réelle.
Et enfin pour ceux qui, comme Marie, assistent pour la première fois à une représentation, c’est un moment magique, mélange d’appréhension et d’émotions.
Bien sûr, Arsène et Hector sont du même avis, mais ce qu’ils apprécient, c’est la performance des comédiens, la qualité des textes et la mise en scène.
Cela dit, tous nos amis s’accordent à penser que le théâtre est une expérience unique. Alors que vous soyez « To be or not to be » ou café-théâtre, nous vous invitons à vous installer confortablement et à découvrir notre univers.
Éric a un autre point de vue : il trouve que le tarif
J’ai toujours aimé aller au théâtre et pourtant, la pratique était pour moi une grande inconnue. J’ai voulu participer à cet atelier pour sortir de ma réserve, retrouver du lien social et me confronter au regard des spectateurs, un peu comme un défi personnel... Ce qui me plaît le plus c’est de jouer différents personnages, improviser et développer mon imaginaire.Aller dans le dépassement de soi pour guérir les blessures ! Retrouver de la confiance et de l’estime...
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J’avais, deLe théâtre m’apporte une certaine liberté. Je suis libre de laisser mes sentiments et mes émopuis 3 ou 4 tions paraître, ou bien de les transformer afin de jouer un rôle bien défini. ans, l’envie de m’inscrire Je suis aussi libre de laisser mon imagination et ma créativité voguer au gré des différents à des cours ou personnages à représenter, ce qui me permet de faire face à différentes situations de viedes et ateliers d’élargir ma palette d’interaction sociale. théâtre parce que j’avais Sur scène, je me sens comme un poisson dans l’eau, comme un mouton dans une prairie, l’impression comme un karatéka dans que ça un dojo, bref, je me sens m’aidebien. rait à être Ni peur, ni haine, ni plus ascontrainte, juste mes suré face camarades, le public et à un pumoi. blic, mais aussi pour J’aimerais sincèrement me décoinque cet art qui me pascer physisionne, devienne mon quement métier. et essayer 5 d’être plus
J’avais, depuis 3 ou 4 ans, l’envie de m’inscrire à des cours ou des ateliers théâtre parce que j’avais l’impression que ça m’aiderait à être plus assuré face à un public, mais aussi pour me décoincer physiquement et essayer d’être plus dynamique et vivant, et peut-être moins emprunté. J’aime les ateliers et les exercices que nous faisons ensemble avec Reflet 31 qui ressemblent finalement un peu plus à du théâtre d’improvisation, activité qui demande d’écouter les autres, de rebondir sur leurs idées et de leur faire confiance, ce qui n’est pas évident. C’est donc sans doute assez utile et bénéfique, plus en tout cas qu’un cours où l’on apprendrait une pièce déjà écrite qui (peut-être) ne laisse pas alors beaucoup de place à l’imagination et à la créativité. C’est ce qui est paradoxal car j’aime bien aussi quand les choses sont prévues, cadrées, anticipées et à l’avance réfléchies, plus sécurisant en somme. Le théâtre pourrait être un exutoire, moi je le prends plutôt, comme beaucoup de choses que j’entreprends ou qui me motivent actuellement, comme un atelier qui me sert à m’amuser et à prendre plaisir et à amuser les autres, et c’est ce qui me plaît. Les ateliers et la pratique théâtrale m’ont permis aussi de rencontrer d’autres personnes intéressantes et talentueuses et/ou avec d’autres univers ou d’autres manières de fonctionner que moi, ce qui est aussi agréable et enrichissant. Enfin, le théâtre est aussi un moment où l’on peut lâcher prise en laissant ses problèmes ou ses soucis entre parenthèses l’espace d’un instant, ce que je n’ai pas forcément beaucoup l’occasion de faire.
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Christian
Malgré la peur ou la panne du dialogue, ou face à autrui, on arrive à se lâcher, satisfaisant.
Un début pénible, puis un doux désamorçage. Toujours une ambiance fantastique Très dynamique et enthousiasmant mais aussi très fatigant dans la dernière heure. Deuxième partie un peu plus dure, mais très sympas. On prend plaisir à rigoler ensemble. Intéressant la création ! Émouvant, sensationnel à tous niveaux. 7
Ca décoince tout doucement Trop génial. Chaque vendredi encore plus dur mais plutôt agréable. Je vis ; beaucoup de monde en moi, l’énergie transmise. Merci. Beaucoup plus de confiance et de joie. Bon moment, malgré le stress au départ car 1er jour, très convivial. C’était sympa et un peu différent de la dernière fois = + facile
Imaginaires partagés, idées farfelues
Agréable et amusant, des exercices d’imagination... Difficile pour moi aujourd’hui. Beaucoup de joies, de délires et de créations ! j’ai adoré le jeu des définitions.
Atelier déjanté, mais tellement bon ! un régal
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Laurence
D’un naturel plutôt timide, le fait d’incarner d’autres personnages que le mien me semblait une manière intéressante et utile de malmener cette timidité, comme une manière positive de se faire violence. Produire et créer, et cela dans une discipline totalement étrangère à mon univers, me permet ainsi dans le cadre d’un but collectif, donc en prenant en compte la personnalité, le vécu et le travail de chacun, d’exprimer mon ressenti. Et par là même, de contribuer étape par étape à repousser certains blocages.
9
Je ne sais pas Génial ! Très très très satisfait ! Intéressant et enrichissant. Permet de canaliser les improvisations en jouant avec d’autres personnes, mais nécessite de faire confiance aux autres. Une après- midi pour justifier « un jour après l’autre ». Super entrée en matière et très encourageante Beaucoup de plaisir, vivement la prochaine. Difficile, mais toujours un soutien dans l’équipe. J’ai apprécié l’apprentissage de l’utilité du regard. Bonne « mise » du regard malgré la chaleur. Très bonne cohésion du groupe qui augmente le plaisir. Je ne dirai rien. Mis à part que l’atelier est excellent ainsi que le groupe...
...J’adore !!!
10
Michel
Le théâtre a libéré en moi quelque chose qui avait disparu. Mon imaginaire enfoui depuis de longues années a refait surface. Arrivée au théâtre sans désirer vraiment y être, sans désirer vraiment me montrer, sans désirer vraiment parler, j’ai appris à surmonter les angoisses et le stress qui m’empêchaient de vivre et de partager avec les autres. J’ai réappris le goût du plaisir, et j’ai enfin réussi à pratiquer le lâcher-prise et à laisser libre cours à mon imaginaire. J’ai aussi redécouvert la confiance en l’autre, la création en groupe me rend petit à petit cette confiance en moi que les aléas de la vie m’avaient fait perdre. 11
Les histoires d’amour impossibles...
Le 33 tours vinyle et le perroquet. Il fait déjà chaud en ce matin de juillet. Sam, sous la douche, fredonne un morceau de Queen. Dehors, Coco le perroquet est niché comme chaque matin dans l’arbre du jardin. Il écoute. D’habitude, Sam fait jouer son 33T préféré. Vous souvenez-vous de ces petits craquements de vinyle ? Figurez-vous que c’est précisément cela que Coco vient écouter. Ce disque, pour lui, est vivant : parfois il saute, crisse sous le diamant ou change de sillon sur un coup de vent. Coco ne s’en lasse pas, il se passe quelque chose de fort entre eux. Le lendemain Coco est triste... Sam a oublié d’allumer le phono. Alors Coco se met à chanter en imitant le son si particulier des vinyles. Sam comprend aussitôt ce qui manque à Coco et s’exécute. Quel bonheur de voir ce bel oiseau déployer ses ailes comme une parade nuptiale dès que le 33T se met à tourner. Sam comprend que ce perroquet aime le disque et se rend compte également que ce 33T ne craque plus en présence de l’oiseau. Il tourne régulièrement et le morceau atteint quasiment la perfection. Magie de l’amour ! Ces deux-là sont faits pour être ensemble mais comment faire ? le vinyle ne peut exister qu’avec la platine et Coco le veut pour lui tout seul. C’est sûr, il ne fera aucune concession! Depuis le début de l’été, ce moment de magie se répète chaque matin et c’est sans nul doute ce qui les a fait s’aimer. Coco échafaude un plan pour s’envoler avec le 33T dans son bec vers le quartier voisin. Il reste à trouver le bon disque car Coco ne sait pas lire. «Ne t’en fais pas Coco, craque le disque en passant ‘we will rock you’. Je me glisserai en dehors de ma pochette, je me ferai plus brillant !» Tout est en place en attendant le bon moment. Mais stupeur ! Sam a changé son rituel matinal. «Quoi ? AC/DC ? Mais où est passé mon 33T ? » Coco est prêt. Il guette le moment où Sam va prendre sa douche. Il est fébrile, il cherche, il cherche mais ne trouve pas son cher disque qui, hélas ! a été prêté la veille à un ami de Sam pour sa fête d’anniversaire... 12
Naïla
Toujours du plaisir.
Sous les projecteurs, on « saunate » en chœur, on sue le bonheur.
Encore une très belle expérience théâtrale. J’aurais préféré que se soit avec des paroles. Ça me semble pas très évident c’est intéressant pourtant, à voir avec le temps.
Contente de retrouver le groupe. Les idées ça vient mais difficile de sortir du « mentaliser » pour être, prendre le temps, partager.
J’ai apprécié le travail sur l’imaginaire.
Bien, très bien, mieux même.
Super ambiance et tout en s’amusant cela nous donne à réfléchir.
Heureusement que je n’ai pas commencé l’atelier théâtre aujourd’hui car je n’ai pas aimé les exercices. 13
On se prend de plus en plus au jeu.
J’apprécie mais pour le moment... j’ ai des difficultés à me placer
marbrier ! Justice ! Juste miel ! Je suis perdu... »
Le monologue d’Harpagon de «l’avare» de Molière
DU Point dE vue du souffleur Je serais eux, je choisirais plus compliqué... L’avare... Pourquoi pas Cyrano tant qu’on y est... Enfin bref, c’est quoi, comme texte ? Seigneur Dieu ! Il ne veut pas choisir plus long et plus compliqué aussi ! Non mais je te jure, ce metteur en scène est azimuté. « Il crie au voleur dès le jardin et vient sans chapeau. Au voleur ! au voleur ! » Bla Bla Bla... Ce texte m’ennuie déjà... C’est qui le comédien ? Jacques !! Ah ben, on va s’amuser avec ce fossile à moitié sourd ! Bon, Jacques, t’es prêt ? OK... « Il crie au voleur dès le jardin et vient sans chameau... Au voleur ! Au bonheur ! A l’assassin ! Au
C’est qu’il répète, l’idiot ! Et bien, on va continuer à s’amuser... « je suis assassiné. On m’a coulé la Porsche. On m’a décoiffé mon amant. Qui poussette ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferais-je pour le toucher ? Où dormir ? Où ne pas pourrir ? N’est-il point là ? Notre île pointe ici ? Qui est-ce ? Alouette. Rendsmoi mon amant. Gourdin ! » C’est que je suis inspiré, dites-moi, je préfère mille fois ma version… Oh! Bonjour chef, je ne vous ai pas vu ! je… je… je tiens v...vraiment à m’excuser, je ne voulais pas et puis je... je dois quitter mon poste mais je suis désolé, je vais me rattraper, j’arrête mes bêtises, je... Vous... Vous adorez ma version ? Et vous voulez que je... que je devienne votre scénariste ? Mais je...Je ne sais pas ! je... Je me suis juste amusé... Sérieusement ? Et bien, j’accepte avec grand plaisir. Merci mille fois, chef !!! Et bien voilà... Comme quoi l’amusement, ça mène loin... 14
Didier
Le monologue d’Harpagon de «l’avare» de Molière
DU Point dE vue du souffleur Harpagon (il crie au voleur dès le jardin et vient sans chapeau) « Au voleur ! Au voleur! à l’assassin au meurtrier !... » Le comédien s’interrompt et semble ne plus se souvenir de la suite ! Je lui souffle : « justice ! juste ciel ! » Le comédien reprend : « je le suis, juste fiel ! Je me suis perdu, je me suis assassiné. » Je le coupe : « mais non ! ce n’est pas ça ! Idiot ! C’est justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ! » 15
Celui-ci continue, imperturbable : « Que l’on me rende gorge, j’ai dérobé mon argent. Quel est cet être ? Que suis-je devenu ? » Je fais des grands signes, et clame : « ce n’est pas ça le texte, recommence ! » Le comédien m’ignore... « Où suis-je ? Où me cache-t-il ? Que ferais-je pour me trouver ? Où courir ? » La moutarde me montant au nez mais me maîtrisant : « Mais que fais-tu ? C’est n’importe quoi ! » Le comédien me regarde, me sourit puis : « Où ne pas courir ? Ne suis-je point là ? Ne suis-je point ici ? Qui suis-je ? Je m’arrête, je rends mon argent, gredin. (il se prend le bras). Ah ! C’est moi, mon esprit est troublé et j’ignore où je suis, qui je suis et ce que je fais ! » Je lui dis avec dépit : « Bougre d’âne, tu n’as jamais joué aussi vrai ! »
Malgré l’attente, l’incertitude de jouer,
J’ai plus de mal avec le placement sur scène mais j’ai apprécié. Un souci au démarrage, compensé par une salle intimiste magnifique. Génial !
e.
l avec une belle scèn
nt théâtra on a pu vivre un insta
Une séance plus courte mais très drôle et très riche que du bonheur. Avec cette salle, la séance est 100 fois mieux !!! Super salle, impros finales très sympas Une bonne journée. Hâte d’être à demain. Une semaine de découverte.
Ouf !!! Super génial aujourd’hui,
je reviendr
ai !
16
Isabelle
Le monologue d’Harpagon de «l’avare» de Molière
DU Point dE vue du COMEDIEN G.C. : Ca va jusque-là ? Car je peux améliorer mon jeu, le rendre tragique, emphatique, métallurgique… Metteur en scène : Non non, c’est parfait, on continue ! G.C. : Euh non David, pas cette lumière, le bleu ne me va pas au teint ! Le technicien des lumières regarde le metteur en scène et lui répond d’un air dépité : Ouais, ouais, on enchaîne. 17
G.C., en pleine réplique : J’ai soif, qu’on m’apporte à boire ! Metteur en scène : Une eau minérale pour monsieur Clooney ! G.C. : Ah mais c’est une eau plate ! Je voulais une pétillante, aromatisée pomme-cannelle, sans sucre ! Bon-à-rien ! Blablabla, mais il va se taire ce nabot dans sa grotte ? Assistant : Monsieur Piccolini, il dévie du texte ! G.C. : Je le sais très bien, mais j’aime pas trop le style de ce « Monniaire », c’est d’un banal… Encore un qui se croit « dromaturge »… Autant qu’il profite de mon talent ! Metteur en scène, sortant de rêverie : Hein ! Oui c’est parfait… On est prêt pour demain.
Super !!! Les ombres chinoises, c’était génial et avec le sourire Rendre lisible les ombres chinoises sur le drap demande de la précision. Je n’avais jamais fait le travail. On nous amène vers la précision Un moment de plaisir, plus de confiance dans les rôles je ne me reconnais plus ! Merci de me donner la chance de m’évader.
Une approche plus intime et l’envie grandit.
Toujours porteur pour moi. Des exercices très sympas et intéressants. Petit comité et grandes sensations ! J’aime de plus en plus les numéros d’improvisations. Pour quelqu’un qui a besoin de choses plutôt cadrées, je trouve plutôt déstabilisant l’improvisation. En espérant des progrès.
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Thibault
Difficile d’écrire à plusieurs mais intéressant J’ai eu beaucoup de mal à écrire en groupe (thème ? Idées ?...) Un travail d’écriture à trois assez difficile à réaliser, mais à la fin on est quand même parvenu à faire une belle synthèse. Très difficile travail à trois, mais très enrichissant pour le théâtre, car obligeant comme au théâtre à rebondir sur l’improvisation des autres. Après un début comateux, nous sommes sortis de notre torpeur, nos synapses se sont bougées, nos intelligences ont convergé, nous écrivons de chœur. Cool. Le premier travail en groupe fut assez compliqué mais au final très constructif ^^
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... pour le moment, j’ai des difficultés à me placer. J’avais, depuis 3 ou 4 ans, l’envie de m’inscrire à des cours ou des ateliers théâtre parce que j’avais l’impression que ça m’aiderait à être plus assuré face à un public, mais aussi pour me décoincer physiquement et essayer d’être plus dynamique et vivant, et peut-être moins emprunté. J’aime les ateliers et les exercices que nous faisons ensemble avec Reflet 31 qui ressemblent finalement un peu plus à du théâtre d’improvisation, activité qui demande d’écouter les autres, de rebondir sur leurs idées et de leur faire confiance, ce qui n’est pas évident. C’est donc sans doute assez utile et bénéfique, plus en tout cas qu’un cours où l’on apprendrait une pièce déjà écrite qui (peut-être) ne laisse pas alors beaucoup de place à l’imagination et à la créativité. C’est ce qui est paradoxal car j’aime bien aussi quand les choses sont prévues, cadrées, anticipées et à l’avance réfléchies, plus sécurisant en somme. Le théâtre pourrait être un exutoire, moi je le prends plutôt, comme beaucoup de choses que j’entreprends ou qui me motivent actuellement, comme un atelier qui me sert à m’amuser et à prendre plaisir et à amuser les autres, et c’est ce qui me plaît. Les ateliers et la pratique théâtrale m’ont permis aussi de rencontrer d’autres personnes intéressantes et talentueuses et/ou avec d’autres univers ou d’autres manières de fonctionner que moi, ce qui est aussi agréable et enrichissant. Enfin, le théâtre est aussi un moment où l’on peut lâcher prise en laissant ses problèmes ou ses soucis entre parenthèses l’espace d’un instant, ce que je n’ai pas forcément beaucoup l’occasion de faire. utres, et c’est ce qui me plaît. Les ateliers et la pratique théâtrale m’ont permis aussi de rencontrer d’autres personnes intéressantes et talentueuses et/ ou avec d’autres univers ou d’autres manières de fonctionner que moi, ce qui est aussi agréable et enrichissant. Enfin, le théâtre est aussi un autres personnes intéressantes et talentueuses et/ou avec d’autres univers ou d’autres manières de fonctionner que moi, ce qui est aussi agréable et enrichissant. Enfin, le théâtre est aussi un moment où l’on peut lâcher prise en laissant ses problèmes ou ses soucis entre parenthèses l’espace d’un instant, ce que je n’ai pas forcément beaucoup l’occasion de faire. 20
Elisabeth
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QUIZZ
Parlez-vous théâtre ? Pour chaque mot, choisissez la bonne définition ! 1 Cintre : A - Personne qui apporte les costumes dans les loges. B - Accessoire de scène de forme triangulaire, matérialisant le centre de la scène. C - Endroit situé au-dessus de la scène, où convergent les câbles servant à manœuvrer les décors stockés en hauteur. D - Personne qui aide l’acteur à s’habiller, et qui tient les vêtements afin qu’ils ne se froissent pas.
D - Espace proche du vestiaire où des « baignantes » étaient chargées de laver les enfants, pendant que les parents assistaient au spectacle. 4 Grill : A- Moment avant d’entrer en scène où les comédiens ressentent une tension entre leur trac et la chaleur de la salle comble. B- Plancher présentant des espaces, situé dans la toiture pour supporter les câbles et poulies. C- Endroit servant à auditionner les comédiens avant la constitution d’une troupe de théâtre. D- Autrefois, système de chaufferie sous la scène, abandonnée au XVIIème siècle après un incendie lors d’une représentation de l’Enfer de Dante.
2 Corbeille : A - Grande bassine où l’on amasse les costumes en vrac, une fois qu’ils ont été utilisés sur scène. B - Balcon situé juste au-dessus de l’orchestre, où les femmes assistant au spectacle, se laissaient admirer. C - Terme désignant un acteur qui interprète mal son rôle. Etienne Corbeille était le pire acteur de la troupe de Molière. D - Objet destiné à déposer les mauvais acteurs.
Réponses : 22
1-C ; 2-B ; 3-A ; 4-B ; 5-C
3 Baignoire : A - Loges se situant au rez-de-chaussée, juste derrière l’orchestre, dans lesquelles il fait très chaud. B - Position d’un acteur sur scène, qui définit un rôle non actif mais intensifie son jeu. C – Objet servant à laver les comédiens en fin de spectacle.
5 Poulailler : A-Ensemble des fans des acteurs attendant ceux-ci en poussant des cris hystériques. B-Pièce insonorisée, pour isoler les spectateurs trop bruyants pour éviter de perturber le spectacle. C- Galerie la plus élevée de la salle, où s’entassaient les spectateurs les moins fortunés. D-Endroit que choisissaient les contestataires d’une pièce pour se réunir et jeter des œufs sur la scène.
Sous le signe de la bonne hume
ur,
J’ai apprécié le fait d’imaginer
me en individuel) et le groupe
un texte (en groupe com-
est très sympathique.
Super équipée sauvage, les maux s’effacent, l’esprit jaillit ; égard à nos âges, rien ne lasse. J’aime beaucoup cet atelier, qu
i permet de s’évader et
de laisser libre court à l’imag
ination.
Sympa l’écriture permet d’app
rendre à se connaître.
Impressionnant de découvrir
celui des autres.
son propre talent et aussi
Surprenant, agréable, instructi
f, un vrai plaisir !
Plaisant et déroutant, j’attend
s la suite !
1 7 3 8
2
5
mots croisés 1 : l’exact milieu entre neufdascalie et onzedascalie. 2 : l’homme qui murmure à l’oreille des comédiens. 3 : on peut le trouver en deux ou trois pièces. 4 : Molière y a fini sa vie. 5 : discours à sens unique. 6 : le concierge la partage avec le comédien. 7 : ornementation esthétique de l’espace scénique. 8 : sans lui, le spectacle n’aurait pas lieu.
6
1 Didascalie ; 2 Souffleur ; 3 Costume ; 4 Scène ; 5 Monologue ; 6 Loge ; 7 Décor ; 8 Comédien
Solution :
23
CIEL ! MON MARI
À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, le théâtre bourgeois et populaire s’installa boulevard du Temple, surnommé alors boulevard du Crime en raison des nombreux mélodrames et histoires de meurtres qui y étaient présentés. Outre les attractions les plus diverses (feux d’artifice, pantomimes, tours d’acrobates ou d’animaux, etc.), un répertoire dit de boulevard issu du théâtre de foire se démarquait ainsi du théâtre de la haute société. le vaudeville devient un genre théâtral caractérisé par une action pleine de rebondissements, souvent grivoise. L’argument le plus caricatural du vaudeville est alors l’adultère et les « portes qui claquent » : les trois personnages essentiels que sont le mari, la femme et l’amant se succèdent rapidement sur scène, se croisent sans se voir, et donnent naissance à la fameuse réplique : « Ciel, mon mari ! ». de boulevard est une entreprise de pur dipartir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, le théâtre bourgeois et populaire s’installa boulevard du Temple, surnommé alors boulevard du Crime en raison des nombreux mélodrames et histoires de meurtres qui y étaient présentés. Outre les attractions les plus diverses (feux d’artifice, pantomimes, tours d’acrobates ou 24
Kévin
Difficile retour pour retrouver la connexion.
Toujours le plaisir de participer à ces « numéros ».
Je suis content de revoir du monde.
Ludique, m’a permis d’aller au-delà de ma réserve.
Heureuse de reprendre, plaisir vite retrouvé.
J’ai apprécié de retrouver un travail moins en groupe, plus personnel.
Après le mois d’août enfin on respire !
Un peu d’amour dans ce monde de brutes...
Un plaisir d’évoluer à travers le groupe. Merci Reflet 31 !
Reprise agréable, plaisir des mots.
Très bon accueil du groupe beaucoup d’énergie et bienveillance. On s’y sent bien !
Sympa de recommencer cet atelier.
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LE RIRE SOUS LE MASQUE Christine, Marinette et Philippe
Je me promenais dans les rues de Florence par cette belle matinée de printemps. Une douce odeur de jasmin flottait dans l’air. Perdu dans mes pensées en admirant la cathédrale, une agitation inhabituelle me sortit de mes songes. En me retournant, un peu intrigué par ce brouhaha, je remarquai des personnages masqués et costumés, qui semblaient commencer une représentation de théâtre. Je m’approchai, intéressé et curieux, et décidai de m’asseoir sur un banc pour les observer. C’était une comédie avec une grande liberté d’expression, assez étonnante. Plusieurs personnages se permettaient des critiques plutôt osées sur le pouvoir en place. De plus un souffleur se promenait parmi le public, répétant, et même déformant certains propos tenus sur scène, ce qui donnait une ambiance assez lunaire. Un écho prenait forme. Soudain, une jeune fille masquée arriva sur scène. Elle portait un loup qui cachait son regard. Sa particularité était de rire à chaque commentaire agressif de ses deux comparses. Elle avait l’air décalée, presque « pas à sa place ». Je restai quelques minutes à les regarder. Au bout d’un moment, je m’aperçus que ce rire m’était familier. Je n’arrivais quasiment plus à suivre le scénario un peu décousu de leur pièce, tellement ce rire me troublait. J’avais hâte d’arriver à la fin de la représentation pour voir les masques tomber, et découvrir le visage de cette jeune fille. Après ces 15 minutes qui me parurent interminables, la pièce arriva enfin à son terme et au salut de la troupe. Ils enlevèrent leurs masques et je fus stupéfait de reconnaître ma petite-fille Valentina. Encore hier, elle me disait être absorbée par ses cours de droit et je n’aurais jamais imaginé qu’elle pourrait parodier sa propre famille, en se moquant ainsi du système politique dont je fais partie en tant que député. Surpris et décidé à connaître la raison de sa révolte, je m’approchai pour lui parler. Valentina, décomposée, me vit et se mit instantanément à pleurer, touchée que moi, son grand-père, je sache enfin son secret. Je la pris dans mes bras, et elle m’avoua qu’elle se sentait libérée, délivrée, que je connaisse la vérité. Malgré nos différences d’opinion, rien n’allait altérer notre lien familial et l’amour et le respect que nous nous portons.
26
Danièle
salle de
la être danshier, Ils enlevèrent leurs masques et je fus stupéfait de reconnaître ma petite-fille Valentina. de ne pas Encore it fa e L : 2 e pliquée. ersonnagjamais imaginé plus com u elle me disait être absorbée par ses cours de droit et jePn’aurais qu’elle pourrait e p n u se o la ch théâtre rend t cène 1 sa propre famille, en se moquantt. Cainsi Sparodier dansystème ependu ien quand
eb isan oi aussi j’aim urs aussi pla m jo it . u nt fa s to n le t E p s : ’e 1 im 1:C lus s nage it relativeme p n e sa g s so n a e r e n d ’o P u n s q o a t s p e r Pe u décrit que s’avère re est écrit o ollectif ne ire ; je dirais d c a fa c t il n a le o v v a s tr e s e tr le les au ue, str vance ce que J’étais tend ‘a l .. s mal. à i. id re -m s d des nt et donc pa aprè n sa n o ri o u is B c ra : sé n s 2 e lu e s c’est p ension Personnag pa. ues appréh lq e u (q n c’était sym o ir n n si e t v E e . d t lé e e o sé t env les ns de c et tout s’es s à l’aise que but et le se lu le p ti re n d se n re is re iv nières fois) mp nt rev Je me su il. mence à co sonnage 2 : ésion me fo r e h P o c la core du trava n t Mais je com e e a e y ip Il u q s. . te ’é n sprit d nfiance fois précéde atelier. L’e sture de co o p e n u s n ns da et je me se 27
Le théâtre est un jeu, et j’ai du mal à m’y sentir impliquée encore. Je dois réapprendre à jouer. Cela me renvoie à mon enfance où, dans des activités extrascolaires, je jouais au théâtre et je participais à une chorale. J’avais les premiers rôles. À la chorale (de l’église), je chantais seule les couplets. J’aimais aussi réciter les poésies apprises devant la classe. Je me souviens que tout cela ne me posais pas de problème et même me gratifiait. Maintenant, cela me fait peur. Je dois réapprendre à jouer.
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Fina Scène 2
Personnage 1 : Agréable travail co llectif, aujourd’hui, la chimie a bien fonctionné.
Personnage 1 : Pfff... Que dire aujourd’hui... ??? Je sais pas. Intéressant et surpre nant... !
Personnage 2 : Tr ès bon atelier bonne décompression après la sem aine.
Personnage 2 : Parfois dans la vie il n’y a pas mieux que la simplicité.
Personnage 1 : Très intéressant travail de groupe sur l’écoute et les concessions...
Personnage 1 : J’adore l’im pro, cela m’éclate à chaque fois.
Personnage 3 : Belle séance ! Il est bon d’ entendre chacun parler un peu de lui... Merci à to us pour le partage !
Personnage 2 : Énergie bas se aujourd’hui... J’ai fait ce que j’ai pu... Ca ira mieux la prochaine fois ! Je suis contente d’avoir eu plus d’exp lications concernant le spectacle. A suivre !
Personnage 4 : De re tour parmi vous !!! Je sens que je reviens enfin et il était temps ! 29
LA PIECE LA PLUS COURTE DU MONDE Par Fabrice, Didier et Sandrine
ACTE I Camillo, le simplet du village se balade en forêt. Soudain, une voix l’interpelle Le Génie : Camillo ! Camillo ! Approche ! Je suis le Génie. Camillo : Ah, bon ! Tu es le Génie ? Le Génie : Oui ! Je te fais un don, celui d’être invisible. Camillo : Mais c’est impossible ! ça n’existe pas ! Le Génie : Mais si, je te montre ! (D’un coup, il disparaît derrière un buisson, puis, quelques secondes après, réapparaît) Tu vois, maintenant, tu es comme moi ! Camillo : Oh ! Super ! Merci, bon Génie. Camillo s’en retourne au village.
ACTE II Sur la place du village, s’approchant de l’étal du boulanger, Camillo vole un pain … Camillo : C’est trop drôle ! Plus besoin d’argent !! Le Boulanger : Que fais-tu ? Camillo : Bizarre, il me voit, ce n’est pas possible ! Le Boulanger : Bien sûr que je te vois ! Es-tu tombé sur la tête ? Camillo : Mais non, je suis juste invisible grâce au Génie de la forêt ! Le Boulanger : Mais qu’est-ce que tu dis ? On t’a joué un mauvais tour ! Camillo : Mais tu ne me vois pas ! (en le narguant avec le pain) Je suis puissant, je peux faire tout ce que je veux ! Le boulanger fonce vers Camillo et lui donne un coup de pied aux fesses. Le Boulanger : Et là, idiot ! Mon pied, aussi, est invisible, il est puissant ! Camillo, dépité : M’aurait-on menti ? Eh bien, le Génie n’existe pas ! Le Boulanger : Ah, enfin ! Tu réalises ! A te remettre les idées en place, la lumière t’est revenue ! Voix off : Aussi étrange que cela puisse paraître, botter le train de Camillo eut pour conséquence d’activer ses facultés intellectuelles, et subitement, il devint très savant.
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La tirade du nez de Cyrano De Bergerac A notre manière
LES PIEDS Agressif : Si j’avais de tels pieds, j’aurais honte de les déchausser. Amical : Mais ils sont tous petits, semblables à des petons de poupons ! Descriptif : Plutôt larges, plutôt courts, ils semblent souvent fatigués et abimés. Emphatique : Larges par rapport à votre taille, ils vous permettent d’éviter le mal de mer. Naïf : En existe-t-il d’autres semblables dans le monde ? Dans votre famille peut-être ? Campagnard : Non ce ne peut être des panards, mais plutôt un genre de pattes de canards ! Militaire : Veuillez-vous poussez, ceci est une arme de destruction massive ! Publicitaire : Avec un objet pareil, vous pourrez lutter tout l’été contre les moustiques car ils ne peuvent supporter leur odeur. Scientifique : Nous sommes en mesure de savoir s’il s’agit d’objets extraterrestres ou de problèmes génétiques mais les expériences nécessaires seraient trop couteuses.
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Kourati Des exercices très sympas et intéressants. Petit comité et grandes sensations !
On a réveillé le clown caché en nous, belle rencontre.
On se demande toujours à quelle sauce on va être J’aime de plus en plus les numéros d’improvisations. mangé, digéré. Pour quelqu’un qui a besoin de choses plutôt cadrées, J’ai bien aimé la semaine car cela a permis de je trouve plutôt déstabilisant l’improvisation. En es- mieux connaître le groupe. De plus, j’aime le trapérant des progrès. vail sur les gestes avec les clowns. J’apprécie l’expression par les gestes.
Très bonne semaine, plein de générosité de tous
Très bel atelier, toujours surprenant.
Une semaine génialement enrichissante. Après ça, le mois d’août sera long.
Beaucoup de plaisir de plus en plus agréable de jouer : « J’ai pas d’idée » Super dommage d’attendre la rentrée. Rigolo et différent. Ça m’a donné envie de sourire !
Intéressante manière de découvrir les univers de chacun. 33
Pour moi, faire du théâtre, c’est frapper là où ça fait mal. Se confronter à soi, aux autres, puis lâcher prise. Rien de plus pénible. On pourrait croire que je suis maso, mais je pense que c’est en se mesurant à son ennemi qu’on parvient, peu à peu, à le maîtriser. Même si parfois, le choc est violent, l’intention ne l’est jamais. On avance à son rythme et les seules obligations sont celles que l’on s’impose soi-même. Alors, même si j’ai parfois l’impression de marcher pieds-nus sur des chardons, j’aime regarder en arrière, pour voir le chemin que j’ai parcouru. Je me dis qu’au final, je suis capable de faire plein de choses. Si j’arrive à affronter une scène comble, qu’aurais-je à craindre d’un simple entretien d’embauche ?
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de conc Problème
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Didier
J’ai bien aimé, le jeu, les mots, Cet exercice est étonnant : personne ne se serait cru capable de tels textes. Séance réflexion finalement on arrive à tout. Déconcertant au départ, mais une fois que la machine est lancée ça roule tout seul. Une attitude qu’il faudrait adopter plus souvent... Un exercice ambitieux, pour un résultat merveilleux.
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LA PIECE LA PLUS COURTE DU MONDE
Par Thibault, Isabelle et Philippe
ACTE I
ACTE II
Cerise et le boulanger se rencontrent sur le marché Cerise : Bonjour Boulanger. Boulanger : Bonjour Cerise, alors ça s’est bien passé le marché ? Cerise, les doigts dans les cheveux : Parfait, merci. Boulanger, minaudant : Je vous trouve très belle avec vos cerises dans les cheveux. Cerise, émue : Et vous, vous êtes aussi grand que beau ! Et votre toque blanche vous sied à ravir. Boulanger, s’approchant : Vous trouvez ? Cerise, rougissante : Oui, beaucoup ! Le boulanger la saisit et l’enlace. Cerise, alertée : Eh boulanger ! Lâchez-moi, je suis allergique au gluten ! Boulanger : Qu’est-ce qui vous arrive ? Vous gonflez ! Boulanger la lâche et court vers le téléphone. Cerise tombe par terre. On entend la sirène des pompiers.
Boulanger entre en scène. Boulanger : Ah mon Dieu ! Cerise a été dans le coma par ma faute pendant deux mois. Heureusement, là, elle va mieux et moi j’ai maintenant changé de métier. Cerise entre sur la scène. Boulanger : Après avoir acheté un bout de terrain, j’ai planté des cerisiers, j’espère qu’avec ça, elle voudra bien m’épouser ! Cerise : Hélas mon bon boulanger … Pour me soigner, ils m’ont désensibilisée du gluten mais je viens de découvrir que je suis allergique au pollen d’arbres fruitiers ! Boulanger à genoux devant elle, lui prenant la main, emphatique : Ma mie, s’il n’y a que ça, je raserai toutes les forêts du monde pour vous. Cerise lui tombe dans les bras. Cerise : Oh boulanger ! Vous me sciez !
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Christine
tiun travail légèrement fas Personnage 4 : Malgré i j’a mmes sortis avec brio, so us no us no nt do ux olytes ! s autres. die matinée avec mes deux ac ance bien différente de lle sé be ne e U un : ssé 1 pa ge na on Pers aussi, avec sérieusement sur soi le déIntéressant de discuter rrection pas ut le temps être dans Travail de relecture, et co to : s 1 pa ge na ne on de rs et Pe s, tre les au t. si simple qu’il n’y parai lire. hes r de travailler ou d’avoi Personnage 2 : C’était vraiment cool : les sketc r du us pl t es C’ : 2 Personnage u absque quand les e de l’impro est un pe aiment réussis, on sent èm vr th s le tou e t qu ien rs éta lo s ée id s trucs des font confiance ils font de s évident. se pa t et ai nt ét se C’ mu e. s’a rd ns su ge ab trait voire n ! hui pas un super bie d’ ur jo au er ns pe à s culté Personnage 3 : Diffi e j’aime forme comme : Quand le groupe est en uce blanche. Dommag 1 sa ge la na de on s rs ai Pe m u, ea cerv t hyper constructive ! aujourd’hui, la séance es beaucoup cet atelier. J’adore !
Scène 3
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LA PIECE LA PLUS COURTE DU MONDE Par Danièle et Kévin
ACTE I Scène dans le noir, sonnerie de téléphone, halo de lumière sur Violaine qui, au centre de la scène, parle au téléphone. Violaine : Oh mon amour ! Je voudrais bien te voir, quand viens-tu ? Halo de lumière sur Michel C. Michel C : Viens me rejoindre chez moi à 15 h, j’ai envie de te voir. Halo de lumière sur Michel D, qui appelle Michel C. Michel D : On se voit toujours à 15 h chez toi ? Michel C : OK. Je t’attends.
ACTE II Chez Michel C. Arrivée de Violaine, scène de câlins. La porte s’ouvre, Michel D rentre. Michel D à Violaine : Oh mon dieu ! Que fais-tu là ? Violaine : Ciel mon mari ! Michel C : Ciel mon amant ! Blanc Michel C, Violaine, Michel D ensemble : Je peux tout expliquer. Blanc Michel C à Violaine : Je te présente Michel. Violaine à Michel C simultanément : Je te présente Michel. Michel D : Ma femme et mon amant ensemble !!! Violaine : Mon mari et mon amant ensemble !!! Michel C : On partage ? Rideau
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Joseph
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Les histoires d’amour impossibles...
La nuit était tombée, et la petite chèvre de Monsieur Seguin errait toujours. Elle avait entendu l’appel de sa nature la plus profonde, et n’avait pas résisté à l’envie de suivre son désir, à savoir être libre. Comme l’avait écrit Jean de La Fontaine, la nature des êtres était différente, et certains étaient chiens, d’autres étaient loups. Les chiens peuvent rester enchaînés toute la journée, pourvu qu’ils aient leur pitance. Les loups ne peuvent rester confinés, et préfèrent accepter les aléas de la nature, quitte à manger tous les dix jours, pour assouvir leur soif de liberté. La petite chèvre de Monsieur Seguin était de ceuxlà. On avait eu beau lui dire qu’elle était une chèvre, que le loup la mangerait si elle s’enfuyait, elle l’acceptait. Si elle n’avait que 24h à vivre, elle voulait les vivre librement, pleinement. Soudain, elle entendit un léger bruit en face d’elle et vit deux yeux briller dans le noir. Il était là, son double, son même. Chacun connaissait la force de son désir.
sol par cet arrêt du combat, écoutait les battements de son cœur s’apaiser peu à peu. Quelle paix profonde elle ressentit alors ! Au bout d’un long moment, elle entendit les gémissements du loup, qui essayait désespérément d’atteindre son poitrail pour lécher sa plaie. Sans réfléchir, la petite chèvre s’avança vers lui. Le loup grogna. Elle le regarda dans les yeux, puis tout doucement, allongea le cou et commença à lécher délicatement la blessure. Un instant tendu, le loup s’abandonna. Pourquoi avait-elle fait cela ? Elle n’en savait rien. Par nature, certainement. Aurait-il une quelconque reconnaissance ? Ce n’était pas sa préoccupation. Toujours est-il que les jours qui suivirent, le loup se remit et l’évita. Elle le surprit en train de l’espionner, et même, une fois, à manger de l’herbe, ce qui la fit bien rire. La petite chèvre n’eut plus à combattre, comme si les loups s’étaient passé le mot. Et pas besoin d’avoir été là pour savoir si cette version est vraie. M. Daudet, qui nous a rapporté cette histoire, n’était pas sur la montagne non plus ce soir-là.
Oh ! La petite chèvre n’allait pas céder sans combattre, et c’est ce qu’elle fit jusqu’au bout, assumant sa nature de petite guerrière comme une reine. Toute la nuit, elle combattit vaillamment, jusqu’à ce qu’une de ses cornes ouvrît le poitrail du loup et l’affaiblit soudain, l’obligeant à s’allonger. Un silence s’abattit sur la montagne, un silence profond, et la petite chèvre, les quatre pattes clouées au 40
Franck
Franck
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DISTRIBUTION Les Participants Céline H. Christian P. Christine B. Danièle P. Didier B. Didier P. Elisabeth R. Fabrice S. Fina D. Franck B. Isabelle B. Jean Laurent A. Joseph L. Kévin D. Kourati B. Laurence D. Marinette B. Michel P. Naïla K. Philippe D. Thibault L.
L’équipe de REFLET 31
Corinne Aadam Coppée Thierry Abellan Enrico Clarelli Sofia Lachkar Mélanie Mercier Catherine Régis Mélanie Cazaban Sandra Mandeix Patrick Denjean Couture Malagoli Carmina Pueyo
Coordinatrice du projet/ Directrice Photographe Metteur en scène Animatrice Atelier écriture Assistante administrative Animatrice / Habilleuse Coiffeuse Coiffeuse Illustrateur/Infographiste Couturière Académie de Sophrologie VIFIA
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La tirade du nez de Cyrano De Bergerac A notre manière
LE VéLO Agressif : Moi, Monsieur, si j’avais un tel cycle Il faudrait sur le champ que je me l’enfourchasse. Emphatique : Cet engin doit foncer tel une puissante fusée Tant qu’après une minute, on ne le doit plus voir ! Curieux : Dites-moi, cher monsieur, comment l’utiliser ? Est-ce à califourchon ou bien en amazone ? Tendre : Regardez cette sonnette, tâtez cette belle selle Confortable coussin, vous devez vous sentir Comme dans un canapé, lors de vos chevauchées ? Campagnard : Plus rapide qu’un tracteur, vous traversez les champs. Pour labourer la terre, vous serez moins utile. Prévenant : Gardez-vous de partir, la tête dénudée. Et portez donc un casque, pour n’point vous esquinter. Naïf : Par quelle magie, dites-moi, le faites-vous avancer, Sans moteur, sans fumée, sans électricité ? Pratique : Comment resterez-vous sur cet antique engin ? Mettez-vous à la page, ach’tez-vous un scooter ! Écologique : Grâce à votre instrument, se déplacer sans peine Sans aucun carburant, ni même perdre haleine ! Romantique : Et sur votre monture, avez-vous amené Une jeune demoiselle pour aller pique-niquer ?
DEVINEZ ! Jaloux : Qu’est-ce dont, Madame, ces attributs si généreux ? Provocante ! Vous faites des envieuses Amical : Vous faites penser aux mères nourricières et confortable vous paraissez. Descriptif : Des airbags, des obus. Deux beaux pamplemousses bien juteux ! Curieux : Où les avez-vous donc trouvés ? Serait-t-il possible de les emprunter ? Truculent : C’est donc un choc, une vraie curiosité. N’est-ce pas une invitation ? mais pas s’en prétention ! Prévenant : Attention de ne pas perdre l’équilibre et de basculer en avant ! Tendre : Quels beaux oreillers, sur lesquels on aimerait se reposer. Emphatique : Protégeant de tout choc violent et impossible de se noyer avec une telle bouée ! Admiratif : Quelle générosité ! Naïf : Est-ce des vrais ou les avez-vous fait greffer ? Campagnard : Eh ma bonne dame, arrêtez la levure de bière ! en pastèque, vous vous transformez
19 rue Marc ARCIS 31200 TOULOUSE TĂŠl. et Fax : 05 61 47 21 78 - Port. : 06 82 25 42 17 reflet31@wanadoo.fr site : http://reflet31.assos.fr
Merci aux financeurs sans qui ce travail ne pourrait pas avoir lieu
Infographisme / Illustrations : Patrick Denjean patrick.denjean@wanadoo.fr - Design ornements Freepik - Photographies : les participants et Thierry Abellan - Imprimerie Messages - Toulouse
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